Sous l’impulsion de son président Cabral Libii, le parti vient de lancer l’opération «Ouragan 4 », en synergie avec les partis de la plateforme «Together for Cameroon».
A quelques jours de la clôture des inscriptions des citoyens sur les listes électorales pour le compte de l’année 2022 en cours, le parti Camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a lancé le 1er juillet dernier, en synergie d’actions avec les six autres formations politiques de la plateforme «Together for Cameroon», l’opération «Ouragan 4».
Cette campagne qui se déroule sur les réseaux sociaux, et principalement sur « Tik- Tok », vise à inciter un peu plus les jeunes à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Ladite campagne se déroule dans les dix régions du pays.
Selon le secrétaire général adjoint du PCRN, Aristide Eko’o, « Ouragan 4 » a été pensé sous la forme d’un jeu. Celui-ci consiste à «intéresser les jeunes dans leur environnement de détente, avec un message dans lequel ils invitent leurs followers à s’inscrire sur les listes électorales».
D’après notre interlocuteur, les jeunes présents sur Tik –Tok doivent challenger l’honorable Cabral Libii, avec un message de sensibilisation, une vidéo reflétant leur créativité. «Le meilleur message sera primé, ainsi que la meilleur vidéo ayant enregistré le plus grand nombre de vues avec plusieurs lots », précise ce responsable de parti.
La quatrième phase de l’opération «Ouragan» vient ainsi compléter les trois premières déjà organisés par le parti Camerounais pour la réconciliation nationale. A en croire Cameroon tribune, cette formation politique est aussi sur le terrain, aux côtés d’Elections Cameroon depuis le lancement en janvier de la campagne d’inscription sur les listes électorales, avec un point d’ancrage sur la jeunesse. Notamment dans les régions de l’Extrême-Nord, du Centre, du Sud et du Littoral.
A quelques jours du coup d’envoi de la rentrée, parents et élèves font la queue devant les guichets de paiement dans les établissements publics et privés répartis sur l’ensemble du territoire
C’est la grande effervescence dans certaines villes du Cameroun. A Yaoundé, le climat froid n’a pas empêché parents et élèves de faire la queue devant les guichets de paiement chaque matin, depuis l’ouverture des inscriptions dans les établissements publics et privés de la capitale.
Du côté de Douala, la capitale économique du Cameroun, c’est une rentrée sur fond de bras de fer entre le gouvernement et les promoteurs de certains établissements non agréés. 22 établissements ne disposant pas d’autorisation de création et d’ouverture viennent d’être fermés dans le Littoral, conformément à la décision du ministre des Enseignements secondaires (Minesec), alors que certains d’entre-eux ont déjà encaissé les frais d’inscriptions.
Au total, 10 établissements de la ville de Douala ont été fermés lundi 29 août 2016, à une semaine de la rentrée scolaire, par l’inspecteur général des services du gouverneur de la région du Littoral, Njikam Aboubakar.
Au collège d’enseignement général « La Méthode », par exemple, où certains parents s’étaient déjà acquittés des frais d’inscriptions alors que l’établissement doit être fermé, le délégué régional a demandé au principal présent de procéder au remboursement immédiat des frais encaissés. Seulement, d’autres promoteurs d’établissements privés refusent d’obtempérer et programment même déjà la rentrée lundi 05 septembre 2016.
Selon l’arrêté N°160 du Minesec, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, 75 établissements non-autorisés sont à fermer. Cette décision du 12 août 2016 mentionne clairement les motifs de fermeture : violation des formalités légales de création et d’ouverture.
Par ailleurs, les inscriptions sont réglementées par la circulaire n°09/16 du ministre des enseignements secondaires signée en juillet 2016 et saluée par de nombreux camerounais. Celle-ci s’adresse aux délégués régionaux, départementaux et chefs d’établissements récemment nommés.
Les inscriptions ayant déjà démarré, il leur est demandé de respecter les instructions suivantes: l’affichage du nombre de places disponibles par niveau pour le recrutement des nouveaux élèves, le respect strict des effectifs : soit soixante (60) élèves maximum en classe de 6eme et lère année et quatre-vingt (80) élèves dans les autres classes.
La circulaire relève également, la tenue de la commission permanente de recrutement, la publication des listes des élèves retenus et la transmission desdites listes en trois (03) exemplaires à la hiérarchie du 16 août au 09 septembre 2016.
L’objectif étant de mettre fin aux multiples dysfonctionnements observés dans les établissements scolaires en matière de recrutements et d’inscriptions des élèves.
Ces chiffres, rendus publics par Elecam le 23 mars lors d’une rencontre avec les acteurs politiques de Douala, hissent le Littoral au 4e rang face aux autres régions
La délégation régionale d’Elections Cameroon (Elecam) a déjà enregistré 87 355 personnes sur les listes électorales dans la région du Littoral. L’annonce a été faite mercredi, 23 mars 2016, au cours d’une réunion tenue avec les acteurs politiques de la ville de Douala. La région est la quatrième actuellement, en terme de nouveaux inscrits, sur les dix que compte le Cameroun.
Avant la fin des opérations, prévue le 31 août prochain, la délégation régionale d’Elecam dans le Littoral compte s’installer au marché central de Douala où elle déploiera une équipe mixte, avec pour objectif de couvrir tous les arrondissements du département du Wouri ce mois de mars. L’opération 30 000 femmes sera également lancée pour le mois en cours, dans les marchés et les espaces commerciaux, un travail qui, selon l’Elections Cameroon doit être fait par les parti politiques, le processus électoral étant «une uvre commune.»
La révision du fichier électoral est une exigence légale du Code électoral qui prescrit de réviser les listes chaque année, du 1er janvier au 31 août. L’opération a lieu chaque année, jusqu’aux prochaines échéances, prévues pour le moment en 2018.
Une décision du Ministre camerounais des Enseignements secondaires fixe désormais le calendrier d’inscriptions et les montants des frais d’examens exigibles
Il est fréquent d’apprendre durant une session du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) ou du Certificat d’aptitude professionnelle (Cap) qu’un candidat est hors course parce que l’administration n’a plus les traces de son dossier ou encore qu’un chef d’établissement, s’est accaparé des frais d’examens. Cette année, avant même que le train des examens officiels ne quitte la gare, le ministre des Enseignements secondaires, Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe a tenu à clarifier les choses.
Le 27 octobre dernier, il a fixé le calendrier des inscriptions aux examens gérés par la direction des examens et concours et de la certification de son département ministériel. Le document est clair: les candidats ont du lundi 16 novembre au vendredi 18 décembre pour cette opération. Les fiches d’inscriptions sont gratuitement retirées dans les centres d’examens.
Une double inscription est considérée comme frauduleuse. «La double inscription se traduit par le fait qu’un candidat s’inscrive au BEPC dans deux ou plusieurs sous-centres d’examens. Le jour-J, ce candidat est remplacé par quelqu’un d’autre dans le second centre. C’est ce qu’on veut éviter», explique Alain Blaise Bisse Bea, directeur des examens, des concours et de la certification au Minesec.
Sur un autre plan, le ministre a reprécisé les montants des frais d’examens. 2500 F pour l’entrée en 6e, 3500 F pour le BEPC, le CAP industriel et 11 000 F pour le Certificat d’aptitude pédagogique d’instituteurs de l’enseignement maternel et primaire (Capiemp), dont les frais de matière d’ uvre ou la pratique s’élève à 9000 F. Et pour cause! Certains chefs d’établissements ajouteraient des frais supplémentaires aux sommes payées par les parents. Notamment, pour le transport des dossiers, les signatures et autres.
Pourtant, d’après le directeur des examens, les frais exigibles sont connus de tous et sont restés les mêmes depuis des années. A l’en croire, à côté des 3500 F versés par exemple pour le BEPC, les parents doivent ajouter 1000 F pour un timbre fiscal à apposer sur la demande d’inscription à l’examen, deux autres de 1000 F et de 200 F (timbre communal), sur la copie d’acte de naissance. Sans oublier les 1000 F des demi-photos qui seront plaquées pour la demande d’inscription, le récépissé, le registre d’inscription et la Carte d’identité scolaire.
«En dehors de ces frais, les candidats n’ont plus à débourser de l’argent. Ils n’ont pas à s’occuper du transport des dossiers ou de quoi que ce soit. S’il y a des chefs d’établissement qui demandent aux parents plus qu’il n’en faut, ils s’inscrivent dans le faux. Et si jamais l’un d’eux est pris, il sera sanctionné», promet le directeur des examens.
Pour ce qui est du déroulement proprement dit, le calendrier n’est pas encore arrêté. L’on ne sait pas encore quand aura lieu le BEPC ou le CAP. L’heure est à la composition des pièces des dossiers en famille en attendant le jour-J.
Cette révision des listes électorales s’ouvre en prélude aux élections législatives, municipales et éventuellement sénatoriales de 2012
Alors que la loi prévoit que l’opération d’inscription sur les listes électorales s’étend du 1er janvier au 31 août de chaque année, le président du Conseil électoral d’Elections Cameroon (ELECAM), Samuel Fonkam Azu’u a indiqué que le 1er janvier étant un jour non ouvrable, et que le jour suivant pouvant également tomber sous le coup d’un férié, les opérations ne pouvaient pas effectivement commencer à la date prévue par la loi. C’est pour cette raison que le directeur général des élections, Mohaman Sani Tanimou, dans un communiqué signé le mardi 27 décembre dernier, a indiqué que les opérations de révision des listes électorales, au titre de l’année 2012, débuteront le jeudi 5 janvier. Au moment où les principaux leaders de l’opposition et des chancelleries occidentales réclament la refonte des listes électorales avant la tenue des prochaines consultations électorales, ELECAM a une fois de plus, comme à l’occasion des élections présidentielles d’octobre 2011, opté pour une révision des listes électorales. Pourtant, dans son adresse du 31 décembre dernier à la nation, l’invite, mieux la mise en garde du chef de l’Etat est claire: les dysfonctionnements qui ont été constatés lors de la dernière consultation doivent être corrigés avant les prochaines échéances électorales. ELECAM doit donc rectifier le tir. Pour cela, l’institution doit partir des différentes observations et critiques émises à l’issue de la présidentielle du 9 octobre 2011 qui a constitué le premier test pour cet organe.
A en croire les responsables de la délégation régionale d’ELECAM pour l’Adamaoua, toutes les dispositions pratiques sont prises pour assurer un bon déroulement de l’opération. Selon Laurent ABOUBAKAR le chef service de la communication, de la documentation et des archives de cette structure, l’opération de révision des listes électorales consiste tout simplement à permettre aux différents électeurs et à ceux là qui ont déjà atteint la majorité électorale, c’est-à-dire 20 ans, de se rapprocher auprès de nos structures afin de s’inscrire sur les listes électorales d’une part. D’autre part, cette opération permet à ceux qui n’ont pas pu s’inscrire sur les listes électorales de le faire. Enfin, cette opération vise également à permettre à ceux-là qui se sont déjà inscrit et qui ont eu à voter, de parcourir une fois de plus le fichier électoral pour avoir un certain nombre d’informations. En un mot, cette opération devrait permettre à ELECAM de retrancher de la liste électorale les noms des personnes décédées, celles qui ont été indûment inscrites, celles qui ont perdu les conditions requises par la loi. Cette révision, permettra aussi d’apporter toutes les modifications sur la liste électorale relatives aux changements de résidence ou à des erreurs matérielles constatées notamment sur les noms, prénoms, filiation date et lieu de naissance des électeurs. Pour ce qui est de sa réalisation pratique, Aboubakar Laurent rassure qu’elle est menée auprès des antennes communales. Pour ceux-là qui voudraient se faire inscrit, des commissions mixtes de révision des listes électorales ont été mises sur pied à cet effet auprès des antennes communales. Des équipes mobiles vont également sillonner les différents quartiers et les artères de la ville pour inscrire tous les nouveaux électeurs.
Le lancement des inscriptions a eu lieu depuis le 15 Août 2010 et les listes existent
La Direction générale d’Elecam, organe électoral du Cameroun, a annoncé il y a quelque temps à travers les médias, le démarrage des opérations des inscriptions sur les listes électorales sur l’ensemble du territoire national, le 15 Août 2010. Il était demandé aux partis politiques dans cette perspective, de présenter sous huitaine, la liste de leurs représentants dans les commissions mixtes locales supervisées par les délégués locaux d’arrondissements de cet organe. Le Cameroun compte 360 démembrements d’Elecam dans les communes. Cela suppose pour chaque parti de se faire représenter dans chaque démembrement local. (Soit au moins 360 représentants par parti prenant part au processus). Les commissions mixtes sont chargées de veiller à la transparence des inscriptions et à la délivrance des récépissés aux électeurs séance tenante.
Le RDMC a répondu favorablement à la demande de la direction d’Elecam dans les délais prescrits. Notre parti est représenté à ce jour dans 330 sur 360 démembrements des commissions mixtes d’Elecam sur l’ensemble du territoire national, exception faite de certains arrondissements de la Région de l’Adamaoua pour cause d’inaccessibilité par route, due à la saison des pluies. Cependant la représentation du RDMC dans les structures d’Elecam sur l’ensemble de la région de l’Adamaoua sera complète dans les tous prochains jours. Le RDMC dispose d’un taux de couverture politique nationale de 100%.
Constat
La réunion de concertation avec les partis politiques prévue par la loi portant création d’ELECAM est toujours attendue. Elle aurait permis une harmonisation des actes et des actions de mobilisation. Le 15 Août 2010, Elecam a procédé à un démarrage symbolique des inscriptions à Douala avec un renfort médiatique disproportionné à la réalité. Le lancement des opérations dans le Wouri a lieu, à ce jour, exclusivement dans les arrondissements de Douala 1er, 2eme et 3eme.
Les Régions du Centre, de l’Extrême-nord, de l’Est et de l’Ouest ont également procédé à un lancement symbolique à Maroua, Bertoua, Yaoundé et Bafoussam. Plusieurs communes dans le pays ne sont pas encore dotées des locaux pour abriter les commissions mixtes des démembrements d’Elecam. Ceux des démembrements qui ont un bâtiment, ne sont pas équipés. Les portes sont par conséquents fermées dans plusieurs localités dans l’attente d’une ouverture effective prochaine. Les représentants des partis sont priés d’attendre. Certains démembrements sont encore « provisoirement » logés dans les bureaux d’emprunt des Sous-préfectures . ! Nos représentants signalent dans plusieurs localités, environ les 2/3, une situation de stand by, due aux difficultés d’installation. Des cas des inscriptions sur des feuilles volantes A4, faute de registres sont nombreux. !!!
Sur le terrain, les populations ne sont pas encore informées du lancement des opérations des inscriptions. Selon les Régions, la loi est distinctement appliquée. L’admission au sein des commissions des représentants des partis est parfois conditionnée à la présentation du récépissé de l’existence légale du parti. Les partis sont invités à faire légaliser lesdits récépissés délivrés pourtant par l’Etat dans une sous-préfecture.Une telle exigence n’est prévue par aucun texte de loi régissant le fonctionnement d’Elecam. Cette demande est particulièrement observée dans l’Extrême-Nord où il est signalé les interventions téléphoniques d’intimidations du ministère de l’administration territoriale et de certains pontes du régime auprès des représentants d’Elecam!
Il faut noter que les seuls partis politiques qui couvrent réellement le territoire national au sein des commissions mixtes Elecam sont le RDPC et le RDMC. Plusieurs partis sont inexistants dans les 360 communes du pays à l’exception du SDF faiblement représentés par endroit, sans doute en raison de son mot d’ordre. L’UNDP, l’UPC, l’UDC, l’AFP, l’ADD sont aussi très faiblement représentés et on les retrouve dans certaines régions uniquement.
President Milla AssouteJournalducameroun.com)/n
Observations
Il est à craindre que le cafouillage de démarrage des inscriptions des populations observé depuis le 15 Août 2010, (les moyens et le mode de fonctionnement actuel des démembrements d’ELECAM sont déficients), à un an des présidentielles de 2011, limitent son action purement et simplement à la reconduction des listes héritées de l’Administration territoriale et à une exploitation complémentaire et complaisante du résultat du dernier recensement général de la population pourtant contesté.
Une refonte des listes est-elle possible?
Pour procéder à une refonte des listes électorales qui aurait permis une mise à niveau générale de toutes les inscriptions sur le territoire, il aurait fallu un décret du président de la République. Or le pouvoir n’a aucun intérêt à procéder à une refonte des listes électorales avant la convocation du corps électoral qui peut surprendre les partis concurrents dès le premier trimestre de l’année 2011. La mobilisation des populations à s’inscrire est faible à ce jour. Il y a un impératif pour Elecam de lancer une campagne dans les médias et sur le terrain avec l’appui des partis politiques pour susciter un intérêt général à s’inscrire massivement.
L’opposition doit exiger à ce stade du processus la présence des observateurs internationaux.
Le RDMC saisira les organisations internationales pour qu’elles participent dès maintenant au processus des inscriptions des électeurs qui est la véritable ossature d’une élection transparente et crédible.
Le RDMC publie ci-après, la liste de ses représentants dans les commissions mixtes d’Elecam sur l’ensemble du territoire national et encourage les partis politiques de l’opposition y représentés, à publier leur niveau de représentation territoriale afin de nous permettre de mener une action minimale commune. Nous reviendrons en détail sur le mode de fonctionnement et les différentes fraudes préélectorales identifiées au cours de cette période intérimaire de démarrage des inscriptions par Elecam dont la connivence avec le RDPC est perceptible par endroit.