Cameroun-« saison des soldes » : l’huile raffinée quitte de 1450 à 1350 F pendant les fêtes

Cette initiative portée par le ministère du Commerce débute ce 24 novembre et s’achève le 31 décembre 2022.

La « saison des soldes ». En collaboration avec les opérateurs économiques de tous secteurs confondus, le ministère du Commerce innove à partir du 15 novembre 2022, l’opération spéciale d’encadrement des consommateurs caractérisée par baisse du prix nominal et la garantie de disponibilité produits, et d’autres mécanismes d’intéressement des consommateurs baptisée « la saison des soldes ».

Il est question d’avoir les produits promotionnels et un bonus équivalent à la gratuité des sachets des tomates. « Nous commençons généralement à la fin novembre cette opération, et la garantie de disponibilité des produits. Nous voulons des produits promotionnels. Ce qui est fait ce matin avec une entreprise locale du secteur des huiles raffinées du 23 novembre au 31 décembre 2022. Les prix passent de 1450 à 1350 FCFA le litre d’huile raffinée sur l’ensemble du territoire national assortis des points de vente précis ».

« L’achat d’une bouteille d’huile à 1350 FCFA est accompagné d’un sachet gratuit de tomate qui d’habitude coûte 100 F, soit un bénéfice de 200 réalisé par la ménagère », souligne le ministère du commerce.

Selon le mincommerce, cette opération statique dont la saison est ouverte à tous, inclura des points d’animation avec des cars podium. L’opération depuis quelques jours a démarré par une amorce en ce qui concerne le secteur des matériaux de construction on n’a commencé par du fer à béton, les consommateurs doivent savoir que depuis cette semaine, le prix du fer à béton a été revu à la baisse en fonction des différents diamètres, il y en a plusieurs.

Selon le Ministre Luc Magloire Mbarga Atangana, « deux filières majeures sont engagées dans cette opération de solde. Nous appelons les autres acteurs à venir prendre le train de cette opération. Il ne faut pas que les commerçants profitent de cela pour venir s’enrichir de façon indue en achetant les produits en lieu et place des consommateurs final », souligne celui-ci.

Cameroun : 113 millions de F remis aux producteurs de cacao dans la Lekie

L’opération a eu lieu le 03 novembre 2022comptant pour la seconde phase de la campagne de gratification de primes aux producteurs de cacao de grade 1 sur les différents bassins de production.

3 novembre 2022, a eu lieu le coup d’envoi de la seconde phase de la campagne de gratification de primes aux producteurs de cacao de grade 1 sur les différents bassins de production ayant pour slogan « vous aussi pouvez recevoir la prime qualité de cacao ». A l’occasion, les cacaoculteurs de la localité ont eu 113 852 800 F.

D’après le maire Mbassi Bessala, cette cérémonie vise à récompenser les efforts pour une production de cacao de meilleure qualité, à inciter les producteurs à commercialiser les produits de meilleure qualité, à valoriser les ventes groupées, et l’origine Cameroun à l’international.

La cérémonie qui était organisée par l’ONCC grâce à l’appui financier du Fonds de développement des filières cacao et café (Fodecc) englobe les campagnes 2018-2019-2020. Plus de 1600 cacaoculteurs sont concernés par cette première étape.

Elle rentre dans le cadre de la seconde campagne de gratification qui vise notamment à soutenir les producteurs de cacao durement affectés par la grave crise cacaoyère mondiale des années 2016-2017, marquée par la chute de près de 40 % des cours mondiaux. Il faut noter que cette prime a été mise sur pied en 2016 pour apaiser les producteurs ayant produit un cacao de qualité.

Selon le Mincommerce, malgré le contexte morose, le gouvernement entend poursuivre le versement de la prime dans 97 localités des sept bassins de production pour une enveloppe globale d’un milliard huit cent vingt-quatre millions cinq cent quarante un mille quatre cent quarante (1.824.541.440) à 26.225 producteurs.

Cameroun : 9 tonnes de ciment saisies mis en vente directe aux consommateurs à Douala

Cette opération de vente se fait aux prix homologués selon le ministère du Commerce.

Opération de vente directe aux consommateurs, aux prix homologués, de plus de 9 tonnes de ciment saisies par les équipes de la Brigade Régionale des Contrôles et de la Répression des Fraudes du Littoral conduite par Hilaire Foumane, Chef de ladite Brigade, ce 10 mai 2022 au quartier PK12 à Douala.

Le ministère du Commerce rappelle que le prix conseillé dans la ville de Douala est 4600 F CFA pour le ciment 32.5 et 5100 F CFA pour le 42.5. Tandis que dans la ville Yaoundé, le 32.5 coûte 4900 et le 42.5 quant à lui coûte 5500 F CFA.

A noter que, le ciment fait partie des produits qui ont été interdits de sortie du pays afin de prévenir la pénurie.

 Ceci se produit au moment où les producteurs de ciment en activité au Cameroun soutiennent avoir cumulé des pertes totales d’au moins 15 milliards de FCFA depuis le 2e semestre 2021, à cause de l’augmentation des coûts de production, qui n’ont pas induit une hausse des prix de vente aux consommateurs.

 L’information a été révélée le 18 mars 2022 par le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), au cours d’une rencontre avec le Premier ministre.

Cameroun : pas d’augmentation du prix de la bouteille de gaz domestique à 7 300 FCFA

Dans un communiqué signé ce 28 septembre 2021, le ministre du Commerce  réïtére que la bonbonne de gaz de 12 5 kg  coûte 6500 FCFA.

Faux ! Il n’y aura pas d’augmentation du prix de la bouteille de gaz domestique à 7 300 FCFA le 1er octobre 2021. Dans un communiqué signé ce 28 septembre, Luc Magloire Mbarga Atangana  dément fermement cette information qui circule depuis quelques jours,

Le ministre du Commerce rappelle à cet égard que, jusqu’à « nouvel avis, le prix de cession de la bouteille de gaz domestique au consommateur, qui bénéficie de l’attention des pouvoirs publics, reste inchangé à 6 500 FCFA la bouteille de 12,5 kg.

Cette  fausse nouvelle est stoppée ce même jour que le Mincommerce et les opérateurs économiques ont annoncé que les prix des produits de grande consommation ne connaîtront point de hausse sue le marché.

Cameroun : la crise des devises inquiète

La diminution des réserves de change explique – en partie – la hausse des prix sur les produits de grande consommation.

Le 12 mars dernier au ministère du Commerce, un importateur de riz tente d’expliquer la flambée de cette denrée sur le marché. Selon Paul Nyodog, le problème « c’est le manque de devises ».

« Nos comptes sont tellement fournis, mais nous ne pouvons pas payer nos fournisseurs. Si nous payons nos fournisseurs, nous fermons. Le problème actuel, ce n’est pas le riz, ce ne sont pas nos fournisseurs, ce sont les devises », martèle-t-il.

Appelé avec les autres acteurs de la filière, par le ministre du Commerce du Cameroun, pour tenter d’endiguer la hausse du prix du riz, cet importateur parmi les plus importants du secteur explique : « Nous n’avons pas réussi à payer un seul fournisseur depuis 67 jours. La dernière fois qu’on a payé un fournisseur, il était question qu’on paye 1 90 000 000 FCFA. Nous n’avons pu payer que 300 millions FCFA, parce que c’était tout, en termes de devises, ce que la banque avait dans ses coffres ».

Résultat, il est impossible pour les importateurs de payer les fournisseurs à l’extérieur. Ce qui entraine inflation sur les stocks disponibles au Cameroun.

« On a eu la visite de nos fournisseurs qui sont venus nous demander où est leur argent. On leur a donné des levers de compte. Ils sont partis dans nos banques constater que nous avons plein d’argent, mais nous ne pouvons pas payer parce que nous avons un problème de devises », conclut-il.

Pour acheter à l’extérieur, la banque utilise des partenaires dans les pays fournisseurs – les devises étrangères – et règle en monnaie locale. Or, ces devises sont de plus en plus rares pour le Cameroun.

La sècheresse des devises dans les banques est due, selon un rapport de Nkafu Policy Institue sur le budget 2019 du Cameroun, à la chute des cours du baril de pétrole sur le marché international.

La vente du pétrole constitue en effet la principale source de devises étrangères pour le Cameroun.

« La réserve de change est en nette diminution en raison notamment de la chute du prix du pétrole, qui se situait actuellement à 3,1 milliards de dollars, contre 3,6 milliards en 2010 », établit le rapport la Nkafu Policy Institute.

Selon ces chercheurs, « c’est une baisse de près d’un demi-milliard de FCFA. En d’autres termes, le Cameroun a moins de devises étrangères disponibles dans sa banque centrale pour payer ses importations ».

Cette situation a déjà provoqué des frictions entre le patronat et la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) au mois de février. Les patrons d’entreprise accusent le manque de devises à la Beac. Celle-ci pointe la collusion entre banques et chefs d’entreprises pour ne pas déclarer la totalité de leurs importations.

Prix des boissons : avant l’augmentation, le ministère camerounais du Commerce en guerre contre la « majoration illicite »

Des missions de contrôle déployées depuis le 10 janvier, dans les points de vente, pour lutter contre la hausse avant la date.

 

Certains tenants de bar et autre point de distribution ont déjà commencé à augmenter les prix sur les boissons alcoolisées. C’est le constat fait par le ministère du Commerce (Mincommerce), qui a déployé depuis le 10 janvier 2019, des agents de la Brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes (BNCRF).

Les missions de la BNCRF sillonnent la ville de Yaoundé et ses environs pour s’assurer que les prix homologués jusqu’ici sont respectés. Ce qui est loin d’être le cas. « Les commerçants ont déjà commencé à augmenter les prix de la bière. Certains augmentent de 100 FCFA, voire de 150 à 200 FCFA. C’est de la majoration illicite des prix », explique un contrôleur du Mincommerce. « Nous avons rencontrés qui pratiquent carrément les prix en vigueur dans les snacks. Ils ne sont pourtant pas assujettis au même régime des impôts », ajoute-t-il.

Le gouvernement camerounais entend maintenir inchangés ces prix avant « l’évaluation des incidences des droits d’accises institués par la loi de finances 2019 sur les prix de certaines boissons alcoolisées et hygiéniques et la hausse envisagée des prix par l’industrie brassicole nationale », rappelle le Mincommerce. D’où ces missions d’inventaire des stocks de ces produits au niveau des grossistes et distributeurs.

Des débits de boisson dans la ville de Yaoundé, qui ne respectent pas les prix en vigueur, sont scellés et les propriétaires sommés de payer une amende. L’amende est fixée à partir de la boisson en stock, multiplié par la majoration pratiquée.