le ministre en charge de l’administration territoriale a outrepassé ses compétences en instruisant le CNC, de sévir contre une chaîne de télévision privée.
Alors que l’on s’apprête à discuter de la loi des finances 2023 à l’Assemblée Nationale, monsieur Atanga Nji crée une fois de plus un divertissement honteux qui n’honore pas la République et ceux qui l’animent. En effet, prenant le prétexte d’un propos pourtant rapporté et pouvant être classé parmi les plus « gentils » prononcés par les adversaires du président Paul Biya à l’occasion de la célébration de ses 40 ans consécutifs de règne sans partage à la tête de l’État, le ministre en charge de l’administration territoriale a outrepassé ses compétences en instruisant le Conseil National de la Communication, supposé être indépendant, de sévir contre une chaîne de télévision privée et au-delà, un parti politique de l’opposition. C’est la goutte d’eau de trop :
1-Nous ne pouvons qu’exprimer notre solidarité à la presse nationale et aux amis de l’opposition qui se voient opprimés tous les jours dans l’exercice de leur activité par des serviteurs zélés de l’État qui érigent le griotisme en mode de gouvernance.
2- Nous ne pouvons que regretter que l’ouverture de la sphère publique qui était encore en 2010 le seul -indicateur positif de démocratie au Cameroun soit devenu entièrement négatif depuis l’arrivée de Monsieur Atanga Nji à la tête du Ministère en charge de l’administration. Cet indicateur mesure en effet les libertés de réunion, d’association, de manifestation, d’opinion, etc. En 2011 par exemple, c’est en faveur de la libéralisation de la presse au Cameroun que les Africains suivaient la crise ivoirienne. L’on ne peut pas se taire lorsque le Cameroun perd tous ses avantages comparatifs et régresse pendant que d’autres pays avancent en galops.
3-Nous ne pouvons que dénoncer cet élan compulsif du gouvernement camerounais à créer une actualité divertissante pour le peuple à chaque fois que l’on doit discuter de l’avenir du pays. Sinon, quelle opportunité y a-t-il de sortir toute l’artillerie lourde contre un SEUL propos « banal » prononcé aux côtés de multiples autres propos plus violents à la même occasion contre la même personnalité ?
4-Il est clair que la sortie de Monsieur Atanga Nji est curieuse et entre dans la longue liste des actes administratifs manipulatoires qui visent à détourner le peuple des vrais débats sur la reddition des comptes ou l’avenir de l’État.
5-Le gouvernement camerounais fabrique ses adversaires qu’il victimise pour la circonstance à travers un acharnement injustifié et les oriente vers un débat sensationnel et identitaire.
6-Non ! Il faut parler de l’État. Il faut parler d’avenir. Il faut parler de la gouvernance. Il faut parler de bilan. Il faut parler de l’économie. Il faut parler des politiques de développement. Nous ne pouvons que accuser le gouvernement et ses adversaires désignés d’éviter ces débats essentiels pour la vie de la Nation.
7-Comment peut-on réussir à éviter le débat sur la vie chère au Cameroun en 2022 ? L’on voit bien que le gouvernement à court d’idées nous fabrique un procès médiatique inique qui durera le temps de la session budgétaire en cours. Conséquence, nous serons surpris de constater que rien n’est prévu pour améliorer nos conditions de vie en 2023. Comme depuis 40 ans !
Pauvre de Nous ! Non, nous ne pouvons plus faire ce jeu. La lucidité est la seule arme qui nous reste. A condition que nous voulions bien l’utiliser.
Pour ma part, au sein de mon cabinet au SDF, je maintiendrais la veille. Pour l’instant, le gouvernement a retiré son projet de loi des finances 2023 truffé de fautes et de contresens. En attendant qu’il soit remis dans le circuit parlementaire, mon cabinet requiert l’attention de toutes et tous pour analyser ce qui nous attend en 2023.
C’est maintenant ou jamais ! Si nous réussissons à terminer 2022, ce n’est pas sûr que nous arriverons à tenir le coup en 2023.
Le forum qui s’est tenu à Bamenda le 24 août dernier, en l’absence de leaders du collectif du G7, Kah Walla, Adamou Ndam Njoya et Bernard Muna, était un forum pour rien. Une foire verbale, un forum pour le plaisir de voir voltiger les mots, dans des salles à moitié vides du Ntarikon Palace. Une réunion pour faire fuser les concepts, et les confier au passage à des rédacteurs monochromes, des experts qu’on croirait tous issus de germains. Le destin de leur code électoral « alternatif » est le placard. Au lieu de propositions qui soient des contestations, les Camerounais attendent des propositions qui seraient de vraies innovations. Il faut, si l’on veut lui arracher le pouvoir, surprendre le RDPC, le prendre de court, et le G7 n’en prend pas le chemin.
Que va-t-elle chercher dans cette galère ?
Kah Walla a-t-elle claqué la porte du SDF pour le réintégrer par la fenêtre du G7 ? Kah Walla a du talent, celui-ci l’a portée à un niveau de popularité respectable. Depuis lors, elle a oublié de se réinventer, elle a sabordé les qualités les plus susceptibles de lui profiter et ne s’est plus mise en tête que de se servir de sa notoriété, allant jusqu’à la brader dans un concubinage inattendu avec des opposants du quatrième âge, garantis d’époque, que les citoyens de 18 ans qu’elle veut avoir comme électeurs ne s’attendent plus à trouver que dans les livres d’histoire. Ben Muna, Fru Ndi, Ndam Njoya, Garga Haman Adji, on dirait le casting d’une croqueuse de dots : qu’a-t-elle besoin de courir leur héritage quand elle a su se constituer un capital à la Dangote ? Son score en trompe-l’ il à la présidentielle l’a fait douter et rejoindre ceux qu’elle croyait au même niveau. C’est « derrière » elle (de préférence à « avec » elle) que cette unité devait se constituer. Une chance qu’elle n’ait pas jugé opportun de se présenter à Bamenda ! En posant ses valises dans le G7, lentement mais surement, surement c’est-a-dire irréversiblement, une femme de haute valeur, Kah Walla, emprunte la pente de son déclin. L’opposition du G7 moins 4 (Momo Jean de Dieu, Kah Walla, Ndam Njoya, Ben Muna, ca fait un peu beaucoup) prend la peine de déguiser sous des prétextes d’intérêt public (préservation de la paix) son ambition pressante du pouvoir. Préserver la paix, n’est-ce pas ce que Paul Biya fait depuis 30 ans avec plus ou mois de succès ?
Il n’y a pas deux Cameroun, celui des opposants et celui des dirigeants, il ne peut y avoir deux codes électoraux, celui de Bamenda et celui de Yaoundé
Le G7 n’a pas une communauté d’idéal pas plus qu’une unité d’âme : on leur a demandé de s’unir, ils ont créé une espèce de bureau des pleurs, est-ce la même chose ? Certes, on voit se libérer une énergie latente, mais vaut mieux pour Kah Walla se poser auprès de l’animateur politique, l’avocat récemment exclu, plutôt que de compter avec un cadre et un point d’appui bâtard que lui offre ce G7 où ils ne sont même plus 7. S’ils ne sont portés par aucun mouvement social, s’ils n’arrivent pas à susciter une vague de sympathie, c’est parce qu’il s’agit d’une union libre. En amour comme en politique, les Camerounais sont vieux jeu, ils veulent des mariages, pas des « viens, on reste ». Pas plutôt arrivées d’ailleurs, les élections feront imploser ces tractations souterraines et ces pactes passés dans le dos des militants. De proche en proche, on convient de la noblesse de leur combat pour leurs idées, mais on n’en saisit toujours pas le sens : voudraient-ils voir Etoudi appliquer leurs plans pour le Cameroun ? Le consensus est-il atteint une fois que le code électoral est rédigé sans le RDPC ni les autres partis de l’opposition ? Leur code électoral n’est donc pas plus consensuel que celui du RDPC. Et puis, le consensus n’est pas l’unanimité. Qu’est ceci dans les sociétés libres ? Il faut se transporter en Corée du Nord pour voir un peuple qui pense à l’identique.
L’opposition camerounaise tarde à se prêter à la loi d’évolution
Ce débat sur notre loi électorale, qui était tardif dès sa discussion au lendemain de la présidentielle est devenu imbécile au lendemain de son adoption par le parlement. À l’heure où tout le monde se plaint du train de vie somptuaire de l’Etat, de sa proverbiale inertie qui paralyse tout espoir, alors que les Camerounais craignent pour leurs conditions de vie qui se dégradent chaque jour davantage, en pleine hausse des prix de l’énergie et des hydrocarbures, que proposent nos valeureux opposants ? Un forum sur le code électoral : très inspiré. Mieux, un forum sur la paix : avec les encouragements du RDPC. René Emmanuel Sadi a dû instruire son corps préfectoral dans la Mezam et le Nord-Ouest de veiller à ce que rien ne vienne troubler une réunion aussi conforme à l’obsession du gouvernement auquel il appartient. L’opposition, dans sa recherche d’idées originales pour occuper l’espace médiatique, doit garder présent à l’esprit que les formules les plus simples sont les plus efficaces, les Camerounais seront surtout frappés par les sujets qui les concernent au premier chef, comme des propositions sur les mécanismes de péréquation des recettes pétrolières, une revalorisation financière de la condition des travailleurs et une vigilance plus accrue vis-à-vis des employeurs qui ne respectent pas notre législation du travail, etc. Le G7 parle-t-il de paix pour dire que la guerre est une option, au cas où leur code électoral à eux ne serait pas adopté ? La dernière chose à faire pour l’opposition c’est d’envisager la guerre, parce que de toute manière le régime d’Etoudi y est préparé et cela consacrerait une succession politique ordonnée. Si néanmoins le G7 est convaincu que des Camerounais les suivraient dans la rue, qu’ils investissent cette rue au lieu de proférer des menaces jamais suivies d’effet, au lieu de prendre à témoin les Camerounais de leur gesticulation.
Le « code électoral alternatif » des laboratoires de Bamenda est sans objet
Il existe une belle et grande démocratie, en Amérique du nord. Dans cette démocratie, qui plus est parlementaire, tous les sénateurs sont nommés par le gouverneur général qui n’est rien mois qu’un monarque délégué, nommé lui-même par la reine d’Angleterre. Dans cette démocratie qui fonctionne, le scrutin se passe sur le mode uninominal à un tour. Et à certains endroits, les territoires du Nunavut, les partis politiques ont été dissous depuis plus d’un siècle. Dans cette démocratie, les scrutateurs ne sont pas désignés par les partis politiques. Et le chef du gouvernement y est désigné par les appareils. Elections Cameroon se serait directement inspiré de cette démocratie, inventrice d’Elections Canada. Le problème n’est pas les lois, mais ceux qui seront chargés du contrôle et de l’application de ces lois, les Camerounais eux-mêmes. L’opposition du G7-4 entend des voix qui lui disent qu’elle a été choisie depuis le ventre sa mère, pour diriger le Cameroun. Et vu qu’elle croit, comme les « trois jouvenceaux » de la fable de La Fontaine, qui se moquaient d’un octogénaire, vu qu’elle croit que l’avenir est échu parce que Paul Biya va péniblement sur ses 80 ans, elle décrète et légifère. Cette opposition-là pratique dès à présent le sectarisme et la sorcellerie. Après les shadow cabinets, on a droit aux shadow pacts, et aux shadow projects. Si l’opposition, de manière générale, indispose les Camerounais, c’est parce qu’elle est brouillonne et, à force, pose ceux-ci en situation de défenseurs du régime. Le G7 est trop facilement attaquable dans ses démarches. La stratégie de la grogne n’est pas la plus performante, la revendication des droits ne les montre pas suffisamment conquérants. Que Kah walla fasse donc de la politique et dise merde au G7, en emmenant au besoin Alice Sadio de l’AFP, qui n’est pas mal non plus.
Rencontre du G7 à Bamenda le 24 août 2012 Camer.be)/n
Ce regroupement constitué de certains partis politiques de l’opposition s’est réuni à Bamenda pour discuter du code électoral, en l’absence de certains ténors
Le G7, collectif de partis politiques qui s’est formé lors de l’élection présidentielle de 2011 et qui a vu le président Paul Biya porté de nouveau à la tête du Cameroun, s’est réuni le 24 août à Bamenda dans la région du Nord-ouest, pour discuter d’un code électoral crédible. Une rencontre qui s’est faite en l’absence de certains membres de ce G7, parmi les plus en vue. Prenant la parole, John Fru Ndi qui présidait la rencontre a déploré l’absence d’Adamou Ndam Njoya (Union Démocratique du Cameroun), Bernard Muna (Alliance des Forces patriotiques) et Edith Kah Walla (Cameroon People Party) au moment où « une page de l’histoire de la politique camerounaise est en train de s’écrire ». De nombreux intellectuels se sont adjoints à la rencontre de Bamenda. On a pu apercevoir le philosophe Fabien Eboussi Boulaga, et les universitaires Eric Mathias Owona Nguini, Paul Abe et Stéphane Akoa. Il y avait aussi quelques représentants de la diplomatie et de la diaspora camerounaise.
Sans l’UDC de Ndam Njoya ou encore le CPP de Kah Walla, le G7 a mené la réflexion sur le code électoral. Occasion pour le chairman du SDF de livrer une de ses déclarations fortes. « Nous ne devons pas seulement critiquer Paul Biya. Nous devons être désormais plus pratiques. Paul Biya utilise tous les moyens pour rester au pouvoir. Au lieu de prier pour qu’il meure comme le font certains de l’opposition, nous devons mettre sur pied des mécanismes pour un jeu plus démocratique à l’instar d’un code électoral crédible. Pour y parvenir, toutes les forces du changement doivent se mettre ensemble », a-t-il fait savoir à l’assistance. La question de la forme du code électoral qu’adoptera le G7 pour présenter au « régime-RDPC » a fait l’objet de divisions entre les participants. Pour les radicaux, le code adopté par les députés doit être retouché fondamentalement et un code alternatif proposé au public. De l’autre côté, on prône pour l’amendement des dispositions qui ne seraient pas conformes aux droits de vote des citoyens. Un consensus a toutefois été trouvé sur la manière de procéder. Il sera d’abord question de regrouper les propositions faites par les participants pour apporter des « améliorations » au code actuellement en vigueur, ensuite mettre en place un comité de convergence composé par des experts et qui sera chargé de la relecture des différents amendements au code électoral, et la dernière étape, rendre publics dans les meilleurs délais les amendements définitifs apportés au code électoral. Certains observateurs n’hésitent pas à critiquer une avance à reculons de l’opposition, qui sort toujours « la bonne vieille rengaine du code électoral, au lieu de proposer des perspectives concrètes, tant au gouvernement qu’au peuple, pour sortir de leur précarité ». Les propositions finales sont attendues.
Le G7, regroupement de partis politiques de l’opposition au Cameroun, veut proposer une réforme du code électoralCamer.be)/n
La célébration de la fête de l’unité nationale a été marquée par la sortie officielle des nouvelles bicyclettes de la police et l’absence de certains partis de l’opposition
2H 45 minutes, c’et le temps qu’a duré la parade. La place de l’Udeac à Douala a été le théâtre d’un 20 mai novateur sur plusieurs points. D’abord l’animation par la fanfare du bataillon d’intervention rapide (Bir), trois ans d’existence et déjà la fanfare du Bir s’impose au défilé militaire. Autre attraction principale avant le défilé proprement dit, ce sont les récipiendaires des différentes médailles, 517 citoyens issus de presque toutes les professions. L’opération a été menée de main de maître par le nouveau gouverneur Bétis Assomo.
Vient enfin le défilé en lui-même et c’est le public en masse dans les différentes tribunes qui s’en trouve ravie devant le spectacle gracieusement offert par les hommes en tenue, pas alerte et ferme les bustes droits, ce sont des carrés de 81 que constituent les corps des différents secteurs des forces de sécurité qui se succèdent, la rigueur et l’harmonie sont dans les rangs, les nouvelles bicyclettes des forces de police font sensation. Pour le défilé civil, ce sont des carrés de 150 élèves qui déambulent dans l’ambiance distillée par la fanfare de la communauté urbaine, le pas est plus glamour. Pour ce qui des partis politiques l’ambiance est plus morose, les règles de passage ont été durcies cette année avec notamment l’interdiction des banderoles et des affiches présentant des messages fantaisistes. Comme c’est souvent le cas, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), parti au pouvoir fait la grande démonstration alors que dans les rangs de l’opposition le boycott annoncé est observé.
Le RDPC a défilé, contrairement à de nombreux partis politiques de l’oppositionJournalducameroun.com)/n
Par Issa Tchiroma Bakary, président National du FSNC
. Vu les enjeux politiques de l’heure, ceux de conduire le « bateau Cameroun » à bon port et de consolider la Démocratie,
. Vu le contexte politique International ambiant en proie à de nombreuses secousses tantôt endogènes mais davantage exogènes et quasi dictées par un mimétisme invasif,
. Vu les turbulences Economico – financières auxquelles font face les grandes puissances Internationales et par ricochet la planète entière, avec pour corollaire la détermination quasi aveuglante de survie qui implique la ruée vers des nouvelles ressources dont dispose fort heureusement encore le continent Africain dont le Cameroun en bonne place,
. Vu l’état indéniable de la relance Economique nationale actuelle soutenue par des grands projets structurants en cours et/ ou en voie de lancement,
. Vu le ferme engagement d’apporter une réponse juste et efficiente aux questions d’emploi des jeunes qui se traduit par le processus actuel de recrutement de 25000 jeunes à la fonction publique et les nombreux autres recrutements dans divers corps de métiers,
. Vu la diplomatie conquérante et incisive qui vise à faire du Cameroun une destination de choix pour les investisseurs étranger à l’instar de la récente visite du chef de l’Etat en Chine,
. Vu les mesures innovantes et salvatrices prises par le Gouvernement pour la relance d’une agriculture de rente, gage de la bonne tenue du panier de la ménagère,
. Vu la paix et la cohésion sociale, volonté incontestable de l’Homme qui préside avec diligence aux destinées de notre cher et beau pays,
. Vu la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, seule gage de la bonne gouvernance et du développement national,
. Vu l’adhésion massive et inconditionnelle de la jeunesse patriote aux idéaux de paix et d’unité ; et l’implication de la femme dans tous les secteurs de la vie active,
. Vu l’urgente nécessité de consolider les acquis, nos acquis,
LE FSNC
Parti fédérateur, fidèle à sa logique de catalyseur de consciences et de farouche protecteur des intérêts communs du peuple,
A DECIDE
DE SOUTENIR SANS RESERVE S.E.M.PAUL BIYA A L’OCCASION DE LA PROCHAINE ELECTION PRESIDENTIELLE DU 09 OCTOBRE 2011, ET DE L’ACCOMPAGNER PENDANT SON SEPTENAT DE GRANDES REALISATIONS ET AU DELA
LE FSNC
Appelle les Camerounais sans exception du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, les citoyens de toutes les communautés ethniques, linguistiques et religieuses à opérer le choix utile, le seul choix raisonnable qui vaille afin qu’au soir du 09 Octobre 2011, triomphe le peuple souverain.
Le ministre de la communication a tenu un meeting le week-end dernier à Garoua pour exhorter les militants de son parti à voter pour Paul Biya
Ils étaient plus d’un millier de personnes à avoir répondu à l’appel du ministre de la communication, président du Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC), Issa Tchiroma Bakary, lors du meeting organisé par son parti le 1er octobre à l’esplanade du cinéma le Ribadou de Garoua. Le FSNC, fidèle à sa logique de catalyseur des consciences, s’est plié aux exigences de la campagne électorale en honorant à travers ce meeting un rendez-vous attendu par ses militants dans la région du Nord et autres curieux. Certes l’on connaissait déjà la position de Issa Tchiroma et sa formation politique en faveur du candidat du RDPC, mais il tenait tout de même à expliquer les raisons véritables du ralliement de son parti derrière le président Paul Biya. Sur les banderoles accrochées pour la circonstance, l’on pouvait lire « Paul Biya, artisan infatigable du progrès » ou encore « Paul Biya le président d’hier, d’aujourd’hui et de demain ».
S’adressant aux militants lors de son allocution de circonstance, Issa Tchiroma Bakary a de prime abord réaffirmé son engagement et celui de son parti à apporter leur soutien à la victoire du président Paul Biya, décrit comme étant le candidat de la raison. Le président du FSNC a invité les populations et les hommes politiques de la ville de Garoua à renforcer l’alliance avec le président Paul Biya afin que celui-ci récompense pleinement la région du Nord quand viendra le temps de la moisson. Il a aussi mis en garde les électeurs afin que ceux-ci ne se laissent point distraire par les forces tapis dans l’ombre et qui veulent déstabiliser le Cameroun pour accaparer ses richesses. Au cours du meeting, Issa Tchiroma a demandé aux électeurs de faire tout leur possible afin que le Cameroun ne tombe pas entre les mains « d’aventuriers », la gestion d’une nation étant complexe et ne pouvant donc être comparée à la gestion d’une échoppe.
Quant aux partis politiques du grand Nord, en référence à l’ADD de Garga Haman Hadji, qui refusent de se rallier au RDPC, Issa Tchiroma a affirmé que cette défection était sans objet, car il demeure convaincu que : « le peuple a compris le message et comme un seul homme il votera pour une reconduction du président Paul Biya pour présider aux destinées de la nation camerounaise ». Pour clore son propos, le ministre de la communication a appelé tous les camerounais sans exception du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, les citoyens de toutes les communautés, à opérer « le choix utile, le seul choix raisonnable qui vaille », afin qu’au soir du 9 octobre 2011, triomphe le choix du peuple souverain à travers l’élection à la magistrature suprême du candidat Paul Biya.
Issa Tchiroma Bakary, ministre de la communication et président du FNSC, ici en meeting ce 1er octobre à Garoua Journalducameroun.com)/n
Sous l’égide des 30 sections Ojrdpc de la région, un meeting s’est tenu le 1er septembre à l’esplanade de la maison du parti de Ngaoundéré
Au lendemain de la convocation du corps électoral par le président de la République, les trente sections Ojrdpc que compte la région de l’Adamaoua ont voulu accorder leurs violons derrière leur président national. Ils l’ont témoigné ce jeudi 1er septembre 2011 à l’esplanade de la maison du parti Rdpc de Ngaoundéré. Pour les organisateurs de ce grand rassemblement, il était question de magnifier les grandes réalisions de Paul Biya en faveur de la région château d’eau du Cameroun depuis son accession à la magistrature suprême le 06 novembre 1984 et de lui réitérer le soutien indéfectible de la jeunesse rdpciste de la région. Au rang de ces réalisations, on peut citer les grands projets structurants en cours, le développement des infrastructures de communications, scolaires et universitaires.
Prenant la parole, l’honorable Ali Bachir, président de la section Ojrdpc Vina sud, par ailleurs député de la même circonscription politique, dira que l’Adamaoua bénéficie d’une attention particulière de la part de Paul Biya, car dit-il, nous avons des projets singuliers tels qu’il y en a pas dans d’autres parties du pays, en l’occurrence l’exploitation de la bauxite de Minim Martap dont le coût des investissements s’élève à 2,150 milliards de fcfa, la construction des tronçons routiers Garoua Boulai -Ngaoundéré et Bafoussam -Banyo Ngaoundéré. Le président Paul Biya a commencé ces chantiers et il n’y a que lui pour les achever, a-t-il martelé. D’où cet appel lancé par les militants Ojrdpc de la région pour l’encourager à se porter candidat pour les élections présidentielles du 9 octobre tout en promettant de lui assurer un plébiscite à 100%.
Le meeting qui s’inscrit dans la mouvance de la mobilisation nationale des jeunes du parti des flammes en faveur de la candidature de Paul Biya, était présidé par le représentant du secrétaire général du Rdpc, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt. L’émissaire du comité central a qualifié de « meilleur choix », l’option des jeunes des sections Rdpc de l’Adamaoua. Lors de son allocution d’ouverture, il les a exhortés à uvrer pour la paix avant, pendant et après ces échéances. L’éclat de cette cérémonie était rehaussé non seulement par les autorités administratives, traditionnelles et religieuses de la région, mais également par de nombreuses élites intérieures et extérieures.
Les jeunes de l’Ojrdpc de l’Adamaoua ont apporté leur soutien à Paul Biya Journalducameroun.com)/n
Le congrès du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) est prévu les 15 et 16 septembre prochains
L’information a été donnée en début de weekend dernier. L’ordre du jour de ce congrès n’a pas été rendu public. Ce sera le troisième congrès ordinaire de ce parti depuis sa création en 1984. Si la date du congrès est fixée seulement aujourd’hui, dans les coulisses, on a beaucoup travaillé. De nombreux meetings ont été organisés avec différents motifs. Mobiliser les troupes, sensibiliser à l’inscription sur les listes électorales et surtout convaincre de ce que Paul Biya était le meilleur choix.
L’élection du président du parti ne semble pas être l’enjeu fondamental de cette grande rencontre. Selon de nombreux observateurs proches de cette formation politique, le congrès s’est imposé de lui-même plus pour régler des problèmes internes. « La question de l’élection du président national est une formalité, ce sera Paul Biya », affirme un cadre du parti sous le couvert de l’anonymat. Selon la même source, les vrais enjeux de ce congrès sont dans la refonte même du parti. Dans les coulisses, on apprend que de nombreux experts ont été consultés, à l’effet de faire des propositions de texte, qui permettraient au parti de faire son bond dans la modernité. De nombreux problèmes ont été posés comme l’âge d’aspiration au bureau de la section des jeunes du parti (OJRDPC). Aujourd’hui fixé à 30 ans, certains souhaitent le voir relevé. Autre préoccupation, celle de la section des femmes (OFRDPC). Plusieurs d’entre elles souhaiteraient voir bouger les choses, pour pouvoir elles aussi occuper des fonctions importantes. Les deux jours de congrès devraient préalablement permettre de régler ces questions, avant même le choix du président national.
Le congrès du Rdpc aura lieu les 15 et 16 septembre prochainsJournalducameroun.com)/n
Le Ministre de la Communication et président du FSNC, s’est exprimé les 14 et le 15 août sur les antennes de Crtv Garoua à ce sujet
La région du Nord ferme le peloton des régions du Cameroun pour les inscriptions sur les listes électorales, avec seulement 35% d’inscrits. Le Ministre de la Communication et président du FSNC, Issa Tchiroma, s’est exprimé les 14 et le 15 août sur les antennes de Crtv Garoua à ce sujet. A quinze jours de la date buttoir pour les inscriptions sur les listes électorales, l’objectif annoncé par Elections Cameroon (Elecam) de 2 945 818 nouveaux inscrits dans la région du Nord reste décidément hors de portée. Et ceci malgré la gratuité de la carte d’identité, le déploiement des équipes mobiles d’inscription dotées du matériel roulant, l’inscription via téléphone portable ou encore le tapage médiatique.
Selon certaines sources auprès d’Elecam, les départements du Mayo Louti et du Faro traîneraient encore les pieds, tandis que les départements de la Bénoué et du Mayo Rey enregistrent une bonne participation. Ce mauvais classement n’est pas pour réjouir les élites de la région du Nord, qui voient leur région classée dernière, devancée par l’Extrême Nord (54%) et l’Adamaoua (84%). C’est donc pour tenter d’inverser la tendance que le Ministre de la Communication était dans la ville de Garoua le week-end dernier. Jouant les « sapeurs pompiers », Issa Tchiroma s’est adressé aux populations sur les antennes de Crtv Nord dans le cadre de deux débats interactifs, respectivement le dimanche 14 août de 20h30 à 22H et le lundi 15 août de 9h30 à 11h.
Je suis venu parce qu’interpellé par le devoir, je suis venu pour rappeler que le grand moment est arrivé, ce moment où chacun choisira qui présidera aux destinées de cette nation. Je suis là pour sensibiliser les populations à aller s’inscrire sur les listes électorales afin d’accomplir leur devoir de citoyen, a déclaré Issa Tchiroma qui a aussi dénoncé le mauvais taux de participation attribué à la région du Nord par Elecam. Un classement peu honorable qui, à son avis, ne reflète pas la réalité et doit dès lors réveiller toutes les élites nordistes afin de doper le taux d’inscription sur les listes électorales avant le 31 août. Dans leurs différentes interventions, les auditeurs ont dénoncé les difficultés rencontrées dans le processus d’établissement de la carte nationale d’identité. Certains se font rançonner en espèces dans les postes d’identification ou auprès des « lawan ». Une situation jugée déplorable par le Mincom, qui a promis d’aborder la question lors de sa prochaine rencontre avec les autorités administratives de la région.
Interpellé sur sa candidature à la prochaine présidentielle, Issa Tchiroma a affiché clairement son ralliement et celui de son parti à Paul Biya, qu’il présente comme le seul candidat pouvant présider aux destinées politique et économique de la nation camerounaise. Il a exhorté les populations à soutenir celui qui, vraisemblablement, sera le candidat du RDPC, bien que n’ayant pas encore officiellement annoncé sa candidature. Prolixe comme à son habitude, le Ministre de la Communication a promis des solutions de la part de l’Etat aux problèmes de sécurité, d’électrification ou encore de santé publique. Mais il conditionne tout cela à l’inscription massive des populations sur les listes électorales et au vote le moment venu : Si vous vous fâchez contre la politique, la politique se fâchera contre vous. C’est donc une vraie course contre la montre que s’est lancé Issa Tchiroma face à la lenteur des inscriptions sur les listes électorale dans sa région. Un défi énorme, mais face auquel le Mincom reste toutefois optimiste quant à la portée de son message et à la réaction des populations.
Issa Tchiroma Bakary, ministre de la communication et président du FNSC Journalducameroun.com)/n
Ce week-end, le président du Front pour le Salut National du Cameroun a rencontré les étudiants après avoir tenu un meeting au marché
Pendant son séjour de deux jours dans l’Adamaoua, Issa Tchiroma Bakary sous sa casquette de Président du Front pour le Salut National du Cameroun (Fsnc), a tenu à rencontrer les étudiants de l’université de Ngaoundéré. Mais le point d’orgue de sa visite restera le meeting qu’il a tenu le samedi 09 avril dans l’après midi à l’esplanade du grand marché de Ngaoundéré. Un meeting qui a drainé de nombreux jeunes, et comme à son habitude, Issa Tchiroma a laissé éclater ses talents de grand orateur. S’exprimant en français, en anglais et en fulfulde, le président du Fsnc a entretenu l’assistance sur la démarche de son parti. Le Fsnc, a-t-il dit, est une jeune formation politique, dont la philosophie est de se mettre au service du peuple et que c’est sans doute cela qui l’a propulsé au gouvernement. Tout en arpentant la place du grand marché prise d’assaut par une foule nombreuse, Issa Tchiroma a souligné les valeurs républicaines dont chacun devrait s’inspirer pour contribuer au développement du Cameroun.
« Le front pour le salut national (FSNC) mise sur la jeunesse », a déclaré le président national de cette formation politique, Issa Tchiroma Bakary qui s’est longuement adressé non seulement aux jeunes de son parti, mais également aux jeunes de la région de l’Adamaoua et du Cameroun. « Vous êtes l’avenir du Cameroun et il nous appartient de construire avec vous votre héritage », leur a-t-il martelé avant d’inviter chacun d’entre eux à faire son devoir de citoyen, notamment en s’inscrivant sur les listes électorales et à voter effectivement le moment venu. Au cours de ce meeting, l’orateur a exhorté l’assistance à faire le choix d’une politique constructive et à constituer un bouclier contre les forces de la déstabilisation. « Préparez-vous à assurer votre destin, c’est-à-dire la relève. Vous savez que pour gouverner, il faut le savoir. Le monde d’aujourd’hui est gouverné par le savoir. Si vous êtes ignorants, vous ne pouvez pas. Je dirais donc à ces jeunes, parce que c’est vous qui présidez aux destinées de cette nation demain, préparez-vous à acquérir le savoir. Surtout n’écoutez pas ceux-là qui vous disent, faites table rase de ce que vous avez, ils vous trompent!»
Dimanche 10 avril 2011 à 12 heures, les jeunes étaient encore à l’honneur, puisque le programme du président du Fsnc prévoyait un échange avec les étudiants de l’Université de Ngaoundéré. Une rencontre qui s’est effectivement tenue à l’hôtel Mentong Palace. Au cours de cette rencontre, le patron du Fsnc a réaffirmé le soutien de son parti au président de la République et sa détermination à barrer la voie aux fauteurs de troubles. Après un séjour de 48 heures dans l’Adamaoua, Issa Tchiroma Bakary a quitté Ngaoundéré dans la soirée.
Après un meeting au marché, Issa tchiroma, président du front pour le salut national, a rencontré les étudiants de l’université de Ngaoundéré237online.com)/n
« Après plusieurs semaines de manifestations de rue, le dictateur tunisien Zine El-Abidine Ben ALI, au pouvoir depuis 1989, a été contraint de fuir son pays »
En attendant de savoir comment va se développer la situation dans ce pays africain, il convient de dire que ce qui s’y passe en ce moment est historique, non seulement pour la Tunisie, mais aussi pour l’ensemble de l’Afrique. En effet, c’est la première fois depuis les années 1980, qu’une révolte populaire vient à bout d’un régime totalitaire au pouvoir depuis plus de deux décennies. Le MANIDEM et tous les patriotes Africains expriment leur solidarité et saluent le courage et la détermination du peuple tunisien.
Dans la quasi-totalité des pays d’Afrique, des régimes autocratiques et illégitimes, généralement à la solde de l’occident continuent à se maintenir au pouvoir, qu’ils tiennent d’une main de fer. La plupart de ces régimes monolithiques se sont accaparé du pouvoir politique en même temps, agissent en véritables prédateurs des richesses nationales au détriment des masses laborieuses. Malgré la violence politique quotidienne et l’injustice sociale, de plus en plus d’Africains ont décidé de réagir à l’arbitraire et expriment en ce moment même, une soif sans précédent de liberté et de dignité.
A l’instar du Kamerun, dans la plupart de ces dictatures, l’Etat né des indépendances s’est délité et n’assume plus aucune de ses missions sociales régaliennes. Le chômage est devenu endémique. Aucune perspective n’est offerte à une jeunesse de plus en plus frustrée, qui pourtant voit des « nouveaux riches » se pavaner avec arrogance et mépris, profitant pleinement du système de corruption institutionnalisé et instauré en mode de gouvernance. Toutefois, on constate depuis quelques années que la peur change peu à peu de camp. En effet, frustrations, brimades et intimidations ont progressivement cédé place à une certaine résistance ; elles ont façonné les esprits et ont suscité une nouvelle dynamique sociopolitique qui s’affirme bruyamment dans la plupart des pays du Continent. Incontestablement une nouvelle ère démocratique s’ouvre en Afrique. Le vaillant peuple Tunisien vient de faire sauter un verrou qui sonne le glas des régimes despotiques aux relents dynastiques qui nous gouvernent.
Les farces électorales organisées par des régimes corrompus n’offrant aucune garantie d’une alternance démocratique, les Africains semblent plus que jamais décidés à payer le prix de la liberté en exprimant ouvertement et massivement leur volonté de changement politique, en dépit de l’oppression et de la misère. Aucun pays, y compris le Kamerun, n’échappera à cette nouvelle vague déferlante et contagieuse de liberté qui secoue le Continent africain. Cela se vérifie en ce moment même en Egypte où le pouvoir trentenaire et absolu d’Hosni MOUBARACK vacille sous les coups de butoir d’un peuple en colère, décidé à le renverser.
Parce que nous connaissons exactement la température sociale qui prévaut en ce moment au Kamerun, nous conseillons vivement à M. BIYA et aux caciques du RDPC, de prendre toute la mesure des évènements de Tunisie, avant qu’il ne soit trop tard. Le malaise social et les aspirations démocratiques des Kamerunais sont tels que la surenchère sécuritaire qu’on observe en ce moment ne suffira certainement pas à leur éviter le funeste destin de Monsieur Ben ALI et ses compagnons.
A quelques mois de la Présidentielle d’Octobre 2011 et fidèle à sa proximité avec les Kamerunais, le MANIDEM est d’ores et déjà en ordre de bataille, prêt à prendre et à assumer toutes ses responsabilités d’avant-garde durant le tournant décisif qui s’amorce dans la lutte du peuple pour un véritable changement au Kamerun.
Le voile de la terreur d’Etat se déchire inexorablement ; l’heure de rendre les comptes est bel et bien venue pour les tyrans de tout bord et leurs clans au pouvoir dans nos pays. et la pseudo « Communauté Internationale » ne leur sera d’aucun secours.
Nous sommes tous des Tunisiens.
Le MANIDEM fait ce qu’il dit et dit ce qu’il fait !
Le ministre de la communication a organisé samedi dernier un meeting de son parti, en marge d’une visite de travail effectuée à Douala
Le FSNC pour une nouvelle politique
En marge d’une visite à Douala la capitale économique du Cameroun, Issa Tchiroma l’actuel ministre de la communication a profité pour reprendre du service politique, mais cette fois sous les couleurs de son nouveau parti, le Front pour le Salut National du Cameroun (FNSC). Une occasion pour lui d’apporter des précisions sur un certain nombre de points relativement à sa nouvelle position politique. Face à de nombreux jeunes venus écouter le très dynamique défenseur du pouvoir en place, monsieur Tchiroma a expliqué les raisons de son nouveau changement de cap. Je suis allé vers le président Biya. Je lui ai dit permettez moi d’apporter ma modeste contribution a-t-il expliqué. Au passage il a fait savoir de façon bien indirecte que les autres leaders qui, comme lui avant, sont dans l’opposition, filent droit vers un mur et ne semblent pas encore tirer les leçons du passé, ce que lui I. Tchiroma a très vite compris. Il faut avoir été à l’école pour se remettre en cause, se mettre au service du président de la république et construire. Moi je construit le changement a déclaré le ministre. Il a par ailleurs invité les jeunes à massivement s’inscrire sur les listes électorales. Sur le changement, Monsieur Tchiroma a éclairé sur la vision de son parti. Un changement qui doit être individuel et spirituel. Le FNSC vient vous dire que par votre pensée, vous attirez ce que vous voulez. Si vous êtes dans la pauvreté aujourd’hui, c’est votre pensée. Si vous espérez un changement aujourd’hui, il faut que par la pensée vous attiriez des choses positives. Un discours qui renforce encore peu plus le scepticisme de certains à l’endroit de son discours.
Soutenir le président Biya plutôt que le combattre
La vie politique d’Issa Tchiroma a été marquée de plusieurs retournements. Membre fondateur de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) actuellement présidée par Bello Bouba Maigari, actuel ministre des transports, Issa Tchiroma se fera remarquer par son discours très dur à l’encontre du régime actuel dans les années 1990, alors que revenait la démocratie. Un état de chose qu’il reconnait et n’oublie pas. En 1990, je disais brulez, cassez, qu’est ce que cela a donné? L’homme Politique c’est celui qui a le pouvoir de se remettre en cause, j’ai changé affirme-t-il en admettant ne pas craindre le qu’en dira-t-on ? Plusieurs commentateurs politiques et opposants remettent en cause la philosophie spéciale de la responsabilité politique que prône le ministre. A cela il répond très souvent,J’ai soutenu la révision de la constitution et aujourd’hui je soutiens la création de Elections Cameroon (ELECAM). Il ne faut pas que les gens se cachent derrière les institutions pour voiler leurs turpitudes. Ces institutions sont de loin les mieux aptes à organiser les élections à venir. Ce n’est pas ELECAM qui fera gagner ou perdre une élection à tel ou tel candidat, ce sont les hommes qui sont chargés de l’animer, ce sont les faits et gestes des membres du parti au pouvoir qui feront que cette institution plaide en faveur de tel ou tel candidat. Aux autres opposants, Monsieur Bakary a précisé qu’il était de leurs responsabilités, d’aider le président Biya à organiser une transition heureuse. Il conclue sur ce point en précisant que ceux qui ne l’auront pas compris seront complices si un jour le pays tombait entre les mains des nouveaux prédateurs du néocolonialisme.
Issa Tchiroma Bakary, ministre de la communication et président du FNSC mboablog.com)/n
Des rencontres dirigées par le secrétaire général du parti au pouvoir se déroulent dès ce 24 août
Des rencontres exceptionnelles
C’est samedi 21 août dernier que l’information a été rendu publique par Jacques Famé Ndongo, en sa qualité de secrétaire général à la communication du rassemblement démocratique du peuple camerounais, (RDPC). Ce sera la première fois qu’une telle rencontre au niveau du comité central se tient, depuis la nomination de ses membres en 1996 lors du dernier congrès du parti. Cette série de rencontres fait suite à une réunion qui a réuni les gros cadres du parti le jeudi 19 août dernier, tard dans la soirée. Sur les raisons d’une telle initiative, jacques Famé Ndongo a indiqué que ces rencontres rentraient en droite ligne du processus de modernisation du parti. Selon lui, le Secrétaire général voudrait impliquer davantage les membres des diverses instances du parti dans la marche de celui-ci et dans le quadrillage du terrain. La même raison avait déjà été donnée lorsqu’il y a quelques mois, René Sadi, le secrétaire du général parti, avait entrepris une tournée pour rencontrer la base.
Aucune raison officielle connue
Le renouvellement des listes des membres du comité central pourra très bien figurer à l’ordre du jour des rencontres. Depuis 1996, certains de ces membres sont soit décédés, soit en prison. La règle du remplacement par les suppléants n’a jusqu’ici pas encore été opéré. D’un autre côté, les observateurs croient savoir que le comité central du RDPC a cessé d’avoir toute légitimité en raison du fait que le parti au pouvoir n’arrive pas à tenir un congrès ordinaire depuis 2001. Les rencontres de cette semaine se situeraient dans le cadre de la préparation de la présidentielle de l’année prochaine, avec notamment la mobilisation des troupes du parti dans le cadre des opérations d’inscriptions sur les listes électorales. Il n’est pas aussi exclu l’éventualité de la tenue d’un congrès ordinaire. D’où la nécessité de remobiliser un comité central de manière à faire une évaluation du niveau et degré de militantisme pour la tenue de ce congrès. Une autre raison de cette mobilisation des troupes serait que les esprits de la division se font plus présents maintenant que les élections approchent. Paul Biya reste officiellement le candidat naturel du RDPC, mais de nombreuses faits dans le parti restent non réglées créant un vent de revendication. La préparation aux élections constitue un bon moment pour faire la pression sur les instances dirigeantes. Il a enfin été émis l’idée d’une nouvelle modification de la constitution, qui conduirait à la création d’un poste de vice-président de la république. Cette éventualité permettrait au RDPC de véritablement se plonger dans l’avenir et de contenir les appétits de certains de ses membres qui voudraient bien être candidat à la présidence. Bien évidement rien ne permet de confirmer une telle idée qui semble difficile à implémenter.
Il s’agit des sections Rdpc du Gabon, Guinée Equatoriale, Sénégal, Côte d’Ivoire, Afrique du sud, Suisse et Espagne
Le Président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, Paul Biya, rencontrera-t-il bientôt des militants basés dans d’autres pays africains ? Il faut croire que oui, pour la simple raison que le chef de l’Etat a procédé mercredi, 28 juillet 2010, à la création de nouvelles sections dans certains pays africains et européens. Il s’agit notamment du Gabon, de la Guinée Equatoriale, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique du sud, qui vient d’abriter la dernière coupe du monde de football. En Europe, de nouvelles sections qui viennent de voir le jour respectivement en Suisse et en Espagne, viennent se greffer à celles qui existent déjà en France et aux Etats-Unis. Sur les raisons de la mise sur pied de ces nouvelles sections, le parti des flammes indique dans le communiqué lu sur les antennes de la radio nationale, Crtv, que cela participe de la bonne organisation et du bon fonctionnement du Rdpc.
De nouvelles sections à l’Est et au Nord
Sur le plan national, le Président Paul Biya a également procédé à l’éclatement des sections du parti principalement dans le grand nord. Sont concernées, la région de l’Est ainsi que celles de l’Adamaoua, l’Extrême – Nord et le Nord-ouest. Par exemple, l’ancienne section de la Vina sud à Ngaoundéré, est désormais divisée en quatre sections. De façon générale, cet éclatement d’après les observateurs politiques, pourrait être une piste de solution suite aux vives tensions voire guerres internes enregistrées non seulement dans l’ex section de la Vina sud, mais de manière globale, dans les différentes régions sus citées. A l’approche de la prochaine présidentielle, le parti des flammes veut éteindre tout feu éventuel et faire régner la paix à tous les niveaux, afin de faire bloc face aux adversaires.
Créé le 26 mai 1990, ce parti célèbre ses vingt ans d’existence cette semaine
Deux grands meetings pour une célébration
Le 26 mai 1990, alors que le multipartisme est à nouveau autorisé au Cameroun, un parti surpasse tous les autres. Dans un meeting qui avait réuni une grande foule enthousiaste à Bamenda, le Social Democratic Fund (Sdf) sortait des fonds baptismaux. Son leader John Fru Ndi séduit une population camerounaise qui commence à ressentir la crise et a perdu confiance en ses dirigeants. Ses slogans sont: «Suffer don’t finish», pour annoncer la fin des souffrances au sein de la population camerounaise; «Power to the People», le pouvoir au peuple. La force du Sdf et le charisme de son leader sont tels qu’ils domineront très vite des partis historiques comme l’Union des Populations du Cameroun (UPC). Ce mercredi 26 mai deux grands meetings ont marqué la célébration de ce 20ème anniversaire. Le Chairman (John Fru Ndi) a débuté par une rencontre avec les militants de Bafoussam, la principale ville de la région de l’ouest. De nombreux militants ont annoncé leurs défections. Ensuite a eu lieu la grande rencontre de Bamenda. Une source journalistique à Bamenda affirme que malgré la pluie, les populations sont venues nombreuses pour suivre le discours de leur leader.
Le SDF prône le retour au fédéralisme
Une occasion pour John Fru Ndi de présenter le bilan de ces vingt dernières années. C’est l’anniversaire de la maturité. Un anniversaire qui nous fait regarder le passé avec satisfaction, et le futur avec espoir et détermination a-t-il déclaré au tout début de sa prise de parole. Dans son bilan le président du Sdf a soulevé les difficultés posées par le pouvoir en place conduit par le RDPC majoritaire et ses partis alliés. Nos vingt ans de combat se déclinent autour des points suivants: ELECAM, une commission électorale qui dès sa conception porte les germes de l’échec; le recensement démographique de 2005 dont les résultats ont été minutieusement trafiqués pour servir des desseins occultes; une décentralisation dictée par la mauvaise foi, qui doit être remplacée par un système fédéral de dévolution de pouvoirs et une Constitution, véritable simulacre de la volonté du peuple camerounais, dont la volonté profonde n’a jamais été de l’appliquer dans sa totalité a déclaré le chairman. Il a proposé des solutions pour sortir le Cameroun de ses difficultés. La mise sur pied d’un gouvernement transitoire de trois ans pour reformer les institutions, le retour au fédéralisme, une nouvelle constitution, les vrais résultats du dernier recensement général, la mise sur pied d’un cadre électoral transparent et objectif.
Un Congrès annoncé pour le choix du candidat de la future élection présidentielle S’il arrivait que le Sdf se présente à la présidentielle de 2011, les préoccupations su-évoquées constitueraient l’épine dorsale de son programme et de son message au peuple a prévenu le Chairman. Au passage, le président du Sdf a apporté des précisions sur les crises que traversent sont parti ces dernières années. Le choix du candidat (de la candidate) du Sdf sera forcément conditionné par l’engagement et les aptitudes du postulant à mettre en uvre ledit programme. Ce choix décisif verra le jour lors du prochain Congrès du Sdf, qui exhorte tous les autres partis politiques, les organisations de la société civile et tous les autres Camerounais à adopter ce programme de gouvernement de transition de trois ans et de l’accompagner dans sa lutte constante pour le changement qu’il mène depuis 20 ans a déclaré John Fru Ndi. Lui-même tient les cordes de son parti depuis sa création. Une situation qui a favorisé l’émergence de nombreuses dissidences au sein du parti, principalement dans la région de l’ouest. Je suis entré au Sdf par conviction. Je croyais à l’idéal de démocratie traduit par le slogan «pouvoir au peuple». Les promesses qu’on nous a fait par rapport à gestion de la société n’ont pas été respectées. Nous avons pris des risques pour rien. Plusieurs membres de l’ex bureau régional du Sdf à l’Ouest se trouvent dans cette dynamique, affirmait un professeur membre du groupe dissident et cité par le journal Le Messager.
Malgré tout plusieurs personnes y croient encore
Certains observateurs ont récemment déclaré que le Sdf ne contenait plus de membre. Une affirmation rejetée par le chairman dans une interview accordée au quotidien Mutations.Cette déclaration est fausse, elle ne peut venir que de ceux-là qui ne veulent pas du bien du Sdf. Pour ceux qui pensent que le Sdf n’est que l’ombre de son passé, tout ce que nous réclamons c’est une Commission électorale indépendante, qui va donner les mêmes chances aux acteurs du jeu politique, à travers l’organisation des élections libres, justes et transparentes. A partir de-là, vous pouvez jauger objectivement la force de frappe du Sdf, a affirmé John Fru Ndi. Alors qu’il participait à sa première élection présidentielle en 1992, il avait réussi à inquiéter le RDPC au pouvoir. Plusieurs enquêtes établies sur le sujet affirment que les élections avaient été fraudées avec la complicité de la communauté internationale. Le pays et ses partenaires n’étaient pas encore prêts à voir un «Anglophone, radical» de surcroît diriger le Cameroun. Mais depuis le Sdf a connu une chute progressive. Aujourd’hui, il reste le plus grand parti d’opposition, mais ne possède plus que 43 sièges au parlement. Plusieurs fois trahi par d’autres partis d’opposition (d’abord par l’UPC de Kodock, puis l’UNDP de Bello Bouba Maïgari), le Sdf n’a jamais vraiment réussi à contrôler pleinement le parlement. 20 ans après, ils sont pourtant encore nombreux à y croire.
Le président de la section france Josué Yetna a accepté de répondre à nos questions. Interview.
Quel bilan faites vous de la célébration du 62ème anniversaire de votre parti l’UPC qui a eu lieu ce samedi 10 avril à Paris ?
La Section de France, à l’exemple de l’UPC dans son entier, présente un bilan de résistance. Elle estime que plus que jamais les événements lui ont donné raison. A cette raison historique fondée sur les exigences de vérité et de justice, nous devons adjoindre les forces d’une société civile organisée et disciplinée pour bouter le régime UNC-RDPC hors du palais d’Etoudi.
Un mot sur le programme de la célébration du 62e anniversaire qui eu a lieu samedi 10 avril à Paris
Tous les ans, l’UPC célèbre son anniversaire. De nombreuses manifestations sont alors organisées au Kamerun et à l’étranger. Cette année, la section de France a choisi de mettre au devant de l’actualité, deux de ses membres, Gilbert YANA YANA qui vient de publier le deuxième tome d’une série de dix, dans lesquelles il analyse le phénomène de l’auto-aliénation chez l’homme, et Albert MOUTOUDOU qui vient de signer sa première publication aux éditions de l’Harmattan sous le titre du – Retard des intellectuels Africains : le cas du Cameroun. Chez le même éditeur, Daniel YAGNE TOM qui est membre de l’UPC publie » Afrique : ½ siècle d’indépendances piégées Cas du Cameroun et de la R-D Congo . Une actualité littéraire importante, alimentée par nos camarades et qui porte sur des sujets importants et actuels que nous avons voulu utiliser comme support pour le lancement de l’université populaire Osende Afana dont la vocation est de populariser les meilleurs travaux sur le Kamerun. C’est une réunion publique, donc ouverte à tous qui s’est tenue à partir de 13H30 mn, au N°41 de la rue Delizy, salle les Diamants, à Pantin dans le département de la seine saint-denis (93).
Le thème retenu pour ce 62ème anniversaire était « le rôle des intellectuels dans la politique africaine contemporaine ». Qu’est ce qui a justifié ce choix ?
L’UPC a décidé de faire de 2010, une année de réflexion et d’action. Une démarche qui prend le contre-pied du tintamarre folklorique, festif et jubilatoire que l’on voudrait donner à cette célébration qui pour nous doit être un moment d’introspection pour apprécier, sans complaisance, le chemin parcouru et envisager les correctifs à y apporter. Le rôle des intellectuels est déterminant dans ce processus. La publication de l’ouvrage de notre camarade sur ce thème tombe à pic. Notre souhait en choisissant d’en débattre est que nous puissions proposer quelques pistes de réflexion sur le rôle des intellectuels dans la nécessaire rupture d’une collaboration consciente ou inconsciente avec des régimes politiques africains corrompus et illégitimes, qui par leur gestion du pouvoir, ont fait des pays africains « indépendants », des guignols dans le concert des nations.
Et l’université populaire, qu’en avez-vous tiré ?
L’Université populaire Osende Afana a été lancée. Elle salue le grand héros révolutionnaire, nationaliste et humaniste que fut le Docteur Osendé Afana, mais elle indique aussi que l’upécisme exige de ceux qui l’ont compris une fréquentation concomitante des difficultés de la pratique et des difficultés de la théorie. Jamais l’une sans l’autre ! La bataille des urnes passe par la bataille des idées et vice-versa. Les deux premiers séminaires de cette Université rassemblant des upécistes et des non-upécistes comme le Professeur Paul-Aaron Ngomo de New York University, ou le Chercheur Blaise Pascal Touoyem à Yaoundé au Cameroun, ont eu lieu dans le cadre de cette commémoration des 62 ans de l’UPC. En réalité, nous avons profité de cette occasion, pour nous réjouir dans la réflexion, ce qui est encore l’un des caractères connus de notre parti, où manger, boire, danser ne prennent sens que sur le fond de l’approfondissement du sens de notre lutte. L’Université Populaire Osendé Afana est justement ouverte à tous les intellectuels révolutionnaires, patriotiques, démocrates et humanistes du Cameroun, qui veulent créer un front commun de fondation théorique d’une république exemplaire au Cameroun et d’une modernité politique exceptionnelle en Afrique. Tous les camerounais auront accès aux idées produites par cette Université Populaire. Les Séminaires seront réunis partout où des membres de l’Université sont implantés, chaque fois en réunissant les chercheurs locaux, en dialogue avec les chercheurs vivant à l’Etranger.
Cette année, vous avez baptisé votre université populaire au nom de Castor Osendé Afana. Présentez-le à ceux qui ne le connaissent pas.
Osende Afana est né au Kamerun en mars 1930 dans le département de la Lékié. Après des études primaires et secondaires couronnées par l’obtention du BAC, il quitte son pays comme étudiant boursier et s’installe au sud de la France, dans la ville de Toulouse. Il s’inscrit à la faculté de droit et des sciences économiques. Dès son arrivée, il adhère à l’association des étudiants Camerounais qu’il représentera à la fédération des étudiants d’Afrique noire en France (FEANF). En 1955, en compagnie de NDONGO DIYE et NDOH Michel, il crée le comité de base de l’UPC à Toulouse. En 1956, il cumulera les fonctions de vice-président de la fédération des étudiants de l’Afrique Noire et de directeur de son organe de publication « l’étudiant d’Afrique Noire ». En 1957, il est délégué aux Nations Unies par des étudiants Upécistes pour aller y réclamer la réunification et l’indépendance du Kamerun. Il rejoint la Direction de l’UPC au CAIRE en 1958 qu’il représentera ensuite au secrétariat permanent Afro-Asiatique. Le 13 septembre 1962, il sera élu membre du Comité révolutionnaire de l’UPC dont il se désolidarisera par la suite. Il s’installe au Congo avec l’aide d’une partie du gouvernement Congolais et surtout de la Chine. Il tentera d’y ouvrir un front de lutte au sud du Kamerun, à Molundu, qui se soldera par un échec. Il sera arrêté et exécuté le 15 mars 1966. Sa tête tranchée et sanglante sera amenée à Ahidjo par Hélicoptère. Il était le premier docteur en sciences économiques de l’Afrique Noire. Le titre de sa thèse portait sur « L’Economie de l’Ouest africain : Perspective de Développement ». Elle fut publiée à Paris aux Editions François Maspéro. Osende Afana était marié et eut quatre enfants.
Est-ce qu’aujourd’hui le combat révolutionnaire de l’UPC n’est pas dépassé par la réalité politique?
En janvier 1960, Monsieur Ahmadou Ahidjo accède au pouvoir suprême d’un Kamerun désormais indépendant. Il faut ici rappeler qu’il est le pur produit de l’administration coloniale. Monsieur Ahidjo était contre l’indépendance du Kamerun, il faut de temps en temps le rappeler. Dans les années 1952-55, lui et sa bande envoyaient des télégrammes demandant à l’ONU de ne pas entendre Ruben UM NYOBE, venu revendiquer l’indépendance et la réunification de son pays. Voila une extraordinaire escroquerie politique et historique qui a vu les pires adversaires de l’indépendance accéder au pouvoir après l’acquisition de celle-ci. Il est difficile de penser que le pouvoir colonial qui a organisé cette machinerie attendait de voir mettre en uvre une politique différente de celle qu’il avait jusque la mise en uvre dans notre pays. Monsieur Ahidjo a donc continué à faire ce que fait monsieur Paul Biya aujourd’hui, c’est-à-dire gérer notre pays pour satisfaire les intérêts étrangers. Le bilan de cette gestion pouvait-il être différent de ce qu’il est aujourd’hui dans notre pays ? Les conséquences catastrophiques de cette politique donnent raison à l’UPC. Elles mettent en évidence l’insuffisance des indépendances juridiques des pays africains et posent plus que jamais l’absolue nécessité de parvenir à arracher la dimension politique de ces mêmes indépendances. Ce pourquoi l’UPC a toujours combattu. Car seule l’indépendance politique pourra nous permettre de décider et de gérer nos pays au profit de nos compatriotes. Le combat de l’UPC garde par conséquent toute son actualité.
Josué Yetna, président de la section Upc de FranceJournalducameroun.com)/n
Le président Paul Biya a décrété un deuil national pour Ndeh Ntumazah. N’est ce pas là un début de reconnaissance de votre combat?
Il s’agit d’une démarche politicienne. Mr Biya se poserait en réconciliateur national ? Pour que tel soit le cas, qu’il commence par mettre un terme au procès en justice qu’il intente à l’UPC à travers son ami Koddock Bayiha depuis plusieurs années, qu’il cesse de s’immiscer dans les affaires internes de l’UPC, qu’il arrête de procéder à des nominations des ministres RDPC qui sont abusivement présentés à l’opinion comme étant des membres de l’UPC. S’il était courageux et parvenait à prendre ces trois initiatives, alors votre question pourrait avoir un début de réponse positive. Pour le moment, nous en sommes loin.
Les élections présidentielles ont lieu bientôt au Cameroun. Avez-vous une idée de qui sera candidat de l’UPC ?
Notre préoccupation aujourd’hui n’est pas de savoir qui sera le candidat de l’UPC aux prochaines élections présidentielles. Les gens un peu sérieux savent qu’il n’y a pas d’élections au Kamerun. Elles s’apparentent à une farce. Depuis la promulgation de la loi électorale du 10 septembre 1997, c’est le ministre de l’administration territoriale qui a le pouvoir d’investir les candidats à l’élection présidentielle. Ce pouvoir est d’autant exorbitant qu’en cas d’invalidation d’une candidature par le Minat, le recours devant la cour suprême, en remplacement de la cour constitutionnelle qui n’existe toujours pas, n’est nullement suspensif. Ainsi, l’invalidé du MINAT ne peut faire campagne comme candidat jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel. Ce dernier ne pouvant survenir que 48h avant le début du scrutin. L’UPC en a fait les frais à l’occasion de la farce électorale présidentielle de 2004.Un homme averti en vaut deux.
Nous travaillons à la création des conditions favorables au rassemblement des forces vives du Kamerun, afin d’imposer au président du RDPC, une loi électorale juste ainsi que des conditions d’organisation d’élections libres et transparentes. Nous proposons pour cela six critères: Une Commission Electorale Nationale indépendante (CENI), des élections au scrutin majoritaire à deux tours, au moins 8 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales, chacun recevant sa carte d’électeur à l’inscription même, la majorité civile et le droit de vote à 18 ans, le droit pour tout Camerounais de se porter candidat à toute élection sans obligation d’être membre d’un parti politique, le droit de vote effectif pour les Camerounais vivant à l’étranger. Quant à notre candidat, le moment venu, les Kamerunais le connaîtront..
Ici en France le président de la république a été attaqué plusieurs fois, par des organisations de la société civile ou des associations et non toujours par des partis politiques. Selon vous, le combat politique change t-il de camp ou c’est une manifestation de la démocratie ?
Vous faites référence au camouflet diplomatique qui a été infligé au président du RDPC, Mr Paul BIYA en juin 2009 et aux informations relatives à son séjour au sud de la France, dans une luxueuse suite au coût indécent de 42 000€ ( 27 510 000 F CFA) par jour ! Non, tout dépend de ce qu’on entend par combat politique. Se battre pour revendiquer ses droits relève du combat politique. Ceci peut prendre des formes diverses. Une association d’étudiants qui revendique l’amélioration des conditions vie des étudiants mène un combat politique. Une association qui demande au gouvernement de respecter les droits de l’homme mène un combat politique. Les kamerunais de la diaspora qui revendiquent le droit de vote mènent un combat politique. La réalité est que la politique menée par le RDPC a considérablement appauvri les kamerunais. Elle a consacré l’instabilité institutionnelle, l’effritement des liens sociaux et la perte continue des valeurs morales et éthiques. Cette politique irrite une grande partie de la population. Que des associations protestent au Kamerun ou à l’étranger contre ses conséquences n’est que logique. Leur démarche ne s’oppose pas à celle des partis politiques, bien au contraire elle la complète.
Pour terminer, quelles sont les autres actualités de votre section?
Notre Section est entièrement mobilisée pour faire entendre la voix réelle des peuples africains contre la mascarade de célébration du soi-disant Cinquantenaire des Indépendances africaines que le système de domination se prépare à célébrer à Nice, en France au mois de mai 2010. La position de l’UPC est claire : pas un soldat africain à Paris pour ce Cinquantenaire, tant que la France ne traite pas avec les pays africains dans le cadre d’un Nouveau Partenariat sans préjugés, ni domination systématique. Nous participerons donc à toutes les manifestations qui dénonceront cette alliance d’oligarques détourneurs de fonds publics, truqueurs d’élections, assassins de citoyens africains et présidents à vie avec la bénédiction de leurs tuteurs coloniaux. Monsieur Paul Biya et les criminels-détourneurs du RDPC ne méritent pas – et ne mériteront jamais, comme ils n’ont jamais mérité – de continuer à s’asseoir sur le fauteuil que notre peuple réserva dès 1948, au Mpodol Ruben Um Nyobé et à l’Union des Populations du Cameroun. Les autres actualités de notre Section sont consultables sur les sites du Parti www.upc-kamerun.com et http://upc-cameroon.com. Nous avons aussi un site facebook pour notre Section : UpécistesUPCFrance. Vous y trouverez nos actualités au jour le jour, mais aussi de nombreuses vidéos éclairant de nombreux thèmes de l’heure, par exemple : « L’art politique de Paul Biya ou l’art de Satan » ( Parties I, II, III).
Quelques participants aux travaux du 10 avril à ParisJournalducameroun.com)/n