Eclairage : pourquoi il n’y a pas de joueur noir en Argentine

La composition exclusivement blanche, toujours blanche, de l’équipe de football d’Argentine a-t-elle déjà chatouillé votre curiosité?

Pour faire court, cette équipe est la seule en Amérique du Sud qui n’a jamais, mais alors JAMAIS eu de joueur noir! En effet, derrière ce pâle portrait de l’équipe de football, se cache une réalité autrement choquante du pays : en 2022, l’Argentine est le seul pays du continent Américain où il n’y a pas de noirs! Alors que les noirs formaient près de la moitié de la population d’Argentine en 1778, un génocide prémédité et systématiquement implémenté les réduira à 30% de la population au moment de l’indépendance en 1816. S’en suivront plusieurs décennies de politique négrophobe où ils seront progressivement exterminés.

Que s’est-il exactement passé?

Les Textes de Camara Laye vous présentent l’histoire très peu connue, très peu médiatisée, car soigneusement ensevelie par l’Argentine. La politique du blanchiment de l’Argentine fut instiguée et implémentée par une succession de pouvoirs politiques avec des dirigeants comme Mariano Moreno, Bernardino Rivadavia et Domingo Faustino Sarmiento. D’abord, les hommes noirs furent les combattants des multiples guerres d’indépendance de l’Argentine menées de 1810 à 1818 contre l’Espagne colonialiste mais aussi contre les pays voisins : l’Uruguay, le Paraguay et le Pérou.

Avec de fausses promesses de meilleures conditions de vie que les politiciens leur avaient avancées, les hommes noirs seront en première ligne sur différents fronts, servant de boucliers humains. C’est ainsi qu’ils ont péri massivement. Après 8 ans de guerres à servir de chair à canon, leurs veuves et enfants ne bénéficieront d’aucune amélioration de conditions de vie promises.

Ensuite, les épidémies de fièvre jaune qui se sont succédées en Argentine de 1852 à 1871 vont malheureusement décimer le reste des noirs Argentins qui avaient survécu aux guerres d’indépendance. La cruelle réalité est que le pouvoir politique négrophobe avait refusé de fournir des soins médicaux aux villes et quartiers majoritairement noirs, les abandonnant à la merci des épidémies. À ce stade, à la fin du 19ème siècle, il ne restait plus qu’une très faible population de noirs en Argentine, des femmes majoritairement (car leurs hommes avaient péri dans les guerres d’indépendance).

Autour de 1900, les pouvoirs politiques lancent une dernière opération de blanchiment de l’Argentine en ouvrant le pays aux migrants Européens qui fuyaient la première et la deuxième guerres mondiales ; et parmi ces migrants Européens, de nombreux Nazis qui fuyaient la justice des alliés. Vous pouvez deviner la conséquence raciale sur l’infime population restante des noirs Argentins.

Il naîtra un phénomène sadique : les femmes noires, pour éviter que leurs progénitures subissent la ségrégation et l’oppression qu’elles ont connues, vont chercher à avoir uniquement des enfants métisses avec tout blanc qui était intéressé. Il fallait être le plus clair possible pour moins subir la ségrégation. Les enfants métisses qui naîtront, à leur tour, vont chercher à faire uniquement des enfants avec des hommes blancs, etc…. Cette pratique répétée en deux générations, a dilué et fait disparaître les traits et le phénotype afros, complétant ainsi le long processus de génocide de la population noire de l’Argentine.

En 2022, à la minute où nous sommes, les noirs en Argentine représentent moins de 0,5% de la population. Les rares noirs que vous y verrez sont soit des diplomates (ambassadeurs) postés par les pays Africains, soit des touristes non avertis qui ne vont pas tarder à fuir la négrophobie qui y est d’un autre degré.  La composition de l’équipe de football de l’Argentine n’est qu’une petite partie visible d’un immense iceberg national.

Afrique: Ce qui annihile les initiatives de libération dans certains pays africains

Par Leon Tuam

Le monde a tout dit de l’incapacité des peuples noirs du monde -et d’Afrique en particulier -à se tailler royalement une place au Soleil ; mais à tort, vu le fardeau humiliant que l’humanité a attaché aux épaules de cette race.

Dans ce cas, l’on peut reprocher au noir d’opérer à chaque étape de sa lutte des choix peu rationnels et peu pragmatiques devant conduire à sa libération. Pourtant, il suffit et s’agit de prendre du recul et se demander sagement :

Comment sommes-nous arrivés à cette situation de domination et d’humiliation perpétuelles, et pourquoi y sommes-nous restés jusqu’ici? Quels sont les acteurs dans cette situation qui perdure et s’empire ?
Nous nous y trouvons et y restons d’abord pour nos divisions: raciales, religieuses, ethniques, culturelles, idéologiques, économiques, etc. qui nous distraient, nous ligotent et nous rendent toujours plus vulnérables.

Quant aux forces qui favorisent et maintiennent cette domination criminelle de certains pays africains, nous avons des acteurs endogènes ou des chevaux locaux, et des acteurs extérieurs ou des cavaliers pyromanes.

Hormis nos divisions, la domination de l’Afrique continue grâce aux véhicules trouvés sur place. Les peuples africains sont longtemps restés dans l’erreur. On ne peut pas éradiquer le paludisme en élevant et louant des moustiques. Non.

Des Africains francophones naïfs et surtout ceux tirant profit des pouvoirs néocoloniaux disent mordicus que le seul combat libératoire qui vaille doit être contre la France et non contre les chevaux locaux dont elle se sert. Distraction.

Les peuples africains francophones par exemple n’ont aucun contrôle sur leurs «Chevaux» car, les «Cavaliers pyromanes» s’en servent pour continuer la domination. Se défaire de ces derniers revient à faucher d’abord les chevaux.

Quand les dominés se montreront rationnels et pragmatiques, ils feront leurs révolutions, traînant les traîtres aux piloris et guillotines.

Alors, les ports, la monnaie, les banques, les terres, les transports et ressources ne seront plus aux agresseurs, mais à eux. Tant que la direction d’un pays échappe aux patriotes, sa souveraineté reste tronquée et illusoire.


Droits réservés)/n

USA-Cameroun: la montée en puissance du racisme anti-noir dans le monde

Par Modestine Carole Tchatchouang Yonzou, Combattante des Droits humains et des libertés

Il y’a de cela deux semaines, nous nous sommes réveillés dans un monde où le futur président élu des Etats-Unis, Donald Trump a tenu, pendant sa campagne des propos dérangeants et parfois même toxiques qui ne doivent pas devenir une politique gouvernementale.

Cette arrivée au pouvoir nous laisse craindre des lendemains difficiles pour la situation des droits humains dans le monde et particulièrement des Noirs. Depuis son élection, nous observons déjà une montée en puissance du racisme aux USA. Tous les racistes latents ont vu en cette élection la porte ouverte pour re-prôner et réinstaurer la suprématie blanche. La Première dame des Etats-Unis en la personne de Michelle Obama en a déjà payée les frais en étant littéralement traitée de singe à talon par une élue locale.

Pourtant, ce n’est pas le moment de se résigner, mais le moment de s’unir.

Alors que nous sommes encore en train de prendre conscience de cette nouvelle réalité. Je vois dans les résultats de l’élection présidentielle américaine un appel urgent à la mobilisation là-bas et ici.

Nous devons redoubler d’efforts, porter nos voix plus haut, mener des campagnes plus ambitieuses que jamais : travailler d’arrache-pied pour défendre, faire respecter et protéger nos droits. Les droits de tous. Les droits humains, le droit pour l’homme noir de vivre avec dignité et respect parmi les autres peuples de ce monde.

Le sentiment de confusion doit laisser place à une détermination sans faille : le racisme, la xénophobie, l’homophobie, la misogynie et les autres formes d’oppression n’ont pas leur place dans notre monde.

Depuis plus de 50 ans précédant l’abolition de l’esclavage et de la colonisation, les peuples noirs continuent de lutter d’arrache-pied partout dans le monde pour défendre leurs droits à être reconnu et accepté comme des êtres humains à part entière et non les être à part. Dans cette lutte acharnée, un mouvement puissant qui rassemble des millions de personnes qui, comme vous, pensent que nous sommes tous humains, égaux en droits et en dignité a vu le jour sous le dénominatif de Panafricanisme.

Si ce mouvement a accompli de belles choses, aujourd’hui, plus que jamais, le peuple noir doit s’unir et porter encore plus haut la lutte pour la cause de l’homme noir.C’est ensemble du Nord au Sud de l’Afrique et au-delà des frontière de l’Amérique que le peuple Africain doit pousser des cris qui renverseront tous les murs du racisme et de la discrimination.

Nous allons être confrontés à d’immenses défis, mais ensemble nous obtiendrons des victoires.

Puisse la faveur bienveillante des dieux s’appliquer à nous …


Droits réservés)/n

USA-Cameroun: la montée en puissance du racisme anti-noir dans le monde

Par Modestine Carole Tchatchouang Yonzou, Combattante des Droits humains et des libertés

Il y’a de cela deux semaines, nous nous sommes réveillés dans un monde où le futur président élu des Etats-Unis, Donald Trump a tenu, pendant sa campagne des propos dérangeants et parfois même toxiques qui ne doivent pas devenir une politique gouvernementale.

Cette arrivée au pouvoir nous laisse craindre des lendemains difficiles pour la situation des droits humains dans le monde et particulièrement des Noirs. Depuis son élection, nous observons déjà une montée en puissance du racisme aux USA. Tous les racistes latents ont vu en cette élection la porte ouverte pour re-prôner et réinstaurer la suprématie blanche. La Première dame des Etats-Unis en la personne de Michelle Obama en a déjà payée les frais en étant littéralement traitée de singe à talon par une élue locale.

Pourtant, ce n’est pas le moment de se résigner, mais le moment de s’unir.

Alors que nous sommes encore en train de prendre conscience de cette nouvelle réalité. Je vois dans les résultats de l’élection présidentielle américaine un appel urgent à la mobilisation là-bas et ici.

Nous devons redoubler d’efforts, porter nos voix plus haut, mener des campagnes plus ambitieuses que jamais : travailler d’arrache-pied pour défendre, faire respecter et protéger nos droits. Les droits de tous. Les droits humains, le droit pour l’homme noir de vivre avec dignité et respect parmi les autres peuples de ce monde.

Le sentiment de confusion doit laisser place à une détermination sans faille : le racisme, la xénophobie, l’homophobie, la misogynie et les autres formes d’oppression n’ont pas leur place dans notre monde.

Depuis plus de 50 ans précédant l’abolition de l’esclavage et de la colonisation, les peuples noirs continuent de lutter d’arrache-pied partout dans le monde pour défendre leurs droits à être reconnu et accepté comme des êtres humains à part entière et non les être à part. Dans cette lutte acharnée, un mouvement puissant qui rassemble des millions de personnes qui, comme vous, pensent que nous sommes tous humains, égaux en droits et en dignité a vu le jour sous le dénominatif de Panafricanisme.

Si ce mouvement a accompli de belles choses, aujourd’hui, plus que jamais, le peuple noir doit s’unir et porter encore plus haut la lutte pour la cause de l’homme noir.C’est ensemble du Nord au Sud de l’Afrique et au-delà des frontière de l’Amérique que le peuple Africain doit pousser des cris qui renverseront tous les murs du racisme et de la discrimination.

Nous allons être confrontés à d’immenses défis, mais ensemble nous obtiendrons des victoires.

Puisse la faveur bienveillante des dieux s’appliquer à nous …


Droits réservés)/n

Pauvre Afrique, pauvre noir, pauvre Afrique noire!

Par Léon Tuam

Hier, le Noir était arraché et vendu comme esclave ailleurs ou bien était arrêté et attaché aux corvées et travaux forcés en Afrique pour des occidentaux. Hier, le Noir était la propriété entière des occidentaux. Pauvre Noir !

Hier, les richesses africaines du sol et du sous-sol du Noir ainsi que celles aquatiques, et son ciel et l’air qu’il respirait et même sa vie, étaient la propriété entière des occidentaux. Pauvre Noir !

Après des siècles et des siècles d’humiliations, de spoliations et d’affabulations grotesques sur son compte, on l’a dit libre et indépendant. Et depuis lors, avec ses prétendues liberté et indépendance, voyez où se trouve le Noir ! Pauvre Noir !

Aujourd’hui, le Noir est toujours dans les filets de l’occident. Oui, il y est, bien pris. Il est toujours la propriété de l’occident. Et pour y réussir, l’occident dans un jeu à la fois habile et menaçant a d’abord fait des dirigeants des pays Noirs d’Afrique leur propriété. Pauvre Noir !

Nombre de ces dirigeants sont mis et maintenus au pouvoir par l’occident qui les abreuve de mensonges, de chantages et d’intimidations pour pouvoir avoir tout ce dont il a besoin. Ces dirigeants sont au pouvoir, mais le pouvoir est ailleurs, en occident. Ces dirigeants se disent libres et indépendants. Oui, liberté et indépendance des êtres d’un grand parc bien encerclé. Pauvre Noir !

Pour mieux faire de ces dirigeants sa propriété, l’occident les a invités dans ses lieux magico-spirituels secrets, les a ensorcelés, les a conditionnés, les a enchaînés et emprisonnés spirituellement et culturellement à tel point que le Grand Maître se trouve plus puissant et important que leurs peuples. Et à travers eux, le Noir d’Afrique dit libre demeure la propriété entière de l’occident. Pauvre Noir !

Le Noir d’Afrique n’est pas sorti de l’auberge. Le Noir d’aujourd’hui est encore le Noir d’hier. L’occident fait pleuvoir sur lui le même terrorisme que jadis il déversa sur ses ancêtres. Il utilise la manipulation de l’information contre lui, il dresse le Noir contre le Noir, il le flatte ou le force à signer des accords qui le détruisent lentement. Et s’il s’y oppose, ce sont des embargos, des rebellions ou des canons et bombes qui suivent. Pauvre Noir, pauvre Afrique Noire !

Aujourd’hui, le Noir africain reste sous le terrorisme multiforme occidental et est toujours la propriété entière de l’occident à travers des échanges inégaux, des institutions économiques et politiques inadéquates héritées ou à travers la monnaie (Afrique Noire francophone) et le dictat des institutions comme la BM et le FMI, etc. Pauvre noir, pauvre Afrique Noire !

Derrière le sourire des peuples occidentaux coulent abondantes les larmes des peuples africains. Derrière le sourire du peuple français se cache le grand fleuve des larmes des Noirs de l’Afrique francophone. Pauvre Noir, pauvre Afrique Noire !

Les prédateurs qui possèdent l’Afrique ont seulement élargir la cage et mes frères et s urs se disent libres et indépendants. Quelle erreur ! Ah quel leurre ! Et malheur au Noir averti qui, sans être bien préparé, ose se lever pour briser ces chaînes qui font encore de lui et de son pays la propriété entière de l’occident. Pauvre Noir, pauvre Afrique Noire !

Il faut rire et plaindre le Noir qui, se croyant muni de lumière, va éructer que face aux multiples problèmes actuels des Noirs d’Afrique Noire il faut laisser l’occident tranquille et s’en prendre uniquement à soi-même. Mais quelle ânerie ! Quelle malhonnêteté intellectuelle ! Pauvre Noir, pauvre Afrique Noire !

Il y a pourtant deux personnes responsables et bien engagées dans le drame du Noir d’Afrique Noire : le Noir lui-même et l’occidental. Se lancer dans la quête de la vraie solution à cette tragédie en laissant de côté l’un de ces deux acteurs revient à divertir et endormir les gens tout en aidant à la putréfaction totale de la situation. Pauvre Afrique ! Pauvre Noir ! Pauvre Afrique Noire !


Droits réservés)/n

Peuple noir et peuple juif: le même combat

Par Alain Florent, African federalism Think Tank

Cher peuple noir suis fatigué d’entendre tes plaintes et jérémiades, qu’elles soient justifiées ou non. Peuple, je suis de tout c ur avec toi. Ton problème peuple est que tu n’aimes pas écouter et ton premier adversaire c’est toi-même, je suis obligé de te le dire. Il n’y a pas de race supérieure. Ça n’existe nulle part une race où une tribu qui possède des facultés intellectuelles particulières que nul autre race ou tribu de ce monde ne peut avoir. J’aimerai que tu te réfères un peu au peuple juif qui achète tous les jours sa paix, une paix très coûteuse mais essentielle à sa survie par le canal ce que je peux appeler la juiverie internationale, c’est à dire l’argent et l’intelligence scientifique, littéraire, bref sur ce qu’il convient d’appeler la performance juive mise en mouvement.

Les juifs sont tout autant détestés comme hier, ça n’a pas changé croyez-moi, mais qui de normal peut risquer sa peau en s’attaquant ouvertement à lui aujourd’hui sans subir de représailles à la hauteur du préjudice commis et voire même au-delà ( il pour il dent pour dent)? C’est pour cette raison que la stratégie juive consiste à contrôler tous les pouvoirs politiques et financiers du monde, quoi de plus normal? Il est question dans cette démarche qui devrait inspirer le peuple noir de tenir au cou les ambitieux qui voudraient se faire un nom sur cette planète et les plier à la cause juive (sicher ist sicher!).

Pour devenir président tu dois, d’Obama à Hollande porter la Kippa et prier sur le mur des lamentations-c ‘est un « muss ». En parlant de la Shoa avec élégance et beauté (non de manière grossière…), ce grand peuple entretient à sa manière sa mémoire collective. On ne dit pas aux Noirs du monde de ne pas se plaindre, mais que font-ils donc pour sortir de cette situation très ennuyeuse où le premier argument mis en exergue est la race? Est-ce vraiment de la race dont-il s’agit ici?

Hier par exemple je suis allé prendre du carburant. Après avoir fait le plein, je me suis rendu compte que j’avais oublié mon porte-monnaie. Tout de suite je me suis dirigé vers la caissière pour lui expliquer la situation. Cette dernière m’a demandé de déposer ma carte d’identité comme garantie, ce que je n’avais pas non plus. Elle m’a dit de partir et de revenir quand j’aurai de l’argent. Surpris, je lui demandai pourquoi une telle gentillesse à l’endroit d’un noir? Qu’ont-ils les noirs me demande-t-elle? Je répondis qu’il vole beaucoup. La réponse ne se fît pas attendre et est la suivante: « je crois que vous les noirs comprenez mal le monde ». Je dis Ah bon! Et elle répéta oui. Je n’aime pas plus les blancs qui sont dans cette salle que toi (elle me tutoyait devant une file de clients qui attendait). Allez et revenez plus tard ok? 45 min plus tard j’étais de nouveau là avec un de l’argent et une bouteille de vin pour remercier cette gentillesse décomplexée. La conversation repris de plus belle, profitant du temps mort dans la station. Je connais les noirs me dit-elle, je dis ah bon! Oui très bien même, parce que j’en ai trois à la maison, mon Mari et deux beaux garçons que j’adore, revoyez la manière dont vous percevez ce monde et tout ira bien me lança-t-elle.

Je crois qu’il y a escroquerie de l’histoire quant à la haine raciale qu’on croit le plus souvent globale, haine entretenue par les médias dont il suffit de couper le signal car la liberté d’expression ne justifie pas toute prise de parole en public. La haine raciale est une haine instrumentalisée et entretenue par les deux camps noirs et blancs. Nostalgie pour les uns, et volonté de ne pas en sortir pour les autres (aimer à toujours jouer les victimes en faisant dans l’amalgame…).Un jeune blanc qui entre dans une église et tue 9 personnes est un criminel avant d’être un raciste car des racistes j’en connais une dizaine qui ne tuerait même pas une mouche.

L’Afrique et le monde noir doit
1- Diffuser une meilleure image au monde, c’est la première des démarches à effectuer. Qui n’a pas salué le Nigéria aujourd’hui et hier le Sénégal?
2- Refonder les états et réorganiser les sociétés dans le cas des noirs de la déportation(le fédéralisme est une bonne piste politique).
3- Entrer de plein pied dans la science (pourquoi former tant de littéraires dans nos universités, où allons. Nous avec ça?, Sartre, Rousseau, la Fontaine, Roméo et Juliette etc., des vraies conneries)
4- uvrer à une unité continentale sur le plan Politique
5- Se débarrasser de toute influence étrangère (sectes, spiritualités, religions etc).

Ce n’est pas à l’église que le noir trouvera sa voie, mais en entrant en science et en économie. Nous condamnons cet assassinat tout en disant que les noirs n’avaient pas leur place dans cette maudite église.

Plaider pour une cause c’est bien, mais agir en sa faveur de celle-ci est encore mieux, et ce n’est pas le cas du tout en ce moment .Il faut changer de stratégie. L’Antilope ne peut pas supplier ou amadouer un lion qui a faim de la laisser partir car tôt ou tard, après la conversation où ce dernier aura attentivement écouté, il la mangera.


Droits réservés)/n

La 7ème édition du carnaval de Douala sera en noir et blanc

La grande parade aura lieu le samedi 06 mars 2010

Le noir et le blanc sont les couleurs qui domineront dans les rangs du carnaval de Douala cette année 2010. Le noir à côté du blanc exprime un nouveau départ, comme a laissé entendre le comité d’organisation face à la presse mardi 02 mars à Douala. En sept ans, le carnaval a ainsi représenté les sept couleurs de l’arc en ciel, exprimant à chaque fois la diversité des cultures d’une ville cosmopolite. Le carnaval de Douala se veut donc, et a toujours été, la fête de tous les habitants de la cité économique quelques soient leurs origines. Cette année encore, il ne dérogera pas à sa tradition, toujours sous le label «Images de Reines».

Le programme de cette 7ème édition s’est décliné en trois grands axes; le vernissage qui a eu lieu jeudi 04 mars à l’Espace Créateurs, le siège de l’association Diffus’Art, organisatrice de l’évènement, et où aura lieu durant toute la semaine une exposition d’oeuvres d’art. Le tournoi de football dame qui se déroulera le samedi 06 mars au stade du lycée d’Akwa, avec la participation de huit équipes au total, dont quatre associations et quatre entreprises. Le troisième moment et le plus attendu sera bien sur la grande parade carnavalesque qui partira du lycée d’Akwa pour chuter à la place du gouvernement à Bonanjo, après avoir sillonné quelques artères de la ville. Toutes ces manifestations seront précédées d’un atelier de peinture animé par un ensemble de peintres locaux et étrangers, qui représenteront sur des toiles, les sept années d’existence du carnaval de Douala.

Pour ce qui est de l’avenir de cet évènement, la promotrice Made Jong s’est voulue confiante, nous comptons dans les années à venir, inviter d’autres associations afin de promouvoir d’avantage l’image du carnaval et surtout de sa ville hôte qui est Douala.
A noter que la participation au défilé carnavalesque est conditionnée par une inscription faite au préalable auprès du comité d’organisation. A vos noirs et blancs, prêt, c’est parti!

Parade du carnaval de Douala (6ème édition)
Journalducameroun.com)/n

Le créateur camerounais Imane Ayisi répond à un article publié sur le site elle.fr

« Quand la mode ignore les mannequins à la peau noire »

Depuis le 26 mai 2009, sur le site www.elle.fr, un des sites français de référence pour la mode, mais aussi le site du magazine qui depuis 60 ans prétend se battre pour la cause des femme, on peut lire un article intitulé l »Les 10 top de demain ». D’après la journaliste qui a écrit cet article ces 10 heureuses élues sont Sigrid Agren, Siri Tollerod, Kinga Rajzak, Karlie Kloss, Heidi Mount, Hanne-Gaby Odiele, Iris Strubegger, Edita Vilkeviciute, Anna Selezneva, Eniko Mihalik..

Cherchez l’erreur ?
Ou plutôt l’oubli ??
Ou bien le rejet ???

En effet toutes ces filles sont magnifiques et hantent effectivement les podiums de tous les créateurs et marques de luxe. et Rlles ont toutes la peau très blanche »(sic), un teint « de porcelaine »(sic) un visage « diaphane » (sic). Pour le magazine Elle une fille de type asiatique ou pire encore à la peau d’ébène ne peut être un top model ! Ça semble être un cauchemard alors que les Kinée Diouf, Jourdan Dunn, Aminata Niara, Georgie Badjel, Chanel Iman, promènent largement autant que ces tops au teint blanc leur peau chocolat lors des défilés des plus grands créateurs..

Est-ce de la part du Elle de l’inconscience ou de la provocation ? En tout cas un exemple flagrant de discrimination. Yves saint Laurent qui a tellement rendu hommage à la beauté noire, ne présentant aucune collection sans la présence d’une de ses égéries au teint sombre, doit se retourner dans sa tombe.

Cela montre en tout cas l’espèce de racisme inconscient du monde de la mode actuel. Si quelques grands créateurs comme Albert Elbaz (mais heureusement d’autres encore) utilisent les plus belles filles quelque soit leur couleur, il est aujourd’hui tellement plus difficile, à talent égal, quand on est un mannequin à la peau foncée de faire carrière, voir même simplement de travailler.
La beauté n’a-t-elle qu’une couleur ? la mode n’est-elle faite que pour de pâles européennes ?
Toutes les femmes achètent de la mode, beaucoup de femme africaines sont de vraies fashion victimes et achètent sans compter, il serait bien qu’elle puissent aussi se retrouver aussi dans les images de mode. Les lectrices du Elle sont beaucoup plus diverses que ses opinions, il serait souhaitable que cette diversité se retrouve un jour dans ses pages.

Kinée Diouf
Frédéric de la Chapelle)/n