Cameroun-Nécrologie : les hommages rendus à Corry

L’une des chanteuses du groupe Macase vient de s’en aller. La nouvelle a été annoncée via les réseaux sociaux par plusieurs personnalités publiques.

 

Le journaliste Martin Camus Mimb partage sa douleur avec ses abonnés sur Facebook, la chanteuse Corry Denguemo n’est plus: « Je viens d’apprendre le décès de cette jeune dame à Paris des suites de maladie. L’info m’a été confirmée par une de ses proches relations. CORRY DEGUEMO était chanteuse principale du groupe Macase à sa création. Beaucoup de courage à sa famille. Que le Seigneur accueille ton âme. Quelle perte! » a-t-il écrit.

De son vrai nom Denguemo Louise Corrine, l’artiste née le 18 août 1977 à Oveng au Sud Cameroun a un parcours qui force le respect. Elle arrête ses études en classe de 4ème, en 1990, pour se consacrer à sa passion, la musique, bien qu’elle n’avait aucune notion de cet art.

Elle s’intéresse tout d’abord au rap. Consciente de ses lacunes, elle se met à l’école de la musique. Et quelque temps plus tard, alors que Le groupe Macase déjà formé de six garçons parmi lesquels Ruben Binam, Blick Bassy et Serge Maboma est à la recherche d’une chanteuse remplaçante, c’est elle qui est choisie pour accompagner les jeunes hommes lors de leurs futures représentations.

Ce qui apparaissait comme une situation temporaire se transforme en une intégration définitive. La même année, elle monte sur scène avec le groupe pour la première fois à l’occasion du festival Sous Les Manguiers. Les jeunes hommes sont conquis et finalement, ils décident de l’intégrer définitivement en tant que chanteuse principale et unique femme du groupe.

Au sein des Macase, elle participe à la production de trois albums: Etam, Doulou et Fly Away. Cette désormais reine de l’afro groove gagne aussi de nombreux prix à leur côté. Dès 2010, elle trace sa carrière solo.

En 2011, elle est lauréate du programme Visa pour la création organisé par l’Institut Français. Cela lui donne droit à un séjour de six mois à Paris; séjour durant lequel elle crée essentiellement de la musique. Par la suite, elle enchaîne les scènes en solo en France, en Suisse, au Bénin et même en Thaïlande. Elle restera une voix forte qui a marqué la musique camerounaise dans les années 90.

 

Cameroun : liberté provisoire sous garant accordée à Martin Camus Mimb

La Cour d’appel du Littoral a accordé ce jour la liberté provisoire sous caution à Martin Camus Mimb. La demande de remise en liberté de Wilfried Eteki a été rejetée.

Liberté provisoire sous garant accordée à Martin Camus Mimb. Décision de la Cour d’appel du Littoral rendue ce 16 novembre 2021.

Me Dominique Fousse, l’avocate de Malicka Bayemi affirme qu’elle s’y attendait un peu s’agissant du cas de Camus Mimb mais s’offusque du fait qu’ils étaient convoqués pour le 21 décembre 2021. Par la suite, aussi bizarre que cela paraisse, fulmine t-elle,  la procédure a été accélérée.

Le parquet avait rejeté les demandes de liberté provisoire. À la cour d’appel le parquet s’est également opposé aux demandes de liberté provisoire, mais la collégialité à la cour d’appel a décidé d’accorder une liberté provisoire sous garant à Martin Camus Mimb. Wilfried Eteki reste en prison à New-Bell.

En rappel, le journaliste Martin Camus Mimb et son Compagnon William Eteki  sont poursuivis pour des faits de : publications obscènes, fausses nouvelles, proxénétisme et diffamation.

Cameroun –sextape : Camus Mimb et William Eteki plaident non coupables

Au tribunal de première instance de Bonanjo ce 21 juillet 2021, la première audience a eu lieu en l’absence de la jeune Malicka Bayemi dont les images en plein ébat sexuel dans le bureau journaliste Camus Mimb,  ont fait le tour de la toile.

L’audience de mercredi 21 juillet 2021 s’est déroulée en l’absence de Malicka Bayemi et de ses avocats, rapporte le site teleasu.tv. « La défense à travers Me Alice Nkom a essayé en vain de plaider la mise en liberté provisoire de ses clients. Rien n’y a fait. L’audience a été reportée au 4 août 2021. Les co accusés sont retournés à la prison de New bell où ils sont détenus depuis le 16 juillet », écrit le journal.

Le journaliste Martin Camus Mimb et son compagnon William Eteki  sont poursuivis pour des faits de : Publications obscènes ; Fausses nouvelles ; Proxénétisme ; Diffamation

Malgré leur demande de pardon à la jeune Malicka, leurs avocats clament leur innocence.   « Nous attendons patiemment les deux audiences, confiants que les éléments du dossier permettront de déterminer publiquement et contradictoirement l’innocence de Martin Camus Mimb et laver son honneur terni » ont-ils  écrit dans un  communiqué rendu public samedi 17 juillet dernier.

Cameroun – Affaire Malicka : Camus Mimb et Wilfrid Eteki passent une nuit en garde à vue

Martin Fleur Mimb, journaliste, et Wilfrid Eteki ont été placés en garde à vue hier, mercredi 14 juillet 2021, à l’issue de la confrontation avec leur victime à la division régionale de la police judiciaire du Littoral (Drpj-L) à Bonanjo.

L’affaire Malicka ne cesse de défrayer la chronique. Elle a connu un rebondissement hier mercredi 14 juillet. De l’avis du journal Le Jour, les deux mis en cause étaient encore présents à la police judiciaire jusqu’à 22 heures. Ce quotidien a appris en outre que la Délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn) et le parquet général étaient en désaccord sur l’opportunité de la garde à vue des deux suspects. Alors que la Dgsn plaidait pour leur libération, le parquet général invoquait les raisons sécuritaires pour justifier l’impératif de leur maintien dans les liens de la détention.

Ce rebondissement survient alors que, mardi, 13 juillet, au cours d’un point de presse, le collectif des avocats de la défense de Malicka Bayemi a annoncé que la première audience de cette affaire est fixée au 22 juillet 2021, pour ce qui est de la citation directe, première procédure initiée dans cette affaire d’atteinte aux bonnes mœurs, à côté de la plainte initiée dans le cadre d’une autre procédure pour cybercriminalité. Martin Fleur Mimb et Wilfrid Eteki sont poursuivis pour les faits de publications obscènes, fausses nouvelles, proxénétisme et diffamation.

« Ces infractions ont été visées dans le cadre de la citation directe que nous avons déposée au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo, et nous estimons qu’ils (les mis en cause) vont comparaître pour les faits qui leur sont reprochés », a déclaré maître Nadine Yanou, membre du collectif dénommé « Universal Lawyers and Human Rights Defence » (Ulhrd) que préside maître Dominique Nicole Fousse, avocat au barreau du Cameroun.

Dans un communiqué signé le 05 juillet dernier, ledit collectif dénonçait les manœuvres orchestrées par le parquet du Tribunal de première instance (Tpi) de Douala-Bonanjo depuis le 24 juin, date du dépôt de la citation directe, à l’effet de « fragiliser le recours introduit pour le compte de Malicka Bayemi». Hormis ces manœuvres du parquet décriées par le collectif, maître Fousse et ses confrères pointaient du doigt les pressions multiformes sur les avocats et des membres de la famille Malicka Bayémi.

Menaces

Des menaces proférées parfois via les réseaux sociaux par des personnes ayant masqué leur identité, selon maître Dominique Fousse. « Il y a entre autres des menaces à l’endroit des membres du collectif, notamment moi, qui ai reçu des menaces inbox d’individus divers, dont le but était de m’empêcher de travailler, d’aller de l’avant. Mais c’est mal connaître les avocats. » L’avocat ne compte cependant pas se laisser intimider, et elle déclare avoir engagé des procédures contre ces activistes. « Nous sommes là pour la défense, et une menace ne m’engage en rien et ne me fera pas virer ou faire un pas à côté par rapport à la ligne que je me suis fixé (…) D’autre part, il faut savoir que je ne me laisserai pas faire, que des plaintes ont été déposées contre des personnes qu’on va identifier en cybercriminalité », poursuit Me Fousse.

Mimb Hiol Martin Fleur et Eteki Wilfrid Otabela sont poursuivis pour avoir fait subir à le jeune Malicka Bayemi des « violences sexuelles en bande suivies de la diffusion de ses images sur les réseaux sociaux et de la création de faux profils pour soutenir le mensonge proféré à son encontre ». Malicka Bayemi a constitué le Collectif ULHRD pour représenter ses intérêts dans le cadre des procédures en cours au Cameroun et à l’étranger, où une plainte a été initiée pour débusquer les auteurs des actes de cybercriminalité.

Martin Camus Mimb à genoux, demande pardon à Malicka et au peuple camerounais

Face à la presse en compagnie de son épouse ce 25 juin 2021, le  célèbre journaliste empêtré dans un scandale exprime tous ses regrets.

 

Déclaration de Martin Camus MIMB

Mesdames et Messieurs

Permettez-moi de vous remercier très sincèrement du fond du cœur d’être présents dans cette salle.

Le 16 Juin 2021 aux environs de 16h, les réseaux sociaux ont été inondés de photos et vidéos prises dans les locaux de notre entreprise. Submergé par la déferlante des messages, ai été troublé par cette situation inédite dans ma vie. Devant Dieu et les hommes je regrette cette situation malheureuse.

Permettez-moi de m’adresser à la victime que j’imagine durement éprouvée, Malika, toi dont la dignité et l’honneur ont été bafoués, je te demande pardon. En tant qu’homme, grand frère et père, je regrette tout ce qui s’est produit. Je prie le Seigneur de te fortifier et de te permettre de traverser cette étape tout en gardant foi et confiance en la vie.

Je voudrais à présent m’adresser à ta famille qui s’est brusquement retrouvée sur les feux des projecteurs sans son consentement, malgré elle. J’imagine votre colère et votre souffrance de voir l’intimité de votre enfant ainsi dévoilée et mise sur la place publique. Je ne sais pas si vous aurez la force de pardonner, mais je vous le demande humblement. Toute fois dans l’intérêt de Malika, je vous souhaite l’apaisement des cœurs. Permettons-lui de retrouver cet anonymat protecteur et cette tranquillité qui lui permettront de se reconstruire.

Mes excuses les plus sincères, je les présente à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui ont été choqués. Je pense particulièrement aux personnes fragiles que j’accompagne. A ces handicapés hommes et femmes, jeunes et vieux qui grâce à mes actions ont retrouvé un peu d’espoir et de confiance. J’imagine votre peine et votre souffrance. Vous m’avez porté dans vos cœur et prières depuis le début de mon handicap jusqu’à ce jour.

En ces moments douloureux que je traverse avec vous, j’ai également une pensée émue pour ma maison d’Edition, qui m’a fait confiance et s’est investie humainement, financièrement, et émotionnellement pour faire connaitre mon histoire au monde entier à travers l’édition de mon livre. Aujourd’hui elle se  retrouve dans une situation particulièrement embarrassante. J’en suis profondément désolé.

A vous mes amis qui m’avez soutenu de bonne foi et vous estimez trahis. Je regrette profondément et vous promets de faire des efforts pour mériter votre amitié précieuse.

Enfin, à ma femme ici présente et à mes enfants, je demande pardon. Pardon

d’avoir fait de votre vie un enfer. Milan Kundera disait   » Vivre dans un monde où nul n’est pardonné, ou rédemption est refusée, C’est comme vivre en enfer » Oui notre vie actuelle est devenue un enfer, je ne le souhaite à personne.

Mesdames, Messieurs,

A compté de ce jour, mes comptes sur les réseaux sociaux (Facebook; Instagram) resteront inactifs.

Je me tourne humblement vers le seigneur et lui dis: je viens vers toi Seigneur.

Dans ta miséricorde et ta bonté infinie, tu pardonnes toujours. Je me mets à genoux devant toi et je prie.

Je vous remercie.

 

* Le titre de l’article est de la rédaction.

Cameroun –Camusgate : la déclaration du ministre Abena Ondoa contre les abus fait aux enfants et adolescents

Le ministre de la Promotion de femme et de la famille était face à la presse ce 23 avril 2021 suite à l’affaire qui de mœurs qui défraie la chronique depuis une semaine. Ci-dessous le propos du membre du gouvernement.

 

« L’exploitation des jeunes filles et des enfants à des fins commerciales ou pornographique, la diffusion d’images pornographiques impliquant des enfants et des adolescents, l’inceste, le viol, l’enrôlement des jeunes dans des groupes WhatsApp ou des sites pornographiques, les mariages précoces et forcés, le harcèlement sexuel, la pédophilie, le tourisme sexuel impliquant les filles et les enfants, les mutilations génitales féminines, les crimes rituels commis sur les enfants et les jeunes filles et j’en passe. Des images indécentes et choquantes mettant en scène nos filles et nos enfants dans des séances de partouze et de sextape, inondent les réseaux sociaux depuis un certain temps.

Le cas le plus récent est celui d’une jeune fille de 18 ans, abusée par des bourreaux, filmés en plein ébat sexuel dont les images et la vidéo ont été balancées dans les réseaux sociaux. Ce triste évènement s’est  déroulé le mercredi 16 juin 2021, jour pourtant dédié à la célébration de l’Enfant africain. Quel message voulaient-ils passer ? Ces actes qui ôtent la dignité à nos enfants sont de plus en plus fréquents et font l’objet de commentaires d’une violence inqualifiable. Livrant les victimes à une sorte de vindicte populaire. Ils sont commis au sein des familles, des établissements scolaires, des domiciles privés, des lieux d’hébergement, des milieux professionnels, des bars dancing et cabarets et autres milieux ouverts.

Je voudrais rappeler que l’exploitation sexuelle des jeunes et des enfants, ainsi que tous les cas d’abus et de violence faits à leur encontre constituent des atteintes graves à leurs droits fondamentaux, proclamés par le préambule de notre loi fondamentale et contenus dans les instruments juridiques  de protection des droits de l’enfant ratifiés dans notre pays.

L’acte en lui-même est déjà est ignoble, le publier l’est encore plus. Il s’agit là des faits réprimés par notre code pénal. Je saisi cette occasion pour dénoncer avec la dernière énergie, de tels actes odieux et malsains qui chosifient la jeune femme, en font un objet sexuel dénué de toute valeur. Dans ces rudes épreuves, les victimes ainsi que leurs familles peuvent compter sur le soutien aussi bien du gouvernement que de toutes les femmes et familles du Cameroun.

J’en appelle à une synergie d’actions de toutes les parties prenantes, à la lutte contre ces fléaux. Pouvoirs publics, autorités politiques, judiciaires, traditionnelles et religieuses, société civile,  pour qu’une lutte sans merci soit menée contre les auteurs. Les pouvoirs publics  à travers le ministère de la Promotion de la femme et de la famille et les autres administrations concernées,  poursuivront sans relâche les missions d’encadrement et de protection des enfants, des jeunes filles des familles, des communautés et des personnes vulnérables, conformément au cadre stratégique et à la vision de développement de notre pays.

J’exhorte les chefs de familles, les parents, et les communautés à redoubler de vigilance dans l’encadrement de leurs enfants, en leur inculquant des valeurs morales et éthiques, le culte du travail et de l’effort. Voici venues les vacances scolaires et universitaires, une attention soutenue doit être accordée aux enfants en leur trouvant des loisirs saints et instructifs, en leur évitant les activités qui les exposent aux maux que nous dénonçons. Les familles doivent par ailleurs veiller à ce que l’éducation transmise aux enfants prenne en compte la préservation et le renforcement des valeurs morales, et  traditionnelles et culturelles positives, comme le recommande la Charte africaine des droits et du bienêtre des enfants en son article 11.

Les adultes et leurs complices qui abusent de la vulnérabilité et de la fragilité des jeunes filles et des enfants doivent prendre conscience du péril et de la détresse morale et psychologique dans laquelle ils plongent les victimes, leurs familles ainsi que la société toute entière. Je les invite conscience de la dangerosité de tels actes qui sont hautement répréhensibles.

Vous conviendrez avec moi  que ne pas les dénoncer c’est se rendre complice de la compromission de l’avenir de nos enfants. A quelque niveau que ce soit, nous avons tous le devoir de briser le silence et de combattre ces actes qui frisent la barbarie.

A vous chers jeunes filles, chers enfants, je vous conseille le respect et l’obéissance des parents. Le goût du travail bien fait et la prudence dans vos actes. Je vous invite à tourner le dos à la recherche du gain facile, à l’utilisation irresponsable des réseaux sociaux, à la consommation de l’alcool, des drogues, et d’autres substances psychotropes ainsi qu’aux mauvaises compagnies. »

Cameroun : le soutien du gouvernement à Malicka Bayemi et toutes les victimes d’exploitation sexuelle

Face à la presse ce 23 juin 2021, la ministre de la Promotion de la femme et la famille a dénoncé les bourreaux de la jeune fille, couchée dans un bureau mercredi dernier, puis humiliée par la publication de ses photos et vidéos sur les réseaux sociaux.

La ministre de la Promotion de la Femme et de la famille (Minproff) n’est pas allée par quatre chemins pour présenter le contexte de sa déclaration. « Des images indécentes et choquantes mettant en scène nos filles et nos enfants dans des scènes de partouze et de sextape, inondent les réseaux sociaux depuis un certain temps. Le cas le plus récent est celui d’une jeune fille de 18 ans, abusée par des bourreaux, filmés en ébats sexuels dont les images et la vidéo ont été balancées dans les réseaux sociaux. Ces tristes évènements se sont déroulés le mercredi 16 juin 2021, jour pourtant dédié à la célébration de l’enfant africain « , a-t-elle souligné, regrettant en plus que « ces actes qui ôtent la dignité de nos enfants sont de plus en plus récurrents et font l’objet de commentaires d’une violence inqualifiable« .

Marie-Thérèse Abena Ondoa tend la main à la victime des évènements du 16 juin à Douala et à tous les enfants et filles victimes d’exploitation sexuelle à des commerciales ou pornographique. « Je saisi cette occasion pour dénoncer avec la dernière énergie, de tels actes odieux et malsains qui chosifient la jeune femme, en font un objet sexuel dénué de toute valeur. Dans ces rudes épreuves, les victimes ainsi que leurs familles peuvent compter sur le soutien aussi bien du gouvernement que de toutes les femmes et familles du Cameroun. »

La Minproff  exhorte les différents corps de la société d’unir leurs forces contre les acteurs d’exploitation sexuelle, inceste, viol, enrôlement des jeunes dans des groupes WhatsApp ou des sites pornographiques, mariages précoces et forcés, harcèlement sexuel, pédophilie, tourisme sexuel impliquant les filles et les enfants, mutilations génitales et  crimes rituels.

A noté que pour sa déclaration, elle était entourée de trois autres femmes, membres du gouvernement. A savoir : le ministre des Affaires sociales, le ministre des Ensaisinements secondaires, et le secrétaire d’Etat à la l’Education de base. Le seul homme sur le panel était le secrétaire général du ministère de la Communication.

 

Cameroun : l’affaire Martin Camus Mimb au cœur d’une communication gouvernementale ce 23 juin 2021

Le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille fait une Communication ce mercredi sur thématique sur le thème : l’exploitation Sexuelle des enfants, adolescents et adolescentes, et de leurs images dans les réseaux sociaux.

Tout laisse croire que la sortie du membre du gouvernement est motivée par ce qu’il convient désormais d’appeler le Camusgate. L’affaire des images de la jeune Malicka filmée dans un ébat sexuel  à l’intérieur du bureau du célèbre journaliste Martin Camus Mimb.

La sextape défraie la chronique, suscite de nombreux débats passionnés entre accusateurs, défenseurs et victimes d’outrage à la pudeur. Dans le lot des réactions, il a été noté celle du ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean de Dieu Momo,  qui, sur les réseaux sociaux, semble banaliser la situation au motif que les acteurs sont des adultes consentants.

C’est dans ce contexte que Marie-Thérèse Abena Ondoa; le ministre de la Promotion de la femme et de la famille s’apprête à faire une communication dans les locaux de son département ministériel. La rencontre avec la presse s’annonce fort courue sur la thématique :  » l’exploitation Sexuelle des enfants, adolescents et adolescentes, et de leurs images dans les réseaux sociaux ».

Cameroun : le phénomène des sextapes « pimente » l’espace public

Les photos et la vidéo sorties du bureau du journaliste Mimb Hiol Fleur Martin tiennent l’opinion en haleine depuis le 17 juin dernier. Attirant l’attention sur la récurrence des ébats sexuels sous fond pornographique,  filmés et publiés sur la toile au mépris des bonnes mœurs.

Ce qu’il convient désormais d’appeler le Camusgate  alimente les discussions dans les chaumières entre accusateurs et défenseurs. Sans doute, la renommée du journaliste, commentateur de match et patron de Radio sport info (RSI) à Douala,  fait mousser l’affaire bien plus que d’autres connues des semaines plus tôt.

Le 1er mars 2021, une scène pornographique servie en plein jour par 14 élèves (10 filles et 4 garçons) dans une salle de classe du Lycée bilingue de Kribi,  avait choqué les sensibilités. Le 4 mars, une cinquantaine d’élèves ont été arrêtés à Kumba, dans la région du Sud-Ouest dans des ébats sexuels accompagnés de consommation de stupéfiants. Huit jours plus tard ce sont  huit filles du Lycée bilingue d’Ekounou, âgées de 13 à 16 ans, qui étaient surprises dans les mêmes conditions.   La plus populaire de ces scènes dans le pays est celle du footballeur Clinton Njié. En 2019, l’intimité de l’international camerounais s’était retrouvée sur la toile.

Analysant la récurrence de ce phénomène de sextape, le père jésuite Ludovic Lado pense dans une tribune publiée le 21 juin 2021, que sur les questions de mœurs, de sexualité et de pudeur « nous vivons au Cameroun comme en Afrique une transition générationnelle qu’on pourrait résumer en termes de banalisation de la pornographie ».

Le prélat catholique attribue tout cela aux technologies de l’information et de la communication qui font du téléphone androïde un centre multimédia capable en quelques clics de produire et de diffuser des contenus audiovisuels.

Il  invite les uns et les autres à la maitrise de soi. «  Beaucoup de nos ancêtres marchaient nus mais la maîtrise de soi était de mise. Il nous faut réapprendre qu’on ne couche pas avec n’importe qui, n’importe où, n’importe comment et pour n’importe quelle raison. Et qu’en fin de compte, le sexe doit toujours être l’affaire des adultes consentants en toute liberté ».

Cameroun : le journaliste Martin Camus Mimb voit tout s’écrouler sous ses pieds

Suite à l’affaire de mœurs qui implique le journaliste, la  maison d’édition CAD Publishing suspend la promotion de son  livre « Debout ! L’histoire vraie d’un miraculé ». Entre temps,  le patron de la chaine Radio sport info est désormais persona non grata  auprès de la Société les Brasseries du Cameroun.

Le scandale sexuel filmé dans le bureau du patron de Radio sport international et publié sur les réseaux sociaux prend des proportions insoupçonnées. La maison d’édition CAD Publishing suspend la promotion de son  livre « Debout ! L’histoire vraie d’un miraculé ».

« Au vu de l’actualité qui implique malheureusement Monsieur Mimb Hiol Fleur Martin, auteur que nous éditons, la direction de CAD Publishing informe le public qu’elle a décidé de suspendre toute vente et publicité du livre « Debout ! L’histoire vraie d’un miraculé », en attendant que les instances juridictionnelles saisies du dossier rendent un verdict pour élucider la situation », écrit  Carine Mambou, fondatrice et directrice générale de CAD Publishing.

Plusieurs autres contrats du commentateur sportif seraient en cours de suspension. La journaliste Mimi Méfo indique par exemple que la Société les Brasseries du Cameroun  a retiré Martin Cams Mimb de sa liste de partenaires pour l’édition du concours de musique dénommé Mutzig Star. D’ailleurs, la plateforme Médiatude, spécialisée dans l’information des médias et des hommes de médias, révèle que les passages de Martin Camus Mimb ont été supprimés lors de la diffusion d’une émission spéciale Mützig Star diffusée le 21  juin sur les télévisions Canal 2, Crtv sports and Entertainment et Equinoxe TV. Le programme consistait à faire chanter des artistes et stars des médias et du Showbizz.

Depuis la publication hier du texte du lanceur d’alerte Boris Bertolt, relatant avec des détails heurtant le déroulement de la sextape, Les réactions indignées se multiplient autour de cette affaire, tandis que les soutiens au journaliste se sont rares. Martin Camus Mimb et son compagnon William Eteki, celui qui a publié la vidéo, passent un sale temps avec ce scandale qui enflamme la toile depuis le 17 juin dernier.