Cameroun –Pauline Thérèse Manguélé : « Tout est fin prêt pour ce lancement du championnat féminin »

La secrétaire général de la Ligue de football féminin donne quelques contours de la saison 2020-201 qui démarre ce weekend à Douala. Une saison toute particulière en ce sens que le championnat connaitra un sponsor pour la première fois de son histoire.

L’ouverture du championnat aura-t-elle lieu le 14 novembre 2020, si oui, où et avec quelles équipes ?

L’ouverture du championnat de première division de football féminin est confirmée pour le samedi 14 novembre 2020 au Stade annexe de Bepanda à Douala à 15h30. L’affiche du jour concerne Caïman et Canon de Yaoundé.

A quel niveau se situe la préparation de la saison ?

Tout est fin prêt pour ce lancement au jour-dit. Les deux équipes, en stage depuis des semaines sont techniquement au point. Leurs dossiers administratifs à jour.

Quels sont les stades retenus pour abriter mess maths de  l’ensemble de la saison ?

Sept stades  ont été retenus pour la saison. A savoir : à Yaoundé le Stade annexe N01, à Douala le Stade annexe de Bépanda, à Bamenda le Stade de Young sport academy, à Guider le Stade municipal, tout comme à Maroua, Sa’a et Ebolowa.

Quel est l’apport l’entreprise brassicole Guinness S.A, présentée comme le sponsor du championnat féminin de première division ?

L’apport du sponsor est indéniable. D’autant plus que c’est une première dans le football féminin. Quant au contenu, il sera dévoilé dès que possible.

Cameroun : le gouvernement suspend l’augmentation du prix de la boisson

Brasseurs, distributeurs et associations des consommateurs ont deux jours pour s’entendre sur un prix définitif qui sera communiqué au ministère du Commerce du Cameroun.

Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, vient d’ordonner aux industries brassicoles de sursoir à l’augmentation du prix de la bière. C’était ce mercredi 06 mars, au cours d’une réunion « tripartite » entre brasseurs, distributeurs et associations de consommateurs du Cameroun. Réunion présidée par le ministre du Commerce à Yaoundé.

Les cinq principales entreprises brassicoles réunies au sein de la Cameroon Alcohol Producers Association (CAPA), ont en effet décidé de majorer le prix de certains de leurs produits. Augmentation décidée le 1er mars.

La CAPA, c’est cinq brasseurs : la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), Guinness S.A, l’Union camerounaise de brasseries (UCB), Fermencam ; et Sofavin.

La CAPA explique que l’augmentation des taxes – notamment le droit d’accises – entreprise par le gouvernement dans la loi de finances 2019, ne leur laisse pas le choix que de répercuter sur le produit aux consommateurs. Ainsi, depuis le 1er mars, certaines boissons connaissent une augmentation de 25 à 100 FCFA.

Une raison que rejette le ministre du Commerce, qui défend que la nouvelle taxe « peut-être absorbée par les industries brassicoles » sans répercussion sur le consommateur.

De plus, le ministre fait savoir que selon les projections du gouvernement, l’augmentation du droit d’accises ne devait provoquer qu’une augmentation du prix de la boisson de l’ordre de 32 FCFA. Une somme qui peut être arrondie à 35 FCFA tout au plus.

C’est ce que pensent également les associations des consommateurs qui rejettent les raisons de « monnaie », avancée par l’industrie brassicole pour justifier des augmentations qui vont jusqu’à 100 FCFA.

A cela il faut ajouter une augmentation des prix jugée « illégale », aussi bien par le gouvernement que par les associations de consommateurs.

En effet, le ministre du Commerce brandi la loi qui régit l’activité commerciale au Cameroun. Celle-ci stipule en son article 44 que toute augmentation des prix de produits de masse, notamment, sont soumis à l’accord du gouvernement.

Autre violation des textes imputée à la CAPA, l’augmentation des prix est soumise à un dépôt des nouveaux barèmes 15 jours avant l’entrée en vigueur des nouveaux prix. Ce qui de toute évidence n’a pas été fait par les brasseurs.

Pour finir, les brasseurs sont accusés de procéder à des augmentations de prix ce alors qu’ils ne payent pas encore d’impôts relevant de la nouvelle loi de finances, que ceux-ci citent comme source de ladite augmentation. Soit deux mois, janvier et février, de non reversement d’impôts.