Transports : le Cameroun veut digitaliser son secteur maritime

Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, ministre des transports, a reçu en audience le 9 mai 2023 une délégation conjointe de l’ambassade des États-Unis et des laboratoires nationaux Sandia.

Former les camerounais du secteur maritime sur le processus de numérisation de l’immatriculation des navires de mer portant pavillon camerounais. C’est dans cette optique que leministre camerounais en charge des transports a reçu en audience une délégation conjointe de l’ambassade des États-Unis et des laboratoires nationaux Sandia.

L’idée pour le membre du gouvernement est de « donner la fierté aux navires camerounais ; de rendre ces navires plus compétitifs et surtout de la croissance du secteur maritime », souligne le ministère des Transports.

A l’occasion, Mary Daschbach, chef de la délégation américaine, chef adjoint des missions diplomatiques à l’ambassade des États-Unis au Cameroun, a exposé les composantes du projet de fourniture au Cameroun d’un secteur maritime digitalisé. Ils comprennent : offrir un projet numérique avec des logiciels, une formation pendant les trois premières années et le gouvernement camerounais à son tour, financer l’hébergement du logiciel et l’enregistrement AIS à 2000 dollars et 30.000 – 40.000 dollars respectivement par an.

Selon le ministère des transports, ledit atelier est une autre phase stratégique d’une série de formations déjà organisées. Le premier s’est tenu virtuellement en avril 2021, le deuxième sur place au Cameroun en octobre 2022 et actuellement le troisième, dit coup d’envoi demain 10 mai 2023 et se déroulera jusqu’au vendredi 12 mai 2023.

Cameroun/Affaire Finexs: aucune agence de transport interurbain ne doit faire payer l’usage des toilettes (ministre)

L’instauration des toilettes publiques payantes est du seul ressort des collectivités territoriales décentralisées, affirme le ministre des Transports Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe qui a produit un communiqué après la mort par bastonnade d’un gendarme à Douala

 

L’agence Finexs Voyages de Douala, où un gendarme en civil a perdu la vie le 22 juillet dernier suite à une bastonnade pour non paiement des 100 F CFA de frais d’usage des toilettes, n’a pas le droit de faire payer cet usage selon le ministre des Transports.

Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, dans un communiqué publié ce 29 juillet, souligne que la “réglementation en vigueur […] fixant les mesures générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux  de travail ainsi que le cahier de charges portant sur la régulation de l’activité de transport routier interurbain de voyageurs, subordonnent la délivrance  de l’agrément d’exercice de la profession de gestionnaires des terminaux  de transport routier interurbain de voyageurs à la satisfaction d’un certain nombre d’exigences parmi lesquelles la construction de toilettes à usage gratuit de la clientèle et du personnel de la société”.

Le ministre des Transports rappelle ainsi que ceux qui ont mis en place des toilettes publiques payantes au sein des agences sont dans l’illégalité et s’exposent à des “sanctions”; les collectivités territoriales décentralisées ayant seules la compétence de faire payer cet usage.

Cameroun: 15 centres de contrôle technique automobile suspendus dans cinq régions

D’après le ministère des Transports, ces centres sont suspendus pour une durée d’un mois pour “non-respect des clauses de leur cahier de charges”

 

Le ministre des Transports du Cameroun, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, a signé un communiqué, le 20 avril, portant suspension de 15 centres de contrôle technique automobile pour “non respect des clauses de leur cahier de charges”.

Il s’agit de sept structures ayant des représentations dans cinq régions du Cameroun (Centre, Littoral, Ouest, Sud-Ouest, Adamaoua). Elles écopent d’une suspension d’une durée d’un mois.

Les centres de contrôle technique automobile suspendus par le Mintransports le 20 avril:

  • Autovision (Yaoundé, Yassa, Bonamoussadi);
  • Cadcia (Yaoundé, Douala, Ngaoundéré);
  • Groupe Magnong (Mbouda);
  • OCDM & T (Dschang);
  • Secoma (Nkolafamba);
  • Silicon (Yaoundé, Edéa, Douala, Nkongsamba);
  • WCI (Yaoundé, Ombé).

Cameroun : un sixième Dg à la Camair Co en huit ans

Louis Georges Njipendi vient d’être choisi par le Conseil d’administration de la compagnie de transport aérien du Cameroun. Il remplace Ernest Dikoum nommé en 2016.

Le Conseil d’administration extraordinaire de la Camair Co vient de s’achever ce 27 mai à Yaoundé. D’importantes décisions ont été prises par les administrateurs, notamment celle de renouveler le top management de la compagnie de transport aérien du Cameroun.

Ainsi, Ernest Dikoum, nommé Directeur général en aout 2016, est remplacé ce 27 mai 2019 par Louis Georges Njipendi.

 Le nouveau Directeur général était jusque-là Président du conseil d’administration de la Camair Co.

Il sera secondé par Max Constant Mve, ancien directeur de la maintenance, nommé Directeur général adjoint.

Le ministre des Transports Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe hérite de la Présidence du conseil d’administration.

Louis Georges Njipendi devient ainsi le sixième Directeur général de la compagnie depuis 2011.

La Camair Co est née des cendres de la Cameroon Airlines, l’ancienne compagnie aérienne nationale.

Les différentes directions qui se sont succédé à la tête de la Camair Co ne sont toujours pas parvenues à relever la Compagnie, qui traine un lourd passif.

Il y a quelques semaines, la Camair Co a annulé ses vols régionaux et ne desservait plus que des lignes nationales. Ceci non sans grandes difficultés.

La Camair Co ne compte plus que deux avions, des MA 60 de fabrication chinoise et un Boeing en location. Le reste de sa flotte étant cloué au sol.

Cameroun : 500 personnes licenciées au Chantier naval en 8 ans

Le directeur général assure que sans ce dégraissage, l’entreprise aurait déposé le bilan.

Entre 2010 et 2018, les effectifs du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC) sont passés de 800 à 300 employés. L’information est de Forgwei Alfred Mbeng, le directeur général de cette entreprise parapublique du Cameroun.

Le Dg défend que sans cette mesure sociale, le CNC aurait depuis mis la clef sous le paillasson. Il s’exprimait ce 20 février au salon Promote à Yaoundé. Ceci en marge d’une rencontre entre la presse et les acteurs du secteur des transports réunis autour du ministre des Transports du Cameroun, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.
Cependant, Forgwei Alfred Mbeng, assure que tous les employés licenciés sont rentrés dans leurs droits. Le Dg du CNC affirme que toutes les indemnités de licenciement ont été dûment payées.

Pour autant, de nombreux ex-employés du CNIC manifestent régulièrement devant les Services du Premier ministre pour le paiement de leurs droits. Ceux-là, soutient le DG, ont été licenciés avant 2010, et étaient alors temporaires. Donc n’avaient pas le même statut.

Par ailleurs, Forgwei Alfred Mbeng, révèle que Le CNIC a désormais épongé toute son ardoise. Le CNIC avait en effet une dette auprès du fisc qui s’élevait à plus de 3 milliards FCFA. À cela, s’ajoutaient des cotisations sociales impayées auprès de la CNPS de plus de 2 milliards FCFA.

Le Dg du CNIC  explique que cette dette a été convertie en actions. Ce qui fait désormais du ministère des Finances, le premier actionnaire du Chantier naval.

Accident de Mbakomo : le ministre des Transports promet « des sanctions sévères »

Ernest Massena Ngalle Bibehe a rendu public un communiqué à la suite de cet accident de la circulation, qui a provoqué la mort d’au moins une personne.

Un bus de transport en commun de l’agence de voyage Garanti express a fait un accident mortel qui a coûté la vie à au moins un passager ce mercredi 18 juillet 2018. Les faits se sont produits aux alentours de 13h30, dans la localité de Tikong, dans la banlieue de Mbankomo(région du Centre).

Selon les témoignages, le chauffeur de ce véhicule immatriculé SW 852 AO allait relativement vite. Le système de freinage n’a pas opéré convenablement à cause de la chaussée glissante, et le bus a percuté un talus. De l’avis des premiers éléments de la sécurité routière présents sur le lieu du drame, les pneus du bus étaient en mauvais état, preuve d’une visite technique défectueuse.

Une vue des pneus du véhicule accidenté

Après cet accident, le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe s’est rendu sur les lieux pour s’enquérir de la situation. De retour à Yaoundé, il a rendu public un communiqué dans lequel il a annoncé avoir ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités exactes qui ont conduit à cet accident. Il promet que des sanctions sévères seront appliquées, et invite les usagers à redoubler de vigilance.

Au moins 20 passagers ont été évacués à l’hôpital central de Yaoundé. Ils présentent pour la plupart des blessures légères, à l’exception d’une dame qui a perdu ses jambes. Le ministre des Transports a ordonné la prise en charge immédiate de toutes les victimes.