La cérémonie de remise de cette enveloppe a été présidée par le Ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana ce mardi 22 novembre 2022.
Cinquante millions cent vingt mille trois cent vingt (50 120 320) FCFA pour les producteurs de cacao du Dja et Lobo. Luc Magloire Mbarga Atangana a présidé la cérémonie visant à remettre cette enveloppe aux acteurs suscités.
Cette dotation intervient quelques jours après la distribution qui a eu lieu à Yokadouma. En effet, les cacaoculteurs de cette localité ont profité de 54 millions de F.
Ainsi, après les localités de la Lekié, d’Ayos, de Yokadouma il y a quelques jours, la caravane de paiement de la prime qualité aux producteurs de cacao, au titre des campagnes 2018/2019 et 2019/2020 a atterrit dans le Dja et Lobo.
Pour la seconde fois, la caravane s’est déportée à Djoum après l’étape du 05 avril 2021 au cours de laquelle 97 producteurs avaient été distingués pour un montant de primes de 13.350.120 FCFA.
Ces cacaoculteurs primés se sont distingués par la mise en marché d’un cacao de Grade 1, cinquante millions cent vingt mille trois cent vingt (50 120 320), dont trente-sept millions sept cent vingt-quatre mille dix FCFA (37.724.010) pour les seuls producteurs de Djoum, aux côtés de ceux des arrondissements de Sangmelima et de Meyomessi ont été distribués ce jour.
Les prix
Selon le Ministre du Commerce, les prix bord champ pratiqués au Cameroun s’élèvent à 1.130FCFA/KG, plus élevés que ceux pratiqués par certains grands pays producteurs africains et dans le monde (900 FCFA/KG, 830 F) grands producteurs de cacao en Afrique.
« Au-delà de la magnanimité reconnue et célébrée du Chef de l’Etat, votre arrondissement s’illustre en effet par une amélioration continue des pratiques post-récolte et de la structuration des organisations de producteurs, tous facteurs qui constituent une condition sine qua non pour prétendre à la prime qualité »,va souligner le membre du Gouvernement ,tout en félicitant le Michael Ndoping le Directeur général de l’ Office national du cacao et du café(Oncc),Président du Comité en charge du Suivi et du paiement de la prime qualité et son équipe pour dévouement et engagement.
France Football n’apporte aucune dotation financière, mais la Maison Blanche va s’occuper de tout ça. Nos confrères de AS ont annoncé le montant.
Il y a certes le côté prestige d’une telle récompense, mais le Real Madrid sait « recevoir » comme on dit. Karim Benzema va toucher un joli petit chèque pour son sacre hier soir. Le natif de Lyon de 34 ans devrait obtenir une prime d’environ 1 million d’euros pour ce titre suprême, assortie d’une prolongation d’une saison à Madrid, jusqu’en 2024, ce qui laisse peu de doute en l’état. Mérité pour le capitaine de l’équipe de Carlo Ancelotti.
Connu pour son altruisme, Karim Benzema (34 ans, 6 matchs et 4 buts en Liga cette saison) en a fait une nouvelle démonstration après son sacre au Ballon d’Or. Dans son discours, l’attaquant du Real Madrid a remercié tous ceux qui l’ont aidé à atteindre ce niveau.
« Je remercie tout le monde. Ce Ballon d’Or est individuel mais ça reste collectif. C’est pour ça que pour moi, c’est le Ballon d’Or du peuple », a confié le Français devant la salle qui lui a réservé une ovation.
Les Lionnes Indomptables ont battu la Côte d’Ivoire sur un score de 2 buts à 1, le 12 novembre dernier. Après cette victoire permettant au Cameroun d’obtenir son pass pour le dernier tour de qualification aux Jeux olympiques 2020 de Tokyo, la Lionne Nchout Njoya Ajara, a décidé d’offrir sa prime de victoire aux victimes de la catastrophe de Gouache 4 à Bafoussam.
«MA PRIME DE VICTOIRE POUR MES FRERES DE NGOUATCHE. Nous avons joué face à la côte d’Ivoire en pensant à vous. Que cette victoire et cette prime puisse vous apporter un peu de baume au cœur», écrit dans un tweet, Nchout Njoya Ajara, après le match contre la Côte d’Ivoire au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé.
Nchout Ajara a inscrit le but de qualification, permettant aux Lionnes indomptables d’accéder au dernier tour des Eliminatoires, mardi 12 novembre 2019. Pour la prochaine sortie, le Cameroun va affronter les Copper Queens de la Zambie en janvier 2020 pour une place aux Jeux Olympiques Tokyo 2020.
La joueuse de Valerenga en Norvège a choisi une manière humanitaire pour célébrer la victoire du vert-rouge-jaune, en soutenant les victimes de l’éboulement survenu à Bafoussam dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier. Catastrophe ayant fait officiellement 43 morts et plusieurs disparus.
Nchout Ajara ne manque pas une occasion de rendre hommage aux sinistrés. C’est ainsi, qu’en octobre dernier, elle a dédié la qualification des Lionnes pour le 4ème tour aux JO Tokyo 2020 à Florence Ayafor. Du nom de la gardienne de prison qui avait été sauvagement assassinée par des groupes séparatistes à Bamenda.
Après la grève observée par les joueurs, dans une correspondance, ils réaffirment leur engagement à défendre les couleurs de la Nation pendant la Can 2019.
Les Lions indomptables ont pris l’avion pour Ismaïlia en Egypte. Avant leur départ, ils ont adressé une correspondance adressée au peuple camerounais.
Ils y assurent à leurs compatriotes de défendre les couleurs du pays à la Coupe d’Afrique des nations (Can) «Comme vous l’avez remarqué, nous avons pris des décisions qui ont peut-être suscité des doutes quant à notre engagement envers le pays. Par la présente, nous annonçons que par rapport à la situation des primes, nous avons reçu la proposition des pouvoirs publics ce vendredi d’octroyer une prime pour le premier match. Nous avons pris note de cette proposition mais l’ensemble des joueurs a préféré la décliner.»
Une décision, qui selon les Lions, n’entamera pas leur détermination à honorer le vert-rouge-jaune pendant la Can. Les joueurs poursuivent en indiquant que la grève à la veille de la compétition procède d’une volonté de faire évoluer les choses dans le football au Cameroun «de génération en génération, nous faisons face aux mêmes problèmes. Il est temps d’adopter une approche plus professionnelle qui respecte les sportifs et les garde motiver à joueur pour le Cameroun».
Ils vont par ailleurs saluer la mémoire des soldats morts au front pour préserver l’intégrité de la patrie. La correspondance est signée des joueurs.
La veille déjà, un tract adressé au peuple camerounais et attribué aux joueurs circulait sur les réseaux sociaux. Document qui déclinait en neuf points le «mal-être» des Lions indomptables.
Ils ont observé un mouvement de grève ce matin à leur hôtel à Yaoundé. Des négociations sont en cours pour régler le problème.
La sélection camerounaise réclame leur prime de participation à la compétition qui s’élève à 20 millions Fcfa . Selon le programme préétabli, les joueurs devraient rallier ce soir Ismaela en Egypte pour prendre part à la compétition. Ils exigent le paiement de leur prime avant d’embarquer.
Le premier match des Lions est prévu pour mardi 25 juin contre la Guinée Bissau. Pour éviter la disqualification, l’équipe doit impérativement arriver dans le pays hôte, cinq jours avant leur premier match, comme le prévoit le règlement intérieur.
Une réunion de crise a eu lieu ce matin entre le staff technique, le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi et les joueurs. Pour l’instant le paiement n’aurait pas encore été effectué mais des négociations seraient en cours pour convaincre les joueurs à prendre part à la compétition.
Les Lions indomptables sont au Cameroun depuis deux jours après leur stage de préparation effectué en Espagne et au Qatar. Ce n’est pas la première fois que de pareilles réclamations résonnent dans la tanière à veille d’une compétition majeure.
La Can débute demain 21 juin avec en match d’ouverture Egypte-Zimbabwe.
Pour le sélectionneur Carl Enow Ngachu, qui a rendu publique lundi la liste de ses 21 sélectionnées, la prime de victoire finale s’élèvera à 48,9 millions FCFA
Le gouvernement camerounais a promis une prime de plus de 27,5 millions FCFA hors taxes (11%), soit plus de 24,4 millions FCFA au final à chacune des 21 joueuses de la sélection de football, en cas de victoire à la 10ème Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la catégorie qu’organise le pays du 19 novembre au 03 décembre prochain.
Selon la fédération nationale de la discipline (Fécafoot), cette enveloppe représente les primes de présence, de qualification et par objectif, les deux premières gratifications citées, d’un total de 4,5 millions FCFA, devant être payées avant le début de la compétition.
Pour le sélectionneur Carl Enow Ngachu, qui au passage a rendu publique lundi la liste de ses 21 sélectionnées, la prime de victoire finale s’élèvera à quelque 48,9 millions FCFA.
On rappelle que le Cameroun, évoluera dans le groupe A de la CAN basé dans la capitale, Yaoundé, avec pour adversaires l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Zimbabwe et que la poule B, établie à Limbe (Sud-Ouest), est constituée du Ghana, du Kenya, du Mali et du Nigeria.
Le club vainqueur de l’édition 2015 de la Coupe nationale a remis à chacun de ses athlètes une somme d’un million de Francs Cfa
Chaque joueur de l’Union des mouvements sportifs (Ums) de Loum, vainqueur de l’édition 2015 de la Coupe du Cameroun de football, a reçu une prime d’un million de francs Cfa. Cette somme leur a été remise par la direction du club représentée par la présidente, Safia Kwémo au cours d’une cérémonie organisée le mardi 24 novembre au Hilton hôtel de Yaoundé.
« Cette somme est allouée à nos fond propres. Nous ne pouvons pas attendre, au risque de compromettre la préparation de l’équipe pour la Coupe de la CAF », a déclaré Safia Kwémo.
Il est question pour l’épouse de Pierre Kwémo, fondateur du club et actuel maire de la commune de Bafang, d’éviter de se ranger parmi ces clubs qui se sont illustrés par des grèves et revendications de joueurs au lendemain même de la finale de la Coupe du Cameroun.
En tout, c’est une somme totale de 18 millions cent mille francs qui a été redistribuée aux vainqueurs de la Coupe du Cameroun 2015, tombeurs de la Panthère sportive du Ndé (2-0).
En remportant ce trophée, USM de Loum a sauvé une saison qui n’a pas été de tout repos. Le club avait échappé de justesse à la relégation terminant 12e avec juste deux points de plus que le premier relégable.
Pour le coach Olivier Nankam, le chef d’orchestre du sacre du club du Moungo, «la Coupe a couronné les efforts que nous avons faits». A cet effet, «je ne peux que rendre grâce u seigneur car la saison n’a pas été facile. On a pu travailler d’arrache-pied. Les joueurs ont accepté de travailler dur, ils se sont ressaisis, pour une saison qui a mal commencé».
A présent les yeux sont rivés vers la prochaine saison qui sera marquée également par la première participation du club à une compétition africaine.
Passeur et buteur dimanche face à la Panthère du Ndé (2-0), Alphonse Tientcheu, l’attaquant du club UMS de Loum a reçu un chèque d’un million de francs Cfa
L’Union des mouvements sportifs (UMS) de Loum a remporté dimanche à Yaoundé, la 56e édition de la Coupe de football du Cameroun en battant la Panthère sportive du Ndé (2-0).
Au cours de cette rencontre qui s’est débloquée en deuxième période, Alphonse Tientcheu a offert un caviar à Nsameli Nyuydorgha qui ouvre la marque (1-0, 63e) en faveur de UMS de Loum.
Déjà passeur, Alphonse Tientcheu scelle définitivement le sort de la rencontre en inscrivant le deuxième but de son club dans les arrêts de jeu (2-0, 90+3).
Avec cette performance, le joueur de l’UMS de Loum, a été logiquement élu « homme du match », synonyme de meilleur joueur de l’édition 2015 de la finale de la Coupe du Cameroun.
Il a obtenu un total de 24 votes et est suivi par son coéquipier Nsameli Nyuydorgha, l’auteur du premier but de la finale. Le gardien Maifanya Colins est le 3ème avec 10 votes.
L’ancien attaquant de Bandja FC a reçu un chèque d’un million de francs hier, lundi 23 novembre, au cours d’une cérémonie qui s’est tenue à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé. Cette prime offerte par la Fécafoot, lui a été remise par Albert Roger Milla.
« Je remercie le bon Dieu qui m’a permis de terminer homme de la finale et surtout pour la victoire. Obtenir ce sacre n’a pas été évident pour nous », s’est réjoui Alphonse Tientcheu.
Cette prime de l’homme de match de la finale 2015 de la Coupe du Cameroun est une consécration pour le jeune joueur qui a démarré sa carrière en 2011 dans Bandja FC, club de Ligue régionale de l’Ouest. Une année plus tard, il manque de signer pour les Astres de Douala à cause d’une blessure. Mais UMS lui donner sa chance. Virevoltant, il ne déçoit pas les dirigeants du club de Loum puisqu’il termine meilleur joueur des barrages dans le Littoral et permet à son club de monter en Ligue 2.
Alphonse Tientcheu en possession de son chèque avec Roger Milla.Fécafoot)/n
L’information a été donnée par le Mincom, lors d’un point de presse mercredi à Yaoundé, faisant suite au mouvement d’humeur des militaires. Intégralité du propos liminaire de Issa Tchiroma Bakary
«Ce mercredi 09 septembre 2015, environ 200 militaires sur près de 1 300, récemment mis en relève dans le cadre du contingent camerounais de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation en République centrafricaine, la MINUSCA, ont entrepris une marche de protestation, depuis le Centre de Formation Technique des Armées – le CFTA – sis au quartier Ekounou à Yaoundé, vers le Boulevard de la Réunification et jusque devant le palais de l’Assemblée nationale à Ngoa-Ekellé, en passant par le Boulevard du 20 mai, dans le but de réclamer le paiement des arriérés de primes dues à leur participation à la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique, la MISCA.
De fait, ces militaires, dont les salaires au titre de leur appartenance aux forces de défense camerounaises, sont régulièrement payés sur le budget de l’État, voulaient, par ce mouvement d’humeur, revendiquer publiquement le versement de huit (08) mois de primes impayées, pour la période allant de février à septembre 2014, date du transfert d’autorité de la MISCA placée sous la responsabilité de l’Union africaine, vers la MINUSCA qui, comme son nom l’indique, dépend directement de l’ONU.
Cette situation, connue des autorités militaires camerounaises, a fait l’objet d’une mission d’explication du chef d’État-Major des Armées le 23 février 2015, auprès des militaires dudit contingent, afin de les informer des démarches entreprises par le Gouvernement camerounais vers la Commission «Paix et Sécurité» de l’Union africaine, interlocutrice diplomatique des pays ayant fourni des contingents à la MISCA, et à qui incombe normalement la charge du paiement des primes réclamées.
Plus récemment encore, du 30 août au 02 septembre 2015, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, s’est personnellement rendu au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, pour porter cette situation devenue préoccupante, à l’attention du Commissaire « Paix et Sécurité » de l’Union africaine.
Des assurances ont alors été données au mandataire camerounais, sur le fait que des diligences étaient en train d’être effectuées, pour la finalisation de la procédure devant conduire à l’apurement de ces arriérés.
Cette information a une fois de plus été portée à la connaissance des militaires concernés.
Et c’est sur ces entre-faits, que certains d’entre eux ont décidé d’organiser la marche de ce jour.
Informé de cette situation, le chef de l’État, chef des Armées, a ordonné des mesures appropriées, pour faire revenir la situation à la normale.
Et à l’heure où je vous parle, je puis vous donner l’assurance que ce mouvement d’humeur a cessé d’exister.
Par la suite, et sur les Très Hautes Instructions de Son Excellence Monsieur le président de la République, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense est allé à la rencontre des militaires concernés par la revendication de ce jour, pour leur annoncer la décision prise par le chef de l’État, de faire procéder au paiement immédiat, et par anticipation sur la régularisation à venir de l’Union Africaine, des arriérés de primes réclamées.
À l’annonce de cette information, les militaires concernés sont immédiatement rentrés dans les rangs, et ont exprimé leur profonde gratitude au président de la République, Son Excellence Paul BIYA.
Je saisis cette occasion, pour indiquer que le mouvement d’humeur intervenu ce jour à Yaoundé, ne doit en aucun cas occulter les qualités de nos forces de défense, qui résident essentiellement dans la rigueur de leur discipline, l’excellence de leurs capacités militaires, leur sens de l’honneur, leur bravoure et leur dignité.
Je rappelle que le Cameroun est souvent intervenu-et avec satisfaction – sous des formes diverses, au sein des forces de pacification et de stabilisation de situations de conflits à travers le monde, qu’il s’agisse du Cambodge, du Darfour, de Haïti, de la crise ivoirienne, pour ne citer que ces cas-là.
J’indique aussi que cet engagement de Son Excellence Monsieur le Président de la République auprès de la communauté internationale, est irréversible, et qu’il se poursuivra chaque fois que les circonstances l’exigeront et que les moyens de notre pays le rendront possibles.
S’agissant particulièrement de la MINUSCA, pour laquelle le Cameroun fournit l’un des plus forts contingents parmi les pays africains, le chef de l’État, Son Excellence Paul BIYA, a pris la décision d’intervenir auprès de la communauté internationale, alors même que des menaces protéiformes planaient déjà sur certaines régions à l’intérieur de notre pays.
En ce qui concerne justement ces menaces, à l’instar de celle que représente le groupe terroriste Boko Haram, notamment dans la région de l’Extrême-nord, je rappelle, pour louer et magnifier leur action, que nos forces de défense et de sécurité ont aujourd’hui mis en déroute sur le front militaire, cette ignoble organisation criminelle, dont l’action, désormais réduite à de lâches attentats-suicides, montre bien que ses jours sont désormais comptés.
Au nom du Gouvernement, je demande donc à nos populations de continuer d’apporter leur soutien inconditionnel et indéfectible à nos forces de défense et de sécurité, toujours à l’avant-garde de la préservation de notre espace territorial, de la sécurité des biens et des personnes et du triomphe des idéaux de paix et de stabilité à travers le monde.
Pour conclure, je voudrais, au nom du Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, Chef de l’État, Chef des Armées, réitérer à nos forces de défense et de sécurité, l’engagement de la nation tout entière à leurs côtés, et exalter à nouveau ces valeurs de discipline, de bravoure, d’abnégation, de compétence, d’honneur et de fidélité aux Institutions de la République, pour lesquelles le peuple camerounais leur est à jamais reconnaissant.
Le gouvernement camerounais annoncé le versement de ladite prime à chaque athlète qui décrochera une médaille d’or aux 11èmes Jeux prévus du 4 au 19 septembre prochain à Brazzaville
Le gouvernement camerounais a annoncé le versement d’une prime de 2 millions F CFA à chaque athlète du pays qui décrochera une médaille d’or aux 11èmes Jeux africains qui se tiennent du 04 au 19 septembre prochain à Brazzaville au Congo, apprend-t-on auprès des services compétents du ministère des Sports et de l’Education physique.
Cette annonce intervient au lendemain d’une concertation ayant réuni les officiels de ce département aux responsables des différentes fédérations accréditées à cet événement.
Elle indique par ailleurs que chaque médaillé d’argent ou de bronze recevra une récompense financière de l’ordre respectivement de 1,5 et 1 million FCFA. Pour chaque athlète qualifié, la prime olympique sera de 5000 FCFA par jour, celle d’acclimatation de 150.000 FCFA et celle de participation à 500.000 FCFA.
On rappelle que le Cameroun, présentera 285 athlètes à ces 11èmes Jeux dans 11 disciplines, sur les 23 programmées à savoir: athlétisme (déficients visuels et valides), basketball (dames), boxe, football (dames), haltérophilie, handball (dames), judo, karaté, lutte, powerlifting et volley-ball (dames et messieurs). Le pays avait décroché 33 médailles (8 en or, 5 en argent et 20 en bronze) aux Jeux africains 2011 de Maputo (Mozambique).
La prime a été accordée à Stéphane Mbia et ses coéquipiers pour leur qualification à la CAN 2015
Réunis le lundi 17 novembre, les membres du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), ont décidé d’octroyer une prime de 25 million de Francs Cfa aux Lions indomptables qualifiés pour la CAN 2015.
L’annonce a été faite au cours d’un point de presse organisé au siège de le Fécafoot, et animé par le président du Comité de normalisation, Joseph Owona.
Le professeur Minkoa Shé, membre du Comité de normalisation qui accompagnait Joseph Owona a indiqué que: «Dans le cadre de la convention avec Puma, il y a une prime versé a par le sponsor pour ce genre d’exploit. Nous avons décidé d’attribuer aux Lions indomptables, une quote-part de cette prime».
Cette «quote-part» sera versée aux Lions indomptables en principe dès leur retour d’Abidjan où ils affrontent les Eléphants ce mercredi 19 novembre, dans le cadre de la sixième et dernière journée de ces éliminatoires pour la CAN 2015 prévu en Guinée Equatoriale, du 17 janvier au 8 février 2015.
Le Cameroun a obtenu sa qualification le samedi 15 novembre à Yaoundé à une journée de la fin après avoir pris le dessus sur la RD Congo (1-0). Les Lions qui occupe actuellement la première place dans le groupe D avec 13 points (quatre victoires et un nul) sont assurés de terminé en tête du groupe. Ils retrouveront ainsi la compétition après avoir manqué les deux précédentes éditions (2012 et 2013).
Deux membres du Comité de normalisation autour de son président Joseph Owona lors du point de presse du lundi 17 novembre 2014DR)/n
Au menu cette semaine, la présidentielle, les primes académiques, les radiés de l’armée, la drogue saisie et une grand-mère qui fait fuir les braqueurs
La présidentielle de 2011 est toujours d’actualité dans les rédactions camerounaises. Le quotidien bilingue national Cameroon Tribune annonce qu’: « ELECAM donne des assurances sur l’organisation de la présidentielle». Le journal explique que: les dispositions sont déjà prises afin d’assurer le meilleur déroulement possible des prochaines échéances. Le quotidien Mutations écrit: « Présidentielle 2011: Issa Tchiroma et Fame Ndongo lancent la campagne de Paul Biya ». Pour le journal:le Cabinet civil a confié à ces deux ministres le pilotage du marketing du président de la République dans les médias d’Etat. Le journal annonce aussi que: « Présidentielle 2011: Le Cabinet civil commande une évaluation de l’Appel du peuple ». Il s’agit de questionner la sincérité et l’impact des motions appelant à la candidature de Paul Biya selon ce journal. Pour le quotidien Le Jour: « La date de la présidentielle 2011 en débat ». Il explique que: le Manidem et le Pdc réclament un report, le député Ayah Paul s’y oppose, le Rdpc reste muet, le politologue Aboya Manassé met en garde le chef de l’Etat. Pour La Nouvelle Expression: « Présidentielle 2001: Un obstacle juridique au report ». Selon lui: la loi fondamentale n’autorise pas cette possibilité qui suppose une révision constitutionnelle, selon des analystes. L’un d’eux y voit un piège tendu à Paul Biya.
Le paiement des primes académiques fait trop de bruit. Le Jour annonce que: «Des étudiants en colère». La raison: suite au rejet de 6500 noms de l’université de Yaoundé I, ils ont manifesté pendant 8 h devant le rectorat. A Douala aussi, a continué le journal:les paiements de la prime d’excellence académique n’ont pas débuté à l’université de Douala vendredi, 29 juillet 2011, comme annoncé. L’on a plutôt assisté à des manifestations d’étudiants mécontents devant le rectorat. Pour Mutations, à Douala: «Les étudiants bloquent l’entrée de l’université ». Il dit qu’: ils ont dressé des barricades pour revendiquer leurs noms sur les listes des bénéficiaires. Et à Yaoundé II, a continué le journal:ces derniers dénoncent des irrégularités dans l’attribution de la bourse spéciale. Pour La Nouvelle Expression: « Les étudiants séquestrent Bruno Bekolo Ebé ». Car: beaucoup de ceux qui ont les noms sur les dites listes ne sont réellement pas des étudiants méritants. Ils sont nombreux ceux qui ont repris le niveau 2 et qui ont leurs noms sur la liste. Cameroon Tribune est certain que: « Plus de onze mille étudiants palpent les liasses de la Prime d’excellence académique à Douala ». Car: les paiements ont débuté lundi à l’université de Douala, malgré des manifestations de contestataires qui s’estiment lésés.
Les lésés, on en compte désormais au sein de l’armée camerounaise avec la radiation de 567 recrues de l’armée. Le Jour explique que: c’est du 26 au 28 juillet derniers que ceux-ci ont été radiés pour les motifs ci après: Maladie, inaptitude intellectuelle et physique. Ces recrues, à en croire certaines d’elles, ont été surprises. Mutations annonce plutôt: « Armée nationale: 401 inaptes physiques et 42 analphabètes radiés». Le Jour revient en annonçant: « Point sur la radiation de 443 recrues». Il affirme que:parmi ces recrues, 401 ont été déclarées inaptes physiques pour diverses affections incompatibles avec le métier des armes. Durant la formation, on a découvert que 42 autres étaient analphabètes, d’après Edgard Alain Mebe Ngo’o, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense. Cameroon Tribune qui se demande: « Comment est-on arrivé à la radiation»? Le journal répond: le Mindef a fait savoir que conformément à la réglementation, tous ces contingents ont subi la contre-visite d’incorporation du 30 mai au 2 juin 2011 sous la responsabilité des chefs de Secteurs de santé militaire compétents, soit 53 jours après la rentrée des élèves sous-officiers et 44 jours après celle des élèves gendarmes et recrues des armées. Et les résultats de cette contre-visite, des tests d’aptitude intellectuelle et des contrôles des effectifs se présentent comme suit: 401 inaptes physiques pour diverses affections incompatibles avec le métier des armes; 42 analphabètes; 4 décédés; 2 déserteurs et 118 non rejoints (ils ne se sont pas du tout présentés). Pour La Nouvelle Expression:les informations données par le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense (Mindef) étonnent et intriguent en même temps.
Autre intrigue, c’est: «De la drogue saisie à l’aéroport» titre Le Jour. Mutations révèle que:une femme de nationalité thaïlandaise est actuellement gardée à vue à la Division régionale de la police judiciaire (Drpj) du Littoral à Bonanjo. La suspecte a été interpelée par la police dans la nuit de dimanche à lundi 1er août 2011 à l’aéroport international de Douala, alors qu’elle s’apprêtait à embarquer à bord d’un appareil de la compagnie Kenya Airways, à destination de Naïrobi au Kenya. Cameroon Tribune complète en écrivant qu’ on y découvre alors 5 sachets d’héroïne, estimés à près de 300 millions de Fcfa (en Suède, le gramme d’héroïne revient à 216 euros) qui se présentent sous forme de cristaux. Mais les services de la douane ont dû effectuer un test avec des réactifs pour déterminer que c’était effectivement de l’héroïne, qui n’avait jamais auparavant été saisie au pays. Miss Sasitorn explique que sa valise s’est détériorée, une fois arrivée au Cameroun. Et que, c’est le frère de son ami Nigérian, qu’elle est venue voir au pays, qui lui a donné la valise, objet du délit.
Le fait de société cette semaine est publié par Cameroon Tribune: « Une grand-mère met des braqueurs en fuite». L’histoire : haut de ses 82 printemps grisonnants, Maman Nataria N. a toutes les allures d’une « wonderwoman ». C’est que la brave dame a mis hors d’état de nuire cinq braqueurs qui s’étaient introduits nuitamment dans son domicile, pendant que ses petits-enfants venus passer les vacances regardaient la télé. De source proche de la famille, alors que les assaillants ont déjà retourné la maison dans tous les sens, empoché téléphones portables, argent et bijoux, il leur vient la brillante idée de violer toutes les femmes présentes. « C’est là que grand-mère est entrée en scène. Elle a commencé à enlever ses habits, invitant les braqueurs à commencer par elle», témoigne une des petites-filles de Maman Nataria. Selon la même source, la vieille dame, avouant être en manque de rapports sexuels depuis des années, aurait déclaré qu’un peu de sang neuf ne lui ferait pas de mal. Que croyez-vous que les bandits ont fait? Déroutés par l’attitude entreprenante de la mémé, ils ont pris la poudre d’escampette, l’invitant à rester sur place « avec sa malchance et sa sorcellerie ». Dans la foulée, les objets arrachés quelque temps auparavant à la famille sont oubliés sur place.
La présidentielle de 2011 est toujours d’actualité dans les rédactions camerounaisesCameroon-Tribune)/n
Ce sont en tout plus de 4 000 étudiants, des 7 établissements de formation de l’Université de Ngaoundéré qui sont concernés par la prime
C’est mardi 26 juillet dernier que le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) Jacques Fame Ndongo a ordonné le virement, dans les trésoreries régionales de rattachement des agences comptables, la prime à l’excellence aux étudiants méritants des universités camerounaises pour le compte de l’année académique 2009-2010. Après l’Université de Maroua le 28 juillet dernier, c’était au tour des étudiants méritants des universités de Bamenda (annoncée en décembre dernier à l’occasion de la célébration du cinquantenaire des armées dans la capitale régionale du Nord-Ouest, mais dont l’ouverture n’a pas encore été officialisée), de Buéa, de Douala, de Ngaoundéré, de Yaoundé I et II de passer à la caisse. Initialement annoncé pour le 29 juillet dernier, c’est finalement ce lundi 1er août que les cop’s de Dang ont commencé à passer à la caisse. Ce sont en tout plus de 4 000 étudiants, triés dans les sept établissements de formation de l’Université de Ngaoundéré qui sont concernés par la prime d’excellence attribuée par le chef de l’Etat aux meilleurs étudiants des universités camerounaises pour le compte de l’année académique 2009-2010. Les bénéficiaires passent ainsi à la caisse pour la deuxième année consécutive.
Ainsi, ceux qui avaient le profil leur permettant de «toucher» la manne présidentielle étaient tout sourire en cette période de départ en vacances où, disent-ils, les poches sont souvent vides. Dès le matin de ce lundi 1er août 2011, les étudiants qui voulaient s’assurer que leurs noms figuraient effectivement sur la liste définitive retenue à cet effet se bousculaient déjà devant les babillards de l’agence comptable. Ceux qui ont droit à la prime de 50.000 Fcfa sont essentiellement les étudiants arrivés en fin de formation, les meilleurs de deuxième année du cycle de licence, ceux qui auront validé la totalité de leur unités de formation, et surtout ceux qui ont payé la totalité de leurs droits universitaires. Ce qui n’exclut donc pas qu’une bonne partie des meilleurs étudiants de cette université, à l’effectif particulièrement pléthorique, soit resté en marge de cette opération pour laquelle les bénéficiaires devraient logiquement montrer patte blanche avant de passer à la caisse.
Le paiement a débuté aux environs de 15 heures, devant une population estudiantine innombrable. Chacun des quatre guichets était tenu par des «trésoriers payeurs généraux (Tpg)», désignés pour les besoins de la cause. Compte tenu de la masse importante des bénéficiaires, l’opération devra s’étendre jusqu’à la semaine prochaine, le temps de permettre effectivement à tous les cop’s bénéficiaires de passer à la caisse. Mais c’est déjà l’euphorie générale pour «les enfants chéris de Paul Biya» qui ont abondamment servi du «merci» au président de la République. Le 4 août prochain, ce sera au tour des établissements privés d’enseignement supérieur, pour les meilleurs étudiants reçus aux examens nationaux.
Etudiants de l’université de NgaoundéréJournalducameroun.com)/n
Le premier ministre a rappellé l’obligation pour les personnes concernées de rembourser cette argent qui représente «un trop perçu»
235 millions de FCFA à rembourser
La coupe du monde sud-africaine continue de faire des victimes au cameroun. Le site journalducameroun l’annonçait le 7 juillet dernier, il a été demandé à des fonctionnaires et autres personnes proches du ministère des sports, de rembourser des sommes qu’elles auraient perçues au titre de primes lors de la coupe du monde. Au total, 13 personnes qui doivent restituer une somme globale de 235 millions de francs au trésor public, en application des «hautes directives du Premier ministre, chef du gouvernement». Ce trop perçu insiste-t-on au ministère ne constitue pas un détournement, mais une partie d’une somme débloquée pour une opération qui n’a pas été totalement réalisée. Il n’est censé devenir un délit que si les bénéficiaires des sommes en trop refusent de les restituer. Une précision qui a voulu écarter une hypothèse d’intrigues comme cause de la mesure.
Selon Linus Pascal Fouda, le chef de la cellule de communication du Ministère des sports qui officiait en Afrique du sud en tant que Press Team Officer des Lions indomptables, «toutes les personnes visées par la directive du Premier ministre ont restitué le reliquat à eux réclamé, et il n’y a pas lieu d’ouvrir une polémique là où rien ne le justifie». Lui aussi est concerné par la mesure. Face aux députés lors de la dernière séance de questions-réponses au parlement, le ministre Michel Zoah avait fait savoir que «sous les très hautes directives du président de la République» Paul Biya, tous les moyens avaient été mis à la disposition de de l’équipe pour le résultat qui est connu aujourd’hui. Pour la première fois le gouvernement admet que sous le couvert de la coupe du monde, des fonctionnaires auraient perçu des sommes d’argent qu’ils ne méritaient pas réellement.
Le Ministre aurait-il menti aux députés?
Cette décision saluée par l’opinion laisse néanmoins des points d’ombre sur la gestion de l’argent autour des Lions et des différentes sources de financement de l’équipe nationale, selon des observateurs proches des milieux du football camerounais. Plusieurs d’entre eux s’interrogent sur les origines effectives de ce trop perçue de prime de participation. Face aux députés, le ministre avait affirmé que les sommes qui servaient à financer l’opération coupe du monde, avaient été débloquées. Il avait aussi ajouté que l’argent avait été dépensé progressivement, ce qui fait qu’on n’a pas dépensé plus qu’il n’en fallait au moment de l’élimination de l’équipe camerounaise de football. Cette déclaration à moins d’être fausse entre en contradiction avec les énormes sommes d’argent qui sont appelées à être restituées pour cause d’affectation à une opération qui n’a pas été réalisée. L’autre interrogation est celle de savoir pourquoi le ministre lui-même n’est pas concerné par la mesure du remboursement. La gestion de l’argent autour de l’équipe nationale de football fait l’objet depuis de nombreuses années de sérieuses critiques. En annonçant que le président de la République et le chef de gouvernement avaient donné de hautes instructions pour la gestion financière des Lions, le ministre avait fait l’impasse sur les autres sources de financement de l’équipe nationale.
Une décision qui ne résout rien
Les autorités en charge du football ont toujours gardé un certain mystère sur le sujet. Mais on sait aujourd’hui que de grosses sommes d’argent ont circulé autour de l’équipe nationale de football. Rien que sur l’évaluation de la prime des joueurs, le salaire estimé de l’entraineur, le coût de match de préparation, le niveau de vie des Lions en Afrique du sud et les différents partenaires qui ont soutenu l’équipe nationale, on peut évaluer à près de 5 milliards les sommes qui ont été dépensées. La fédération tout comme le ministère se sont toujours refusés à faire des commentaires sur ces chiffres. Plusieurs personnes indiquent que pour cette raison, demander aux fonctionnaires de rembourser les sommes perçues pour une participation à la coupe du monde ne résout pas le problème. Il y a à côté, les primes de participation à la coupe d’Afrique des nations en Angola (un autre fiasco), et toutes les autres primes que le public ignore. La décision du ministre des sports fait déjà l’objet de nombreux débats. Certains estiment que les fonctionnaires concernés risqueront d’ouvrir un autre déballage, cette fois dans les coulisses. D’un autre coté chaque joueur a perçu la somme de 45 millions FCFA. Rien n’a été dit sur ce qu’il adviendrait de ces sommes. Ces différentes analyses font dire à certains que le ministre au lieu de résoudre un problème en a créé un plus complexe.
Michel Zoah, ministre des sportswww.lions4life.info)/n
Retour sur les évènements de la semaine dernière à Ngaoundéré
Jusqu’à huit heures de ce fameux mardi 13 juillet 2010, les étudiants de l’Université de Ngaoundéré continuaient à défiler à la Direction du centre des uvres universitaires (DCOU) où la liste de 4 100 bénéficiaires de la prime d’excellence du Président de la République avait été affichée la veille. Rien, mais alors rien ne pouvait présager une journée du mardi assez agitée au campus de Dang. Et patatras, un retournement de situation. Des étudiants mécontents qui disent n’avoir pas vu leurs noms, particulièrement ceux de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines (FALSH) et de l’Ecole Nationale des Sciences Agro-industrielles (ENSAI) tout furieux commencent à faire entendre des éclats de voix.
Très vite, ils se concertent et se dirigent au rectorat pour présenter leurs doléances aux autorités universitaires. En l’absence du Recteur et des chefs d’Etablissements tous en réunion à Yaoundé, ils vont réussir à rencontrer le Secrétaire Général de cette institution, le Pr. André Tientcheu Njiako qui les reçoit. Avec lui, ils vont dévoiler les motifs de leur mécontentement qui sont entre autres la présence sur ces listes des noms des étudiants étrangers (non camerounais) et de certains qui ont quitté l’Université de Ngaoundéré il y a deux ans. Pire encore, on retrouve les noms des étudiants du niveau I avec des matricules 2009 alors même que selon l’article 3 de la décision n° 00045/MINESUP/SG/IA1/CJ du 18 juin 2010 fixant les critères d’attribution de la prime d’excellence aux meilleurs étudiants des institutions universitaires, la prime d’excellence ne peut être attribuée qu’aux étudiants du niveau II et plus, suivant des critères bien définis. Je ne comprends pas qu’il y ait des noms des étudiants du niveau I pendant que ceux du Cycle de Master sont lésés. Selon les critères affichés, tous les étudiants de Master ont automatiquement droit à cette prime sans aucune condition. Nous sommes une trentaine d’étudiants en Master en Lettres et il n’y a que six de nos camarades qui en ont bénéficié, lance une étudiante complètement remontée. Et son camarade de rétorquer vous quand même vous avez eu six personnes, nous de Master en Histoire, on nous a complètement oublié. Un avis entièrement partagé par ses camarades de Master I et II à l’ENSAI qui affirment quant à eux avoir tous été oubliés. Ces listes ont justement été affichées afin que vous fassiez des requêtes si vous estimez que vous remplissez les critères requis et que vous avez été oubliés, a déclaré le SG qui leur a demandé d’aller faire des listes par niveau avec la preuve du paiement de leurs droits universitaires. Selon lui, certains ont été oubliés soit parce qu’ils ont payé leurs droits universitaires tardivement, soit parce qu’ils n’ont pas du tout payé. Moi j’ai effectivement payé depuis novembre, puisque le paiement constitue l’une des conditions pour être éligible au poste de délégué, affirme un délégué des étudiants dans une Faculté.
Les étudiants ont commencé par chercher leurs noms sur les listesJournalducameroun.com)/n
Après un jeu de questions réponses bien nourries avec le Secrétaire Général, les étudiants ont souhaité le blocage de tout début de paiement tant que leurs doléances n’avaient pas encore trouvé de solution. Ce que le SG a semblé ne pas apprécier car dit-il, l’argent est déjà disponible et les étudiants vont bientôt aller en congés. Il leur a tout simplement d’aller faire des listes par Niveau et par Faculté avec la preuve qu’ils sont bel et bien étudiant à l’Université de Ngaoundéré. Ces listes qu’on nous demande d’établir ne vont servir à rien. C’est tout simplement pour nous ficher. C’est déjà la fin d’année et ils ont l’habitude de nous faire ça, a lancé un étudiant. Se sentant incompris, ils vont à nouveau se rendre au centre des uvres universitaires où ils vont déchirer toutes les listes affichées. Ceux des étudiants qui sont passés après eux butaient à un babillard blanc avec sur le sol des listes vandalisées.
Par la suite, les manifestants vont se rendre à la guérite aux environs de 11 heures pour un sit-in de près de deux heures et demi où ils vont bloquer tous les battants de ce portail visiblement encore en chantier, empêchant par là même toute entrée ou sortie de véhicules du campus. Même le vice recteur chargé de la recherche et plusieurs autres responsables et enseignants qui y sont arrivés ont dû faire machine arrière. Et plus le temps passait, plus les véhicules s’accumulaient et la foule devenait immense. Il a fallu une nouvelle descende du SG et du DCOU à la guérite pour une nouvelle négociation avec les manifestants. Et pendant qu’ils y étaient encore, une violente averse est venue disperser les uns et les autres. Affaire à suivre.
Blocage de l’entrée de l’université par certains étudiantsJournalducameroun.com)/n
Le festival a refermé ses portes ce lundi 08 mars après dix jours d’activités
Dix jours durant, le comité d’organisation, mieux, son président Théophile Mbouma Bissa aura tout entendu. A ceux qui dès la dernière édition avaient déjà proclamé le décès du Massao, ce sont greffés cette année ceux qui pensent qu’il devrait s’arrêter là. Les critiques son dures et fusent de toute part, au regard des multiples péripéties, des rendez-vous manqués qu’a connu cette 6ème édition du festival international de voix de femmes. Une édition que l’organisation a voulue spéciale, puisqu’elle rendait hommage à l’une des plus grande voix d’Afrique certes déjà éteinte, mais toujours aussi présente, la sud-africaine Miriam Makeba. Le décès de cette dernière avait donné lieu en 2008 au report de ce festival, et pour certains cela n’était qu’un prétexte pour les organisateurs, et qui marquait le début de la mort de ce festival.
La déprime du festival
Des ratés, le Massao 2010 en a connu. Comme bien d’autres évènements, à commencer par la communication. Pour certains observateurs le public n’a pas été préparé à l’avance, ce qui explique clairement la présence timide des spectateurs tant sur le village du festival que lors des concerts. Le premier loupé, Kareyce Fotso. Médaillée d’argent aux derniers jeux de la francophonie et finaliste du prix Découvertes RFI 2009, elle était programmée pour ouvrir le festival le 27 février dernier, mais rien. Le maigre public présent à la place du gouvernement de Bonanjo ce soir a plutôt assisté à l’installation du podium et du matériel de sonorisation. Madame le ministre de la culture Ama Tutu Muna qui pour l’occasion avait effectué le déplacement n’a eu rien d’autre à faire que d’adresser ses encouragements aux organisateurs. «Elle nous a même réitérer son soutien», se félicite le promoteur.
Pour les raisons de l’absence de Kareyce, l’organisation évoque une coïncidence entre le programme du festival Massao et une tournée de la chanteuse, quand cette dernière, joint au téléphone, se refuse à tout commentaire et nous renvoie vers les organisateurs. «Ils sont mieux placés pour vous en dire plus» dit-elle. Autre absence observée, celle de Buridane. La chanteuse française devait prester le 1er mars, mais grande sera la surprise lorsque le CCF de Douala, partenaire du Massao pour ce spectacle annonce dans une lettre circulaire l’annulation du concert pour «problèmes techniques». Troisième loupé, Blick Bassy. Programmé le dimanche 07 mars dans le registre les hommes qui chantent pour les femmes, le chanteur qui lors d’une conférence de presse a réaffirmé son soutien au festival, a fait le déplacement. Mais il avait tout de même déjà prévenu qu’il ne pourrait pas prester tant que ses musiciens ne seront pas sur place. La doléance visiblement est tombée dans des oreilles de sourds.
Les festivaliers sur le site du MassaoJournalducameroun.com)/n
La prime. Tout n’était pas que noir
Le meilleur du festival aura sans doute été la présence sur le sol camerounais de deux grosses figures musicales du continent. Tout d’abord, Zenzile Makeba. Longtemps annoncée, la promesse aura été tenue par le comité d’organisation, car qui mieux que la petite fille de Mama Africa l’aurait représentée à cette manifestation en son hommage. Zenzile et ses musiciens, certains ayant chanté aux côtés de Miriam Makeba, ont procuré des sensations fortes, plongeant le public dans une triste nostalgie des années d’apartheid. Un souvenir qui tout de suite devient heureux au regard du combat que menât Miriam. Le trophée Massao d’honneur lui a d’ailleurs remis à titre posthume pour l’ensemble de ses uvres. Ensuite, Dobet Gnahoré. La jeune chanteuse au talent grand comme sa Côte d’Ivoire natale a fait le spectacle et crée l’évènement ce samedi 06 mars 2010, au grand plaisir du public qui en majorité a été surpris par la fougue artistique de ce bout de femme.
Tout au long du festival, des jeunes talents de la musique camerounaise se sont succédés sur le plateau, le concours de la meilleure interprétation du titre Malaika ayant été lancé pour définir la Révélation Massao 2010. C’est finalement la nommée Lore Noir qui sera sacrée. Le festival s’est refermé ce lundi 08 mars 2010 avec la prestation, bien qu’en play back, des artistes tels Prince Afo Akom ou encore Nicole Mara pour coller à l’actualité de la journée internationale de la femme. Beaucoup ont quitté la place du gouvernement un peu triste de n’avoir pas eu Lady Ponce, pourtant annoncée au départ. Voila pour ce qui est du meilleur et du pire de ce 6ème festival international de voix de femmes, une édition qui sans doute va servir de repères aux organisateurs en vue des prochaines éditions, surtout que ceux-ci demeurent très sereins quand à l’avenir du festival. Bon vent Massao!
C’est un don du gouvernement à Christelle Nadège Djonkou Tchuendem
Il y avait du beau monde ce lundi 16 février 2009, dans la salle des actes du ministère de l’enseignement supérieur qui servait de cadre à la cérémonie de récompense du mérite de mademoiselle Christelle Nadège Djonkou Tchuendem. En effet elle vient de réussir avec brio le concours d’entrée à la filière diplomatie de l’institut des Relations Internationales du Cameroun(IRIC). Elle est sortie 2ème sur 37 admis et sur un total de 1428 candidats. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’enseignement supérieur le Professeur Jacques Fame Ndongo qui était assisté pour la circonstance, du ministre des affaires sociales Catherine Bakang Mbog, Jean Tabi manga , recteur de l’université de Yaoundé 2, le professeur Narcisse Mouelle kombi, D directeur de l’iric. La famille, les amis et connaissances ont également pris part à cette cérémonie.
Titulaire d’une Licence en sciences Juridiques et politiques, à l’institut catholique de Yaoundé, où elle prépare également un Master en Contentieux et Arbitrage des Affaires, elle est depuis 2008, titulaire d’un Master I en Relations Internationales obtenu à l’IRIC où elle achève un Master II dans la même discipline. Nadège Christelle Djonkou Tchuendem, est aussi titulaire d’un DEA, maitrise l’outil informatique, parle et écrit le français, l’anglais et l’allemand. Elle a reçu des cours de piano et est auteur d’un recueil de poèmes « Arc-en-ciel » dont quelques exemplaires ont été offerts gratuitement à certains responsables présents dans la salle.
Le ministre de l’enseignement supérieur, le professeur Jacques Fame Ndongo a, dans son discours, salué le mérite de cette jeune étudiante handicapée visuelle qui est la fierté de notre système social et éducatif, exemple vivant d’un autre savoir, d’un autre vouloir et d’un autre pouvoir. Pour le ministre de l’enseignement supérieur, cet hommage rendu à la lauréate, montre à suffisance qu’il n’existe plus de sexe faible ou de personne marginalisée. Christelle Nadège est à ce titre l’exemple édifiant pour tous les handicapés de notre pays et pour tous les jeunes des villes et campagnes. dira le MINESUP. La future diplomate, selon lui, est le modèle d’une intelligence étincelante et agissante.
C’est depuis l’âge de 6 ans que Christelle Nadège a été frappée par cet handicap. Elle perdra définitivement toutes ses facultés visuelles à l’âge de 12 ans. Malgré son handicap, et les frustrations qu’elle a du subir, elle s’est toujours illustrée parmi les meilleurs élèves ou étudiants de sa génération, grâce au soutien des âmes de bonne volonté comme la première dame du Cameroun madame Chantal Biya, l’ambassade de France qui lui avait offert un ordinateur portable. Mais comme l’a dit le ministre Fame Ndongo, ceux qui vivent sont ceux qui luttent et cette surdouée qui a reçu un soutien symbolique de 1000000 de francs CFA du gouvernement camerounais, a su développer l’estime de soi, qui permet d’ouvrir la voie et la vie aux personnes handicapées.
Les officiels de la cérémoniejournalducameroun.com)/n