Ntoudi Mouyelo, l’un des fondateurs de Kalahari International Partners, parle de la mission d’exploration effectuée par des entrepreneurs singapouriens au Cameroun
Vous avez conduit une mission économique Singapourienne au Cameroun, qui étaient vos interlocuteurs sur place?
La mission économique Singapourienne a été organisée principalement par la Singapour Business Federation qui est la chambre de commerce Singapourienne. La délégation était forte de plus ou moins une quinzaine d’entrepreneurs Singapouriens et d’un représentant du ministère du commerce et de l’industrie. Après une visite au Gabon, notre mission s’est arrêtée au Cameroun du 24 au 28 mai. D’abord à Douala puis à Yaoundé où nous avons rencontrés le ministre de l’économie de la planification et de l’aménagement du territoire et avons été reçu par le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation. Nous nous sommes également entretenus avec le Directeur général au commerce et avons eu des échanges très prometteurs avec des hommes d’affaires camerounais.
Quel était l’objectif de cette mission économique?
L’objectif pour les entreprises singapouriennes était de découvrir le Cameroun, son économie, ses entrepreneurs. Pour Kalahari IP, c’était l’occasion de démontrer à ses partenaires asiatiques qu’il y avait des opportunités commerciales pour eux au Cameroun dans des domaines agro-alimentaire, électronique, bois, . et également des opportunités d’ investissements au niveau de l’agriculture ou de la logistique par exemple.
Quelles sont les compagnies qui vous ont accompagnées et quelles sont celles avec lesquelles vous vous êtes entretenus ici au Cameroun?
Coté camerounais nous avons rencontré une vingtaine d’entrepreneurs dans le domaine du bois, de l’industrie papetière, de l’agriculture . mais aussi des commerçants et des hommes d’affaires.Dans notre délégation nous avions aussi bien des PME que des compagnies beaucoup plus importantes comme Olam qui aujourd’hui a une grande concession au Gabon et qui y’investit pour plus d’1,8 milliards de dollars. Olam est en joint-venture avec détient Siftca en Cote d’ivoire en partenariat avec Wilmar une autre société Singapourienne. Nous étions aussi avec GMG Société Singapourienne maison mère de Hévécam société camerounaise bien connue de plus de 800 employés. Nous avions aussi d’autres opérateurs économiques majeurs dans le domaine de la logistique portuaire et bien sur des compagnies gouvernementales actives dans le domaine de l’administration publique.

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Pensez vous que les contacts sont prometteurs?
Clairement il y a des opportunités pour les entreprises Singapouriennes! Maintenant il y a besoin de renforcer un peu la collaboration entre les deux pays. C’est d’ailleurs dans ce rôle que s’inscrit Kalahari IP. Nous nous assurerons que les contacts pris au Cameroun puissent se concrétiser.
Quelle est la suite prévue après ces échanges?
Il s’agissait bien sûr d’un premier contact qui doit être suivi d’autres. L’invitation a d’ailleurs été donnée aux représentants de l’Etat pour qu’ils accompagnent une mission économique camerounaise à Singapour. Le Cameroun a aussi été invité au prochain Africa Singapour Business Forum qui aura lieu en 2012. C’est la 2e édition de ce forum qui l’année dernière a déjà eu l’honneur d’accueillir une délégation du ministère des transports du Cameroun. Nous espérons une plus large délégation l’année prochaine. Sans attendre ces rendez-vous, et pour élargir et déjà renforcer les liens entre le Cameroun et Singapour, nous invitons les commerçants et entrepreneurs Camerounais à contacter Kalahari IP. Nous tâcherons des les aider dans leurs recherches de partenaires en Asie.

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