Cameroun : la nouvelle stratégie militaire pour les opérations du BIR dans la région du Nord-Ouest

L’officier divisionnaire de la Menchum, Abdoullahi Aliou, et le coordonnateur général du Bataillon d’intervention rapide (BIR), le colonel François Pelene, ont inauguré le 8 septembre 2022 une nouvelle base militaire pour cette unité de l’armée.

L’inauguration de cette base intervient dans un contexte où le gouvernement plannifie une nouvelle stratégie contre les groupes séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Après avoir renouvelé le commandement militaire dans lesdites régions, le président de la République a ordonné le déploiement de forces spéciales avec près de 200 hommes par région comme le rapporte plusieurs médias.
Par ailleurs, après une pause opérationnelle, l’armée traque sans relâche depuis plusieurs mois les combattants séparatistes. Des opérations qui ont conduit à l’élimination de plusieurs chefs de milice, dont Field Marshall, l’un des plus redoutés. Les soldats sont également sur la piste du « General No Pity », qui a à son actif plusieurs attentats contre l’armée. Ce dernier a déjà échappé à plusieurs opérations contre lui et a perdu de nombreux lieutenants.
Ce nouveau camp, qui comprend des dortoirs, un gymnase et des ouvrages autonomes d’approvisionnement en eau et en électricité, est principalement destiné au soutien logistique des troupes. Avec un poste de commandement à Wum, la nouvelle base couvrira les départements de la Menchum, de la Momo et la ville d’Akwaya.

Cameroun : quatre morts dans une nouvelle attaque au Nord-Ouest

Elle s’est produite à Bambalang à quelques encablures de Ndop dans le département de Ngo-Ketunjia. Le bilan fait état de quatre morts du côté des assaillants.

 

L’attaque n’a certes pas encore été revendiquée. Mais plusieurs sources laissent déjà entrevoir qu’il s’agit des séparatistes ambazoniens. Ces derniers ont la réputation d’être très actifs dans la zone. Dans ce village de Bambalang, c’est le groupe dénommé « Marines of Bambalang », qui a l’habitude de sévir. Elle fait partie de forces opérationnel du leader ambazonien General No pity.

Alors que bon nombre de camerounais avaient les yeux tournés vers le stade Japoma pour célébrer la victoire des Lions indomptables sur les scorpions de la Gambie, les forces de défenses de la nation subissaient une attaque des hommes sans foi ni loi. Mais mal leur en ai pris. Selon les des sources d’information dans les forces de sécurité, l’armé a assuré la riposte. Dans cette attaque sur une de ses positions, elle a pu neutraliser quatre assaillants. Et on compte également de nombreux blessés toujours du côté des belligérants.

Une autre source explique que deux combattants séparatistes ont été tués durant  échanges de coups de feu. Puis, un a rendu l’âme après avoir été touché alors qu’ils essayaient de battre en retraite. Et le quatrième a aussi succombé à ses blessures. Pour le reste, la source parle de six blessés chez les séparatistes.

Aucune perte en vie humaine n’a été signalée du côté des forces de défense camerounaise.

Cameroun : une dizaine de soldats tués et exhibés au Nord-Ouest

Ils sont tombés sur des engins explosifs improvisés (EEI) le 16 septembre 2021 sur la route Bamessing-Sabga dans le département du Ngoketunjia. Leurs dépouilles ensanglantés et dénudées sont présentées dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux.

 

 

Scène effroyable à Bamessing-Sabga dans le département du Ngoketunjia, région du Nord-Ouest. Des militaires, selon toute vraisemblance, du Bataillon d’intervention rapide ont été piégés hier par des combattants des groupes sécessionnistes. Au moins dix   soldats tombée sur des engins explosifs improvisés (EEI) et a péri sur le champ.

Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, l’horreur présente ces militaires, certains décapités, d’autres blessés, ou complètement dénudés.  Leurs véhicules ravagés par les flammes. L’un des commandants de ces groupes armés, dénommé  « General No Pity » jubile la réussite de ce  « guetapens »  tendu aux soldats camerounais.

La crise anglophone débutée en 2016 prend une autre tournure. Mardi dernier, se souvient-on, des cercueils ont été déposés dans certains carrefours de la région du Nord-Ouest. Au lendemain de la découverte des corps sans vie de 11 séparatistes,  neutralisés par les forces de défense. La tuerie des militaires d’hier en serait une réponse.

Cameroun : cinq militaires tués par des séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest

Les milices séparatistes qui combattent l’armée régulière ont, depuis quelques jours, intensifié les attaques.  Le week-end dernier cinq membres des forces de défense et de sécurité ont trouvé la mort sous les balles de ces indépendantistes.

La crise dite anglophone a fait de nouveau victime. Le week-end dernier a été assez sanglant dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Selon l’agence de presse turque Anodulu, cinq militaires ont trouvé la mort lors de deux embuscades distinctes tendues par les miliciens séparatistes qui revendiquent à coups de fusils l’indépendance des deux régions anglophones du Cameroun.

Le premier piège a été tendu dans la localité de Bamali, arrondissement de Ndop, département du Ngok-Etunja, région du Nord-Ouest. A en croire Handerson Kongeh le préfet du département du Ngoketunjia,  joint au téléphone par Anadolu, quatre gendarmes ont trouvé la mort le samedi 19 juin 2021 après être tombés dans un guet-apens tendu par les séparatistes.

«Quatre gendarmes ont été tués le samedi 19 juin dans la localité de Bamali, région du Nord-ouest après être tombés dans une embuscade tendue par les rebelles séparatistes quand les sécessionnistes ont attaqué le poste de contrôle de l’armée à Bamali », a-t-il déclaré.

Ce préfet indique par ailleurs que les soldats camerounais ont été trompés par l’accoutrement des rebelles séparatistes qui arboraient des treillis identiques à ceux de l’armée républicaine. Cet attentat a été revendiqué dans la même journée par les rebelles. Dans une vidéo postée samedi soir sur les réseaux sociaux, le chef séparatiste qui se fait appeler « General No Pity » (le Général sans pitié) a indiqué que ce sont ses hommes qui en sont les auteurs.

Le lendemain, soit le dimanche 20 juin 2021, c’est la localité d’Ekona Mbenge, dans l’Arrondissement de Muyuka, département du Fako, région du Sud-Ouest qui a reçu la visite des indépendantistes. En plein marché, ces derniers se sont attaqués à des militaires qui sensibilisent la population sur la nécessité d’une collaboration plus accrue entre l’armée et les populations,  ceci pour faciliter la neutralisation de la rébellion. Lors des échanges de coups de feu, un militaire a été mortellement atteint.

Cameroun : les séparatistes tuent quatre gendarmes dans le Nord-Ouest

Le drame est survenu dans la localité de Lassinsituée dans le département de Bui, région du Nord-Ouest. Le gouverneur de cette région indexe le « General No Pity », comme le principal responsable de ces crimes crapuleux.
La crise dite anglophone a encore fait de nouvelles victimes. Quatre gendarmes camerounais ont été tués dans la nuit de lundi à mardi 25 mai dans le Nord-Ouest du Cameroun dans une nouvelle attaque d’insurgés séparatistes qui combattent l’armée camerounaise dans les régions anglophones, ont annoncé les autorités locales.

« Vers 02h00 (heure locale), l’un des chefs des groupes armés séparatistes, le nommé General No Pity (sans pitié) a attaqué la brigade de Lissin située dans le département de Bui, région du Nord-Ouest », a indiqué le gouverneur du Nord-Ouest, Adolphe Lélé Lafrique.

« Quatre gendarmes ont été tués et des armes emportées par les terroristes sécessionnistes », a-t-il précisé, ajoutant que l’armée a lancé des opérations de ratissage dans la zone pour retrouver les assaillants.  La sécurité dans les régions anglophones du Cameroun, en proie à une grave crise socio-politique depuis quatre ans, s’est considérablement dégradée.

Cette nouvelle attaque porte à une dizaine le nombre d’éléments des forces de sécurité camerounaises tués en l’espace d´un mois dans les zones anglophones.  Le 29 avril dernier, des éléments sécessionnistes avaient tué cinq gendarmes après avoir attaqué le poste de gendarmerie de Menfoung, situé à Ngalim, à cheval entre la région de l’Ouest.

L’armée camerounaise n’a pas encore communiqué sur cette nouvelle attaque contre les forces de défense. En rappel, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, régions anglophones du Cameroun sont en proie, depuis fin 2016, à un sanglant conflit entre des groupes armés séparatistes qui réclament l’indépendance des deux régions sous le nom d’Ambazonie et les forces de sécurité dépêchées massivement par Yaoundé pour les réprimer.

Une partie de la minorité anglophone s’estime marginalisée au Cameroun, ancienne colonie française peuplée majoritairement de francophones. Les civils sont fréquemment pris pour cibles et victimes de crimes et d’exactions des deux camps, selon des ONG internationales et l’ONU, ce conflit a déjà fait plus de 3000 morts et forcé plus de 700 000 personnes à fuir leur domicile.