Cameroun : le port de Douala prête 100 milliards de F à 9 banques

Il s’agit de : Access Bank Cameroon, Afriland First Bank, Bange Bank Cameroon, Bicec, Commercial Bank, CCA Bank, Ecobank Cameroon, SCB Cameroon et Société Générale Cameroun.

Le Port autonome de Douala (PAD) a clôturé une levée de fonds de 158 millions de dollars soit 100 milliards de F auprès de neuf banques locales.

Une partie des fonds, soit 45 milliards de FCFA (71,1 millions $) sera affectée au refinancement de la dette bancaire PAD. L’entreprise utilisera les 55 milliards (86,9 millions $) restants pour financer ses projets d’investissements prioritaires, identifiés dans le cadre du programme de modernisation des infrastructures portuaires.

Ce programme comprend le projet d’extension du port de Douala hors de la zone industrielle de Bonabéri, en gestation depuis 2020 et que le PAD prévoit mettre en œuvre dès 2030.

Cette opération a été structurée par la société de bourse Attijari Securities Central Africa (ASCA), filiale du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank. Elle a une maturité de 12 ans, c’est-à-dire que l’emprunt est remboursable en 12 ans.

Cameroun:Covid-19: le Minat juge illégale la levée de fonds initiée par Maurice Kamto

Paul Atanga Nji indique, dans un communiqué signé le 07 avril, que l’opération n’a pas respecté les lois en vigueur.

 

Le ministre de l’Administration territoriale du Cameroun (Minat), Paul Atanga Nji, a instruit ce 07 avril, par voie de communiqué, les “leaders de partis politiques et d’associations”, qui ont lancé des appels à la générosité publique par rapport au Covid-19, à “y mettre fin immédiatement” et à “lui en rendre compte dans les meilleurs délais”.

Le communiqué du Minat survient après l’initiative lancée le 03 avril 2020 par le président du MRC, Maurice Kamto, sur la mise en place du Fonds Survie-Cameroun-Survival-Initiative (SCSI) qui visait à financer, avec le soutien de la diaspora, l’effort des pouvoirs publics pour freiner la propagation de la pandémie de coronavirus au Cameroun.

Selon les explications fournies par Paul Atanga Nji, les dispositions juridiques camerounaises – notamment la loi du 21 juillet 1983 régissant les appels à la générosité publique et le décret du 14 août 1985 fixant les conditions d’octroi de l’autorisation d’appel à la générosité publique – “interdisent formellement à tout individu et à toute organisation de quelque nature que ce soit de faire appel à la générosité publique sans avoir au préalable obtenu l’autorisation du ministre en charge de l’Administration territoriale”.

De son avis, il existe déjà un cadre mis en place par le chef de l’Etat camerounais Paul Biya, à travers le Fonds spécial de solidarité nationale destiné au financement des opérations relevant de la stratégie gouvernementale de riposte contre la propagation du coronavirus.

Dans sa sortie, le Minat invite les banques commerciales et les établissements de microfinance qui hébergeraient les fonds “sans base légale” d’autres acteurs pour la même cause, à “procéder immédiatement à la clôture desdits comptes qui ne pourront être rouverts que sur autorisation expresse du ministre de l’Administration territoriale”.

Les contributions sur le site Cameroon Survival s’élevaient à 359 000 euros (sur un objectif d’un million d’euros) mardi 07 avril à 18h30. Les contributions y sont ouvertes via Orange Money, MTN Mobile Money et par virement bancaire.

Au Cameroun : une levée de fonds en faveur de l’hôpital de Ngaoundéré

L’opération prévue le 23 janvier prochain, permettra de recueillir des fonds pour la remise en état des appareils et locaux de l’hôpital régional de Ngaoundéré.

La direction de l’Hôpital régional de Ngaoundéré est en quête de financement pour la réfection des locaux et des équipements. Le Dr Mamouou, directeur de la formation sanitaire, et le président du Conseil d’administration, Hamadou Dawa, ont initié une levée de fonds pour la cause. Les opérations y afférentes se tiendront le 23 janvier au siège de la Communauté urbaine de la ville.

Les travaux envisagés s’inscrivent dans la continuité des réfections engagées au courant de l’année 2019 et touchant principalement, les services de pédiatrie, médecine générale, l’acquisition des chaises roulantes, entre autres. D’un coût global de 50 millions de Francs CFA, les ouvrages avaient été financés sur fonds propres de l’Hôpital de Ngaoundéré.

Le Cameroun cherche 150 milliards de F CFA pour financer les chantiers de la Can

Le gouvernement va lever cette somme à la bourse de Douala, la Douala stock exchange.

La Commission nationale des marchés financiers vient d’autoriser le gouvernement à lever 150 milliards de Francs CFA à la bourse des valeurs de Douala pour financer de chantiers de la Can 2019.

Le gouvernement envisage de répartir ces fonds entre le complexe omnisport d’Olembe (36 milliards de Francs CFA), le stade de Japoma (34 milliards des Francs CFA), quatre terrains d’entrainement à Garoua (20 milliards de Francs CFA), ainsi que la construction d’un stade annexe et la réhabilitation  de quatre infrastructures sportives à Bafoussam.

Le barrage hydroélectrique de Memve’ele (région du Sud) bénéficiera aussi d’une somme de 9 milliards de Francs CFA issus de cette levée de fonds.

Cet emprunt survient au moment où planent sur le Cameroun l’éventualité d’un retrait de l’organisation de ladite compétition. Et pour cause les travaux de construction et de réaménagement des infrastructures de la Can accusent un important retard. Tenue informée de cette situation après trois missions d’inspection, la Confédération africaine de football a annoncé qu’elle rendra sa décision à la fin du mois de novembre.

Lire aussi : Organisation de la CAN au Cameroun : «La Caf n’a pas de plan B » (Ahmad)

Kiro’o Games envisage d’accompagner des start-up dans des levées des fonds

La start-up a décidé de partager son expérience de levée de fonds en lançant son service de mentoring baptisé Kiro’o Rebuntu.

La start-up Kiro’o Games, conceptrice du tout premier jeu vidéo made in Cameroun, poursuit son programme d’extension. Elle lance, à cet effet, un service de mentoring destiné à guider les entreprises dans leur recherche de financement.

Baptisé Kiro’o Rebuntu, ce service, apprend-on, «prendra la forme d’un mentoring online dans un premier temps, avant de devenir un projet de fintech (finance technologique) plus important».

Pour rappel, de 2013 à 2015, Kiro’o Games a réussi à lever 130 millions de francs CFA chez plusieurs investisseurs internationaux, en inventant sa propre méthode de levée de fonds. L’entreprise avait fait le choix du capital risque pour obtenir des financements. Cette mobilisation des ressources avait suivi trois étapes parmi lesquelles celle baptisée «tirs de rafales», qui consistait à ouvrir le capital à tout le monde et les «tirs de précision».

Aujourd’hui, le studio veut conseiller 10 000 autres porteurs de projet en Afrique, en partageant son expérience accumulée depuis plus de 13 ans.