Commerce : le Cameroun abrite dès demain une rencontre internationale sur le Café

Le Cameroun va abriter dès le 28 novembre 2023 une grande rencontre sur le café à l’initiative du Ministère du commerce en collaboration avec le Centre Islamique de développement du commerce basé depuis 1983 à Casablanca au Maroc.

Les 28 et 29 novembre 2023, le Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC), le Ministère du Commerce du Cameroun et la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), en collaboration avec le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC), organisent le tout premier 𝗢𝗜𝗖 𝗖𝗼𝗳𝗳𝗲𝗲 𝗠𝗲𝗲𝘁 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝗼𝗻. Cette réunion, qui se tiendra dans la capitale camerounaise, devrait contribuer à stimuler les flux commerciaux et d’investissement dans l’industrie du café entre les États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).
L’objectif principal de cet événement, explique le comité d’organisation, est de développer des solutions durables et équitables pour l’industrie du café, tout en ouvrant de nouvelles opportunités d’investissement entre le Cameroun et les pays importateurs de l’OCI.
L’𝗢𝗜𝗖 𝗖𝗼𝗳𝗳𝗲𝗲 𝗠𝗲𝗲𝘁 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝗼𝗻 réunira des délégations de haut niveau, des experts de l’industrie, des décideurs politiques et des investisseurs.
Lors d’une visioconférence organisée à Yaoundé le 24 août dernier, le Ministre camerounais du commerce a confirmé la disponibilité de son pays à abriter ce grand rendez-vous. Le café produit d’importance capitale qui sera au centre des attractions, est un produit stratégique pour le Cameroun, un produit de forte consommation. Le programme envisagé vise à promouvoir les investissements et le commerce autour du café dans une logique de chaîne de valeur. Selon Abdou Diop le CEO, le Coffee Meet Cameroun « nous permettra d’accroître les exportations. L’idée est de construire une chaîne de valeur autour de ce produit de consommation mondiale .Nous nous engageons pour une mobilisation internationale pour la réussite du rendez-vous. L’objectif est de mobiliser 30-50 acteurs internationaux (vendeurs, acheteurs…) ».
A l’occasion de la visioconférence, tout en se réjouissant de l’intérêt porté par l’Organisation Internationale du Café (OIC) sur le Cameroun, le Ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana qu’assistait le Secrétaire Exécutif du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café(CICC) Omer Gatien Malledy ,s’est félicité de l’excellence de la relation qu’entretient le Cameroun principal exportateur de café avec l’OCI.
« C’est une opportunité que nous voulons saisir. Plusieurs réunions ont déjà été organisées avec les opérateurs économiques, nous formalisons les projets. Nous entendons les mobiliser pour ne rien rater », a déclaré Omer Gatien Malledy. Prenait part également à la visioconférence, l’Ambassadeur du Cameroun au Maroc qui en a profité pour présenter sa doléance au Mincommerce « Si on pouvait via le CIDC avoir directement de la banane camerounaise au Maroc ».

Cameroun-Espagne : un Accord-cadre de partenariat signé

Il a été signé le 08 novembre 2023 à Yaoundé.

Le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie Sociale et de l’Artisanat Achille BASSILEKIN III et le Directeur général de la Fondation espagnole des Chambres de Commerce pour la Création et le Développement des Entreprises (INCYDE) Francisco Javier COLLADO CORTES ont signé ce 08 novembre 2023, à  Yaoundé, un Accord-cadre de partenariat. C’était en présence de S.E. Ignacio LUMBRERAS Ambassadeur du Royaume d’Espagne au Cameroun.
L’Accord-cadre de partenariat en question vise la promotion et le développement de l’entrepreneuriat et de l’esprit d’entreprise, par le biais de la formation et du conseil, du développement d’initiatives d’auto-emploi et de consolidation d’entreprises, ainsi que de la découverte et de la promotion d’initiatives d’entreprises qui permettent d’améliorer le monde des affaires.
Il porte sur la formation des formateurs dans le domaine de l’entrepreneuriat en vue du développement intégral et qualifié des compétences des professionnels formés ; l’accompagnement des structures d’incubation, notamment dans le cadre de l’échange d’expériences à travers des séminaires et stages d’imprégnation dans les incubateurs de Haute Technologie de la Fondation INCYDE ; et la participation du Ministère comme partenaire stratégique aux forums et sommets internationaux organisés par la Fondation INCYDE.
À la sortie de l’Accord, le Ministre Achille BASSILEKIN III a tenu a précisé que « cet accord marque la détermination du Gouvernement d’Espagne à accompagner le développement de l’écosystème entrepreneurial camerounais. Cette fondation INCYDE à travers les communautés autonomes a développé un réseau d’incubateurs spécialisés qui peuvent non seulement être utiles pour l’accompagnement de l’entrepreneuriat dans des domaines spécialisés qui ont été identifiés dans la SND-30, mais également pour le développement de l’entrepreneuriat de haute technologie qui est un domaine de spécialisation de cette Fondation« .
En rappel, en 2020 et 2021, par exemple, l’Espagne a respectivement capté 6,8% et 6,1% des exportations camerounaises, se hissant chaque fois dans le top 5 des principaux clients du pays.

Cameroun-contrebande: 1920 cannettes de bières saisies

La Douane camerounaise l’a annoncé ce 30 octobre 2023.

« 80 palettes contenant au total 1920 cannettes de bières de marque « 33 Export » ont en effet été saisies en fin de semaine dernière par les éléments de la Gendarmerie Nationale, en appui à ceux de la Zone 2 de l’Opération HALCOMI III« , a annoncé la Douane. La saisie est intervenue au cours d’une suspicion démontée rapidement par le scanner mobile de la Gendarmerie Nationale.

« Logée dans les soutes de deux bus de transport en commun à destination de Yaoundé, la cargaison serait importée en contrebande du Nigéria. Elle est stockée actuellement dans les magasins de l’ancien Secteur des Douanes du Centre, en attendant le bouclage de la procédure contentieuse. La Gendarmerie Nationale et l’Administration des Douanes se complimentent à la suite de cette deuxième prise en moins d’un mois de collaboration sur les axes routiers. C’est aussi cela la communauté nationale de défense et de sécurité« , souligne l’institution.

Pour rappeln le Nigéria est l’un des pays dont le flux et le volume des échanges sont importants avec le Cameroun. Via les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest, plusieurs marchandises et denrées issues majoritairement de la contrebande pénètrent le territoire Camerounais. Par exemple, les autorités ont révélé qu’au cours de la campagne 2022-23, l’Etat a perdu environ 70 milliards de FCFA en raison des exportations frauduleuses de fèves de cacao, principalement vers le Nigéria, couplées à la taxe de sortie de 10 % récemment imposée sur les exportations.

Une délégation du FMI en mission au Cameroun

C’était dans le cadre de la 5ème revue du Programme Économique et Financier (PEF) au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et du Mécanisme Élargi de Crédit (MEDC), et des consultations au titre de l’article 4 des statuts du FMI.

 

Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY, a accueilli ce lundi 23 octobre 2023, une délégation du Fonds Monétaire Internationale (FMI) conduite par le Chef de Mission Cemile SANCAK.

Cette mission a pour objectif d’évaluer la croissance économique du Cameroun à moyen et à long terme, et davantage les réformes mises en œuvre par le Gouvernement camerounais, afin de la rendre plus résiliente et prospère. Selon Cemile SANCAK, « les réformes avancent bien », même s’il y a encore des points sur lesquels le Cameroun et le FMI doivent davantage travailler.

S’agissant des consultations au titre de l’article 4 des statuts du FMI, l’objectif de la mission est d’évaluer les facteurs de croissance à moyen et à long terme. Selon le Chef de la mission du FMI, deux sujets ont été retenus pour les échanges avec les autorités camerounaises, notamment, la transformation structurelle de l’économie et la diversification des exportations ; et les changements climatiques.

Alamine OUSMANE MEY, a relevé que le Cameroun poursuit la mise en œuvre de son Programme Économique et Financier dans un contexte économique mondial dont la reprise reste lente et inégale du fait des conséquences de la pandémie du COVID-19, la guerre en Ukraine, l’inflation, la fragmentation géoéconomique, et des conditions financières beaucoup plus difficiles suite au durcissement des politiques monétaires conduites par les banques centrales.

Fort de ce constat, le ministre a donc souligné que, « le pays poursuit la mise en œuvre de sa Stratégie Nationale de Développement (SND30) dont l’objectif majeur est la transformation structurelle de l’économie visant l’industrialisation, l’amélioration de la gouvernance, le renforcement de la décentralisation, et la poursuite des réformes qui devraient participer à propulser une croissance à la fois forte, robuste et inclusive, mais davantage une croissance qui garantit la résilience dans la durée ».

En rappel, pendant les travaux de la 5ème revue du Programme Économique et Financier FEC-MEDC 2021-2024, les sujets qui seront abordés sont relatifs à la mobilisation des recettes, l’efficacité des finances publiques, la soutenabilité de la dette, les réformes nécessaires pour renforcer la résilience de l’économie, le développement du secteur privé, les facteurs de fragilité du pays, le renforcement de la gouvernance et de la transparence etc.

 

L’Inde autorise l’exportation de 190 000 tonnes de riz vers le Cameroun

« Une victoire majeure pour notre pays, classé deuxième en termes de volume de riz reçu avec 190 000 tonnes« , selon le ministère du Commerce.

L’Inde exportera du riz blanc non basmati vers 7 pays à travers le monde à savoir la Guinée, la Côte d’Ivoire, les Seychelles, le Cameroun, les Philippines, le Népal et la Malaisie. C’est ce qu’a indiqué un décret du gouvernement publié le 18 octobre.

Selon une note du ministère du Commerce, l’Inde a consenti à exporter 1,34 million de tonnes de riz vers sept pays d’Asie et d’Afrique. Le Cameroun est ainsi servi avec 190 000 tonnes. « Ce volume considérable équivaut à près de quatre mois de consommation locale de riz, garantissant ainsi la couverture du marché et soulageant les consommateurs de toute crainte de pénurie pendant les fêtes de fin d’année« .

Le Cameroun peut ainsi se féliciter d’occuper la deuxième place en termes de volume à recevoir, juste derrière les Philippines qui bénéficieront de 290.000 tonnes. Les autres pays concernés par ces exportations spéciales sont la Malaisie, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Népal et les Seychelles.

Il faut souligner que, l’essentiel du riz consommé au Cameroun provient des importations. Rien qu’au cours des 6 premiers mois de l’année 2021, le Cameroun a importé une cargaison de 319 330 tonnes de riz. Soit une hausse de plus de 59 000 tonnes par rapport à la même période en 2020.

L’Institut national de la statistique tirait la sonnette d’alarme en 2019 dans son rapport sur le commerce extérieur. «La production nationale est estimée à 217 280 tonnes et la demande nationale (consommation finale des ménages et variations des stocks) à 757 000 tonnes… Il ressort que la forte hausse des importations de riz engendre un gap entre l’offre et la demande d’environ 332 300 tonnes.

Cet écart s’expliquerait par les exportations informelles vers les pays voisins » peut- on lire dans ledit document. Par ailleurs, selon une étude sur le positionnement stratégique de la filière fabrication des produits à base de céréale, menée en 2021 par le bureau de mise à niveau des entreprises camerounaises, 70% de la production locale de riz est exportée vers le Nigéria.

 

Affaires : la BAD appelle les étrangers à investir en Afrique

L’économiste en chef du Groupe de la Banque africaine de développement, Kevin Urama, appelle les entrepreneurs scandinaves et irlandais à faire de l’Afrique leur destination d’affaires et d’investissement.

En visite officielle au Danemark, en Finlande, en Irlande, en Norvège et en Suède du 25 au 29 septembre 2023,  Urama a déclaré que le boom démographique de l’Afrique qui devrait en faire la région la plus peuplée du monde d’ici à la fin du siècle, avec jusqu’à 3,4 milliards d’habitants- offrait d’énormes possibilités d’affaires et d’investissement au reste du monde.

« Avec une population de plus de 1,3 milliard d’habitants [actuellement], 600 millions de jeunes, une urbanisation rapide et des revenus croissants pour les classes moyennes, l’Afrique est la première frontière des marchés émergents », a-t-il indiqué.

Selon Kevin Urama, l’agriculture et l’énergie en Afrique offrent d’immenses opportunités pour le commerce et l’investissement avec les pays nordiques, car la taille du marché de l’alimentation et de l’agriculture en Afrique atteindra 1 000 milliards de dollars américains d’ici à 2030, contre 300 milliards de dollars en 2022.

L’Afrique possède 65 % des terres arables non cultivées de la planète, ce qui représente un vaste potentiel pour l’agriculture durable et l’agro-industrie.

S’exprimant lors d’une réunion avec des hommes d’affaires à Copenhague, au Danemark, le 28 septembre, M. Urama a déclaré que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), le plus grand bloc régional au monde en termes de nombre de pays, était un marché estimé à 3 500 milliards de dollars.

« Les entreprises danoises devraient saisir ces opportunités commerciales et investir davantage en Afrique », a appelé M. Urama, qui est également le vice-président du Groupe de la Banque chargé de la Gouvernance économique et de la Gestion des connaissances.

Il a indiqué que le commerce bilatéral entre le Danemark et l’Afrique avait augmenté de 28,6 % entre 2018 et 2022, passant de 2 milliards à 2,6 milliards de dollars américains, soulignant qu’il y avait un potentiel de croissance.

« Mais cette augmentation est insuffisante, tant en valeur qu’en termes relatifs. Entre 2018 et 2022, les exportations totales du Danemark vers l’Afrique ne représentaient en moyenne que 0,3 % du total des importations mondiales de l’Afrique », a-t-il précisé.

Les importations du Danemark en provenance d’Afrique ne représentaient que 0,1 % des exportations totales de l’Afrique entre 2018 et 2022.

Urama était accompagné, lors de ce voyage, par Mme Mette Knudsen, administratrice de la Banque africaine de développement représentant le groupe des pays nordiques, l’Inde et l’Irlande.

 

Cameroun-vente du riz : des caravanes mobiles annoncées à Yaoundé et Douala

Le ministère du commerce a eu une séance de travail le 05 septembre 2023 avec les responsables du ministère des Finances ,du Port autonome de Douala ,les importateurs et les détaillants.

Le 05 septembre 2023 Luc Magloire Mbarga Atangana a reçu les responsables du ministère des Finances ,du Port autonome de Douala ,les importateurs et les détaillants pour tabler sur les stratégies d’approvisionnement en riz dans les villes de Yaoundé et Douala. Aussi, rassurer les consommateurs quant à la disponibilité des stocks, « cent cinquante mille tonnes pour approvisionner les ménages« . L’objectif de la réunion visait à examiner l’état des stocks, faire une projection dans la perspective des fêtes de fin d’année .

Afin de faciliter la tâche aux consommateurs, des caravanes mobiles de ventes de riz et des produits de première nécessité seront organisées dans les villes de Yaoundé et de Douala dans les délégations régionales du Commerce et les Communautés urbaines. En collaboration avec les entreprises citoyennes qui comme par le passé bénéficieront des mesures d’accompagnement A en croire  Luc Magloire Mbarga Atangana,. « Le risque de pénurie est éloigné pour les trois prochains mois. Nous voulons réduire les prix pour parvenir au niveau soutenable. Des mesures d’accompagnement sont prises pour rassurer les consommateurs sur l’ensemble du triangle national qu’ils ne sont pas abandonnés ».
« La situation du marché de ce produit social étant préoccupante, il a fallu la tenue de cette réunion très courue afin que les participants expliquent au membre du Gouvernement les mesures prises pour assurer l’approvisionnement des marchés en dépit des difficultés rencontrées: complications pour le transfert de fonds auprès des fournisseurs ,les coûts élevés du riz importé ,problèmes de fiscalité;ventes conditionnées…. Face à ce contexte morose,les échanges ont permis de rechercher des solutions concrètes pour assurer l’approvisionnement du marché camerounais en riz. Au cours de cette séance de travail regroupant les importateurs, les grossistes, les détaillants, les responsables des Ministères du commerce ,des Finances et du Port autonome de Douala, les principaux problèmes qui plombent le secteur ont été relevés : la dissimulation des stocks, les spéculations, ’interdiction d’exportation par l’Inde « , souligne le ministère du commerce.

Cameroun : le gouvernement recherche un prestataire pour la construction du port sec de Ngaoundéré

L’Appel d’offres national a été lancé par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Maître d’Ouvrage).

 

Le Maître ouvrage vient de lancer un appel d’offres pour la présélection des cabinets, devant, mener l’étude pour la réalisation des études Architecturales et Techniques de ce port. L’étude devrait permettre de proposer des solutions techniques appropriées d’aménagement et à évaluer les coûts de réalisation des travaux et de maîtrise d’œuvre.

« Le prestataire retenu sera tenu de réaliser pour une durée de douze mois, les études socio-économiques, environnementales, architecturales, assainissement, etc. Il devra aussi proposer des solutions techniques appropriées d’aménagement et évaluer les coûts de réalisation des travaux et la maîtrise d’œuvre, pour un coût prévisionnel des prestations de 1 352 414 250 FCFA TTC », précise l’appel d’offres.

Les retombées pour ce projet sont immenses car ce port permettra aux importateur tchadiens et centrafricains de dédouaner leurs marchandises directement à N’Gaoundéré, ce qui va leur éviter les tracasseries routières sur l’axe Douala-N’Gaoundéré. Ces opérations sans aucun doute réduiront le coût des marchandises du fait des économies sur la logistique. La création d’un port entraine automatiquement les emplois, les hôtels, les restaurants ; et autres activités génératrices de revenus.

Cameroun : la suspension des exportations du cacao vers le Nigéria reste en vigueur

 

Une réunion de concertation relative aux exportations massives et frauduleuses du cacao camerounais à destination du Nigeria a eu lieu le 24 juillet 2023.

Le Cameroun évalue à 70 milliards de F CFA les pertes dues aux exportations frauduleuses de la fève vers le Nigeria, à partir de la région du Sud-Ouest. Pour y remédier, « les mesures urgentes de sauvegarde à mettre en œuvre, en vue de l’éradication du phénomène préjudiciable des exportations massives et frauduleuses » ont été énumérées dans une circulaire élaborée au sortir de la réunion de crise, du 13 juin 2023 à Yaoundé.

Parmi celles-ci, trois principales mesures : la suspension, à titre conservatoire et jusqu’à nouvel avis, des exportations du cacao camerounais vers le Nigeria, ajoutée à la prescription aux autorités administratives des zones cacaoyères le recensement de tous les points de sortie du cacao, puis la mise en place de check-points.

Il est ressorti de la réunion de concertation du 24 juillet année courante que les mesures de suspension des exportations du cacao vers le Nigéria demeurent jusqu’à nouvel ordre. Cette réunion tenue après celle du 13 juin 2023 s’est déroulée en présence de Bernard Okalia Bilai Gouverneur de la région du Sud –Ouest l’un des importants bassins de production cacaoyère, les différents acteurs ont fait l’état des lieux sur la situation dans le Sud-Ouest.

Michael Ndoping Directeur général de l’Office National du cacao et du café (ONCC) bras séculier de l’Etat a tenu à rassurer le membre du Gouvernement à poursuivre l’application des

AGOA : le Cameroun relance les négociations avec les Etats-Unis

Le ministre camerounais de l’Economie Alamine Ousmane Mey souhaite relancer les pourparlers avec Washington en vue de rejoindre l’AGOA.

Le Cameroun a repris les pourparlers avec les États-Unis pour réintégrer le programme AGOA (African Growth and Opportunity Act), un régime de préférences commerciales accordé par Washington aux pays d’Afrique subsaharienne, a annoncé le ministre camerounais de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, lundi 10 avril.

Pour Alamine Ousmane Mey, l’un des moyens pour éviter le surendettement du Cameroun serait de réintégrer l’Agoa.

« La couverture du service de la dette par les exportations doit être améliorée. C’est la raison pour laquelle nous sommes classés dans une position de surendettement à haut risque », a-t-il déclaré.

Les Etats-Unis avaient retiré le Cameroun de la liste des pays bénéficiaires de l’AGOA fin 2019. L’ancien président Donald Trump avait suspendu le Cameroun du programme fin 2019 en raison de « violations flagrantes et persistantes des droits de l’homme » par les forces de sécurité camerounaises.

« Nous travaillons de manière très transparente et ouverte afin de résoudre tous les problèmes qui ont été soulevés », a déclaré Alamine Ousmane Mey, faisant référence aux pourparlers avec les responsables américains sur la réintégration de l’AGOA.

L’Agoa est un dispositif voté par le Congrès américain permettant aux pays éligibles d’exporter vers les Etats-Unis sans droit de douane. Des milliers de produits sont concernés issus des secteurs du pétrole, des textiles, de l’artisanat, ou de l’agriculture.

Salon des investissements : le Port de Kribi se vend au Tchad

N’Djamena abrite la deuxième édition du salon des investissements et porteurs de projets du 06 au 10 février 2023.

Le port de Kribi s’expose à la 2e Édition du Forum International des Investissements et des Porteurs de Projets du Tchad. La rencontre se tient du 6 au 10 février 2023. il est question pour le PAK « de présenter les différentes opportunités d’investissement et de montrer sa proximité avec les divers opérateurs« , a annoncé l’entreprise portuaire.

Placé sous le thème « investir au Tchad », le salon des investissements et porteurs de projets est un rendez-vous  entrepreneurial qui sert de cadre d’échanges et de travail entre jeunes innovateurs et porteurs de projets. Des participants de profils différents prennent part à ces assises. On y trouve, les acteurs clés du secteur privé tchadien, les décideurs politiques, les partenaires techniques et financiers, les chefs d’entreprises, les porteurs de projets, les experts et cabinets d’études, les startupers.

L’Objectif principal de ce salon est la mise en relation des petites, moyennes et grandes entreprises/industries en vue d’une synergie d’actions entre les parties prenantes pour contribuer à la croissance de l’économie tchadienne.

Le salon international des investisseurs et porteurs de projets, une initiative de la Confédération générale des Petites et Moyennes entreprises du Tchad (CGPME) en partenariat avec l’Agence nationale des investissements et des exportations (ANIE).

Cameroun : les exportations de bananes en hausse

Le pays a exporté 24 643 tonnes en décembre 2022, contre 20 631 à la même période en 2021.

Une hausse de 18,6% en glissement annuel, selon les statistiques rendues publiques lundi par l’Association bananière du Cameroun (ASSOBACAM).

Cette performance est tirée par les Plantations du Haut Penja (PHP), suivies par la Cameroon Development Corporation (CDC) et Boh Plantations Limited (BPL), trois opérateurs exerçant essentiellement dans les régions du Sud-Ouest et du Littoral.

Les Plantations du Haut Penja (PHP) ont exporté 19 572 tonnes contre 17 677 tonnes en décembre 2021, soit une augmentation de 1 895 tonnes.

Boh Plantations (BPL) a vendu 1 788 tonnes de bananes en décembre 2022, contre 1 577 en 2021 Quant à la CDC, elle a exporté 3 103 tonnes de bananes en décembre 2022, contre 1 377 en glissement annuel.

Pour mémoire, la banane est le troisième produit d’exportation du Cameroun après le pétrole qui représente plus de 40% des exportations totales du pays, ainsi que le bois en grumes ou scié qui constitue environ 15% de l’ensemble des exportations.

Exportations : la Chine a été le meilleur client du Cameroun en 2021

L’Institut national de la statistique (INS) du Cameroun dans un rapport rendu public vendredi dernier a souligné que la Chine est la première destination des exportations du Cameroun en 2021.

En 2021, la Chine demeure la première destination des exportations du Cameroun, et sa part de marché a augmenté de quatre points de pourcentage par rapport à l’année 2020 pour passer à 25,8%, a indiqué l’Institut national de la statistique (INS) du Cameroun dans un rapport rendu public ce vendredi.

Cela représente 2700 tonnes de marchandises exportées vers ce pays pour un montant de 618,4 milliards de FCFA. « Elle gagne ainsi quatre points de pourcentage par rapport à l’année précédente », indique l’Institut.

Les produits exportés par le Cameroun vers la Chine sont essentiellement constitués d’huiles brutes de pétrole (66%), de gaz naturel liquéfié (19%), de bois brut (10%) et de bois scié (3%), représentant 98% des exportations camerounaises en direction de la Chine en 2021, selon le rapport.

La Chine se maintient aussi au premier rang des fournisseurs du Cameroun, représentant 17% des parts de marché, le même niveau qu’en 2020. Elle est suivie par la France, l’Inde et la Russie, indique l’INS. La Chine est suivie par les Pays Bas (12,4%), l’Inde (9,6%), l’Italie (7,1%), l’Espagne (6,1%) et le Tchad (3,8%), a indiqué l’INS.

Le rapport précise que le Cameroun importait principalement de la Chine des machines et appareils mécaniques (11,4%), de la fonte, du fer et de l’acier (11%), des machines et appareils d’enregistrements ou de reproduction (10,4%), des matières plastiques (6,3%), du riz (6,3%), des insecticides (5,7%), des carreaux et dalles de pavement (4,8%), ainsi que des pneumatiques neufs en caoutchouc (3,9%).

Cameroun : les exportations de bananes en hausse de 24,4% en huit mois

A la fin du mois d’août 2022, le Cameroun a exporté 15.733 tonnes de bananes, contre 12.651 tonnes pour la même période de l’année dernière, soit une hausse de 24,4%, selon les données publiées mardi par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).

Une hausse en exportation de 24,4% au cours des huit premiers mois de l’année. Cette forte augmentation est due à une production en nette croissance chez tous les trois principaux producteurs du marché camerounais.

À commencer par la société des Plantations du haut Penja (PHP), le leader du marché, qui affiche des exportations de 12 899 tonnes à fin août 2022 contre 10 683 tonnes il y a un an, soit une croissance de 20,7%.

La banane constitue le troisième produit d’exportation derrière le pétrole et le bois en grumes dans ce pays d’Afrique centrale.

La CDC en crise

Cette performance s’affiche au moment où, la CDC reclame 30 milliards de F au titre de 28 mois d’arriérés de salaire. Après deux ans d’arrêt d’activités dû à la crise anglophone, crise marquée notamment par des attaques à répétition sur ses installations dans le Sud-Ouest, la Cameroon Development Corporation (CDC) a repris ses activités en juin 2020.

L’Assobacam rapporte qu’entre janvier et mai 2022, l’entreprise qui avait renoué dans la foulée avec les exportations a commercialisé 8443 tonnes de banane. En valeur absolue, ce volume représente trois fois moins la quantité de banane douce exportée à la même période en 2018 (23 495 tonnes), c’est-à-dire, avant la suspension de ses activités du fait de l’insécurité.

Cameroun : 13 203 tonnes de banane exportées en juillet 2022

Cette performance est néanmoins en baisse de plus de 4000 tonnes par rapport au mois de juin.

Le Cameroun a exporté 13 203 tonnes de banane en juillet 2022 représentant une hausse de l’ordre de 6% par rapport à la même période un an auparavant, selon les statistiques publiés ce jeudi par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).

Ces exportations sont en baisse de 4 613 tonnes (25,89%), par rapport aux 17 816 tonnes exportées au mois de juin. Cette qui est générale chez les 3 principaux opérateurs a davantage été tirée par Plantations du haut Penja (PHP), dont le volume de banane dessert exporté est passé de 14 159 tonnes au mois de juin à 10 441 tonnes en juillet.

Elle a traduit néanmoins une reprise progressive d’un secteur fortement sinistré entre 2017 et 2019, au plus fort des revendications sécessionnistes anglophones dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les principaux bassins de production où les plantations et outils de production furent fortement saccagés par des bandes armées.

D’ailleurs en glissement annuel, ces chiffres ont connu une légère hausse. L’on est passé de 12 459 tonnes en juillet 2021 à 13 203 tonnes un an plus tard, soit une hausse de 744 tonnes (5,97%). Sur cette période donc les exportations de PHP ont subi une hausse de 89 tonnes (0,89%), pour 10 441 tonnes exportées en juillet 2022, contre 10 352, en juillet 2021.

Du côté de la CDC, celles-ci sont passées de 1 095 tonnes en juillet 2021, à 1 607 tonnes un an plus tard, soit une hausse de 519 tonnes (46,75%). En la B PL enregistre une hausse de 143 tonnes (14,13%) sur ses exportations. Elles sont passées de 1 012 tonnes en juillet 2021 à 1 155 tonnes à la même période en 2022.

Cameroon development development (CDC), a exporté 1 607 tonnes, contre 1 950 tonnes le mois d’avant. Soit une baisse de 343 tonnes (17,58%). Le petit poucet du trio des exportateurs Cameroun qu’est Boh plantation (B PL) a pour sa part exporté 1 155 tonnes, contre 1 707 tonnes avant. Soit une baisse de 552 tonnes (32,33%).

Cameroun : la suspension des exportations de certains produits rapproche la RCA de la crise alimentaire

Une délégation conduite par Mboua Léa, ministre Centrafricaine chargée du Commerce et de l’Industrie, a été reçue en audience ce 27 mai 2022 à Yaoundé par son homologue Camerounais du Commerce.

La récente mesure du ministre du Commerce du Cameroun relative à la suspension de l’exportation de certains produits de première nécessité fait paniquer certains pays. A l’instar de la République centrafricaine.

«Le bidon d’huile vendu à 19 000 francs est passé aujourd’hui à 42 500 francs CFA. Du coup, nous sommes aussi contraints d’augmenter le prix mais les clients se plaignent à cause de leur revenu. Ce n’est pas de notre faute», témoigne une commerçante rencontrée par Radio Ndeke Luka. «Le prix du ciment varie de 13 à 16.000 francs CFA sur le marché», révèle un autre usager.

Cette conjoncture précaire a poussé le gouvernement centrafricain a entamé des démarches afin d’obtenir du Cameroun, la levée de cette mesure.

« Reconnaissant les efforts permanents du Cameroun à soutenir ses frères centrafricains en période de crise, nous sommes venus discuter avec vous de la décision légitime, vous supplier au nom de la fraternité, un nom de la RCA, qu’il n y’a que par l’économie que nous pouvons réduire la crise et non avec les armes » a déclaré la ministre centrafricaine pendant l’audience.

« Nous sommes venus pour plaider par rapport aux mesures prises, une mesure compréhensible, nous plaidons pour la levée de cette mesure. Les huiles, la farine, le riz,…sont concernées. Nos pays indépendamment séculaires partagent les mêmes communautés, nous ressentons déjà les conséquences des mesures prises, les pénuries sont annoncées avec des risques d’insécurité alimentaire », a dit Christian Ignace Guezoua Loumandet trésorier général du patronat de la RCA.

Du côté de la RCA, les autorités ont insisté sur les « relations excellentes, marquées par une solidarité permanente » entre les deux pays.

« Votre fraternité n’est pas mise en cause, il ne s’agit pas d’une mesure punitive…il ne s’agit pas d’une mesure d’interdiction mais, de suspension pour évaluer ce qu’il y a lieu de faire », a indiqué Luc Magloire Mbarga Atangana.

Cameroun : ciment, huiles raffinées, farine de blé ou du riz interdits d’exportation depuis la région de l’Est

Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre camerounais en charge du Commerce a pris dimanche une mesure portant interdiction d’exportation de plusieurs produits de grande consommation à partir de la région de l’Est du pays vers l’étranger.

D’après le site d’information Xinhua, dans une correspondance au gouverneur de la région de l’Est, région frontalière avec la République du Congo et la République centrafricaine, Mbarga Atangana a demandé de prendre des mesures immédiates de contrôle visant la suspension de sortie vers l’étranger du ciment, des huiles raffinées, de la farine de blé ou encore du riz.

Le Cameroun a déjà été confronté à des pénuries de produits de grande consommation depuis la survenue de la pandémie de la Covid-19 en mars 2020. Le pays a vu le phénomène s’aggraver dans le contexte de la crise russo-ukrainienne actuelle, car 50% des importations camerounaises de blé dépendaient de la Russie et de l’Ukraine, selon les chiffres du gouvernement.

Cette mesure survient alors que, plusieurs autres produits ont été interdits d’exportation vers l’Union Européenne la semaine dernier. Bien que pour d’autres raisons.

Il s’agit des mangues, papayes, goyaves, poivrons, aubergines, tomates. Le Cameroun fait partie d’une liste de pays interdits d’exporter certains produits agricoles vers l’Union européenne (UE), selon une note de la Commission européenne en charge de la législation phytosanitaire.

Dans une lettre datée du 18 avril 2022, adressée aux chefs des postes de police phytosanitaire des ports de Douala et Kribi, de l’aéroport international de Yaoundé et des Colis postaux,

Il est reproché à ces fruits d’avoir été exposés à « certaines espèces et certains genres de mouches ». L’UE indique que le seul moyen, pour l’heure, de remédier à la situation est d’appliquer une approche systémique ou un traitement post-récolte pour garantir que le produit exporté est exempt des organismes nuisibles.

Cameroun : 22 604 tonnes de bananes exportées en mars 2022

 

Cette quantité est en hausse de 2 420 tonnes (soit près de 12%) en glissement annuel, en comparaison avec les 20 184 tonnes exportées au mois de mars 2021.

Mars 2022, les producteurs de bananes en activité au Cameroun ont expédié vers le marché international une cargaison totale de 22 604 tonnes, annonce l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).

C’est selon les chiffres la meilleure performance du secteur observée depuis le début de l’année 2022. Cette belle performance est conséquence de la bonne tenue des activités à la société des Plantations du haut Penja (PHP), filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille et leader du marché de la banane au Cameroun.

Selon les données de l’Assobacam, en mars 2022, la PHP a exporté 19 240 tonnes de bananes, en hausse de 2 372 tonnes par rapport aux 16 868 tonnes expédiées sur le marché international en mars 2021.

Les exportations de la CDC sont quant à elles estimées à 1 982 tonnes en mars 2022, en légère hausse de 18 tonnes par rapport à la même période en 2021. Boh Plantations, le numéro 3 du marché a vu ses exportations augmenter de 30 tonnes. Elles sont passées de 1 352 tonnes en mars 2021 à 1 382 tonnes en mars 2022.

En rappel, au mois de février, les opérateurs réunis avaient exporté 16 525 tonnes contre 18 394 au mois de janvier.

Afrique : près de 6 milliards de F CFA de la BAD pour accroitre l’offre en blé

L’annonce a été faite par le Président de cette institution financière, Akinwumi Adesina, le mardi 15 mars 2022.

Face à la hausse du prix de blé observée sur le marché mondial suite aux perturbations liées à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la Banque Africaine de Développement (BAD) a annoncé un plan d’un milliard de dollars américains pour aider à accroître l’offre de cette céréale et autres denrées telles que le soja et le riz sur le continent africain.

Cette enveloppe profitera à près de 40 millions d’exploitants sur le continent. Ceci en renforçant la formation des agriculteurs à des technologies résilientes face au changement climatique.

Aussi en favorisant le meilleur accès à des semences de blé pouvant supporter d’importantes hausses de température et ainsi qu’à des variétés résistantes d’autres cultures.

En effet, d’après les données de la BAD, les importations de blé représentent près de 90 % des échanges entre l’Afrique et la Russie et le tiers du commerce total avec l’Ukraine.

Globalement, le continent africain a produit 25,7 millions de tonnes de blé en 2020/2021 selon les données du Département américain de l’agriculture (USDA). Cela représente moins que le volume récolté par un pays comme l’Australie (33 millions de tonnes).

Pour rappel, la Russie est aujourd’hui le 1er exportateur de blé au monde et, avec 18 millions de tonnes métriques de blé exportées en 2020, l’Ukraine était le 5e exportateur. Or, sitôt entamé, le conflit russo-ukrainien a provoqué la hausse vertigineuse du prix du blé. Sur Euronext, le prix de la tonne de blé meunier s’est envolé pour atteindre 344 euros le 24 février (+12% en moins de 24 heures).

Cameroun : la fin des exportations du bois en grume reportée en 2023

Initialement prévue pour janvier 2022, les ministres en charge des Forêts, de l’Industrie, de l’Environnement, de l’Économie, de la Planification, des Finances et du Budget des États membres de la Cemac et de la RD Congo, en ont décidé autrement. C’était  le 28 juillet 2021 au cours d’une réunion par visioconférence.

Un nouveau chronogramme d’interdiction des exportations du bois en grume a été adopté pour la zone Cemac et la RD Congo. Les ministres en charge des Forêts, de l’Industrie, de l’Environnement, de l’Économie, de la Planification, des Finances et du Budget des États membres de la Cemac et de la RD Congo, ont décidé le 28 juillet dernier d’instaurer une période transitoire. Consacrée aux études préalables de maturation des projets d’investissements dans la transformation du bois.

Duval Antoine Dembi,  directeur du développement industriel, des mines et du tourisme au sein de la Commission de la Cemac explique que : « pour la première phase, il a été identifié dans chaque pays deux zones économiques spéciales pour l’installation des industries de 1ère, 2e et 3e transformation du bois et deux plantations forestières ». Des plantations dont il souligne l’importance en indiquant qu’elles ont un rôle économique, social et surtout écologique pour la préservation des écosystèmes du Bassin du Congo.

La seconde phase va consister à l’accompagnement des pays et de leurs entreprises opérant dans la filière bois.  « De janvier à décembre 2022, pour éviter que le changement de paradigme soit brutal et mette les entreprises du secteur en difficulté, la Commission de la Cemac a pris sur elle la responsabilité d’accompagner les États pour faciliter ledit changement. Elle va financer avec l’appui de la BAD, l’élaboration des études de faisabilité sur les 28 projets identifiés, afin de juger de leur maturité. Un dispositif régional de fiscalité forestière harmonisé est prévu, ainsi que l’évaluation des mesures de soutien aux entreprises », présente Duval Antoine Dembi.

Il est donc question de donner plus de dynamisme au secteur industriel du bois d’ici janvier 2023. De permettre aux pays de mieux profiter de ces ressources.

Cameroun : la balance commerciale accuse un déficit de 265 milliards de FCFA

Le déficit de la balance commerciale se situe à 1 438,3 milliards de Francs CFA pour le compte  de l’année 2018, Une augmentation de 22,8% par rapport à 2017.

L’écart entre les importations et les exportations a continué de se creuser au Cameroun en 2018. Le pays a échangé pour 1966,9 milliards de Francs CFA de produits avec l’extérieur  contre des importations de l’ordre de 3 405, 2 milliards de Francs CFA pour la même période. Ce qui a aggravé le déficit la balance commerciale de 265,9 milliards de Francs CFA. Soit 22,8 % en 2018.

Selon l’Institut national de la statistique, les dépenses d’importation ont augmenté de 11,5% par rapport à l’année 2017. De leurs côtés, les échanges extérieurs se chiffrent à 1 966,9%, une hausse de 85 milliards de Francs CFA par rapport à 2017.

« L’évolution des importations est essentiellement imputable aux carburants et lubrifiants dont la facture en 2018 se chiffre à 473,4 milliards de Francs CFA contre 251,9 milliards de Francs CFA en 2017. Ces importations ont été effectuées par la Sonara pour approvisionner le marché local du fait de son arrêt technique observé entre les mois d’avril et novembre 2018 », explique l’INS dans sa note sur le commerce extérieur au Cameroun publiée le 10 avril.

Les principaux produits importés par le Cameroun au cours de l’année dernière sont : les hydrocarbures (21,6%), les produits de l’industrie chimique (12,5%) les produits pharmaceutiques (3,9%), les machines et appareils mécaniques ou électriques (15,1%) les céréales (7,9%), les poissons et crustacés (4,6%).

 

 

 

Carburant, riz, pétrole brut…. les produits les plus importés au Cameroun

 Les principales importations à cette période ont été constituées des hydrocarbures, du riz, des poissons congelés ainsi que des céréales. 

Les achats du Cameroun en 2017 se sont élevées à 2971,4 milliards de francs CFA pour 7,6 millions de tonnes de marchandises importées, révèle la note de conjoncture du commerce extérieur du pays publiée par l’Institut national de la statistique (INS) au premier trimestre de l’année en cours. Cela représente 4,8% de réduction des quantités de marchandises entrées dans le pays et 3,8% du coût par rapport à l’année 2016.

Selon ladite note, les produits les plus importés sont : le carburant et les lubrifiants, le riz, les huiles de pétrole, les poissons de mer congelés, autres froments et méteil, clinkers, les véhicules de tourisme, appareil de téléphonie et les véhicules pour le transport des marchandises.

Tableau des principales importations du Cameroun en 2017 (Quantités en tonnes, bois en mètres cubes et Ventes en millions de francs CFA)

© INS

Au niveau des exportations, la note de conjoncture du commerce extérieur fait état d’une baisse de 11, 9% des quantités par rapport à l’année 2016. Dans le détail, ce sont 6,1 millions de tonnes de marchandises qui ont été vendus hors des frontières nationales en 2017, pour des gains chiffrés à 1 881,9 milliards de francs CFA. La baisse observée, précise le document, est due à une réduction des ventes des principaux produits d’exportation que sont le cacao brut en fèves (-41,1%), le carburant et lubrifiants (-10,3%), le bois scié (-10,6%), le café (-16,9%) et les bananes fraîches (-6,2%).

Tableau des dix produits les plus exportés (Quantités en tonnes, bois en mètres cubes et Ventes en millions de francs CFA)

© INS

 

Le Cameroun et le Canada ont échangé pour 47 milliards de F en 2015

Le Canada a exporté pour plus de 42 milliards de FCFA de marchandises contre près de 5 milliards de FCFA d’exportation pour le Cameroun

Les échanges économiques et commerciaux entre le Canada et le Cameroun en 2015 tournent autour de 47 milliards de FCFA, a récemment indiqué le Haut-Commissariat du Canada au Cameroun.

Sur la base des données officielles, ces échanges sont largement en faveur du Canada qui a exporté pour plus de 42 milliards de FCFA de marchandises vers le Cameroun contre à peine 5 milliards de FCFA d’exportation pour le Cameroun envers ce pays d’Amérique du nord.

Ces exportations canadiennes en direction du Cameroun sont constituées de produits tels que les céréales, les véhicules, les équipements électriques et électroniques, ou encore les machines industrielles et du papier.

La balance commerciale pourrait encore être plus déficitaire au cours des trois prochaines années avec la présence des entreprises canadiennes dans la réfection des infrastructures sportives au Cameroun, en l’occurrence la réhabilitation du stade de la réunification de Douala, en prélude à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 qui se déroulera dans ce pays.

De son côté, le Cameroun entend accroître ses exportations vers le Canada, en l’occurrence dans le secteur agricole, où le Canada se montre notamment intéressé par l’importation des produits agricoles, ce pays constituant son principal partenaire économique en Afrique centrale.


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Cameroun: les exportations pétrolières en hausse

La production pétrolière est passée à plus de 33,4 millions de barils en 2015. Cette augmentation a eu pour effet de faire progresser les ventes de la SNH à 626 milliards de FCFA environ

La production pétrolière du Cameroun a atteint 34,4 millions de barils en 2015 contre 27 millions de barils l’année précédente, selon une note de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), bras séculier de l’Etat dans les transactions pétrolières.

Les ventes effectuées par la SNH découlant de cette augmentation de la production nationale de 7,4 millions de barils ont culminé à 625,6 milliards de FCFA.

Sur cette enveloppe, 378 milliards de FCFA ont été déposés dans les caisses de l’Etat soit une baisse des recettes pétrolières de 66 milliards de FCFA par rapport aux 444,7 milliards FCFA transférés à l’Etat en 2014.

Cette baisse des recettes pétrolières dans les caisses de l’Etat est la conséquence de la conjoncture internationale, marquée par la dépréciation des termes de l’échange, avec la chute continue du baril de pétrole sur le marché mondial.

Dans une note de conjoncture, la SNH précise qu’« entre juin 2014 et juin 2015, le cours moyen du Brent qui sert de référence pour la fixation des prix de pétrole s’est dégradé de 46,90 pour cent pour s’établir à 57,84 dollars le baril ».

Pourtant, dans le cadre de la loi de Finances 2015, le gouvernement camerounais avait tablé sur un baril de brut à 89 dollars.


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Les exportations de banane en baisse au Cameroun

Durant le mois de janvier 2016, le Cameroun a enregistré une chute de 341 tonnes dans les ventes de bananes dessert. Une tendance qui pourrait se prolonger tout au long de l’année

Les exportations de la banane dessert camerounaise ont chuté de 341 tonnes en janvier 2016, par rapport à la même période un an auparavant où elles étaient de 26.366 tonnes, selon les dernières statistiques de l’association bananière du pays (ASSOBACAM).

Cette tendance baissière devrait se manifester tout au long de l’année, la Cameroon Development Corporation (CDC), l’un des trois plus gros exportateurs locaux, ayant annoncé la mise en veilleuse de son activité sur la banane hors-standard généralement destinée au marché local et qui pourrait avoir une incidence sur sa production totale.

En dehors de la CDC, l’ASSOBACAM est constituée de la Société des plantations du Haut-Penja (PHP) et de la Société des Plantations de Mbanga (SPM) qui, à eux trois, ont produit 267.502 tonnes de banane en 2014 dont plus de la moitié destinée à l’exportation.

Selon les chiffres du ministère des Finances, la banane était le 9ème produit d’exportation et pointait à 1,5% du total en 2014, où la production avait par ailleurs augmenté de 7,3%.


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L’américain Telcar en tête des exportateurs de cacao au Cameroun

Le négociant de la firme Cargill a exporté plus de 46 000 tonnes entre octobre 2015 et janvier 2016. Il est suivi de la société singapourienne, Olam, avec plus de 20 000 tonnes vendues

La société Telcar Cocoa, négociant de la firme américaine Cargill, figurait en tête des exportateurs de fèves de cacao du Cameroun avec 47.851 tonnes de fèves embarquées entre octobre 2015 et janvier 2016, a-t-on appris lundi, 29 février 2016, auprès des services compétents du Terminal à conteneurs du Port autonome de Douala (PAD).

Le pic de ces exportations a été observé en décembre 2015, où plus de 16.000 tonnes ont été enlevées.

Telcar est suivi dans ce hit-parade des exportations par la société singapourienne Olam (25.431 tonnes) et le camerounais Etablissements Ndongo Essomba (14.445 tonnes).

Cette performance, indique le PAD, a été facilitée par les nouvelles règles du commerce extérieur dans le Golfe de Guinée instaurées par l’opérateur Douala International Terminal (DIT).

Pour le Cameroun, 5e producteur mondial derrière la Côte d’Ivoire, le Ghana, l’Indonésie et le Nigeria, le cacao représente, selon les statistiques de l’Office national du cacao et du café, environ 30% des exportations nationales de cette denrée dont quelque 12% de la production est transformée localement.


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Café: les exportations en baisse de plus de 100 tonnes au Cameroun

Ce déficit est enregistré quatre premiers mois après le début de la campagne caféière 2014-2015

Quatre mois après le début de la campagne caféière 2014-2015 (fin mars 2015) au Cameroun, les exportations de café ont plafonné les 2 653 tonnes, en recul de plus de 100 tonnes par rapport aux 2 765 tonnes exportées à cette même période au cours de la dernière campagne, indiquent les statistiques de l’Office national du café et du cacao (Oncc).

Ces exportations sont largement dominées par le robusta, variété de café qui représente officiellement environ 95% de la production caféière camerounaise.

Entre 2012 et 2013, la filière camerounaise a connu une baisse de la production nationale de 56% (production totale de 16 000 tonnes). Elle s’est améliorée au cours de la campagne 2013-2014, avec une production de 32 800 tonnes.

Pour cette campagne en cours (2014-2015), le pays envisage une production de 40 000 tonnes.


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Cacao camerounais: les exportations à la hausse

Sept mois après le début de la campagne cacaoyère 2014-2015, l’Office national du cacao et du café (Oncc), fait état d’une augmentation de 19% par rapport à l’exercice précédent

Les exportations du cacao camerounais sont en hausse, sept mois après le début de la campagne cacaoyère 2014-2015 qui a vu le Cameroun exporter déjà 166 699 tonnes de fèves. Selon l’Office national du cacao et du café (Oncc), le Cameroun assiste à une augmentation de 19% par rapport à l’exercice précédent.

A titre d’exemple, l’Oncc indique qu’au cours du seul mois de février 2015, 19 806 tonnes de fèves ont été exportées, contre 6580 tonnes seulement sur la même période de la campagne précédente, soit une augmentation de plus de 300 pour cent. Au mois de janvier dernier, ce sont 30 942 tonnes de cacao qui avaient été exportées, soit le plus grand volume enregistré depuis le début de la saison cacaoyère en cours.

Ces exportations auraient pu être plus importantes selon le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc) qui se plaint de la longueur des procédures au port de Douala.

Malgré les instructions du gouvernement autorisant l’ouverture d’un corridor spécial pour accélérer les exportations du cacao, environ 74 000 tonnes de fèves sont encore stockées au port de Douala, à cause des lenteurs observées dans les opérations d’import-export, affirme le Cicc.


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Nouveau système de contrôle des exportations: Le Cameroun dit non à l’Union européenne

Le Ministre du commerce et le Secrétaire d’état aux transports ont dit la position du gouvernement aux armateurs français

Le Cameroun tape du point sur la table
Plus qu’une réunion de concertation la rencontre de ce mercredi matin s’apparentait à une réunion de crise, une crise née de la décision de la Commission européenne d’instituer un nouveau système de contrôle des exportations dénommé Import Control Exportation (ICS). La décision fait état de la mise en application du règlement de la Commission européenne depuis le 1er janvier 2011, d’une mesure qui entraine des coûts supplémentaires pour des marchandises en provenance des ports camerounais et pour les chargeurs soumis à une procédure nouvelle de déclaration sommaire d’entrée dont l’accomplissement est taxée à 25 dollars us pour certains et 40 dollars us pour d’autres a reprécisé Auguste Mbappè Penda le Directeur général du Conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC). Pour le Secrétaire d’état aux transports Oumarou Méfiro il est urgent de trouver une solution concertée car selon lui le transport maritime joue un rôle primordial dans la lutte contre la vie chère, le membre du gouvernement a poursuivi en demandant aux armateurs français de sursoir à cette décision en attendant l’aboutissement des négociations souhaitées entre les deux parties. Après avoir constaté le double emploi supporté par les armateurs camerounais, Oumarou Méfiro n’est pas passé par quatre chemins pour dire que le Cameroun ne peut accepter cette décision en l’état.

La fermeté du gouvernement
Dans le même ton ferme le ministre du commerce a rappelé que dans sa démarche de trouver une solution, le gouvernement procèdera par le dialogue et la concertation le principe de base c’est le dialogue dans le partenariat secteur public / secteur privé, c’est la clé de voûte du système économique camerounais, c’est pourquoi la règle d’or ici est le dialogue et la concertation. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le gouvernement s’est permis de vous interpeller (les armateurs français ndlr) à la suite de l’adoption par la commission européenne de ce règlement qui fait débat, pas à la mise en uvre du règlement mais dans celle des prix définis a dit sur un ton apaisé Luc Magloire Mbarga Atangana. Prenant la parole à son tour, le Directeur général de Mediteranean Shipping Compagny (Msc) Stephan Geoffroy -l’un des armateurs européens installés au Cameroun- a nuancé les propos des uns et des autres en faisant savoir que l’application de la charge financière supplémentaire n’est pas locale, mais elle concerne toutes les marchandises à destination de l’Europe. Quant au Directeur général de Delmas Cameroun il estime que les coûts imposés sont consécutifs aux frais informatiques supportés par l’Europe pour mettre sur pied ce nouveau système. Des arguments balayés du revers de la main par Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du commerce n’a pas hésité à brandir la menace du principe de réciprocité en vigueur dans les relations internationales au cas où cette décision n’était pas revue au nom de l’équité et de la transparence. Il faut des concertations pour s’accorder sur le coût de la marchandise afin de trouver le juste prix, par conséquent le Cameroun demande la suspension immédiate de la perception supplémentaire, par ailleurs si le consensus n’était pas trouvé entre les deux parties le gouvernement se réserve le droit de saisir la commission européenne pour la mettre face à ses responsabilités et n’exclut pas d’appliquer le principe de réciprocité. Tout compte fait la suite pourrait être bien corsée.

Le nouveau système de contrôle des exportations coûte cher aux camerounais
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