Cemac 2022 : 73% des transactions concernent le Mobile Money

La Banque des Etats de l ‘Afrique centrale l’a mentionné dans le rapport sur les services de paiement dans la Cemac en 2022.

Selon la Beac, l’année 2022 marque la consolidation de la monétique intégrale avec la mise en production effective de tous les opérateurs monnaie électronique dans l’écosystème GIMACPAY. Au 31 décembre 2022, le réseau GIMACPAY comptait
89 participants, à savoir : 53 établissements bancaires, 10 établissements de microfinance, 11 opérateurs mobile money, 1 Trésor public et 14 agrégateurs.

Au total, plus de 10 millions de transactions ont été traitées sur la plateforme du GIMACPAY pour un montant cumulé dépassant 395 milliards de Francs CFA.Cette performance a été rendue possible grâce à une plateforme principale certifiée PCI-DSS à Yaoundé et celle de secours à Douala. Le GIMAC revendique 32,5% des 2.745.540 cartes de paiement en circulation dans la CEMAC. En nombre, durant l’année 2022, 73% des transactions du GIMAC concernaient le Mobile Money. Le reste étant constitué des cartes en délégataire (11%) et des cartes en interconnexion (16%). En valeur, ces proportions passent à 55% pour le Mobile, 45% pour les cartes.
Pour ce qui est de l’acceptation des paiements marchands, l’infrastructure installée dans la CEMAC comprennait 3.038 Terminaux de Paiement Electronique (TPE) dont 2.470 acceptent les cartes du GIMAC. Les Guichets Automatiques de Banque quant à eux s’élèvent au nombre de 2.171 dont 1.784 acceptent les cartes GIMAC.En nombre, durant l’année 2022, 73% des transactions du GIMAC concernaient le Mobile Money.

Le reste étant constitué des cartes en délégataire (11%) et des cartes en interconnexion (16%). En valeur, ces proportions passent à 55% pour le Mobile, 45% pour les cartes.Cependant, des zones « blanches » (non desservies par un réseau de téléphonie mobile ou internet) sont présentes dans tous les pays de la CEMAC et la pénétration internet y reste un défi pour la plupart de ces pays. La tarification élevée d’internet mobile dans la zone ne permet pas la démocratisation de l’accès aux services numériques.

Selon le classement « Worldwide mobile data pricing 2022 » (prix des données mobiles au niveau mondial en 2021) de cable.co.uk, sur les 233 pays comparés, la zone CEMAC compte trois pays parmi les quarante pays où l’internet coûte le plus cher au monde : la Guinée Equatoriale (220ème avec 6 250 FCFA le giga-octet), la Centrafrique (219ème avec 5 833 FCFA le giga-octet) et le Tchad se classe (199ème avec 3 333 FCFA le giga-
octet).

La start-up camerounaise Adinkra, Grand Prix international du Poesam 2023

Cette jeune pousse spécialisée dans l’édition numérique du livre africain pour enfants, avec des personnages qui véhiculent les cultures du continent et racontent son histoire.

La start-up camerounaise Adinkra Jeunesse remporte le Grand prix international de la 13e édition du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (Poesam). Les lauréats ont été dévoilés lors du Mobile World Congress Africa organisé à Kigali, au Rwanda, du 17 au 19 octobre 2023. Elle obtient un financement de 25 000 €.

Toujours pour le Grand Prix international, la seconde place décrochée par Egrobots (Egypte) récompense ses solutions numériques (robots + analyses générées par une intelligence artificielle) mises à la disposition des agriculteurs afin d’optimiser leur activité.  La start-up obtient un financement de 15 000 €.

Enfin, à la troisième place se hisse Smart WTI, une start-up jordanienne qui propose des solutions avancées de gestion d’eau utilisant la technologie IoT/AI.  Elle ambitionne d’aider les entreprises et les collectivités à gérer efficacement leur consommation, à réduire le gaspillage et à améliorer la qualité de l’eau.

D’après Orange, ces lauréats se sont distingués parmi 1 300 candidats issus de 17 pays. Les projets primés lors de cette 13e édition du Poesam international sont en majorité issus des domaines de l’éducation, de la santé, de l’e-commerce, de l’agriculture et de l’environnement.

Mis sur pied depuis 2011, le Poesam récompense les projets innovants de start-ups, recourant aux technologies de l’information et de la communication et ayant un impact sociétal positif en Afrique et au Moyen-Orient. Les projets concernent en majorité les domaines de l’éducation, de la santé, du e-commerce, de l’agriculture et de l’environnement.

Le Cameroun sollicite Pepps Engineering pour l’entretien de la voie ferroviaire Yaoundé-Douala

L’entreprise belge va percevoir 680 millions de Fcfa pour assurer la maintenance numérique de la ligne de chemin de fer Yaoundé-Douala.

Au ministère des Transports, l’heure est à la modernisation de la maintenance des voies ferroviaires. Le 20 septembre 2023, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe et Yannick Gilis ; respectivement ministre camerounais en charge des Transports et Directeur général de Pepps Engineering SRL, ont procédé à la signature du contrat portant sur la mise en œuvre d’un projet pilote numérique pour la maintenance de la voie ferrée Yaoundé-Douala.

D’après les éclairages de Claude Misse Ntone, directeur des transports ferroviaires au Mintransports, il s’agit d’un projet dont la phase d’expérimentation sera implémentée sur ce chemin de fer long de 307 km. « A l’issue de cette phase, il y aura une évaluation après quoi on pourra étendre  cette nouvelle technologie sur l’ensemble du réseau », a-t-il confié au média national.

Selon ce directeur, l’entretien se fait actuellement de manière mécanique, un individu doit se rendre sur le terrain et identifier un dysfonctionnement avant que l’intervention ne soit faite. Le système numérique qui sera mis en place permettra d’anticiper certaines lacunes et aussi de surveiller la maintenance à distance. Cela aidera à gagner du temps et des ressources.

Le début des travaux est imminent, le temps que certaines formalités administratives soient bouclées. L’on apprend par ailleurs que le projet qui vient d’être confié à l’entreprise belge va coûter 900 000 euros soit environ 680 millions de Fcfa. Au Mintransports, il y a mille raisons de qualifier cette initiative d’innovante au vu de ce qu’elle devrait apporter comme changement positif sur le fonctionnement du chemin de fer camerounais.

Pour Yannick Gilis, son entreprise assistera le Mintransports dans la maintenance numérique du chemin de fer Yaoundé-Douala, où seront désormais traitées toutes les formalités administratives du processus de maintenance ; ce qui aidera les autorités en matière de maintenance à agir en temps opportun. Pour l’heure, l’on n’est pas fixé sur le délai d’exécution des travaux mais l’on sait tout de même que son opérationnalisation implique, en plus du Mintransports, d’autres parties prenantes à savoir : le ministère des Travaux publics (Mintp), le Minepat et Camrail, le concessionnaire du chemin de fer camerounais.

A en croire Ecomatin, cet accord intervient trois mois après que le gouvernement a posé sur la table des députés, le projet de créer une société du patrimoine ferroviaire qui sera responsable des infrastructures et de la régulation de l’accès des exploitants au domaine ferroviaire.

Question de redonner les lettres de noblesses ce secteur d’activité en proie à de nombreux manquements et d’insuffisances au fil des ans parmi lesquels : la dégradation continue des infrastructures, la régression drastique du nombre de passagers qui est passé de 1,4 million en 2010 à 600 000 en 2021; la baisse du volume des marchandises transportées, estimé à 1,6 million en 2021 contre 1,9 million en 2010.

Cameroun-Unicef : 2,8 milliards de F pour booster les TIC en milieu scolaire

Le Cameroun s’est associé à l’UNICEF pour accélérer l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les écoles primaires et secondaires.

 

Mettre les TIC au cœur de l’éducation de base et secondaire. Le Cameroun a pris l’appui sur l’Unicef pour booster l’intégration des TIC dans l’éducation de base et l’éducation secondaire. Le partenariat a été établi entre le Fonds Spécial d’Appui au Conseil Mutuel d’Assistance (FEICOM) du Cameroun et l’agence des Nations Unies.

Avec un budget de 4,8 millions de dollars soit un peu plus de 2,8 milliards de FCFA le projet vise à bénéficier à 100 000 élèves, 1 000 enseignants et 15 écoles. Le projet « Éducation et Technologie pour Chaque Enfant » est actuellement en phase pilote dans cinq municipalités : Bertoua I, Bertoua II, Garoua Boulai, Mandjou et Ngoura.

L’initiative vise la promotion des compétences numériques et entrepreneuriales dans les écoles, la réduction de la fracture numérique chez les enfants et l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité de l’éducation dans les communautés vulnérables. Les communautés ciblées recevront des appareils pour accéder aux plateformes d’apprentissage numérique.

Dans le cadre de cette initiative, le FEICOM et l’UNICEF contribueront à la construction et à la rénovation des écoles dans ces municipalités. Ce partenariat s’inscrit dans l’objectif plus large du gouvernement camerounais de transformer le pays en une économie à revenu intermédiaire supérieur et numérique d’ici 2035, soulignant l’importance de tirer parti des TIC dans l’éducation.

Le Cameroun s’est associé à l’UNICEF pour accélérer l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les écoles primaires et secondaires.

 

Mettre les TIC au cœur de l’éducation de base et secondaire. Le Cameroun a pris l’appui sur l’Unicef pour booster l’intégration des TIC dans l’éducation de base et l’éducation secondaire. Le partenariat a été établi entre le Fonds Spécial d’Appui au Conseil Mutuel d’Assistance (FEICOM) du Cameroun et l’agence des Nations Unies.

Avec un budget de 4,8 millions de dollars soit un peu plus de 2,8 milliards de FCFA le projet vise à bénéficier à 100 000 élèves, 1 000 enseignants et 15 écoles. Le projet « Éducation et Technologie pour Chaque Enfant » est actuellement en phase pilote dans cinq municipalités : Bertoua I, Bertoua II, Garoua Boulai, Mandjou et Ngoura.

L’initiative vise la promotion des compétences numériques et entrepreneuriales dans les écoles, la réduction de la fracture numérique chez les enfants et l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité de l’éducation dans les communautés vulnérables. Les communautés ciblées recevront des appareils pour accéder aux plateformes d’apprentissage numérique.

Dans le cadre de cette initiative, le FEICOM et l’UNICEF contribueront à la construction et à la rénovation des écoles dans ces municipalités. Ce partenariat s’inscrit dans l’objectif plus large du gouvernement camerounais de transformer le pays en une économie à revenu intermédiaire supérieur et numérique d’ici 2035, soulignant l’importance de tirer parti des TIC dans l’éducation.

Coopération-numérique : 100 PME camerounaises formées avec l’appui d’Israël

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration des 75 ans d’indépendance d’Israël et de la coopération entre les deux pays.

Le Cameroun forme 100 start-ups et PME avec l’aide d’Israël dans le domaine du high tech, de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Le séminaire de quatre jours, organisé par l’ambassade d’Israël au Cameroun qui s’est achevé le 06 juillet 2023, a permis à des formateurs israéliens et camerounais de partager leurs connaissances avec les entrepreneurs locaux. L’objectif est de promouvoir l’innovation et de créer un écosystème entrepreneurial prospère.

Grâce à cette formation, les entrepreneurs camerounais auront les outils et les connaissances nécessaires pour développer leurs start-ups et PME dans le domaine du high tech. Cela contribuera à stimuler l’économie locale, à créer des emplois et à favoriser l’innovation dans le pays. L’ambassade d’Israël se félicite de cette collaboration et encourage les participants à rêver grand et à créer des solutions qui façonneront l’avenir du Cameroun.

« Cet événement marque une étape importante dans notre parcours collectif vers la promotion de l’innovation et la création d’un écosystème entrepreneurial prospère. (…) Nous voulons rêver grand, adopter l’innovation et créer des solutions qui façonneront l’avenir et perpétueront la collaboration entre nos pays », a déclaré Anan Zen, le Chargé d’affaires de l’ambassade d’Israël au Cameroun.

 

Cameroun : l’économie numérique présentée comme une niche d’emploi

Des acteurs de l’audiovisuel ont mis en commun leurs ressources pour répondre aux nouveaux enjeux économiques, lors du Salon international de l’audiovisuel à Douala.

Le terme économie numérique tente de conceptualiser le secteur des activités économiques liées à l’informatique. Ervane Tchoumi, spécialiste en business informatics, encore appelé Informatique de gestion, a décidé en décembre 2020, de fournir des services améliorés en placement du personnel. « Partout, les entreprises qui placent du personnel ne se soucient pas des obligations de résultats. Nous avons créé une plateforme baptisée Nyamga, qui met en valeur les freelances ciblés, dans le but d’offrir aux entreprises, des ressources humaines capables d’activer leurs croissances », explique Ervane Tchoumi, la promotrice de la start-up Nyamga solutions.

A en croire Datacameroon, cette plateforme multiservices permet aux freelances africains, de trouver un emploi au sein d’une entreprise. Selon une enquête effectuée par cette start-up spécialisée en stratégie d’entreprise, plus de 80% des PME camerounaises considèrent l’innovation comme essentielle à leur survie à long terme, alors que seulement 15% d’entre elles ont défini une stratégie.

Dans ce contexte, la conceptrice de Nyamga estime qu’il est important pour les ressources humaines d’avoir une porte d’entrée vers l’économie numérique. « L’alternative, c’est d’aller à la source des besoins des entreprises pour définir une stratégie et leur offrir des ressources appropriées », relève-t-elle.

Cette start-up a présenté ses innovations au Salon international de l’audiovisuel du Cameroun (Sinac) qui s’est tenu du 17 au 24 juin 2023 au Parcours -Vita  à Douala. La première édition de ce rendez-vous des personnalités et entreprises de l’audiovisuel en provenance de l’Afrique Centrale et de l’Ouest, s’est tenue sous le thème : « Audiovisuel en Afrique : entre enjeux et jeux des acteurs, quelles stratégies et synergies pour une Afrique compétitive à l’ère du digital ? »

Selon Yolande Bodiong, promotrice de cet événement, ce salon « vise à mutualiser les énergies (…) pour une Afrique audiovisuelle compétitive à l’ère du clic ». Autrement dit, un espace de rencontre entre des sociétés de placement du personnel, des chercheurs et fournisseurs d’emploi dans le domaine de l’audiovisuel, notamment.

Elizabeth Tchoungui, directrice exécutive RSE du groupe Orange en visite au Cameroun

Elle est en visite officielle au Cameroun sur la période du 20 au 27 avril 2023.

Elizabeth Tchoungui vient au Cameroun visiter les nombreux chantiers d’inclusion sociale, les programmes communautaires et l’empreinte environnementale déployés par le Groupe Orange et sa filiale camerounaise dans le pays.

En outre, la visite de cette illustre « fille du terroir » vise à rassurer les Autorités et l’ensemble de la communauté́ nationale sur l’Engagement d’Orange à accompagner le Cameroun dans 03 des défis majeurs : le changement climatique, l’égalité des chances, la fracture numérique.

Elle ira pendant son séjour, sur l’île de Jebale pour visiter le 1er site du projet de restauration de 1.000 ha de mangrove au Cameroun co-financé par le Groupe Orange.

Ensuite Elizabeth Tchoungui rencontrera les femmes lauréates et bénéficiaires des initiatives inclusives de la Fondation Orange Cameroun en faveur de l’autonomisation des femmes.

Le 3e temps fort de sa visite sera l’inauguration d’un établissement spécialisé́ pour offrir des formations métiers aux personnes vivant avec l’autisme, en vue le leur insertion professionnelle.

Fille de François-Xavier Tchoungui, camerounais et ancien diplomate, Elizabeth Tchoungui coordonne au sein du groupe Orange Cameroun, tous les projets liés à l’accès à l’éducation, la santé mère et enfant, l’autonomisation des femmes, la fracture numérique en Afrique, la réduction des inégalités hommes-femmes dans le monde de travail, l’assistance aux personnes vivant avec un handicap, la préservation de l’environnement, etc. Et ce sont ces axes qui guident sa visite au Cameroun.

Cameroun : des journalistes formés au traitement de l’information en ligne

L’association Learn & Adapt a organisé une session de formation pour les journalistes afin de leur permettre de se familiariser avec l’ère du numérique.

 

Fidèle à sa mission d’accompagner les entreprises et les individus dans la maîtrise du numérique et du coaching afin d’accroître leurs performances, l’association Learn & Adapt vient de tenir un nouvel atelier. Les hommes et femmes de médias ont été les heureux bénéficiaires d’un séminaire organisé le 15 avril 2023 à Yaoundé.  Plusieurs journalistes ont participé à la formation ; la presse privée et la presse publique étaient bien représentées.

L’un des points forts de la formation a été la diffusion de l’information en ligne. Ils ont été initiés à la maîtrise de l’environnement numérique puis au choix des logiciels de traitement du son et de l’image sans oublier le processus de téléchargement. Dans une ambiance de questions-réponses, les journalistes ont pu apprendre à diffuser l’information en ligne.

Après la théorie, place à la pratique. Les apprenants ont pu montrer leurs compétences en produisant et en diffusant une vidéo en ligne, ce qui a suscité l’ovation et l’admiration des formateurs. La prochaine session est prévue pour le 04 mai pour une autre formation.

Cameroun : Yango a un concurrent

Le ministre des Transports autorise une plateforme camerounaise dénommée « Ongo » pour concurrencer le russe Yango.

 « Ongo ». Cette initiative made in Cameroun apporte des solutions ponctuelles aux déplacements urbains et interurbains des camerounais. Ceci, en leur fournissant un véhicule en quelques clics seulement. Il s’agit comme Yango d’un service de transport à la demande.

La plateforme a lancé ses activités depuis le 17 avril 2023 à Douala et Yaoundé. Mais, elle envisage dans un futur proche desservir toutes les 10 régions du pays.  « Pour un début nous allons d’abord étendre nos activités dans les capitales politique et économique du pays. Mais qu’à cela ne tienne, nous envisageons aussi d’être présent dans toutes les 10 régions que compte le Cameroun ».

 Ongo, ce nouveau service de commande de taxis en ligne, est un fruit de l’entreprise camerounaise Intelart Technology (IT) de Lamine Nyamoutet. Le concept se donne pour mission d’améliorer l’offre de transport urbain et interurbain dans leur pays d’origine en apportant le service de mise en relation d’usagers qui souhaitent se déplacer à travers le Cameroun avec des chauffeurs professionnels.

« Ongo est portée par des ingénieurs locaux associés à un collectif d’ingénieurs camerounais de la diaspora (France, Canada, Etats-unis, etc.) qui ont fait leurs études dans les plus grandes écoles d’ingénieurs à travers le monde », informent les promoteurs du projet. Ongo n’arrive pas dans un secteur vierge. Le marché de transport urbain à la demande est déjà miné par yango, Gozem, Bee.

Le Cameroun héberge le salon du numérique de l’Afrique centrale

Du 22 au 24 février 2023, le Palais des congrès de Yaoundé a réuni des experts des TIC pour discuter des opportunités offertes par la révolution numérique.

 

« Contribution de l’économie numérique à l’émergence du Cameroun et de la sous-région d’Afrique centrale ». C’est le thème dédié au Salon du numérique de l’Afrique centrale organisé du 22 au 24 février 2023 à Yaoundé, au Cameroun.

Les discussions dirigées par le professeur Boyomo Assala qui pilote le comité scientifique ont tourné autour des thèmes tels que le développement du numérique, ses industries, le développement des services financiers mobiles et les opportunités d’investissement via le partenariat public-privé sont parmi les différents thèmes qui ont meublé le salon. Une occasion pour les experts du numérique, les chefs d’entreprise et d’autres institutions opérant dans le secteur et d’autres institutions d’échanger et de proposer des solutions.

Pr Laurent Charles Boyomo Assala, président du comité scientifique....
Pr Laurent Charles Boyomo Assala, président du comité scientifique….

Tous s’accordent sur l’urgence de capitaliser les opportunités tout aussi vastes offertes par le numérique. Cela doit se faire en améliorant la fourniture de services aux citoyens, notamment par la réglementation des services de communication électronique.

Pour les experts, les secteurs public et privé doivent travailler à la mise en place et à la gestion des infrastructures numériques qui soutiendront et accompagneront les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ils ont saisi l’occasion pour souligner que le numérique a l’avantage d’être un atout pour l’intégration sous régionale.

Cameroun-Huawei ICT Competition 2022-2023 : 50 candidats en lice pour la grande finale nationale

Huawei Cameroun a organisé le 31 janvier 2023 l’examen national final de son concours phare, « Huawei ICT Competition» édition  2022-2023, simultanément à Yaoundé à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé et à Douala à l’Institut Universitaire de la Côte.

L’édition 2022-2023 de Huawei ICT Compétition connait ses finalistes. sur 486 étudiants enregistrés à cette compétition depuis octobre dernier, 50 candidats ont été retenus pour participer à cette prochaine étape. Les détails.

Par la suite, les 10 candidats ayant obtenu les meilleures performances seront les gagnants au niveau national. Il faut souligner que 06 d’entre eux seront sélectionnés pour poursuivre la compétition au niveau régional et ainsi représenter le Cameroun à l’international. Ils formeront 02 équipes constituées de 03 étudiants chacune : une équipe pour la spécialité Network Track et une autre pour la spécialité Cloud Track.

En 1 heure et 30 minutes, les candidats ont répondu à 90 questions axées sur les concepts : Datacom, Security, WLAN pour les candidats enregistrés à la spécialité Network ; et services Cloud, stockage de données, Big data et l’intelligence artificielle pour les candidats enregistrés à la spécialité Cloud.

Happi ONDOBO étudiant à l’IAI Cameroun souligne l’importance de cette compétition : « Pour un début, il y’a la possibilité de faire un stage à HUAWEI, qui est proposé. Aussi, j’ai acquis certaines compétences que je ne croyais pas pouvoir avoir… compétences en cloud. Il y’a également des prix qui pourraient m’aider parce que présentement je suis étudiant à l’IAI Cameroun en troisième année et cela pourrait m’aider à poursuivre mes études de manière plus approfondie. J’ai tellement de projets, mais mon projet principal c’est d’avoir la plus grande entreprise technologique en Afrique ».

Pour mémoire, « Huawei ICT Competition » est un concours international organisé chaque année par Huawei depuis 2015 à la suite du programme « Huawei ICT Academy » qui encourage le transfert de compétences à la jeunesse camerounaise dans le domaine des Technologies de l’information et de la Communication (TIC). Lancée pour la 1ère fois en 2019 au Cameroun, « Huawei ICT Competition » a pour but de mettre en compétition sur la scène nationale et internationale les connaissances théoriques et pratiques des étudiants passionnés des TICs.

 

Cameroun : Paul Biya autorise le prêt de 60 milliards de F pour le numérique et l’énergie renouvelable

Le président de la République a signé deux décrets le 06 décembre dernier, permettant au ministre en charge de l’Economie, de prendre ces financements.

Deux accords de financement avec des organismes internationaux pour permettre le financement des projets dans les domaines du numérique et de l’énergie renouvelable.

En effet, le Cameroun veut prendre 6,7 millions d’euros ; soit 4,46 milliards de FCFA auprès de l’Unicredit Bank Austria AG, une institution financière autrichienne.

Cet argent va servir à financer le projet d’électrification rurale par systèmes solaires photovoltaïques et d’éclairage public dans neuf régions du Cameroun. 

Par ailleurs, le Minepat va signer avec l’Association internationale de développement (IDA), l’une des trois filiales de la Banque mondiale, un accord de crédit d’un montant de 84,1 millions d’euro, soit un peu plus de 55 milliards de FCFA. Le gouvernement va utiliser cette enveloppe pour financer le projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun (Patnuc). 

Le Camerounais Armand Claude Abanda remporte le Prix du leadership transformationnel 2022

Ce dernier a reçu son award au cours du 4e sommet sur le leadership qui s’est tenu à Nairobi au Kenya ce 28 septembre 2022.

Armand Claude Abanda, représentant-résident de l’IAI-Camerou, était pour le compte de la finale, face à 17 autres leaders issus de divers pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.

En effet, ce prix met en compétition des acteurs ayant brillé de diverses manières dans la conduite du programme de transformation de l’Afrique vers l’inclusion socio-économique de la gent féminine. Des leaders qui, grâce à leurs efforts novateurs, sont à l’origine de la transformation de leurs communautés.

Son implication dans la formation des jeunes et femmes aura plaidé en sa faveur pour la circonstance. A son actif, on dénombre, l’opération 100.000 femmes et le projet Mijef 2034 avec plus de 600.000 personnes formées au Cameroun.

Armand Claude Abanda, vainqueur du Prix d’excellence pour l’éducation en Afrique centrale au cours du 1er Forum international du Livre gabonais (FILIGA), le 28 mai 2022 à Libreville (Gabon), implémente des programmes sociaux qui contribuent largement à l’arrimage des enfants, de la jeune fille et des femmes aux TIC, et partant à l’économie numérique.

En rappel, le sommet annuel sur le leadership transformationnel a pour mission : l’éradication de la pauvreté par l’autonomisation économique des femmes sur le continent africain ; avec un accent particulier sur l’inclusion totale de la gent féminine dans leadership et les activités économiques, en promouvant et en soutenant les femmes entrepreneurs et l’entrepreneuriat au sein de la société.

Le Camerounais Armand Claude Abanda finaliste du Prix du leadership transformationnel 2022

Le vainqueur du précieux prix sera connu au cours du 4è Sommet annuel sur le leadership transformationnel à Nairobi (Kenya), du 28 au 29 septembre 2022.

Le Camerounais Armand Claude Abanda et parmi les 18 finalistes du Prix leadership transformationnel 2022. Cet informaticien est le Représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun.

Le sommet annuel sur le leadership transformationnel a pour mission : l’éradication de la pauvreté par l’autonomisation économique des femmes sur le continent africain ; avec un accent particulier sur l’inclusion totale de la gent féminine dans leadership et les activités économiques, en promouvant et en soutenant les femmes entrepreneurs et l’entrepreneuriat au sein de la société.

Armand Claude Abanda, est déjà, vainqueur du Prix d’excellence pour l’éducation en Afrique centrale au cours du 1er Forum international du Livre gabonais (FILIGA).

Celui-ci a implémenté des programmes sociaux qui contribuent largement à l’arrimage des enfants, de la jeune fille et des femmes aux TIC, et partant à l’économie numérique.

À travers le programme social de formation informatique au féminin intitulé : « Opération 100.000 femmes, Horizon 2012 » lancé en grande pompe en 2003, l’IAI-Cameroun a arrimé 103 350 Camerounaises aux TIC.

Et près de 500 000 jeunes, femmes et enfants sur l’étendue du territoire national ont déjà été formés aux TIC, dans le cadre de l’opération un « Million de Jeunes, d’Enfants et de Femmes (MIJEF) à l’horizon 2035 », lancé en 2015 au Cameroun.

Un autre programme de l’auteur du roman à succès « Fils de Prélat » axé sur la promotion du genre et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et des femmes au Cameroun. Autant de projets qui peuvent justifier sa présence parmi ces 18 finalistes.

« Il faut bien que l’assurance se développe et le numérique est une opportunité », Virginie Pouna Ngomi

Virginie Pouna Ngomi, Fondatrice de la start-up camerounaise COVA pense que le domaine de l’Assurance au Cameroun est une niche sous-exploitée et que les entrepreneurs devraient saisir l’occasion numérique pour développer le secteur.

Selon vous pourquoi Cova a été sélectionnée parmi les milliers de candidatures au Black Founders?

Je ne saurai le dire, je suis sûre que des milliers de bonnes candidatures ont été reçues pour cette sélection.  Ce que je peux dire, c’est que nous avons “mis les organes” aussi bien en amont que pendant tout le processus de sélection et les multiples allers et retours avec les personnes en charge de la sélection. Nous n’avons pas baissé les bras malgré les difficiles étapes.

Comment la startup compte utiliser les fonds reçus ?

Ces fonds nous permettront de renforcer notre équipe et notre capacité de déploiement, développer plus de solutions innovantes pour la facilitation de l’accès en assurance en Afrique francophone.

Dans un contexte camerounais où l’accès au financement reste le vrai obstacle à l’épanouissement de la jeune entreprise, quel est le modèle économique de Cova ?

COVA a pour client l’agent d’assurance qui veut plus de prospects, la compagnie d’assurance qui veut vendre, la compagnie de voyage qui veut distribuer l’assurance via son agence ainsi que le client final qui veut être accompagné en cas de sinistre.

La notion de numérique bien qu’évolutive va encore à pas lent (exemple le difficile décollage de l’e-commerce). L’assurance aussi. Offrir une plateforme d’assurance dans ces contextes, quelles en sont les motivations ?

Il faut bien que l’assurance se développe et le numérique est une opportunité.  En effet, l’assurance est un levier inévitable de développement durable dans nos pays, s’assurer c’est protéger ce qu’on a déjà. Si on ne protège pas ce qu’on a déjà et surtout son porte-monnaie par une assurance adéquate, d’une maladie coûteuse, d’un accident inattendu, d’un décès, d’un dommage à autrui, d’un incendie chez soi, alors on doit piocher dans son épargne ou celle de ses enfants, à chaque coup dur financier ; c’est l’ensemble de l’écosystème qui ne peut pas développer. Le digital a atteint tout de même un taux de pénétration de 50% en moins de 10 années malgré la lenteur que vous notez, l’assurance est encore à 1%, il y’a de quoi faire.

Est-ce que Cova compte courtiser le marché de l’Afrique anglophone où la notion du numérique est nettement avancée ?

Pas tout de suite ! Il y’a tant à faire en Afrique Francophone où le champ d’innovation est infini. Pour aller plus loin, nous pensons que nous devons aller doucement, cela nous permettra de mesurer nos capacités. Vous parlez de notion de numérique, mais je pense que les choses vont beaucoup évoluer dans quelques années en Afrique francophone. Et c’est aussi de notre devoir d’impulser les changements dans le comportement des populations. Des produits comme COVA, s’il en existe assez en Afrique francophone, vous verrez que les populations se verront un peu dans l’obligation d’accorder plus de valeur au numérique.

 

Cameroun : les start-ups n’ont aucune nouvelle du CDIC lancé depuis 6 mois

L’infrastructure annoncée comme incubateur national ayant pour but de propulser les start-ups, n’a pas tenue sa promesse jusqu’ici.

Les start-ups coptées pour intégrer le centre d’incubation du gouvernement CDIC s’impatient. Lancée le 08 février 2022, il était question que ces jeunes pousses intègrent le centre dès le lancement.

Ce sont 12 jeunes qui avaient été sélectionnés pour la première vague. « Ils vont de l’agriculture à la santé, en passant par e-commerce, l’éducation et le foncier », soulignait le Minpostel.

« L’admission en incubation au Centre de Développement de l’Economie Numérique (CDIC) va permettre aux lauréats du challenge numérique de murir leurs projets, tout en profitant de l’accompagnement des experts du CDIC ».

Partie des quatre coins du pays, les jeunes pousses sont rentrées de Yaoundé lors du lancement, avec pour espoir « c’est imminent ». Depuis six mois, ces jeunes entrepreneurs de l’innovation n’ont pas encore été contactés.

« C’est décevant que le gouvernement se comporte de cette façon. Quand on voit comment les pouvoirs voisins se démêlent pour mettre la technologie au-devant de leur développement, nous avons l’impression que le Cameroun manque de volonté. Quand nous avons été reçus par le ministre des Postes, nous avons eu le sentiment que c’était un début de quelque chose pourtant », déplore un incubé qui a préféré rester en anonyme.

Et un autre de dire, « même si le Minpostel est en train de s’organiser la moindre des choses c’est de communiquer avec nous. L’infrastructure est déjà bâtie, l’inauguration a été pompeuse, honnêtement qu’est-ce qui manque pour lancer cette incubation ? ».

Comme ceux-ci, plusieurs sont en attente. D’autres ont pour l’heure proposé une descente au ministère des postes et Télécommunications pour avoir amples informations de la situation. Proposition qui est en étude pour le moment.

Quelques projets à incuber

Le premier, Dzembouong Tiam Erik Gyslain se propose de mettre sur le marché un AGROPAD. C’est un kit d’irrigation solaire intelligent, doté des capteurs géré par IA et disposant d’une application web/Android déjà en ligne a-t-on appris. Son projet veut palier à la baisse de la production agricole due aux dérèglements climatiques, à la sécheresse etc.
Le deuxième projet est celui de Kame Dime Flaubert qui propose la Smartbox-Station. Il s’agit de la création des casiers intelligents à colis connectés, qui serviront d’adresse de livraison. Cette initiative veut répondre au problème de livraison dans le e-commerce en Afrique centrale en général et au Cameroun en particulier.  Njoh Wollo Arnaud Rostand propose Thinfood, une livraison de produits alimentaires et pharmaceutiques à partir d’une application mobile etc.

Le Cameroon Digital innovation centre (CDIC), est selon le gouvernement un générateur d’écosystèmes numériques. L’infrastructure apportera l’état de l’art de la technologie à toutes les activités économiques afin d’accélérer leur transformation digitale.

Du côté du Minpostel, le gouvernement reste confiant concernant ce projet, bien que n’étant pas disposé à communiquer sur l’état d’avancement de ce projet, « l’inauguration n’a rien à voir avec le lancement« , souligne ce département ministériel.

Cameroun : Dieudonné Evou, président de la Bdeac victime de cybercriminalité

Un faux profil LinkedIn au nom du Camerounais, récemment porté à la tête de la Banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale sévit sur le réseau social.

L’institution bancaire a commis un communiqué sur la plateforme LinkedIn afin de mettre en garde les usagers. « La banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) informe ses abonnés LinkedIn qu’un individu utilise le profil du Président de la Banque sur ce réseau social en se faisant passer pour lui », a écrit la Bdeac ce 29 juillet 2022.

Plus loin, l’institution financière souligne que, l’individu apparait sous le nom « Dieudonné Evou Mekou ». Il est d’ailleurs spécifié dans la même note, qu’à ce jour le président de la Bdeac n’a pas de compte sur le réseau social LinkedIn.

Cet acte rejoint de nombreux qui pourrissent le cyberespace. En effet, selon l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), l’économie camerounaise a perdu 12,2 milliards FCFA (20,2 millions $) en 2021 du fait de la cybercriminalité.

Toujours en 2021, 4 242 faux comptes Facebook avaient été identifiés, dont 3 337 avaient été fermés en collaboration avec Facebook. L’Antic avait alors reçu 47 plaintes liées au piratage de comptes Facebook de personnes morales et physiques, ainsi que 37 autres plaintes liées au clonage de comptes Facebook. Plus de 6 500 enquêtes ont été menées.

En rappel, de 2010 à 2015, le Cameroun a adopté trois lois qui encadrent le déploiement de la cyber sécurité au Cameroun. Un cadre juridique jugé toujours insuffisant par le Gicam.

Pour mémoire, la cybercriminalité se définit comme toute activité criminelle réalisée au travers du cyberespace et par le réseau Internet. Par extension, elle intègre toute forme de malveillance électronique effectuée à l’aide des technologies informatique et de télécommunication.

Cameroun : Meta lance le programme « My digital world » pour l’alphabétisation numérique

Le but de l’initiative est d’éduquer les internautes sur l’utilisation responsable des médias sociaux ainsi que sur leur sécurité en ligne.

« My digital worl », le programme de Meta se déploie au Cameroun. Il s’agit d’un programme d’alphabétisation numérique visant à éduquer les internautes sur l’utilisation responsable des médias sociaux ainsi que sur leur sécurité en ligne.

Concernant ce programme, Phil Oduor, Responsable des programmes Meta Policy en Afrique subsaharienne, a déclaré : « Nous sommes ravis de lancer « My Digital World » ici au Cameroun. Ce programme a été conçu pour fournir aux jeunes et au grand public les compétences nécessaires pour naviguer dans les espaces numériques de manière sûre et responsable ».

« Les modules aident les participants à acquérir des compétences concrètes telles que la protection des informations personnelles, l’identification de sources d’information fiables, l’appréhension des thématiques assujetties à la désinformation, et la validation de relation en ligne non nuisibles ».

Afin d’accroitre la sensibilisation à l’utilisation responsable d’Internet et faire partager une expérience positive des plateformes numériques, le programme « My Digital World » a été lancé lors du « Digital Literacy Forum »  de Meta qui vise à renforcer le rôle de l’alphabétisation numérique en faveur de la lutte contre l’utilisation abusive d’Internet et à en identifier les lacunes.

Ceci, en s’assurant que les utilisateurs disposent du savoir-faire numérique requis pour naviguer sur internet en toute sécurité, ce qui leur permettra de lutter contre la désinformation, les discours de haine, l’intimidation, le harcèlement, et les autres aléas en ligne.

 Lancé en partenariat avec GIDICom, Digital Access et Positive Youths Africa, ce programme a pour ambition de former plus de 4 000 participants de sorte à les accompagner pour mieux gérer leurs expériences en ligne, et ce grâce à des sessions dédiées animées par un formateur.

Au fil des années, Meta a également mis en œuvre le programme « My Digital World » accessible gratuitement dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, dont l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, l’Éthiopie, la Zambie et plus récemment le Ghana.

La Banque mondiale appuie le Cameroun dans la promotion du numérique

Un atelier sectoriel pour la valorisation de ce secteur a eu lieu le 30mars 2022 à Yaoundé à cet effet.

Un atelier sur la valorisation du digital dans le pays. Il était question de regrouper les principaux acteurs du secteur et le gouvernement, pour faire un état des lieux et échanger sur les leviers à activer pour un développement optimum du numérique dans le pays.

Cet atelier se tient dans un contexte où le Covid-19  a démontré le rôle important du digital. « Le digital est vraiment au cœur de la stratégie de développement du Cameroun. C’est ce qui explique, nous, notre stratégie à accompagner un développement du digital, à aider le Cameroun à opérer cette transformation le plus rapidement possible », a expliqué Sylvain Kakou, le Représentant régional de la Société financière internationale pour la zone Cemac.

Avant l’atelier du 30 mars 2022 à Yaoundé, la Banque mondiale a approuvé, le 28 septembre 2021, le financement d’un projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun. Doté d’une enveloppe de 100 millions de dollars (environ 60 milliards de FCFA).

Le projet vise, à étendre la portée et la couverture des réseaux numériques à haut débit dans les zones rurales, à favoriser un environnement propice au développement sécurisé et résilient, et accroître l’utilisation de solutions agricoles numériques par les petits exploitants agricoles.

Entrepreneuriat : 300 millions de F pour le développement de 3 projets au Cameroun 

Dans le cadre du projet « Promotion de la recherche, l’innovation et la culture numérique  en Afrique centrale (Pricnac) », 5 micro-projets  dont trois au Cameroun et deux République démocratique du Congo  ont été retenus suite à l’appel à propositions lancé le 9 juillet 2021.

Le projet Promotion de la recherche, l’innovation et la culture numérique en Afrique Centrale (Princnac) coordonné par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et ses partenaires a organisé le 22 mars dernier une réunion de lancement des micro-projets sélectionnés suite à l’appel à proposition de micro-projets lancé en juillet 2021.

La réunion vise à sensibiliser et former les porteurs de projet sur la gestion financière et administrative de la subvention accordée. L’objectif général de cet atelier était de faciliter les échanges entre les parties prenantes afin de garantir les meilleures dispositions pour le démarrage des micro-projets.

Les trois projets du Cameroun sont constitués de Cameroon Youth Tech Incubator, il s’agit d’une impression 3D pour éducation. Ce projet reçoit 150 000 euros soit 97 824 669 de F selon le site de l’AUF.

Le second projet s’intitule ADISI Cameroun. C’est la fabrication de territoires durables, il est financé à hauteur de 155 000 euros, donc 101 085 492 de F.

Enfin, le projet de la création d’opportunités d’emploi jeunes par les synergies entre les écosystèmes de la recherche et de l’innovation, porté par l’association pour la promotion d’un environnement vert et vivable. Ce projet reçoit 154 302 euros, soit 101 194 959 de F.

L’ensemble des financements des projets camerounais s’élève ainsi à 459 302 euros, soit exactement 301 221 290 de F.

Pour mémoire, Pricnac est l’un des huit projets subventionnés dans le cadre du Fonds ACP pour l’innovation du programme Recherche et Innovation de l’Oeacp avec le soutien financier de l’Union européenne. Pricnac a pour objectif de renforcer les capacités de recherche-innovation dans les pays d’Afrique centrale par la consolidation des écosystèmes d’innovation, des synergies productrices, de l’entrepreneuriat, du numérique et des politiques d’innovation au service du développement durable et de la réduction de la pauvreté.

Santé numérique : 5 start-ups camerounaises qui s’imposent

Dans un Cameroun qui ne compte qu’environ 1 médecin et 7 infirmières et sages-femmes pour 10.000 habitants selon l’OMS, les Camerounais tentent de pallier la faiblesse de leur système de santé avec les nouvelles technologies. Les offres dans le domaine se sont multipliées et plusieurs ont reçu des distinctions.

Ouicare, le projet d’Emmanuel Assom Neyeng est une plateforme numérique qui a pour objectif de résoudre la problématique liée à l’accès à l’information médicale. C’est un espace d’e-médecine qui permet une gestion à distance et un suivi optimisé des patients. Avec ce projet, Assom a remporté le Prix Orange de l’entrepreneur social à l’international en 2021.

Lauréat Poesam 2021

Waspito, fondée par l’entrepreneur Jean Lobé Lobé, l’application a pour objectif de faciliter l’accès aux soins sanitaires à de nombreux Africains, en réunissant pharmacies, laboratoires, hôpitaux et spécialistes sur une même plateforme. Opérationnelle depuis janvier 2020, Waspito a été sélectionnée en novembre 2020 avec 6 autres start-up pour remporter un financement de 670 000 euros octroyé par MEA Seed Challenge d’Orange Ventures, un fonds d’investissement pour les jeunes pousses innovantes. La jeune pousse a levé 1.7 milliard de F CFA récemment pour s’intégrer davantage au Cameroun, puis conquérir les marchés ivoirien et sénégalais.

équipe Waspito

Thea, en anglais, That Health again, est une application mobile conçue par le médecin camerounais Eloi Hermann Monkam Tsokam. Les patients qui choisissent de l’utiliser peuvent se connecter directement sur une plateforme pour se faire examiner en ligne par un médecin. Disponible sur Android, Thea a une taille de 9 Mo. Il possède une vingtaine de menus comprenant des conseils pratiques, le choix de médecins, les informations sur les pharmacies de garde, des podcasts.

Appli Thea

IDocta, est une application de télémédecine qui permet de mettre en contact les professionnels de la santé et les patients du Cameroun. Elle est mise sur pied par le pharmacien Dr Yannick Mbarga. Avec cette application,  un patient a la possibilité d’avoir à sa disposition un médecin se trouvant dans la région où il habite. Ce rapprochement avec le professionnel de santé  de votre localité, évite  aux patients, des déplacements inutiles et coûteux. L’appli offre les services de consultation à domicile, des conseils médicaux à distance, la livraison des médicaments à domicile, une aide médicale pour les personnes plus âgées, le suivi des patients en charge, la facilité des examens de laboratoire à domicile.

Appli IDocta

E-same est une plateforme de télémédecine tout en un intégrant : téléconsultation ; télé expertise ; télé assistance ; télésurveillance avec une régulation médicale. Le lancement officiel de la plateforme de télémédecine s’est déroulé le 08 septembre 2020 à Yaoundé. Il s’agit d’une initiative du Dr Christian Tham. Elle a été conçue à travers le label (entreprise) AFRICA-MED International.

promoteur E-Same

Peut-être cette avancée pourrait constituer une amélioration dans le domaine médical.

 

E-Santé : la plateforme Waspito lève 1.7 milliard de F CFA pour son extension

Le fonds servira selon Jean Lobé Lobé, promoteur de la plateforme à s’intégrer davantage au Cameroun, puis conquérir le marché ivoirien et sénégalais.

« Nous sommes super heureux d’annoncer une étape importante cette année. Waspito a récolté 1,7 milliard de FCFA (2,7 millions de dollars) en financement de démarrage », a annoncé le groupe sur sa page Facebook.

Fondée par l’entrepreneur Jean Lobé Lobé, Waspito a pour objectif de faciliter l’accès aux soins sanitaires à de nombreux Africains, en réunissant pharmacies, laboratoires, hôpitaux et spécialistes sur une même plateforme.

Cette solution d’e-santé est particulièrement utile dans le contexte actuel de maladie à Coronavirus. Elle permet de fournir des médicaments à distance, sans avoir besoin de s’exposer à une contamination.

Opérationnelle depuis janvier 2020, Waspito a été sélectionnée en novembre 2020 avec 6 autres start-up pour remporter un financement de 670 000 euros octroyé par MEA Seed Challenge d’Orange Ventures, un fonds d’investissement pour les jeunes pousses innovantes. À l’avenir, Jean Lobé Lobé ambitionne d’étendre son offre sur tout le continent.

Pour accroître sa notoriété, Waspito s’entoure de plus en plus des visages connu; à l’instar de Stanley Enow, David Eto’o.

Il faut noter que, face au manque d’équipements et de personnel, l’Afrique se tourne de plus en plus vers la médecine numérique pour les consultations ou pour dispenser des soins. Le nombre de start-up du domaine a augmenté de 56% au cours des 3 dernières années, et les investissements ont atteint un pic au premier semestre 2020.

Semaine de l’innovation numérique : Serge Ntiam gagne la 3è édition et remporte 10 millions F CFA

Ce dernier a développé un antivirus susceptible de mettre les appareils électroniques à l’abri des attaques.

Meye Portect. C’est avec ce projet que le jeune Serge Stephane Ntyam a été sacré lauréat de la 3ème édition de la semaine de l’innovation numérique ce 18 mars 2022 au Centre de développement de l’Économie numérique à Bastos.

Il a reçu des mains de Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, un lot d’une valeur de 5 millions de F CFA et un chèque de 10 millions de F CFA. Ce dernier succède ainsi à Nervis Nzometiah, vainqueur de l’édition précédente.

« Le palmarès de cette troisième édition est une formidable vitrine de nos innovateurs. Il est la preuve du dynamisme et de la fécondité de l’écosystème des startups au Cameroun », a félicité Minette Libom LI Likeng.

Cet acte III était placé sous le thème « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise ». Ce choix s’inscrit donc dans le cadre de la Campagne Nationale pour la promotion de la cybersécurité et sensibilisation à l’usage responsable des réseaux sociaux.

Pour cette 3ème fois, il s’agissait non seulement de détecter les meilleurs projets d’innovation numérique de l’année et les faire accompagner, de stimuler la créativité et la saine émulation parmi les acteurs de l’écosystème numérique, dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité.

Et pour ce qui est de la deuxième compétition, de détecter à travers une sélection, les jeunes entreprises d’innovation numérique (startups), à admettre en incubation interne au CDIC. Près de 300 projets ont été enregistrés pour le concours du meilleur projet TIC et, 90 projets pour le Challenge Numérique.

« Comme je le formulais déjà au terme des deux premières éditions, mon vœu est que cette compétition ne soit que le début d’une aventure : ne mesurez pas votre ambition, redoublez de créativité et continuez de nous faire rêver. Je vous souhaite tout le succès que vous méritez », a exhorté le ministre des Postes à l’occasion.

Selon le Minpostel la première édition de cette initiative lancée en 2019 a connu 288 candidatures pour avoir à la fin 21 idées de projets accompagnés.  En numéraire, l’édition de 2019 a englouti 14 000 000 et plus de 50 000 000 en matériels et équipements. 2020, c’est-à-dire la 2nde édition c’était  468 inscrits et 15 idées de projets accompagnés. 26 millions en numéraire et 44 millions en matériels.

Semaine de l’innovation numérique : voici les 15 finalistes

Elle s’ouvre ce lundi 14 mars 2022 à Yaoundé sous le thème : « Cybersécurité et Innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise ».

La semaine de l’innovation numérique se tient du 14 au 18 mars 2022 à Yaoundé. La liste des 15 projets sélectionnés en vue de la participation au concours du meilleur projet numérique 2021 est désormais connue. La liste a été publiée par le ministère des Postes et télécommunications le 11 mars dernier.

Au programme de cette semaine, du 14 au 16 mars 2022, un bootcamp sera organisé avec ces 15 startups présélectionnées au Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC). Elles seront édifiées sur les meilleurs techniques et stratégies pour réussir leur projet.

Le 17 mars, les 15 startups présélectionnées passeront au pitch final devant un jury constitué d’experts et de professionnels du numérique. Puis, le lendemain 18 mars, la cérémonie de clôture de la Semaine de l’Innovation numérique avec la remise des prix.

Ce concours selon le Minpostel vise, la détection des meilleurs projets d’innovation numérique de l’année et les faire accompagner ; la stimulation de la créativité et de la saine émulation parmi les acteurs de l’écosystème numérique, dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité et en même temps la culture de l’esprit de compétition parmi les jeunes ainsi que leurs projections à l’échelle internationale.

Il s’agit par ailleurs, de renforcer les capacités des jeunes porteurs d’idées ou de projets TIC à travers des sessions de formation, coaching, counselling ; de détecter les startups d’un niveau de développement avancé sur les plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un accompagnement dans le cyberparc, vers le « go to the market » ; de favoriser l’émergence d’un véritable entrepreneuriat local TIC.

 « Le véritable enjeu est donc de créer un environnement propice à la création et au développement d’entreprises viables dans le secteur du numérique…Il s’agit de compétitions visant toutes à accompagner sur le long terme, l’émergence d’écosystèmes numériques matures et solides, porteurs de nouvelles opportunités économiques », affirme Minette libom Li Likeng.

Le câble sous-marin à fibre optique Cameroun – Brésil en service dès la fin 2018

L’infrastructure, qui va interconnecter le Cameroun au Brésil (South Atlantic Inter Link), devrait entrer en service au dernier trimestre 2018.

Selon Joseph Ndongo, le directeur de la Planification de la Cameroon Telecommunications (Camtel) « le service sous-marin et l’itinéraire de pose de câble est achevé à 100 % ». Il en a fait l’annonce le 16 mai 2017 lors du forum international de l’économie numérique de Yaoundé.

Selon lui, les travaux restants, actuellement en cours, portent sur la fabrication des câbles à poser dans la mer. Et cette phase est déjà réalisée à 30%. Un niveau d’avancement jugé « satisfaisant » qui permet de prévoir l’opérationnalisation du système tout entier d’ici la fin 2018.

D’après Joseph Ndongo, la réalisation et l’entrée en service de ce câble devrait permettre à la Camtel de doper ses capacités infrastructurelles et surtout de jouer un rôle de premier plan dans l’implémentation de l’économie numérique vers laquelle est en train de migrer le pays. Ce câble « de dernière génération porte sur un linéaire de 6 000 kilomètres avec une capacité de 32 térabits par secondes…Il permettra à la Camtel d’avoir un déploiement dans les data center, un déploiement dans l’installation des centres d’appel, un déploiement dans l’hébergement des applications de premier rang qui s’appuient sur le levier infrastructurel, un déploiement dans les ports de système en satellites sécurisés par un haut débit… Il devra également doter le Cameroun et la sous-région Afrique centrale d’un système de transmission internationale de nouvelle génération reliant le Cameroun par une voie directe à l’Amérique», explique Joseph Ndongo.

Le Cameroun veut passer de 10 000 à 50 000 emplois en 2020 dans le secteur de l’économie numérique

A l’initiative de Paul Biya, président du Cameroun, se tiendra à Yaoundé, du 15 au 17 mai 2017, un Forum international sur l’économique numérique, avec pour thème : « Comment réussir l’économie numérique au Cameroun ? ».

De source officielle, cette grand-messe sur l’économie numérique vise à faciliter la mise en œuvre des partenariats entre les institutions, les porteurs de projets camerounais, les entreprises nord-américaines et les investisseurs nationaux et internationaux. « Ces partenariats devront contribuer au développement de l’économie numérique au Cameroun, conformément aux axes du Plan stratégique de l’économie numérique afin d’augmenter la contribution au PIB de 5% en 2016 à 10% en 2020, la création d’emplois directs de 10 000 en 2016 à 50 000 en 2020 et la hausse des impôts de 136 milliards de FCFA en 2016 à 300 milliards en 2020. L’ambition, à court terme, est de faire du Cameroun, un leader technologique africain », précise la présidence de la République du Cameroun.

Près de 200 participants constitués des ministres, des représentants des institutions de développement africaines et internationales, de la société civile, des opérateurs du numérique, des chefs d’entreprises, des investisseurs, des enseignants chercheurs, des hommes de médias sont attendus à ce rendez-vous de Yaoundé.

Parmi ces personnalités et experts de haut niveau, on peut notamment citer Jean Louis Roy (Canada), président de « Partenariat International », Sarah Clatterbuck (Etats-Unis d’Amérique), directrice de l’Ingénierie à Linkedln, Sergio Lopes (Portugal), Président Directeur Général (PDG) de Sitvarius, Jacques Bonjawo (Cameroun), PDG de Genesis Futuristic Technologies, Artur Zang (Cameroun), l’inventeur du Cardiopad, Yannick Nino Njopkou (Cameroun), Fondateur de Kerawa.com, etc.

Le Barcamp fait ses premiers pas à Yaoundé

L’évènement qui prône l’utilisation du numérique dans l’enseignement supérieur a été organisé le jeudi 24 novembre 2016 au Campus numérique francophone de l’AUF

« Inversons la classe dans le supérieur : les premiers pas ». Tel est le thème de la première édition du Barcamp tenue le 24 novembre 2016 au Campus numérique francophone (CNF) de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). Organisé par l’Ecole national supérieure polytechnique de Yaoundé en partenariat avec le Bureau Afrique centrale et des Grands lacs (BACGL) de l’AUF, l’événement a regroupé 30 participants pour la plupart des enseignants du supérieur.

« C’est un atelier de sensibilisation comme le nom l’indique la classe inversée qui fait l’inverse de la classe normale. C’est-à-dire que l’enseignant prépare un support de cours avec des activités qu’il soumet aux apprenants. Ceux-ci sont libres de le consulter chez eux pour prendre déjà connaissance de la leçon et pratiquer avec les activités proposées. Une fois en classe, l’enseignant propose plutôt des cas pratiques de la société soumis à la réflexion des apprenants qui pourront par la suite travail-ler collectivement ou individuellement pour apporter une solution et pouvoir assimiler la leçon pro-posée », a indiqué Anne Marie Chana, chef de projet, par ailleurs enseignante à l’Ecole nationale polytechnique de Yaoundé.

Au cours des travaux, il a été question de mobiliser les outils et les moyens qu’offrent le numérique pour expliquer ce qu’est la pédagogie inversée, la classe inversée et d’amener les enseignants à inté-grer progressivement cette pratique pédagogique dans leur quotidien.

Il s’agit en fait « de rendre plus autonome l’apprenant qui doit par lui-même prendre l’initiative d’aller regarder soit les vidéos proposées par l’enseignant et réfléchir à des exercices. Pour l’enseignant, il devient plus tôt un facilitateur que quelqu’un qui transmet le savoir », a expliqué Dr Chana.

Au cours de ce Barcamp, les participants qui ne sont pas venus en spectateurs, ont travaillé en groupe et exposé sur des sujets divers liés à l’Enseignement supérieur.

Ils ont appréhendé la maîtrise des concepts pédagogiques pouvant être associée à la pédagogie de la classe inversée, l’identification de toutes les composantes à la fois pédagogique et organisationnelle permettant d’inverser les classes. Ils ont également profité de l’occasion pour repenser ce qui est fait actuellement en classe pour enrichir et améliorer l’expérience d’apprentissage des étudiants.

A la fin de cette rencontre d’échanges, les participants ont été appelés à « capitaliser sur les tra-vaux du Barcamp », afin de progresser dans la pédagogie inversée.

En plus de de classe inversée, le Barcamp est également une plate-forme qui veut « proposer une solution au problème de massification dans les salles de classe des universités camerounaises ».


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Cameroun: vers l’arrimage de 20 000 PME au numérique

Un accord y relatif a été signé entre l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME) et l’opérateur de téléphonie sud-africain Mobil telephon network (MTN)

La convention de partenariat signée entre l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME) du Cameroun et la filiale locale de l’opérateur de téléphonie sud-africain Mobil telephon network (MTN) prévoit d’accompagner 20 000 Petites et moyennes entreprises (PME) vers le numérique.

D’après les termes de l’accord, MTN assure l’arrimage de 20 000 PME exerçant au Cameroun depuis 2012 aux standards technologiques modernes via son expertise en matière de Technologie de l’information et de la communication (TIC).

Pour cette firme téléphonique, cette initiative s’inscrit dans la suite du processus de numérisation des PME qui a été entamée il y a un an déjà, en partenariat avec l’APME.

« Les PME concernées vont bénéficier d’un pack mettant à leur disposition un site web, des adresses électroniques professionnelles et des facilités d’accès à internet, en plus de la téléphonie mobile », a expliqué Philisiwe Sibiya, la directrice générale de MTN Cameroon.

« En plus du pack, a-t-elle ajouté, les entreprises bénéficieront de produits permettant une meilleure gestion des finances, de la clientèle ou du personnel. Elles auront en outre accès à une équipe d’assistance de MTN dans les bureaux de l’APME à travers les 10 régions du Cameroun ».

En contrepartie, l’APME devra financer à hauteur de 50% toutes les solutions offertes par MTN Cameroun.

L’objectif, selon Jean Marie Louis Badga, le directeur général, est de « faire que toutes les PME qui participeront à ce programme deviennent des leaders dans leurs secteurs d’activités respectifs en valorisant ce Cameroun productif que nous entrevoyons tous ».


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Le Minpostel veut faire du Cameroun, un «pays numérique en 2020»

A travers son programme «Faire du Cameroun un pays numérique en 2020», ce ministère entend vulgariser les TIC aussi bien dans les zones urbaines que rurales

Le gouvernement envisage de faire du Cameroun, un «pays numérique» à l’horizon 2020 à travers le plan de développement numérique, piloté par le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) dont l’objectif est de vulgariser les Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Dénommé «Faire du Cameroun un pays numérique en 2020», ce programme est la vision du plan de stratégie pour le développement de l’économie numérique mis en place depuis quelques années par les pouvoirs publics avec l’appui des divers partenaires.

Sur la base des études, ce plan stratégique vise à porter la contribution du numérique au Produit intérieur brut (PIB) de 5% à 10%, la contribution annuelle moyenne du secteur au titre d’impôts et taxes de 136 milliards de FCFA actuellement à 300 milliards de FCFA à l’horizon 2020.

Le nombre d’emplois directs créés dans le numérique devra passer de 10 000 à 50 000 sur la même période, tandis qu’en matière de développement local, il est prévu de densifier de 6% à 20% le pourcentage des ménages ayant accès à internet et le pourcentage d’accès au haut débit dans les grandes entreprises à 95%.

Son implémentation sur le terrain est inscrite à l’ordre du jour de la réunion semestrielle des services centraux et déconcentrés du ministère des Postes et Télécommunications, la finalité étant de couvrir aussi bien les zones urbaines que rurales.


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Economie numérique: le Minpostel Peaufine sa stratégie de développement

Les acteurs des secteurs privé et public et de la société civile, favorables à l’essor d’une industrie numérique locale, ont défini du 03 au 04 mars 2016 à Yaoundé les axes prioritaires de ce projet

La première journée nationale de l’économie numérique s’est ouverte jeudi, 03 mars 2016, sous le thème : « La place de l’économie numérique dans les politiques publiques en vue de l’émergence du Cameroun ». A travers ces assises qui s’achèvent ce vendredi, 04 mars 2016, le ministre camerounais des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, entend évaluer la situation de l’économie numérique dans le pays.

Durant les échanges, plusieurs objectifs ont été définis. Notamment les axes prioritaires de développement du projet qui prennent en compte des priorités à court, moyen et long termes.

Le plan d’actions pour l’exercice 2016 a été adopté. L’agenda de cette année prévoit déjà de développer les infrastructures de large bande, d’accroitre la production et l’offre des contenus numériques, d’assurer la mutation numérique de l’administration et de l’ensemble des secteurs d’activités.

Les journées nationales de l’économie numérique constituent un « regroupement d’intelligences, en vue d’un brassage des idées pour les propositions concrètes, permettant d’inscrire l’économie numérique dans les politiques publiques et d’impulser son développement pour l’émergence du Cameroun », a indiqué le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, à l’ouverture des travaux.

Il est à noter que dans ce secteur, le Cameroun accuse du retard sur plan international et se classe parmi les pays à faible score en matière de pénétration de l’Internet et des TIC.


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