Mœurs : le Directeur Expérience clients d’Orange Cameroun licencié pour harcèlement sexuel !

Selon plusieurs sources, Michel Mekoulou a été remercié la semaine dernière après des plaintes d’une employée, Kerenne Rivière Biboli, l’accusant de faits graves de harcèlements sexuels.

 S’appuyant sur une plaine de Kerenne Rivière Biboli, le nouveau Directeur général d’Orange Cameroun Patrick Benon qui ne transige pas sur les questions de mœurs a pris la décision de licencier Michel Mekoulou. Ce haut cadre de l’entreprise était jusqu’à son licenciement le Directeur Expériences clients.

Il a été remercié la semaine dernière par la direction générale, pour des faits présumés de harcèlement sexuel sur une employée de la société, Kerenne Rivière Biboli. Cette décision fait suite aux dénonciations du Syndicat national autonome des travailleurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Syntic), dans une lettre parvenue le 31 mars dernier au directeur général d’Orange Cameroun Patrick Benon, celle-ci reprenant en substance le contenu d’une première lettre adressée par la victime elle-même au DG.

Selon Ecomatin, dame Kerenne Rivière Biboli aurait subi ces faits de harcèlement durant quatre années pendant son séjour au sein de l’entreprise, avant que son contrat ne soit résilié « abusivement alors qu’elle était en congé de maternité », renseigne la lettre du Syntic. Et de renchérir : « notre syndicat exige du groupe Orange une enquête dans les règles, pour qu’à la lumière de cette affaire scabreuse et avilissante pour le salariés et le renom de la société elle-même impliquant tout manager à tout salarié ou de surcroît tout collaborateur direct ».

Le harcèlement sexuel est puni par l´article 302-1 du Code pénal, qui stipule que: quiconque, usant de l’autorité que lui confère sa position, harcèle autrui en donnant des ordres, proférant des menaces, imposant des contraintes ou exerçant des pressions dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle est passible d’une peine d’un emprisonnement de six mois à un an et d’une amende de cent mille à un million de francs.