Sept ministres ont tenu un point de presse à l’auditorium du ministère de la Communication le jeudi 28 septembre 2023.
Depuis le 04 septembre 2023, jour de rentrée scolaire pour le compte de l’année scolaire 2023-2024, des enseignants ont repris la grève engagée le 21 février 2022 et suspendue plusieurs fois. Reconduit chaque début de semaine, le débrayage se poursuit malgré le dialogue parfois difficile entre les syndicats, le mouvements informel et le ministre du Travail et de la Sécurité sociale Grégoire Owona.
Interpellé avec insistance par les grévistes sur la non mise en œuvre des directives présidentielles du 09 mars 2022, le gouvernement a fait une sortie groupée le 28 septembre pour livrer à l’opinion les actions déjà accomplies dans ce sens.
En effet, le ministre de l’Education de base assure que depuis 2020, au moins 81 308 dossiers du personnel enseignant ont été traités dans son département ministériel. Dans cette dynamique, « en 2020 nous avons traité 6 804 dossiers. En 2021, nous avons traité un total de 13 878 dossiers. En 2022, nous avons traité 27 624 dossiers. En 2023, nous avons traité 33 000 dossiers », déclare le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa qui insiste en disant qu’il n’y a pas de dossier qui traine dans son ministère.
Aux enseignements secondaires, le ministre Pauline Nalova Lyonga tient un propos allant dans le même sens. De 2020 à 2023, au moins 90 000 dossiers du personnel enseignant relevant de son ministère ont été traités. Certains sont encore en cours de traitement. Ce qui participe de la dynamique du gouvernement à mettre en œuvre des actions visant à répondre aux revendications des enseignants.
Une réponse que le gouvernement donne de manière progressive et qui aboutira d’ici peu à l’organisation d’un grand forum sur l’éducation au Cameroun, a annoncé le ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur. Le Pr. Jacques Fame Ndongo a informé que les démarches ont été engagées au titre des préparatifs de cette rencontre dont la date sera bientôt connue.
Quant au ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, il assure qu’au cours de l’année 2022, son ministère a reçu 3 812 dossiers des enseignants sortis des écoles normales. 3 177 décrets d’intégration ont été signés. 3 702 matricules ont été générés. Pour le cas des instituteurs contractuels, 11 515 arrêtés d’intégration ont été signés.
Certains de ces actes ont entraîné des opérations de trésorerie que le ministre des Finances a présentées. Selon Louis Paul Motaze, au ministère de l’Education de base par exemple, 13, 585 instituteurs contractuels ont été intégrés en 2022. Son ministère a mis à jour 40 734 avancements d’échelons, de classes pour 22, 107 personnels en janvier 2023. « Sur l’indemnité de logement a été aligné à 3 013 personnels du Minedub en avril 2023 en même temps que la prise en charge de plus de 1 322 nouveaux instituteurs contractuels, des rappels d’un montant de 6 milliards 100 millions ont été entièrement payés entre juillet et octobre 2020 ».
Le ministre des Finances assure de l’intégration de 13 585 instituteurs depuis août 2023. Selon lui, des rappels de 16 milliards 700 millions sont en payement depuis novembre 2022 et à date il ne reste plus que 4,3 milliards à payer sur les 16 milliards. Depuis les instructions du chef de l’Etat, 5 405 nouvelles prises en charge ont été faites au Minedub.
Au total, pour le Minfi, en réponse aux revendications des enseignants, l’Etat a engagé 54 milliards 500 millions de FCFA en faveur de 165 539 rappels d’intégration, allocations familiales, reclassements et avancements.
Le député Cabral Libii et Serge Espoir Matomba dénoncent le traitement réservé aux professionnels de la craie qui revendiquent leurs droits.
Pour la troisième semaine après la rentrée scolaire du 04 septembre, des enseignants du secondaire regroupés au sein du collectif « On a trop supporté » (OTS) reconduisent la grève pour une semaine de plus. Sur les images qu’ils publient depuis plusieurs régions du pays, l’opération de débrayage est en cours.
Au Lycée technique de Souza dans le Moungo, au lycée bilingue de Bourha, au lycée de Katoual à l’Extrême-Nord, au lycée bilingue de Mambanda à Douala, au Lycée bilingue de Loum chantier gare ou encore au Lycée d’Ekite à Edéa dans le Littoral, « OTS saison 2 » a démarré ce 18 septembre 2023 suite à un communiqué de reconduction de l’opération « craie morte » en date du 17 septembre.
Cette communication rappelle que plusieurs enseignants ont été interpellés la semaine dernière, subissant des « menaces » et « l’intimidation » de la part des autorités administratives. Au lycée de Mom Gare, le sous-préfet de Makak a suspendu M. Andre Gislain Bayiha de son poste de responsable de président de l’amicale des personnels du lycée à « titre conservatoire ».
Ce qui pour Cabral Libii, « devient vraiment scandaleux ! ». Le député se demande si le ministère de l’Administration territoriale se substitue au ministère des Enseignements secondaires. « D’abord les gouverneurs, ensuite les préfets, maintenant les sous-préfets. Qu’y a-t-il au juste ?» s’interroge-t-il dans une publication.
« Non et non ! » « Arrêtons de les ridiculiser »
Dans un autre post, l’homme politique présente le problème, qui est selon lui, la dette de 76 milliards de FCFA de l’Etat aux enseignants, laquelle devrait courir jusqu’en 2026, selon les autorités. « Il faut payer 76 milliards des arriérés que seule la gabegie a fait exister. Paul Biya instruit de les payer depuis mars 2022. Au lieu de reléguer cette honteuse histoire très vite au passé, en septembre 2023 on dit aux enseignants que ce sera jusqu’en 2026 ». « Non et non ! », s’offusque le président national du Pcrn par ailleurs enseignant d’université.
Sur ce, Serge espoir Matomba appelle à honorer l’enseignant qui prépare à tout corps de métiers. L’enseignant « mérite beaucoup de respect ». Pour le président national du PURS, « vouloir transformer en débat les revendications des enseignants sur leurs droits est une honte ; ces personnes sacrifient tout pour éduquer nos enfants, elles ne demandent pas la lune, arrêtons de les ridiculiser », martèle l’homme politique.
Dès cette année scolaire, plusieurs disciplines de l’enseignement technique seront progressivement introduites dans les programmes de l’enseignement général.
Mini révolution dans l’enseignement secondaire au Cameroun. Les apprenants auront droit tous à de nouvelles matières. C’est principalement le cas des disciplines comme la comptabilité, le commerce ou encore l’économie sociale et familiale (ESF). Au ministère des Enseignements secondaires (Minesec), on admet que cette innovation a pour but d’augmenter les compétences des élèves pour leur donner les acquis pour mieux s’insérer dans le monde du travail ou alors de créer eux-mêmes leur emploi.
Ce choix de faire migrer ces enseignements techniques vers l’enseignement général est en réalité l’une des conséquences du chantier de l’amélioration du système éducatif camerounais. Le refrain au Minesec c’est que bien que ce système éducatif donne satisfaction, il est impératif de l’améliorer pour continuer d’avoir de meilleurs résultats, a en croire Stopblablacam.
Cette innovation est par ailleurs une réponse aux exigences de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30). Ce document diagnostique que « la qualité du système d’éducation et de formation, l’employabilité, l’entreprenariabilité, les contenus et la qualité de l’offre d’éducation ne sont pas toujours en adéquation avec la demande du système productif en termes de main d’œuvre et d’entrepreneurs ou créateurs d’entreprise ». Pour une meilleure adéquation entre l’éducation et le monde du travail, la SND30 propose justement d’accentuer l’offre de formation technique et professionnelle.
Le gouvernement a décidé de revenir au régime de plein temps en vigueur dans les lycées et collèges du Cameroun avant la survenue de la Covid-19.
Dès la prochaine rentrée scolaire, tous les élèves des lycées et collèges du Cameroun vont reprendre les cours dans système normal. Dans une correspondance adressée le 13 juillet dernier aux responsables des établissements secondaires de la région de l’Adamaoua, le délégué régional des Enseignements secondaires leur demande de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour mettre fin au régime de mi-temps » dans leurs écoles, révèle Stopblablacam.
Cette décision, écrit Alim Garga, vise à « assurer au maximum le taux de couverture des enseignements et des heures et d’améliorer significativement les résultats aux examens officiels dès l’année scolaire 2023-2024 » qui démarre le 4 septembre prochain. Le gouvernement avait adopté le système de mi-temps à la rentrée scolaire 2020-2021 dans le cadre des mesures de riposte contre la Covid-19.
Ce système, expliquait la ministre Nalova Lyonga, s’appliquait aux établissements d’enseignement secondaire qui ne disposaient pas d’assez d’espace pour accueillir 50 élèves par classe, le maximum imposé par le gouvernement pour endiguer la propagation du virus. L’objectif, selon les autorités, était d’assurer le respect de la distanciation sociale entre les élèves et les protéger de la maladie.
Certains élèves suivaient ainsi des cours le matin, et d’autres le soir. Le système incluait également des cours à distance, mais il a montré ses limites dans la pratique. La levée de cette mesure intervient alors que la situation de la pandémie au Cameroun permet d’observer une tendance à la baisse des cas de contamination, et après que l’OMS a annoncé la levée de l’état d’urgence sanitaire mondiale de la Covid-19 en mai 2023.
La mesure limitant les effectifs à 50 élèves par classe reste cependant maintenue. Elle devra encore être en vigueur dès la prochaine rentrée scolaire. Les responsables des établissements secondaires sont invités à respecter cette instruction de la Minesec, alors que le Cameroun peine à juguler les effectifs pléthoriques dans les écoles qui ont un lourd impact sur l’encadrement des apprenants.
Ce lundi 17 avril 2023 marque le début du troisième trimestre de l’année scolaire 2022-2023 sur l’ensemble du territoire national.
Après deux semaines d’interruption des enseignements, élèves et enseignants renouent avec les salles de classes. Dans la quasi-totalité des établissements scolaires ce lundi, les activités pédagogiques ont repris depuis la première heure de la matinée. Tandis que les enseignants travaillent à achever les programmes scolaires, les élèves bataillent pour finir en beauté, l’année scolaire entamée le 05 septembre 2022.
Pour la suite du trimestre, considéré comme le dernier tournant, plusieurs activités sont prévues. Elles vont des enseignements au départ en vacances, en passant par des examens officiels. Le calendrier de l’année scolaire arrêté de manière conjointe par les ministres de l’Education de base et des Enseignements secondaires prévoit la période de déroulement des examens officiels.
Ces derniers s’ouvrent par les épreuves zéro. Elles vont se dérouler les jeudi 27 et vendredi 28 avril 2023. Puis les épreuves pratiques d’EPS qui auront lieu du lundi 24 avril au vendredi 12 mai 2023. Viendront par la suite les examens et concours officiels de l’Education de base. Ils se dérouleront du lundi 15 mai au vendredi 28 juillet 2023. Ceux des Enseignements secondaires auront lieu du mercredi 17 mai au vendredi 28 juillet 2023, selon l’arrêté conjoint N°120/ B1/ 1464/ AC/ MINEDU/MINESEC du 19 août 2022.
Au fil des années, le président Paul Biya a multiplié les efforts pour dynamiser l’école au Cameroun. Seulement, l’amélioration du système éducatif reste confrontée à plusieurs obstacles.
A son arrivée en 1982, le Cameroun ne comptait qu’une seule université appelée autrefois université fédérale du Cameroun. Conscient du boom démographique et des infrastructures dépassées (de 10 000 étudiants jusqu’en 1985, l’université camerounaise en compte 20 000 dès 1986 et 44 000 en 1992), le chef de l’État a tour à tour procédé à l’ouverture de nombreuses universités d’Etat au Cameroun.
Il était impératif de réduire la surpopulation de l’Université de Yaoundé par la création dans les années 90 de six universités, dont quatre seraient installées dans les Centres universitaires créés en 1977 et qui seraient individuellement chargées d’une mission majeure dans la perspective globale du développement national. C’est-à-dire donner à tous les Camerounais des chances égales d’accéder à l’enseignement universitaire. En somme, rendre les universités plus accessibles aux communautés locales et régionales.
A ce jour, chaque région est dotée d’au-moins une université d’État et des écoles de formation. Les benjamines du renouveau sont les universités de Bertoua, d’Ebolowa et de Garoua créées le 5 janvier 2022 par décret présidentiel.
C’est dans cette mouvance que sous les hautes instructions de l’homme du 6 novembre 1982, on a procédé à la libéralisation de la scène universitaire au Cameroun toujours dans les années 90. On a ainsi assisté à l’ouverture des Institutions privées d’enseignement supérieur. Objectif, accompagner les universités d’Etat dans l’accomplissement de leur mission de formation et d’éducation de la jeunesse camerounaise. Un moyen de répondre aux besoins croissants de la population.
Une autre réponse à souligner sous le régime Biya est la professionnalisation des enseignements avec l’introduction du système LMD (Licence Master Doctorat). Pour le Pr Jacques Fame Ndongo, ministre d’État chargé de l’Enseignement supérieur, on quitte du statut du savoir-savant à celui de savoir-faire « on ne vous demandera pas ce que vous savez, mais ce que vous savez faire ».
Au travers de cela, il est question de doter les étudiants camerounais d’aptitudes nécessaires pour être compétitifs sur le marché de l’emploi. Mais également, faire d’eux des créateurs d’emplois. Sauf que, en regardant le bilan aujourd’hui, on est loin du compte. Même si une institution comme le Fonds National de l’Emploi a été créée, le taux de chômage des diplômés camerounais reste encore criard.
Par ailleurs, le système LMD en lui-même fait débat entre les universitaires. Sa compréhension et son implémentation suscitent souvent des polémiques autour des diplômes professionnels et académiques par exemple.
De l’autre côté, alors que certains enseignants se plaignent de l’absence des primes de recherches, des étudiants eux crient à l’abandon pour ce qui est des bourses d’études qui étaient une tradition sous l’ère Ahidjo… Ces derniers pour ceux de matricule 2015, 2016, 2017 et 2018 ont néanmoins reçu un don d’ordinateur estampillé PBHEV (Paul Biya Higher Education Vision).
Le secondaire au second plan
S’il y a une autre professionnalisation à reconnaître sous le renouveau, c’est sans doute l‘instauration de l’enseignement technique dès le secondaire. Au Cameroun, il est désormais possible pour chaque élève après obtention de son CEP de poursuivre ses études dans un établissement technique où il sera déjà formé au métier de ses rêves.
Mais comme au niveau supérieur, il y a un goût d’inachevé. Après 40 ans au pouvoir, la ville de Yaoundé, capitale politique du Cameroun et au même titre que plusieurs autres villes du pays ne compte aucun lycée technique bilingue. Dans une ville comme Bafoussam par exemple, c’est un établissement privé qui a préconisé l’enseignement technique pour le sous-système anglophone. Hélas, ce n’est pas le seul mal qui accable l’enseignement secondaire au Cameroun.
OTS et ses revendications
On se souvient encore il y a moins d’un an de la grève des enseignants de lycées qui pendant des mois a paralysé l’éducation au Cameroun. Baptisée « On a trop supporté » (OTS) les enseignants revendiquent le paiement de tous les rappels, la signature du statut spécial des enseignants, le recrutement massif des instituteurs de l’enseignement technique, la mise sur pied d’une procédure rapide des dossiers d’intégration, le paiement immédiat à partir de la session 2023 des vacations, frais de déplacement, de correction et de délibération des examens officiels, l’organisation des états généraux de l’éducation conformément aux textes en vigueur.
Le Primaire au dernier banc
Et ce n’est pas le seul texte qui n’a pas été respecté en 40 ans au pouvoir du président Paul Biya. Dans son discours du 10 février 2000, le chef de l’Etat annonçait la gratuité des frais de scolarité dès la prochaine rentrée scolaire. Or, le simple montant des APEE élevé très souvent et obligatoire pour chaque parent pousse à se demander si l’école est toujours gratuite au Cameroun.
« Quelque part, les frais d’APEE ont remplacé les frais d’inscription. Et ce, même s’il est vrai que les frais d’APEE ne sont pas un fait, une obligation de l’Etat. Les frais d’Apee sont une volonté des parents qui se sont mis ensemble en association et ont décidé de soutenir les établissements dans lesquels leurs enfants sont scolarisés. L’Apee a pour base, la loi portant création d’une association au Cameroun, qui date de 1990. Mais le fait que les responsables d’établissements scolaires jouent désormais un rôle actif dans la gestion ou le fonctionnement de cette association, au point de fixer et d’exiger un quota aux parents. Et ces frais d’Apee sont plus élevés que les 1.500 FCfa ou 5.000 FCfa, que nos parents donnaient pour nos frais d’inscription. C’est le terme frais d’inscription qui a disparu. Mais les frais de scolarité demeurent,» explique un instituteur.
Pire encore, si ce n’est quelques dons des institutions comme le Cerac ou d’autres ONG, la construction des écoles primaires publiques au Cameroun date de celles des dons japonais; on est là dans les années 2000. Conséquence, une surpopulation dans les salles de classes pour un seul instituteur. Sa récompense, un salaire de catéchiste…
L’herbe plus verte ailleurs ?
Sur un jeu de comparaison, me diriez-vous certainement, comparaison n’est pas raison…Toutefois, certaines expériences renseignent mieux. Dans une démocratie comme la Côte d’Ivoire qui partage plusieurs traits communs avec le Cameroun, le métier d’enseignant fait rêver. En 2016 par exemple, les enseignants du primaire ont vu leurs salaires mensuels passer de 264.000F à 370.000F. Pour ceux du secondaire, c’est passé de 419.000 à 511.000F.
Or, au Cameroun, le revenu mensuel d’un instituteur d’école primaire s’élève à environ 80.000F tandis que les enseignants de lycée ont comme salaire de base mensuel, 210.000F environ.
Si leurs griefs ne sont pas réglés, ils protestent dès le 27 mars prochain
Le 27 février dernier, le collectif des enseignants indignés a envoyé une correspondance au ministre des Enseignements secondaires (Minesec) avec en objet « Préavis de grève ». La lettre dénombre les griefs de milliers d’enseignants qui se plaignent des conditions qui sont les leurs depuis la fin de leurs formations dans les écoles normales du Cameroun. Parmi ces plaintes, les enseignants dénoncent le non-paiement des salaires et des rappels.
En effet, en 2012, les autorités de tutelle ont décidé d’épauler les jeunes enseignants déployés sur le terrain après leurs formation. Avant cette décision, ceux-ci devaient supportaient les dépenses eux-mêmes ou appuyés par leurs familles. L’Etat a donc initié la rémunération aux 2/3 du salaire (avance sur solde) à percevoir après la sortie de l’acte d’intégration qui, en général, survient plusieurs mois après la fin de la formation. Ledit acte donne le quitus pour le virement du salaire de l’enseignant et le paiement du rappel des années de travail sans salaire.
Cependant, cette rémunération se fait attendre. Jacques Bessala, porte-parole du collectif des enseignants indignés parle de sa propre expérience. Il est sorti de l’Ecole normale supérieure de Yaoundé en décembre 2014. Sa rémunération aux 2/3 aurait dû être disponible dès janvier 2015. Il n’en a été rien. Entre-temps, en juin 2016, son acte d’intégration est sorti. Avec ce document, son salaire et son rappel auraient dû être disponibles. Là encore, l’enseignant n’a rien vu venir. C’est plutôt en octobre, qu’il reçoit le virement des 2/3 de son salaire. Somme qu’il aurait dû percevoir depuis janvier 2015. L’enseignant en poste à Douala ignore quand la totalité de son salaire lui sera attribuée. Ils seraient environ 7000 dans cette situation.
Pour l’heure, le collectif n’a pas reçu de réponse du ministère des Enseignements secondaires. Mais, dans les couloirs, les responsables se montrent rassurants. Les dossiers seraient en cours de traitement. Le collectif, lui, demande, entre autres, le paiement des enseignants en attente de salaire ou de rappel, la suppression de cette prise en charge et compte entrer en grève le 27 mars 2017 si rien n’est fait jusqu’alors. Le porte-parole du collectif précise qu’à côté de la grève, les enseignants vont marcher sur Yaoundé et faire un sit-in au Minesec.
Par Vincent-Sosthène Fouda, Président du Mouvement camerounais pour la social-démocratie (M.C.P.S.D)
En général, quand on prend la parole dans de pareilles circonstances c’est pour encenser la mémoire de celui qui au bout de son parcours physique gît reposé, sans souffle ni voix dans sa bière. Je vais m’y atteler sans coup férir.
Joseph Ndi-Samba est né à Ayene le 30 mai 1941 c’était un vendredi, au lever du jour. Il est fils de Samba Mbang Moise et de Esther Nyangono. Du toit de la case familiale, trois puissants cris de joie stridents avaient retenti pour m’annoncer ce grand évènement. Ainsi les femmes qui passaient panier au dos pour le marché de Vimli le samedi et la messe du dimanche apportèrent la nouvelle jusqu’aux berges de Mfou. Il alla à l’école dans ce village Ayene jusqu’au CM2 et en 1964 entre travaux champêtres et initiation à la culture de ses ancêtres, il décrocha son baccalauréat en 1964 avant de s’envoler pour Londres où il obtient un Certificate in English studies for foreign Students en 1966. Il regagne le Cameroun et pendant qu’il prépare sa licence à l’université de Yaoundé, il dirige le Collège Madeleine, il est licencié ès lettre en 1969. Pour ce parcours brillant et fort élogieux, honneur et respect.
Joseph Ndi-Samba comprendra très vite, lui qui a su marcher des dizaines de kilomètres à pied pour chercher l’instruction, combien celle-ci est nécessaire pour le jeune Etat du Cameroun indépendant seulement depuis 6 ans, voilà pourquoi il va se rapprocher des s urs du saint C ur de Marie déjà installées à Mbalmayo mais aussi à Mvog Ada dans ces locaux éternels de l’Ecole Notre Dame des Victoires pour lancer les Cours du Soir Institut Samba afin de permettre aux hommes et aux femmes qui travaillent dans la journée de pouvoir s’instruire le soir – l’Université du Québec à Montréal est née ainsi sous l’impulsion des Jésuites pour donner une chance de développement au Canada français. Pour cette vision de l’éducation, honneur et respect.
Joseph-Ndi Samba laisse donc une uvre éducative immense de deux collèges et d’une université.
Ce village Ayëné, que je traduirai par vision, Epiphanie si l’on prend dans la racine grec c’est-à-dire ce qui apparait a mérité Joseph Ndi Samba comme vous pouvez le voir – dans nos traditions bantou, l’on ne présente pas à un néophyte tout comme à un initié le karitié dans la forêt parce qu’il se montre lui-même. Ayëne s’est rassemblé pour donner naissance à l’arrondissement de NkolMetet qu’il a construit à la force de ses bras en allant puiser au plus profond des valeurs ekang qui sont l’avuman, l’anyang et le mgba. Pour l’ensemble de cet uvre, honneur et respect.
Vous comprendrez donc que je ne puisse point parler de cet homme pluridimensionnel, le professeur de langue compétent, le fondateur, le maire, le bâtisseur, le citoyen honnête, l’homme d’affaire avisé, le père attristé par certains échecs de sa progéniture, oui entre ces diverses personnalités, je ne saurais qui choisir ni pourquoi d’ailleurs.
Je suis cependant persuadé, que Joseph Ndi-Samba, qui s’est endormi dans les bras de ses enfants à 9h 53, le vendredi 13 mai 2016 à Yaoundé, voulait partir sans bruit, comme il a vécu ces dernières années, entre ses réflexions, ses émissions radio, ses écrits testamentaires, ses petits-enfants, ses amis, ses frères et s urs, ses parents. Oui car Joseph Ndi-Samba était cet adzap majestueux à la cours du père qui étend ses branches aux quatre coins du monde : l’avuman.
Joseph Ndi-Samba était d’une certaine école, d’une certaine race d’homme, cette race en voie de disparition dans notre pays, cette race qui a ce pays sous la peau. Cette race qui questionne l’élite, cette race qui pense à l’indispensable classe moyenne, cette race qui refuse l’indigence, qui refuse le maintien dans l’ignorance programmée du peuple des bas quartiers, de nos villages. Joseph Ndi-Samba avait une haute estime de la vérité et pensait qu’il fallait la dire pour sortir le pays des affres du sous-développement mais ils savaient aussi que les angoissantes vérités en plaisent pas et n’offrent malheureusement au patriote convaincu qu’un parcours du combattant stérile.
Joseph Ndi-Samba dans cet espace intemporel, indéfini, sans dimension et sans couleur, dans ce vide plein de mémoires, dans ce silence de la non existence qui sait de quoi est fait l’après ?
Joseph Ndi-Samba, fut un homme curieux, sceptique, qui questionnait en permanence cette nature qui nous entoure et dont nous sommes à la fois la somme et le produit…Et, qui connait l’essence et le contenu de cette nouvelle dimension dans laquelle tu es aujourd’hui plongé?
Joseph Ndi-Samba a su tendre la main pour organiser notamment l’enseignement privé dans notre pays, c’est lui qui y invita le Père Engelberg Mveng à ouvrir le Collège le Sillon – c’est lui qui m’a donné des conseils quand j’ai eu l’idée de construire chez moi à Yaoundé un établissement scolaire.
La raison et la science se penchent de plus en plus sur ce qui dans le passé n’était qu’un acte de foi et, le périple d’après la vie sur terre reste une grande interrogation de l’Homme de tous les temps et de toutes les cultures. Alors « keleu osu » pars en éclaireur, qu’on t’ouvre la porte, entre et, au gré de tes rencontres, touche l’éternité et:
– Dis à Machiavel que la fin ne justifie pas seulement les moyens, ici elle justifie tout.
– Dis à Marcel Nguini que l’esprit des Ekang suit le cours nlong et de so’o mais que la loi n’arrive pas toujours à orienter nos esprits dans des actes réfléchis. – Dis à Karl Marx que l’antagonisme de classes n’a pas produit de révolution puisque l’inexistence de conscience de l’idée de pays ici n’a pu engendrer que l’atomisation en clans, de tribus, de familles, la désintégration de l’État, la désarticulation de l’administration publique. Comme nos ancêtres, « L’égoïsme met tout au singulier, la charité veut le pluriel » telle a été ta ligne directrice.
– Dis à Nelson Mandela qu’un apartheid sournois et vicieux prend racine en nous comme une vermine et qu’aucune commission de vérité ne verra le jour ici parce que l’histoire en alternant allègrement sans égard ni sentiment le rôle du bourreau et de la victime atrophie cyniquement la vérité.
Mais surtout :
– Dis à Martin Paul Samba que si c’est vrai que nous avons gagné la guerre pour la liberté, nous avons perdu la bataille contre la misère, l’égalité et la fraternité. Dis-lui aussi que 102 ans après son exécution, le pays ekang est englué dans les problèmes fonciers au point où demain nous ne saurons plus où cultiver, vous honorer les ancêtres.
– Dis à Engelberg Mveng que la jeunesse actuelle ne s’identifie pas aux milliers de sacrifiés à l’hôtel de la Patrie. Dis-lui que nous avons du mal à créer l’émotion collective, que la 5ème colonne est plus que jamais présente parmi nous, qu’elle n’arrête pas de monter en première ligne au point de démanteler tout ce qu’il a construit.
– Dis à Um Nyobè qu’il avait raison quand dans une confidence du 18 août 1957 il avait prédit le risque que les gardiens du troupeau se convertissent en loup. En effet, le troupeau a été décimé par le berger.
– Dis à Charles Assalé que son rassemblement du monde paysan a échoué et que ce qui reste du monde paysan patauge dans une misère empreinte d’indifférence, de traîtrise et de lâcheté. Dis-lui aussi que les morts inutiles, précoces injustifiés de tous les jours se demandent pourquoi ?
– Dis à ton père André Fouda, que la famille se porte bien, que les enfants ont des enfants qui à leur tour ont des enfants. Mais dis-lui aussi que Yaoundé qui l’a vu naitre et où reposent ses restes n’a toujours est privé d’eau courante et d’électricité !
– Dis à ton voisin Alexandre Biyi Awala Mongo Beti que jusqu’à maintenant beaucoup d’hommes persistent à se croire supérieurs à d’autres hommes. Dis-lui aussi qu’on continue de violer les livres, de priver la jeunesse de connaissance, de tronquer le savoir.
– Dis à Jean-Marc Ela ton visiteur du soir qu’on continue à immoler les symboles du savoir et que la mise en déroute de l’intelligence se poursuit pendant que l’ignorance continue d’être une vertu. Parle-lui des difficultés que les enseignants rencontrent dans l’exercice de cette noble fonction qu’est la transmission du savoir.
– Dis à Sr Johanna de Nkol-mewout que le soleil a brûlé la rosée et que même si les fleurs persistent à éclore la promesse des fruits est une chimère.
– Dis à Jeanne-Irène Mone Ngono que des centaines de d’adolescentes patrouillent les rues et trottoirs de Mbalmayo, Ebolowa, Soa, Mini-ferme etc. et que dans des contorsions effrénées vendent à bas prix leur adolescence et leur innocence dans des bordels fumeux comme à Casablanca.
Et finalement, si tu croises André-Marie Mbida demande-lui de te remettre le Drapeau national, celui-là même qui recouvre ton cercueil ce matin afin que nous en fassions un patrimoine national.
Monsieur Joseph Ndi-Samba, A Ndi-Samba Nyangono, a man mvog Ndi, a man ngoan ya Mfou, bebela a nyo ! Otsit o bii Omgba Samba, mvog Omgba Samba besë be dzogo ayi loé, ngogué enga yi koui, benë tara a wu dze ?
Quand on se rencontrera à nouveau dans ce couloir de lumière, sache que je serai content de te revoir et comme on le faisait le samedi matin, on reparlera de livres, d’histoire, du pays ekang, de danses folkloriques, de socialisme, certainement de politique, et bien sûr du Cameroun que nous chérissons tous les deux!
Je voudrais terminer comme j’ai commencé, en levant les yeux vers le levant, pour te voir passer a couchant, vers l’embouchure de cette rivière millénaire, je n’ai aucun mérite de le faire, mais pour l’homme singulier que tu fus dans tes rapports à la vie et à la mort, toi l’énigme intellectuelle dans cette partie du Cameroun qu’est la région du Centre, tu es l’Adzap dans toute sa splendeur, tu es arraché de terre mais cet arrachement nous permet de mieux apprécier tes racines.
Je voudrais terminer comme tu l’aurais fait, par un conseil, sikulu be tara disais-tu « O ne za a man Beti ?
Me ne man Engong
Nbalane y Ekang
Nlod Zen y’Esondo ai Bekon
Atobo nnam y’Emomilang
Ntebe nzang binying bisë
E bi bia yene E bi bi ne te yene
Ma ve, ma va’a Ntondobe a kulghi so
Nala o ne mbeng, o to fe nsôsô »
Ovon keng, mba yoat.
C’était au cours de la 78e session ordinaire de la commission nationale d’évaluation tenue mercredi à Yaoundé
La Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger (Cne) a du pain sur la planche. Les membres statutaires de cette instance ont recensé 13 faux diplômes mercredi, 09 décembre 2015, au cours de la 78e session ordinaire présidée par Ngomo Horace Manga, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, représentant le ministre empêché. Sur la table, des dossiers provenant de quatre continents et de 20 pays avec 383 demandes d’équivalences.
« Nous avons accordé 365 équivalences et cinq cas ont été rejetés. Nous avons enregistré 13 faux diplômes. Les cas de rejets concernent les dossiers incomplets avec des incompatibilités dans le parcours du candidat. Pour ce qui est des faux diplômes, ils sont en majorité des baccalauréats, avec un faux enregistré dans le domaine des sciences de communication documentaire », explique Roger Bertrand Onomo Etaba, sous-directeur des équivalences académiques et professionnelles au Minesup. «Pour ce dernier cas, il s’agit d’un usager qui est parti du Cameroun avec de faux diplômes et a reçu un diplôme supérieur. Nous sommes partis sur la base de ce que, si les parchemins obtenus au pays sont faux, alors celui du supérieur doit être annulé », a-t-il ajouté.
Pour cette séance de travail, les membres n’ont examiné que les dossiers concernant les diplômes des enseignements général et professionnel. Sur la méthode utilisée, le Pr. Adolphe Minkoa She, président de la sous-commission technique n°1 chargée des formations générales, rappelle : « Avant que les sous-commissions et la commission nationale ne siègent, le Minesup envoie des missions à l’étranger afin de s’informer à la source sur la qualité des diplômes présentés. La preuve, l’équipe s’est rendue dans un pays voisin avec toutes les demandes d’équivalence et nous avons abouti à ce résultat imparable.»
A ce sujet, le Sg du Minesup a réitéré que l’équivalence s’octroie sur la base d’un cadrage normatif minutieusement appliqué par les services compétents du Minesup, contrôlé par les sous- commissions techniques et validé par le CNE. C’est à ce niveau que se jouent la rigueur et la transparence pour écarter les champions en faux diplômes.
Une délégation d’entrepreneurs chinois, porteurs du projet, a été reçue en audience, mercredi à Yaoundé, par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo
La e-National Higher Education Network, évalué à 75 milliards de F, était l’objet de l’audience a accordé à une délégation d’entrepreneurs chinois, mercredi, 26 août 2015, par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo. Il s’agit d’un projet d’interconnexion de toutes les universités d’Etat camerounaise, actuellement en gestation.
Selon Zhao Dhezi, directeur général de la Sichuang Communication Telecom Construction Company, entreprise chargée de la mise en uvre dudit projet, «la mise en réseau des universités camerounaises vise à arrimer le Cameroun aux normes de l’enseignement numérique international». A titre d’exemple, il déclare: «un enseignant qui se trouve au Minesup et enseigne à l’Université de Yaoundé II pourra dispenser son cours à partir de son bureau à ses étudiants dans l’amphithéâtre et il sera vu dans toutes les universités du Cameroun sans avoir besoin de se déplacer».
Pour Zhao Dhezi, c’est un projet qui révèle une haute technologie. «Le Cameroun va atteindre un niveau de développement technologique digne des pays modernes. La mission est au Cameroun pour faire le point de ce projet pour lequel un accord cadre de prêt de 75 milliards de F a été récemment signé en Chine entre le ministre chinois du Commerce et le ministre de l’Economie du Cameroun», a expliqué le porte-parole de la délégation chinoise.
Reste attendu le décret du chef de l’Etat pour entamer les travaux.
Enseignement numérique, un plus pour les étudants des universités du Cameroun.Droits réservés)/n
Un accord de partenariat a été signé avec le MINESEC pour promouvoir l’excellence dans l’enseignement des disciplines scientifiques
La Fondation MTN Cameroun a signé ce mercredi 30 octobre 2013 un Accord de Partenariat avec le Ministère des Enseignements Secondaires (MINESEC). La cérémonie officielle de signature de cette Convention de Partenariat a eu lieu au Ministère des Enseignements Secondaires, sous la présidence du Ministre Louis Bapès Bapès, et en présence du Directeur Général de MTN Cameroon, Karl Toriola et du Secrétaire Exécutif de la Fondation MTN, Jean-Melvin Akam. Il porte sur la promotion de l’excellence dans l’enseignement des disciplines scientifiques ; et facilitera l’accès des lycées du pays aux Technologie de l’Information et de la Communication (TIC). Au cours de sa première année, ce partenariat entre la Fondation MTN et le ministère en charge des Enseignements secondaires sera orienté sur l’institution d’un Prix National récompensant les meilleurs enseignants des disciplines scientifiques au Cameroun, l’installation et l’équipement de laboratoires scientifiques, l’installation et l’équipement des centres multimédia dans des lycées des 10 régions du triangle national.
Selon le contenu du partenariat, le Ministère des Enseignements Secondaires facilitera l’implémentation de ces projets en collaboration avec la Fondation MTN qui en assurera le financement et la réalisation. Pour le Secrétaire Exécutif de la Fondation MTN Jean Melvin Akam:L’éducation est la priorité des priorités de la Fondation MTN. Chaque année de scolarité supplémentaire peut faire augmenter de 10 % le revenu potentiel d’une personne dans nos pays en voie de développement. Et, en favorisant l’accès aux TIC, la Fondation MTN donne aux enfants d’ici, les moyens de s’insérer facilement dans le monde de demain. En accueillant cette offre de partenariat, pour le ministre Louis Bapès Bapès :mon v u est que sa mise en uvre crée autant de chantier-écoles que possible, que les apprenants, formateurs et professionnels y partagent des valeurs, des compétences et des pratiques professionnelles innovantes. Car j’en suis persuadé, réaliser les projets avec et par leurs bénéficiaires constitue le meilleur gage de leur pérennité.
Depuis sa création en 2005, la Fondation MTN a déjà ouvert une quarantaine de centres multimédia qui donne accès aux TIC à plus de 60 000 élèves et 4000 enseignants à travers le Cameroun. MTN Cameroon investit chaque année 1% de son bénéfice. Depuis son lancement officiel en 2006, elle a contribué de façon significative à l’amélioration des conditions de vie des communautés.
Le Secrétaire Exécutif de la Fondation MTN et le MINESECFondation MTN)/n
A cause de l’élection présidentielle, les enseignants célèbrent le 05 octobre dans l’enceinte de leurs établissements respectifs
La 18e édition de la journée mondiale de l’enseignant dont le thème porte sur « les enseignants pour l’égalité des genres » se célèbre au Cameroun dans un contexte où la nation toute entière est dans l’effervescence électorale de la présidentielle du 09 octobre prochain. C’est d’ailleurs la raison de la non célébration populaire de cet évènement. Pas de célébration, pas de banderoles, pas de défilé, seules les enceintes de chaque établissement vont accueillir cette fête du 5 octobre. Selon Mme Ngongang Marie-Claire, inspecteur coordinateur des enseignements maternel, primaire et normal pour l’Adamaoua, nous allons nous en tenir aux prescriptions ministérielles parce que nous avons reçu un fax de Mme le Ministre qui demandait à toutes les structures d’organiser la fête dans leur enceinte. Nous allons respecter cela, des instructions ont été données sur le terrain dans tous les établissements. Pour les festivités, tous les responsables vont se réunir dans leurs établissements avec leurs enseignants et essayer d’organiser des activités ponctuelles entre eux pour éviter qu’il y ait foule. Chacun en ce qui le concerne va essayer d’organiser un retour au calme pour qu’ensemble, ils essayent de célébrer cette journée non pas dans les réjouissances populaires comme nous avons l’habitude de le faire, mais dans le calme.
Au-delà de ce thème, il faut dire que la situation des enseignants n’est guère reluisante. En marge d’une célébration, les problèmes des enseignants sont multiples. Leur nombre reste encore insuffisant malgré les efforts des pouvoirs publics. Au-delà de la quantité, la qualité reste également à améliorer. Ça et là dans les écoles, lycées et collèges, les chefs d’établissements se plaignent des désertions massives, des retards accusés pour rejoindre leurs postes de travail par ceux qui viennent d’être nouvellement affectés. Certains ont tout simplement choisi d’abandonner la craie pour aller travailler ailleurs. Au demeurant, la matière grise n’arrive pas toujours à trouver un terrain d’entente entre ce corps de métier et le gouvernement sur la prise en charge rapide des ex normaliens, sur les questions de mutation et sur la conscience professionnelle.
Les enseignants camerounais vont célébrer leur journée mondiale dans les établissementsJournalducameroun.com)/n
C’est l’une des résolutions prises au cours de la réunion préparatoire à la rentée 2011/2012
L’objectif de cette réunion sectorielle qui s’est tenue le 1er septembre 2011 au Lycée Classique et moderne de Ngaoundéré était clair. Il s’agissait de dresser le bilan de l’année scolaire 2010/2011 sur le plan administratif, matériel, pédagogique et de poser les jalons de l’année scolaire 2011/2012 qui démarre ce 5 septembre. Il ressort de ce bilan présenté au niveau régional par le délégué régional des enseignements secondaires pour l’Adamaoua, qu’en cette rentrée, la région s’est enrichie de nouveaux établissements suite aux arrêtés ministériels portant ouverture des collèges et lycées d’enseignements général et technique. Ce qui vient révolutionner la carte scolaire de la région à 91 établissements.
Malgré la légère amélioration observée sur les résultats engrangés au cours de l’année scolaire 2010/2011 (soit un pourcentage global de 36,68% contre 35, 97 l’année précédente), force est de constater que les résultats des examens organisés par l’Office du Baccalauréat du Cameroun connaissent une baisse considérable. Une situation imputable aux nombreuses difficultés que rencontrent les enseignants dans l’accomplissement de leur tâche. Aux rangs de ces difficultés figure en bonne place l’insuffisance des infrastructures, l’insuffisance du personnel administratif et enseignant, l’absence de manuels scolaires chez les élèves et surtout l’enclavement de plusieurs localités qui hypothèque l’encadrement de proximité et l’acheminement des documents didactiques. Des problèmes qui dépassent parfois la compétence du ministère de tutelle. A titre d’illustration, Alim Garga, délégué départemental du Faro et Déo a relevé pour le déplorer, l’effondrement des ponts de certaines localités de sa zone de compétence à savoir le pont de Mayo Djaolé et celui à l’entrée de Almé qui ne permettent pas au personnel enseignant de rejoindre leur lieu de service pour un démarrage effectif des cours ce 5 septembre.
Et le patron des enseignements secondaires de la région, Fakwami Jean, d’ajouter que si les enseignements sont dispersés, c’est parce qu’ils ne respectent pas souvent les normes méthodologiques du fait de l’absence chronique des fiches pédagogiques. A cet effet, l’inspecteur général des services du gouverneur, Hamidou Mana présidant les travaux, a appelé les participants à conjuguer leurs efforts car, l’atteinte des meilleures performances requiert certes la participation et la collaboration de tous les partenaires de la communauté éducative, mais surtout le professionnalisme des enseignants dans l’encadrement pédagogique des enfants. Ainsi, dans le but de créer les conditions idoines pour le déroulement serein de la rentrée scolaire 2011/2012, plusieurs activités ont été menées : tenue des différentes réunions et conseils, démarrage des inscriptions, confection des emplois de temps, affichage des listes provisoires des élèves et des manuels scolaires, amélioration des structures d’accueil, préparation du matériel didactique, proposition de nomination des responsables à des postes vacants.
Le mouvement vise à obtenir de meilleures conditions de travail
Le 9 mai prochain, le syndicat national unitaire des instituteurs et professeurs des écoles normales (SNUIPEN), annonce un mouvement de grève. Celui-ci vise à exprimer le raz le bol des enseignants face à ce qu’ils considèrent comme des entraves à leur épanouissement. Même si du côté du ministère du travail et de la sécurité sociale, l’on reconnaît que la grève est un droit pour les travailleurs, certains observateurs estiment que manifester serait difficile au vu des différentes interdictions relatives aux manifestations publiques signées par les autorités. A ce sujet, la cellule de communication du syndicat rassure et indique qu’un préavis de grève a été déposé depuis le 31 mars dernier par correspondance, au secrétariat général de la Présidence de la République ainsi qu’au ministère des enseignements secondaires. Dans le courrier, les syndicalistes parlent d’une grève illimitée et qui va s’étendre dans les dix régions du pays dès le 9 mai 2011.
Trop de grèves en mai
Outre le mouvement d’humeur annoncé par les enseignants des écoles normales, l’association de défense des intérêts collectifs (ACDIC), a également annoncé une grève à Yaoundé pour le 13 mai prochain. Dans les couloirs, il se dit également que les transporteurs routiers pourraient aussi observer un mouvement d’humeur au cours de ce même mois de mai. Autant de choses qui semblent inquiéter le ministère du travail, qui cependant, n’a toujours pas entamé une quelconque démarche pour tenter de trouver un terrain d’entente avec les associations syndicales. Reste attendue, la matérialisation des différents mouvements de grève sus cités, et dans une certaine mesure, l’on attend de voir si ces mouvements pourront déboucher sur l’amélioration réelle des conditions de vie.
Le syndicat national unitaire des instituteurs et professeurs des écoles normales du Cameroun entrent en grève le 9 maiGoogle images)/n
Retour sur les évènements de la semaine dernière à Ngaoundéré
Jusqu’à huit heures de ce fameux mardi 13 juillet 2010, les étudiants de l’Université de Ngaoundéré continuaient à défiler à la Direction du centre des uvres universitaires (DCOU) où la liste de 4 100 bénéficiaires de la prime d’excellence du Président de la République avait été affichée la veille. Rien, mais alors rien ne pouvait présager une journée du mardi assez agitée au campus de Dang. Et patatras, un retournement de situation. Des étudiants mécontents qui disent n’avoir pas vu leurs noms, particulièrement ceux de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines (FALSH) et de l’Ecole Nationale des Sciences Agro-industrielles (ENSAI) tout furieux commencent à faire entendre des éclats de voix.
Très vite, ils se concertent et se dirigent au rectorat pour présenter leurs doléances aux autorités universitaires. En l’absence du Recteur et des chefs d’Etablissements tous en réunion à Yaoundé, ils vont réussir à rencontrer le Secrétaire Général de cette institution, le Pr. André Tientcheu Njiako qui les reçoit. Avec lui, ils vont dévoiler les motifs de leur mécontentement qui sont entre autres la présence sur ces listes des noms des étudiants étrangers (non camerounais) et de certains qui ont quitté l’Université de Ngaoundéré il y a deux ans. Pire encore, on retrouve les noms des étudiants du niveau I avec des matricules 2009 alors même que selon l’article 3 de la décision n° 00045/MINESUP/SG/IA1/CJ du 18 juin 2010 fixant les critères d’attribution de la prime d’excellence aux meilleurs étudiants des institutions universitaires, la prime d’excellence ne peut être attribuée qu’aux étudiants du niveau II et plus, suivant des critères bien définis. Je ne comprends pas qu’il y ait des noms des étudiants du niveau I pendant que ceux du Cycle de Master sont lésés. Selon les critères affichés, tous les étudiants de Master ont automatiquement droit à cette prime sans aucune condition. Nous sommes une trentaine d’étudiants en Master en Lettres et il n’y a que six de nos camarades qui en ont bénéficié, lance une étudiante complètement remontée. Et son camarade de rétorquer vous quand même vous avez eu six personnes, nous de Master en Histoire, on nous a complètement oublié. Un avis entièrement partagé par ses camarades de Master I et II à l’ENSAI qui affirment quant à eux avoir tous été oubliés. Ces listes ont justement été affichées afin que vous fassiez des requêtes si vous estimez que vous remplissez les critères requis et que vous avez été oubliés, a déclaré le SG qui leur a demandé d’aller faire des listes par niveau avec la preuve du paiement de leurs droits universitaires. Selon lui, certains ont été oubliés soit parce qu’ils ont payé leurs droits universitaires tardivement, soit parce qu’ils n’ont pas du tout payé. Moi j’ai effectivement payé depuis novembre, puisque le paiement constitue l’une des conditions pour être éligible au poste de délégué, affirme un délégué des étudiants dans une Faculté.
Les étudiants ont commencé par chercher leurs noms sur les listesJournalducameroun.com)/n
Après un jeu de questions réponses bien nourries avec le Secrétaire Général, les étudiants ont souhaité le blocage de tout début de paiement tant que leurs doléances n’avaient pas encore trouvé de solution. Ce que le SG a semblé ne pas apprécier car dit-il, l’argent est déjà disponible et les étudiants vont bientôt aller en congés. Il leur a tout simplement d’aller faire des listes par Niveau et par Faculté avec la preuve qu’ils sont bel et bien étudiant à l’Université de Ngaoundéré. Ces listes qu’on nous demande d’établir ne vont servir à rien. C’est tout simplement pour nous ficher. C’est déjà la fin d’année et ils ont l’habitude de nous faire ça, a lancé un étudiant. Se sentant incompris, ils vont à nouveau se rendre au centre des uvres universitaires où ils vont déchirer toutes les listes affichées. Ceux des étudiants qui sont passés après eux butaient à un babillard blanc avec sur le sol des listes vandalisées.
Par la suite, les manifestants vont se rendre à la guérite aux environs de 11 heures pour un sit-in de près de deux heures et demi où ils vont bloquer tous les battants de ce portail visiblement encore en chantier, empêchant par là même toute entrée ou sortie de véhicules du campus. Même le vice recteur chargé de la recherche et plusieurs autres responsables et enseignants qui y sont arrivés ont dû faire machine arrière. Et plus le temps passait, plus les véhicules s’accumulaient et la foule devenait immense. Il a fallu une nouvelle descende du SG et du DCOU à la guérite pour une nouvelle négociation avec les manifestants. Et pendant qu’ils y étaient encore, une violente averse est venue disperser les uns et les autres. Affaire à suivre.
Blocage de l’entrée de l’université par certains étudiantsJournalducameroun.com)/n
Les travaux se sont déroulés à la Salle des Actes de l’ENSAI-IUT sous la présidence de son PCA, le Dr. Hamadjoda Adjoudji
Un jour plus tôt c’est-à-dire le vendredi 9 juillet 2010, s’est tenu le conseil d’Université en prélude à cette 25e session du conseil d’administration. Un conseil d’Université au cours duquel ont été abordés les problèmes relatifs à la carrière des enseignants et à l’ouverture imminente de la future Ecole de Géologie et d’Exploitation Minière de Martap entre autres. S’agissant du Conseil d’administration proprement dit, Il était question pour les participants à cette session de se rendre compte des réalisations effectuées 6 mois après le début de l’exercice budgétaire. Selon le constat général qui se dégage, l’Université de Ngaoundéré est en chantier depuis le début de l’année et ouverte aux expertises de nombreux professionnels. De nombreuses réalisations tant sur le plan infrastructurel que social sont en chantier depuis le début de l’exercice budgétaire. C’est que cette institution a tenu à mettre en valeur toutes les dispositions relatives au problème de l’amélioration des conditions de vie des étudiants sans oublier l’épineuse question d’infrastructures qui a commencé à trouver un début de solution.
Les travaux de cette 25ème session du conseil d’administration avaient alors pour objectif principal de permettre aux participants d’évaluer à mi-parcours les objectifs que l’institution des berges du lac de Dang s’est fixée pour l’année budgétaire 2010. Cette session s’est tenue au moment où les examens se déroulent dans les différentes Facultés et des points positifs ont été relevés, notamment le calme qui a régné sur le campus tout au long de l’année académique qui s’achève.
Sans être totalement satisfaisant, le bilan relatif à la subvention de l’Etat affiche un taux de réalisation de 33%. A ce jour, l’Université de Ngaoundéré a déjà reçu 600 millions de francs CFA au titre de la subvention d’investissement. 48% du taux de recouvrement des recettes propres alors que le taux d’exécution s’élève à 20,22% pour le fonctionnement contre 0% pour l’investissement. D’où l’appel du Président du Conseil d’Administration, le Dr. Hamadjoda Adjoudji aux autorités de l’Université de Ngaoundéré, d’assurer l’impérativité de la nouvelle gouvernance universitaire de façon progressive et rapide afin d’atteindre les objectifs de l’année.
Entrée de l’université de NgaoundéréJournalducameroun.com)/n
Au 6e jour des jeux, l’institution continue de progresser dans le classement des médailles
C’est l’athlète Mohamed Adamou de l’université de Ngaoundéré qui a décroché l’or aux 5000m ce mercredi 21 avril 2010. Ce qui porte à deux le nombre de métaux dorés glanés par l’institution du recteur Paul Amvam Zollo aux 13èmes jeux universitaires. Le même athlète s’était déjà hissé au 2e rang aux 10 000 mètres à la 4e journée, synonyme de médaille d’argent. Des médailles qui permettent à l’université de Ngaoundéré d’occuper provisoirement la 5e place au classement général en cette 6ème journée des compétitions.
Pour ce qui est des autres résultats, l’équipe de basket-ball masculin de l’université de Ngaoundéré s’est imposée face à celle de l’université de Yaoundé I à l’étape des demi-finales. L’équipe de volley-ball messieurs quant à elle lâché prise devant la mère des universités. Ce qui propulse l’équipe adverse en finale. En ce qui concerne les sports collectifs, il ne reste que l’équipe de basket-ball messieurs encoure en compétition. Les joueurs affronteront l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) ce vendredi au complexe sportif numéro1 de cette Institution.
En sport individuel, l’athlétisme avec les finales en 4x 400 m messieurs et dames, d’où des chances de médailles pour l’université de Ngaoundéré qui a provisoirement quitté la 6e position pour le 5e rang au classement général avec 2 médailles en or, 5 en argent, 6 en bronze. L’institution hôte dicte toujours la loi du domicile en tenant la tête du classement avec dans sa gibecière 13 médailles d’or, 6 en argent et 4 en bronze. A la 2e place l’INJS avec un total de 27 médailles dont 9 en or, 10 en argent et 8 en bronze. L’université de Yaoundé I vient en 3e position avec un total de 6 métaux dorés, 3 en argent et 4 en bronze compte bien maximiser son capital de médailles. Elle dispute dans les tous prochains jours les quarts de finales dans plusieurs disciplines.
Elles se sont tenues dans l’enceinte du Lycée technique et du CETIC de la ville, et ont accueilli le passage le gouverneur de la région Enow Abram’s Egbe
Les mauvaises langues avaient longtemps relégué l’enseignement technique à une certaine catégorie d’élèves. C’est la raison pour laquelle ce volet de l’enseignement avait souvent été négligé dans notre pays. Il est temps de faire tomber les préjugés, l’enseignement technique et la formation professionnelle sont des piliers qui peuvent permettre à l’Adamaoua de gagner les défis du millénaire. Il est donc temps de donner à l’enseignement technique et à la formation professionnelle une nouvelle dynamique dans l’Adamaoua. Voilà les termes employés par le gouverneur de la région Enow Abram’s Egbe dans son allocution de circonstance. Aujourd’hui plus qu’hier, le choix des pouvoirs publics pour la promotion de l’enseignement technique est tout simplement irréversible.
C’est un secret de polichinelle, l’enseignement technique et la formation professionnelle dans l’Adamaoua sont en net progrès depuis quelques années. Les chiffres donnés à l’assistance par le proviseur du lycée technique pour ce qui est de son établissement et du CETIC de Ngaoundéré sont évocateurs de cet intérêt sans cesse grandissant chez les apprenants et même chez les parents. C’est ce qui explique sans doute la forte mobilisation observée ce jeudi 18 mars 2010 à l’occasion des journées portes ouvertes de ces deux établissements.
Les élèves, surtout ceux de l’enseignement général, parents, enseignants et autorités administratives avec à leur tête le gouverneur de la région de l’Adamaoua Enow Abram’s Egbe ont massivement honoré le rendez-vous de ces journées. Lesquelles ont donné l’occasion aux apprenants de présenter au public leur savoir, leur savoir faire et leur génie créateur au cours de la visite des différents ateliers. Une visite au terme de laquelle Enow Abram’s Egbe a saisi l’occasion pour vanter le choix judicieux des pouvoirs publics à travers le PARETFOP (Projet d’appui à la réforme de l’enseignement technique et la formation professionnelle) qui apparaît ainsi comme un cadre idoine à la valorisation de la professionnalisation des enseignements, instrument efficace de lutte contre la pauvreté.
Direction du développement de l’enseignement supérieur
Sous-Directeur de l’Enseignement Supérieur Privé : Tchuikou Jean Prosper, Pleg
Sous-Directeur des Programmes d’Enseignement et des Examens : Aba Jean Daniel, Chargé de Cours
Division de la promotion du dialogue et de la solidarité universitaires
Cellule de la Promotion de la Solidarité Universitaire
Chargé d’Etudes assistant n°2 : Bella Achille Elvis, Cadre Contractuel d’Administration.
Division de la prospective, de la recherche et de la coopération
Cellule de la Prospective, Chargé d’études assistant n°3 : Ndi Humphrey Ngala, Assistant.
University of Buea
Academic affairs office
Head of Teaching Staff Service: Dr. Afui Mathias Mih, Lecturer
Faculty of arts
Vice-Dean in charge of Programmes and Académie Affaire: Dr. Jua Roselyne Mai, Lecturer.
Vice-Dean in charge of Studies and Students’ Affairs: Dr. Nyamdi George Dogbina, Lecturer.
Head of Department of English: Dr. Frida Menkan Mbunda-Nekang, Lecturer.
Head of Department of French: Dr. Fandio Pierre, Associate Professer.
Advanced School of Translators and Interpreters
Head of Division I: Dr. Ndeffo Tene Alexander, Lecturer.
Head of Teaching and Research Service: Dr. Ngamassu, Lecturer.
Facultv of Agriculture and Veterinarv Medicine
Vice-Dean: Dr. Sakwe Pierre, Associate Professor.
Head of Department of Agronomical and Applied Molecular Sciences : Dr. Thomas Eku Njock, Lecturer.
Head of Department of Agricultural Economies and Aqri-Business: Dr. Ernest Letia Molua, Lecturer.
Facultv of Engineering and Technology
Vide-Dean: Dr. Emmanuel Tanyi, Associate Professor.
Head of Department of Electrical and Electronic Engineering : Dr. Emmanuel Tanyi, Associate Professor.
Acting Head of thé Department of Computer Engineering: Dr. Donatus Ngute,
Assistant Lecturer.
College of technology
Deputv Director: Dr. Ndeh Ntomambang Ningo, Lecturer.
Head of thé Department of Electrical and Electronic Engineering: Dr. Ndeh Ntomambang Ningo, Lecturer.
Coordinator of thé Computer Engineering Programme: Mr. Michael Sone,
Assistant Lecturer
Université de Douala
Direction des infrastructures de la planification et du développement
Chef de division de la Planification et du Développement : Tsala Tsala Célestin Christian, Assistant.
Chef de Service de la Planification et des Statistiques : Kamdem Lazare, Chargé de Cours.
Chef de Service de l’Orientation Professionnelle et de l’Appui au Développement : Mpondo Edgard Albert, Cadre Contractuel d’Administration
Division des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance
Chef de Service de la Maintenance : SISI Raoul, Cadre Contractuel d’Administration,
Direction des affaires administratives et financières
Chef de Service du Budget et du Matériel : Etoga, née Souga Dobo Marcelle Claire, Cadre Contractuel d’Administration.
Direction du centre des uvres universitaires
Intendant des Cités : Nkama, Cadre Contractuel d’Administration,
Faculté des lettres et sciences humaines
Vice-Doyen chargé de la Scolarité et des Statistiques : Mpoche Kizitus Nformi, Chargé de Cours,
Chef de département de Philosophie: Bijdja Ava Rachel Sorel, Maître de Conférences,
Chef de département de Psychologie : Same Kolle, Maître de Conférences,
Faculté des sciences juridiques et politiques
Chef de Service Financier : Abada Cécile, Pleg.
Chef de Département de Droit Public: Mouangue Kobila James, Maître de
Conférences
Faculté des sciences
Division Administrative et Financière
Chef de Service Financier Alim Hamadou, Cadre contractuel d’administration,
Faculté des sciences économiques et de gestion appliquées
Vice-Doyen chargé de la Programmation : Fouda Ongodo Maurice,
Maître de Conférences.
Vice-Doyen chargé de la Recherche et de la Coopération : Bayemi Oscar, Chargé de Cours.
Cher de Service de la Maintenance: Bassoung, née Ngalle Essebe Jackie, Assistant,
Chef de Département de Finance et Comptabilité : Ngantchou Alexis, Chargé de Cours,
Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques
Chef de Service de la Scolarité: Moudjongue Bilong Louise, Cadre Contractuel
Chef de département des Sciences biologiques : Adiogo Dieudonné, Chargé de Cours,
Chef de Département des Sciences Pharmaceutiques : Mpondo Mpondo Emmanuel, Chargé de Cours
Ecole normale supérieure de l’enseignement technique
Secrétaire Général : Dissake Dieudonné, Chargé de Cours
Chef de Division des Affaires Générales : Mba Edou Simon, Pleg
Chef de Division des Stages et de la Formation : Oloa Ayissi Bernabé, Assistant,
Chef de Service de l’Administration Générale : Membgwa Medou Germaine, Ieg
Chef de Service de la Scolarité : Lembe Dezalbert Daniel, Chargé de Cours,
Chef Division des Techniques Industrielles :Mane Mane, Chargé de Cours,
Intendant : Bagda Alain Albert, Pleg
Chef de Département d’Économie Sociale et Familiale : Nguiamba Véronique Priscille, Chargé de Cours,
Chef de Département de Génie Forestier : Abessolo Dieudonné, Chargé de Cours,
Chef de Département de l’Industrie d’Habillement : Mbihi Jean, Chargé de Cours,
Chef de Département d’Informatique : Nneme Nneme Léandre, Chargé de Cours,
Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales
Chef de Division des Affaires Générales : Lobe Tanga, épouse Mboussi Mfouli Emma, Cadre Contractuel d’Administration,
Institut universitaire de technologie
Chef de Département de Génie Industriel et Maintenance : Ndjiakomo Essiane Salomé, Chargé de Cours.
Chef de Département de Génie Thermique et Energie : Monkam Louis, Chargé de Cours,
Institut des sciences halieutiques
Directeur Adjoint : Meke Soung, Docteur Vétérinaire.
Chef de Division des Affaires Administratives et Financières : Kono Mvondo Jean-Marie, Secrétaire d’Administration Principal
Chef de Service Financier : Nkong Lavoisier, Cadre Contractuel d’Administration,
Chef de Service de la Maintenance : Tchoubougnang François, Chargé de Cours,
Institut des beaux arts
Directeur Adjoint : Moussima Njanjo Henri Samuel, Chargé de Cours,
Chef de Division des Affaires Administratives et Financières : Ondoua zengue Jean, Pleg
Chef de Service Financier : Mobe Koule Louis, Cadre Contractuel d’Administration,
Chef de Service de la Maintenance : Messanga Daniel, Cadre Contractuel d’Administration,
Chef de Service de la Scolarité : Mezui Alo’o Dieudonné, Pleg
Université de Dschang
Secrétariat Général
Chef de Service du Courrier : Mbwame Asunkwan Briget, Cadre Contractuel
Chef de Service de l’Information et des Conférences : Timtcheng Moïse, Chargé de Cours
Direction des affaires académiques et de la coopération
Chef de Division de la coopération universitaire : Lukong Cornélius Fai, Maitre de conférence
Chef de Service de la Coopération Extra-Africaine : Ngokam Youmsi Sylvie, épouse Wansi, Chargé de cours
Division de la recherche et des publications
Chef de Service de la Recherche : Sietchoua Célestin, Chargé de Cours,
Direction des affaires administratives et financières
Chef division du budget et des affaires financières : Asafor Louis Fru, Cadre d’Administration.
Chef de Service du Budget et du Matériel : Dongo Ehoungue Samuel, Cadre Contractuel d’Administration
Chef de Service du Contrôle des Recettes : Fossouo Gabriel, Cadre Contractuel d’Administration.
Direction des infrastructures de la planification et du développement
Chef de Service de la Construction et des Equipements : Ngapgue François, Chargé de Cours.
Chef de Service de la maintenance : Mirenjom Mounde Chouaibou, Cadre Contractuel d’Administration
Division de la Planification et du Développement
Chef de Service de la planification et des statistiques : Nwamen Fidèle, Assistant,
Direction du centre des uvres universitaires
Chef de division de la restauration : Agbor Ayuk Lawrence, Pleg
Division des activités sportives et sportives et associatives
Chef de Service des allocations d’Etudes et des Stages : Feze Alain Clotaire, Pceps
Faculte d’agronomie et des sciences agricoles
Vice Doyen chargé de la Programmation et du Suivi des Activités Académiques: Pami Tedonkeng Etienne, Professeur. .
Vice Doyen Chargé de la Scolarité et du Suivi des Etudiants: Ntamag Françoise, épouse NGUY, Chargé de Cours,
Vice-Doyen chargé de la Recherche et de la Coopération: Mbono Samba Yves Chargé de Cours
Chef de Département d’Economie Rurale : Madi Ali, Maître de Conférences,
Chef de Département de foresterie : Tshamba Martin chargé de cours,
Chef de Département de Productions Animales : Manjeli Yakouba, Professeur
Chef de Département de protection des végétaux : Ghogomu Tammouh Richard, maître de conférences
Chef de Département de Vulgarisation Agricole et Sociologie Rurale : Manu Ibrahim, chargé de cours,.
Coordonnateur Filière des Métiers du Bois de l’Eau et de l’Encironnement de l’Antenne de l’Université de Dschang à Ebolowa : Bikomo Mbonomo René, Chargé de cours,
Coordonnateur Adjoint: Monsieur Many Gédéon, Ingénieur des Travaux Agricoles,
Chef d’Antenne de L’Université de Dshang et Ebolowa : Bikomo Mbonomo René, chargé de cours
Chef de service de la scolarité : Fonkou Théophile, chargé de cours,
Chef d’antenne de l’université de Dschang à Blabo : Etota Divine Gérard Michel, Cadre Contractuel d’Administration
Faculté des lettres et sciences humaines
vice-Doyen chargé de la Programmation et du Suivi des Activités Académiques : Tsalefac Maurice, Professeur
Vice Doyen chargé le la Scolarité, des Statistiques et du Suivi des Etudiants:
Tazo Etienne Maître de Conférences.
Vice-Doyen chargé de Recherche et de la Coopération: Monsieur Amougou Loius Bertin, chargé de Cours
Division Administrative et financière
Chef de service de la maintenance et du Matériel : Fiezie Francis Asoba, Cadre Contractuel
Chef de Département d’Histoire : Saha Zacharie, Chargé de Cours
Facultés des Sciences
Vice-Doyen Chargé de la Programmation et du suivi des Activités Académiques : Ymele David, Maître de Conférences.
vice Doyen chargé le la Scolarité, des Statistiques et du Suivi des Etudiants: Mvondo ZE, chargé de cours
Vice-Doyen Chargé de la Recherche et de la coopération : Ghogogomu Julius Numbonui, chargé de cours.
Chef de Département de Biologie Végétale : Nguetsop Victor François, chargé de cours,
Faculté des sciences Economiques et de gestion
Vice-Doyen chargé de la Programmation et du suivi des Activités Académiques :
Nemb Pierre Samuel, Chargé de cours
Doyen chargé le la Scolarité, des Statistiques et du Suivi des Etudiants : Nembot Ndeffo Luc, Chargé de cours
Vice-Doyen Chargé de la Recherche et de la coopération : Fomdjo Ndjida Marie Antoinette, épouse Simonet, chargé de cours
Faculté des sciences juridiques et politiques
Division administrative et financière
Chef de service de l’administration générale et du personnel : Nguene Albert, cadre contractuel d’administration
Chef de service de la maintenance et du matériel : Tchinda Grébert Joachim, cadre contractuel d’administration
Institut des beaux arts de Foumban
Directeur adjoint : Ngouhouo Ibrahim, chargé de cours
Chef de division administrative et financière : Abono Humfred Mba Awanka, cadre contractuel d’administration
Chef de département des enseignements généraux : Tsofack Jean Benoit, chargé de cours
Institut universitaire Fotso Victor de Bandjoun
Chef de service des affaires générales : Demsong Bethin, Pleg
Chef de service la documentation et de la reprographie : Tchinda, née Fotso Massu Yolande, cadre contractuel d’administration
Jacques Fame Ndongo, ministre de l’enseignement supérieurbonaberi.com)/n
Le Snaes est le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire
Nous organisons ce 05 octobre 2009 la 16è Journée Mondiale des enseignantes et des enseignants. Le thème cette année est « Bâtir le futur, c’est investir sur les enseignants maintenant ».
Faut-il le rappeler, nos ancêtres ont connu l’humiliation de l’esclavage et nos parents ont souffert le martyre de la colonisation. Les uns et les autres ont donné tout ce qu’ils avaient à donner et aujourd’hui, nous jouissons d’une relative liberté. Une relative liberté de plus en plus menacée par la misère sous toutes ses formes. De nouvelles formes d’esclavage et de colonisation nous guettent et, comme nos ancêtres, comme nos parents, nous devons nous battre, contribuer notre sueur, notre sang, nos intelligences, pour venir à bout de ces stratégies d’asservissement qui pointent à l’horizon. Si nous ne sommes pas capables de le faire efficacement, l’avenir de nos enfants pourrait être durablement compromis et le seul héritage que nous leur laisserons quand nous serons forcés de quitter la scène sera un lourd passif de misère synonyme de honte et d’humiliation à la face des autres peuples de la terre.
Pour échapper à une perspective aussi atroce, nous devons bâtir le futur, notre futur, maintenant. Et notre futur, ce n’est pas nous : notre temps s’épuise inexorablement et bientôt nous ne serons plus là. Notre futur, ce ne sont pas des immeubles, quelque grand qu’ils puissent être : les tours du World Trade Centre s’étaient effondrées en quelques minutes. Notre futur, ce n’est pas non plus un compte d’épargne, aussi garni soit-il : avec la dernière crise financière, nous avons vu des milliards s’évaporer en quelques heures. Notre futur, ce sont nos enfants.
Oui, notre futur, ce sont nos enfants et le bâtir, l’enrichir, c’est leur donner une éducation, la meilleure possible, maintenant et pas demain. Quand nous les aurons bien éduqués, ils pourront se défendre tous seuls dans un monde sans pitié où la solidarité ne fonctionne que pour ceux qui ont eux aussi quelque chose à donner. Bien éduqués ils se construiront eux-mêmes leurs gratte-ciel, garniront eux-mêmes leurs comptes bancaires. Nous avons notre futur entre les mains maintenant, et il ne tient qu’à nous de le bâtir solidement, de l’enrichir de toutes les vertus qui en feront une véritable forteresse demain. Pour le faire, il nous suffit d’investir sans plus tarder sur les enseignants.
Donnons à nos enfants des enseignants de qualité en nombre suffisant. Chaque enfant a besoin d’un enseignant et pas de n’importe lequel : un enseignant formé, bien formé, à qui l’on donne les moyens d’exercer efficacement sa tâche. C’est pourquoi nous devons investir pour recruter et former des enseignants, recycler ceux qui sont sur le terrain, les mettre dans des conditions de vie et de travail acceptables, susceptibles de les motiver pour en faire des enseignants véritablement épanouis au service d’une école de développement. Cela coûtera certainement cher au budget de l’Etat et de chacune de nos familles. Cependant, nous savons que la liberté de nos enfants ne vaut pas quelques milliards ; elle n’a pas de prix ! C’est pourquoi nous devons payer maintenant, tout de suite. « Enseigner, c’est enrichir l’avenir », parce qu’enseigner, ce doit nécessairement être bien enseigné. Faire autre chose, c’est déformer, appauvrir, assassiner, commettre un infanticide. Ne nous rendons pas coupables de ce crime, sans doute le plus odieux qui soit.
La 16è édition de la Journée Mondiale des Enseignants nous invite à prendre un engagement solennel : celui d’épargner l’humanité de demain de la misère en investissant massivement dans l’éducation de nos enfants.
Le corps des enseignants reste sous la menace des mécontentements
Investir dans l’éducation pour le futur
La Journée mondiale des enseignants 2009 met en lumière les difficultés et les défis auxquels est confronté ce corps de métier aujourd’hui au Cameroun. Dans un contexte en évolution constante, les enseignants doivent non seulement s’assurer que les élèves acquièrent de solides compétences dans les disciplines de base, mais aussi qu’ils deviennent des citoyens responsables aux niveaux national et international, qu’ils sont à l’aise avec les nouvelles technologies et qu’ils sont en mesure de prendre des décisions éclairées sur la santé, l’environnement et d’autres enjeux. Cette 16ème édition est centrée sur le rôle des enseignants dans le contexte de la crise économique et financière et sur le besoin d’investir maintenant dans les enseignants en tant que moyen de garantir une revitalisation pour l’après crise. Ces préoccupations justifient le thème retenu pour cette année:Pour bâtir l’avenir : investissons dans les enseignant(e)s maintenant!
Un thème au centre des préoccupations des enseignants camerounais
Au Cameroun le SNAES, principal syndicat des enseignants du secondaire, reprend à son compte ce thème, pour rappeler le rôle fondamental des enseignants dans la société moderne. « C’est pourquoi nous devons investir pour recruter et former des enseignants, recycler ceux qui sont sur le terrain, les mettre dans des conditions de vie et de travail acceptables, susceptibles de les motiver pour en faire des enseignants véritablement épanouis au service d’une école de développement. Cela coûtera certainement cher au budget de l’Etat et de chacune de nos familles. Cependant, nous savons que la liberté de nos enfants ne vaut pas quelques milliards, » affirme le communiqué du syndicat. Derrière ce communiqué le SNAES a profité pour soumettre ses constantes revendications.
De nombreuses difficultés pour le corps des enseignants
Des responsables syndicaux ne manquent pas de faire savoir les conditions délicates sous lesquels les enseignants font leur travail. Huit ans après, les textes d’application régissant le statut particulier des enseignants attendent leur adoption. Une situation qui plonge de nombreux instituteurs vacataires (IVAC) dans la confusion. En 2007, la coopération avec l’Agence française de développement(AFD) a permis le recrutement à ce jour de près de 20 000 d’entre eux. Le programme est supposé prendre fin en 2010. Pour l’heure, aucune notification ne leur est faite sur leur statut après cette période. Autres problèmes, certains enseignants se plaignent des cas toujours présent d’effectifs pléthoriques d’élèves, ce qui rend leurs taches difficiles. Pour la coordination nationale des syndicats de l’éducation de base réunie à Yaoundé le 28 août dernier, la revendication première porte sur la revalorisation de la prime de documentation et de recherche des enseignants. Une revendication qui pourrait entrainer des perturbations très prochainement.
La fête malgré tout
Les cérémonies au Cameroun ont débuté depuis une semaine. Des pédagogues se sont réunis mercredi dernier à l’occasion d’une conférence de presse au ministère des Enseignements secondaires. La rencontre organisée en prélude à la 16e Journée internationale de l’enseignant (JIE), a porté sur le thème: « La pédagogie au service de la moralisation des comportements.» Des journées portes ouvertes des inspections de pédagogie et des séances de dépistage volontaire et gratuit du VIH/sida ont été organisées à l’esplanade du Minesec. Un spectacle culturel intitulé « Hommage à l’enseignant » a été donné le dimanche 4 octobre. Ce jour devrait se tenir un meeting conjoint des ministères en charge de l’enseignement.
C’est un mouvement d’humeur illimité qui va paralyser les universités à partir du 13 avril
Les universités du Cameroun vont une fois être paralysées. Le Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) annonce dans un communiqué signé le 2 avril 2009, une reprise de la grève suspendue le 15 novembre 2008. Le mouvement d’humeur est prévu à partir du 13 avril prochain. Cette manifestation s’effectuera selon les modalités ci-après: une grève des enseignements (cours, travaux dirigés et pratiques) du 13 au 26 avril 2009; une grève des enseignements et de la recherche (encadrement et jury) du 11 au 31 mai 2009; et à partir du 13 juin 2009, une grève illimitée (arrêt de toutes activités administratives, scientifiques et académiques y compris les examens).
La décision a été prise le 2 avril. C’était au cours d’une réunion organisée par le Bureau Exécutif National du Synes (BEN) à Yaoundé comme annoncé dans un communiqué signé le 2 février 2009. La réunion avait pour but d’évaluer la réponse du gouvernement aux revendications des enseignants du Supérieur concernant l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Après un débat franc et approfondi sur la question, il est apparu que malgré toutes les promesses du Gouvernement, les enseignants en sont toujours à attendre des actions concrètes, mentionne-t-on dans le communiqué du Synes.
L’on se souvient que l’année dernière déjà, les universités du Cameroun avaient été paralysées suite à un mot d’ordre de grève lancé le 3 novembre 2009 par le Synes. Pendant une semaine, les cours avaient été interrompus dans les amphis. C’était une grève dite d’avertissement, et qui avais finalement été pris en compte par le gouvernement Cameroun. Les revendications ont été transmises à la haute hiérarchie, avait mentionné le ministre de l’Enseignement supérieur, le Professeur Jacques Fame Ndongo. Mais après un an de silence, le Synes constate qu’aucune décision concrète n’a été prise.
Les revendications de ce syndicat des enseignants des universités d’Etat du Cameroun sont axées sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Plus précisément, le Synes réclame une augmentation du salaire des professeurs des universités d’Etat, qui selon Ndikontar Maurice Kor, secrétaire national à la communication du Synes, est largement inférieur aux appointements reçus par les professeurs des autres universités d’Etat dans les pays africains ayant un niveau économique comparable à celui du Cameroun; ils revendiquent également les primes des enseignants qui s’élèvent à un montant de 10,7 milliards par an. Depuis 1999, le Synes a entrepris en vain des démarches auprès du gouvernement camerounais, pour le sensibiliser sur la grave détérioration des conditions de vie et de travail des étudiants et des enseignants dans les six universités d’Etat du Cameroun, mais rien n’a été fait de concret.
Le 13 avril 2009, la grève des enseignants du supérieur suspendue le 15 novembre 2008 reprendra, ce pour accélérer la procédure. Au ministère de l’Enseignement supérieur, l’on soutient que la décision finale viendra de la présidence de la République car, le dossier lui avait déjà été transmis.
Enseignant, il se définit d’abord et surtout comme un poète épris de paix et de justice
Ma littérature naît comme le dit l’autre d’une certaine nausée.
Gervais de Collins NOUMSI BOUOPDA
Il a 29 ans, mais son nom résonne déjà dans les sommets de la poésie à l’échelle mondiale. Coordonnateur du Livre d’Or pour la Paix, Gervais de Collins a signé dans cet ouvrage un poème qui s’inscrit dans le registre de la poésie thérapeutique dont il est pressenti pour être le précurseur. Un ouvrage signé par une bonne douzaine de professeurs d’université et autres grands auteurs de renommée internationale.
Son amour pour la poésie commence à l’age de 14 ans. Alors que ses congénères se plaisent dans les jeux vidéos et les petits plaisirs d’adolescents, Collins est quand à lui captivé par les poèmes d’Arthur Rimbaud, de Paul Verlaine, de Baudelaire, de Chateaubriand, de Jacques Prévert etc. De nature rêveur et sensible à la misère qui sévit autour de lui, Collins enfourche sa plume de poète pour restaurer un monde juste et pacifique. « Ma littérature naît comme le dit l’autre d’une certaine nausée » précise t-il.
Le jeune poète publie alors quelques années plus tard, un recueil de poèmes. Recueil intitulé L’Encre du Revers et publié aux éditions Le Manuscrit en France en 2006. Il ne s’arrête pas là. Il initie moins d’un an plus tard, le projet de réalisation d’un Livre d’Or pour la Paix. « C’est à cause de la difficulté de trouver un éditeur sur le plan local que je me suis plongé dans le monde de la poésie universelle ». Il prend alors attache avec Pierre DARD et Joseph OUAKNINE grâce à qui, il entre en contact avec plusieurs auteurs. En sa qualité de coordonnateur et reporteur, il se doit, avec l’aide de l’auteur français Athanase VANTCHEV (Lauréat de l’académie française), de « présélectionner et de sélectionner les textes qui allaient dans le sens de la paix, de la justice et de l’équité dans le monde ». Il reçoit alors environ 200 textes de plus de 180 auteurs de plusieurs nationalités. C’est à l’issue d’une sélection rigoureuse que seront retenus les meilleurs textes pour la rédaction du Livre d’Or pour la Paix.
Gervais de Collins NOUMSI BOUOPDAjournalducameroun.com)/n
C’est à cause de la difficulté de trouver un éditeur sur le plan local que je me suis plongé dans le monde de la poésie universelle .
Gervais de Collins NOUMSI BOUOPDA
Que gagne t-il à faire de la poésie ? « C’est l’héritage que je laisserai à ceux qui viendront après moi parce que la poésie est avant tout vision et révélation. Et nous en tant que poètes, nous sommes des voyants. En ce sens, nous nous devons de concevoir et de transformer les maléfices d’aujourd’hui en délices de demain ».
Secrétaire général de l’Union Internationale des jeunes écrivains et artistes pour la paix, l’amour et la justice (UNIJAPAJ) entre 2007 et 2008, Gervais de Collins Noumsi a été lauréat du « grand prix auteur pour la paix 2006 ».
Il vient de fonder avec ses amis le Pr. Constantin FROSIN, Arif Al ZEITUNI et un groupe d’auteur venant des 4 coins du monde entier, l’Union Internationale des Ecrivains pour la Paix (UNIEP).
Il affirme avoir de bonnes relations dans le monde de la littérature camerounaise parmi lesquelles se comptent des illustres auteurs camerounais comme Pabe MONGO, Solange BONONO et des auteurs moins connus comme Lamine TCHUENTE, Charles TENGUENE, Gabriel Haipam.
Il publie régulièrement des poèmes dans deux grandes revues de littérature européenne (Les Cahiers de Poésie du Professeur Laurent FELS (de l’académie européenne des arts et des lettres) et La Revue Internationale de la Francophilie du Pr. Constantin FROSIN. Il est actuellement détenteur de deux productions poétiques (Mémoires de contradiction et La soif aux îles des éclairs) qui attendent d’être publiés.
Ce qu’il espère pour l’avenir, c’est d’être un auteur révélateur, médiateur et réconciliateur pour ce monde souvent très dispersé. « Faire grandir ma sensibilité et avoir une inspiration encore plus puissante pour ce métier d’écrivain qui passe avant tout par la maturité et les amitiés que l’on se fera dans ce monde souvent impitoyable » déclare t-il. Un rêve ? Possible pour le jeune poète dont les rêves se matérialisent par des poèmes thérapeutiques et pacifiques. Des poèmes qui ont pour objet de transformer positivement le monde et d’offrir la guérison à ceux de ses proches qui souffrent de chagrins sociaux chroniques.
Gervais de Collins NOUMSI BOUOPDAjournalducameroun.com)/n