Cameroun : les résolutions de la première session ordinaire de l’Association des régions du Cameroun

Du 1er au 02 mars 2022, l’ARC a tenu sa première session ordinaire à l’hôtel de ville de Yaoundé. Au terme des travaux, des résolutions ont été prises dans le but de traiter les préoccupations liées aux différentes ressources.

La rencontre a permis aux 10 présidents des Conseils régionaux et des exécutifs régionaux d’examiner ensemble des problèmes communs auxquels ils font face. Au terme des assises, ces autorités décentralisées ont formulé des doléances et des vœux à l’endroit du gouvernement. Il s’agit, entre autres, des pistes de résolution des préoccupations liées aux ressources humaines et financière, ainsi qu’aux lenteurs du gouvernement.

Une fonction publique locale en vue

A propos des ressources humaines, les exécutifs projettent le recrutement et surtout la formation des cadres pour pallier l’absence ou le déficit de personnels, ainsi que des compétences. A ce sujet, l’ARC a convié le directeur de la National School of local administration (Nasla) aux travaux de Yaoundé.

«Il a fait ses propositions. Nous avons dit que nous allons rester les étudier pour qu’on arrive à un consensus. En perspective, il y a la création d’une fonction publique locale. On verra comment former les gens, les conditions d’admission des différents candidats, la durée de la formation, le contenu de ladite formation », a expliqué le président de l’ARC Gilbert Tsimi Evouna sur la radio d’Etat, Crtv

Accélérer l’examen de la loi sur la fiscalité locale

Quant aux ressources financières, les présidents des Conseils régionaux ont plaidé pour l’accélération du processus d’adoption de la nouvelle loi portant fiscalité locale. La loi de 2009 traitant de la question ne prenant pas en compte les spécificités des régions.

Cependant, « l’avant-projet de loi devait être examiné l’an passé. Ça n’a pas été le cas, on espère que lors de cette session, on ne force rien, c’est un vœu, à la session de mars qui va s’ouvrir dans quelques jours, si ce projet de loi peut être examiné, ce serait une très bonne chose. C’est sur cette base-là qu’on pourra lever la plupart de nos recettes », suggère le président du Conseil régional du Centre.

Accélérer l’élaboration des cahiers de charge

Par ailleurs, les chefs des exécutifs régionaux ont déploré le fait que les départements ministériels tardent à boucler l’élaboration des cahiers de charges. Or, le 28 février 2021, le chef de l’Etat a signé quatre décrets portant transferts de compétences. « Il faut qu’ils acceptent, le maître a dit. Ça ne vient pas de nous mais nous devons les comprendre. Notre ministre (Georges Elanga Obam, Ndlr) a même demandé que nous intervenions aussi à notre niveau comme l’association est déjà là », explique Gilbert Tsimi Evouna.

Enfin, les régions ont pris la résolution de constituer un groupe de travail qui devra  s’inspirer de l’organigramme élaboré par le Conseil régional du Centre. C’est dans le but de mettre sur pied l’organisation type des régions.

La prise en compte de ces vœux participera de la réalité de la décentralisation au Cameroun dont le processus de mise en œuvre est en cours depuis 1996.

Cameroun- Gilbert Tsimi Evouna : « Nous devons fructifier les énormes potentialités que regorge la région du Centre »

Le Tout premier président du Conseil régional du Centre qui coiffe Yaoundé le cœur des institutions, a succinctement décliné sa vision dans son discours d’après élection. L’ancien délégué du gouvernement de la communauté urbaine de Yaoundé engage ses collaborateurs à l’accompagner dans sa mission.

Ci-dessous la première déclaration du non moins membre du bureau politique et trésorier du RDPC.

 « Chers conseillers de la région du Centre, par vos suffrages massivement exprimés en ma faveur, vous venez de me porter à la tête du Conseil Exécutif de la région du Centre. Je vous en suis infiniment gré.

La région du Centre regorge d’énormes potentialités. Il s’agit de les faire fructifier. Ensemble nous pouvons y parvenir. Il s’agit donc de nous tenir la main et de nous engager intellectuellement et techniquement.

Concrètement, il s’agit par des actions bien ciblées, de diminuer la ligne de fracture qui existe entre le milieu urbain et le milieu rural. C’est un pari qui n’est pas facile à tenir. Mais nous pouvons le faire. En tout cas, vous pouvez compter sur moi tout comme je compte sur vous.

Alors ensemble, faisons de la région du Centre une région où il fait bon vivre et où il fait bon être ».

Cameroun : aucune femme présidente de Conseil régional

Dans ces Conseils régionaux les femmes sont présentent, mais  restent minoritaires. Quasiment aucune n’a postulé ou été investi par un parti pour être présidente d’un Conseil régional.

L’élection des présidents des conseils régionaux a rendu son verdict le  22 décembre 2020 dans les chefs-lieux de région du pays. Voici la liste des hommes élus.

1- Région du Centre : Gilbert Tsimi Evouna ;
2- Région du Nord-Ouest: Fru Angwafor Fobuzshi  ;
3-  Région de l’Est : Wouamane Mbele ;
4- Région du Sud-Ouest : Bakuma Elango;
5-  Région de l’Adamaoua: Mohamadou Dewa;
6- Région du Littoral : Banlog Polycarpe ;
7- Région de l’Extreme-Nord: Kalbassou Daniel;
8- Région du Nord: Alim Boukar;
9- Région du Sud : Emmanuel Mve Elemva;
10 – Région de l’Ouest : Dr. Focka.

C’est l’aboutissement du processus des élections régionales dont la première séquence s’est traduite le 06 décembre dernier par l‘élection des conseils régionaux.  C’est aussi la dernière institution qui restait à mettre en place conformément à la Constitution de 1996.

Cameroun : voici les premiers présidents de région

Les sessions de plein droit des exécutifs communaux livrent peu à peu leurs travaux, avec les élections très attendus des présidents de Conseils régionaux. A la mi-journée du 22 décembre 2020, les premiers profils se dégagent.

  • Centre : Gilbert Tsimi Evouna : ancien super-maire de la ville de Yaoundé. Originaire du département du Mfoundi. Candidat du RDPC.
  • Adamaoua : Dr Mohamadou Dewa, vétérinaire de formation, natif de Tibati dans le département de Djerem. Candidat de l’UNDP.
  • Sud-ouest : Bakoma Elango Zacheus, ancien préfet. Candidat du RDPC.
  • Nord : Alim Boukar, candidat du RDPC. Ancien douanier, natif de la Bénoué.
  • Extrême-Nord : Daniel Kalboussa, originaire du Mayo Danay. Banquier formé à Londres, ancien Directeur général de Crédit du Sahel. Candidat du RDPC.
  • Ouest : Jules Hilaire Foka Foka, médécin du travail, ancien maire de la Commune de Bafoussam 1er. Candidat du RDPC.
  • Nord-ouest : Fru Angwafor III Fobuzshi, dircteur de l’Hôpital gynéco-obstétrique de Yaoundé. Natif de la Mezam et candidat du RDPC
  • Littoral : Polycarpe Banlog, ancien député RDPC. Originaire de la Sanaga Maritime.
  • Est : AlphonseWouamane Mbele, ancien délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bertoua. Candidat du RDPC.
  • Sud : Emmanuel Mve Elemva, ancien capitaine des Lions indomptables et ancien haut responsable à la Fédération camerounaise de football.

Cameroun : Gilbert Tsimi Evouna, président du Conseil regional du Centre

L’ancien super maire de la ville de Yaoundé a été élu ce jour avec 90 sur les 90 conseillers régionaux présents. Ceci au cours de la session de plein droit du tout nouveau Conseil de la région siège des institutions.

Il est le tout premier président de Conseil régional connu. Ce 22 décembre à Yaoundé, les 90 Conseillers régionaux du Centre ont porté aux nues Gilbert Tsimi Evouna, candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir. Il a fait l’unanimité des 90 votants du Conseil.

Origininaire du département du Mfoundi, l’ancien délégué du gouvernment auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé est par ailleurs membre du bureau politique et Trésorier national du RDPC, le parti du président Paul Biya. Jean Claude Sanama Nkono (originaire de Bokito, département du Mbam et Inoubou), est proposé pour la vice-présidence. Ce dernier est un Inspecteur des régies financières retraité.

Lutte contre le coronavirus : Tsimi Evouna déplore le manque de générosité de Yoki Onana

L’ancien délégué du gouvernement, et président du parti au pouvoir dans le Mfoundi, somme le maire de Yaoundé 6 de s’expliquer sur son absence à une collecte de fonds contre la pandémie.

La lettre d’ « observation » provoque l’hilarité dans l’opinion. Elle est signée de Gilbert Tsimi Evouna, ci-devant ancien super-maire de la ville de Yaoundé et non moins chef de la délégation permanente départementale du Comité central du Rdpc (le parti au pouvoir) pour le Mfoundi.

Cette correspondance est adressée à Jacques Yoki Onana, président par intérim de la section Rdpc du Mfoundi 6 et maire de la commue de Yaoundé 6.

Dans cette lettre, le patron du parti dans la capitale Yaoundé déplore que dans le cadre du fonds de solidarité nationale créé par le chef de l’Etat pour lutter contre le coronavirus, Yoki Onana n’a pas versé un kopeck dans la cagnotte du Rdpc pour le Mfoundi.

« Notre parti […] pour le Mfoundi a entrepris, écrit Tsimi Evouna, une collecte de fonds dans sa circonscription, à laquelle vous avez été invité à apporter votre contribution ». L’ancien tout puissant super-maire de la ville de Yaoundé regrette « malheureusement que vous ne vous ne vous êtes pas impliqué dans cette activité ô combien salutaire ». Aussi adresse-t-il à Yoki Onana « une lettre d’observation » pour « stigmatiser ce comportement ».

Il y a quelques mois, Gilbert Tsimi Evouna avait convoqué une réunion de levée de fonds pour le compte du fonds de solidarité nationale contre le coronavirus.

Cet épisode n’est que le dernier de la série qui meuble l’animosité qui règne entre les deux personnalités. Elle a commencé en 2017, après la mort de l’ancien maire de Yaoundé 6, Paul Martin Lolo. Pour lui succéder, deux de ses adjoints : Esther Effa et Jacques Yoki Onana.

Soutien de Esher Effa, Gilbert Tsimi Evouna fera des mains et des pieds pour décourager Yoki Onana de se présenter contre sa candidate. Ce que ce dernier ne fera pas et sera élu maire en juin 2017.

Gilbert Tsimi gardera la dent dure contre le jeune maire ; et depuis lors, les deux personnalités ne peuvent se voir en peinture.

Lutte contre le Covid-19 : le Rdpc lance son opération de collecte de fonds

C’est le département du Mfoundi qui ouvre le bal de levée de fonds au sein du parti au pouvoir.

A l’appel de Gilbert Tsimi Evouna, le chef de la délégation permanente du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) pour le département du Mfoundi, l’élite de cette unité administrative est invitée à apporter sa contribution contre le Covid-19.

Sont concernés, « les forces vives », les militants et sympathisants du Rdpc, les membres du gouvernement originaires du département, le maire de Yaoundé et ses adjoints, les parlementaires et les membres du comité central du parti.

Gilbert Tsimi Evouna, par ailleurs trésorier général du Rdpc, rappelle qu’il s’agit « d’apporter une contribution financière dans l’optique de la participation du département du Mfoundi au fonds de solidarité nationale crée par le chef de l’Etat en vue de la lutte contre la propagation du virus ».

Les contributions sont reçues par les présidents de section du Rdpc dans le Mfoundi et par un chargé de mission du comité central, jusqu’au mardi 5 mai.

Incendie du Marché Elig-Edzoa: 200 000 Fcfa pour chacun des 130 sinistrés

Les commerçants  ont été invités par le ministre de l’Administration territoriale à passer à la caisse dès ce jour.

La nouvelle a vite fait le tour du marché Elig-Edzoa. Alors que les commerçants envisageaient la reconstruction des comptoirs ravagés par les flammes dans la nuit de dimanche à lundi. Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji accompagné du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine, Gilbert Tsimi Evouna, venus s’enquérir de la situation sur le terrain annonce la remise d’une somme de 200 000 Fcfa à chacun des sinistrés. Le ministre promet par ailleurs des réparations dans les plus brefs délais.

Les vendeurs de cet espace marchand vont alors interrompre les concertations avancées sur «une main levée de la part des boutiques alentours et des volontaires pour venir en aide à nos frères (sinistrés Ndlr)». Ils ont commencé à passer à la caisse ce jour au siège de l’Hôtel de ville de Yaoundé.

Au marché, la vie a repris son cours normal. A quelques mètres de la chapelle du marché, zone où l’incendie a été déclaré, les boutiques sont ouvertes et les commerçants vaquent à leurs occupations. Passants, clients et brouettiers se disputent les allées entre les locaux de commerce. La voie principale est prise d’assaut par les conducteurs de moto qui ne laissent pas d’autre choix aux passants, que de venir la partager avec eux.

Non loin de ce décor, se trouve la parcelle de terrain qui n’a pas échappé aux flammes la nuit de dimanche à lundi. Les cendres sont encore présentes et couvrent partiellement les décombres. Sur une petite surface de ce terrain, sont accumulés des déchets dont s’échappe un nuage de fumée qui rappelle le théâtre du récent incident.

L’incendie a fait plusieurs blessés internés dans des hôpitaux de la place et a causé la mort d’une jeune vendeuse de 39 ans, apprend-on d’un commerçant.

Cameroun-Yaoundé : le préfet interdit la police de Tsimi Evouna

Dans un arrêté préfectoral rendu public ce jour, Jean-Claude Tsila suspend les activités de la police municipale pour une durée de 30 jours.

Ils ont 30 jours d’inactivités dans le département du Mfoundi. Le préfet, Jean-Claude Tsila vient d’interdire toutes activités des polices municipales dans les arrondissements du département du Mfoundi. Un délai qui d’après la note, est susceptible d’être reconduit en cas de besoin.

Le chef de terre instruit par ailleurs les maires et le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy), Gilbert Tsimi Evouna à prendre des dispositions pour le respect de cet arrêté préfectoral.

Une nouvelle qui devrait réjouir les commerçants de la ville de Yaoundé. Ce 13 février, les populations ont assisté à un affrontement entre les éléments de la police municipale et des usagers au quartier Elig-Edzoa, à Yaoundé. Une rixe a également éclaté le 8 janvier dernier au marché central de Yaoundé.

L’interpellation d’un marchand par la police municipale à tourner en un affrontement entre ceux communément appelés «Awara» et les vendeurs. Ces derniers se plaignent généralement de la destruction de leurs marchandises ou de l’extorsion de fonds perpétrés par ces agents qui ont pour mission entre autres de combattre le désordre urbain.