La cérémonie marquant le lancement des activités s’est tenu le 1er janvier 2016 à Tiko dans le Sud-ouest, sous la présidence du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique
Sur le thème « Jeunesse, citoyenneté et lutte contre l’insécurité pour l’avènement d’un Cameroun émergent », l’édition du 11 février 2016 comporte un certain nombre d’innovations dont la conception et la production d’un pagne qui, à côté des uniformes classiques des établissements scolaires et des mouvements de jeunesse, servira de tenue de défilé pour ceux qui voudront bien l’arborer.
Toujours sur le chapitre des innovations, figurent la construction de monuments commémoratifs, la conception d’un logo de la jeunesse, la création de l’hymne de la jeunesse et des chants patriotiques, la réalisation d’une fresque historique et les concours de culture générale portant sur l’histoire et la géographie du Cameroun.
Pendant une dizaine de jours, les manifestations sportives et culturelles meubleront le fonctionnement des établissements scolaires, en attendant le traditionnel message du président de la République Paul Biya le 10 février, veille de la célébration de la fête.
Le clou des manifestations est prévu le 11 février 2016 avec les défilés sur l’ensemble du territoire national.
A l’origine, le 11 février était initialement commémoré au Cameroun occidental, de culture anglophone sous le vocable de « Youth day ». Cette célébration est devenue une institution nationale à l’issue de la réunification des Cameroun de culture francophone et anglophone en 1961, la première édition ayant eu lieu en 1967.
Depuis lors, cette fête traduit l’intérêt que les Camerounais accordent à la jeunesse.
Défilé des jeunes au boulevard du 20 mai à Yaoundé.
Les festivités se tiendront cette année sous le thème «Bwanganga», traduit en français par «prudence»
«Bwanganga», c’est le thème retenu pour la célébration du Ngondo prévue en décembre prochain. L’annonce a été faite mardi, 05 mai 2015, par le président de l’assemblée traditionnelle du peuple Sawa, Paul Milord Mbappe Bwanga, au cours d’une conférence tenue au siège de l’institution à Douala.
Pour le président du Ngondo, «Bwanganga» qui signifie en français «méticulosité, précaution, prudence.» exprime une continuité. «Le sujet de préoccupation de cette année émane de l’enseignement reçu l’année dernière lorsque la communauté Sawa a placé 2014 sous le signe de l’espoir», a-t-il indiqué. «En 2015, compte tenu de l’actualité (attaques terroristes à l’Extrême-Nord, immigration irrégulière et meurtrière,.), nous devons nous armer de ce Bwanganga», a précisé son secrétaire général adjoint, Pamphile Yobe.
Il s’agit donc pour le ngondo, tout au long de cette année, «d’un engagement à plus de patriotisme et de soutien aux forces de défense et aux populations victimes de la secte Boko Haram dans le septentrion», a ajouté Pamphile Yobe. Il est à noter que le ngondo est la première organisation à avoir collecté, en décembre dernier, des fonds, en guise de soutien aux soldats et aux populations victimes dans le Grand-Nord du Cameroun.
En promettant plusieurs innovations pour l’édition 2015, Paul Milord Mbappe Bwanga a présenté mardi à la presse une copie du titre foncier du nouveau site du Ngondo, acquis lundi dernier. Octroyé à cette organisation par le président de la République, cet espace d’une superficie de plus de 10 ha situé à Bonatone (quartier Deido), accueillera les festivités à venir.
La course des pirogues, un spectacle parmi tant d’autres attendu cette année.fr.africatime.com)/n
Cavaye Yeguie Djibril, président de l’Assemblée nationale camerounaise prend part aux cérémonies
Les festivités du cinquantenaire malien vont culminer ce 22 septembre avec le défilé militaire et jeudi avec le défilé civil. Pour ce jour, les autorités maliennes ont invité l’armée de sept pays africains à prendre part au défilé militaire. A cet effet, des chefs d’Etat et plusieurs délégations étrangères sont arrivés à Bamako pour prendre part à la célébration. Le guide de la Révolution libyenne, le colonel Mouammar El-Kadhafi, les présidents Mohamed Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Denis Sassou N’Guesso du Congo, Thomas Yayi Boni du Bénin et Faure Essozimna Gnassingbé du Togo, ont été annoncés. Parmi les autres personnalités attendues à Bamako figurent l’Aga Khan, Cavaye Yeguie Djibril (président de l’Assemblée nationale du Cameroun), Soro Guillaume (Premier ministre de Côte d’Ivoire), Faustin Archange Touadera (Premier ministre de la Centrafrique), le Vicomte Guy de Richemont de l’Ordre souverain de Malte, Abdousalami Aboubacar (ancien président de la République du Nigéria).
Le grand absent sera le président Abdoulaye Wade du Sénégal qui sera représenté par son fils et ministre d’Etat chargé de la Coopération internationale, Karim Wade. L’absence d’Abdelaziz Bouteflika de l’Algérie ne passera pas non plus inaperçue à cause de la tension entre les deux pays liée aux divergences sur la gestion du terrorisme dans la bande sahélo-saharienne. L’Algérie sera représentée par Abdelkader Bensalah, président du conseil de la nation, le Niger par son ministre de la défense et le Tchad par Ahmed Rakhis Mannany, ministre de l’élevage et des ressources animales.
Quant à la France, l’ancienne puissance coloniale, elle sera représentée par Brice Hortefeux, ministre français de l’Intérieur. La République Populaire de Chine, pays avec qui le Mali entretient une coopération fructueuse depuis son indépendance, sera présente à travers M. Li Shenglin, ministre des Communications et des Transports de Chine, la Corée par Yan Ayong Sop, vice président du présidium de l’assemblée populaire suprême. La Russie a délégué deux représentants: Alexeï Vassiliev, représentant spécial du président de la Fédération de Russie en relations avec les leaders africains et Alexander Omeliayanchuk, capitaine de vaisseau et chef de l’assistance militaire russe au Mali. Aussi l’UEMOA sera représentée par le président de la commission, Soumaïla Cissé, la BOAD par Jean Marcel Aboumon, chef de la mission résidente et la BOAD par son vice président, Bassary Touré. En fin, la République Tchèque et l’Association mondiale de l’Appel Islamique seront respectivement présents à travers Josef Pirek, Attaché de défense et Mohamed Ahmed Sherif, Secrétaire général. D’autres invités pourront s’ajouter à cette longue liste.
La Place du cinquantenaire à l’ACI 2000 qui va abriter le défilé militaire est déjà parée des couleurs de la manifestation. Ce sont cinq tribunes officielles qui y sont installées: la tribune présidentielle est aux couleurs nationales et la carte d’invitation pour y accéder est aussi en vert, jaune, rouge; la tribune verte (carte verte), la tribune jaune (carte jaune); la tribune branche (carte blanche); la tribune rouge (carte rouge). Les tribunes de presse sont installées en face des tribunes officielles. Ces tribunes sont reparties entre les organes de l’audiovisuel et de la presse écrite. Seuls les journalistes munis de leurs cartes (noir et rouge) y auront accès. Une dizaine de tribunes sont également mises à la disposition d’un certain nombre de personnes invitées. Le grand public est, lui, invité à prendre place de part et d’autre du boulevard qui accueillera le défilé militaire. « C’est en fonction des cartes que le dispositif a été mis en place. Il faudra que chacun respecte ce dispositif. On veut vraiment que les choses se fassent dans l’ordre, le respect et la discipline », a souhaité le président de la Commission nationale du Cinquantenaire. Le mois du Cinquantenaire sera bouclé le 30 septembre par la journée Kouroukan-Fougan qui sera organisée à Kangaba. Entre-temps, pas mal de manifestations populaires sont prévues dans tout le pays.
Les troupes maliennes lors du défilé du 14 juillet sur les Champs ElyséesAFP)/n
Le président du comité national d’organisation des festivités, Martin Belinga Eboutou a procédé à sa présentation publique
Premier sur 241 candidats
L’information était connue depuis dimanche 18 dernier. Patrice Avebé Okono, un mécanicien installé à Yaoundé, la capitale camerounaise, a remporté le prix du meilleur logo du Cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun. Le concours, lancé il y a un mois avait entrainé 241 candidatures principalement parmi les jeunes. Enregistrées et soumises à un jury de 18 membres, critiques d’arts à l’expertise admise, seules trois (03) des uvres jugées de qualité avaient été sélectionnées. La meilleure a été couronnée. Le gagnant recevra la somme de 5 millions FCFA et ses deux dauphins auront respectivement de 2 et 1 millions FCFA. Comme mentionné dans le libellé du concours, seul le premier projet fera l’objet d’une matérialisation concrète et d’une utilisation. Ces projets sont déjà la propriété de la présidence de la République du Cameroun qui les a déposés à l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi), pour l’obtention d’un brevet. Rappelons que le logo qui a été retenu est celui de John Shaddaï, le troisième du concours.
Un symbole d’unification
L’ uvre représente une carte du Cameroun frappée en gros caractère du chiffre «50» et de l’emblème vert-rouge-jaune accompagné d’une étoile jaune sur la bande rouge; synonyme du drapeau national. Ces emblèmes sont encadrés par deux mains. Lesquelles sont qualifiées de protectrices. Légèrement au-dessus de cet ensemble d’image et à gauche, on observe une colombe. Cet oiseau qualifié de «messager de paix» porte à travers son bec un rameau d’olives. Toutes ces représentations sont accompagnées d’un message dont-on peut lire: «Cinquantenaire, indépendance et réunification du Cameroun; 1960-2010».
Le gagnant a dit s’être inspiré de l’environnement camerounais et d’autres faits tels la paix, symbolisée par une colombe. Les mains expertes qui ont construit le Cameroun depuis 50 ans l’entourent sans l’embrigader; dans une symbolique d’amour et de liberté. La couleur or que j’ai utilisé est le symbole de la prospérité et elle a été faite avec 20% de cian, 60% de magenta et 100% de jaune, a expliqué l’heureux récipiendaire.
S’approprier le logo
Le président du comité national d’organisation des cinquantenaires au Cameroun, Martin Belinga Eboutou a appelé tous les opérateurs économiques à s’approprier ledit logo afin qu’il soit connu sur le plan international. Il a par ailleurs émis le souhait que ces noces d’or soient pour les compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur l’occasion de s’enrichir de leurs différences, de se donner la main, de se rassembler autour de leur drapeau pour sentir leurs c urs battre à l’unisson. La colombe de la paix, que nous venons d’immortaliser par ce logo, doit voler toujours plus haut que le faucon, a-t-il ajouté. Le concours avait été ouvert aux personnes physiques ou aux groupes de personnes physiques de nationalité camerounaise établies dans le périmètre national ou à l’étranger. Le comité d’organisation des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification du Cameroun qui dirige les opérations a été créé le 4 février 2010 par le président de la République. Selon le décret qui le crée, il a pour mission la conception, l’organisation, la supervision et l’évaluation de l’ensemble des préparatifs et des manifestations du cinquantenaire de l’indépendance et de la réunification du Cameroun.
John Shaddaï a réalisé ce logo officielJean Jacques Ewong)/n
Plusieurs festivités marquent la journée internationale de ce corps de métier qui a lieu ce lundi !
« La douane et l’environnement : protégeons notre patrimoine culturel », c’est le thème des festivités d’une semaine d’activités que mènent les douanes camerounaises depuis le 20 Janvier dernier. En effet, c’est de concert avec les autres pays membres de l’organisation mondiale des douanes (Omd). Le 20 janvier dernier, le directeur général des douanes Madame Minette Libom Li Likeng a lancé la semaine d’activités à Bertoua dans la Région de l’Est. Le jeudi 22 Janvier 2009, c’est le Hilton hôltel de Yaoundé qui a servi de cadre à une table ronde sur le thème : « la douane camerounaise face aux défis de la gouvernance ». A ces moments de réflexion se sont ajoutées plusieurs autres cérémonies pour célébrer les douanes camerounaises. C’est le cas des journées portes ouvertes organisées par le secteur des douanes du centre. Une cérémonie qui a eu lieu en la présence du gouverneur de la province du Centre, du directeur général des douanes des personnels de la douane et de nombeux curieux. Vendredi dernier, des tests de dépistage gratuit du Vih/sida, du diabète et de l’hypertension artérielle, des séances de vaccination au profit des personnels de la douane et la remise des dons au centre d’accueil et de l’espoir d’Efoulan. Samedi, une marche sportive partant de la direction générale des douanes pour le palais des congrès et un match de football à la garde présidentielle ont ponctué la célébration. Ce matin, la grande cérémonie officielle de célébration s’est déroulée à la base aérienne 101 de Yaoundé
douanescustoms-cm.org)/n
Les Douanes souffrent de leur image
Au moment où se célèbre cette journée internationale de la douane, ce corps de métier ne jouit pas d’une bonne image dans l’opinion nationale camerounaise. En effet, la douane est considérée comme l’un des coprs les plus corrompus au Cameroun. La situation sociale des douaniers qui affichent en général un train de vie aisé renforce cette considération. Pourtant, les salaires de ses personnels sont sensiblement les mêmes que ceux des autres fonctionnaires de l’administation publique camerounaise. Dans un rapport rendu publique le 26 Février 2007, l’organisation non gouvernementale, Transparency International Cameroon, attribuait une note de 3.915, à la douane. Celle-ci occupait alors le premier rang des secteurs ou services les plus corrompus. Du côté de la douane, l’on est conscient de cet état des choses. Il y encore un « déficit d’intégrité » reconnaissait le directeur général des douanes dans la table ronde sur « la douane camerounaise face aux défis de la gouvernance ». La mise en place, il y a quelques années, du Système Douanier Automatisé (Sydonia) est l’une des démarches entreprises par les autorités du secteur pour réduire le phénomène de la corruption généralisée qui gangrène les douanes camerounaises. Mais les résultats escomptés sont sans aucun doute loin d’être atteints. Certes, reconnaissent certains douaniers, les poches de corruption tendent à disparaître progressivement, mais les personnels du secteur recherchent toujours des stratégies pour contourner les mesures de lutte contre la corruption mis en place. C’est dire si le combat contre la corruption dans la douane est un combat de tous les instants.