Fête nationale de la jeunesse: la cérémonie de lancement dans l’Adamaoua a eu lieu dans la localité de Nganha

Cet arrondissement est situé à une soixantaine de kilomètre de Ngaoundéré

La délocalisation de la cérémonie de lancement des activités de la semaine de la jeunesse est une grande première dans la région de l’Adamaoua. Cette délocalisation une expression de la volonté politique de responsabiliser davantage les jeunes. Dans cette bourgade érigée en chef-lieu d’arrondissement il y a moins d’une décennie, Mboums, Foulbés, Dii, Gbayas et autres ethnies du Cameroun et d’ailleurs ont manifesté à travers une forte mobilisation, leur adhésion à la politique d’intégration, d’unité et de développement national.

Dans son mot de bienvenue, le maire Nana Missa de Nganha a salué de vive voix cette initiative qui a porté son choix sur sa commune pour cette première expérience à l’occasion du lancement des activités de la 45e édition de la fête nationale de la jeunesse. Selon lui, c’est une marque d’estime qui vise à faire de Nganha, un arrondissement où il fait bon vivre. Le président du Conseil régional de la Jeunesse a pour sa part relevé la détermination des jeunes de l’Adamaoua à être présents et actifs dans tous les secteurs de développement. « Nganha dont on connait la ferveur patriotique et le dynamisme des populations a été choisi et je l’en félicite », dira le gouverneur Enow Abrams Egbe qui dans son intervention, a dit toute sa satisfaction aux populations qu’il a qualifiées de travailleuses et respectueuses des institutions. Il a par ailleurs prescrit aux jeunes de l’arrondissement de Nganha et à l’ensemble des jeunes de la région de l’Adamaoua, beaucoup de responsabilité et d’engagement, surtout dans la scolarisation pour ceux qui sont en âge scolarisable et l’assiduité dans le travail pour ceux qui évoluent dans le secteur agropastoral.
L’évènement était en effet double : le lancement officiel de la 45e édition de la fête nationale de la jeunesse d’abord, mais aussi et surtout, la visite pour la première fois du gouverneur de la région de l’Adamaoua dans cette unité administrative à vocation agropastorale. Autorités administratives, religieuses et traditionnelles, chacun a mis la main à la pâte. A l’occasion, Nganha a fait sa toilette des grands jours, les Sarés ont reçu une couche de peinture. Le gouverneur de l’Adamaoua qui a été élevé au titre de dignité traditionnelle « Ngang afou » ou chef des chefs, par l’ensemble des chefs traditionnels de cet arrondissement, a invité les jeunes à s’approprier les canons de la décentralisation. Sur la signification de cette distinction, le Bélaka (chef supérieur) de Nganha dira que « Nous l’avons intronisé pour que tout le monde sache que c’est un travailleur. Sa mission c’est encadrer la population, la représenter et assurer sa sécurité. Le gouverneur de la région de l’Adamaoua va désormais représenter l’arrondissement de Nganha dans toute la République », a déclaré Saliou San Mboum, Bélaka de Nganha.

Image d’illustration
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Coupe d’Afrique féminine : L’entraineur du Cameroun accuse les arbitres

Enow Ngatchou a fait savoir que l’arbitrage lors de la demi-finale face au Nigéria avait été en la défaveur de son équipe

L’arbitrage accusé
Les lionnes indomptables du Cameroun ont été vaincues ce jeudi 11 novembre 2010 par les supers Falcons du Nigéria (5 buts contre 1), lors de la demi-finale de la Coupe d’ Afrique des Nations féminines de football, qui se joue en ce moment en Afrique du sud. L’entraineur des camerounaises, répondant aux questions de la presse après la rencontre, a mis en cause l’arbitrage, dans la défaite du Cameroun.

A partir du moment où nous avons concédé un carton rouge, nous avons joué en infériorité numérique pendant plus de 60 minutes. Cette situation a désorganisé notre plan de jeu. Les décisions de l’arbitre ont été fantaisistes et contre une seule équipe. Tout le monde a vu que les joueuses nigérianes n’ont eu aucun avertissement, malgré les fautes qu’elles ont commises sur nos joueuses.
Enow Ngatchou, entraîneur des lionnes

Une position qui est aussi celle des joueuses. Nous sommes déçues par l’arbitrage, nous avons bien débuté la partie et les choses allaient bien jusqu’à ce moment où l’arbitre, sur un geste anodin de notre défenseur, décide de lui donner un carton rouge. Le premier que cet arbitre a donné était aussi fantaisiste. Ce carton rouge nous a vraiment déconcentré, a fait savoir pour sa part Jeannette Ngock Yango, une des joueuses camerounaises. A la 27ème minute de la rencontre, les lionnes indomptables ont été contraintes de jouer à 10 contre onze, suite à l’expulsion de Cathy Bouh Djouh, le défenseur central qui prenait son deuxième carton jaune suite à un tacle jugé irrégulier sur son adversaire.

Une défense qui a pris 11 buts en 4 matchs
Dès ce moment, la pression nigériane se fera plus forte et sera confirmée par un but marqué dès la 33ème minute de jeu. Réduites à 10, les lionnes dont la défense était déjà assez fébrile se sont trouvées en difficulté, face à une équipe nigériane qui avait déjà marqué 10 buts en trois matchs. L’entraineur Enow Ngatchou du Cameroun, avait pourtant choisi d’ignorer la faiblesse de sa défense. Si nous avons encaissé quatre buts, nous en avons marqué six tout de même. L’essentiel dans un match de football est de marquer plus de buts que l’adversaire, a-t-il fait savoir lorsqu’on lui a posé la question avant les demi-finales. Chez les joueuses, il y avait aussi plus que de la motivation. Ces multiples défaites face au Nigeria nous ont fait grandir et il est temps de prouver que d’autres équipes travaillent. Cette année, c’est la nôtre, avait fait savoir Augustine Siliki Edjangue, une joueuse du Cameroun, juste après la dernière séance d’entraînement avant la rencontre. L’entraineur nigérian pense que l’équipe du cameroun a péché par trop d’assurance.

Je dois dire que le Cameroun a été tactiquement et techniquement en place. C’est une bonne équipe. Mais, ses joueuses ont passé le temps à contester les décisions de l’arbitre. L’équipe du Cameroun est venue jouer avec des préjugés et c’est ça qui a valu à ses joueuses plusieurs cartons. L’équipe du Cameroun aurait gagné à être calme sur le terrain et même sur le banc de touche.
Uche Eucharia, l’entraîneur des nigérianes

En quatre rencontres, c’est la troisième fois que le cameroun encaisse 5 buts face au Nigéria. Au cours des différentes confrontations entre les deux équipes, les Super Falcons ont toujours pris le dessus sur les Lionnes Indomptables. En 2004 lors de la Can en Afrique du Sud, le Nigeria avait battu le Cameroun en finale par 5 buts à 0. En 2006 lors de la 5ème édition au Nigeria, les Lionnes étaient tombées sur le score de 5 buts à 0 en demi-finales. Lors de la dernière édition en 2008 en Guinée équatoriale, le Cameroun a perdu aux tirs aux buts lors du match de classement devant le Nigéria, et enfin il faut y ajouter cette autre défaite. Si les lionnes ont fait preuve de beaucoup de cohérence dans l’élaboration des attaques, la défense aura été tout au long de cette compétition, la grosse faiblesse de cette équipe. De nombreux observateurs qui ont vu le match affirment que les deux derniers buts marqués par le Nigéria, ont été le fait d’erreurs de position sur le terrain. L’entraineur le reconnait lui-même, ses joueuses étaient encore jeunes, face à des nigérianes plus expérimentées. Nous avons une équipe jeune. Plusieurs joueuses de notre équipe qui ont pris part à cette compétition ont moins de 18 ans. Dans les années à venir, je suis persuadé, avec le travail que nous avons mis en place, que nous allons dominer l’Afrique, a fait savoir Enow Ngatchou. Les lionnes rencontreront l’Afrique du sud, pays organisateur, pour le match de la troisième place, alors que la guinée équatoriale vainqueur de l’Afrique du sud dans l’autre demi finale, 3 buts contre 1 jouera contre le Nigéria. Une finale qui risque prendre des airs de revanche.

Les lionnes battues, sont effondrées
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