Après le tirage au sort tenu à Lausanne, la sélection nationale va évoluer dans la poule A aux côtés des pays comme la Hollande et l’Italie.

La relève comme prochain chantier du sélectionneur Jean René Akono. « Nous avons tout gagné en Afrique ces cinq dernières années et là on est à la fin d’un cycle. Il faut qu’on soit content de ce que nous avons fait pendant cinq ans. Maintenant il faut préparer la suite parce qu’on a de beaux jours devant nous. Il faut envisager la relève », affirme le technicien.
En cinq de compétitions sans relâche, les muscles ont pris des coups et même de l’âge. « Nos filles ont été énormément sollicitées depuis ces années. Certaines traînent des bobos parce qu’elles n’arrivent pas à se reposer. Il y a certaines joueuses qui voudront peut-être partir. Elles ont tellement donné au Cameroun, moi je souhaite qu’elles restent au moins jusqu’à la CAN 2021, mais elles ont aussi leurs vies », ajoute Jean René Akono.
D’où, selon lui, la nécessité de penser l’avenir. « Il faut que progressivement on continue à intégrer des jeunes dans le groupe. Il y a Manuela qui joue titulaire déjà, elle a 18 ans, Piatta a 20 ans, les deux liberos ont 17 ans. Les éliminatoires des JO étaient leur première grande compétition. Nous on est satisfait de leur rendement, on a besoin d’avoir encore de jeunes joueuses ».
Le sélectionneur des dames semble connaitre les compartiments à pourvoir et les urgences à solutionner. « On a des postes où il manque de concurrence. Par exemple au niveau recep-attaque. La plupart des joueuses jouent pointu dans leurs clubs en France, mais en sélection elles doivent pouvoir réceptionner. On a besoin de cette relève pour continuer à performer. »
En rappel, l’équipe nationale féminine de volley-ball du Cameroun est championne d’Afrique en titre. Elle a rempoté consécutivement deux trophées en 2019 et en 2017.
Deux rencontres perdues sur les trois qu’a disputé, ce week-end, la sélection féminine de volley-ball du Cameroun engagée dans l’édition 2017 du World grand prix. L’équipe a remporté la victoire sur l’Algérie vendredi par 3 sets à 0 (25-22, 25-11,25-22) avant de s’incliner samedi face au Venezuela, 3-0 (25-20, 25-22, 25-15) et à la France dimanche, par 3 sets à 1 (25-16, 25-19, 25-16). Des performances qui ne sont pas au goût de l’entraineur des Lionnes Jean-René Akono.
«Nous sommes passés à côté de notre entame de match et nous avons commis trop de fautes directes. Nous avons aussi souffert au niveau de la réception. Cela a toujours été notre lacune, même si nous progressons dans ce domaine. Nous avons été dominés sur le plan mental et sur tous les aspects du jeu. Au final, nous avons été battus par plus forts que nous. On n’a jamais été à la hauteur contre le Vénezuela, à part peut-être dans le deuxième set. Contre l’Algérie, malgré la victoire, nous avons manqué de régularité», a expliqué Jean-René Akono dans une interview publiée par la presse publique ce lundi.