Cameroun: tristesse chez les athlètes rentrés bredouilles des J.O de Rio 2016

Des athlètes et leurs encadreurs croisés à l’aéroport international Gnassingbé-Eyadema de Lomé au Togo, pendant une escale, retournent au Cameroun les traits tirés par la déception et la fatigue

Visage fermé, sourire crispé, Dieudonné Wilfried Seyi Ntsengue a du mal à masquer sa peine. Il avance à pas lents, le dos légèrement voûté. «Les jeux olympiques ont été durs, je suis déçu. Je n’ai pas pu gagner une médaille, avoue à voix basse, le boxeur qui concourait dans la catégorie des moins de 75 kg. Je savais qu’en tant que porte-étendard du Cameroun, on comptait beaucoup sur moi.»

Le champion d’Afrique a pourtant bien commencé la compétition à Rio, en battant dès son premier combat, le 9 août, le colombien Vivas Jorge Luis, réalisant ainsi la première victoire camerounaise lors de cette 31e édition des Jeux olympiques. Mais, le jeune boxeur, âgé de 18 ans, s’est incliné au second combat.

Tous rentrent bredouilles
Il y avait 24 athlètes dans la délégation camerounaise à Rio. Ils participaient à six disciplines : boxe, athlétisme, volley-ball féminin, judo, lutte et haltérophilie. Au final, tous rentrent bredouilles, sans médailles dans leurs valises.

Ce 23 août à l’aéroport international Gnassingbé-Eyadema de Lomé au Togo, le reste de la délégation camerounaise (athlètes et coachs), à l’exception des volleyeuses rentrées plus tôt, est en escale. Leur mine fatiguée n’efface en rien leur «déception», leur «peine» et leur «tristesse».

À 31 ans, Ali Annabel Laure, championne d’Afrique, a obtenu le meilleur résultat camerounais des jeux en s’alignant à la 5e place mondiale dans la lutte libre chez les moins de 75 kg. «Sans regrets, j’ai donné tout ce que j’avais à donner. J’étais à la finale de bronze. J’ai perdu face à la russe Ekaterina Bukina, championne du monde», soupire l’athlète.

«Les JO se préparent en quatre ans»
Si les sportifs rencontrés expriment des «regrets», ils pensent cependant que leur préparation « tardive et précipitée », a été en partie responsable de leur échec. «Je venais aux jeux pour gagner une médaille. J’ai pu arriver en finale et j’ai terminé 12e. J’ai battu le record du Cameroun qui est mon record personnel en passant de 17,76 m à 17, 92 m. C’est une satisfaction, assure Auriole Dongmo, lanceuse de poids. Les jeux olympiques se préparent en quatre années, pas en deux mois. Pour moi, je ne me suis pas bien préparée ! Je pense qu’il faut relever le niveau de préparation au Cameroun.»

«Nous ne faisons pas de stages. Il nous manque toujours ce petit truc à la fin, regrette, amer, Clément Mbarga, l’un des entraîneurs de la délégation camerounaise. Je pense que les autorités qui étaient à Rio l’ont vu. Il ne faut pas trouver des gens pour participer à la compétition. Il faut former les athlètes pour la compétition. On met de l’argent pour participer au lieu de le mettre pour la formation.»

Pour cette participation camerounaise aux jeux olympiques de Rio, près d’1,5 milliard de francs CFA (2 millions d’euros) a été débloqué, ont annoncé les médias locaux. Une «somme énorme » qui étonne et courrouce les athlètes à l’aéroport. « Avec tout cet argent, on aurait dû faire des stages durant quatre années pour mieux nous préparer, fulmine un athlète. Vous savez combien un athlète gagne dans ce milliard ? Pas grand-chose. Où va le reste ?»


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Organisation des J.O. de Rio 2016: une Camerounaise parmi les bénévoles

Davide Adams Sokeng a uvré en tant qu’interprète français-anglais pendant les Jeux olympiques qui ont pris fin dimanche

Davide Adams Sokeng est une Senegalo-Camerounaise qui étudie au Ghana. Elle fait partie des rares bénévoles africains sélectionnés pour les besoins des Jeux Olympiques de Rio.

«Je suis allée en 2013 au Ghana faire mon Master pour être interprète de conférence. Ce Master d’interprétation s’appelle le Pamcit (Pan-African Masters Con¬sortium in interpretation and translation). Il est implanté dans différentes Universités africaines dont celles de Legon au Ghana et de Gaston Berger au Sénégal. Et c’est en 2014, au moment donc où je faisais mon Master, que l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) a envoyé une invitation à des volontaires francophones africains qui veulent participer aux Jo. J’ai postulé sur le site de Rio 2016 et j’ai été acceptée.»

Une aubaine pour cette interprète de conférence qui loue le rôle joué par l’OIF. «La Fran-cophonie a sponsorisé un certain nombre d’étudiants africains du même Master, le Pamcit. Dans notre groupe, il y a des pays africains comme le Kenya, le Cameroun, le Ghana, le Burkina Faso.» Tous des interprètes en français-anglais «envoyés chacun dans des stades différents. Par exemple me concernant, je travaillais pour le judo maintenant je travaille pour la lutte.» Adams : «Une expérience que je suis prête à renouveler mille et une fois.»

Justement, c’est à l’issue de l’élimination de la lutteuse sénégalaise, Isabelle Sambou, que nous l’avons accrochée en zone mixte. Toute souriante et très à l’aise pour s’être vite adaptée, Davide dit vivre les Jo pleinement. «C’est une première. C’est super, c’est magnifique ! Les Jeux Olympiques ce n’est pas une expérience qui est donnée à tout un chacun, c’est quelque chose d’unique. Et les gens sont toujours étonnés de voir des Africains dans le groupe des volontaires.

Faut donc noter qu’on travaille gratuitement mais on a eu la chance d’être sponsorisés par la Fran¬cophonie. C’est une expérience que suis prête à renouveler mille et une fois parce que ça n’arrive pas toujours. On apprend beaucoup, on fait de nombreuses rencontres et on voit la vie différemment », se félicite Davide qui est au Ghana depuis 2013. «J’aime beaucoup Accra et je compte rentrer bientôt au Sénégal.»

Evidemment notre entretien prend une autre tournure quand on évoque avec la Sénégalo-camerounaise, l’absence de médaille chez nos Lions. «C’est dommage, nous n’avons pas remporté de médaille. Mais il faut continuer à travailler et se préparer le plus tôt possible en prévision des Jeux de Tokyo en 2020.»

le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Rio 2016 a recruté près de 50 000 personnes (des Brésiliens comme des étrangers) pour occuper plus de 500 fonctions durant l’événement. Tous les candidats sélectionnés sont âgés de 18 ans minimum. Les domaines d’activités sont extrêmement variés, transport, organisation, santé, communication et bien d’autres secteurs nécessitaient l’appui de bénévoles sur le terrain.

L’organisation prend en charge la restauration, la tenue et le transport sur place. Les frais d’hébergement et de transport entre la France et Rio de Janeiro sont à la charge des volontaires. Et sous ce chapitre, l’OIF a sponsorisé les représentants des pays africains.


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Le boxeur Wilfried Seyi désigné porte-étendard du Cameroun aux JO

La décision a été prise samedi par le Comité national olympique et sportif camerounais

Le boxeur Wilfried Seyi, 18 ans, sera le porte-étendard de la délégation camerounaise à l’ouverture des Jeux olympiques de Rio (Brésil) le 05 août prochain, selon une décision prise samedi par le Comité national olympique et sportif (CNOSC).

Evoluant chez les 75 kilogrammes, il a été, selon cet organisme, préféré à d’autres athlètes sur la base de ses qualités humaines et sportives.

Médaillé d’or aux Jeux africains de Brazzaville (septembre 2015), Wilfried Seyi avait déjà remporté les Jeux nationaux un an plus tôt et en mars dernier dans la capitale, Yaoundé, s’est qualifié pour les JO à l’occasion d’un tournoi continental organisé par son pays.


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Rio 2016: Teddy Tamgho forfait à cause d’une fracture du fémur

L’athlète d’origine camerounaise, fauché samedi alors qu’il réalisait les minima pour les JO de Rio aux championnats de France d’Angers, ne pourra pas réaliser son rêve olympique

Comme une malédiction sans fin : le champion du monde 2013 du triple saut Teddy Tamgho, fauché samedi 25 juin 2016 en pleine tentative par une fracture du fémur gauche alors qu’il réalisait les minima pour les JO de Rio aux championnats de France d’Angers, ne pourra réaliser son rêve olympique.

Touché, cette fois-ci au genou : Teddy Tamgho, éternel revenant du triple saut mondial, écorché vif qui construit sa carrière dans l’adversité, trouve décidément à qui parler avec ce corps, source de tant de tourments.

« Ça fait cinq fois que je me fais opérer en quatre ans. Chaque fois que je me blesse, les gens doivent comprendre que je vais revenir », avait insisté le Francilien le 28 février dernier à Aubière dans le Puy-de-Dôme, sitôt le titre national du triple saut (16,98 m) en salle récupéré.

L’athlète d’origine camerounaise venait alors de reprendre victorieusement le cours en dents de scie de sa carrière, neuf mois après la rupture du talon d’Achille gauche à Doha.

Fracture de la cheville en 2011, excroissance osseuse en 2012, fracture du tibia gauche en novembre 2013 puis rupture du tendon d’Achille en mai 2015… Samedi, lors des championnats de France d’Angers, Tamgho a écrit un nouvel épisode de sa vie tourmentée. En difficulté dans ce concours, Tamgho pointait en 2e position avec 16,75 m au moment de s’élancer pour son 5e essai.

Une course d’élan très rapide, deux premiers bonds explosifs puis un envol auquel se mêle un cri. Tamgho est encore en l’air qu’il hurle déjà sa douleur, posant la main sur son genou gauche.


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Le Cameroun abritera le Championnat d’Afrique d’haltérophilie en mai

La compétition, qui se déroulera du 06 au 14 mai 2016 à Yaoundé, est qualificative pour les Jeux Olympiques 2016

Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, accueille du 06 au 14 mai prochain, le championnat d’Afrique d’haltérophilie. Cette compétition qui se déroulera au palais des Sports est qualificative pour les jeux olympiques 2016 prévus à Rio au Brésil.

En prélude à cet événement, le Secrétaire général du ministère des sports, Oumarou Tado a présidé en lieu et place du ministre empêché, la première réunion préparatoire officielle.

Dans son propos liminaire, le représentant du ministre des Sports a rappelé l’importance de cet événement pour notre pays. Celui-ci est une autre occasion d’augmenter le nombre de participants de l’équipe camerounaise à des compétitions internationales. Il a souhaité que les athlètes camerounais représentent dignement le pays. Pour cela, « il faut que toutes les personnes nommées dans les commissions et sous commissions se mettent en synergie pour l’atteinte de cet objectif. Il faut évacuer les absents et celles qui ne veulent pas travailler », a-t-il indiqué. Il a par ailleurs demandé au président de la fédération de « faire appel à toute compétence de son choix ».

En réponse, Boukar Tikiré a fait un exposé en deux points : sur le plan administratif et sur le plan technique. Il est revenu sur la mission d’inspection du Secrétaire général de la Confédération en janvier-février 2016. Il a parlé du plan de travail que la direction technique a mis sur pied.

Constantin Enama, directeur technique national, s’est pour sa part appesanti sur le programme baptisé « Sur la route de Rio » et des phases qui le constituent.

Clément Mbala, entraineur principal, a parlé des inquiétudes qu’il avait. Celles-ci ont été dissipées par Oumarou Tado qui a demandé que l’on « sauve cette compétition » en donnant le meilleur de soi.

Equipe d’haltérophilie du Cameroun.
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Volleyball dames: Yaoundé accueille le tournoi qualificatif pour les JO

Le tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques de Rio 2016 s’ouvre vendredi, 12 février 2016, dans la capitale camerounaise

La capitale camerounaise, Yaoundé, accueille vendredi, 12 février 2016, un tournoi de volleyball dames qualificatif pour les Jeux olympiques (JO) «Rio 2016», apprend-t-on auprès du comité d’organisation.

Initialement prévu pour opposer le pays organisateur, l’Algérie, le Botswana, l’Egypte, le Kenya et la Tunisie, cette compétition, qui s’achève le 17 février, a dû admettre à la dernière minute la participation de l’Ouganda de manière à former deux poules de 3 et 4 sélections.

Selon le règlement ainsi communiqué, les premières équipes de chaque groupe disputeront une finale, dont le vainqueur sera automatiquement qualifié pour les JO, les 2èmes et 3èmes devant pour leur part disputer un tournoi de repêchage en juin prochain, en un lieu qui reste à déterminer.


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Jeux olympiques de volley-ball messieurs: Brazzaville accueille le tournoi qualificatif

Le Cameroun prendra part à ce tournoi prévu du 07 au 15 janvier dans la capitale congolaise en compagnie de 21 autres pays africains

Le Congo va abriter le tournoi qualificatif des jeux olympiques 2016 à Rio au Brésil dans la catégorie masculine, a annoncé la fédération africaine de volley-ball. La compétition est prévue du 07 au 15 janvier à Brazzaville.

Les pays ont jusqu’au 20 novembre pour confirmer leur participation et fournir des informations sur leur équipes respectives. Le Cameroun et 21 autres sélections nationales ont annoncé leur participation à cette compétition.

Ainsi, outre le Cameroun et le pays organisateur, le Congo, sont attendus: l’Algérie, l’Angola, le Botswana, le Burkina Faso, le Cap-vert, l’Egypte, le Gabon, la Gambie, le Ghana, le Kenya, le Mali, Madagascar, le Mozambique, le Nigéria, l’Ouganda, la République centrafricaine, la RD Congo, le Soudan, le Zimbabwe et la Tunisie.

C’est la Tunisie qui avait représenté l’Afrique au J.O de 2012 après avoir remporté le tournoi de Yaoundé en battant les Camerounais.


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Judo: Hélène Wezeu rêve des Jeux Olympiques de Rio

A 27 ans, la Camerounaise qui a déjà décroché une médaille de bronze continentale veut remporter l’an prochain une médaille olympique

Hélène Wezeu est une de ces judokates au parcours atypique. Rien ne prédestinait la petite fille de six ans poussée par son père à suivre ses grands frères au judo à une carrière internationale. Mais à force de travail et de sacrifices, son talent a commencé à se faire connaitre. Bien qu’elle donne sa priorité aux études, elle devient championne du Cameroun en seniors, et, en 2005, elle met le cap sur la France.

Pour rejoindre une structure? Pas du tout. Son bac en poche elle intègre une licence de mathématiques à l’Université de Montpellier. Nouvel environnement, mais même passion en dehors des cours: le judo. Six ans plus tard, en 2011, elle obtient sa première sélection en équipe nationale pour les championnats d’Afrique. Une première réussie qui se solde par une 7ème place en -70kg, et une médaille de bronze par équipes.

Médaille continentale et école d’ingénieurs
Au retour de Dakar, la judokate retourne à Angers pour sa dernière année de formation en école d’ingénieurs. Un diplôme qu’elle passe en quatre ans avec une année en Allemagne pour obtenir un Master en Informatique. «J’ai commencé à étudier l’informatique sans avoir de connaissances, je suis allée en Allemagne sans parler allemand. C’était dur, mais comme au judo, si le mental tient, au final, le travail paye» analyse-t-elle.

Son travail sur les tatamis, même s’il est secondaire, lui permet de remporter sa première médaille continentale individuelle, en terminant troisième des -63kg aux Championnats d’Afrique 2013. «J’ai toujours voulu allier les études et le judo. C’est une organisation et beaucoup de sacrifices, mais quand on veut quelque chose, il faut se donner les moyens de l’avoir» annonce la combattante.

Une nouvelle contrainte va apparaître en plus du parcours scolaire et du parcours sportif : la nécessité de travailler. Elle intègre alors SAP, une entreprise de conception de logiciel, mais continue de fouler les tatamis pendant son temps libre. «C’était dur physiquement et mentalement. Se lever à 5h du matin pour aller travailler, puis aller au dojo, ça use». Malgré la fatigue, la spécialiste de o-goshi s’illustre sur la scène internationale, avec notamment une finale aux Jeux du Commonwealth en 2014. «C’est ma plus grande fierté pour le moment» savoure-t-elle avant d’ajouter «cette performance m’a donné un regain de motivation. Je peux y arriver en travaillant à côté.. »

Rio 2016 dans le viseur
Janvier 2015. La combattante licenciée au Villemomble Sport s’est accomplie professionnellement en créant sa propre société de conseil en informatique, Dasawez Consulting. Elle décide alors de se concentrer sur le judo. «Je ne suis qu’à 50% de mes objectifs, je ne peux pas encore être satisfaite!» proclame-t-elle avec ambition.

L’objectif ? Une médaille à Rio, en 2016. «Il faut viser très haut, pour ne pas tomber très bas, non ?», annonce la 44ème mondiale. Et les résultats ne se font pas attendre. A Düsseldorf, après ses trois premières semaines de préparation au haut-niveau, l’internationale camerounaise maitrise sans soucis Isabelle Puche, 20ème mondiale. Désormais, l’élève d’Omar Gherram va chercher à grappiller tous les points possibles dans la course aux quotas olympiques. «Pour cela, gagner le titre continental dans deux semaines sera essentiel. Je suis sur la bonne voie», ambitionne la combattante qui s’entraîne également à Brême sous les ordres de Stefan Buben et à l’INEF. Un défi de taille vu la concurrence. Mais il en faudra plus pour l’impressionner.


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JO de Londres 2012: Eto’o et Françoise Mbango en stations de métro

A l’occasion des Jeux olympiques 2012, Londres a décidé de donner à deux de ses stations de métro, des noms de légendes du sport camerounais

Comme il est de tradition tous les quatre ans, les jeux olympiques auront lieu cet été 2012 à Londres. Une grande attraction sportive qui réunit les fans de sport les plus divers à travers le monde. Pour permettre aux nombreux visiteurs qui viendront des quatre coins du monde de se familiariser avec la ville hôte des jeux, Londres a décidé d’innover et de changer les noms de ses stations de métro. Pour y ajouter une touche «olympique», sportive, la ville anglaise a choisi de donner à ses stations de métro des noms des légendes du sport en général et des jeux olympiques en particulier, parmi lesquels Samuel Eto’o et Françoise Mbango.

En effet, parmi les nombreux trophées que compte le Samuel Eto’o dans son salon, figure en bonne place la médaille d’or olympique de football remportée à Sydney en 2000. Le goléador camerounais et ses coéquipiers avaient remporté cette récompense après une épreuve de tirs au but face à l’Espagne après avoir été menés 0 à 2. Le Cameroun avait d’ailleurs éliminé le Brésil en demi-finales malgré les deux cartons rouges. Concernant Françoise Mbango, outre le fait de détenir le record des jeux olympiques au triple saut féminin, elle est tout simplement double médaillée d’or en titre, ayant remporté ses deux médailles d’or olympiques, respectivement en 2004 à Athènes et en 2008 à Pékin dans la discipline où elle excelle. On trouvera donc cet été à Londres deux stations nommées Eto’o et Mbango qui seront les étendards du Cameroun pendant cette période spéciale des jeux olympiques. Puissent ces deux icônes inspirer les jeunes générations et les amener à faire autant, sinon plus!

Françoise Mbango (g) et Samuel Eto’o (d), les médaillés olympiques camerounais
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Jeux olympiques de Londres 2012: Les Lionnes obtiennent leur ticket

Battues au match aller au Nigeria (2-1), les camerounaises ont su renverser la vapeur en s’imposant lors de la séance des tirs aux buts

Au coup de sifflet final samedi dernier au stade Ahmadou Ahidjo, les Lionnes étaient folles de joie. La sélection féminine de football du Cameroun venait de se qualifier pour les Jeux olympiques «Londres 2012» en venant à bout du Nigeria 2-1, puis à la faveur des tirs au but (4-3). Battues à l’aller par 2 buts contre 1, les camerounaises ont entamé le match par le bon bout. L’occupation rationnelle du terrain et les incursions répétées vont permettre aux camerounaise d’ouvrir la marque à la 26ème minute de jeu, grâce à Francine Zouga Edoa. Sa frappe lobée sur l’aile gauche est allée se loger sous la barre transversale. Alors que les spectateurs commencent à s’étirer pour la pause, la capitaine Madeleine Ngono Mani est fauchée en pleine surface de réparation adverse par Marvis Ohale Osinachi, qui écope d’un carton rouge. C’est le tournant du match. Le penalty accordé aux camerounaises est transformé par Patience Mani Christine.

Pendant le deuxième acte, l’infériorité des nigérianes ne va pas se ressentir. Les Supers Falcons vont avoir une meilleure emprise du match. Un petit relâchement côté camerounais qui va leur être fatal. A 12 minutes de la fin du match, ce que les camerounaises redoutaient est arrivée, l’inusable Perpetua Nkwocha a réduit le score (2-1), en trompant Annette Ngo Ndom, la gardienne camerounaise. Ramenant ainsi le score auquel les équipes s’étaient séparées lors du match aller à Abuja le 27 août dernier. Les 30 minutes réservées aux prolongations ne changeront par la donne. Il a fallu passer par la fatidique épreuve des tirs aux buts pour départager les deux équipes. Une séance de tirs aux buts, jouée dans la pénombre, où les camerounaises vont être plus réalistes, en concrétisant quatre tentatives contre trois pour les nigérianes. Le Cameroun et l’Afrique du Sud représenteront le continent aux prochains Jeux olympiques. Pour la première fois de son l’histoire, les Lionnes indomptables prendront part au tournoi féminin de football des jeux Olympiques au mois d’août de l’année prochaine en Angleterre.

Les lionnes sont qualifiées pour les JO de Londres
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