10 Articles de Mode Que Chaque Femme Devrait Avoir

La mode est un art qui permet à chacun d’exprimer sa personnalité et son style. Pour les femmes, il existe une liste d’incontournables dans le monde de la mode, des pièces polyvalentes qui peuvent transformer une tenue banale en quelque chose de spécial.

 

Dans cet article, nous allons explorer ces articles de mode essentiels qui devraient figurer dans la garde-robe de toute femme à la recherche de style et de polyvalence.

Pourquoi les must-haves?

Les articles de mode essentiels, ou les « must-haves », sont appelés ainsi pour une raison. Ce sont des pièces intemporelles et polyvalentes qui peuvent être associées de multiples façons pour créer divers looks. Voici pourquoi chaque femme devrait avoir ces articles dans sa garde-robe :

  • Polyvalence : 

Les articles essentiels de mode peuvent être portés dans de nombreuses situations différentes, de la journée au soir, du travail au week-end.

  • Économie de temps : 

En ayant ces pièces de base à portée de main, il est plus facile de s’habiller rapidement et élégamment, sans se creuser la tête chaque matin.

  • Investissement durable : 

La plupart de ces articles sont de haute qualité et conçus pour durer. Ils valent donc l’investissement initial.

  • Style intemporel : 

Contrairement aux tendances éphémères, les must-haves de la mode restent toujours à la mode, ce qui signifie que vous pouvez les porter année après année.

Les Articles de Mode Essentiels Pour Les Femmes

Maintenant, explorons les dix articles de mode essentiels que chaque femme devrait avoir dans sa garde-robe :

  1. Les T-shirts Basiques

Les t-shirts basiques sont la base de toute tenue décontractée. Vous pouvez les associer avec des jeans, des jupes ou des shorts pour un look simple et élégant. Un t-shirt personnalisé peut également ajouter une touche personnelle à votre garde-robe.

Par exemple, un T-shirt Juste Une Femme Qui Aime Le Voyage Personnalisé pourrait montrer votre passion pour les voyages, alors qu’un T-shirt Retraitée Mais Pas Expirée Personnalisé chez Cadeau Plus exprimera votre sens de l’humour ainsi que votre côté cool.

 

  1. Le Jeans

Un jean bien ajusté est un incontournable de la garde-robe. Vous pouvez le porter avec un t-shirt décontracté pour un look de tous les jours ou le jumeler avec une blouse élégante pour une sortie en ville.

  1. La Petite Robe Noire (LBD)

La petite robe noire est une pièce classique qui peut être habillée ou décontractée selon les accessoires que vous choisissez. Elle est parfaite pour toutes les occasions, des cocktails aux dîners romantiques.

  1. Le Blazer

Le blazer est une pièce polyvalente qui peut être portée de multiples façons. Que ce soit pour une réunion au bureau, une soirée décontractée ou même un événement plus formel, un blazer bien ajusté peut transformer instantanément votre tenue.

  1. Les Chaussures à Talons Hauts

Une paire de chaussures à talons hauts peut non seulement allonger votre silhouette, mais aussi ajouter une touche d’élégance à votre tenue. Optez pour des talons confortables que vous pourrez porter pendant de longues heures.

  1. Le Trench-Coat

Le trench-coat est un manteau intemporel qui convient à toutes les saisons. Il ajoute une touche de sophistication à votre tenue tout en vous protégeant des intempéries.

  1. Les Bijoux Simples

Des bijoux simples, tels que des boucles d’oreilles en perles ou un collier délicat, peuvent ajouter une touche d’élégance à n’importe quelle tenue. Ils sont parfaits pour les occasions spéciales.

  1. Le Sac Fourre-Tout

Un sac fourre-tout spacieux est un accessoire essentiel pour transporter vos effets personnels au quotidien. Recherchez un modèle intemporel qui s’accorde avec la plupart de vos tenues.

  1. La Chemise Blanche

Une chemise blanche bien coupée est un vêtement polyvalent que vous pouvez porter avec des pantalons, des jupes ou des shorts. Elle peut être habillée ou décontractée selon les accessoires que vous choisissez.

  1. La Jupe Plissée

Une jupe plissée ajoute une touche d’élégance à votre garde-robe. Vous pouvez la porter avec des collants en hiver ou avec des sandales en été pour un look rafraîchissant.

Trouvez Vos Must-Haves

Ces articles de mode essentiels sont des investissements judicieux pour toute femme qui souhaite avoir une garde-robe polyvalente et élégante. En les combinant avec d’autres pièces de votre garde-robe, vous pouvez créer une variété de looks pour toutes les occasions.

Lorsque vous recherchez ces articles, n’oubliez pas de considérer votre style personnel et votre mode de vie. La mode est une forme d’expression personnelle, alors amusez-vous à expérimenter et à créer des tenues qui vous font vous sentir bien.

De plus, si vous recherchez des articles de mode personnalisés ou d’autres cadeaux uniques, vous pouvez explorer des boutiques en ligne comme Cadeau Plus. Cela peut ajouter une touche personnelle à votre garde-robe et à vos cadeaux, rendant chaque pièce encore plus spéciale.

En fin de compte, la mode est un moyen de montrer qui vous êtes au monde, alors faites preuve de créativité, soyez vous-même et profitez de chaque instant pour briller.

 

Cameroun : Defustel Ndjoko en mode père noël des meilleures bachelières à l’ouest

Le célèbre designer camerounais a remis des bourses d’études d’une valeur d’1 million de Francs CFA aux meilleures bachelières  de l’arrondissement de Baham.

Les 10 meilleures bachelières de l’arrondissement de Baham ont reçu en cette fin d’année des bourses d’études de la Fondation Defustel. Chacune des lauréates a notamment bénéficié de 100 000 Francs CFA et un kit d’installation à l’université. La cérémonie s’est tenue au centre  multifonctionnel de Baham en présence du sous préfet, du délégué départemental de l’enseignement secondaire et de plusieurs proviseurs.

«Il est ici question pour nous d’encourager l’excellence académique chez la jeune fille afin de préparer son avenir. Les femmes sont très souvent marginalisées dans la société, c’est pourquoi nous avons choisi de nous investir dans leur éducation » a expliqué celui qui est égérie de plusieurs grandes marques en occident.

Avant cette cérémonie, Defustel Ndjoko s’était d’abord rendu au lycée technique de Baham pour offrir des kits de coutures complets aux élèves de la première année de la classe couture sur mesure dont-il est le parrain. « je veux que vous sachiez que vous pouvez réaliser vos rêves si vous le croyez vraiment. Vous pouvez devenir comme moi en travaillant. J’étais comme vous il y a quelques années aussi dans ce village, plein de rêve, aujourd’hui je voyage dans le monde entier » a expliqué le célèbre designer camerounais aux élèves récipiendaires.

Outre ces dons, celui qui a été distingué ambassadeur de la destination Cameroun en 2016 a conclut sa tournée à l’ouest par la remise des vivres alimentaires au centre des handicapés de Baham.

Un camerounais consacré icône de mode en Italie

De Baham à Bruxelles, le camerounais Defustel Djoko est en train d’inscrire son nom dans les annales de la mode italienne.

Le camerounais Defustel Djoko vient d’être désigné par la version italienne du magazine américain The players comme une des icônes de mode de l’année 2017.  Une reconnaissance pour ce natif de la ville de Baham qui se découvre une passion pour la mode dans les rues de Bafoussam, qu’il arpente très jeune pour se trouver des pièces rares en friperie.

«Tout petit et sans moyens financiers, je me contentais soit de louer des pièces à mon frère ainé contre service ou de me ravitailler au principal marché de Bafoussam au rayon friperie», raconte-t-il, avant d’ajouter qu’il revendait les belles pièces qu’il dénichait à la friperie, à ses camarades de classe.

Cependant, ce n’est qu’après avoir immigré en Belgique que Defustel Djoko va donner un réel sens à sa passion. Très vite, il est remarqué par les créateurs célèbres et il ne tarde pas à être approché. Dans ce pays, il devient le représentant de la marque de lunettes de luxe Mondellian et à côté de cela, il met sur pied un blog qui lui sert de vitrine pour ses créations. Ce qui lui fait entamer quelques temps après une collaboration avec le célèbre créateur italien Roberto Boticelli, avec qui il travaille sur ses différentes collections.

Defustel Ndjoko, qui est souvent consulté par les designers pour donner son avis sur leurs créations ou tester leur «portabilité », est aujourd’hui propriétaire de sa propre ligne de chaussures et accessoires (lunettes, sac, etc.) chez Botticelli. Une collection qui porte son nom et qu’il a eu l’occasion de présenter au public camerounais lors d’un défilé à l’Hôtel Hilton de Yaoundé.

«Je suis comme beaucoup de Camerounais: un exemple de détermination et d’envie de s’en sortir» affirme celui qui fait aujourd’hui la couverture du magazine The players. Un magazine de mode masculine tiré à 50.000 exemplaire et distribué dans toute l’Europe.

 

Des Camerounais valorisent leur culture au Québec

Le Service d’accueil des nouveaux arrivants de la Haute-Gaspésie organise, le 22 octobre, une soirée où seront présentées la gastronomie et la mode camerounaise

Le service d’accueil des nouveaux arrivants de la Haute-Gaspésie – municipalité régionale de comté du Québec – organise, le samedi 22 octobre à 17 h à la Salle des Chevaliers de Colomb de Tourelle, une soirée aux saveurs du monde mettant en vedette la culture de la Côte-d’Ivoire et du Cameroun.

Pour l’organisation de la soirée, Viviane Oueko Manga, une styliste de mode camerounaise ayant élu domicile à Matane, sera accompagnée de deux Haute-Gaspésiennes d’adoption, la camerounaise, Christelle Tomeze et de l’ivoirienne, Kady Dao.

Pour cette activité, les convives sont invités à goûter à de nouvelles saveurs dans le cadre d’un souper 100 % camerounais et ivoirien. Il y aura également un défilé de mode mettant en vedette les créations de Viviane Oueko Manga, propriétaire de la boutique Mode Okavi. Rappelons que le défilé de mode présenté par Mme Manga lors du dernier souper de la diversité gaspésienne avait été l’un des moments forts de la soirée.

Par ailleurs, il sera possible d’en apprendre davantage sur les pays représentés à cette soirée dans le cadre d’un exposé sur l’Afrique. De plus, les invités pourront faire un peu de magasinage local et courir la chance de gagner des prix de présence. La soirée sera agrémentée de musique du monde. «Le Cameroun est un pays fascinant et diversifié. Ils auront l’occasion d’apprendre plein de choses sur mon pays et celui de mon amie Kady», raconte avec enthousiasme, Viviane Oueko.

Pour la responsable du Service d’accueil des nouveaux arrivants, Christine Normand, il s’agit d’une initiative emballante. «Nous avons pour mandat d’encourager l’ouverture à la diversité et favoriser les relations interculturelles harmonieuses. Cette idée de Viviane, Kady et Christelle cadre parfaitement bien avec mes objectifs.»


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Des Camerounaises exposent la mode «afro» à Paris

Mohena Diwouta-Loth, Nelly Mbouno participent à la 2e édition du festival «Un peu d’Afrique à Montmartre» ouvert le 21 juin. Au menu, des défilés, du shopping, des débats et des rencontres

Jusqu’au 3 juillet, les designers et créateurs «afro» s’installent sur la Butte Montmartre à Paris. Cinq boutiques éphémères proposent aux Parisiens « Un peu d’Afrique à Montmartre », le nom de l’évènement. Alors que les tissus africains sont tendance cet été en France, le festival propose de découvrir les jeunes talents de la mode et du design afro. A travers des boutiques, mais aussi des débats et des rencontres avec les artistes.

Mohena Diwouta-Loth dessine et fabrique des bijoux. Avec trois autres jeunes créatrices françaises et africaines, elle a créé en décembre dernier «Un peu d’Afrique à Montmartre» afin de permettre au public de découvrir les nouveaux visages de la création «afro». «On investit cinq boutiques de la rue Androuet avec des univers différents dans chaque boutique, explique la jeune femme. On va retrouver par exemple des jupes et des jolies vestes qui sont travaillées avec du pagne tissé, faits par des tisserands du Sénégal».

Promenade dans le Paris «afro»
«Un peu d’Afrique à Montmartre» s’est donné pour objectif de promouvoir les jeunes créateurs, alors que l’Afrique est devenue tendance, notamment dans les maisons de couture. «Cela démocratise aussi les choses et je trouve bien qu’on puisse comprendre que le wax n’est pas réservé à l’été, aux peaux noires ou aux mamans, qu’on comprenne que c’est un tissu comme un autre avec des possibilités infinies, estime Nelly Mbouno, jeune camerounaise fondatrice de June Shop, une marque de prêt-à-porter « afro ». Si les grandes marques s’en emparent, tant mieux pour moi».

Couturiers sud-africains, designers sénégalais, bijoutiers franco-camerounais… «Un peu d’Afrique à Montmartre» invite à sortir des sentiers battus de la grande distribution. Au menu, outre le shopping, des rencontres, des débats, des ateliers, des concerts, des expositions, des vernissages, des coktails, des défilés multi-créateurs et des promenades historiques dans le Paris «afro», un terme que l’on préfère à «africain» car certains de ces créateurs sont européens.


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Le 7e forum des métiers de la mode et du design prévu du 23 au 28 mai 2016

L’évènement organisé par le Centre des créateurs de mode du Cameroun se tiendra à Yaoundé et verra la participation de plusieurs créateurs

La 7e édition du Forum des métiers de la mode et du design se tiendra du 23 au 28 mai 2016 au palais des Congrès de Yaoundé, capitale politique du Cameroun. L’évènement placé cette année sous le thème : « la mode et de l’environnement » met l’accent sur les enjeux des choix environnementaux. Lesquels sont, selon le centre des créateurs de mode du Cameroun (CCMC) qui organise ledit forum, « les garants d’une véritable différentiation pour le créateur et l’entreprise de mode au Cameroun ».

Grâce au Forum des métiers de la mode et du design, le CCMC entend préparer au mieux les entreprises locales à rejoindre le monde de la mode internationale, encourager les créateurs à se nourrir de l’extérieur mais aussi conserver l’implantation locale des créateurs.

L’édition 2016 du Forum des métiers de la mode et du design permettra aux professionnels locaux et internationaux de la mode, experts, stylistes, responsables d’écoles et d’institutions d’échanger sur les problématiques liées à la mode et à l’environnement ; d’organiser des rendez-vous et des séances de travail avec divers partenaires et d’exposer leurs créations.

La semaine indiquée pour la tenue de l’évènement s’achèvera le 28 mai 2016 par un défilé de mode auquel seules pourront prendre part les personnes préalablement invitées. Déjà, quelques noms de stylistes et de créateurs de mode sont annoncés à l’instar de Imane Ayissi, Juliette Ombang, Marta Gouandjika, Yapumfout Pasma, Best-Sabel, Jean-Marc Chauve et Ambryn Gabrielle Gérard.


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Mode et stylisme: Chantal Biya encourage les créateurs

La première dame du Cameroun a reçu, jeudi en audience, une délégation d’artistes conduite par Anna Ngann Yonn, promotrice de l’événement baptisé K-Walk et de la marque Kreyann

Jeudi 05 novembre 2015. A la veille du déroulement de la nouvelle édition de K-Walk, événement annuel majeur consacré à la mode et au stylisme dans le pays, l’équipe organisationnelle conduite par Anna Ngann Yonn est allée présenter le projet, dans les détails, à la première dame du Cameroun, Chantal Biya.

A cette audience, la designer, promotrice de l’évènement et de la marque Kreyann était accompagnée d’une vingtaine de personnes dont Princesse Esther Kamatari, célèbre mannequin, ambassadrice de la marque française de cosmétiques Guerlain, le légendaire Manu Dibango, et le couturier ivoirien Ciss St Moïse.

Pendant près de deux heures Chantal Biya et ses hôtes ont échangé sur des centres d’intérêt communs. Au premier rang: les enfants malades. C’est dans ce cadre que l’équipe de K-Walk visitera les petits pensionnaires du Centre mère et enfant de la Fondation Chantal Biya (FCB) ce vendredi, avant la grande parade de ce soir sur les podiums.

Anna Ngann Yonn, créatrice de mode de renommée internationale, installée à Douala, a posé ses valises à Yaoundé le temps d’un «fashion event» qui aura lieu dans les salons de l’hôtel Hilton. Suivant les éditions 2011 à Douala et 2013 à Yaoundé, l’événement permettra de célébrer encore une fois le beau, le chic et la finesse africaine.

La nouvelle collection de la marque Kreyann sera présentée lors de ce grand rendez-vous. «K-Walk, c’est la créativité, une marche vers la beauté. C’est le meilleur moyen et moment de montrer au monde entier que les images que l’on véhicule sur nous ne sont pas correctes. C’est une façon de montrer que nous croyons au Cameroun, au savoir-faire et à la beauté», a déclaré le célèbre saxophoniste Manu Dibango, associé à l’événement.

Au terme de cette deuxième audience avec la première dame, Anna Ngann Yonn s’est dit honorée du soutien de l’épouse du chef de l’Etat camerounais. «Pour nous c’est une motivation suffisante. Nous avons fait le choix de promouvoir le talent du Cameroun avec tout ce que nous avons comme ressources internationales pour nous accompagner, et montrer que notre pays a énormément de capacités, de rêves et de projets. Nous sommes dans une dynamique positive», a conclu la promotrice de K-Walk.


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Cameroun, quand les feuilles de bananiers servent la mode

Couturière depuis des années, Solange Nana a eu l’ingénieuse idée de créer des vêtements faits à base de feuilles de bananiers, une idée qu’elle n’a pas hésité à mettre en exécution

Couturière de son Etat, Solange Nana a choisi de ne pas se confiner dans la routine et le pareil au même, elle a décidé de faire des vêtements à base de feuilles de bananiers. Une trouvaille qui surprend de prime abord mais qui finit par séduire.

Nana, la trentaine, habite à Bafoussam, sa ville natale de l’ouest du Cameroun et c’est là qu’elle tient, également, son atelier.

Couturière depuis des années, elle a eu l’ingénieuse idée de créer des vêtements faits à base de feuilles de bananiers, une idée qu’elle n’a pas hésité à mettre, rapidement, en exécution sous l’impulsion des « précieux encouragements de son mari », confie-t-elle.

Sur son travail, elle explique qu’elle épluche les troncs de bananiers plantés dans sa concession, jusqu’à obtenir une bonne matière à même d’être confectionnée.

« Pour fabriquer un vêtement pour adultes, il faut compter plusieurs jours », ajoute-t-elle soulignant que « ceci se fait sur plusieurs étapes ».

Pour rendre ses vêtements plus attractifs, elle y appose sa touche artistique en les dotant de décorations hautes en couleurs.

Elle confie qu’elle compte pousser encore plus loin ses recherches sur la matière afin d’optimiser la durée de vie de ses vêtements.

Sylviane, la quarantaine, se dit une grande adepte des vêtments de Solange Nana relevant que « ce sont des vêtements qui allient la beauté de la matière au confort et qui deviendront, certes, les vêtements de demain ».

Les vêtements faits par Solange Nana sont vendus dans certaines boutiques à environ 21 dollars, elle souligne, cependant qu’elle travaille, généralement, sur commande.

Pour faire connaître ses produits et gagner en renommé Solange Nana participe à des défilés de mode aussi bien à Bafoussam qu’à Yaoundé. Dans la famille de la mode camerounaise on la surnomme « Top model banana ».

Aujourd’hui, Solange exporte ses produits en Afrique de l’Ouest et en Europe notamment au Sénégal et en Belgique et espère que dans le futur elle pourra s’installer en Europe.


Anadolu Agency)/n

Mode: Le Camerounais Imane Ayissi présente sa collection Printemps-Eté 2014

« Mindzing » ou « les lianes » a été présentée à la fashion week le 24 Septembre dernier à Paris

Le styliste modéliste camerounais de renommée internationale Imane Ayissi, a présenté au cours de la fashion week qui s’est déroulée le mois de septembre dernier à Paris en France sa nouvelle Collection Printemps-Eté 2014 nommée « Mindzing. » Pour rester proche de la nature, explique t-il j’ai utilisé des matières naturelles, essentiellement de la soie sous différentes formes (satin, bourrettes, organza, mousseline, toile légère.) complétée par du cuir, du coton enduit traditionnel de Chine et un important travail de passementerie.

« Mindzing » signifie les lianes dans sa langue natale le « Beti » de la région du Centre Cameroun. L’observation de la nature, en particulier de la nature foisonnante des régions tropicales est le point de départ de cette collection, selon Imane Ayissi. Lire la nature, l’observer, l’écouter peut faire naître en nous une compréhension différentes des multiples signes qui marquent le monde qui nous entoure a-t-il poursuivi. Quand « Mindzing » les lianes, se lèvent du sol pour prendre possession de leur environnement, elles peuvent devenir envahissantes et pourtant elles se développent selon leur propre finalité pour transformer parfois ce qui leur sert de support. Cette idée d’envahissement d’une structure par une forme souple, qui évolue en toute liberté est née de cette observation. Cette collection Printemps-Eté est ma traduction de cette vision a-t-il conclut.

Un modèle de la collection Printemps-Eté 2014 « Mindzing » de Imane Ayissi
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Cameroun: Ouverture ce lundi du forum des métiers de la mode

Organisé par le centre des créateurs de mode du Cameroun, cette 4e édition qui court jusqu’au 16 juin 2013 vise à encourager les créateurs à découvrir le monde, tout en restant implantés dans le pays

Le thème de cette édition est : « Les enjeux économiques du secteur des industries créatives au Cameroun. » L’ambition de ce forum est d’accompagner les entreprises vers une ouverture sur le marché international, tout en conservant leur implantation locale. Pendant deux semaines, des experts français, allemands et camerounais vont animer des ateliers de formation et d’échange destinés aux créateurs de mode et design, aux élèves et étudiants de ces filières ainsi qu’aux personnes en recherche d’orientation dans les secteurs des industries créatives. En marge des formations sus évoquées, les photographies de mode seront exposées à l’Ifc de Yaoundé et une conférence-débat avec les experts sera organisée au Goethe Institut ainsi qu’une formation sur la critique de mode avec des journalistes culturels du Cameroun, ce qui constitue d’ailleurs l’une des innovations cette année. La clôture du Forum sera marquée par un grand défilé au Club France de Yaoundé le 14 Juin avec pour thème : « L’héritage d’Afrique-codes et design dans les collections contemporaines » en collaboration avec l’école de mode et design Best-Sabel de Berlin, la créatrice Sakina M’sa de Paris, Imane Ayissi et Kreyann Cameroun.

Parmi les partenaires de ce forum, on a le Ministère des Arts et de Culture, le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, le Ministère des PME, l’Ambassade d’Allemagne à Yaoundé, l’Ambassade des Etats-Unis à Yaoundé, l’Ambassade d’Espagne à Yaoundé, l’Ambassade de France à Yaoundé, Best-Sabel Berlin, le Goethe-Institut à Yaoundé, l’Institut Français, CETIC Notre Dame de Mvog-Ada, et l’Institut des Beaux-Arts Cheik Anta Diop.

Le centre des créateurs de mode du Cameroun organise la 4e édition du forum de la mode

Expo: L’art, la mode et le sport s’interconnectent à Douala

C’est dans le cadre d’une exposition qui démarre ce jeudi à Bonanjo, quartier administratif de la cité économique

« Prêt – à – partager ». C’est autour de ce concept que la ville de Douala apprête accueillir une exposition internationale d’ uvres d’art. Exposition aux allures de cocktail spécial, puisqu’au cours de cette exposition qui va se dérouler du 13 janvier au 03 février 2012, l’art, la mode et le sport vont s’interconnecter pour un pur « échange transculturel » entre les artistes africains et ceux de la diaspora, selon les organisateurs. A cet effet, de nombreux artistes sont attendus, déjà au vernissage prévu ce jeudi, 12 janvier 2012 à 18h30, ainsi que tout au long de l’exposition qui va se dérouler respectivement à Doual’art et à la place du gouvernement de Bonanjo. L’évènement est organisé par l’institut pour les relations culturelles avec l’étranger. Les uvres seront présentées au public de mardi à samedi de 10h à 19h.

Artistes pluriels
Parmi les artistes exposants, on retrouvera Astrid Klein, Zille Homma Hamid, Nafisatou Diop, Simone Gilges, Friedrich M. Ploch, Philip Metz, Ule Barcélos, Lolo Veleko, Lambert Mousseka, etc. Ces artistes se sont inspirés de leurs propres histoires, ainsi que de l’environnement dans lequel ils évoluent, pour développer leurs uvres hybrides, reflétant la société actuelle. L’évènement de Douala est par ailleurs, le résultat d’un atelier culturel qui a regroupé à Dakar au Sénégal en 2008, de nombreux artistes en provenance d’Afrique (Congo, Cameroun, Afrique du sud, Sénégal), et d’Europe (Angleterre, Allemagne, etc.).


JDC)/n

Nakuin: «Je suis pour la création, mais la création fonctionnelle»

La jeune créatrice livre ses sentiments après la sortie officielle de sa toute première collection personnelle

Quel est votre sentiment après la présentation de votre première collection officielle ?
Déjà un sentiment de soulagement, parce que j’étais sous pression durant toute la préparation de cette soirée de présentation, donc c’est un soulagement que ce soit effectif et je suis très contente de la foule qui était présente, je ne m’attendais pas à voir autant de monde. J’espère que j’aurais réussi à marquer le public, à marquer l’esprit des gens et notamment les créateurs africains et camerounais en particulier.

Dans cette collection vous avez un peu osé avec notamment des tenues assez légères et fines, pourquoi ce choix ?
Tout simplement parce que les créateurs africains, bref, les créateurs en général ont tendance à faire des vêtements, je dirais très haute couture, qui après sont mis dans des musés comme uvres d’archives. Des tenues qui ne peuvent pas forcément être mises pour aller au bureau, un dimanche ou pour aller à une soirée. Je suis pour la création, mais la création fonctionnelle. De temps en temps on peut faire des uvres qui ne sont pas forcément portables pour démontrer notre créativité, mais on a tendance à ne faire que cela. Donc ce choix a été stratégique parce que je voudrais justement montrer aux gens qu’on peut le faire, qu’on peut habiller des gens un dimanche après midi, qu’on peut être habillé par un créateur pour aller au bureau. Donc à la fois des habillements de tous les jours et à la fois des habillements osés même pour la scène, vous avez vu qu’il y a des tenues qui peuvent intéresser les chateurs.J’ai voulu joindre tout cela, des vêtements fonctionnels et même ceux qui ne le sont pas. Que tout le monde puisse se retrouver.

On note sur vos tenues une prédominance du rouge et du vert. Pourquoi ?
Du vert parce qu’il symbolise l’espoir. En fait j’ai espoir justement que les gens prendront conscience, seront de plus en plus intéressés et reconsidèreront leur façon de regarder les créateurs. Maintenant le rouge parce qu’il symbolise la passion, l’audace qui sont les différentes émotions qui m’ont habité pendant que je montais cette collection « Eclosion ». C’était une forte envie de conquérir le public camerounais.

Nakuin, jeune styliste camerounaise
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Cameroun: Nakuin ou l’audace d’éclore

La jeune créatrice camerounaise a présenté sa première collection officielle ce samedi 23 juillet à Douala

Pour la création fonctionnelle
Son principal objectif était, en soi, osé. A savoir, rompre avec une tradition qui a cours et selon laquelle «les créateurs ont tendance à faire des vêtements très haute couture et que l’on ne peut pas forcément mettre pour aller au bureau ou pour se balader un dimanche. Je suis pour la création, mais pour la création fonctionnelle. De temps en temps on peut faire de la très haute couture, des uvres qui ne sont pas forcément portables pour démontrer notre créativité, mais on a tendance à ne faire que cela». Ainsi dit, Nakuin avait déjà choisi son angle de travail pour sa toute première collection, baptisée «Eclosion». Les maîtres mots, ouverture, simplicité, légèreté et finesse. Le temps d’une soirée, la jeune styliste, 30 ans le 17 octobre prochain, a dévoilé au public la vision qu’elle a de la mode, de la création.

Et c’est la salle des fêtes d’Akwa qui a servi de cadre à la soirée. L’espace, «relifté» il y a quelques mois maintenant, avait subi une véritable transformation pour la circonstance. Un podium du défilé dressé au centre de la salle, le public installé de part et d’autre du podium, bref le décor que l’on voit souvent «ailleurs». Malgré la volonté affirmée du comité d’organisation de n’accuser aucun retard, c’est finalement à 20 heures et 30minutes, soit deux heures plus tard selon le programme établi, que tout a commencé. Pour ouvrir le bal, un jeune artiste musicien, Roland Ledoux, lui aussi sorti, comme Nakuin, du label Kuin Entertainement. Une mise en condition aux arrières goûts de promotion pour le chanteur, lui qui vient de commettre son premier album, puis place aux modèles.

Un modèle de la collection sur le podium
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Trois tendances, une collection
Déclinée en trois tendances à savoir «Détente», «Cocktail et soirée» et «Mariage», la collection «Eclosion» est un magnifique mélange de divers styles, de couleurs et surtout de multiples inspirations. Des modèles à la fois osés, audacieux et évocateurs, des couleurs fines et légères, qui évoquent, comme pour le vert l’espoir, et pour le rouge «l’audace et la passion» affirme Nakuin. De la passion, il en a fallut à cette ancienne élève de l’école panafricaine des arts et métiers de la culture Cheick Anta Diop. Une passion pour le beau, pour la fraicheur. Elle se sert de la soie, du jeans, du satin pour tailler des robes tantôt en forme de poisson, tantôt décapotables ou encore des ensembles torsadés, frappés de perles, d’organza, de pierres ou incrustés de taffetas. «Eclosion» est la résultante de toutes les émotions qui ont habité, motivé et guidé la créatrice, nourrie par le besoin de «présenter la femme, en toute simplicité, dans toute sa splendeur et l’homme, en toute liberté, dans sa quête de la perfection». Le tout pour produire un «style» à la fois léger, soft, glamour, élégant «et surtout accessible à tous» précise-t-elle. Cinquante minutes auront suffit à Nakuin pour éclore, reste maintenant à «porter toutes ces créations à travers le monde et ainsi apporter ma pierre à la construction et à la valorisation du talent africain dans le domaine de la mode» ambitionne-t-elle. Nakuin Kouidou, plus qu’un nom, est désormais une marque.

Mode: Le styliste camerounais Imane Ayissi invité d’United Fashion for Peace

Cette initiative couture inédite aura lieu à Essaouira au Maroc en Mai 2011

Créée le 18 février 2011 par Fériel Berraies Guigny, journaliste et ex mannequin tunisienne, United Fashion For Peace (UFFP) a mis les petits plats dans les grands pour son premier rendez-vous couture. En invitant des couturiers chevronnés, parmi lesquels le camerounais Imane Ayissi. D’autant plus que ce dernier est un United Fashion for Peace Artist car dans sa démarche, il a toujours choisi d’utiliser des matières naturelles avec peu d’impact sur l’environnement (lin, soie, laine, cuir tannage végétal. Imane Ayissi choisit par ailleurs de faire travailler des artisans ou des communautés défavorisées pour produire des tissus ou des accessoires. Il est également investi dans plusieurs causes humanitaires, comme par exemple l’association Almoha qui aide les enfants africains atteints de maladies rares.

Pour le rendez-vous de mai, 4 créateurs se partageront le plateau. Imane Ayissi : Natif du Cameroun, cet amoureux des tissus s’est taillé une solide réputation de styliste dans le Monde. Artiste multi-facettes (mannequin, acteur, romancier, chorégraphe, et designer), Imane Ayissi travaille le tissu d’une manière soft et épurée pour révéler une harmonie et magnifier la femme. Très engagé il a conçu « Fashion Ghosts », une ligne avec du coton biologique d’Avant (Japon). Une collection qui propose des formes drapées, des détails coutures et un savoir-faire artisanal. Mais ce qu’il a choisi de faire défiler à Essaouira est une ligne haute couture inédite faite en soie et cuir. Une ligne qui propose des robes aériennes, sublimes, toute en légèreté et transparence des matières. Imane Ayissi a été cité parmi les cent meilleurs designers par le quotidien le Monde.

Outre Imane, Katherine Pradeau: Intemporelle, multiculturelle, surprenante et glamour sont quelques adjectifs pour qualifier les collections de la créatrice française. Diplômée du Studio Berçot, elle travaille aux cotés de Lolita Lempicka, Philippe Adec, Sonia Rykiel.dix années d’expérience qui lui permettent d’acquérir un savoir-faire et de lancer sa marque éponyme en 1996. Autre styliste invité, Salah Barka, pionnier de la mode en Tunisie. On le connait d’abord comme le chorégraphe des défilés de mode qui ont pignon sur rue dans la capitale tunisienne. Il a débuté sa carrière comme mannequin puis est devenu costumier pour le cinéma et le théâtre. Et enfin Karim Tassi surnommé le Dandy de la création marocaine et à juste titre car il est le créateur marocain le plus tendance de sa génération. Son style est reconnaissable d’entre tous car il propose un Maroc ouvert aux influences et à la Modernité.

United Fashion for Peace présente une mode éthique, qui revendique son droit d’exister sans formatage industriel, qui privilégie la culture, le patrimoine, la préservation de l’identité et des savoir-faire artisanaux. Une mode qui revendique l’espoir et le futur de la création, qui libère l’homme.Voilà leur combat. Autant d’idéaux qu’ils tiennent à véhiculer dans les défilés à travers le Monde.

Le styliste camerounais Imane Ayissi invité d’United Fashion for Peace au Maroc
unitedfashionforpeace.com)/n

Afric collection 2011, le programme officiel !

Ce rendez-vous de la mode s’est ouvert hier à Douala.

Mardi 1er février
15h30 : Conférence débat sur la coiffure ; « L’acné chéloïdienne »
17h00 : Démonstration coiffure homme
19h00 : Concours des coiffeurs

Mercredi 02 février
15h30 : Défilé des enfants
18h00 : Démonstration maquillage
19h00 : Défilé des mariés

Jeudi 03 février
16h00 : Regroupement des mannequins pour la préparation de la soirée
18h30 : Défilé hors concours des jeunes stylistes
19h30 : Concours des jeunes stylistes

Vendredi 04 février
18h30 : Conférence débat avec les jeunes stylistes
19h00 : Spectacle de coiffures
20h00 : Défilé des accessoiristes

Samedi 05 février
18h00 : Fermeture de l’exposition
19h30 : Diner de gala avec défilé des créateurs de mode

Dimanche 06 février
Libre. Retour des invités


Journalducameroun.com)/n

Bamenda Rocks, le rendez-vous gagné de Kirette couture

Le temps d’une soirée, Bamenda s’est faite capitale de la mode camerounaise

Ils étaient nombreux, amoureux de la mode, vacanciers de retour au pays et journalistes à avoir convergé vers la vallée du Nord Ouest afin de vivre le Bamenda Rocks. Cette 2e édition a eu lieu à l’Ayaba hôtel. Le tandem de Kirette couture ( Kibonen Nfi et Anrette Ngafor) qui organisait ce défilé a voulu mettre les petits plats dans les grands.

Le défilé a été précédé d’une dégustation de vin et une exposition de quelques artisans de la région. Rodrigue Tchatcho de Douala, Tia-Mac Ren de Buéa, Nuvi Design de bamenda, Syl Anim du Nigéria, Touch of Dilisious de Bamenda se sont succédés pour montrer leur savoir-faire aux invités. Coté musique, Excel a enflammé le public, BAAM, Landry Njapa étaient tous très bon dans leur registre et Valséro dont le rap en français bien que très engagé n’est pas bien passé, certainement à cause de la langue.

Le duo Kirette couture (à gauche Kibonen Nfi et à droite Anrette Ngafor)
Francis Kameni)/n

Le concept c’est d’ouvrir Bamenda: valoriser les talents locaux en matière de stylisme, donner l’occasion aux jeunes de la zone de participer pour la première fois à un vrai défilé de modèle, dans les conditions professionnelles, ça concerne aussi bien les créateurs (mode) que les mannequins (soutenus par une équipe de mannequins habitués arrivés de Douala) que les artistes de musique qui ont performé entre deux passages de modèle.

Modèle de Nuvi Design. C’est la révélation de Bamenda Rocks II
Francis Kameni)/n

Kirette couture s’installe progressivement au Cameroun. Les modèles catuels cont montés à Douala et brodés à Bamenda où est installé Anrette Ngafor. Leur mission, valoriser le travail d’artisan, valeur sûre de la région du nord Ouest et pourtant pas très connu. Elles veulent montrer une autre facette de la haute couture associée au Toghou, ce travail artisanal de broderie. Elles espèrent ainsi convaincre les parents réticents de ce que la couture peut être une activité rentable et chic.

Modèle de Kirette Couture inspiré du Toghu, costume traditionnel du Nord-Ouest
Francis Kameni)/n

Camercouture: Le Cameroun a rendez-vous avec la mode pour la 2e fois ce 16 octobre à Londres

Cynthia Anduhtabe du trio d’organisation nous parle du concept et des nouveautés. Interview.

Un mot sur l’ensemble de vos activités
Votre Avant Garde (VAG) est une société de relations publiques et de marketing qui propose des solutions de marketing innovantes ainsi que des événements sur mesure pour les clients corporatifs et privés. CamerCouture est un événement de mode organisé par cette nouvelle entreprise. Donc n’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin de nous!

Comment est né Camercouture fashion show ?
Le défilé CamerCouture est né d’une passion de faire avancer la mode et les créateurs de la mode Camerounaise ainsi que de promouvoir la beauté et la diversité de notre pays.

A quoi doit-on s’attendre pour cette édition 2010 de CamerCouture?
Cette édition de CamerCouture a pour thème de « African decadence » se référant à l’opulence et la grandeur du continent. Nous voulons susciter des questions et l’appréciation de la richesse de l’Afrique, ses couleurs, sa culture et sa nature. Ces choses n’ont pas changé au fil du temps – malgré les difficultés. Le spectacle comprendra également des créations exquises de créateurs Africains, des couleurs foncées, des célébrités tels que des footballeurs, le haut commissaire du Cameroun à Londres, des représentants de medias tels que la BBC, Trace TV, Amina, New African Woman, Africa International, la musique de Coco Mbassi et de Debra Debs une chanteuse de néo soul Camerounaise de Londres. Nous travaillons également avec une équipe créative bien expérimentée, y compris Amechi Ihenacho un styliste extraordinaire, Alex Quest et Yoanna Pepper Okwesa qui a habillé Shingai Shoniwa du groupe The Noisettes.

Qui sont les nouveaux stylistes par rapport à l’édition précédente?
Cette année, le CamerCouture Fashion Show est international ! Nous avons Yemi Osunkoya (Kosibah) et Hazel Aggrey-Orleans (Eki-Orleans) en provenance du Nigeria. Alain Martial Tapolo (Martial Tapolo) ainsi que Maryanne Mokoko et Stéphanie Mouapi (Côté Minou) pour le Cameroun. Une autre Camerounaise, Olafemi Bela et son partenaire, Deena Dee, qui est originaire du Comores montreront des pièces conçues sous leur marque, Deenola.

Selon la presse, CamerCouture donne une autre image de l’Afrique, quelle est votre avis à ce propos?
C’est très encourageant si les journalistes reconnaissent déjà notre travail. Notre but avec CamerCouture c’est de montrer la beauté et la diversité de notre continent. Nous sommes obsédés par le détail et la qualité et nous voulons nous assurer que nos spectacles conformes aux normes des défilés des Fashion Weeks.

Quelles difficultés rencontrez – vous pour monter un tel projet?
Des difficultés financières ainsi que des difficultés personnelles, c’est-à-dire travailler à temps plein et organiser un événement comme celui-ci n’est pas si facile. Il faut vraiment la passion et la détermination!

Quels sont vos différents partenaires?
Le show de 2010 a attiré beaucoup d’intérêt de collaboration. Nous avons comme partenaires Fiffa, une agence de voyage à Douala, nous avons New African Woman un magazine de femme basée à Londres, Bella Naija un site de divertissement Africain basé au Nigeria, Afrika Rising une émission de télévision sur OHTV à Londres, nous avons Nacanda Software, Lolitas Cupcakes, Maestro (un restaurant Camerounais à Londres), Stunnas Entertainment, AD (par Ade Akinyele), Amechi Ihenacho, Pepper Okwesa et nous avons aussi votre site le Journal du Cameroun! Il faut aussi savoir que nous avons une collaboration avec une Charité. Nous aurons une vente aux enchères pendant le show au profit de l’orphelinat Rhema Grace situé à Ombe, au sud ouest du Cameroun.

Pour terminer, que direz-vous pour convaincre nos lecteurs de venir à votre évènement?
Si vous voulez voir des créations exquises, des couleurs étonnantes, de l’art, l’élégance totale avec une touche Africaine, si vous voulez écouter la voix envoûtante de Coco Mbassi et Debra Debs, ou vous voulez faire la fête avec Benoît Assou-Ekotto, Sébastien Bassong, même Alex Song ou Drogba; alors CamerCouture vous attend!

De gauche à droite Cynthia Anduhtabe, Ngum Ngafor et Isabel Bezeng
Journalducameroun.com)/n

Le styliste camerounais Imane Ayissi a associé mode et histoire pour célébrer les 50 ans du Congo!

Il a participé à «Cinquante ans de mode pour célébrer le cinquantenaire de l’indépendance de la République du Congo».

A l’heure où le monde entier célèbre l’Afrique, 50 ans après l’envol de la plupart des pays du continent africain vers une nouvelle liberté et l’independance, c’est le moment d’un premier bilan. On peut se demander ce que les jeunes états africains ont fait de cette indépendance, si en 50 ans ils ont acquis une maturité qui leur permet d’évoluer et de trouver leur place dans l’immense village planétaire qu’est devenu le monde. La réponse à ces question est complexe et mitigée. Mais pour le moment c’est l’occasion pour ces états de fêter cette liberté durement acquise, d’examiner les périodes glorieuses de leur passé récent et moins récent et de réfléchir à la passation de flambeau à la nouvelle génération qui fera l’Afrique de demain. C’est ce qu’a fait la République du Congo entre le 13 et le 15 aout dernier.

En ouverture des différentes festivités (cérémonies officielles, défilé militaire et civil, concerts.etc), Brazzaville à offert à ses habitant un grand show de mode qui revisitait les 50 dernières années de créations vestimentaires par des couturiers et créateurs des continents africain et européen. Cette soirée se déroulait au Terminalia, nouveau lieu créé par Mme Cendrine Ottonello Sassou Nguesso également à l’initiative de ce show, au profit de son association Génération Plus qui vise à encourager les initiatives de la jeunesse congolaise, avec l’aide de Béatrice-Adélaïde Baubrin pour l’organisation.

Devant le couple présidentiel et un parterre de personnalités, des créateurs et marques comme Pathé’o, Francesco Smalto, Eden Park et Imane Ayissi ont présenté leur interprétation de la mode des 5 dernières décennies. Imane Ayissi le couturier d’origine camerounaise, sans doute le meilleur exemple d’une fusion créative entre les continents africains et européens, a ouvert lé défilé avec une collection capsule créée spécialement pour l’occasion, inspirée de la mode du milieu des années 60.

Cette série des petites robes de forme trapéze, en coton avec des aplications de motifs en futrine colorée a été aussi l’occasion pour Imane Ayissi de rendre hommage à Yves Saint Laurent, le grand couturier qui a tellement mis en avant dans ses collections la beauté des femmes africianes, décédé en 2009, et à qui Paris consacre en ce moment même une vaste exposition rétrospective. C’est tout spécialement le Saint Laurent innovateur des années 60 qu’Imane Ayissi a évoqué avec cette mini collection et en particulier la collection «pop art» de 1966 qui s’inspirait du travail du peintre américain ami de Saint-Laurent Tom Wesselman.

Robes trapèze avec motifs colorés, un hommage à Yves Saint Laurent
Imane Ayissi)/n

Mais les formes colorées appliquées à la manière pop art sur les robes d’Imane Ayissi sont les sympboles de la richesse culturelle du continent africain. Profil de masque Bambara, tabouret royal, cauri .etc évoquent la façon dont les cultures africaines ont appréhendé les grands thèmes de l’humanité comme l’argent, la recherche du pouvoir les échanges, les mystères de la maternité, le rapport aux forces de la nature, la justice et les droits de l’homme, la spiritualité et les croyances en l’au delà.etc.

Un autre moment du défilé, qui illustrait la mode des années 2000 a permis à Imane Ayissi de montrer au pubic congolais ses recherches sur la mode contemporaine, avec sa collection réalisée entièrement en coton biologique intitulée Fashion Ghost.

Imane Ayissi et un model.
Imane Ayissi)/n

La jeune Camerounaise Irène Métuéché est une couturière aux grands rêves

Elle confectionne des modèles et rêve de créer sa propre entreprise de mode africaine

Née un 02 septembre à Douala, Irène Christine Métuéché est la 3ème fille d’une famille de cinq enfants. Très tôt, elle est mordue par la couture, car j’aidais ma mère couturière à confectionner la lingerie féminine. Comme tout enfant, elle va d’abord à l’école, mais se voit contrainte d’arrêter son parcours scolaire en classe de 3ème dans un collège privé de Douala. Les motivations de cet arrêt sont claires, j’avais choisi ma vocation et je voulais absolument la suivre nous confie-t-elle. Entre temps, elle acquiert un peu de maturité dans ce domaine. Je suis allée suivre un apprentissage dans un atelier de couture, car, je n’avais pas les moyens financiers d’aller dans un centre de formation professionnelle, explique Irène, qui se voit alors obligée de se débrouiller principalement dans un atelier au quartier Madagascar à Douala 3ème où vivait la famille, puis dans un autre atelier au marché de ce même quartier en 2006. Pendant cette période, elle apprend à confectionner les pièces, la boutonnière, les différents points de couture. Sa formatrice la trouve douée, combative et ambitieuse et décide de lui confier de plus grandes tâches. Occasion pour cette jeune camerounaise, d’apprendre assez vite. Après cette étape, elle marque une pause dans sa vie, pour donner naissance à une petite fille nommée Sara Kengne, le 22 octobre 2007. Pendant près de deux ans, elle se consacre à son enfant, mais il m’arrivait de confectionner des vêtements, même pour une s ur ou un frère.

Irène Métuéché dans son atelier de couture, à Douala
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Jeune maman ambitieuse
En septembre 2009, je repars poursuivre la formation chez une couturière professionnelle, issue d’une école spécialisée au Cameroun, et qui s’est installée à son propre compte depuis plusieurs années. Avec un enfant à charge, l’organisation n’est pas facile, parce qu’il faut que je m’occupe d’elle et principalement quand ma mère est hors de la ville. Et même si sa fille est sa possession la plus précieuse, la couture reste tout aussi primordiale, comme cet air indispensable à la vie. Aujourd’hui, Irène se dit satisfaite tout de même de l’évolution de son métier, car en quelques années, j’ai beaucoup appris et ma main de couture s’est aussi beaucoup améliorée. Actuellement, elle continue certes sa formation, mais est sollicitée principalement par la gent féminine, afin de confectionner les vêtements de celle-ci. Sa préférence dans ce domaine, c’est «la mode africaine». Une mode qu’elle suit avec beaucoup d’attention. Sa spécialisé s’articulent autour du kaba ngondo, des chemises africaines, bref, tout ce qui touche à l’habillement africain. Elle travaille généralement avec la viseline, le biais, les ficelles, les cauris ainsi que la paille. De même, elle ne se contente pas de confectionner les modèles vulgaires, je crée moi-même mes modèles. Je peux regarder une belle tenue cousue par une professionnelle, je ne vais jamais reproduire le même modèle, je peux peut-être m’en inspirer, mais je vais toujours ajouter ma touche personnelle. La création, c’est dans le sang, je ne peux pas vous expliquer comment tout ça me vient, s’esclaffe-t-elle. Débordante de joie de vivre, Irène est encore un c ur prendre. Son plus grand rêve: créer sa propre entreprise sur la mode africaine dans quelques années

Irène Métuéché porte une de ses confections
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Festival International de Mode Africaine (FIMA): Et de 7 pour Alphadi!

Ce vendredi a lieu le concours « l’Afrique est à la Mode » et demain « la nuit de la rencontre des cultures »

Sur le fleuve Niger, se déroule depuis mercredi 28 octobre la 7ème édition de ce festival, qui depuis plusieurs années, a acquis sa notoriété non seulement avec tout se qui s’y déroule, mais aussi avec le nom de son promoteur, le talentueux couturier Alphadi. « Métissage culturel », c’est le thème retenu pour l’édition de cette année, qui marque également le dixième anniversaire de l’évènement et met à l’honneur le dialogue des cultures à l’occasion de la Grande nuit de la « Rencontre des Cultures ». C’est une nuit au cours de laquelle, produits artistiques et culturels seront présentés par des artistes traditionnels, tradi-modernes et modernes du Niger et d’ailleurs. La septième édition du FIMA mettra en avant le contexte économique en créant un espace d’échange et de convivialité entre acheteurs et vendeurs. L’on note aussi que plusieurs ateliers ont lieu tous les jours, et sont animés par des spécialistes. A côté de ces ateliers se tient également un colloque « e-business et mode » toujours au palais des congrès et l’exposition photo « 10 ans du FIMA » au centre culturel français Jean Rouch.

Cette année, le festival innove dans deux domaines : Un salon international de la haute couture et du prêt-à-porter qui a été ouvert mardi au palais des congrès de Niamey, avec des rencontres acheteurs/vendeurs, et la pose de la première pierre de la future école supérieure de la Mode et des Arts à Niamey, dont le président a déjà donné l’accord. « Ce sera la plus grande Ecole panafricaine de mode où 150 étudiants vont sortir chaque année », a soutenu Alphadi ce mercredi, au sortie d’une audience que lui a accordé le chef de l’Etat nigérien Mamadou Tandja. Etait également présent à cette audience, le parrain du FIMA 2009, Malamine Koné (créateur de la ligne de sportswear Airness). Pour lui, « Si on veut réussir, essayons de donner une chance à ce continent; il faut vraiment qu’on se serre les coudes ».
Les jeunes talents ne sont pas non plus en reste pour cette édition 2009 ; en effet la troisième édition du concours « l’Afrique est à la mode », qui récompense trois jeunes stylistes, sera organisée pendant le FIMA, par Culture France. Mais l’activité phare de cette édition 2009, à savoir la Grande nuit du FIMA aura lieu le 31 octobre à Gourou Kirey, localité située à 15 km de Niamey sur les rives du fleuve Niger.

Alphadi, promoteur du Fima
FIMA)/n

Pour Alphadi, « la mission de cette édition, c’est beaucoup de créativité pour le continent africain, et surtout la rencontre de l’Occident et de l’Afrique et que les Africains puissent se prendre en charge, comprendre que par la créativité, par l’art et par la mode, on peut se battre contre la pauvreté, on peut lutter et donner à l’Afrique, une dignité et un visage humain».

Plus d’une trentaine de stylistes, participent à ce 7e Fima, parmi lesquels le camerounais Jemman, Alphadi (Niger); Pathe’O (Côte d’Ivoire); Koffi Ansah (Ghana); Sandra Cardoso Muendane (Mozambique); Nawal El Assad (Côte d’Ivoire); Dou Couture (Mali); Allie Pilote (Canada); Bazem’Sé (Burkina Faso); Korotimi Décherf (Burkina Faso); Colle Sow Ardo (Sénégal); Gilles Touré (Côte d’Ivoire); Pepita D (Bénin). Des hommages au mannequin Katoucha, à la chanteuse Miriam Makeba ou encore au roi de la pop Michael Jackson émailleront ce Fima 2009 qui se veut, selon Alphadi, le catalyseur d’une « Afrique de la culture au service du développement ».

Fima
FIMA)/n

Le styliste camerounais Imane Ayissi nous présente « Fashion ghosts », sa collection printemps-été 2010

Elle est entièrement réalisée en coton biologique

La mode, depuis sa naissance qu’on situe généralement au début du 15ème siècle dans les cours des duchés de Bourgogne et de Berry, ou au milieu du 19ème siècle à Paris, a connu de multiples formes. Elle s’est inspiré des différentes cultures des continents américains, asiatiques ou africains qu’elle a brassées pour créer des silhouettes toujours nouvelles. La mode a également sans cesse revisité son passé dans une sorte d’éternel retour.

Aujourd’hui le rythme de la mode s’est accéléré, faisant revivre au même moment toutes les périodes de son histoire. Des formes obsolètes comme la Haute Couture cohabitent avec la modernité et la rapidité des marques mass market. De plus en plus de créateurs venus des quatres coins du monde, essaient d’imposer un style personnel et unique. Dans ce contexte on peut se demander si la mode existe encore ou bien si, morte depuis longtemps, ce n’est que son ombre qui continue à planer, son fantôme qui cherche à nous faire croire qu’elle est toujours vivante.

Imane Ayissi
Imane Ayissi)/n

Une manière de redonner vie à ce fantôme qui continue à nous hanter est de confronter la mode aux réalités de la vie contemporaine, en particulier au defi de l’environnement, aux problèmes engendrés par la mondialisation et à la question d’un développement plus juste et équilibré des différentes sociétés qui composent notre monde.

Avec cette collection printemps-été 2010 « Fashion ghosts » Imane Ayissi pose la question de la vitalité ou de la mort de la mode, face au défi écologique et à la mondialisation en croisant la mode occidentale avec des inspirations venues du continent africain où il est né, mais aussi du continent asiatique.

Formes drapées, détails coutures et savoir-faire artisanal, légèreté et transparence des matières, formes contemporaines et réminiscences d’une afrique presque disparue sont les éléments qui composent cette collection.

Pour voir toute la collection, Cliquez ici!

Modèle Imane
Imane Ayissi)/n

Il était une fois Olivia Ervi, une styliste camerounaise qui défilait à Cannes…

Olivia Ervi c’est les belles robes, les jolies fleurs, un parfum et bientôt, une ligne d’accessoires de mode!

Belles robes, jolies fleurs, tissus de très haute facture, marque de parfum, accessoires de mode. Olivia Ervi, racontez nous comment a commencé votre conte de fées ?
Mon conte de fées a commencé lorsque j’avais 6 ans. Je vivais avec ma grand-mère. Je réalise ma première jupe à 7 ans.

Votre premier défilé a été très bien accueilli notamment dans la presse. Parlez nous de votre collection en cours
la collection en cours a pour nom funny of flower. C’est la collection printemps été 2010 toujours dans un style année 20 et année 30.

Vous vivez et travaillez à Cannes. Hasard de la vie ou calcul commercial?
Vivre et travailler à Cannes est à la fois la recherche d’une certaine
tranquillité loin de Paris et aussi une stratégie commerciale.

Olivia Ervi lors d’un de ses défilés
Olivia ervi)/n

Qui habillez-vous au quotidien?
J’habille toutes les femmes pour les grandes occasions et pour la vie de tous les jours avec des pièces d’hiver en laine froide, cachemire et autres petites pièces facile à porter.

Olivia Ervi c’est donc une marque, mais aussi une entreprise?
Oui, OLIVIA ERVI est une marque et bien sûr une entreprise puisqu’elle ne fait pas que des vêtements, mais aussi un parfum et bientôt une ligne d’accessoires.

Et le Cameroun, vous y retournez souvent?
Oui, je retourne souvent au Cameroun dès que j’ai l’occasion notamment pour des défilés. D’ailleurs j’y retourne bientôt pour les vacances.

Le meilleur souvenir que vous gardez de votre pays?
le meilleurs souvenir que je garde de mon pays c’est d’abord mon Bafoussam à moi. Cette odeur de poussière dès l’arrivée des premières pluies, la chaleur des gens et la bonne nourriture.

Olivia Ervi
Olivia ervi)/n

Le kaba ngondo est une tenue camerounaise. Avez-vous déjà pensé à le vulgariser ici en France?
le kaba? pourquoi pas… ça pourrait être une bonne idée à développer.

Petite colle: Citez nous les noms des stylistes camerounais que vous connaissez! Quels sont vos rapports avec eux?
Quelques stylistes Camerounais que je connais: Imane Ayissi, Martial Tapolo, Anggy Haïf, Parfait Benhen, Jemann. Nous n’avons pas vraiment de rapport, pour la plupart, on ne c’est même jamais rencontrés.

Si on veut vous faire plaisir, on vous sert quoi à manger?
Pour me faire plaisir, on me fait un couscous gombo(rires).

Olivia Ervi, femme de tête ou femme enfant?
Olivia Ervi… Femme de tête dans ma vie professionnelle et femme enfant quant je suis à la maison chez maman.

Quel est l’accessoire que vous aimez le plus?
Mon accessoire fétiche, c’est toujours avoir le bon sac à main et la bonne paire de chaussures.

« funny of flower », sa nouvelle collection printemps-été
Olivia ervi)/n

Mode: Deux camerounaises retenues pour le Festival international de mode africaine

Joëlle MAGNE CHOUPA et Charlotte MBATSOGO vont défiler à Niamey en octobre prochain

Joëlle MAGNE CHOUPA et Charlotte MBATSOGO sont les deux camerounaises qui participeront au concours « l’Afrique à la mode » dans le cadre du Festival International de la Mode Africaine(FIMA). Retenues lors des présélections dudit concours, elles devront démontrer leurs talents face aux 08 autres candidats, lors de la prochaine édition du festival du 25 octobre au 1er novembre 2009 au Niger. Le concours « l’Afrique est à la mode » a pour finalité de promouvoir les jeunes stylistes et favoriser l’accès de ces talents au marché international de la mode. Organisé par Culturesfrance, cette édition du FIMA rend hommage à Ibrahim LOUTOU sous le thème de collection « La transition ».

Profils
Outre le fait que les deux jeunes stylistes soient camerounaises, elles sont âgées de 25 ans. Joëlle Magne CHOUPA étudie à l’Ecole Supérieure de Design et de Mode à Yaoundé. En 2008, elle remporte la 4eme édition du concours des jeunes stylistes  »Africollection » et participe à plusieurs évènements comme le Salon du Prêt-à-porter Abbia Fashion à Yaoundé ou encore le Festival National des Arts et la Culture du Cameroun à Maroua. Elle a également travaillé avec le premier lauréat de ce même concours Anggy Haïf.

Charlotte MBATSOGO quant à elle dessine puis réalise ses modèles entièrement à la main. Revendiquant un style très glamour chic avec une pointe de fantaisie dans les coupes, elle explique s’adapter aux époques et aux influences. Depuis 2ans, elle multiplie les participations aux principaux évènements du Cameroun.

Le FIMA
Pour revenir à ses origines, Le festival International de la Mode Africaine en abrégé FIMA est né en 1998, dans l’imagination du créateur de mode Alphadi dans le désert de Tiguidit au Niger. Ce festival de mode africaine a pour but de faire se rencontrer les cinq continents en terre africaine et favoriser la construction des passerelles pour permettre l’expression des talents en général et en particulier africains. D’où la devise du festival « paix, culture et développement ». C’est d’ailleurs pourquoi, le FIMA a progressivement contribué à rendre plus visible les valeurs des créateurs africains et pose la problématique de la nécessité de créer une industrie africaine à grande échelle. Car les créateurs ont longtemps joué un second rôle au plan International.

Le FIMA est également un rendez-vous touristique de choix grâce aux sites choisis à chaque édition pour abriter le festival. Et cette année pour sa septième édition, après les sites comme les falaises de Tiguidit, la rive du fleuve Niger et les plateaux Batéké en terre Gabonaise… c’est au site de Gourou Kirey d’abriter la nouvelle édition du festival. Au fil des éditions du festival, plusieurs concours ont été crées: les concours « TOP models », le concours de jeunes stylistes et le concours de rap hip -hop.

Fima 2009
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Un nouveau magazine culturel bientôt sur le marché camerounais

Afrikfashion est le nom du magazine de mode que veut lancer l’ivoirienne Isabelle Anoh

On pourrait prendre la jeune femme pour une de ces têtes couronnées de la beauté africaine qu’on n’aurait pas criée au scandale, tant sa beauté est saisissante. Derrière ce beau décor se cache une grande intelligence. Elle est parvenue à s’imposer en Côte d’Ivoire comme une personnalité incontournable dans l’univers de la mode à travers son concept télé dénommé Tendance. Ayant de la suite dans les idées, le concept a pris les allures d’un évènementiel sans précédent qui, désormais, compte parmi les rendez vous culturels de mode en Afrique. Rien ne semble plus l’arrêter dans sa course folle de porter haut le génie créateur des talents africains à travers le reste du monde. Sa machine semble bien huilée. Grosse travailleuse, Isabelle cumule les fonctions de Directeur Adjoint au Centre de Promotion des l’Investissement en Côte d’Ivoire (CEPICI). Elle est chargée de l’identification et de la recherche de l’investisseur, en plus de celle de sa casquette de Directeur Général de structure de communication Avant-garde production.

Comme elle le rappelle très souvent, son projet est parti d’un constat tout simple : il n’y avait pas d’émission de mode sur la première chaîne de télévision ivoirienne. Ses partenaires et elle se sont mis à l’ uvre pour offrir une fenêtre aux stylistes ivoiriens en particulier, puis aux stylistes africains en général. Tendance, l’émission pour la promotion de la mode africaine est ainsi née. Elle a pris du volume. Elle s’est très vite internationalisée parce qu’il y avait un réel besoin. Le projet en plein dans son évolution, il a été décidé de réaliser un évènement en l’honneur de ces créateurs. Après la grande rencontre de mode Kpalèzo, le pari a été pris de faire revenir les grands noms de la mode africaine par l’avènement de l’événementiel dénommé Tendance Party. Expérience qui a connu franc succès
Aujourd’hui, la jeune femme ambitionne de pénétrer le marché africain, ave son magazine Afrikfashion.

Elle a eu des discussions avec la représentation locale de Messapresse le leader de distribution des produits d’édition. Le Cameroun est une étape de plus dans la diffusion de ce magazine qui est déjà lu dans beaucoup de pays d’Afrique. Le magazine ambitionne d’apporter une réponse locale aux besoins en matière de mode. Il plonge sans complexe le lecteur dans la mode africaine du 3ème millénaire sous le prisme des tropiques (Femmes d’ébène, ivoire et d’or, paysage luxuriant, chaleur des peuples, rythmes saccadés,) etc. la jeune promotrice explique son choix par la volonté de vivre une expérience qui à ces yeux sera enrichissante tant la Côte d’ivoire et le Cameroun ont en commun de nombreux points en ce qui concerne la mode et la culture en général.

Isabelle Anoh
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La première dame du Cameroun, star à Los Angeles!

Le style Chantal Biya a fait les choux gras de la presse

L’évènement est passé presque inaperçue dans les médias au Cameroun. Et pourtant… La présence de la première dame camerounaise à la conférence des premières dames de los Angeles aux Etats-Unis a fait les choux gras de la presse américaine, anglaise et quelques autres médias africains. Et pour cause, le Style Chantal Biya: La coiffure, le maquillage, les couleurs et les accessoires qu’elle a porté tout au long de ce séjour et à la soirée de gala de fin des travaux.

Au cours de ce sommet, il était question de santé, de femmes, l’éducation, du Sida et d’autres maux qui minent le continent. La rencontre Co-organisée par les ONG synergies africaines et U.S. Doctors for Africa s’est appuyée sur des stars engagées pour faire retentir leur message. Se sont ainsi réunies 15 premières dames d’Afrique ainsi que des délégations d’autres pays comme l’Afrique du sud ou l’Ouganda. Elles ont été accueillies pour la circonstance par Maria Shriver épouse du gouverneur de l’Etat américain de Californie.

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De nombreuses célébrités du cinéma et du public américain étaient aussi présentes pour la circonstance, et ont même donné leur avis. Danny Glover qui a effectué plusieurs visites sur le continent en tant qu’ambassadeur de l’UNICEF, l’actrice Sharon Stone qui a supervisé la construction des forages en Ouganda, et bien d’autres. Coté chic, on a eu Paris Hilton ou encore Naomi Campbell.

Au finish, une première dame glamour comme on les aime aux Etats Unis, un sourire de star et des photos fashions!

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Mode: Les tailles basses en vogue à Yaoundé

Elles sont de plus en plus prisées par les jeunes filles

Pas un pas sans tailles basses peut- on dire au regard de l’ampleur que prend ce mode vestimentaire dans la capitale camerounaise. Jeunes des lycées, collèges et d’universités ont pratiquement adopté cette mode vestimentaire à savoir des pantalons, pantacourts ou jupes qui exposent une bonne partie du postérieur et du ventre de la femme. Même si la tendance est beaucoup plus visible dans les soirées mondaines, les boites de nuit ou dans tout autre lieu festif, la mode des tailles basses a gagné la rue. Sans pudeur, les jeunes femmes portent ces vêtements avec une fierté qui montre à suffisance le désir d’exhiber les rondeurs, le postérieur ou le ventre.

Doudou propriétaire d’un prêt- à- porter dans un quartier de Yaoundé nous signifie que ce sont les vêtements taille basse qui se vendent le plus dans son prêt-à-porter. Chaque week-end dit- il les jeunes filles viennent faire des commandes ou des réservations pour avoir droit au premier choix. La mode a pris une tournure générale au point où même certaines femmes âgées ne se privent pas de ces vêtements qui mettent leur corps en valeur. C’est d’ailleurs le point de vue de Diane rencontrée sur les lieux moi je pense que les filles qui mettent les tailles basses veulent qu’on voit leurs formes. C’est aussi une autre forme de séduction. , avance la jeune fille qui fait certainement partie des adeptes de cette mode au regard de son accoutrement.


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Certaines autres filles interrogées dans la rue estiment que ces habits attirent le regard même si parfois c’est moche. Pour la jeune Angèle venue faire du shopping, les tailles basses sont bien, mais moi j’ai honte de les porter comme ça voilà pourquoi je suis obligée de porter un haut long pour cacher mon derrière quand je marche en route. C’est en fait à ce spectacle qu’ont droit tout ceux qui regardent les filles habillées en tailles basses, des vêtements qui laissent apparaître une bonne partie des fesses de celles qui les portent. Si on ne prend pas des précautions comme Angèle, les sous -vêtements sont eux aussi exposés.

A Yaoundé ces tenues sont les plus visibles dans certains prêts-à porter. Chez madame Jang Apolline, une commerçante qui fait la ligne de Dubaï, certaines jeunes viennent essayer ces vêtements sur place avant d’en acheter. Selon elle, la plupart de ses jeunes clientes disent vouloir se mettre en valeur et ne pas passer inaperçues. Ces vêtements se vendent beaucoup plus en période de fête nous confie doudou. Les prix varient entre 3000francs CFA et 5000francs CFA.

Mais au-delà de l’effet de mode, on observe à travers ces tenues, la volonté manifeste pour la femme de vouloir s’affirmer à tout prix dans un environnement très souvent dominé par les hommes. Car outre les tailles basses, les vêtements moulants sont à la mode. Que ce soit ceux achetés dans les prêts-à-porter ou cousus, la tendance est de plus en plus dominée par les tenues qui dessinent le corps de la femme. Marthe, une couturière nous révèle que la plupart des femmes qui se font coudre des habits dans son atelier exigent des mesures plus étroites pour la confection de leurs habits.

Il faut dire que cette mode est aussi mise en vitrine par les médias étrangers qui influencent les choix des consommateurs camerounais. On a tendance à faire comme à la télé même si le contexte et les m urs ne sont pas toujours les mêmes.


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Imane Ayissi: Le créateur camerounais présente Voodoo Mood, sa nouvelle collection

Robes talismans, fétiches, gris gris, le créateur a puisé dans la spiritualité. Il en parle…

Quel est le nom de cette nouvelle collection? Qu’exprime ce nom de baptême?
Cette collection hiver 2009/10 s’intitule Voodoo Mood. J’ai eu envie avec cette collection de rendre hommage à l’Afrique à travers la spiritualité, les pratiques magiques …etc. Mais de cette manière je parle du monde entier et du monde actuel : les pratiques magiques existent toujours mais sous d’autres formes, parfois moins sérieuses (comme l’astrologie en Europe), dans toutes les sociétés. Bien sûr ce thème est un prétexte pour créer et inventer de nouvelles manières de faire des vêtements, ici les robes deviennent des talismans, des fétiches, des gris-gris si vous voulez. Toutes les pièces de cette collections ont été faites artisanalement, certaines sont faites sans couture, uniquement à base de noeuds, de rubans de tissus noués entre eux.

Le Blanc et le noir, juste. Sans mélange. Il y a une explication?
Symboliquement on pourrait y voir deux aspects des spiritualités et des religions, celui qui élève et libère, et celui qui enferme et qui sépare les gens. Ou un peu comme la magie noire et la magie blanche. Mais en fait c’est surtout parce que dans cette collection, comme souvent, j’ai travaillé la construction, l’architecture du vêtement, et les non-couleurs, le noir, le blanc (qui est plutôt ivoire ici) permettent de mieux mettre en valeur ce travail de construction : on n’est pas distrait par la couleur ou les imprimés.

Pendant le défilé en Italie
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Pourquoi avoir choisi l’Italie pour la présentation officielle alors que vous êtes basé à Paris et donc, vous y avez une bonne partie de votre public?
La première raison c’est que j’ai été invité à présenter ma nouvelle collection par Altaroma, la structure qui organise la fashion week de Rome et par ITC, une organisation qui dépend de l’ONU et qui essaie de développer le secteur textile en Afrique. La deuxième raison c’est que pour moi c’était justement l’occasion de présenter mon travail à un autre public, qui ne vient pas forcement voir mes défilés à Paris, l’Italie étant l’autre pays de la mode. Le problème à Paris c’est qu’il y a énormément de défilés pendant les fashion weeks et ça devient difficile d’être visible, même si Paris reste incontournable.

D’autres défilés en vue? Notamment à Paris?
Nous réfléchissons à une petite présentation presse de cette collection pendant la semaine du prêt-à-porter parisienne.

Et le Cameroun, avez vous un programme en ce moment?
Je travaille en ce moment, avec d’autres personnalités importantes de la mode au Cameroun comme Blaz Design, aux actions à mettre en place pour que le secteur textile, en particulier la fabrication de vêtements, devienne un secteur économique viable et un facteur de développement au Cameroun. Il est temps d’arrêter de considérer, en Afrique, la mode comme juste un spectacle pour animer les dîners. Mais en Afrique il reste énormément à faire, presque tout en fait pour que le textile fonctionne. Il faut changer beaucoup de chose, en particulier les mentalités sur les métiers de la mode.

La dernière question c’est sur votre livre. Vous devez avoir un premier retour du public, c’est lequel?

Toutes les personnes qui m’ont parlé du « Silence du Masque »ont beaucoup aimé ! Mais en général les gens qui n’aiment pas un livre ne viennent pas en parler avec l’auteur…

La collection en photos ici

Imane Ayissi
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Interview: Jean Charles Job nous parle d’Afric collection

Le vice-président du comité d’organisation dévoile les innovations de 2009!

La cérémonie d’inauguration de la 5é édition, s’est déroulée lundi à la place du gouvernement à Bonanjo, en présence du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, Fritz Ntoné Ntoné. Jean Charles Job, directeur du festival nous dévoile les grandes innovations de cette édition anniversaire également.

Festival Afric collection, acte 5, c’est parti!
Comme vous l’avez constaté, il y avait beaucoup de monde à la cérémonie d’ouverture donc, c’est bien parti, c’est sympa. On a vu de très belles choses venant des écoles, un vrai réveil au niveau de la population camerounaise au niveau des écoles, la prise de conscience sur la filière textile. Je crois que on a noté le rehaussement du niveau de la qualité des produits qui ont été présentés au public, et aux six délégués régionaux qui étaient présents. J’invité tout le monde à venir, on est là toute la semaine, l’entrée est gratuite. Venez, asseyez vous et vous regarder ce que vos amis, frères, confrères font, et encouragez les. Les étrangers sont là chaque fois pour essayer de nous damner le pion, notamment en ce qui concerne le concours de jeune styliste. Il ne faut pas que ce trophée parte à l’étranger, l’année dernière, c’est Joëlle Choupa qui a gagné et qui a permis au Cameroun de conserver le trophée au pays, vraiment je souhaiterais que ce soit encore un camerounais ou une camerounaise qui gagne jeudi soir. Ça va être la folie comme chaque année, car le jeudi pour nous, c’est la soirée phare pour le festival Afric Collection. Contrairement à ce que les gens pensent, ce n’est pas la grande soirée de gala de samedi où on voit les choses déjà faites par les grands noms de la haute couture. On adore voir les idées s’exprimer, les expériences des jeunes, car ils veulent vraiment détrôner les vieux, ils veulent prouver leurs qualités et leurs performances.

Quelles sont les grandes innovations de cette année?
Il y’en a deux. D’abord, mercredi après midi dès 16h, un défilé de mode des petits enfants âgés de 3 à 12 ans. Je suis sûr qu’on va être mort de rire, par ce que les enfants, ça part dans tous les sens, ils oublient qu’ils sont souvent sur un podium (rires). Mais il y’a quand même autour de ça, un travail qui est fait par des stylistes, des créateurs par ce que les enfants aussi s’habillent et c’est important. Autre innovation, ce sera le défilé des accessoiristes. Pourquoi ? Nombreux sont les gens qui cherchent des parures pour accompagner leurs tenues, que ce soit homme ou femme. Ils cherchent des chaînes, bracelets. donc, tout ceux qui fabriquent des accessoires africains, car nous sommes avant tout une manifestation africaine, seront présents vendredi soir à l’occasion du défilé spécialement conçu pour les accessoiristes. C’est la première fois qu’on va sortir les accessoiristes d’un défilé classique, d’habitude quand on les fait défilé au milieu des créateurs, on ne comprend pas très bien ce qu’ils sont entrain de faire, on les mélange par ce qu’ils habillent les mannequins. Mais là, ce sera une soirée à eux, où on va voir des bijoux, des chapeaux, des sacs, des chaussures (hommes et femmes), bref tous les accessoires, et les camerounais sont nombreux à pratiquer cet art. Voilà les deux grandes innovations de cette édition. Vous savez, ajouter à chaque édition une ou deux manifestations supplémentaires, c’est toujours un challenge.

Jean Charles Job, Afric collection
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Forcément des têtes d’affiche aussi comme à chaque édition?
Toujours ! Nous sommes soutenus par de grands noms comme Alphadi (Niger), Pathe’o (Burkina-Faso), Jemann (Cameroun). On a atteint aujourd’hui l’objectif qu’on s’était fixé, à savoir être le plus gros plateau africain de mode. L’année dernière, nous avions 28 maisons de presse, cette année, nous avons autant si non plus. Ce qui traduit l’importance que les partenaires médiatiques, et surtout le public témoignent à cette manifestation.

On annonçait également la présence d’Imane Ayissi, il paraît qu’il ne sera plus là. Pourquoi?
Vous savez, ce n’est pas facile de suivre Afric collection. Ce n’est pas qu’il ne voulait pas, mais quand vous faites appel à un créateur trois années de suite, ce n’est pas facile de le maintenir à ce rythme. Ça veut dire que chaque année qui passe, le créateur doit mettre sur pied nouvelle collection. Or le principe étant que les créateurs créent en générale pour deux ans, c’est dont c’est très difficile de garder ce rythme où les gens vont devoir créer chaque année, car nous n’avons pas les mêmes moyens que les européens. On a rencontré Imane Ayissi pendant la foire des entreprises Promote à Yaoundé, il nous a dit que ça risque d’être un peu serré entre la promotion de son livre et le fait de devoir présenter une nouvelle collection. Ce n’était pas de gaieté de c ur qu’il a décliné notre invitation pour cette année, encore que cette année, est également une année anniversaire pour nous au niveau d’Afric collection. Il était important pour nous donc de faire venir plutôt des gens qui avaient marqué pendant les 4 dernières années, l’ensemble du public camerounais. Vous constaterez que les créateurs présents à cette édition, ne sont pas très nouveaux excepté deux créateurs. On a par exemple rappelé Anneta (Cameroun), qui avait impressionné le public par sa lingerie fine, Alphadi sera encore là, Pathé’o, Chrystalix, le guinéen Terranga couture, le nigérien Modela qui est déjà là, donc on ne rappelle que des gens qui ont impressionné le public.

Pour terminer, on sait généralement que à Afric Collection, la culture rythme avec le social.
Effectivement, la tradition sera respectée cette année. Le vendredi matin, nous avons une descente au quartier Bonamoussadi, car sur tout ce que les exposants vendent, nous retenons jusqu’à 5%. Tous acceptent de reverser cela, et les fonds récoltés sont donnés aux enfants de la rue. C’est une tradition du festival qui existe depuis le premier jour.


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Afric Collection 5e édition du 2 au 8 février à Douala

Le festival de mode s’affirme progressivement en terre camerounaise

Du 02 au 08 février 2009, la place du gouvernement de Bonanjo à Douala, sera le village de la 5é édition du festival de mode Afric Collection, placé cette année sous le haut patronage du ministère de la culture. Prendront part à ce rendez-vous devenu incontournable de la mode, du style et de la musique, les grands noms de la haute couture : Alphadi (Niger), José Essam (Côte d’ivoire), Pathe’o (Burkina-Faso), John (Cameroun), Gilles Touré (Côte d’ivoire), Poju Asante (Ghana), Martial Tapolo (Cameroun).

Au programme :
défilé de mode
formation au mannequinât,
démonstrations de maquillage et de coiffure,
concours des jeunes stylistes
spectacles.

Martial Tapolo
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Le festival Afric collection présidé par Maryam Cambelas a pour objectifs principaux
– La mise en valeur de la créativité africaine par la mode, les accessoires de mode, les bijoux et la décoration
– La promotion des jeunes créateurs afin d’assurer la relève.

– la communication et la formation

L’évènement s’achève le samedi 07 février par le grand défilé des créateurs de mode autour d’un dîner de gala.

Sirel
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