Samuel Eto’o rend hommage à Marc Vivien Foe

Pour le capitaine des Lions indomptables, il s’agit d’un « devoir de mémoire », 14 ans après le décès du milieu de terrain camerounais à Gerland

Le capitaine de l’équipe fanion de football du Cameroun a rendu hommage à Marc Vivien Foe ce 26 juin 2014, 14 ans jour pour jour après le décès du milieu de terrain camerounais sur un stade.

«Il y a aujourd’hui 11 ans jour pour jour, un Héros National s’en est allé, laissant un vide dans nos c urs et nos stades. Tu as toujours été une source de joie, de sagesse et un exemple pour chacun d’entre nous. Nous avons tous un DEVOIR DE MÉMOIRE pour toi, valeureux Lion Indomptable mort sur le champ d’honneur en défendant les couleurs de notre cher et beau Pays. Ta grandeur s’est imposée naturellement comme ta personnalité, ton talent et ton amour inconditionnel pour la Patrie. Ta disparition aussi inattendue que bouleversante a provoqué un profond chagrin en moi, en nous tous. Ce chagrin ne s’estompera Jamais. Tu resteras pour nous, à jamais, un Héros National, l’enfant bien-aimé de la Mère Afrique, un des plus grands talents qui aient jamais existé sur la Planète Football. Merci Marco. Repose en paix ! », a écrit Samuel Eto’o Fils sur sa page facebook.

Le capitaine des Lions Indomptables a rendu hommage à son coéquipier mort sur le terrain lors de la Coupe des Confédérations en 2003. Pour mémoire, le 26 juin 2003 à Gerland en France, lors du match Cameroun – Colombie comptant pour la demi-finale de la Coupe des confédérations, « Marco » s’écroulait au rond central et rendait l’âme sur le champ.

Sa mort restera gravée dans les mémoires pour ses coéquipiers (dont Samuel Eto’o), les générations futures des Lions indomptables et, surtout, les nombreux supporters de l’équipe nationale du Cameroun.

Marc Vivien Foe est décédé le 26 juin 2003 sur le stade Gerland de Paris en pleine Coupe des Confédérations
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Marc Vivien Foe: Un hommage sera rendu à l’international camerounais ce weekend

Ce sera lors de la finale de la coupe des confédérations qui se joue en Afrique du sud

La Fifa a annoncé qu’un hommage sera rendu à Marc-Vivien Foé avant la finale de la Coupe des confédérations, dimanche prochain, en Afrique du Sud. Lors de cette même épreuve, le 26 juin 2003, l’international camerounais était décédé sur la pelouse de Gerland à Lyon (France), au cours du match Cameroun – Colombie. Une autopsie déterminera que la mort a eu pour origine une crise cardiaque consécutive à une malformation congénitale (hypertrophie cardiaque). Ce décès brusque provoqua beaucoup d’émotion chez les Camerounais mais également au sein de la famille internationale du football. Au moment où la mort l’emporte, l’international camerounais laisse l’image d’un personnage réservé et généreux. Il attire la sympathie de tous ceux qu’il côtoie, et soulève peu de polémiques. De nombreux coéquipiers se souviennent qu’il ne se retrouve jamais au centre de problèmes, sur le terrain comme dans la vie.

Le soir fatidique du 23 juin 2003, il s’écroule dans un stade lyonnais plein à craquer et devant des milliards de téléspectateurs. Dans la stupéfaction totale il mourra quelques instants plus tard comme il a vécu en footballeur. Ses coéquipiers se souviennent encore qu’à la mi-temps il disait comme pour les encourager face à une équipe de Colombie coriace: les enfants, même si il faut mourir sur le terrain, il faut gagner ce match.

Marco reste dans de nombreuses mémoires. Homme de grande lucidité et de grande générosité, son uvre se prolongeait au-delà des terrains de foot dans la vie de tous les jours. Marco a fait le choix d’être reconnaissant envers un pays et un peuple qui lui a permis d’accéder à la gloire. Il laisse derrière lui un grand centre sportif dont l’objectif initial n’a pu lui survivre. Les hommages lui sont rendus même en dehors du Cameroun. Le club anglais Manchester City a retiré son numéro 23, l’Olympique lyonnais ainsi que le RC Lens ont retiré quant à eux le numéro 17 de leurs effectifs respectifs (le 16 juin 2008, l’Olympique Lyonnais a remis le numéro 17 au bénéfice de Jean II Makoun, lui même camerounais). D’autres hommages incluent le baptême d’une partie du stade City of Manchester Stadium à son nom. Au stade Félix-Bollaert, une avenue porte son nom, et un mur peint le représente lui et l’Afrique (lion, arbre…). Il y est inscrit Un lion ne meurt jamais, il dort.

Marc Vivien Foe
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