Cameroun : deux morts après un mariage à Mbalmayo

Agnès Mballa, 32 ans, et Louis Marie Nya, 42 ans, ont perdu la vie le 15 août dernier après une cérémonie nuptiale à Nsessougou, deux jours plus tôt.

Les faits sont rapportés par Cameroon tribune. Beaucoup auraient aimé que ce soit un «fake» et que le plus beau jour d’un couple, ne finisse pas par la mort de certains invités. Mais joint hier au téléphone, l’adjudant-chef- Christian Efouba Enying, commandant de la brigade de gendarmerie de Nkolmetet, confirme le drame.

Il y a effectivement eu des cas de décès après un mariage à Nsessougou, village situé à environ 15 kilomètres de la ville de Nkolmetet, dans le département du Nyong-et-So’o, région du Centre. Il s’agit des nommés Agnès Mballa, 32 ans, et Louis Marie Nya, 42 ans. Les deux invités venaient d’assister un mariage. Sans savoir que les réjouissances de samedi, 13 août, jour de célébration, étaient les dernières de leur vie. Après avoir mangé et bu ce jour-là, tout a basculé.

C’est à l’hôpital de district de Mbalmayo qu’ils sont allés chercher de l’aide. Le corps médical a fait savoir aux hommes en tenue que la première victime, Agnès Mballa 32 ans, belle-sœur de la mariée, est arrivée à l’hôpital souffrant de maux de vendre et de céphalées. Elle avait également des vertiges et des pertes de vue.

La seconde victime, Louis Marie Nya, cousin de la mariée est arrivée avec les mêmes  symptômes. Les deux personnes sont décédées lundi 15 août à Mbalmayo. Dans d’autres formations sanitaires de l’arrondissement de Nkolmetet, neuf autres personnes, y compris le marié, Marcelin Zambo Mengue, ont aussi été reçues à cause de soucis de santé.

Notamment, d’atroces douleurs abdominales. D’après notre source, le marié, alité il y a quelques jours, est déjà en famille à Yaoundé. Mais, il serait encore très faible. Son épouse est certes en santé. Son épouse est certes en santé, mais elle très préoccupée par cette situation au lendemain de son mariage.

Sur les causes de ce drame, certains parlent d’un cocktail confectionné à l’occasion de ce mariage. Lequel, avait, entre autres, été fait à base d’eau, de sucre, d’alcool etc. Le mélange par la suite a fermenté pendant de nombreux jours avant dégustation. Ceux qui l’on consomme samedi dernier au mariage font partie des victimes. Pour d’autres, le repas aurait été souillé par un opposant à cette union.

Si la thèse de l’empoissonnement  a précocement été avancée ; le commandant de brigade lui, ne le soutient pas. « On aurait certainement un plus grand nombre de morts s’il s’agissait d’un empoisonnement, car près de trois personnes ont pris part à ce mariage. L’enquête se poursuit », a déclaré l’adjudant –chef Christian Efouba Enying, qui annonce avoir déjà auditionné plusieurs personnes et convoqué d’autres dans le cadre de cette affaire.

Cameroun-mésaventure : ils empêchent leur père de se remarier

Séquestré par un de ses fils le jour-dit dans sa chambre, Jean-Jonas n’a pas pu se rendre à son mariage.

La scène se déroule à Douala au quartier Nylon. Jean-Jonas est âgé de 54 ans. Ça fait six mois que son épouse, Jacqueline Merline, est décédée. Une mort causée par un accident de circulation. Elle laisse à son époux cinq enfants.

Ce statut de veuf n’a pas semblé convenir à Jean-Jonas. C’est ainsi qu’il a décidé de refaire sa vie avec une autre. Or, à l’enterrement de Jacqueline Merline, il a fait la promesse de plus se remarier.

Plus facile à dire qu’à faire pour notre ami Jean-Jonas. On dira peut-être que la chair est faible. En tout cas, le week-end dernier, le veuf voyait déjà se promesse être brisée.

Car en effet, Jean-Jonas s’est engagé depuis décembre dernier avec une femme installée au Camp Yabassi.  Il est même déjà allé jusqu’à la doter.

Il fallait donc passer à l’étape supérieure. Malheureusement pour lui, un de ses témoins, n’a pas pu tenir sa longue assez longtemps. C’est ainsi que ce dernier a informé Jeannot, le fils aîné de feu Jacqueline Merline.

Une fois mis au parfum, il s’organise avec sa jumelle, Barbara, une contre-attaque. Ils le font avec la complicité de quelques amis de la famille au quartier Nylon.

Samedi alors que le fiancé s’apprête chez lui, ses enfants débarquent au quartier. Ces derniers n’arrivent pas à la maison familiale. Ils vont plutôt se planquer chez une amie à leur défunte mère.

Pendant que les préparatifs vont bon train du côté de leur papa, ils sont informés de tous les faits et gestes par des voisins. Puis, un véhicule Toyota ‘Picnic’ gare devant le domicile familial. Il contient notamment des effets de décoration nuptiale, non encore déployés.

C’est alors que les jumeaux font leur entrée à la maison. Ils vont directement dans la chambre de leur père et le trouvent en train de s’habiller. Sur un guéridon près du lit, deux alliances.

Déboussolée, sa fille s’exclame  « même pas un an ?! Je pense que c’est toi qui as tué maman ! ». Quant à Jeannot, il rappelle à son père son vœu de ne plus se marier. Face à cette situation, Jean-Jonas reste bouche bée.

La scène se poursuit avec le fils qui demande à sa jumelle de sortir et de l’enfermer avec leur père. Une séquestration qui plongeait plus tard le père dans un profond sommeil.

C’est aux environs de 21H que la chambre a été ouverte, Jeannot ayant déjà récupéré les alliances. Et il décide néanmoins d’apporter à manger à son père ; lequel refuse le repas. Car, ses enfants viennent de l’empêcher de renouer avec le bonheur du mariage.

Source : Cameroon Tribune.

Cameroun : il épouse la copine de sa fiancée malgré la dot déjà versée

Victorine fait héberger son amie chez son fiancé et il décide d’engager une relation amoureuse avec cette dernière. L’intimité va conduire jusqu’au mariage.

Cette histoire rocambolesque est rapportée par Cameroon Tribune.

Tout allait pourtant si bien entre Yves-Christian résidant en France et sa fiancée Victorine, au Cameroun. C’est apparemment le grand amour qui planait sur les deux tourtereaux. Sept années déjà passées ensemble, leur relation s’était alors concrétisée par la dot de Victorine.

Mariage civil et autres étaient programmés. Puis, une distance s’est installée. Yves qui faisait difficilement 24H sans appeler sa dulcinée a commencé à s’éloigner. Malgré les insistances de Victorine, rien.

C’est son cousin, qui lui met un jour la puce à l’oreille. Résidant en France, il appelle un jour Victorine et lui confie qu’il vient de voir son fiancé avec Eugénie, sa copine, dans des attitudes d’amoureux. Mais, comme parait-il, le véritable amour ne doute point, elle n’a pas cru aux paroles de son cousin.

Elle lui répond, « Yves ne peut pas me faire ça ». Au-delà de son amour, elle croit également à la loyauté de son amie de longue date, Eugénie.

Son amitié avec Eugénie est selon ses proches une des plus rares. Et elle semblait si sincère. C’est fort de leur amitié que lorsqu’Eugénie décide de prendre des congés et de les passer à Paris, elle partage l’idée avec Victorine.

Eugénie ne connaît pas grand monde à Paris selon ce qu’elle fait croire à Victorine. Et cette dernière lui fait alors la proposition de la mettre en contact avec Yves-Christian. Et lorsqu’Eugénie arrive à Paris, elle notifie néanmoins par appel vidéo à Victorine qu’elle est à bon port. Après quoi, il  n’y a plus eu de contact entre les deux filles et encore moins entre les deux fiancés.

Voilà où les problèmes ont commencé. « On ne donne pas l’os au chien de garder ». Désemparée et inquiète, Victorine un bon matin se rend au service de sa copine. Son inquiétude se réconforte lorsque les collaborateurs d’Eugénie lui expliquent que cette dernière est porté disparue.

Ils poursuivent et disent que des communiqués ont même été diffusés mais en vain. Et lorsqu’elle se rend au quartier Kotto à Douala dans la famille de sa copine, c’est RAS (rien à signaler).

Le coup de massue est l’appelle de Dorcas, une cousine de Victorine qui vit également en France. Elle appelle Victorine. Dans la conversation, elles rigolent sur ceci et cela puis Dorcas dit « un de perdu, dix de retrouvés, le mariage n’est pas une fin en soi ».

Sa cousine à l’autre bout du téléphone est perplexe et ne comprends pas grande chose. Elle demande donc à Dorcas d’être plus claire. Pour se faire plus précise, elle lui dit « Yves-Christian a épousé Eugénie en décembre à Paris ».

Face toujours au refus de croire en Victorine, sa cousine lui transfère les photos de la célébration du mariage. Voyant ces images, elle ne parvient pas à supporter le choc. Elle est actuellement internée dans un hôpital à Bonapriso.

 

 

Cameroun : un homme trompe son épouse avec sa prétendue cousine

Trahison ! Une dame veut divorcer de son époux après plusieurs années de mariage. Elle déclare avoir découvert que la femme enceinte que son époux lui avait présentée comme étant sa cousine, est en réalité sa maîtresse et mère de son enfant.

 

 

 

Les faits sont relatés par Kalara. Une nouvelle fois, Annette s’est retrouvée seule devant le juge du Tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé. Cette commerçante au teint clair a intenté une procédure devant cette juridiction afin d’obtenir la dissolution de son mariage d’avec Brice, l’homme qu’elle appelait autrefois «mon étalon».

Après plusieurs renvois concédés dans le cadre de cette procédure pour la comparution de son époux et père de ses deux enfants, le tribunal a décidé d’examiner l’affaire en l’absence de ce dernier. Du haut de son 1m60 environ, Annette a donné les raisons de sa présence devant la barre.

Elle souhaite que l’acte de mariage, signé en 2001, soit annulé. Pour soutenir sa requête, la dame s’est focalisée sur un seul argument, l’infidélité de son époux. C’est en larmes qu’Annette a entamé son propos. Elle relate que son époux et elle forment un couple mixte. Brice est de l’ethnie Bamileké, et elle Ewondo.

Ils ont scellé leur union dans la ville de Bertoua, en décembre 2001 sous le régime de monogamie  et la communauté des biens. Après le mariage civil et religieux, le couple a établi leur domicile conjugal dans un quartier populaire de Yaoundé, nouvelle ville d’affectation du chef de famille. L’amour, le pardon mutuel et la confiance consolident leur relation. De ce foyer sont nés deux enfants encore en bas âge.

«Je n’avais pas pris la peine de connaître tous les membres de sa famille avant de m’engager officiellement avec lui. Nous étions tellement amoureux l’un de l’autre que la famille venait après notre bonheur. C’est lors de notre cérémonie de mariage qu’il m’a d’ailleurs présenté à certains membres de sa famille », s’est-elle souvenue.

Le calvaire d’Annette commence après les deux premières années qui ont suivi leur mariage. Elle en a fait un long récit lors  de son témoignage : «Un soir, alors que j’étais à la maison, j’ai reçu la visite d’une femme enceinte qu’accompagnait mon époux. ».

Elle ajoute que : « sans me poser des questions, je l’ai accueilli et hébergé sous mon toit. Je la considérais déjà comme ma belle-sœur et je lui faisais des confidences, même les plus intimes ».

Maîtresse devenue copine

Après un court séjour dans le domicile du jeune couple, la femme enceinte est repartie. Les deux dames ont gardé contact. « Grande a été ma surprise, lorsque j’ai trouvé quelques mois plus tard les photos d’un bébé dans les documents de mon époux. Interrogé, ce dernier m’a avoué que l’enfant sur la photo est celui de sa prétendue cousine, et qu’il en est le géniteur. Investigation faite, j’ai découvert que cette femme est en réalité la maîtresse de mon mari ».

Offensée et humiliée par la trahison de Brice. Annette ne s’est pas retenue. Elle a plié bagages et ceux de leurs enfants et est allée trouver refuge dans le domicile de ses parents. Depuis lors, soutient la femme cocufiée, Brice ne s’est jamais rapproché d’elle pour recoller les morceaux, encore mois pour s’excuser de son comportement qu’elle juge méprisant.

De plus, ce dernier ne s’occupe plus d’elle, encore moins de leurs enfants. Lasse d’attendre une quelconque réconciliation et geste d’humilité de la part de son époux, Annette a décidé de mettre un point final à leur mariage, qui l’a trop fait souffrir.

« Je ne veux plus de ce mariage déshonorant et d’un époux insolent. Qu’il reste avec sa cousine. Je suis encore jeune et j’ai le droit refaire ma vie avec un homme qui pourra me respecter », a-t-elle clos son propos. Elle sollicite enfin la garde exclusive de ses deux enfants  et renonce à la pension alimentaire que devrait lui verser Brice.

Cameroun : une femme demande le divorce parce que son mari est « impuissant »

Après plusieurs années de mariage, un couple est sur le point de se séparer. C’est l’homme qui a en premier initié une procédure de séparation de corps, et la dame a réagi en introduisant une requête en divorce devant le tribunal.

Le compte rendu d’audience est fait par Kalara. Guy Aimé et Gaëlle sont tous deux cadres d’administration. Ils ne se supportent plus depuis que la dame s’est éloignée de la famille pour s’installer dans une autre ville pour des raisons professionnelles. Las de la solitude, Guy Aimé a introduit une requête en séparation de corps devant le Tribunal de premier degré de Yaoundé.

Seulement en volant sortir par la fenêtre, Gaëlle lui a plutôt ouvert la grande porte en saisissant le même juge d’une requête de divorce. Les anciens amoureux se sont donné en spectacle le 17 novembre 2021. C’est avec beaucoup d’éloquence que Guy aimé a relaté au tribunal la litanie de ses déboires conjugaux. Il dit avoir pris Gaëlle pour légitime épouse le 21 octobre 2015.

Cette dernière vivait à Yaoundé, et lui était installé à Douala.  Les deux tourtereaux formaient alors une famille recomposée, puisque à cette époque-là, Guy Aimé était déjà papa d’une petite fille et son épouse également. De leur union sont nés trois garçons aujourd’hui âgés respectivement de 7, 5 et 4 ans. Par amour pour  sa famille, Guy Aimé a sollicité et obtenu de sa hiérarchie, un regroupement familial.

Son épouse et leurs cinq enfants l’ont alors rejoint dans sa ville. Tout était parfait, aux dires du chef de famille, jusqu’en 2018, lorsqu’il a eu des problèmes à son boulot. Guy Aimé est revenu à Yaoundé avec sa famille.

« Deux semaines après notre déménagement, j’ai constaté que mon épouse s’enfermait dans la chambre pour pleurer. Elle m’a expliqué qu’elle a été sollicitée à Douala pour un grand projet et qu’elle aimerait y retourner. Avec mon accord, elle est partie et m’a laissé avec les enfants. Le dernier né avait à peine un an », a-t-il déclaré.

Thérapie de couple

En effet, le départ de Gaëlle dans une autre ville a affecté la stabilité de la famille. Il était prévu qu’après la livraison du projet tant convoité, la dame devait revenir au foyer. « Ma femme m’a dit qu’elle a été retenue à Douala pour des raisons professionnelles, mais, après renseignement, c’est faux. Elle a également menti en disant qu’elle a sollicité un regroupement familial. Elle s’est refaite une autre vie à Douala », a confié Guy Aimé.

Guy Aimé reproche également à Gaëlle de n’avoir pas assisté aux obsèques successives de ses parents en l’espace de deux ans. Pour ce qui est de leurs enfants, qui vivent désormais avec leur maman, il dit qu’en mai dernier, il est allé les laisser  chez sa belle-mère pour les vacances, mais, sans l’en informer son épouse est allée les rechercher.

Dans le souci de reconquérir le cœur de son épouse, Guy Aimé dit s’être rapproché de Gaëlle pour lui faire entendre raison. Mais cette dernière lui a dit «  je ne suis plus sûre de t’aimer ». Blessé par cette parole, l’homme a introduit sa requête de séparation de corps. Il a néanmoins entamé une thérapie de couple avec son épouse, qui était consentante.

Alors que le chef de famille croyait pouvoir consolider son foyer, il a été surpris  de recevoir la requête de son épouse au cours de la précédente  audience. « Je n’ai pas de relation conflictuelle avec mon épouse. Quand je suis venu ici le mois passé, je pensais désister de mon action. Mais grande a été ma surprise, lorsque mon épouse a sollicité le divorce ».

Fumée noire

Guy Aimé sollicite enfin la garde de leurs enfants, qui selon lui, seront plus épanouis à ses côtés. «J’ai une responsabilité envers mes enfants. J’ai fait trois ans eux, ils ne manquaient de rien. Ma femme a le droit de refaire sa vie avec qui elle veut. Mais ne laissez pas mes enfants en vagabondage. Ils ont besoin de l’autorité masculine. Je veux qu’on me restitue mes garçons, je demande qu’on sauve la vie de ses enfants », a-t-il clamé.

Lors de sa prise de parole, Gaëlle n’a rien laissé passer. Elle a dit au tribunal que son époux n’est pas un ange, comme il veut le faire croire. « Comment pouvez-vous aimer un homme qui vous insulte, qui tient des propos agressifs, déshonorants, et dégueulasses à votre égard ? Mon mari me fait peur. Je suis frustrée. Il contrôle mes fréquentation et ne m’écoute pas », c’est par ce témoignage qu’elle a entamé son récit.

Gaëlle raconte que Guy Aimé est un homme très jaloux, qui l’accuse de tricoter avec d’autres hommes quand elle est au travail. Ce dernier est allé jusqu’à douter de la paternité de leurs deux derniers enfants. S’agissant de son déplacement à Douala, la dame relate que son homme s’est toujours opposé à ce qu’elle vienne passer les week-ends en famille.

« Il m’a menacé de mort. Il a dit que si je mets mes pieds à Yaoundé, il va me tuer. Il m’a abandonné dans la chambre qu’il a louée pour moi dans la précarité. Quand j’ai des problèmes avec lui, il gronde ma mère». Ce qui inquiète le plus Gaëlle est le fait que son époux fréquente les marabouts. Elle dit avoir découvert des marques de sang dans toutes les couvertures de leur domicile, et les objets dont elle ignore l’origine.

La dame soutient en outre que son homme fait venir des prêtres exorcistes chez eux et répand de la fumée noire dans leur maison en son absence. Pis encore, Gaëlle relate que sa sexualité avec son homme est devenue un enfer. Ce dernier ne se met en érection lorsqu’ils veulent passer à l’acte. Pour ce qui est des enfants, la dame s’oppose à la requête de son époux.

Elle soutient que pendant son absence, ces derniers étaient maltraités par des domestiques, qui devenaient plus tard les maîtresses de Guy Aimé. A la question de savoir s’ils s’aimaient encore, ils ont répondu par l’affirmative. L’affaire a été renvoyée en 2022 pour permettre au couple de recoller  les morceaux.

Cameroun : un homme veut reconnaître les enfants de sa maîtresse à l’insu de son épouse

Un homme marié déclare avoir investi sur les enfants de sa maîtresse. Il veut à présent les reconnaître devant le tribunal. Son épouse n’est pas du tout d’accord.

Le compte rendu d’audience est fait par Kalara. « Votre femme est-elle au courant de cette procédure que vous avez engagée ici ? ». Cette question a été posée à Martial par le juge du tribunal de premier degré de Yaoundé le 17 novembre 2021. «  Elle est au courant, mais s’y oppose dans l’intention de me nuire », a-t-il répondu.

Cette réponse de Martial, qui a suscité  d’autres interrogations du tribunal, n’était pas satisfaisante, aux dires du tribunal. « Si elle était au courant de cette procédure, elle allait s’y opposer devant le tribunal. Elle allait venir ici nous faire savoir. C’est son droit », a fait remarquer le juge. Cette affaire a particulièrement retenu l’attention des justiciables présents dans la salle d’audience.

C’est Martial qui avait saisi le tribunal d’une requête en reconnaissance d’enfant. Lorsque son affaire a été appelée, plusieurs personnes qui l’accompagnaient se sont présentées devant le juge. Le premier constat fait par le tribunal dans ce dossier est que les enfants dont la reconnaissance est sollicitée sont âgés entre 27 et 21 ans.

De plus, leurs « parents » ne sont pas mariés. Lorsque la parole a été donnée à Martial pour qu’il s’explique pourquoi il n’ a pas reconnu ces enfants depuis le bas-âge, son récit a bouleversé le cours de l’audience. Cet homme de soixante ans environ a déclaré au tribunal qu’il est marié à une autre femme sous le régime monogamie et la communauté des biens.

Depuis plus de 22 ans de mariage, son épouse n’a pas  donné d’enfant. Dans sa quête de progéniture, il fait la connaissance de Virginie, une dame, qui a été abandonnée par sa belle-famille avec ses quatre enfants, après le décès de son époux.

Ils sont tombés amoureux  l’un de l’autre, et Martial a pris l’engagement de s’occuper des enfants de sa maîtresse. De leur relation sont nés deux garçons encore mineurs. L’homme a construit et logé sa maîtresse dans une villa qu’elle occupe jusqu’à aujourd’hui avec ses six enfants. Il a également investi dans la scolarité de ses premiers enfants, qui sont pour certains dans des grandes écoles du pays.

« J’ai envoyé sa première fille en France, la deuxième est employée au Centre Pasteur, le troisième fils va soutenir le master professionnel bientôt et le dernier est à l’Inset (Ecole normale supérieure de l’enseignement technique). De Douala. C’est moi qui s’occupe de leur scolarité jusqu’à ce jour. J’ai déjà beaucoup saigné. J’ai attendu que quelqu’un se manifeste pour revendiquer la paternité. Je n’ai vu personne », a-t-il déclaré.

 Avant d’ajouter : « J’ai déjà beaucoup investi sur ses enfants et je ne veux pas que mon investissement tombe dans l’eau ». Pour ce qui est de Virginie, Martial a déclaré au tribunal qu’il a voulu la ^prendre comme seconde épouse, mais sa femme s’y est opposée. Pour convaincre le tribunal de la bonne moralité de son amant, Virginie a décrit ce dernier comme un ange tombé du ciel.

« Mon mari est décédé quand son quatrième fils n’avait que trois mois. C’est cet homme qui s’est occupé de lui jusqu’à ce jour. Il est le seul papa que mes enfants ont connu. Je ne m’oppose pas à ce qu’ils les reconnaissent », a-t-elle déclaré. L’affaire a été renvoyée pour la suite des débats.

Cameroun : un homme s’oppose à une décision de divorce rendue à son insu

Julien ne s’est pas présenté devant le Tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé le 11 novembre 2021. Il est pourtant l’initiateur d’une requête en opposition devant cette juridiction il y a deux mois.

Le compte rendu d’audience est fait par Kalara. Julien s’insurge contre une décision de justice ayant ordonné le divorce d’avec Rachel, son épouse. Cette dernière, qui se dit victime de violences conjugales, s’est pourtant présentée devant le juge accompagnée de son témoin. En l’absence de Julien à l’audience, le tribunal a confirmé son précédent jugement.

En effet, Julien relate dans sa requête qu’il n’a jamais été informé que son épouse a sollicité et obtenu le divorce devant le juge du TPD de Yaoundé qui connaît cette procédure. Il s’oppose à ce jugement qui a été rendu par défaut contre lui et dit aimer encore sa femme.

L’homme souhaitait alors faire sa déposition afin de convaincre sa bien-aimée d’abandonner la procédure. Il n’aura malheureusement pas cette chance, puisque le tribunal a validé sa première décision. Pour la petite histoire, Julien et Rachel se sont unis par les liens du mariage il y a plusieurs années.

Ils n’ont pas eu d’enfant à cause des violences conjugales dont se plaint la dame. Elle a expliqué au cours de son premier passage devant le tribunal qu’elle n’a pas joui des avantages de son mariage à cause d’une part de sa belle-famille, qui « infestait » son foyer, et d’autre part, à cause de son époux très possessif à son goût.

Rachel avait relaté qu’elle n’avait reçu que les coups de poing et les humiliations de la part de Julien, qui lui avait pourtant promis amour et bonheur le jour de leurs noces. La dame déclare également qu’elle n’a pas connu la paix auprès de son époux, qui ne manquait pas l’occasion de la bastonner de jour comme de nuit, dans leur domicile, et même en public.

Rachel, qui a quitté son foyer il y a quelques mois, se souvient d’une journée particulièrement, qui a complètement  changé sa vie. «Ce jour-là, il m’a copieusement battu avec sa ceinture. Conduite d’urgence dans un centre de santé, j’ai perdu mon utérus. Je ne peux plus avoir d’enfant. Il veut revenir pour me tuer. Quelle femme va me prêter son utérus ? », s’est-elle exclamée ?

Pour donner du poids à ses déclarations, Rachel avait présenté au tribunal les certificats médicaux et des photos, preuves des violences physiques dont elle a été victime.

Ayant eu souvenance de toutes les déclarations de Rachel faites au cours de la dernière audience, le tribunal a décidé de rendre son verdict sur le siège. Un jugement contradictoire  a été prononcé à l’encontre de Julien, absent à l’audience.

Cameroun : une femme abandonne son époux militaire après six mois de mariage

En service hors de la ville de Yaoundé, l’homme en tenue a saisi le juge du tribunal de premier degré pour obtenir une décision de divorce. Il ne veut plus arborer l’alliance qui l’unit à Marguerite.

Les faits sont rapportés par Kalara. Après six années passées loin de sa femme qui auraient déserté le domicile conjugal, Fabien est désormais prêt à donner un nouveau souffle à sa vie. Marguerite ne se présente pas aux audiences bien qu’ayant été régulièrement convoquée

Fabien a relaté au tribunal qu’il a fait la connaissance  de Marguerite il y a des années. Très attachée à sa religion, cette dernière a conditionné leur vie en commun à une union préalable devant le maire. Un mariage pompeux  a été organisé à leur honneur le 23 janvier 2015. Le couple a établi leur domicile conjugal à Yaoundé, lieu d’affectation du chef de famille.

Le bonheur n’a été que de courte durée, puisqu’à peine six mois de vie commune, Marguerite a déserté le foyer. « Nous avons eu une petite dispute et elle est partie. Je ne sais pas où elle se trouve. Elle est injoignable. Je ne la trouve pas sur les réseaux sociaux », a-t-il déclaré.

Consolation

Ce départ brusque de Marguerite n’a pas permis aux deux tourtereaux d’avoir des enfants. A la question du tribunal de savoir si l’homme en tenue s’est rapproché de sa belle-famille pour prendre les nouvelles de son épouse ? Ce dernier a répondu que personne ne veut lui donner des informations la concernant : « Aux dernières nouvelles, j’ai appris qu’elle est en Europe, et qu’elle a déjà épousé un autre homme ».

Fabien n’a pas hésité à dire au Tribunal qu’il veut divorcer de son épouse pour refaire sa vie avec une autre femme. Cette dernière avec qui a déjà deux enfants, l’aurait soutenu et consolé après le départ de Marguerite de domicile conjugal.

« Pour des besoins de sécurité, je préfère d’abord divorcer de ma première épouse. Je ne lui réclame rien, je juste être libre et refaire ma vie avec ma nouvelle famille », a-t-il conclu. Le verdict est attendu à la prochaine audience.

Cameroun : madame fréquente les marabouts, monsieur demande le divorce

Après 34 ans de mariage, un homme dit avoir découvert que son épouse est une adepte des pratiques mystiques. Il a saisi la justice pour demander le divorce d’avec elle.

Les faits sont rapportés par Kalara, journal d’information judiciaire . C’est depuis 2006 que Xavier a déserté le domicile conjugal et n’est plus jamais revenu. Pour cause, il craint pour sa vie. C’est du moins ce qu’il a fait entendre lors de son témoignage devant le tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé, le 3 novembre dernier.

Il a saisi cette juridiction d’une requête en divorce. L’homme de 67 ans est déterminé à éponger ses 34 ans de mariage avec Elodie, une femme qu’il dit avoir aimée et chouchoutée. Le manque de respect à son égard, l’infidélité supposée et surtout le fait que son épouse fréquente les marabouts, sont autant de motifs qui soutiennent la requête de Xavier.

Les époux, qui ne vivent plus sous le même toit depuis plus de 15 ans, se sont présentés devant le juge la semaine dernière. Mais seul le requérant a fait son témoignage. La réplique d’Elodie face aux récriminations que lui fait son époux est attendue à la prochaine audience.

En 1996, Xavier et Elodie se sont promis amour et fidélité jusqu’à ce que la mort les sépare. C’était devant un officier d’état civil de la ville de Yaoundé. Ils avaient déjà cumulé 13 bonnes années de concubinage et leurs enfants aujourd’hui majeurs étaient déjà nés. Xavier relate qu’en effet sa vie de couple avec sa belle n’a jamais été un fleuve tranquille.

Le bonheur n’a été que de courte durée. Tout a basculé lorsqu’Elodie a commencé à fréquenter d’autres hommes. Le manque de respect et le mépris se sont ensuite installés dans le foyer.

«J’étais devenue un déchet pour elle. Elle me parlait n’importe comment en public et même devant les enfants. A partir du deuxième enfant. Je ne supportais plus. Je croyais qu’après notre mariage civil, elle allait changer. Hélas ! », a-t-il déclaré.

Aucun regret

Humilié et maltraité par son épouse, Xavier n’a pas pu supporter plus longtemps. En 2006, le pire l’a emporté sur le meilleur. Le chef de famille a déserté le domicile conjugal. Il a abandonné femme et enfants dans la maison familiale qu’il a construite. Depuis lors, dit-il, il ne s’est jamais détourné de ses obligations envers ses enfants à qui il a souvent rendu visite.

« Ce qui me pousse à partir définitivement de la maison est le fait que j’ai découvert que mon épouse fréquente les marabouts pour me retenir près d’elle. Je suis un chrétien et les enfants de Dieu ne cohabitent pas avec les enfants du diable »

Xavier relate en outre que sa vie était déjà menacée aux côtés d’Elodie. Entre disputes et violences conjugales à répétition, il ne regrette pas d’être parti. Pour son bien et celui des enfants, c’était la meilleure décision. « Si je restais une seule semaine de plus dans cette maison, soit elle ou moi, un cadavre allait tomber », a-t-il confié.

Les multiples tentatives de conciliation entre les deux familles et leurs amis en commun semblent n’avoir pas réussi à adoucir le cœur de Xavier qui, après 15 ans de vie séparée avec sa famille, veut à présent matérialiser cette rupture de fait. Pour lui, son mariage avec Elodie n’est plus d’actualité. Il n’existe plus que sur papier blanc.

« Je ne lui veux pas de mal. Elle voulait la liberté, je la lui ai donnée. Je veux juste le divorce. Elle reste maintenant ma sœur, puisque nous sommes du même village. Qu’elle continue d’occuper la maison que nous avons construite ensemble », conclu-t-il. La version des faits d’Elodie est attendue lors de la prochaine audience prévue le 17 novembre 2021.

Cameroun : elle demande le divorce parce que son mari couche avec ses domestiques

Absent de son foyer depuis deux ans, son épouse lui reproche d’avoir successivement entretenu des rapports sexuels avec deux ménagères et harcelé une troisième, qui l’a dénoncé. L’homme ne comparait pas aux audiences bien qu’ayant été convoqué.

Les faits sont rapportés par Kalara. Corine est une femme désespérée. Auteur d’une requête en divorce devant le Tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé, elle n’a pas eu suffisamment de force pour relater de vive voix au tribunal la litanie de ses déboires conjugaux.

Accompagnée  par son avocat tout au long du procès, c’est ce dernier qui a révélé au juge le calvaire que vit actuellement cette dame de 50 ans. En effet, Aurélien, son époux, l’aurait abandonné pour une autre femme. Bien qu’ayant été régulièrement convoqué pour la Tribunal pour se  justifier sur les  accusations de son épouse, l’homme ne se présente pas aux audiences.

Le 27 octobre dernier, les débats ont été ouverts en son absence et l’affaire mise en délibéré pour le mois prochain. Lorsque son dossier a été appelé, Corinne s’est avancée devant le juge à pas de tortue. Invitée à justifier sa présence devant cette juridiction, elle a plutôt fondu en larmes.

« Le lien de mariage est rompu depuis au moins 10 ans. Je supportais ses égarements tout en espérant qu’il va changer et revenir à de meilleurs sentiments. Je suis fatiguée de ce mariage », a-t-elle confié, dès sa prise de parole.

Le polygame

Pour la petite histoire, Aurélien et Corine ont scellé leur union le 18 octobre 1998. De leur amour sont nés quatre enfants, âgés respectivement de 22, 21, 19 et 12 ans. Ils formaient un couple heureux et envié de tous. Au début de leur relation, nous deux tourtereaux voyaient la vie en rose.

Le romantisme d’Aurélien, un agent de l’Etat, faisait de son Corine, pharmacienne, une femme accomplie. Après leur mariage civil et religieux, le couple a établi le domicile conjugal à Yaoundé, dans une propriété qui leur avait été donnée comme cadeau de mariage par famille de l’homme. C’est là où ils habitaient tous, jusqu’à ce qu’Aurélien soit obligé d’aller vivre à l’étranger pour des raisons professionnelles.

Au début, il venait au Cameroun toutes les deux semaines pour rendre visite à sa famille. Seulement, il y a dix ans, la vie de ce couple a capoté. Que s’est-il passé ? En réalité, lorsqu’Aurélien est affecté en Côte d’ivoire, il refuse toujours que son épouse l’accompagne. Quand la communication entre les époux est devenue difficile, Corine s’est invitée dans ce pays à l’insu de son époux.

« Elle a trouvé une autre femme bien installée dans l’appartement que louait son époux. Ce dernier s’est retrouvé polygame alors qu’il est marié sous le régime monogamie avec ma cliente », déclare l’avocat de la dame.

Dénonciation

De retour au Cameroun, Corine, qui avait pardonné l’infidélité de son époux, croyait que ce dernier avait tiré les leçons  de sa mésaventure en Côte d’ivoire. Oh que non ! L’homme a plutôt développé une autre stratégie, celle d’assouvir ses désirs sexuels avec les domestiques de maison.

En réalité, Corine avait successivement recruté deux dames comme employées de maison. Mais, ces dernières ont abandonné leur poste sans avertir. C’est lorsqu’il a essayé d’avoir une relation amoureuse avec la troisième qu’il a été dénoncé auprès de sa femme.

« Il a couché avec les deux premières ménagères et a commencé à harceler la troisième, qui a abandonné son travail alors que notre cliente était sur le lit d’hôpital. Cette dernière nous a confié que le patron de maison entrait dans sa chambre nuitamment et lui disait : je veux »

Corine reproche également à son époux la non consommation du mariage. Elle relate par la voix de son avocat qu’il y a deux ans qu’Aurélien est absent du foyer. Il prétend avoir été affecté hors de la ville. Pourtant, après enquête, ce dernier travaille et vit à Yaoundé avec une autre femme moins jeune que son épouse. En deux ans, elle dit avoir partagé deux fois seulement l’intimité de son époux.

Ce dernier lui rend visite une fois par an et ne s’occupe pas des besoins de leurs enfants. « Depuis le dernier rapport sexuel avec son époux, elle a dû être opérée à cause de la maladie que lui a transmis ce dernier. Elle sollicite le divorce pour la sauvegarde de sa vie. Elle est en train de devenir folle. Elle est mariée mais ne l’est pas en réalité. Elle veut être libre », a soutenu l’homme en robe noire.

Corine ne réclame pas une pension alimentaire à Aurélien. Elle souhaite obtenir la garde de leurs enfants mineurs et refaire sa vie si possible avec un autre homme. « Elle ne veut plus rien recevoir venant de cet homme. Elle s’est toujours occupée toute seule des enfants sans le soutien de leur père et elle continuera à le faire », a conclu l’avocat.

Aurélien, qui a une fois de plus brillé par son absence, ne pourra peut-être plus donner sa version des faits sur les accusations graves que lui reproche son épouse, puisque l’affaire a été mise en délibérée pour le mois prochain.

Cameroun : l’usage des fortifiants sexuels au cœur d’une rupture amoureuse

Un couple n’a pas eu d’enfant après 23 ans de relation. Des examens médicaux auraient révélé que la consommation des fortifiants serait à l’origine de la stérilité de l’homme, qui sollicite le divorce en jetant le tort sur sa compagne.

 

 

 

 

Le compte rendu d’audience est fait par Kalara. Achille et Micheline forment un couple apparemment fusionnel. Après 23 ans de relation et 4 années de séparation, les époux semblent encore complices et amoureux. Ils s’étaient assis sur le même banc dans la salle d’audience du Tribunal de premier degré de Yaoundé et ils n’ont pas arrêté de partager un sourire quand l’occasion se présentait. Le bonheur se lisait sur leurs visages à distance.

Pourtant, nos deux tourtereaux sont en instance de divorce. C’est Achille qui l’auteur de ce procès. Il accuse Micheline d’être à l’origine de leur échec conjugal. La dame, qui n’a pas eu besoin d’être convoquée à cette audience comme le prévoit la loi, accuse sa belle-famille d’avoir détruit son loyer. Les amoureux ont, chacun à son tour, exposé au Tribunal les raisons pour lesquelles ils ne peuvent plus vivre ensemble.

« J’ai aimé cette femme comme je n’ai jamais aimé personne. Quand nous nous sommes rencontrés, je croyais que je ne pouvais pas vivre sans elle. C’ était ma raison de vivre, le soleil qui illuminait ma vie ». C’est par cette déclaration qu’Achille a entamé son témoignage devant le tribunal de premier degré le 20 octobre dernier. Il déclare avoir rencontré Micheline pour la première fois en 1998.

A cette époque, Achille était papa de quatre enfants issus de trois précédentes relations. La dame quant à elle était aussi mère de deux enfants, dont le premier a été reconnu par Achille après leur mariage en décembre 2009. Le couple n’a pas eu d’enfant mais enregistre trois fausses couches et un mort-né. C’est ce manque d’enfant qui, selon Achille, est l’origine de leurs déboires conjugaux.

Le stress

En réalité, cet homme de soixante ans environ a relaté que Micheline n’a jamais voulu habiter sous le même toit avec ses enfants. Elle exigeait par contre que les siens vivent avec eux. Ce qui a créé une dissonance au sein de la famille dans laquelle il est devenu la risée de tous.

«Ma femme n’a jamais aimé mes enfants, pourtant ses deux ont grandi chez moi. C’est moi qui payais leur scolarité. Tout l’argent que j’ai travaillé dans ma jeunesse, je me suis occupé de sa famille. Certains de ses frères sont aujourd’hui en Europe grâce à moi ».

Soucieux d’avoir une progéniture avec sa belle-aimée pour qu’elle l’aide à trouver une solution. Grande a été sa surprise, lorsque la tante de Micheline lui a confié que c’est plutôt sa famille qui l’empêche d’avoir des enfants. Sa belle-tante lui aurait même conseillé de se séparer de son épouse pour sa sécurité. L’homme dit avoir convoqué une assise avec sa famille dans leur domicile conjugal pour résoudre ce problème.

Mais contre toute attente, alors que tout le monde était déjà assis, Micheline est sortie et n’est revenue que le lendemain. Ce genre de mépris, Achille ne l’a jamais oublié. Le lendemain, dit-il, il obtient leur séparation de corps. « C’est depuis 2017 que nous ne vivons plus ensemble. Elle a tout porté dans la maison. A cause de cette séparation, j’ai perdu un grand poste de responsabilité à l’église. Je veux divorcer pour recommencer ma vie. Ma femme n’a plus besoin de moi. Elle a plusieurs boutiques. Elle vit bien pendant que moi je suis stressé ».

Citadine

Plutôt agitée tout au long du témoignage de son époux, Micheline n’a pas hésité à accuser sa belle-famille d’avoir détruit son mariage. « Ma belle-famille ne m’a jamais acceptée. Tout au long de notre relation, sa famille lui a donné deux femmes. Sa sœur a monté les coups pour qu’on me bastonne dans mon domicile. J’étais trop citadine à leur goût et je ne pouvais pas faire les champs », a-t-elle confié.

« Pourquoi une telle haine envers vous ? », a interrogé le tribunal. La dame a déclaré  que son calvaire a commencé en 2001 alors qu’ils habitaient encore chez la grand-mère d’Achille. Cette dernière, qui était habituée à gérer le salaire de son petit-fils, n’a pas supporté qu’une autre femme prenne le contrôle. Pour ce qui est des enfants de son époux, Micheline a déclaré que lorsqu’Achille a successivement rencontré les deux femmes présentées par sa famille, elle s’est éloignée de lui.

A son retour en 2005, elle dit s’être occupée des enfants qu’il a eus avec ces femmes-là. « Je l’ai toujours encouragé à encadrer ses enfants. La preuve, il a rejeté son premier fils, estimant que la mère de cet enfant avait été violée. C’est 15 ans plus tard, avec mon aide, qu’il a reconnu sa fille ».

S’agissant des problèmes de fertilité du couple, Micheline a déclaré au tribunal que c’est son époux qui a les difficultés à féconder. Les examens médicaux ont révélé que ce dernier est atteint de l’aspermie, c’est-à-dire qu’il a une insuffisance de sperme.

« Mon époux a consommé les fortifiants pour satisfaire ses multiples conquêtes, raison pour laquelle il ne peut plus procréer. Il est également atteint des MST et autres. Après plusieurs traitements, rien n’a changé », a-t-elle déclaré. C’est après la discussion qu’Achille a eue avec sa tante que tout a basculé dans son couple.

Ce dernier lui a remis la somme de trois milles francs et lui a demandé de retourner dans sa famille. « J’ai refusé de partir. J’ai passé six mois sur le canapé. Il me chassait tous les jours. Il a même eu à me bastonner pour que je quitte la maison. J’avais toujours espoir qu’on va se réconcilier », a-t-elle conclu son propos. L’affaire a été soumise à l’appréciation du ministère public.

Cameroun : la femme d’un pasteur demande le divorce à cause des violences conjugales et de la pauvreté

Parent de trois enfants encore mineurs, la femme d’un pasteur dit ne plus vouloir de ce dernier comme époux. Elle  a saisi le tribunal pour qu’il ordonne la séparation. Les faits sont relatés par Kalara.

 

 

 

 

« Je ne veux plus être le tam-tam de cet homme. Je suis fatiguée des bastonnades tous les jours. Je l’ai épousé parce que je pensais qu’il craignait Dieu. Hélas ! ». C’est en ces mots que Barbara a entamé son témoignage devant le juge de tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé le 20 octobre dernier.

Chrétienne engagée et épouse d’un évangéliste dans une église réveillée, elle dit avoir reçu déception  et humiliation à la place du grand amour que lui avait promis Jules, son époux et père de ses trois enfants. Les violences conjugales, l’irresponsabilité et le manque de respect de son homme, sont des motifs de sa requête en divorce introduite devant cette juridiction il y a à peine deux mois.

Jules, qui a comparu pour la première fois, a décliné la compétence du Tribunal coutumier après que son épouse ait fini de faire son témoignage. La dame, qui ne doutait de rien, a naturellement relaté au tribunal la litanie de ses déboires conjugaux. Elle a raconté au tribunal avoir fait la connaissance de Jules lorsqu’elle était encore élève en fiancé à un autre homme, qui payait ses études, après le décès de ses deux parents.

Ce dernier lui a posé des conditions, parmi lesquelles elle devait d’abord obtenir le baccalauréat avant de l’épouser. Ne pouvant  pas remplir ces conditions qui pour elle était une forme de chantage, elle s’est jetée dans les bras de Jules, qui a cette époque était dans une école de formation et son enseignant à l’école biblique.

Barbara déclare que son tuteur, le pasteur de leur congrégation religieuse, n’a jamais apprécié Jules. Selon lui, il n’était pas un homme pour elle, encore moins celui qui devait faire son bonheur. Elle s’est entêtée et la relation s’est poursuivie.

Au bout de quelques mois, l’évangéliste, qui prônait la chasteté avant le mariage, a eu des rapports sexuels avec elle. « Il m’a presque obligé de le faire. Dès notre premier rapport sexuel, je suis tombée enceinte de notre premier enfant », a-t-elle confié. Pour ne pas tomber davantage dans le péché, Jules a demandé Barbara en mariage.

La cérémonie a été célébrée le 27 décembre 2015 en l’absence des membres de la famille  de la femme, qui se sont toujours opposés à leur mariage. « Je l’ai épousé sous pression. Il ne m’a pas «doté» parce qu’il n’avait pas de moyens. Il avait peur que mon ex me récupère ».

Il peut me tuer

Barbara déclare que son calvaire a commencé un an après leur mariage civil et religieux. Elle raconte que son homme a commencé à poser la main sur elle pour la première fois lorsqu’elle fait des reproches à ce dernier pour avoir bastonné son grand-frère. Elle a quitté le domicile conjugal et est allée se réfugier dans les bras de son ex-fiancé.

Après plusieurs assises entre les deux familles, elle est revenue dans son foyer. Depuis lors, déclare-t-elle, elle s’occupe toute seule des charges du ménage. Son époux, qui n’est pas en activité, est aussi une charge pour elle. Aujourd’hui parents de trois enfants âgés respectivement de 6, 4, et 1an, Barbara dit ne plus vouloir de Jules comme époux.

 « Depuis que j’ai épousé cet homme, je suis constamment victime de violences conjugales. Je suis fatiguée, mon corps souffre. Il m’a déjà cassé une dent, si je reste avec lui il peut me tuer. Je veux divorcer », a-t-elle conclu.  Silencieux tout au long du témoignage de son épouse, Jules est resté bouche bée lorsque le juge lui a demandé sa version des faits.

Il s’est juste rapproché et a produit un document. «Pourquoi  avoir attendu que votre femme fasse son témoignage ? Madame, votre mari ne veut pas être jugé devant le tribunal du village. Il a décliné notre compétence» a déclaré le juge avant de mettre l’affaire en délibéré sur la compétence du TPD à connaître cette affaire. Ce sera à l’audience du 17 novembre 2021.

Cameroun : l’Allemagne injecte 3 milliards dans le Programme d’appui à la modernisation de l’Etat Civil

En partenariat avec la République fédérale d’Allemagne, le Cameroun a mis sur pied le Programme d’Appui à la Modernisation de l’Etat Civil (Pamec).

 

Ces fonds serviront au renforcement des capacités de tous les acteurs concernés à travers la formation continue, la numérisation des enregistrements d’événements importants tels que les naissances, les mariages et les décès et l’amélioration à l’accès aux services liés aux données ainsi sauvegardées. Dans la même dynamique une coopération avec l’Agence coréenne de développement (KOICA) est également prévue.
L’objectif est de renforcer les capacités des acteurs concernés à travers la formation continue, la numérisation des enregistrements d’événements importants tels que les naissances, les mariages et les décès et d’améliorer l’accès aux services liés aux données. Le projet s’étend sur la période 2018-2020.
Jusqu’à présent, les registres d’état civil sont tenus manuellement et les documents établis dénotent d’importantes lacunes en termes de qualité (soit ils sont souvent mal entretenus, soit ils ne peuvent être localisés). Face à cette situation, le Cameroun a initié le processus de modernisation du système d’état civil en 2009, et l’a poursuivi à partir de 2011 dans le cadre du Programme de Réhabilitation de l’état civil (PRE2C).
En d’autres termes, le projet vise à renforcer les capacités des acteurs fournissant les services d’état civil (côté offre), et à accroitre l’utilisation de ces services par la population (côté demande).
 Le projet est cordonné Minddevel (ministère de la Décentralisation et du Développement Local), le Bunec (Bureau National de l’Etat Civil) et les communes sélectionnées dans le processus d’implémentation d’un système fiable et inclusif d’état civil et de statistiques démographiques.

Cameroun : elle veut divorcer de son mari irresponsable

Une femme a saisi le tribunal de premier degré de Yaoundé pour obtenir une décision de divorce. Elle est déterminée à éponger ses 24 ans de mariage avec Igor, son époux et père de ses enfants. Elle accuse son mari d’avoir déserté le foyer.  

 

Les faits sont rapportés par Kalara, journal spécialisé dans les questions juridico-judicicaires . Accompagnée de ses témoins, Geneviève accuse son époux d’être un déserteur de foyer, et un père irresponsable. Militaire de profession, ce dernier refuse de se présenter aux audiences. L’affaire avait déjà été débattue lors des audiences précédentes et renvoyées pour faire entendre les témoins de la dame.

Marié en 1997, Igor et Geneviève ont eu trois enfants. Pendant les premières années qui ont précédé leur mariage civil et religieux, ils formaient un couple normal. Le pire a été remporté sur le meilleur en 2005, lorsqu’Igor a commencé les fugues.

«Je suis leur ancienne voisine.En ma qualité d’officier supérieur de l’armée, cette dame m’a appelé un jour pour m’informer que son mari est porté disparu depuis trois mois, et qu’en faisant le ménage, elle a trouvé son fusil sous le lit », a déclaré Germaine, premier témoin de Geneviève.

Poursuivant son récit, le témoin a relaté que c’est après plusieurs investigations que l’épouse du militaire a découvert que son homme était en Europe pour un stage professionnel. Selon elle, il n’était pas à sa première fugue. En effet, pendant le temps qu’il partageait la vie de Geneviève, Igor avait la mauvaise habitude de déserter le domicile conjugal et ne rentrait que six à douze mois après.

Sa dernière fugue daterait de 2017. Alors que son épouse le croyait mort, c’est un an après qu’elle a découvert que son époux habite dans un autre quartier de Yaoundé.  » Elle est allée le rejoindre avec les enfants, il les a chassés comme des rats. Pendant ses séquences de fugue, cette dame s’est occupée toute seule des enfants »,  a déclaré la sœur cadette de Geneviève et son deuxième témoin.

Elle ajoute que : « Ce monsieur est un irresponsable. Il a abandonné son épouse dans la maison avec six mois d’arriéré de loyer et un bébé de trois mois. Elle a déjà trop souffert, la meilleure chose à faire est de divorcer de cet homme ».

Geneviève, qui dit avoir reçu déception et humiliation à la place du grand amour que lui avait promis Igor, veut tirer un trait sur son mariage avec ce dernier. Elle sollicite une pension alimentaire mensuelle de 150 mille pour les trois enfants ainsi que la liquidation des biens de la communauté. Verdict le 6 octobre prochain.

Cameroun : quand l’héritage échappe aux enfants non reconnus

La procédure d’hérédité a été initiée par Wilson, il y a un mois. Cet homme, qui avoisine la soixantaine, veut ouvrir la succession de Paul, son frère cadet décédé il y a deux ans au Noso. Le compte rendu d’audience est de Kalara. 

Militaire de profession, le défunt a laissé un compte bancaire bien fourni et des biens en nature. Il était également père de trois enfants issus de deux relations différentes, qui n’ont pas abouti au mariage. Malgré son grade de capitaine dans l’armée, Paul n’a jamais été marié à une seule femme, aux dires de Wilson.

Après son décès en 2019, sa famille s’est réunie et un procès-verbal de conseil de famille a été dressé. Cette affaire a retenu l’attention du tribunal de premier degré de Yaoundé mercredi dernier. Dans ce document qui a été présenté au tribunal, les cinq frères et sœurs de Paul ont été désignés comme ses cohéritiers. L’administration des biens a été donnée à Wilson.

Les membres de famille présents à l’audience en qualité de témoins dans cette procédure ont corroboré la version des faits de Wilson. Seulement, une question du tribunal a voulu troubler la sérénité observée dans cette affaire. « Le défunt n’a-t-il pas eu d’enfants ? » a interrogé le juge avant de faire remarquer à Wilson qu’il existe trois autres actes de naissance dans le dossier, différents de ceux des héritiers désignés.

«La voie de représentation est fermée monsieur le président. Le défunt a eu trois enfants, qui n’ont pas été reconnus de son vivant. C’est par honnêteté que nous avons tenu à vous présenter leurs actes de naissance. Ils ne sont pas proches de la famille», a déclaré l’avocat de la famille. Convaincu par le témoignage de l’homme en robe noire, le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 13 octobre 2021.

Cameroun : un militaire veut se venger de son épouse qui l’a abandonné pour un barman

Après deux ans de mariage, une femme a déserté le domicile conjugal en l’absence de son époux parti en mission hors de  la ville. Ce dernier, qui ne veut pas divorcer, accuse son épouse d’abandon de foyer conjugal et adultère devant le juge correctionnel. La dame ne comparaît pas.

«Je veux qu’elle réponde de ses actes. Qu’elle soit punie conformément à la loi. Elle mérite une correction ». Ces déclarations sont de Romuald, un militaire, qui a saisi le Tribunal de première instance (TPI)  de Yaoundé-Centre administratif d’une citation directe dirigée contre Anastasie, son épouse. Cette dernière aurait abandonné  le domicile conjugal après deux ans de mariage. Romuald n’a pas demandé le divorce.

C’est du moins le constat fait par la représentante du paquet, au cours de l’audience, selon le journal Kalara. L’homme en tenue reproche à Anastasie ses faits d’abandon de foyer conjugal et d’adultère. Il a donné sa version des faits le 14 septembre 2012 en l’absence de la mise en cause, qui n’a jamais comparu malgré les multiples convocations qui lui ont été adressées.

D’un air triste au début de son témoignage, Romuald n’a pas réussi à contenir la colère qui était enfouie en lui. Il a relaté au tribunal qu’il a fait connaissance d’Anastasie en 2016 lorsqu’elle était encore étudiante et lui venait de terminer sa  formation. Les deux tourtereaux ont décidé de s’engager dans un mariage en 2018.

Unique garçon de ses parents décédés, le militaire dit avoir bénéficié de l’aide de ses sœurs ainées payer la dot qui lui avait été exigée par la belle-famille. « J’ai versé la dot de la femme avec seize porcs, des sacs de riz, des régimes de plantains, des pièces de pagnes et des marmites pour les parents de ma fiancée. C’est en décembre 2018 que nous avons officialisé notre union sous le régime de la monogamie et de la communauté des biens », a-t-il relaté.

Sorcier

Après la cérémonie de mariage, Romuald raconte qu’il était l’homme le plus heureux, surtout avec l’arrivée de leur enfant en 2019.Il reconnait néanmoins que ses nombreux déplacements hors de la ville pour des raisons professionnels n’ont jamais été appréciés par sa femme, qui le voulait près d’elle. Il déclare qu’à la veille de sa dernière mission avant le départ d’Anastasie du domicile conjugal, ils se sont violemment disputés au point où son épouse la traiter de sorcier.

Une injure qu’il dit n’avoir pas tolérée et à prévu de disputer avec la mère son fils à son retour. Après trois mois d’absence, Romuald a constaté à son retour que la maison est vide. Les effets personnels de son épouse et de leur enfant ne sont plus à leur place. « J’ai cru au départ que ma femme est allée dans sa famille avec notre bébé. C’est après renseignement auprès de ma belle famille que j’ai été informé qu’elle habite dans un autre quartier et qu’elle est tenancière d’un restaurant et d’un débit de boisson.  Le bar en question appartiendrait à un certain Joseph, son nouvel amant avec qui elle vit actuellement en compagnie de notre fils ».

Les multiples tentatives de conciliation pour faire revenir Anastasie sont restées vaines jusqu’à aujourd’hui. Le plaignant déclare en outre que ses grandes sœurs et plusieurs membres de sa famille sont allés supplier son épouse de revenir à de meilleurs sentiments, mais cette dernière, ne veut rien attendre.

Toujours, dans son élan de reconquérir son épouse, Romuald indique qu’au cours d’une discussion avec son beau-père, ce dernier lui a avoué que c’est le même scénario qu’il a vécu avec sa belle-mère, avant de lui conseiller de prendre son mal en patience parce que son épouse va retrouver le chemin de la raison toute seule. Seulement, depuis 2019, Romuald est impatient de retrouver sa famille dit n’avoir aucune nouvelle de son épouse et de son garçon.

Un amant

« Une femme qui a déjà fait deux ans hors de son foyer, qui va encore la reprendre ? Je veux qu’elle me ramène mon enfant et qu’elle soit correctement punie. Que son châtiment serve d’exemple aux femmes qui abandonnent leur foyer pour vivre avec leurs amants », a clamé l’homme en tenue.

A la question du juge savoir si le plaignant verse à son épouse une pension alimentaire pour leur enfant,  ce dernier a déclaré qu’il ne sait pas par canal il peut envoyer de l’argent, son épouse étant injoignable : « Je ne veux pas que ma femme touche un franc de mon argent. Comme elle me taxe de sorcier, il ne faut pas qu’elle soit envoûtée par mon argent ».

Lors des plaidoiries, l’avocat du plaignant a basé son argumentaire sur les dépenses engagées par son client dans ce mariage qui selon lui n’existe plus et les deux années qu’à durée cette union. Il a demandé que Anastasie soit déclarée coupable de toutes les infractions qui lui sont reprochées.

Des affirmations que la magistrate du parquet a balayées d’un revers de la main au cours de ses réquisitions intermédiaires. Elle a estimé que l’infraction d’adultère n’est pas caractérisée et que l’accusée doit se défendre uniquement sur les faits d’abandon du foyer conjugal. Absente à l’audience, la magistrate a demandé au tribunal de déclarer Anastasie coupable de cette infraction. La décision est attendue le 27 septembre 2021.

Cameroun : belle-mère et belle-fille se battent pour l’administration des biens

Suite au jugement d’hérédité qui a désigné la veuve tutrice des enfants et administratrice des biens de son défunt fils, une dame, qui conteste la gestion de sa belle-fille, s’oppose à la décision de justice.

Le compte rendu d’audience est fait par Kalara. « Dès que ma belle-fille a reçu la pension de mon fils, elle a complètement changé. Elle ne s’occupe pas des enfants ». C’est cette phrase répétée à plusieurs reprises au cours de son témoignage que Babette a entamé son récit devant le tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé le 9 septembre 2021. Assise au premier banc de la salle d’audience, elle attendait impatiemment l’appel de l’affaire.

La dame dont l’âge avoisine la soixantaine, est repartie déçue de la salle d‘audience à cause de la tournure prise dans ce dossier. Elle n’a pas été contente de la décision du tribunal de renvoyer l’affaire à une date ultérieure dans le but de convoquer Arlette sa belle-fille. « Elle ne viendra pas ici. Je lui ai déjà laissé plusieurs messages pour qu’elle se présente devant le tribunal, elle n’a jamais répondu à un seul », a-t-elle déclaré.

Au cours de sa déposition devant le tribunal, Bebette a déclaré que Arlette et Georges, son fils, se sont unis par les liens du mariage il y a plus de quinze ans. Ils avaient opté pour le régime monogamique et la communauté des biens. De leur union sont nés trois enfants encore en bas âge. Le premier a 13 ans et le cadet 7 ans.

L’homme était militaire et Arlette ménagère. La petite famille était heureuse jusqu’au décès de Georges, qui laissé sa femme et ses enfants sans abri. Après le décès de Georges en 2020, un procès-verbal de conseil de famille a été dressé dans le but d’ouvrir la succession du jeune militaire mort à 32 ans. Lors de cette assise, tous les enfants du défunt ont été reconnus comme ses cohéritiers, l’administration des biens et la tutelle des trois enfants du couple avaient été confiées à Arlette, qui n’avait que 26 ans.  « Je me suis opposée aux résolutions du conseil de famille devant le tribunal parce que je jugeais que ma belle-fille était trop jeune pour gérer les biens de mon fils. Mais le juge avait rejeté la requête dans laquelle je revendiquais le statut de coadministratrice ».

Trois millions

Poursuivant son témoignage, la plaignante a relaté qu’elle a construit une maison à sa belle-fille et à ses petits-enfants, qui habitaient déjà dans sa maison pour qu’ils ne s’éloignent pas de la famille. Elle soutient en outre qu’elle a usé de ses moyens financiers et relationnels pour que le dossier de pension de Georges, aboutisse. Seulement, Arlette n’a pas informé sa belle-mère des décaissements qu’elle avait déjà effectués à son insu.

« C’est quand je suis allée à la délégation pour me renseigner sur l’avancement du dossier que j’ai découvert la supercherie de ma belle-fille. J’ai été informée qu’Arlette avait déjà décaissé l’argent. Elle a perçu plus de trois millions de F CFA », a-t-elle confié.

Mais le courroux de Babette provient surtout du fait qu’Arlette a dépensé la totalité de l’argent de la pension de son mari avec d’autres hommes. De plus, depuis qu’elle a empoché les trois millions, elle n’est plus stable. « Je suis allée chez elle à plusieurs reprises, mais elle n’est jamais là. Je n’ai plus de ses  nouvelles. Je ne suis pas sûre qu’elle habite toujours dans la maison que j’ai construite pour elle. Ma belle-fille ne s’occupe pas des enfants. Elle s’est détournée de ses obligations dès qu’elle a reçu l’argent ».

Pour ce qui est de la situation actuelle des enfants, le journal Kalara rapporte que  Babette a déclaré qu’ils sont à Bertoua chez l’une de ses filles, qui a pris en charge leur scolarité depuis le décès de Georges. Elle déclare enfin que sa pension retraite ne lui permet pas de s’occuper de ses petits-enfants. Babette souhaite que le tribunal lui confie l’administration de biens de son fils pour le bien de ses petits-enfants. « J’aime les enfants de mon fils. Je suis mieux placée pour connaître ce qui est bien pour eux ou pas. Je ne veux plus que ma belle-fille continue à dilapider leur argent. Elle est encore jeune et peut décider de se marier avec un autre homme », a-t-elle conclu.

Attentive tout au long du récit de Babette, la juge a décidé de faire entendre Arlette avant de prendre sa décision finale dans cette affaire qui met en mal les intérêts des enfants mineurs. La jeune veuve est attendue à la prochaine audience, prévue le 16 septembre.

Cameroun : devenue millionnaire, elle snobe son époux commerçant

Après avoir hérité de l’immense fortune de son défunt père, une femme est accusée d’être devenue méprisante et orgueilleuse. Fatigué d’être humilié et rejeté par son épouse, l’homme préfère le divorce.

Du haut de ses 65 ans, Mathias ne sait plus à quel saint se vouer. Les faits sont relatés. C’est un homme visiblement abattu par les péripéties de la vie qui s’est présenté devant le Tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé, le 1er septembre. Le commerçant en compagnie des témoins a raconté ses déboires conjugaux.

Il accuse Elodie, son épouse, d’avoir déserté le domicile conjugal il y a près d’un an et d‘avoir amené leur fille. L’homme qui mène désormais une vie solitaire, dit avoir tout perdu et souhaite refaire sa vie malgré son âge avancé. Il veut mettre un terme à ses 25 ans de mariage avec Elodie.

Convoquée par le tribunal à prendre part à cette audience, la dame, qui est tenancière d’un grand snack à Yaoundé, ne comparaît pas. Les débats ont néanmoins été ouverts en son absence.

Mathias a relaté au tribunal qu’il était un employé fidèle de Wilfried, son beau-père. Ce dernier était propriétaire d’une grande entreprise et avait fait de lui un homme financièrement stable. C’est alors qu’il était tombé sous le charme de la fille unique de son patron. Quelques années plus tard, les deux tourtereaux ont officialisé leur relation.

L’homme déclare que sa famille s’est toujours opposée à leur mariage, mais, par amour pour Elodie, il s’était entêté. Mathias raconte que pendant les années qui ont précédé leur union, le couple se supportait. Mais la conduite de son foyer était en réalité faite par Wilfried, le père d’Elodie.

« Du vivant de mon père, je n’avais pas parole dans mon foyer. J’étais son esclave et c’est lui qui décidait de tout dans ma maison. II menaçait de me licencier chaque fois que j’avais les malentendus avec sa fille », a-t-il déclaré. Fatigué des intimidations de son patron, Mathias a fini par démissionner de son travail et a ouvert un commerce avec le soutien de son épouse.

Enfant de pauvre

Son chemin de croix commence en 2008, lorsque Wilfrid décède. Elodie, sa fille unique, avait hérité de tout son patrimoine. Nantie d’une grande fortune, la dame était devenue méconnaissable. Elle sortait de la maison conjugale et ne revenait qu’au petit matin, sans l’avis de son époux. La propriétaire du snack effectuait des voyages hors du pays. Mathias n’était au courant de ses déplacements qu’à travers leurs enfants.

« J’étais devenu un objet encombrant pour elle. J’étais tout le temps couvert d’injures. Elle disait que je suis un enfant de pauvre. Malgré ses poches pleines d’argent, ma femme ne participait plus aux charges du ménage et ne s’occupait plus des tâches ménagères », explique-t-il.

Poursuivant son témoignage, Mathias a relaté qu’un soir de 2017, son épouse comme il était de coutume, était rentrée de ses balades à une heure tardive de la nuit. Pour s’affirmer, le chef de famille avait décidé de ne pas lui ouvrir la porte. Le lendemain, il dit avoir reçu une convocation du juge de conciliation.

Raillée par les femmes de leur village, Elodie avait alors renoncé à cette procédure judiciaire. Et cela avait fait croire à Mathias que son épouse était revenue à de meilleurs sentiments. En vain. La goutte d’eau qui avait débordé le vase est le fait pour Elodie d’avoir organisé une réunion au domicile conjugal le 31 décembre 2020 sans le consentement de son époux.

De retour à la maison, Mathias lui a fait des reproches qui avaient provoqué une dispute. Trois jours plus tard, Elodie avait abandonné son foyer conjugal. Elle n’y est plus jamais revenue malgré les sommations de réintégrer le domicile, servi par son époux. Le  commerçant a déclaré au Tribunal que sa femme, qui a déserté la chambre conjugal depuis 2017, l’a aussi sevré des relations intimes.

« Après son départ, je suis resté avec notre dernière fille de 19 ans. Cette dernière, qui a prétexté aller rendre visite à sa maman y est restée définitivement. Je ne veux plus continuer à garder un lien de mariage qui n’existe pas. Je veux absolument le divorce. Je suis obligé de recommencer ma vie à zéro. Je ne réclame rien à mon épouse », a-t-il conclu.

Pour convaincre le tribunal de ses déclarations, Mathias a fait comparaître deux témoins, qui sont présentés comme étant des voisins. Ils ont corroboré la version des faits de Mathias et confirmé l’absence d’Elodie dans le foyer depuis janvier 2021. L’affaire a été mise en délibéré pour le 6 octobre prochain.

Cameroun – Bertoua : un polygame soupçonne l’une de ses femmes d’infidélité et se suicide

Le nommé Bella s’est donné la mort samedi dernier à son domicile au quartier Birpondo en ingurgitant du poison.

 

 

Un homme d’une quarantaine d’années s’est donné la mort le week-end dernier à Bertoua, à cause des supposées infidélités de sa compagne. Le nommé Bella, connu de tous au quartier Birpondo dans l’arrondissement de Bertoua 1, s’est suicidé à son domicile, après une dispute avec sa première épouse. Les faits sont relatés par Cameroon Tribune. Le défunt la soupçonnait depuis peu d’infidélité. D’après leur entourage, la femme ne faisait rien pour rassurer son mari qui n’en pouvait plus des disputes dans son foyer. Une situation qu’il n’a pas supportée.

Selon la première épouse qui ne reconnait pas avoir trompé son mari, le quadragénaire avait déjà tenté de se suicider en essayant de consommer de l’eau dans laquelle il avait versé le poison. « J’ai très vite arraché le verre de ses mains et j’ai versé le contenu », explique la dame. Il a fallu quelques minutes d’inattention de l’épouse pour qu’il échappe à sa vigilance et remette ça le même jour. Cette fois, il  a bel et bien bu le contenu du verre. Quelques minutes après, les pleurs annonçant la triste nouvelle, alertent les voisins surpris de l’acte posé par M. Bella.

« Nous en avions pourtant parlé. Je lui ai demandé de se focaliser sur sa seconde épouse si la première lui faisait effectivement des infidélités. Je suis surpris qu’il ait choisi le suicide comme solution ! », s’étonne l’un de ses voisins. Le défunt laisse deux veuves et plusieurs orphelins. Une enquête a été ouverte par la police judiciaire après constatation des faits.

Cameroun : elle traîne son copain en justice pour rupture abusive de fiançailles

Après trois ans de vie commune, une femme a traduit son ex-compagnon en justice pour lui avoir miroité un mariage qui n’a jamais abouti. Ce dernier serait en relation avec une autre femme, à qui il promet aussi de légaliser leur relation.

Les faits sont rapportés par Kalara. Les parents de Marie-Rose, qui ont donné rendez-vous à Franck depuis 2017 pour aller doter leur fille, s’impatientent déjà. C’était il y a sept ans, à l’occasion de la demande de mariage de leur fille. Attendu en vain, c’est désormais devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif que ce dernier est appelé à s’expliquer sur les chefs d’accusations qui pèsent sur sa personne.

En effet, Marie-Rose a saisi cette juridiction d’une citation directe dans laquelle elle accuse Franck de l’infraction de rupture abusive de fiançailles et d’escroquerie. Elle a fait appel à son oncle comme témoin, pour soutenir sa version des faits à l’audience du 22 juillet 2021, en présence de son ex-copain.

Marie –Rose a expliqué au Tribunal qu’elle a rencontré Franck dans leur village en 2012, quand elle était encore élève en classe de première. Ce dernier venait juste de terminer sa formation à l’Ecole normale supérieure. Ils sont très vite tombés amoureux, et non pas hésiter à consommer leur amour. Deux ans plus tard, Marie-Rose tombe enceinte. Les parents de la jeune fille n’ont pas manqué l’occasion de manifester leur mécontentement. Ils ont été attendris, lorsqu’un soir de 2014, le jeune enseignant s’est présenté à eux accompagné des membres de sa famille.

Marie-Rose déclare que Franck avait offert le vin traditionnel et des colas, qui ont été partagés entre les deux familles, selon la coutume. D’après elle, Franck venait de manifester ainsi son intention de l’épouser. La plaignante explique que ses parents avaient béni leur union et le jeune enseignant enthousiaste, avait promis de venir donner la dot en 2017.

Vie commune

Après cette étape, les deux tourtereaux, convaincus d’appartenir l’un à l’autre, n’hésitaient pas à afficher leur amour en public. La plaignante raconte qu’ils ont aménagé ensemble, avec l’accord des parents. Selon elle, ils formaient une famille presque irréprochable surtout avec deux enfants, qui sont venus consolider le couple. Marie-Rose déclare en outre qu’elle a eu deux enfants issus d’une précédente relation dont Franck avait connaissance avant de s’engager avec elle et ne s’était jamais plaint.

Pour protéger son ménage, la dame dit avoir laissé ses deux premiers enfants chers leurs grands-parents. Elle avait également abandonné ses études pour se lancer dans la couture, avant d’ouvrir une boutique. C’est en 2017 que son calvaire a commencé, lorsque Franck s’était installé à Yaoundé pour suivre son dossier pour le rappel de son salaire. Marie-Rose dit avoir donné toutes ses économies à son futur époux pour l’aboutissement de ce dossier.

Elle affirme avoir fait recours à ses connaissances pour que le dossier de Franck aboutisse. Poursuivant son témoignage, la couturière relate avoir octroyé la somme de 3 millions de F cfa à Franck pour l’acquisition d’un terrain à Yaoundé pour garantir leur avenir. Sauf que depuis 2017, les amoureux se sont perdus de vue. Les conversations par voie téléphoniques sont devenues rares, et Franck ne décrochait plus ses appels.

La plaignante dit avoir fait le déplacement pour prendre des nouvelles de son fiancé mais a été surprise par le comportement de son homme, qui refuse de la recevoir. Pis, Marie-Rose déclare que son Franck vit déjà avec une autre femme et refuse de lui fournir une explication sur ce qu’est devenu l’argent qu’elle lui a remis pour l’achat de terrain.

Déçue, la dame a informé sa famille de la situation avant de saisir le Tribunal. Son oncle, présent à l’audience, a corroboré la version des faits de la plaignante. L’affaire a été renvoyée au 12 août 2021 pour que Franck, qui plaide non coupable des faits qui lui sont reprochés, donne sa version des faits.

Cameroun – Douala : un marié introuvable à sa soirée de noce

Après l’union civile et religieuse samedi, JD. Tiani, l’époux, a disparu de la circulation.

Tiani, 36 ans, technicien supérieur en bâtiment, était absent à la soirée dansante de son propre mariage samedi à Bonabéri (arrondissement de Douala IV). Ceci après avoir épousé, en matinée, H. M. Maboumen, 27 ans, aide comptable : d’abord dans un centre d’état civil à Bonabéri, puis dans une église à Deïdo (Douala I).

Tout se déroule comme prévu, jusqu’à la soirée dansante, dans une salle de fêtes toujours à Bonabéri. Les invités sont en place, attendant les époux. La mariée arrive la première, et reste dans le véhicule qui l’a amenée. Mais point de JD. Son téléphone sonne, mais en vain. L’attente commence. Et se prolonge… jusqu’à minuit

Des invites s’en vont et il est alors décidé que la mariée fasse son entrée. L’impresario l’annonce, puis déclare au micro que l’époux arrive. Seulement, le mari n’arrive toujours pas. Et ne décroche toujours pas son téléphone, qui continue de sonner. A 6h30 le dimanche il faut se rendre à l’évidence: la mariée a passé sa soirée seule, et la nuit de noces aura été une nuit blanche (dans divers sens du terme). Les siens prennent l’affaire comme un affront et décident de la ramener à la maison familiale à Bepanda. Ce à quoi les parents de JD, qui le recherchent aussi, ne s’opposent pas. L’anxiété atteint un niveau insupportable. Mais retombe finalement mardi dernier.

Une dame allant chercher du bois au champ, à Bekoko (sortie de Douala vers le Sud-Ouest ou le Moungo), découvre un jeune homme hagard, couché par terre, pieds nus. Sans ceinture au pantalon. Elle l’aide à revenir à lui. J.D. Tlani émerge de près de trois jours de brouillard. Il donne à la dame le numéro de son frère cadet, qu’elle appelle. J0. retrouve les siens, soulagement général. Puis la question inévitable fuse: où étais-tu ? Le jeune marié expliquera avoir reçu un coup de fil samedi, selon lequel un ami actuellement en Europe lui avait envoyé 500 000 F comme contribution. Argent à récupérer a Grand Hangar (Bonabéri). A sa descente de taxi, il a été abordé par un inconnu. « C’est vous M. Tiani ? ». Après sa réponse affirmative, l’inconnu l’a pris par la main. et.. dès lors J.D. ne se souvient plus de rien.

Dans l’entourage du couple, quelqu’un s’est rappelé que l’ex de la mariée, B. Tchameni, taximan, 40 ans, avait promis qu’il ne laisserait pas ce mariage se passer comme ça. L’intéressé, soupçonné d’enlèvement est actuellement recherché.

Cameroun : il divorce parce que madame ne sait pas cuisiner

Après neuf années de mariage, le couple n’a pas eu d’enfant. Monsieur, qui veut se débarrasser de son épouse l’accuse d’être à l’origine de leur échec conjugal.

Le mariage entre Tony et Jenny ne tient plus qu’à un fil. Les époux, qui ne vivent plus sous le même toit depuis deux ans, sont sur le point de mettre un terme à leur histoire d’amour. Le couple n’a pas eu d‘enfant  après neuf ans de mariage, à cause de l’instabilité supposée de l’homme, gendarme de profession. C’est Tony qui a saisi le Tribunal de premier degré de Yaoundé d’une requête de divorce. Il accuse son épouse d’avoir déserté le domicile conjugal alors qu’il était en mission à l’Extrême Nord et soutient que son mariage a été une erreur. Présente à l’audience, Jenny, une femme visiblement abattue par les coups de la vie, a donné sa version de fait.

Les faits sont relatés par Kalara. C’est en 2010 que Tony et Jonny se sont rencontrés pour la première fois dans leur congrégation religieuse. Après neuf mois de fréquentation, le couple s’est uni devant Dieu et les hommes. Le domicile conjugal a été établi à Yaoundé en raison des activités commerciales de la dame. Le chef de famille étant, quant à lui,  affecté dans la région de l’Est. Le couple n’a jamais véritablement vécu ensemble.

«Je rendais visite deux à trois fois par an à mon épouse pendant les congés. Nous n’avons pas eu le temps de mieux nous connaître avant de nous marier. C’est ce qui est à l’origine de notre échec  conjugal », a-t-il confié. Tony déclare en outre que pendant le temps qu’il passait avec sa femme, il a remarqué que cette dernière avait des manquements. « Elle ne sait pas cuisiner les plats traditionnels. Tout ce qu’elle sait préparer, ce sont des friandises. En plus ma femme ne sait tenir une maison. Chaque fois que j’arrivais à Yaoundé, je trouvais la maison en désordre ».

Méchanceté

Il y a deux ans que Jenny a définitivement déserté le domicile conjugal. Elle a profité de l’absence de son époux pour aller rejoindre sa famille. Malgré les multiples tentatives d’arrangement et les réunions de famille organisées par le gendarme, la dame refuse de rejoindre son foyer. A 45 ans, Tony qui se dit jeune, veut refaire sa vie. Il a sollicité la liquidation des biens de la communauté et dit ne plus rien savoir de son amoureux d’hier.

Jenny a fondu en larmes lorsqu’est arrivé son tour de prendre la parole. Elle  a relaté au Tribunal ce qu’elle qualifie de déboire conjugaux. Silencieuse tout au long du témoignage de son époux, la commerçante a entamé son récit en accusant Tony de méchant. « Mon mari est un menteur. C’est la personne la plus cruelle que je n’ai jamais vue de ma vie », a-t-elle confié.

Jenny déclare que les raisons de leur rupture n’ont pas  été évoquées par Tony lors de son récit. Ce dernier préfère une fois de plus  l’humilier en public plutôt que d’assumer ses responsabilités. Selon elle, le problème principal de leur dispute est le fait qu’elle n’a pas donné  d’enfant à époux. Elle reproche d’ailleurs à ce dernier, de ne l’avoir jamais emmené voir un médecin, car il est convaincu que le problème vient d’elle.

Loyer impayé

La dame soutient en outre que sa vie de couple n’a pas été un long fleuve tranquille. Entre violences verbales et infidélité de son époux, elle s’est réfugiée dans la prière pour ne pas succomber à la tentation du suicide. « Chaque fois que mon mati venait à Yaoundé, il partait dormir chez une autre femme, une de mes anciennes camarades de classe. Il me disait qu’il ne m’a jamais aimé, et qu’il va demander le divorce ».

Pour ce qui est de son absence dans le foyer, Jenny relate que c’est parce que Tony avait accumulé deux ans de loyer impayé que le bailleur lui a demandé de libérer la maison. « Depuis que je suis marié à cet homme, il ne m’a jamais donné de ration alimentaire, ni d’argent de poche. Il ne sait pas me complimenter. A ses yeux, je suis une mauvaise femme l’erreur de sa vie »déclare-t-elle.

Jenny, qui dit avoir obtenu déception et humiliation à la place du grand amour que lui avait promis Tony, se dit également prête à tourner cette page de sa vie. Elle ne s’oppose pas au divorce et souhaite que le Tribunal prononce une décision aux torts exclusifs de son époux.

Cameroun : elle veut divorcer de son époux qui a avalé son doigt

Après 10 ans de mariage et trois enfants encore mineurs, une femme veut quitter son foyer. Elle accuse son époux d’être devenu trop violent lorsqu’elle a découvert l’existence de son fils illégitime.

Les faits sont relatés par Kalara. L’expression de son visage laisse apparaître de la peur et de l’inquiétude. Esther est une jeune femme de 32 ans environ. Elle a saisi la justice pour obtenir une décision de divorce. La dame ne veut plus être mariée à Maurice, le père de ses trois enfants. Les violences conjugales et l’infidélité sont les reproches qu’elle fait à son époux. Ce dernier, qui ne nie pas les faits, s’est enfin présenté devant le tribunal pour donner sa version des faits.

Le couple vit encore sous le même toit mais ne partage plus le même lit. Pour cause, Maurice aurait expulsé son épouse de la chambre conjugale il y a trois mois. Depuis lors, les amoureux d’hier se livrent une guerre sans merci. D’ un côté, Esther reproche à son homme de l’avoir trompé avec une autre femme et de l’autre côté, Maurice soutient que sa bien-aimée est possessive et n’est pas accueillante. Le couple a dit au tribunal qu’il s’agissait de leur mariage.

Epreuves difficiles

Esther a raconté qu’elle a fait la connaissance de Maurice quand elle était en première année universitaire. Ils sont vite tombés amoureux, deux ans après, elle a donné naissance à leur premier garçon. Ce qui a consolidé leur relation, malgré l’opposition de ses parents, qui n’ont jamais approuvé leur mariage célébré en 2011. L’amour, la confiance mutuelle et la fidélité étaient les points forts du couple, aux dires de l’épouse. Malgré la mort de leur enfant aîné à l’âge de 7 ans, les mariés ont pu maintenir l’équilibre familial avec l’arrivée des autres enfants.

La vie de ces derniers a basculé lorsque Esther  a découvert l’existence d’un enfant dont Maurice dit être le père. Ce qui choque le plus la dama est le fait que cet enfant a été conçu au moment où la disparition de son premier né. « Pendant que j’étais inconsolable suite au décès de mon fils, mon mari entretenait une relation extra conjugale, qui a abouti à la naissance de cet enfant. Il ne m’a jamais avoué son infidélité, je l’ai découvert lorsque la mère de cet enfant a commencé à menacer mon mari pour qu’il récupère le petit. Mon mari m’a trompé », a -t-elle déclaré.

L’accueil morose

Depuis cet instant Esther n’a plus retrouvé la paix dans son foyer. Elle relate qu’à chaque fois qu’elle rappelle à Maurice son devoir envers elle, elle reçoit des coups de poings en retour. La dernière bagarre du couple remonte au mois de décembre dernier. Esther relate que son époux lui aurait mordu le doigt lorsqu’elle a voulu se défendre. Cet incident lui a valu une incapacité de travail de deux semaines. Il y a trois mois, lors d’une dispute, Maurice lui a interdit l’accès à la chambre conjugale.

Elle relate qu’elle dort avec les enfants, qui font encore pipi au lit. Fatiguée des violences conjugales, la mère au foyer a décidé de mettre un terme à son mariage. Elle a sollicité la garde de ses enfants et réclame une pension alimentaire de 150 mille francs par mois à son époux. Elle a également demandé au tribunal de rendre une décision d’expulsion de leur domicile à l’endroit de Maurice. « Nous avons acheté le terrain sur lequel nous avons bâti notre maison, comme le mariage est fini et que je souhaite rester avec mes enfants, cette maison doit me revenir. »

Lors de son Maurice a dès l’entame de son propos indiqué que le terrain dont parle son épouse est à son nom, et qu’il n’a nulle part où aller si le tribunal accède à la demande de son femme. Pour ce qui de sa vie de couple, Maurice a reconnu avoir fait un enfant hors mariage et soutient avoir gardé cette idylle secrète pour ne pas contrarier son épouse. Mais, ce qu’il redoutait le plus est arrivé, lorsque la mère de son enfant illégitime a décidé de faire venir son fils chez lui sans son consentement. Pour sa défense, le père de famille dit que son épouse est très colérique et refuse de lui pardonner.

 Les multiples assises familiales pour régler ce problème sont restées vaines jusqu’à ce jour.  A la question du tribunal de savoir pourquoi il a trompé sa femme ? Maurice a déclaré qu’à cette époque-là Esther ne faisait plus attention à lui. « Elle ne lavait plus mes vêtements et l’accueil à la maison après une dure journée de travail était morose », a- t-il confié. Pour finir, Maurice a une fois de plus présenté les excuses à son épouse, qui, n’a qu’une chose en tête: le divorce. L’affaire a été soumise à l’appréciation du ministère public pour enquête et réquisitions.

Cameroun : un homme veut divorcer à cause de sa belle-famille envahissante

A peine deux ans de mariage, un couple veut déjà se séparer. L’homme, qui a saisi le tribunal, déclare que sa belle-famille sature sa vie de couple et n’a aucun moment d’intimité avec son épouse.

« J’ai plus de 10 bouches à nourrir chez moi. Je me retrouve en train de donner 5 000F chaque jour pour la ration alimentaire. Je n’en peux plus », ces paroles ont été prononcées par Narcisse le 28 juin 2021 devant le Tribunal de premier degré de Yaoundé. Selon le journal Kalara, cet homme de 35 ans veut éponger ses deux années de mariage. Il accuse son épouse Marie Louise, de s’être détournée de ses obligations conjugales. Cette dernière, qui a enfin comparu après plusieurs convocations, soutient pour sa part que c’est son époux qui est à l’origine de leur échec conjugal.

C’est en 2016 que Narcisse et Marie Louise se sont rencontrés. Ils étaient tous deux étudiants dans une école de formation. Après deux ans d’union libre, les deux tourtereaux vont décider d’un commun accord d’officialiser leur relation. C’est en décembre 2018 qu’ils se sont présentés devant l’officier d’état civil pour signer leur acte de mariage, et la semaine suivante, ils ont renouvelé leurs vœux devant Dieu. Les époux se sont promis amour, respect mutuel et fidélité, jusqu’à ce que la mort les sépare.  De cet amour est née une fille, aujourd’hui âgée d’un an et demi.

Belle-mère célibataire

Narcisse déclare que son épouse est issue d’une famille modeste. Au lendemain de leur mariage, Marie Louise a souhaité que deux ses nièces viennent habiter avec eux. Le chef de famille dit n’avoir pas trouvé de problèmes à cela. « Elle ne voulait pas rester seule à la maison quand je vais au travail. Alors j’ai accepté ces enfants sous mon toit, je me suis même engagé à payer leur scolarité, vu que leur mère est célibataire et ne travaille pas », a-t-il déclaré.

Tout allait bien dans le couple durant la première année qui a précédé le mariage. Mais, les choses prennent une autre tournure lorsque les sœurs de Marie Louise décident de s’installer elles aussi au domicile de Narcisse sans son autorisation. Quelque temps après, c’était au tour de la mère qui est souffrante, puis du beau-frère.

« Au début, je gérais la situation pour ne pas frustrer mon épouse et mettre les membres de ma belle-famille mal à l’aise. Mais, la cohabitation est impossible. Ils entrent  et sortent de chez moi comme ils veulent. De plus, ils ne parlent que leur dialecte à la maison. J’ai l’impression d’être un étranger chez moi ».

Exigences familiales

Ce qui énerve le plus Narcisse est le fait qu’il n’a plus les moments d’intimité avec son épouse, qui est toujours disponible pour sa famille. Elle passe la plupart de ses nuits hors de la chambre conjugale et ne soucie pas de  mon alimentation. « Il n’y a presque pas de  communication entre nous. Ma chambre conjugale est accessible à tous. Ce sont ses sœurs qui font à manger et qui me servent à table lorsque je rentre du travail. Je n’ai pas épousé ses sœurs, c’est elle  ma femme, j’ai besoin d’elle », a­-­t-il confié.

Pour atténuer les tensions, Narcisse déclare qu’il a essayé d’avoir une conversation avec son épouse pour lui faire par des difficultés à s’affirmer dans son foyer, mais cette dernière s’est mise à la défensive. Elle estime que son époux ne supporte pas la présence de sa famille dans son foyer. La goutte d’eau qui a débordé le vase est, selon le chef de famille, le fait que Marie Louise se fait draguer par d’autres hommes dans les sites rencontres avec la complicité de ses sœurs.

« Elles le font sous mon nez sans aucune pudeur. Ma femme est manipulée par sa famille. C’est moi qui fait tout à la maison et j’ai besoin d’être respecté dans mon foyer. Je veux que cette famille libère ma maison ». Pour échapper aux exigences de sa belle-famille, Narcisse préfère divorcer. Il dit encore aimer son épouse, mais préfère la quitter pour refaire sa vie ailleurs.  Pour ce qui est de l’enfant du couple, Narcisse souhaite que la garde soit accordée à la mère et s’engage à lui verser une pension alimentaire de 100 mille francs tous les mois.

Réconciliation

Prenant la parole à son tour, Marie Louise, qui s’oppose au divorce soutient pour sa part que son époux a toujours donné son accord chaque fois qu’un membre de sa famille envisage de venir chez eux. Elle soutient que sa famille se retrouve chez elle parce qu’elle traverse une période difficile et que la situation est temporaire. La dame soutient par contre que c’est son époux qui est à l’origine de leur échec conjugal.

«Il est toujours absent et rentre tard du travail. Il reçoit des coups de fils suspects dans la nuit et ne fait plus attention à moi. Il est scotché sur son téléphone chaque fois qu’il est à la maison. Je crois qu’il a une autre femme c’est la raison pour laquelle il veut divorcer », a-t-elle déclaré.

Le couple qui vit encore sous le même toit, a vu leur affaire renvoyée à trois mois pour espérer une réconciliation. «Faites partir votre famille de votre domicile conjugal. Il n’est pas interdit de les aider, mais il faut le faire à distance. C’est la meilleure façon de conserver votre foyer », a conseillé le juge.

Cameroun : il ne veut plus d’une épouse frivole

Invité à se présenter devant la  justice suite à la requête de séparation de corps initiée par sa conjointe, le chef de famille s’oppose à la procédure mais sollicite plutôt le divorce d’avec cette dernière qu’il accuse d’infidélité.

Entre Hubert et Naomie, c’est désormais le clash. Les faits sont relayés par le journal Kalara. Les deux tourtereaux ne savent plus à quel saint se vouer face aux différends qui les opposent. Pourtant, ils déclarent encore s’aimer. C’est devant le Tribunal de premier degré de Yaoundé que le jeune couple a décidé de régler leurs problèmes. Naomie, 27 ans, est l’initiative d’une procédure de séparation de corps. Elle accuse son époux d’être devenu très violent, jaloux  et possessif.

De son côté Hubert, qui  se dit excédé par les infidélités répétées de Naomie s’oppose à cette procédure mais préfère plutôt divorcer d’elle. « Je ne veux pas être marié à une femme alors qu’elle m’interdit son corps », a-t-il déclaré.

En effet, dans sa plainte, Naomie a évoqué les violences conjugales et la jalousie exagérée d’Hubert. Elle a expliqué au tribunal qu’ils vivent dans un climat de tension qui n’en finit pas et les bagarres sont devenues récurrentes. Elle dit ne plus reconnaître l’homme tendre et doux qui lui a offert une douce et mémorable lune miel en 2014 au lendemain de leur mariage civil et religieux. De cette union sont nés quatre enfants dont les derniers sont des jumeaux.

La dame raconte que son époux se montre de  plus en  plus possessif et surveille les moindres gestes. Elle souligne en outre avoir été expulsée de la chambre conjugale en juillet 2020, suite à une sommation d’Hubert, qui l’a contraint de s’installer dans la chambre des enfants.

Quatre mois plus tard, Naomie dit avoir reçu la visite de sa mère qui, ayant fait le constat de leur séparation, a tenté mais en vain une réconciliation. Elle déclare également que les membres de sa belle-famille quant à eux n’ont pris aucune initiative jusqu’à ce jour.

Naomie reproche aussi à son homme d’être irresponsable surtout dans la prise en charge de leurs enfants. La dame se souvient qu’en 2020, alors que leurs jumeaux avaient un projet de se baptiser, leur papa a non seulement refusé  de payer les frais de baptême mais ne s’est pas non plus présenté à l’église pour les encourager.

Elle dit avoir fait des reproches à son mari, et ce dernier l’ a copieusement battu à l’aide du fer de construction en présence de leurs enfants. Selon elle, c’est la goutte d’eau qui a débordé le vase. Pour donner du poids à ses déclarations, Naomie a produit les prises de vue et un certificat médical preuve de ce qu’elle est victime des violences conjugales.

Présent à l’audience Hubert s’est contenté de secouer la tête lors du témoignage de son épouse a pour sa défense, rejeté en bloc toutes les accusations qui pèsent sur sa personne. Pour sa défense, il dit être fatigué de vivre avec épouse frivole. Selon lui, son épouse est passée à côté de la vérité. Il soutient qu’en sa qualité de ferrailleur, il a offert une vie de rêve au-dessus de ses moyens à Namoie., sa dulcinée, sur qui il portait son estime.

« Je l’ai fait visiter la France et c’est pendant notre voyage, alors que je finalisais les modalités pour notre séjour à l’Hôtel, que j’ai surpris mon épouse en plein sexuel avec un autre homme au téléphone. Elle a eu le courage de me dire qu’elle ne le connaît pas.  C’est alors que je suis entré dans sa messagerie et j’ai découvert qu’elle en communication avec plusieurs autres hommes, et qu’elle envoie des photos nues d’elle », a-t-il déclaré.

Déçu, le chef de famille dit avoir réprimandé son épouse, qui a demandé les excuses et promis de plus recommencer. Mais Hubert relate que ce n’étaient que de fausses promesses, puisque Naomie a continué à le tromper après chaque excuse. Poursuivant son récit, Hubert a relaté au Tribunal qu’il a refusé de payer les frais de baptême de ses enfants et n’a pas assisté à cet évènement à dessein. Il s’est justifié  en disant que c’est à cause du comportement de son épouse qu’il qualifie de prostituée, qui l’aurait poussé à agir ainsi.

En outre, Hubert dit avoir convoqué plusieurs assises familiales afin de régler leurs différends, mais Naomie  a consciemment boycotté avec la complicité des membres de sa famille, sous prétexte de sa famille, sous prétexte qu’elle partait en visite chez ses parents. Pour finir, Hubert s’oppose à la séparation de corps sollicitée par son épouse  mais souhaite que le Tribunal prononce plutôt le divorce. « J’aime encore mon épouse et je ne veux pas concevoir le fait d’être marié avec elle mais séparés de son corps », a-t-il conclu son propos.

Le Tribunal très conciliant n’a pas manqué d’occasion de détecter un manque de communication au sein de ce couple qui se trouve dans l’impasse. En les renvoyant, la juge a demandé au jeune couple de s’aimer encore plus en cultivant un climat de convivialité et de confiance. L’affaire revient le 7 juillet prochain pour réquisition du ministère public.

France: 393 mille F d’amende pour une Camerounaise mariée frauduleusement

La concernée, une Camerounaise, a également été condamnée à deux mois de prison avec sursis pour avoir usé d’une fausse attestation de domicile pour pouvoir se remarier

Mardi 14 mars 2017, deux couples (eux français, elles camerounaises), la cinquantaine, ont comparu devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados). L’un pour mariage contracté pour l’obtention d’un titre de séjour ou de la nationalité française ainsi que pour usage d’attestation inexacte, l’autre pour avoir établi cette attestation inexacte. Guillaume Nseke Bekombo âgé de 47 ans y comparaissait également (pour sa part incarcéré) pour aide au séjour irrégulier d’un étranger en France.

Deux couples franco-camerounais ont été jugés par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) le mardi 14 mars 2017 pour avoir porté atteinte à l’autorité administrative française. Y comparaissait également le président d’une association venant en aide aux Camerounais.

Sous un faux nom, la Camerounaise épouse un français

Une Camerounaise ayant épousé un Français fait venir l’une de ses sœurs veuve en France, en lui inventant une fausse identité. Cette dernière erre à droite et à gauche à Caen, s’adonnant au besoin à la prostitution tout en étant soutenue par une association qui vient en aide aux Camerounais.

En 2007, elle rencontre un agriculteur avec lequel elle débute une relation qui se poursuit par une vie commune et enfin par un mariage. Mais une semaine plus tard celui-ci se trouve annulé.

« Mes parents sont racistes »

C’est le père du marié qui écrit au procureur de la république pour le faire annuler. Hormis le fait que la mariée s’est présentée sous une fausse identité, il considère que son fils a été manipulé. En effet, ce dernier a été victime d’un accident de travail qui l’a rendu vulnérable. Mais, excepté quelques troubles bénins de la mémoire, l’expertise psychiatrique le présente comme quelqu’un de normal. De plus, l’homme exploite seul sa ferme depuis plus de 22 ans.« Mes parents sont racistes, dit-il à la barre, je suis bel et bien conscient de ce que je dis et de ce que je fais. »

Le maire refuse de les « remarier »

La femme n’ayant plus aucun papier à son faux nom, la justice les réhabilitant (jugés en cour d’appel en 2013), la situation semble s’apaiser et le couple décide de se « remarier ». Mais c’est sans compter sur le maire du village de l’agriculteur qui refuse tout de go de le (re)faire prétextant en avoir « marre de ces histoires« .

C’est là qu’un second couple entre en jeu : la sœur et le beau-frère de la future mariée. Ceux-ci fournissent aux futurs époux une fausse adresse à Herouville Saint-Clair permettant au couple d’y convoler.

Ils ont tous porté atteinte à l’autorité administrative

Le procureur déclare que tous les prévenus ont porté atteinte à l’autorité administrative. Le couple qui a fourni une fausse attestation de domicile, le couple de mariés qui néanmoins, semblent avoir des sentiments l’un pour l’autre et le président de l’association qui vient en aide aux Camerounais, Guillaume Nseke Bekombo, qui, lui aussi a établi un faux.

Si les casiers judiciaires des deux couples sont blancs comme neige il n’en va pas de même pour ce dernier qui totalise sept identités différentes : blessures involontaires, conduite sans permis, sans assurance, alcoolisée, violences, menaces de mort, rébellion et outrage à magistrat. Le procureur ajoute qu’à son sens son association a pour but de frauder la France.

Au final le couple responsable de la fausse attestation écope d’un mois de prison avec sursis chacun. Pour le marié ce sera deux mois avec sursis pour usage de faux et pour son épouse 60 jours-amendes à 10 euros par jour (Soit 393 574 Francs CFA). Quant au président de l’association, au regard de son passé judiciaire il restera incarcéré deux mois de plus.

 

Le couple Eto’o en lune de miel à Bora Bora

Après la célébration de leur mariage religieux le 14 juin dernier, Samuel et Georgette Eto’o ont été aperçus vendredi 17 juin à l’aéroport de Tahiti-Faa’a

Après son mariage religieux avec son épouse, l’ivoirienne Georgette Tra Lou, mardi 14 juin 2016, à Stezzano en Italie, l’international camerounais Samuel Eto’o Fils a été aperçu en début de week-end (vendredi, 17 juin 2016) à l’aéroport de Tahiti-Faa’a en Polynésie française.

La star camerounaise a été accueillie par Kader Touati et Olivier Huc, deux instructeurs de la Fédération internationale de football association (Fifa).

Selon les proches de l’attaquant du club turc Antalyaspor, le couple Eto’o passera sa lune de miel à Bora Bora.

Bora-Bora est une des îles de l’archipel de la Société en Polynésie française, située à environ 260 km au nord-ouest de la capitale de Tahiti.

Le Couple Eto’o en lune de miel.
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Cameroun: Paul Biya adresse ses v ux au couple Eto’o

Le pli fermé du chef de l’Etat camerounais leur a été remis mardi par le directeur-adjoint du Cabinet civil de la présidence de la République, Joseph Lé

Mardi, 14 juin 2016, à Stezzano en Italie, l’international camerounais Samuel Eto’o Fils est entré officiellement dans les liens sacrés du mariage religieux avec son épouse, l’ivoirienne Georgette Tra Lou.

Plusieurs personnalités camerounaises ont pris part à cette célébration. Le chef de l’Etat, Paul Biya, y était personnellement représenté par Joseph Lé, ministre, directeur-adjoint du Cabinet civil de la présidence de la République, à la tête d’une délégation de quatre personnes.

Au cours de la cérémonie, le représentant personnel du chef de l’Etat a remis un pli fermé aux mariés. Avec ses invités présents, Samuel Eto’o a tenu à partager le contenu de la correspondance présidentielle. En résumé, il en ressort que « Paul et Chantal Biya souhaitent bonheur, santé prospérité et un meilleur épanouissement au couple et adressent leurs encouragements et félicitations aux jeunes mariés ».

A la suite de la lecture de ce message, Maître Gabriel Parfait Kaldjob, s’exprimant au nom de la famille, a prié le représentant personnel du chef de l’Etat de transmettre les remerciements de la famille Eto’o Fils au couple présidentiel pour tout le soutien et l’accompagnement qu’il apporte à Samuel et Georgette.

Samuel Eto’o et Georgette Tra Lou unis devant Dieu et les hommes.
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Samuel Eto’o et Georgette se disent « oui »!

Mardi, 14 juin 2016, à Stezzano en Italie, l’international camerounais est entré dans les liens sacrés du mariage religieux avec son épouse, l’ivoirienne Georgette Tra Lou

Samuel Eto’o, l’international célèbre footballeur, est entré dans les liens sacrés du mariage religieux avec sa fidèle épouse, l’ivoirienne Georgette Tra Lou. L’événement tant médiatisé s’est déroulé devant le premier des chrétiens catholiques: le Pape François 1er.

Samuel Eto’o et Georgette Tra Lou unis à jamais!
L’illustre footballeur international Samuel Eto’o fils a enfin tenu sa promesse de n’avoir comme amour à vie que sa belle et ravissante Georgette Tra Lou, ivoirienne de nationalité. Le célèbre camerounais, virtuose du ballon rond, avait annoncé des mois durant cet événement qui devait l’amener devant le Pape François 1er pour dire à jamais « oui » à sa dulcinée. Les proches du footballeur sont enfin soulagés vu qu’après avoir tant ventilé l’information, ils craignaient un retour sur parole donnée de la part de leur condisciple Samuel Eto’o, surtout au regard des nombreux scandales qui émaillaient la vie quotidienne de la star du football africain et mondial ces jours-ci.

C’est une réalité, l’international Camerounais de football, Samuel Eto’o s’est marié religieusement mardi, 14 juin 2016, à Stezzano en Italie avec l’ivoirienne Goergette Tra Lou. Plus de 200 invités étaient attendus à la réception qu’offrait le couple Eto’o après la bénédiction du Pape, François 1er qui n’a pas, contrairement à de fausses informations relayées, célébré le mariage. « Samuel et Georgette, sont heureux d’annoncer leur mariage. La cérémonie aura lieu ce 14 juin. 2016, à la paroisse San Giovanni Battista », pouvait-on lire on sur le carton d’invitation.

Après 9 ans de vie commune, et 4 enfants, la star camerounaise et sa compagne s’étaient mariés civilement en octobre 2014. Embarqué dans de nombreux scandales, l’ancien capitaine des lions indomptables, dont la vie fut exposée sur internet, a bravé toutes ces légèretés pour rugir de la bonne manière par cette grande victoire, plus belle et précieuse que les coupes remportées en Ligues des champions.

Samuel Eto’o et Georgette Tra Lou unis pour toujours.
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Cameroun: carton rouge aux mariages des enfants

La Minproff a réitéré son engagement à lutter contre cette pratique au cours de la cérémonie de présentation des v ux de nouvel an 2016 tenue mardi au cercle municipale de Yaoundé

La ministre de la Promotion de la femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoua, a déroulé mardi, 26 janvier 2016, son agenda des onze mois à venir sur trois principaux programmes à savoir : la promotion de la femme et du genre ; le développement de la famille et protection des droits de l’enfant ; et le développement institutionnel et gouvernance.

A côté de cela, il y’a aussi la production du troisième annuaire statistique de son département ministériel.

« Nous avons l’ambition de partir des locaux très étroits où nous nous trouvons. Nous avons en projet la construction d’un bâtiment SR/+ 3 qui est déjà au niveau de la phase des finitions… », a expliqué Marie Thérèse Abena Ondoua.

Alors qu’elle recevait les v ux de nouvel an 2016 mardi à Yaoundé, la Minproff a réitéré son engagement à lutter contre le mariage des enfants et les violences faites aux femmes au Cameroun. Une campagne y relative sera lancée dans certaines régions du Cameroun où ces pratiques sont encouragées, a annoncé la Ministre. Selon elle, les enfants devraient être protégés et jouir de leur droit.


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