Le ministre Achille Bassilekin III des PMEESA a été reçu en audience ce mercredi 04 octobre 2023 par le Ministre Ivoirien du Commerce, de l’industrie et des PME de Côte d’Ivoire, Dr Souleymane DIARRASSOUBA à son Cabinet à Abidjan.
Achille Bassilekin III, ministre des PME camerounaises a été reçu en audience le 04 octobre 2023 par le Ministre Ivoirien du Commerce, de l’industrie et des PME de Côte d’Ivoire, Dr Souleymane DIARRASSOUBA à son Cabinet à Abidjan. Le MINPMEESA qui conduisait une importante délégation constituée de représentants du MINFI, du MINPMEESA et de l’APME ainsi que des officiels du PNUD des Bureaux de Yaoundé et d’Abidjan était accompagné de l’ambassadeur du Cameroun en Côte d’Ivoire, S.E. Koloko Yvette. Cette audience marquait ainsi le début d’une mission d’exploration des dispositifs d’accompagnement de l’écosystème entrepreneurial ivoirien.
Selon le Minpmeesa, cette mission qui se déroule à Abidjan du 03 au 06 octobre 2023 va permettre à la partie calerounaise de s’informer sur les nouveaux dispositifs de promotion de l’entrepreneuriat mis en œuvre par la Côte d’Ivoire et de lancer avec le soutien des partenaires au développement impliqués dans cette mission de nouveaux programmes et mécanismes permettant de densifier l’écosystème entrepreneurial camerounais. Ainsi, les trois jours de travaux seront marqués par des séances de travail auprès des institutions, des programmes et projets actuellement operationnalisés en Côte d’Ivoire.
Il convient de souligner que le Cameroun et la Côte d’Ivoire sont liés depuis le 06 mars 2014 par un accord de coopération dans le domaine des PME et de l’artisanat permettant le partage des informations, de l’expertise technique, administrative et législative dans le domaine de la promotion et du développement des PME.
Ces améliorations ont été présentées mercredi 20 septembre 2023 à Yaoundé, au cours de la quatrième session du Comité national de pilotage du Programme « Facilité régionale de stabilisation du Bassin du Lac Tchad : Fenêtre Cameroun ».
La quatrième session du Programme « Facilité régionale de stabilisation du Bassin du Lac Tchad : Fenêtre Cameroun » (RSF) a permis aux membres du Comité national de pilotage d’évaluer le niveau d’implémentation des précédentes phases de cet important Programme, et d’adopter des orientations stratégiques pour l’avenir.
Sur ce dernier aspect, le Minepat souligne que, le compteur des réalisations affiche d’importants progrès avec environ 14 infrastructures d’administration construites (dont 04 sous-préfectures) réhabilitées et équipées ; 32 infrastructures de sécurité et de justice construites ou réhabilitées ; 07 centres de santé réhabilités ou construits ; 16 salles de classe construites et équipées ; 650 forces de défense et de sécurité formées en Droits de l’Homme ou encore 2 600 producteurs formés et équipés en techniques de productions agricoles, pastorales et aquacoles, etc.
Ces importantes réalisations commencent à impacter le quotidien des populations cibles. Elles devront être capitalisées lors de la prochaine phase. Il sera également question d’explorer d’autres possibilités, à l’effet d’amplifier les interventions sur le terrain. Dans cette dynamique, Alamine OUSMANE MEY, en ouvrant les travaux, a appelé à « une démarche d’harmonisation des approches d’intervention en vue d’une implémentation plus accélérée de l’approche Nexus Humanitaire-Développement-Paix et d’une mise en œuvre plus efficiente des programmes de coopération ».
Cette 4ème réunion était co-présidée par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY et le Représentant Résident du PNUD au Cameroun, Aliou Mamadou DIA, en présence de plusieurs membres du Gouvernement, l’Ambassadeur d’Allemagne au Cameroun et des responsables des agences du Système des Nations Unies au Cameroun.
Le nouveau représentant-résident du Programme des Nations unies pour le développement l’a réitéré au Premier ministre au cours d’une audience le 23 mai 2023.
L’engagement du PNUD à accompagner le Cameroun dans la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise depuis 2016 ne faiblit pas. Au cours d’une rencontre de prise de contact avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute, le nouveau représentant résident de l’organisation onusienne a réaffirmé cet engagement. Aliou Amadou Dia a donné des assurances de continuer à œuvrer en synergie avec le gouvernement camerounais pour réparer les casses et autres dégâts survenus au cours de la crise.
Au sortir de l’audience dans les services du Premier ministre, Aliou Amadou s’est confié à la radio nationale. « Je prends cette fonction sous le signe de l’engagement, de la continuation de tout ce qui a été fait par l’équipe précédente et mes collaborateurs, mes collègues qui sont là, pour continuer à accompagner, à travailler avec le gouvernement, avec pratiquement tous les ministères sectoriels », a-t-il déclaré de manière générale.
Dans un cadre plus spécifique, la reconstruction des régions affectées par la crise séparatiste reste dans l’ordre des priorités.
« Le programme sur lequel nous travaillons actuellement avec le gouvernement, c’est le programme sur le relèvement pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le PNUD étant agent d’exécution de ce programme-là, je suis venu m’entretenir avec le Premier ministre, d’abord pour me présenter à lui, mais surtout pour le remercier de la confiance que son gouvernement accorde au PNUD at au système des Nations unies de manière générale. Nous avons fait le tour des questions, notamment sur la décentralisation, l’emploi des jeunes, l’autonomisation des femmes, les projets sur l’environnement etc… », a poursuivi le représentant-résident.
Par arrêté du Premier ministre N°031/ CAB/PM DU 03 avril 2020, « le gouvernement confie la mise en œuvre du PPRD-NO/SO (Plan présidentiel de reconstruction et de développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest) au Programme des nations unies pour le développement. Ce plan placé sous la coordination du chef du gouvernement vise à exécuter dans ces deux régions des programmes en vue de réhabiliter et d’aménager les infrastructures de base ; de revitaliser l’économie ; de promouvoir la cohésion sociale.
Le président de la BID Muhmmad Al Jasser a signé le 10 mai 2023, un accord de prêt d’un montant de 21,155 milliards de FCFA avec le ministre camerounais de l’Économie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) Alamine Ousmane Mey.
Le 10 mai 2023, à l’occasion de la 48e réunion annuelle du conseil des gouverneurs de la Banque islamique de développement (BID), le président de la BID Muhmmad Al Jasser a signé avec le ministre camerounais de l’Économie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) Alamine Ousmane Mey un accord de prêt d’un montant de 21,155 milliards de FCFA.
« Ce financement vise à appuyer les efforts du gouvernement du Cameroun dans la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures essentielles, le renforcement de la cohésion sociale et la revitalisation de l’économie locale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest » a déclaré Alamine Ousmane Mey.
Sur une enveloppe globale de 154 milliards de FCFA, seulement 11,5 milliards avaient été mobilisés en 2022. Soit un taux de mobilisation de 7,4%, selon le coordonnateur du PPRD.
Selon Paul Tasong, l’État a mobilisé 75% des 11,5 milliards de FCFA. Le secteur privé a apporté 1,2 milliard de FCFA ; le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) 400 millions de FCFA ; et le Japon 1,5 milliard de FCFA. En mars dernier, l’empire nippon a injecté 1,3 milliard de FCFA supplémentaires dans la cagnotte portant sa contribution à 2,8 milliards de FCFA.
Pour rappel, au Cameroun, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vivent depuis six ans au rythme d’une crise sociale, politique, mais aussi sécuritaire. Entre les villes mortes et les affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes armés séparatistes, les populations de cette partie du Cameroun subissent les conséquences d’un cycle intermittent de violences.
Depuis le déclenchement de la crise, de nombreuses exactions commises par les séparatistes et les forces de sécurité camerounaises ont été enregistrées. La situation humanitaire s’est dégradée, tout comme le contexte économique.
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)s’engage à débloquer 200 millions FCFA pour aider 500 enfants de la rue au pays de Paul Biya.
L’annonce a été faite ce 31 mars par le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Cameroun. Il a annoncé que cet organisme onusien va débloquer 200 millions FCFA pour soutenir les enfants de la rue. « Le PNUD remet des kits d’hygiène et alimentaire à 500 jeunes de la rue. Cet accompagnement va se poursuivre. Nous allons faire en sorte de pouvoir investir environ 200 millions FCFA dans les six prochains mois pour aider les jeunes à sortir de la rue dans les villes de Yaoundé, Douala et Ngaoundéré », a fait savoir Alassane Ba, le représentant résident du PNUD.
Cette aide rentre dans le cadre de la politique sociale du gouvernement dont le but est de sortir les enfants de la rue en les autonomisant. C’est ce qu’explique la ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene : « c’est une initiative que nous avons entamée depuis 2021, extraire des enfants de la rue, pouvoir leur trouver un cadre pour les réinsérer. C’était une opération pilote. Il y en a qui sont rentrés en famille et d’autres qui sont allés dans nos centres de réhabilitation. Aujourd’hui, on a changé de paradigmes, nous travaillons avec beaucoup de partenaires (…) qui nous accompagnent dans l’identification et les besoins des enfants de la rue. Il y a un troisième acteur qui entre en jeu aujourd’hui c’est le PNUD qui veut accompagner le gouvernement dans cette action ».
En 2020, le ministère des Affaires sociales a revendiqué avoir retiré 100 enfants de la rue pour les protéger contre le coronavirus.
L’organisme onusien vient d’achever une séance de travail avec le gouverneur de la région. Ils ont discuté de la reconstruction des zones attaquées par Boko Haram.
De nombreuses localités de la région de l’Extrême-Nord ont été détruites ces dernières années par les actes terroristes de Boko Haram. Les terroristes ont dévasté des villages et plusieurs édifices publics de la région. Face à cela, la branche camerounaise du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en collaboration avec les autorités de la région, a procédé à la reconstruction des zones libérées de Boko Haram. L’objectif est également d’améliorer les conditions de vie des populations, comme le souligne Christophe Charbon, chef de la Cellule de stabilisation.
Les traces laissées par le conflit laissent progressivement place à des bâtiments tels que des brigades de gendarmerie, des commissariats et postes de police, des postes et bureaux de douane, des postes forestiers et de faune. A ce jour, 26 localités victimes du conflit de Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun ont été reconstruites. En plus de ces réalisations, le projet a reçu une bonne note de la part des membres du Comité de pilotage.
Le projet intitulé « Facilité régionale de stabilisation pour le bassin du lac Tchad : Fenêtre Cameroun » a également permis de remettre des véhicules, des motos, du matériel et des équipements de bureau, ainsi que des lampadaires solaires lors de son évaluation cette semaine. En outre, plusieurs sessions de formation ont été organisées à l’intention des autorités judiciaires, administratives et policières.
La convention de coopération entre le Gouvernement Camerounais et le Programme des Nations Unies pour le Développement a été signée ce mardi 27 septembre 2022.
Alamine Ousmane Mey, Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et le Représentant Résidant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Jean Luc Stalon, arrivé en fin de séjour au Cameroun ont signé hier un accord de prêt.
D’un montant de 21 millions USD soit près de 14,2 milliards de FCFA, cette entente s’inscrit dans le cadre de l’opération de soutien au secteur privé camerounais affecté par la pandémie de la Covid-19. Cette opération a pour objectif de renforcer la résilience des très petites, petites et moyennes entreprises face aux conséquences négatives de la Covid-19 et d’autres chocs, et de favoriser une relance rapide de l’activité économique pour une croissance plus forte et plus inclusive.
« Nous espérons qu’avec toutes ces mesures qui s’orientent vers le renforcement de l’appareil productif national pour relever le niveau de souveraineté de production locale, nous serons à même d’avancer vers l’émergence à l’horizon 2035 avec beaucoup plus de facilité, de rapidité et de résilience face aux chocs futurs qui pourraient se manifester et pour lesquels il nous faut nous préparer dès à présent », a souligné Alamine.
De manière spécifique, le gouvernement, à travers ce projet, entend préserver les emplois et contribuer à la survie des entreprises les plus affectées. Il entend également relancer l’économie et renforcer la résilience par le renforcement de la compétitivité et la productivité des entreprises en améliorant leurs capacités techniques, opérationnelles et managériales. Il s’agira par ailleurs de contribuer à l’amélioration du climat des affaires pour permettre aux PMEs d’être plus compétitives.
La cérémonie de signature de convention de ce mardi 27 septembre 2022, fait suite à la signature le 21 août 2022, d’un accord de prêt de 18,9 millions USD, entre le Gouvernement Camerounais et la Banque Arabe pour le Développement Economique (BADEA). Dans son mot de circonstance, le Représentant Résidant du PNUD, Jean Luc Stalon a précisé que « Cette étape est importante vers l’entrée en vigueur du prêt de la BADEA, destiné au financement de l’opération ».
En rappel, le PNUD s’est engagé à apporter un concours financier d’un montant d’un million cinquante mille dollars US (USD 1 050 000) pour accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre de ce Projet.
A travers sa réalisation, le Gouvernement avec l’appui de la BADEA et du PNUD, porte un coup de pouce important dans l’amélioration des conditions de vie des populations, qui s’inscrit en droite ligne de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030.
Samuel Eto’o a réussi à convaincre le Programme des nations Unies pour le développement (PNUD) de la construction de 10 terrains de proximité.
C’est ce que ressort d’une grande rencontre tenue à l’hôtel Hilton la semaine dernière. «Le projet est contenu dans le partenariat stratégique entre la Fédération Camerounaise de Football et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) », informe la Fecafoot.
Ce projet a été officiellement lancé ce jeudi 4 août 2022 au Hilton hôtel de Yaoundé, en présence du Ministre délégué auprès du Ministre des Finances, du Secrétaire général du Ministère des Sports et de l’Education Physique et de plusieurs ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques accrédités au Cameroun. Une cérémonie meublée par plusieurs allocutions. Après le mot de bienvenue du 4e adjoint de la Mairie de ville de Yaoundé, le Représentant résident du PNUD a présenté le projet qui va permettre au Cameroun de se doter de 10 stades de proximité sur l’ensemble du territoire national.
«Jean-Luc STALON annonce la disponibilité des fonds pour les deux premiers stades (BAMENDA et KOUSSERI) pour un montant de près de 1,5 milliard de francs cfa. Toutefois, il invite les partenaires sociaux, les fédérations et les bailleurs de fonds à se mettre ensemble pour rechercher un peu plus de 7 milliards de francs cfa nécessaires pour la construction des 8 autres stades », précise la Fécafoot .
En prenant la parole, le Président de la Fédération Camerounaise de Football a salué l’initiative, qui selon lui, rentre dans son vaste projet de reconstruction du football camerounais. En poursuivant son propos, Samuel Eto’o a insisté sur la nécessité de construire les victoires futures en se basant sur le développement des infrastructures sportives.
Et c’est justement à ce titre qu’il a remercié le président de la République Paul BIYA pour le programme national de développement des infrastructures sportives, qui a permis à notre pays de se doter des stades qui sont le symbole de la puissance du Cameroun dans l’univers mondial du sport.
Construire un stade pour Monsieur Eto’o, c’est construire le développement, c’est redonner espoir aux jeunes là où le désespoir s’est installé. Il a promis de mettre tout en œuvre pour assurer la pérennité et le succès du projet « Sport et Développement ».
« Pour finir, le discours de président de la fédération a été marqué par une annonce forte. Suite aux témoignages imbibés d’une bonne dose d’émotion de deux jeunes compatriotes pendant la cérémonie mettant en avant les valeurs du sport, Monsieur Samuel ETO’O a décidé d’en faire ses invités personnels pour la prochaine Coupe du monde Qatar 2022. Il s’agit d’Auguste Ngassam étudiant à l’Université de Yaoundé 1 en Sciences du langage et de la communication ; et de Tikum Diella, élève dans un collège de Yaoundé », conclut le communiqué de la Fecafoot.
L’argent est obtenu auprès du Programme de développement des Nations unies au Cameroun (Pnud) et la Société de Promotion et de participation pour la coopération économique (Proparco).
164 millions de F qui permettra aux divers acteurs identifiés, de prendre des engagements et des actions concrètes et mesurables ainsi que la mise en place des dispositifs innovants pour le financement des PME.
En effet, le Groupement Inter-Patronal du Cameroun (Gicam) vient de mettre sur pied un programme dénommé « La Finance s’Engage », pour lequel le patronat a obtenu deux importants appuis financiers issus du Pnud Cameroun (Programme des Nations unies pour le développement) et de la Société de Promotion et de participation pour la coopération économique (Proparco).
« Les 02 appuis financiers d’une valeur d’environ 164 millions de FCFA permettront aux divers acteurs identifiés, de prendre des engagements et des actions concrètes et mesurables ainsi que la mise en place des dispositifs innovants pour le financement des PME », souligne le Gicam.
L’objectif principal est d’accompagner les efforts des banques et des autres acteurs dans le financement des PME/PMI au Cameroun de manière à enclencher une dynamique d’amélioration continue du volume des financements bancaires accordés à cette catégorie d’Entreprises au Cameroun.
Articulé autour de 5 phases, l’appui financier du PNUD d’un montant 50 millions FCFA, a servi à la mise en œuvre de la phase 1, à savoir la collecte et la dissémination de données relatives au financement du secteur privé à travers le volet Données pour la Croissance.
Il s’agit en effet de mener des études pour recueillir les informations actualisées sur les besoins et les diverses opportunités de financement des PME, ainsi que les instruments de financement classiques et alternatifs existants.
L’appui financier de Proparco d’un montant de 175 000 Euros quant à lui, servira à la phase 2 qui consiste en la mobilisation des acteurs de l’écosystème du financement des PME.
Il permettra aux divers acteurs identifiés, de prendre des engagements et des actions concrètes et mesurables ainsi que la mise en place des dispositifs innovants pour le financement des PME.
Le ministère en charge de la Jeunesse et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont regroupé 60 entrepreneurs à Douala pour un atelier de renforcement des capacités en gestion, marketing et financement de projets.
L’un des objectifs prioritaires du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est de faciliter la croissance et offrir un cadre d’accompagnement aux jeunes entrepreneurs. Un point de vue partagé par le ministère camerounais chargé de la Jeunesse. Les deux entités ont organisé la semaine dernière une session de formation, YouthConnekt Bootcamp et Award.
Il vise à améliorer les compétences des jeunes lorsqu’il s’agit d’innovation et de la création de réseau avec d’autres entrepreneurs. Plus de 60 jeunes entrepreneurs venant de la région du Sud-Ouest et de la région du Littoral du pays ont pris part à cette initiative. Selon les organisateurs, il est important de donner des conseils entrepreneuriaux qui aideront les jeunes à s’épanouir tant au niveau national qu’international. Mais aussi, pour qu’ils soient compétitifs et s’emparent des avantages apportés par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Dans ce sillage, on leur a présenté des solutions aidant à prendre des décisions intelligentes et rapides et des facilités de mise en réseau.
Clôturant cette session de formation, le représentant résident du PNUD s’est dit enthousiasmé par l’intelligence des entrepreneurs, Alassane Ba « J’ai ressenti un fort engagement de la part des jeunes entrepreneurs qui nous ont montré de quoi ils étaient capables. On sent qu’il y a de l’innovation, et il y a de la détermination. Et nous au niveau du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) en partenariat avec le ministère de la Jeunesse poursuivrons nos efforts pour soutenir ses initiatives jeunesse… »
Le Programme des Nations-unis pour le développement (PNUD) a fait ce don le 15 juillet dernier.
Le PNUD a tendu la main à 30 Groupements de paysans ou d’initiatives communautaires (GIC) de l’arrondissement de Waza, dans le département du Logone-et-Chari.
30 groupements d’initiative commune ont bénéficié d’importants matériels agricoles à Extrême-Nord. Les dons sont constitués de motopompes, brouettes, houes, machettes, tricycles, engrais… Ils ont été remis par Christophe Charbon, chef de l’Unité du projet Facilité de stabilisation régionale du bassin du Lac Tchad fenêtre Cameroun. La cérémonie, qui s’est déroulée à l’esplanade de la compagnie de la gendarmerie de Waza, a connu une forte présence des populations bénéficiaires à la tête desquelles, le maire de Waza, Ibrahim Mohamed.
Pour ces populations, ce don est une action qui va relancer l’économie locale fragilisée par les affres de Boko Haram il y a quelques années. Waza est une commune située à proximité de la frontière avec le Nigeria. Elle est connue pour son parc national.
L’extrême-nord du Cameroun, tout près de la frontière nigériane, est régulièrement le théâtre d’attaques de ce groupe terroriste originaire du nord-est du Nigéria.
La rébellion de Boko Haram a éclaté en 2009 dans le nord-est du Nigéria avant de se propager dans les pays voisins. Depuis, plus de 36 000 personnes (principalement au Nigéria) ont été tuées, et 3 millions ont dû fuir leurs domiciles, selon l’ONU.
Le top départ de cette initiative a été donné hier à Yaoundé. Elle est financée par le Programme des Nations unies pour le développement.
Le projet d’accompagnement à autonomisation de 70 femmes vivant dans des conditions de vulnérabilité a été lancé le 6 juillet 2022 à Yaoundé. La cérémonie était présidée par le représentant du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Makota Muna Dipita directeur de la Promotion économique de la femme.
Selon Cameroon tribune, cette initiative de la Fondation Latiwa Developement Foundation, est l’un des fruits de la coopération fructueuse entre le gouvernement et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Dans le cadre de ce projet, Latiwa Developement Foundation vise à contribuer à l’autonomisation des femmes et jeunes filles des quartiers pauvres de Yaoundé à travers des formations en couture et en fabrication de savon ainsi qu’un accompagnement à la commercialisation des différents produits.
« L’autonomisation de la femme reste la principale arme si nous voulons développer notre pays et améliorer les conditions de vie de nos familles. Ces bénéficiaires qui ont été triés parmi les populations pauvres vivent dans des conditions difficiles. Avec les effets de la pandémie à Coronavirus, beaucoup ont perdu ou vu régresser leurs revenus ». Selon elle, « si le gouvernement est associé à cette initiative, c’est pour avoir un regard et s’assurer que les bénéficiaires au bout du processus seront accompagnés dans leur insertion professionnelle », affirmé Makota Mouna Dipita.
Au-delà du caractère solennel de cette cérémonie de lancement, la problématique de l’autonomisation inclusive trouve son ancrage structurel dans la stratégie nationale de développement 2020-2030 et justement les programmes portés par le gouvernement pour la participation équitable des femmes et des hommes au développement.
«Malgré les avancées de plus en plus visibles dans ce domaine de l’’égalité entre homme et femme, il faut reconnaître que la féminisation de la pauvreté s’est accentuée avec la persistance des crises sanitaires tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières », a rappelé Makota Mouna Dipita.
L’organisation onusienne a réuni les dirigeants des petites et moyennes entreprises le 7 juin dernier pour les mouler dans le processus requis pour obtenir le financement d’un projet.
Une journée à suffit au Programme des nations unies pour le développement (Pnud) pour mouler des entrepreneurs camerounais aux moyens efficients d’obtenir des financements. Cela s’est fait dans le cadre d’un atelier organisé à Douala le 7 juin dernier, par le Pnud.
Les participants ont ainsi pu bénéficier d’un renforcement de capacités. Mais également, s’imprégner des atouts nécessaires pour une meilleure résilience de leurs entreprises face aux impacts du Covid-19.
Pour le Dr Euphrasie Kouame, conseiller stratégique en politique d’inclusion financière, « le projet a trois composantes qui sont de renforcer la capacité technique et managériale des entreprises dirigées par des femmes et des jeunes, faciliter l’accès financier et améliorer l’accès au marché, puis, améliorer leurs produits »
Cet atelier a été organisé dans le cadre du Projet de facilitation de financement du Pnud. Il a permis de gratifier 136 petites et moyennes entreprises pour faciliter leur développement.
Hier 27 avril 2022 le comité de pilotage de cette initiative s’est réuni à Yaoundé.
Valider le plan de travail annuel 2022 de ce programme conjoint gouvernement-ONU. Tel est l’objectif de la rencontre d’hier coprésidée par le ministre de la Jeunesse Mounouna Foutsou et Alassane BA, représentant résident du Pnud.
Pour l’année 2022, le budget du plan de travail annuel est évalué à 1,308 millions de dollars, soit environ 800 millions de F.
« En 2021, nous avons contribué à l’insertion ou la mise en place de presque 3000 jeunes au Cameroun », a déclaré Alassane BA.
Pour mémoire, YouthConnekt est un programme d’autonomisation des jeunes qui a été lancé au Rwanda en 2012 et qui est actuellement déployé dans toute l’Afrique.
Avant d’acquérir une dimension continentale en 2017, YouthConnekt a été lancé par le Gouvernement du Rwanda par l’intermédiaire du Ministère de la jeunesse et des technologies de l’information et de la communication en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en tant qu’initiative à multiples facettes visant à fournir une réponse globale aux nombreux défis auxquels les jeunes sont confrontés.
Il vise à mettre les jeunes en contact avec leurs pairs et avec des
modèles, à développer leurs compétences et à leur donner accès au financement et à l’entrepreneuriat. Au Cameroun, ce projet a été lancé en 2019 par le ministère de la Jeunesse.
L’inauguration a eu lieu hier 28 mars 2022 par Emmanuel DE TAILLY, Directeur Général du Groupe.
SABC rétrocède un forage à énergie solaire aux populations de Mayo Oulo, dans l’Extrême-Nord du Cameroun.
Pour un coût total de 19 millions FCFA, ce forage équipé de panneaux solaires dispose d’une capacité de stockage de 5 000 litres et d’un réseau de distribution composé de 5 points de ravitaillement pour faciliter l’approvisionnement des populations bénéficiaires.
« Ce forage entre dans le grand plan de construction et de rétrocession de forages d’eau potable aux populations. C’est également un moyen pour stopper la progression de l’épidémie de choléra au Cameroun », a indiqué Emmanuel DE TAILY à l’occasion.
S.M. Ibrahim ELRACHIDINI, lamido du Mayo Oulo a pour sa part tenu à remercier l’entreprise. « Nous venons de vivre une cérémonie en couleur et en direct de la rétrocession du forage par à la SABC. Ma joie est de taille surtout en ce moment où nous tirons vers la saison sèche. Il n’y a pas d’eaux dans les Mayo et les puits. Je viens de goûter à cette eau. Il n’y a pas de différence entre une eau minérale et celle que je viens de boire ici. La population dit Merci au Groupe SABC ».
Indiquons par ailleurs qu’entre 2020-2021, le Groupe a construit et équipé 12 forages d’une profondeur variant de 55 à 96 mètres, à l’abri de toute contamination, équipés de pompes et fonctionnant à l’électricité et au solaire.
Selon l’entreprise « chacun de nos forages est équipé : d’une pompe immergée, d’une bâche de stockage avec une capacité de 5000 litres d’eau (5m3), d’un circuit de distribution avec 4 à 6 robinets pour faciliter l’approvisionnement des populations, d’un réseau électrique et/ou solaire »,
Concernant les objectifs de l’entreprise, Emmanuel DE TAILY a indiqué : « un de nos grands objectifs cette année a été de participer au Plan de Reconstruction Présidentiel au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Nous y avons investi 1 milliard de FCFA dans ce plan au travers le PNUD ».
Les pouvoirs publics veulent améliorer l’accès aux services financiers. Des stratégies en étude pour la période 2021-2025
Le ministère des Finances du Cameroun (Minfi), en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), veut améliorer le pourcentage de la population ayant accès aux services financiers sur l’étendue du territoire national.
D’après les statistiques officielles, seulement 10% des adultes disposent d’un compte bancaire au Cameroun; 51% des personnes de plus de 15 ans n’ont pas accès ou n’utilisent pas les services financiers.
Les données ont été relayées mardi, 10 novembre, à Yaoundé, par le Minfi et le PNUD à l’occasion du lancement de la mise à jour de la stratégie nationale d’accès des populations aux services financiers.
Sur la période 2014 – 2020, une phase pilote a été lancée et le gouvernement espère poursuivre pour la période 2021 – 2025 avec l’appui des bailleurs de fonds internationaux.
Les activités à mettre en œuvre sont pilotées par le Programme d’appui à la stratégie nationale d’inclusion financière, que coordonne Victor Ndzana Ndzana.
D’après le responsable, l’accélération de l’accès aux services financiers au Cameroun dépend de certains facteurs: l’accès à la téléphonie mobile dans les zones rurales et reculées, le développement des services financiers adaptés aux différentes couches de la population, l’éducation à l’utilisation des services financiers, entre autres.
Une partie du don a été remise au ministre de la Santé publique lundi, 04 mai, à Yaoundé, par le Représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement, Jean-Luc Stalon
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a remis, lundi 04 mai à Yaoundé, un don en matériel médical au gouvernement camerounais pour soutenir les efforts des pouvoirs publics dans la lutte contre le Covid-19.
Le don, constitué entre autres de défibrillateurs, gants, kits de tests, blouses, masques chirurgicaux, a été remis au ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, par le Représentant résident du PNUD au Cameroun, Jean-Luc Stalon.
Le soutien apporté par le PNUD a bénéficié, du concours financier de la Banque mondiale et du Fonds mondial.
Le gouvernement annonce que dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, deux entreprises : Addax Petroleum et SANOFI, ont lui offert une assistance en médicaments et équipements de protection individuelle.
Deux entreprises citoyennes apportent au gouvernement camerounais, une assistance en médicaments et équipements de protection individuelle. L’annonce est contenue dans le communiqué du ministre de la Santé publique (Minsanté) publié ce 21 avril. Il s’agit de l’entreprise Addax Petroleum, filiale de la Société nationale des hydrocarbures et de la firme pharmaceutique SANOFI.
Le communiqué du Minsanté indique que Addax Petroleum apporte en guise de contribution, 50 000 boites de 14 comprimés d’Hydroxychloroquine, 50 000 boites de 12 comprimés d’Azythromicyne, 225 000 masques de différents types, 75 000 paires de Gants de soins.
La firme pharmaceutique SANOFI met quant à elle à la disposition du ministère de la Santé publique, 3400 boîtes de 30 comprimés d’hydroxychloroquine.
Tout en magnifiant ces gestes de solidarité, le ministre Manaouda Malachie souligne que le Programme des nations unies pour le développement vient pour sa part de faciliter l’acquisition d’équipements d’assistance respiratoire, des équipements de protection individuelle, des tests de dépistage du COVID-19, ainsi que des appareils de diagnostic par imagerie médicale.
La première partie est arrivée au Cameroun le vendredi 17 avril 2020, par vol cargo et sera distribué dans les régions, promet le Misanté.
Le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a mobilisé jeudi les chefs des représentations diplomatiques étrangères autour de la question du financement de programme de reconstruction du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le Cameroun sollicite l’aide de ses partenaires pour le financement du plan spécial de reconstruction et de relance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise politico-sécuritaire. Lequel est élaboré en partenariat avec le bureau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Cameroun.
Parmi les hôtes du Premier ministère jeudi, la France octroie un montant de 62 millions d’euros (soit 40 669 520 000 de Francs CFA) en faveur du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ces fonds constituent un reliquat à prélever sur des projets du Contrat de désendettement et de développement (C2D). « Il y’a d’autres instruments que nous sommes en train de lister qui permettront aussi d’apporter un appui à la reconstruction du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et en particulier d’améliorer les conditions de vie des populations », explique le ministre-conseiller de l’ambassade de France au Cameroun, Philippe Larrieu,
Les conflits dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest paralysent l’activité économique de ces régions, affectant par la même occasion tout le pays. Les effets en sont la chute des exportations de bananes, de cacao et de café, entre autres. Réagissant à cette situation, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute a déclaré cette zone économiquement sinistrée à la faveur d’un décret signé le 02 septembre 2019. Un plan de relance a de ce fait été mis en place avec des facilités aux investisseurs désireux d’y lancer leurs activités.
Les projets phares du plan de reconstruction et de relance des régions anglophones portent sur l’assistance humanitaire, la relance de la petite économie locale (reconstruction des marchés et des petites unités de production), la mise à disposition des services de base, la reconstruction des habitations, la reconstruction du tissu social, etc
« Ce programme peut être un vecteur qui ramène progressivement la paix dans ces deux régions. Cela va se faire en parallèle d’un certain d’initiatives. Il faut aussi que le processus politique suive, il faut que la situation sécuritaire continue à s’améliorer parce que c’est comme ça qu’on va pouvoir accéder aux populations pour leur apporter le soutien nécessaire », indique le représentant du PNUD au Cameroun, Jean Luc Stalon.
Les deux organismes tiennent depuis le lundi 15 avril, un séminaire de renforcement des capacités des acteurs du processus électoral, en vue d’un déroulement harmonieux des scrutins qui se peaufinent à l’horizon.
Partis politiques, société civile, administration et médias… les acteurs du processus électoral sont de nouveaux au centre de toutes les attentions. Ce regain d’intérêt naît des échéances électorales qui s’annoncent, à savoir les législatives et municipales prévues par le calendrier politique, et les régionales annoncées par le président de la République Paul Biya.
C’est la raison d’être de la rencontre conjointe que l’organe en charge des élections (Elecam) et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) tiennent avec ces différents acteurs du processus, afin de les remobiliser autour d’une même cause: le déroulement harmonieux des élections.
«Cette réunion est extrêmement importante car elle rentre dans le cadre des mécanismes de concertation mis en place par Elecam vis-à-vis des acteurs du processus électoral. Nous nous attendons qu’à la fin, nous allions aux élections dans la paix et en bonne convivialité», a notamment affirmé le président du conseil électoral Enow Abraham Egbe, lors de l’ouverture des travaux le 15 avril dernier à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé.
Ainsi jusqu’au jeudi 18 avril, les acteurs du processus électoral devraient s’entretenir sur les différentes problématiques qui entourent l’organisation des scrutins au Cameroun. «Nous savons comment les élections se sont passées en 2018. Aujourd’hui avec la situation sécuritaire qui est précaire dans plusieurs régions, il y a des inquiétudes. Nous espérons qu’il y aura une décrispation du climat politique. Le calendrier est encore flou, on parle de trois élections mais personne ne peut en être sûr. On espère qu’au sortie de cette réunion, les choses seront un peu plus claires», a livré comme attentes Parfait Mbvoum du SDF.
Selon les responsables d’Elecam, une consultation nationale est prévue à Douala le 23 avril 2019 à la suite de ces rencontres bilatérales. Elle réunira les représentants de chacune des catégories d’acteurs du processus électoral. A noter que le MRC dont le candidat est arrivé deuxième à la présidentielle, a choisi de boycotter cette rencontre malgré l’invitation qu’elle a reçue.
Allegria Maria Del Pilar Baiochi a été reçue ce 18 juillet 2017 par le ministre des Relations extérieures, Le jeune Mbella Mbella.
C’est une italienne qui assurera désormais la coordination des activités du système des Nations unies au Cameroun. Allegria Maria Del Pilar Baiochi a, en effet, été reçue par le ministre des Relations extérieures ce mardi à qui elle a présenté ses lettres d’introduction. Dès sa sortie de l’audience, la diplomate a souligné que les priorités des Nations unies au Cameroun portaient sur la lutte contre l’insécurité, la promotion du développement, l’appui aux chantiers de la démocratie, entre autres.
Un propos qu’elle a réitéré sur son compte Twitter où elle annonce être prête à travailler avec toutes les parties prenantes du développement au Cameroun. Allegria Maria Del Pilar Baiochi est une mère de deux enfants, précédemment en service au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (UNOCHA). Il s’agit d’un département du Secrétariat des Nations unies établi en décembre 1991 par l’Assemblée générale de l’Onu, pour renforcer la réponse des Nations unies aux crises et aux catastrophes naturelles.
Allegria Maria Del Pilar Baiochi sera à la fois à la tête du système des Nations unies et à la tête de la représentation camerounaise du PNUD.
Les travaux, ouverts mardi 20 septembre 2016 à Brazzaville au Congo, s’inscrivent dans le cadre du programme triennal global évalué à plus de 8 milliards F, financé par l’Union européenne
Un atelier régional de formation en « Environnement, Communauté, Santé et Sécurité » dans le secteur des minéraux de développement négligés ou minéraux à faible valeurs en Afrique, a ouvert ses travaux mardi, 20 septembre 2016, à Brazzaville.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme triennal global d’un montant de 13,1 millions d’euros (environ 8,6 milliards F CFA), financé par l’Union européenne et qui vise à soutenir le secteur des minéraux à faible valeur dans 40 pays d’Afrique, des Caraïbes et du pacifique (ACP), dont plus de 28 se trouvent sur le continent.
Mis en uvre par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cette rencontre vise à renforcer les capacités des principales parties prenantes du secteur, à savoir les organismes de réglementation et les gouvernements locaux ; les acteurs du secteur privés notamment les petits exploitants miniers, les entreprises de construction, les organisations des artisans miniers et des carriers ; ainsi que les centres de formation, les universités, les organisations de la société civile et les communautés hôtes.
Il mettra par ailleurs l’accent sur la formation et le renforcement des capacités, l’octroi de petites subventions, le développement du partenariat pour la mise à niveau des chaînes de valeur dans le secteur, la facilitation du dialogue public-privé et l’appui au renforcement de la réglementation sur l’environnement, la sécurité et la santé.
« L’Union européenne appuie le développement du secteur des minéraux de développement négligés par ce que ce sont des intrants uniques pour le développement économique national, des infrastructures, de l’industrie, de la construction ou encore de l’agriculture », a indiqué pour sa part, l’ambassadrice de l’UE au Congo, Saskia de Lang.
Selon des statistiques, plus de 8 millions de personnes en Afrique participent à ce secteur, parmi lesquelles les femmes contribuent à plus de 40% de la force de travail. Cependant, peu d’attention sont accordé à ces minéraux tant dans les politiques que les initiatives de développement du secteur minier en Afrique malgré le potentiel de développement qu’ils représentent.
Les participants à cette formation de trois jours, organisée en partenariat avec l’Union africaine et la CEEAC, sont venus du Cameroun, du Gabon, de Madagascar, du Congo-Brazzaville et de la République démocratique du Congo (RDC).
Lancé en juillet 2015 à Bruxelles en Belgique, ce programme ACP-UE est déjà mise en uvre dans six pays cibles, le Cameroun, la Guinée, l’Ouganda et la Zambie pour l’Afrique ; les Iles Fidji pour le Pacifique et la Jamaïque pour les Caraïbes.
Helen Clark s’est rendue dans la région de l’Extrême-Nord mardi, y a procédé à la pose de la première pierre d’un forage au marché de Zamaï avant de visiter le hangar du marché de bétail
Les populations de Zamaï ont reçu la visite de l’administratrice du PNUD, le 30 août 2016. Arrivée dans cette localité qui abrite des milliers de déplacés internes, Helen Clark a procédé à la pose de la première pierre en vue de la construction d’un forage au marché de Zamaï.
Ce marché est l’un des plus grands marchés de bétail du Mayo-Tsanaga qui, chaque semaine accueille des milliers de personnes venues de tous les coins de la région de l’Extrême-Nord et même du Nigéria.
Mais il ne dispose pas de point d’eau potable. Le gouverneur de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari, a saisi cette occasion pour poser à l’administrateur du PNUD les principaux problèmes auxquels font face ses populations notamment les problèmes d’adductions d’eau potable, d’infrastructures routières et sanitaires.
Après la pose de la première pierre, Helen Clark a visité le hangar du marché de bétail entièrement réhabilité, il y a quelques mois grâce à l’appui financier du gouvernement japonais, avec l’appui technique du PNUD.
En outre, Helen Clark a rencontré les populations déplacées internes, victimes des exactions de Boko Haram. Depuis près de deux ans, plus de mille personnes ayant fui leurs villages situés le long de la frontière nigériane à cause des crises sécuritaires se sont réfugiées dans la localité de Zamaï, département du Mayo-Tsanaga, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Mokolo, où elles mènent une vie précaire.
Sensible à la crise humaine, l’administrateur du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a accordé une oreille attentive aux doléances de ces différentes communautés qui se réduisent aux problèmes de santé, d’éducation des enfants et à l’exercice des activités génératrices de revenus.
«Je rentre à New York avec une idée précise de vos besoins. Il est plus question de vous aider à pratiquer des activités génératrices de revenus d’abord ici et lorsque vous retournerez dans vos villages le moment venu», a dit l’administrateur du PNUD.
Helen Clark était accompagné de S.E. Kunio Okamura, ambassadeur du Japon au Cameroun et de Najat Rochdi, représentante-résidente du système des Nations-Unies.
L’administratrice du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) l’a indiqué lundi à Yaoundé, au sortir d’une audience avec le Premier ministre Philemon Yang
L’administratrice du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), Helen Clark, a confirmé lundi 29 août 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise, qu’elle se présenterait à l’élection du secrétaire général des Nations Unies.
S’exprimant face à la presse, au sortir d’une audience avec le Premier ministre Philemon Yang, elle a mis en avant sa longue expérience dans la gestion des affaires, particulièrement dans sa Nouvelle-Zélande natale où elle a été à la tête du gouvernement de 1999 à 2008.
Patronne du PNUD depuis avril 2009, celle qui veut remplacer Ban Ki-moon en début janvier 2017 s’est dite certaine d’avoir « le profil de l’emploi ».
Aujourd’hui âgée de 66 ans, Helen Clark aura pour adversaires Christiana Figueres (Costa Rica), Susana Malcorra (Argentine), Mirsolav Lajcak (Slovaquie), Danilo Turk (Slovénie), Vesna Pusic (Croatie), Igor Luksic (Monténégro), Srgjan Kerim (Macédoine), Vuk Jeremic (Serbie), Antonio Guterres (Portugal), Natalia Gherman (Moldavie) et Irina Bokova (Bulgarie).
S’agissant de sa visite officielle de deux jours au Cameroun, l’agenda de l’administratrice du PNUD prévoit, outre des rencontres des autorités du pays, une séance de travail avec l’équipe locale des Nations Unies, les bailleurs de fonds ainsi que les partenaires au développement.
Avant la conférence de presse prévue mardi, Helen Clark se rendra dans la région de l’Extrême Nord pour une visite de projets, et échangera avec des familles de déplacés internes victimes des assauts de la secte islamiste Boko Haram, et exprimera sa solidarité au peuple camerounais qui vit depuis 2014 une crise sécuritaire sans précédent.
En février 2016, rappelle-t-on, le PNUD indiquait que près de 3,5 milliards FCFA avaient déjà été mobilisés en vue d’apporter des réponses appropriées, de manière concertée ou individuelle, pour ces nécessiteux.
Durant son séjour, elle rencontrera le chef de l’Etat, le Minrex et le Minepat avant de se rendre auprès des déplacées internes de l’Extrême-Nord
L’administrateur du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Helen Clark, sera en visite officielle au Cameroun du 29 au 30 août 2016. Il s’agit de la première visite d’un administrateur dudit organisme au Cameroun.
Pendant son séjour, Helen Clark rencontrera les autorités camerounaises – le chef de l’Etat, les ministres des Relations extérieures et celui en charge de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire – et l’équipe pays des Nations Unies, les partenaires au développement ainsi que les bailleurs de fonds.
«Ces différentes rencontres donneront l’occasion à Mme Clark, de réaffirmer l’appui du PNUD au gouvernement du Cameroun dans son action de relèvement précoce, de lutte contre la pauvreté, de bonne gouvernance et de résilience au changement climatique en vue de l’atteinte des Objectifs de développement durable», indique un communiqué du PNUD publié le 25 août 2016.
Selon ledit texte, Helen Clark se rendra ensuite dans la région de l’Extrême Nord, pour une visite de projet et des échanges avec les familles déplacées internes, victimes des crises sécuritaires et humanitaires.
«Madame Clark, à travers cette visite, exprimera sa solidarité au peuple camerounais qui traverse depuis 2014, une crise sécuritaire sans précédent avec les attaques répétées de la secte Boko Haram dans la région de l’Extrême Nord», ajoute le communiqué.
Le 30 août, elle animera une conférence de presse à l’aéroport de Nsimalen à Yaoundé à partir de 17 heures.
Helen Clark a pris ses fonctions d’administrateur du Programme des Nations unies pour le développement le 20 avril 2009. Elle est la première femme à assumer la direction de l’organisation et assure également la présidence du Groupe des Nations unies pour le développement.
Les maires, délégués et responsables déconcentrés du Minepat ont assisté mercredi, à un atelier de formation sur les mécanismes de fonctionnement dudit programme
Un atelier relatif au sous-programme de réduction de la pauvreté s’est tenu mercredi, 27 avril 2016, à Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua. Il visait à apporter divers appuis aux populations rurales afin qu’elles puissent tirer des revenus importants dans les filières porteuses de leur localité.
« Il est question de contribuer durablement à la réduction de la pauvreté en milieu rural par la structuration de l’économie locale en accordant une attention particulière au couche sociale les plus vulnérable », a expliqué la directrice nationale de cet instrument de lutte contre la pauvreté, France copta.
« Pour y parvenir, les maires, élus locaux et les responsables déconcentrés du Minepat dans l’Adamaoua doivent s’approprier le mode opératoire de ce sous-programme de réduction de la pauvreté à la base. Ils doivent également s’accorder avec l’équipe de ce projet des pouvoirs publiques sur les modalités pratique de démarrage des activités dans les communes retenues en 2016 », a souligné le gouverneur de la région Kildadi Taguieke Boukar.
Ces assises étaient également l’occasion d’évaluer la campagne agricole écoulée et de proposer des pistes de solution en vue d’améliorer la production pour l’année en cours. Elles ont également servi de cadre pour la présentation des objectifs du programme de réduction de la pauvreté et de son mécanisme de financement prévu de la coopération Etat du Cameroun, à travers le ministère de l’Economie de la Planification et de de l’Aménagement du Territoire (Minepat), et le Programme des nations unis pour le développement (Pnud).
Ce soutien est mis en oeuvre à travers l’exécution d’un projet de réponse rapide pour le renforcement des capacités de résilience et la prévention des conflits
Grâce au soutien du gouvernement du Japon, les personnes déplacées internes de la région de l’Extrême-Nord au Cameroun où sévit la secte islamiste Boko Haram, reprennent tant bien que mal goût à la vie, a-t-on constaté lors d’un voyage de presse dans cette région.
Ce soutien d’une valeur de 2 millions de dollars se fait à travers le projet de réponse rapide pour le renforcement des capacités de résilience et la prévention des conflits, mis en uvre par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations unies pour l’agriculture (FAO) et de l’Organisation des Nations unies pour la science et la culture (Unesco) dans les régions de l’Est et de l’Extrême Nord du Cameroun.
A la demande des bénéficiaires, le PNUD en partenariat avec la FAO et l’Unesco ont implémenté plusieurs composantes dont les objectifs sont la revitalisation des économies locales à travers les activités génératrices de revenus, la promotion du dialogue intercommunautaire, le renforcement des capacités de gestion, de coordination de l’administration locale.
Selon Cyprien Gangnon, responsable du PNUD pour la région de l’Extrême Nord, « en ciblant les populations en mouvement et les communautés d’accueil dans les zones durement touchées par les crises, le projet propose des solutions de sortie de crise et de stabilisation en préparation d’un retour à la vie normale ».
Le projet qui a démarré en mars 2015 et qui ne prend en charge que les personnes déplacées internes a apporté à travers la FAO des semences améliorées pour les cultures de contre saison telles que les carottes, choux, condiments verts, mil rouge et blanc, sorgho, tomates, légumes verts, laitues et autres pastèques à 800 ménages des cinq départements de la région de l’Extrême Nord.
Dans le même sens, cinq marchés composés d’un enclos à bétail pouvant contenir plus de 1.000 bêtes, d’un abattoir et d’un hangar ont été construits dans les localités telles que Zamaî, Mora, Koza, des moulins offerts aux associations des femmes, 1.500 foyers améliorés remis à 1.500 ménages et des centaines de petits ruminants et de volailles remis à des familles.
En outre, cinq mécanismes de prévention des conflits ont été mis en place par la formation des ambassadeurs de la paix scolaires et extrascolaires ainsi que des journalistes des radios communautaires de la région, alors que les plans d’urgence ont été développés dans trois départements de l’Extrême Nord par l’UNESCO.
Selon Mme Najat Rochdi, qui est en même temps coordonnatrice de l’assistance humanitaire des Nations unies au Cameroun, des financements supplémentaires seront nécessaires pour satisfaire les demandes urgentes des personnes déplacées.
« La limitation du budget, les délais assez courts pour la réalisation des projets, les questions sécuritaires impactent négativement la capacité et la rentabilité de certains projets », a-t-elle ajouté.
Il faut rappeler que selon les agences des Nations unies établies dans la région de l’Extrême Nord, 158.000 personnes ayant fui les exactions de la secte Boko Haram et installées dans les villages voisins ont besoin d’assistance multiforme pour vivre.
Au Cameroun, 2 millions de personnes environ ont besoin d’assistance humanitaire et de protection.Droits réservés)/n
Ce projet radio a pour but d’améliorer la prévention des conflits et le dialogue intercommunautaire entre les réfugiés et les communautés d’accueil
Les attaques terroristes ont entraîné une dégradation des conditions humanitaires et sécuritaires dans ces régions du pays, et des milliers de Camerounais ont fui leurs foyers.
Ce projet radio a pour but d’améliorer la prévention des conflits et le dialogue inter-communautaire entre les réfugiés et les communautés d’accueil, et de sensibiliser les jeunes filles et garçons qui sont vulnérables au recrutement terroriste.
L’UNESCO et ses partenaires ont mobilisé la communauté et quatre stations de radio locales dans le processus de construction de la paix par l’éducation. Les stations ont été choisies pour leur capacité à atteindre les zones les plus reculées en diffusant des informations et des programmes éducatifs dans les langues locales.
« Une étude de l’UNESCO sur la situation dans ces régions densément peuplées révèle que les malentendus au sein des différentes communautés et entre ces dernières sont l’un des principaux problèmes rencontrés », indique Cletus Tabe Ojong, Spécialiste de programme Communication et information au Bureau régional de l’UNESCO à Yaoundé.
Les stations, Échos des montagnes de Mokolo, la Radio Sava de Mora, la Radio Kousseri et la station régionale basée à Maroua ont été formées à l’élaboration de programmes locaux sur la construction de la paix, la médiation, la prévention et la résolution des conflits, l’éducation à la non-violence et le dialogue et la réconciliation interculturels et interreligieux.
Égalité d’accès à l’information
Les quatre stations produisent plus de 60 programmes sur des questions de fond visant à créer des liens entre les différentes communautés. À l’antenne, les membres des communautés rurales discutent de questions relatives à l’inclusion communautaire et à la résolution non-violente des conflits. À Mokolo, une zone entourée de villages régulièrement frappés par des attaques terroristes, les auditeurs ont pris conscience de l’impact des programmes traitant de la paix et de la résolution non-violente des conflits locaux. Les programmes d’éducation pour la paix fournissent non seulement des connaissances sur la culture de la paix, mais transmettent également les compétences nécessaires pour reconnaître et désamorcer les conflits potentiels, et pour promouvoir activement et instaurer une culture de la paix.
« Les thèmes mettent en lumière les défis que nous devons surmonter compte tenu de la situation actuelle dans notre région », a indiqué Abdourahman Saidou, membre de la branche régionale de l’Association camerounaise pour le dialogue interreligieux, engagée en faveur de la construction d’une cohabitation pacifique entre les Musulmans et les Chrétiens.
Parmi les programmes à fort impact figurent les actualités locales, les magazines, les microprogrammes, les débats en direct et les discussions dans les langues nationales. Certains programmes sont présentés par de jeunes ambassadeurs pour la paix, identifiés et formés par l’UNESCO afin de sensibiliser leurs camarades à l’école et pendant les activités extrascolaires. Par ailleurs, des groupes d’auditeurs seront créés par les ambassadeurs pour encourager la mobilisation, le dialogue et surtout l’action auprès des membres des structures scolaires et extrascolaires.
Impact sur le désamorçage des conflits violents
Le projet, mis en uvre de mars 2015 à mars 2016, est une initiative conjointe de l’UNESCO, du PNUD et de la FAO intitulée « Réponse rapide pour la résilience et la prévention des conflits des populations des régions de l’Extrême-Nord et de l’Est du Cameroun » et financée par le Japon. Les stations de radio, les élèves (dans les écoles et durant les activités extrascolaires), les chefs traditionnels, les chefs religieux, les autorités administratives et politiques ainsi que les populations directement touchées par l’urgence humanitaire en ont été les bénéficiaires.
L’action de l’UNESCO dans le domaine de l’éducation à la paix et aux droits de l’homme est guidée par son Acte constitutif, par le Programme mondial en faveur de l’éducation aux droits de l’homme (2005-présent) et par la cible 4.7 de l’agenda Éducation 2030. L’Organisation uvre également dans le cadre du Plan d’action du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour la prévention de l’extrémisme violent. En octobre 2015, les États membres de l’UNESCO ont adopté une décision importante visant à renforcer le rôle de l’UNESCO dans la prévention de l’extrémisme violent par le biais de l’éducation.
La salle de régie d’antenne d’une radioDroits réservés)/n
Ledit plan lancé lundi à Yaoundé par les Nations Unies et les partenaires humanitaires ont pour objectif d’aider les réfugiés installés dans le pays
Les Nations Unies et les partenaires humanitaires ont lancé lundi, 25 janvier 2016 à Yaoundé, le Plan de réponse humanitaire 2016 pour le Cameroun d’un montant d’environ 282 millions de dollars US (171, 3 milliards de F cfa) en vue de venir en aide aux réfugiés installés dans le pays.
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) va également présenter les Plans d’intervention régionaux 2016 pour les réfugiés nigérians et centrafricains installés au Cameroun.
Le plan de réponse humanitaire 2016 vise à mobiliser 282 millions de dollars US pour fournir une protection et une assistance humanitaire à 1,1 million de personnes affectées par la triple crise qui sévit au Cameroun.
Selon le PNUD, l’intensification des violences qui continuent de sévir dans le Nord-est du Nigeria, les raids transfrontaliers et les attentats-suicides au Cameroun ont causé un afflux important de réfugiés nigérians et un déplacement forcé massif des Camerounais à l’Extrême-Nord.
De plus, l’accroissement conséquent en 2015 de la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire, à la malnutrition, aux risques de protection et aux épidémies a été aggravé par les inondations et les sécheresses récurrentes.
Enfin, le conflit en cours en République centrafricaine a obligé des milliers de réfugiés à se déplacer vers les régions de l’Est, de l’Adamaoua et du Nord du Cameroun.
Les plans d’intervention régionaux pour les réfugiés nigérians et centrafricains 2016 ciblent les populations réfugiées déplacées dans les pays de la sous-région suite à l’insécurité dans leur propre pays, ainsi que les communautés hôtes abritant ces réfugiés.
Le plan d’intervention régionale pour le Nigeria 2016 répondra aux besoins de 230 000 réfugiés nigérians et près de 285 000 personnes vulnérables dans les communautés hôtes au Cameroun, au Niger et au Tchad.
Ce plan lance un appel pour près de 200 millions de dollars US afin de couvrir les besoins prioritaires en matière de protection et services de base.
«La crise en Centrafrique demeure une crise humanitaire oubliée, et selon l’avis de la plupart des réfugiés, les conditions pour leur retour ne sont pas encore parfaitement remplies», soutient le PNUD.
Le plan d’intervention régionale pour la Centrafrique 2016 est un appel pour collecter 346 millions de dollars US afin de répondre aux besoins fondamentaux dans les quatre pays d’asile et vise à fournir de la protection et de l’assistance à plus de 476 000 réfugiés centrafricains et plus de 289 000 personnes dans les communautés d’accueil au Cameroun, au Tchad, en République du Congo et en République Démocratique du Congo.
Des réfugiés à l’Extrême-Nord du Cameroun.Pauline Grand d’Esnon)/n
Le Pnud, qui recense aussi 438.000 déplacés internes, appelle la communauté internationale à soutenir davantage le processus de transition en cours
Le directeur du Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Abdoulaye Mar Dieye, a entamé mercredi une visite de cinq jours en République centrafricaine avec pour objectif de mobiliser la communauté internationale pour soutenir davantage le processus de transition en cours.
« C’est le moment ou jamais pour les partenaires de s’investir pour aider la Centrafrique à briser le cycle de la violence et de la pauvreté », a affirmé Mr. Dieye. « Les Centrafricains doivent s’engager dans la voie du dialogue en vue de rétablir l’état de droit, lutter contre l’impunité et bâtir des institutions solides et relancer une économie permettant d’offrir aux citoyens les moyens de subsistance ».
Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), la crise centrafricaine a conduit au déplacement de plus de 438.000 personnes à l’intérieur du pays et forcé plus de 423.000 personnes à se réfugier au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo et en République du Congo. Plus de la moitié de la population du pays, soit environ 2,5 millions de personnes, a besoin d’une assistance humanitaire et plus de 60% de la population centrafricaine continue de vivre dans l’extrême pauvreté.
Le gouvernement de transition a adopté une feuille de route récemment révisée, fixant comme priorité l’appui au dialogue politique, la réconciliation nationale et l’organisation des élections, l’appui au processus de restauration de la paix et de la sécurité, le relèvement communautaire et l’assistance humanitaire.
Cette visite permettra au PNUD d’appuyer les efforts du gouvernement soutenu par la communauté internationale pour le rétablissement de l’autorité de l’Etat, l’appui au processus de réconciliation, dont les consultations régionales et le forum de Bangui constituent les étapes majeures.
Elle offrira l’occasion d’échanger avec les autorités et divers partenaires sur l’organisation des élections et le redéploiement de l’administration. Le PNUD a aidé le gouvernement à réaliser une enquête sur l’état des besoins en matière de reprise de l’administration territoriale, des infrastructures et des services et a appuyé le paiement des salaires à travers une contribution du Fonds de consolidation de la paix des Nations unies.