L’Agence de régulation de télécommunication (l’ART) a sanctionné ces opérateurs de téléphonies mobiles ce 25 mai 2023 pour mauvaise qualité de service.
D’après un communiqué rendu public ce 25 mai 2023, les opérateurs mobiles concessionnaires de téléphonie mobile Camtel, Mtn Cameroon, Orange Cameroun et Viettel Cameroun, ont été sanctionnés pour un montant global de six milliards (6 000 000 000) F.CFA. Motif évoqué par le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, manquement aux obligations de couverture et de qualité des services de communications électroniques contenues dans leurs cahiers de charges respectifs.
En effet, à en croire Digital Business Africa, l’ART a effectué plusieurs missions de contrôle en 2022 et 2023 suivies des mises en demeure. Le communiqué de ce jour indique donc les sanctions ainsi qu’il suit :
– MTN Cameroon : un milliard quatre cent millions (1 400 000 000) FCFA ;
– ORANGE Cameroun : deux milliards deux cent millions (2 200 000 000) FCFA;
– VIETTEL Cameroun : un milliard six cent millions (1 600 000 000) FCFA.
« Ces sanctions font suite aux manquements récurrents observés dans le cadre du suivi des obligations de couverture et qualité des services de communications électroniques contenues dans leurs cahiers de charges respectifs », précise le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART.
Plus encore, apprend-on, les pénalités sus évoquées n’excluent pas des sanctions administratives à l’encontre desdits opérateurs entre autres, la réduction de la durée de la concession et /ou le retrait de celle-ci.
L’ART rappelle que ces sanctions pécuniaires constituent des titres exécutoires au sens des dispositions du décret n°2020/ 727 du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’ART.
Dans son communiqué, le Directeur Général de l’ART rassure les consommateurs que le Régulateur mettra en œuvre tous les leviers d’action disponibles suivant la réglementation en vigueur pour que les opérateurs concessionnaires de téléphonie mobile offrent aux abonnés, sur l’étendue du territoire national, des services des communications électroniques de qualité satisfaisante.
Dans un communiqué de Source du pays, signé ce 06 avril 2023, l’entreprise souligne que l’erreur observée par les consommateurs est due à une inattention du service qualité.
Depuis plusieurs jours sur la toile les bouteilles de l’eau minérale Supermont circule. Pour cause, il est inscrit sur les bouteilles « embouteillée à MUYAKA par Source Du Pays S.A ». ce qui pose problème c’est le lieu Muyaka qui n’existe pas au Cameroun.
Les consommateurs ont tôt fait de crier à la contrefaçon. « Même l’eau minérale Supermont, désormais frelatée !! Ceux qui croyaient encore échapper aux PIPINEIKEN en ne buvant que de l’eau minérale là, sachez que l’eau minérale Supermont a une version frelatée », s’insurgeait hier un internaute.
« De mes recherches il n’existe pas un lieu appelé MUYAKA mais plutôt MUYUKA Alors, suis-je en train de consommer de la contrefaçon ou il s’agit juste d’une coquille d’une entreprise certifiée qui opère au Cameroun depuis de nombreuses années ? », s’est interrogé un autre.
Ce 06 avril 2023, l’entreprise a fait une sortie. « Nous venons par la présente vous rassurez de ce que les bouteilles en circulation portant la mention EMBOUTEILLÉE À MUYUKA par source du pays et même celles portant la mention EMBOUTEILLE À MUYAKA par source du pays sont toutes les deux, authentiques et originales ».
« La situation qui prévaut est due à une erreur survenue à l’impression d’un lot d’étiquettes par l’un de nos imprimeurs et qui n’a malheureusement pas été détectée par nos services qualité. Nous sommes au fait de cet état des choses et avons pris toutes les dispositions nécessaires pour écarter le reste de ce lot d’étiquettes décriées ».
Une sortie qui n’a pas été appréciée par les consommateurs. « Vous encourager le faux avec ce document veillez récupérer ce stock-là chez vos distributeurs le contrôleur du mincom ne doit pas comprendre ça », a répondu un consommateur à l’entreprise. « La stratégie est toute simple. Ils savent que s’ils avouent que leur eau est contrefaite, leur business va prendre un coup. Le mieux est de reconnaître que c’est leur produit », a questionné un consommateur.
Retro
En avril 2021, Supermont avait été déjà accusé de contrefaçon. Le directeur expliquait alors que, « tous les messages diffusés dans les réseaux sociaux faisant état de contrefaçon de ses produits relèvent tout simplement du faux. Il n’existe aucune contrefaçon sur nos bouteilles d’eau minérale », précisait Akram Sabbah.
Il explique que l’inscription de la date sur les bouchons estampillés du logo, ou non, ou sur la bouteille, répond « simplement » à l’exigence réglementaire qui impose la présence d’une date sur l’emballage d’un produit. « Cette inscription peut se faire à tout endroit de l’emballage », ajoutait alors le patron de Source du Pays.
Dans une vidéo en circulation depuis le 23 mars, le délégué départemental de la Lekié a procédé au retrait de près 5000 kg du poisson des locaux de Congelcam pour qualité douteuse. L’entreprise donne sa version des faits.
23 mars 2022, le délégué départemental pour la Lekié du ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia) a effectué une descente sur e terrain.
Cette descente de Marthe Mebounou faisait suite à plusieurs plaintes des populations de la ville d’Obala, quant à la qualité du poisson servie à Congelcam. 4997 kg de poissons de différentes variétés (maquereau, machoiron, capitaine, sardine etc) ont été saisis.
« Tous ces produits destinés à la grande consommation étaient de mauvaise qualité et impropres à la consommation des populations. Il fallait impérativement procéder à cette saisie pour éviter qu’ils ne fassent l’objet de commercialisation, car cela pouvait créer des intoxications alimentaires dans les ménages », a indiqué le délégué.
Par contre, si le Minepia depuis son départemental dans la Lekié estime qu’à Congelcam le poisson est de mauvaise qualité, l’entreprise a un autre regard sur le sujet.
Lors de la conférence de presse donnée à Yaoundé hier 29 mars par Rémy Sah Mandoulé, directeur général de Congelcam, principal importateur de poisson au Cameroun, il en est ressorti que le poisson saisi n’était pas de qualité douteuse.
« Les poissons saisis chez nous n’étaient pas avariés. Au moment de leur saisie dans notre chambre froide, ils étaient frais », a indiqué le directeur de Congelcam.
« Nos produits sont protégés depuis le Port de Douala jusqu’à nos différents points de vente. Chaque chambre froide est dotée d’un groupe électrogène pour pallier d’éventuelles coupures d’électricité. Ce qui permet de conserver nos produits dans des conditions idoines », a-t-il ajouté.
Néanmoins, le directeur a souligné que, lorsque les produits de mauvaises qualités transitent par le Port, Congelcam se charge de les détruire en présence des experts.
Un film qui laisse le consommateur indécis entre le Prix élevé du poisson, et la qualité de ce produit.
Lesdites importations ont reçu des attestions de conformité après une évaluation de la qualité des marchandises destinées à être importées sur le territoire camerounais
Cela fait sept mois que la Société générale de surveillance (SGS) et le britannique Intertek International Ltd mènent des activités de vérification de la qualité des produits d’importation, conformément au Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises (PECAE).
Les résultats du travail effectué du 31 août 2016 au 10 mars 2017 portent à 1942 le nombre d’attestations de conformité délivrées par ces deux organismes accrédités par le gouvernement pour la tâche.
Lesdites attestions sont délivrées avant expédition des marchandises en direction du Cameroun. Sur place, l’Agence des Normes et de la qualité (ANOR) délivre également un certificat de conformité grâce auquel les marchandises peuvent être dédouanées. Cette mesure adoptée en 2015, a pour but de : «renforcer la politique gouvernementale en matière de qualité, dans le but de garantir la santé et la sécurité des consommateurs, de préserver l’environnement et de protéger l’industrie locale contre les produits et les matières premières importés de mauvaise qualité», précise le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (MINMIDT), Ernest Ngwabouboun dans un communiqué datant du 09 août.
Sur les 1942 attestations de conformité enregistrées, 1754 ont déjà abouti sur la délivrance de certificats de conformité ou sont en voie de l’être, a indiqué l’ANOR le 14 mars, lors de la première évaluation semestrielle de la mise en œuvre du PECAE.
Les produits soumis au Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement sont, entre autres, les engrais, les céréales et légumineuses, des produits animaux et de la pêche
Le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (MINMIDT), Ernest Ngwaboubou, annonce le démarrage du Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées au Cameroun (PECAE), le 31 août 2016.
Les marchandises visées par ce programme sont : le sucre, les céréales et légumineuses, les engrais ; les produits animaux et de la pêche (frais et congelés – pas traitées), les produits laitiers frais, les produits agricoles frais, les biens usagés ou d’occasion, les matériels et équipements électriques, les huiles alimentaires, les produits cosmétiques.
Dans un communiqué publié dans la presse publique le 09 août, Ernest Ngwaboubou indique les marchandises soumises au PECAE ne pourront être dédouanées qu’après présentation des certificats de conformité délivrés par l’Agence des Normes et de la qualité (ANOR). Il recommande par ailleurs aux importateurs d’«exiger» l’attestation de conformité avant expédition des marchandises.
[i «Lesdits certificats seront basés sur les résultats des activités d’évaluation de la qualité des marchandises à destination du Cameroun, effectuées par les organismes accrédités et dûment mandatés pour la phase pilote (SGS et Intertek) donnant lieu à des attestations de conformité ou des rapports de non-conformité.
A cet effet, toute marchandise importée au Cameroun sans certificat de conformité se verra appliquer une pénalité] de 5% du chiffre d’affaires ou 100% du bénéfice net estimé, conformément à la réglementation en vigueur», précise Ernest Ngwaboubou.
Le PECAE adopté par le Premier ministre, Philémon Yang, en septembre 2015 vise à réduire le risque que des produits à résultats négatifs au test de conformité se retrouvent sur le territoire national. «Cette réforme majeure a pour objectif de renforcer la politique gouvernementale en matière de qualité, dans le but de garantir la santé et la sécurité des consommateurs, de préserver l’environnement et de protéger l’industrie locale contre les produits et les matières premières importés de mauvaise qualité», souligne le communiqué.
Ernest Ngwaboubou rappelle aux importateurs que les frais d’inspection des produits à l’arrivée seront à leur charge. Il en est de même des coûts liés à la destruction ou au recyclage des marchandises jugées non-conformes.
Les Masters de la qualité 2016 se dérouleront du 12 au 14 octobre à Douala, sous le thème: «La qualité, socle de l’émergence industrielle du Cameroun»
De nouvelles assises pour mener les réflexions sur la qualité et la norme au Cameroun. Le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT) organise la deuxième édition des Masters de la qualité à Douala du 12 au 14 octobre 2016, sous le thème : «La qualité, socle de l’émergence industrielle du Cameroun».
Il sera question de présenter, entres autres, la politique camerounaise en termes de qualité, les actions réalisées par l’état et les acteurs officiels de la qualité au Cameroun.
Ces assises visent la promotion de la culture de la qualité dans l’environnement industriel et auprès des parties prenantes en mettant l’emphase sur l’importance et la complémentarité des fonctions piliers de l’infrastructure nationale qualité que sont la métrologie, la normalisation Technique et l’évaluation de la conformité.
Les Masters de la qualité 2016, s’organisent autour de diverses thématiques, notamment : «Industries camerounaises et saut qualitatif pour l’émergence, la qualité socle de l’émergence industrielle du Cameroun et l’émergence par la qualité : défi de l’industrie camerounaise»], est-il indiqué sur le site.
Les administrations ; les organismes techniques partenaires ; les institutions universitaires ; les experts ; les entreprises publiques et privées et la société civile sont attendus à ces assise.
L’évènement, rendu à sa première édition, est organisé par le Laboratoire national de contrôle qualité des médicaments et d’expertise
Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, accueille, à partir du mercredi 29 juin 2016, un forum sur la qualité des médicaments. Organisé par le Laboratoire national de contrôle qualité des médicaments et d’expertise (Lanacome) sous le haut patronage du ministère de la Santé, l’événement se déroulera du 29 juin au 01 juillet 2016.
« Le forum va traiter de l’assurance du contrôle de la qualité des médicaments pour que les acteurs, les intervenants et les décideurs au niveau du ministère de la Santé se rendent compte de l’importance de connaitre la qualité d’un médicament », a indiqué Rose Ngono Mballa, la Directrice générale du Lanacome.
Le forum regroupera les acteurs du médicament humain et animal qui disputeront de la qualité des médicaments au cours des travaux qui se dérouleront en ateliers. Il est question, au cours des discussions, de mettre en place une « synergie pour assurer et renforcer le model de travail pour que les produits qui circulent au Cameroun soient de meilleure qualité ».
Selon la directrice du Lanacome, il est question « de montrer au cours du forum, que des médicaments de bonne qualité sont un gage de développement d’un système de santé », renseigne-t-elle.
Et pour assurer une meilleure qualité du médicament, il faut éradiquer le phénomène du médicament de la rue. C’est l’un des objectifs du forum qui permettra aussi de sensibiliser et éduquer le grand public sur la question.
Ce forum marque le démarrage des activités de collaboration entre le Lanacome et l’United State Phamarcopeial (USP), une organisation scientifique qui élabore des normes des substances de références en vue de l’indentification, du dosage, de la qualité et de la pureté des substances actives pharmaceutiques, des addictifs alimentaires et compléments alimentaires fabriqués, distribués et consommés dans le monde.
Les deux institutions ont en effet signé une convention de collaboration pour l’organisation dudit forum. En plus de l’organisation du forum, « ce protocole est très important pour nous parce qu’il participe au renforcement des capacités de notre laboratoire », a précisé Rose Ngono Mballa, mardi 28 juin, lors d’une rencontre avec la presse. Elle était accompagnée par la Coordinatrice de l’USP, Nenye Njoko
« A côté de l’équipement que nous avons actuellement, il est important d’avoir des intrants, des réactifs, des substances de référence qui vont nous permettre de faire des indentifications des médicaments qui nous sont présentés en échantillon pour que nous puissions en évaluer la qualité. USP va alors mettre à notre disposition des référentiels d’analyse », a-t-elle ajouté avant de conclure que « l’UPS permet ainsi au Lanacome d’entrer non seulement dans le réseau des laboratoires de contrôle de qualité anglo-saxon mais de pouvoir aussi utiliser les référentiels qui permettront de mieux contrôler la qualité des produits au Cameroun ».
De la gauche vers la droite, Rose Ngono Mballa Directrice générale du Lanacome, Nenye Njoko, Coordinatrice de l’USPJDC/Sylvestre Kamga)/n
Dans la région du Littoral, les producteurs de maïs font de moins en moins confiance aux semences améliorées distribuées par le Minader qui auraient, selon eux, perdu leur pouvoir germinatif
Dans la région du Littoral du Cameroun, les producteurs de maïs ne font plus confiance aux semences améliorées de maïs gracieusement distribuées par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). A les en croire, ces semences sont de mauvaise qualité.
En effet, apprend-on, du fait d’un stockage prolongé dans les magasins du ministère de l’Agriculture, ces semences auraient perdu de leur pouvoir germinatif. «J’ai fait un test germinatif sur ces semences améliorées et le taux était de 35%, ce qui est catastrophique pour nous», a expliqué au Quotidien de l’Economie Hubert Seme, un producteur de maïs de la région du Littoral.
Même si le Minader n’a pas réagi à cette accusation jusqu’ici, cette situation fait craindre une baisse de la production de maïs dans le pays, déjà grand importateur de maïs du fait du déséquilibre entre l’offre et la demande.
Le prix a été décerné au pays par l’Organisation africaine de normalisation pour sa contribution et ses services exceptionnels rendus à l’Oran
Le Cameroun à travers le directeur général de l’Agence des normes et de la qualité (Anor), Charles Booto à Ngon, vient de recevoir un certificat de reconnaissance de l’Organisation africaine de normalisation (Oran) pour son excellent service rendu à l’organisation. Cette reconnaissance résulte de la contribution et des services exceptionnels que le pays a si souvent rendus à l’Oran. Notamment, le leadership efficace assuré par le Cameroun à la vice-présidence de l’organisation, sans oublier son rôle de point focal efficace pour la mobilisation des pays francophones à l’Oran. On parle aussi de l’organisation exceptionnelle de l’assemblée générale de l’Oran et séances de formation. Sans oublier le renforcement de la participation financière et technique du Cameroun à L’Oran.
Pour le secrétaire général de l’Oran, Hermogene Nsengimana, le Cameroun a rendu un service louable et exemplaire à l’organisme. Il n’est que justice qu’il reçoive des félicitations et des honneurs. Le pays a notamment contribué à la transformation de l’organisme en une véritable organisation panafricaine en offrant des opportunités de normalisation sur le continent. L’autre bon point, c’est que le Cameroun a fixé les intérêts et les priorités de développement de l’Afrique en prenant en considération que cette période est un temps de transformation, de développement, de croissance et de création d’emplois.
Dans la même lancée, on relève également que le Cameroun a pris conscience de l’importance de la coopération dans la structuration de ses activités de normalisation. Avec comme challenge, le suivi de la coopération avec les organismes internationaux et les comités spécialisés dans le domaine de la normalisation et de la qualité qui est l’une de ses principales missions. Par ailleurs, l’Anor a signé une dizaine d’accords de partenariats avec plusieurs organismes nationaux de normalisation. On les compte un peu partout, en Afrique, en Europe, en Asie et même aux Etats-Unis.
En outre, le Cameroun fait aujourd’hui, parti des acteurs de poids dans la normalisation au niveau régional et international, à travers l’Anor. En fait, le pays est membre de plusieurs organisations internationales de normalisation. A l’instar de l’Organisation internationale de normalisation (ISO), du Codex alimentarius, de la Commission électrotechnique internationale (CEI), du Réseau de normalisation et francophonie (RNF) etc.
Le non-respect de la norme dans l’utilisation du fer à béton à l’origine de nombreux incidents
Le 17 juillet dernier un immeuble de six ni¬veaux encore en chan¬tier s’est effondré au quartier Akwa à Douala, cau¬sant la mort d’une fillette de 4 ans et sa mère enceinte de six mois. Les victimes, des lo¬cataires de l’édifice, avaient été surprises dans leur som¬meil aux environs de 3h. Un incident qui, loin d’être isolé, vient remettre au goût du jour la spirale d’effondre¬ments des immeubles que subit l’industrie du bâtiment depuis près de cinq ans. A ce jour, pas moins d’une dizaine d’immeubles se sont écroulés tels des châteaux de cartes, rien que dans les principales villes du Cameroun que sont Yaoundé et Douala. Avec à la clé, de nombreuses pertes en vies humaines. En la matière, le bilan le plus macabre a été enregis¬tré lors de l’effondrement de l’immeuble R+5, au quartier Nkol-Ndongo dans l’arrondis¬sement de Yaoundé IV en fé¬vrier 2010 : six morts sous les gravats. A cela, vient s’ajouter le décès de quatre personnes dont une femme enceinte, en¬registré lors de la chute d’un bâtiment de type R+4 surve¬nu quelques temps après au quartier Kondengui, toujours dans le même arrondisse¬ment. Un incident qui avait valu la descente sur les lieux des autorités administratives, à l’instar du Gouverneur de la région du Centre, Roger Moïse Eyene Nlom et du délé¬gué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evou¬na. Selon ce dernier, dans sa déclaration de circonstances, une seule cause peut justifier cette succession d’effondre¬ments de bâtiments dans la cité capitale : « l’absence de respect des normes ».
Selon les experts, les effondre¬ments d’immeubles remet¬tent en cause la bonne qualité des matériaux de construc¬tion utilisés, parmi lesquels le fer à béton. Les normes des fers à béton, pourtant d’application obligatoire, ne sont pas encore respectées sur le marché camerounais. Les importateurs et produc¬teurs nationaux contournent la loi. Ils mettent à la disposi¬tion des consommateurs des fers de 6,5 en lieu et place de ceux de 8. Des fers de 8,5 sont passés pour ceux de 10 et les fers de 5,5 pour ceux de 6, explique Fabien Mballa Mballa, ingénieur des travaux publics. D’où la nécessité d’une mise en oeuvre des mesures contraignantes pour les diffé¬rents acteurs de la filière de fer à béton au Cameroun. La première s’applique aux opérateurs économiques. Les importateurs de fers à béton doivent signaler leurs marchandises dans les dé¬lais. Cela permet de faire des prélèvements et des analyses avant leur introduction dans le circuit de la distribution. La deuxième concerne les producteurs. Les produc¬teurs locaux doivent sou¬mettre leurs produits à des contrôles mensuels. Troi¬sièmement, les opérateurs de la filière du fer à béton au Cameroun (Prometal, Afrique Construction, Sorepco.) doi¬vent s’assurer qu’ils disposent « d’un certificat de confor¬mité » avant toute mise en circulation de leurs produits, explique cet expert. La dernière mesure porte sur les descentes « inopinées » des structures ministérielles chargées du contrôle de la conformité. Ce contrôle ne sera efficace que s’il est fait prioritairement « en amont », c’est-à-dire dès l’usine, pour les fabrications locales ; et au Port pour les produits impor¬tés. En effet, les importateurs peuvent sortir leurs marchan¬dises du port autonome de Douala, avant que des prélè¬vements soient effectués sur lesdites marchandises pour analyses. De ce fait, certains importateurs réussissent à tromper la vigilance des pou¬voirs publics et écoulent leur cargaison sans le moindre contrôle de qualité.
Or depuis 2007, au Came¬roun, le fer à béton est régi par la norme NC236:2007-07 qui indique clairement que la longueur nominale des barres de fer est de 12 mètres et les diamètres homologués de 6, 8, 10, et 12, sauf pour des commandes spécifiques à consommer en dehors du réseau de distribution natio¬nale. Cependant les fabricants locaux et les importateurs ne respectent ni la longueur, ni le diamètre réglementaires. Par conséquent, la résistance et la consistance de leurs fers sont approximatives.
En réalité l’utilisation des fers à béton dépend de la taille du bâtiment, du plan de construction et de la qua¬lité du sol, Indique ce ma¬çon. Sur ce dernier point, il est donc indispensable pour l’entrepreneur, de faire appel au Labogénie (un laboratoire d’analyse des sols), avant le lancement des travaux de construction. C’est à la base des résultats de ses analyses que l’entrepreneur décide d’utiliser un type de fer par rapport à un autre , révèle-t-il. Néanmoins, pour des im¬meubles avec dalle (R+2 ; R+3 ; R+4 ; R+5.), nous (les maçons ndlr) utilisons les fers de 12, notamment au niveau des semelles. Car leur diamètre (12) favorise une meilleure implantation dans le sol, ce qui rend les fonda¬tions plus solides, à même de supporter le poids des diffé¬rents niveaux. En revanche, pour des simples maisons, les ouvriers utilisent des fers HA (haute adhérence) de 8, 10 et même de 6 RL (rond – lisse). En fonction du poids de la charpente
Effondrement des immeubles au Cameroun, une question de qualité du fer ajafe.info)/n
Un rapport sur la qualité des enseignements supérieurs dans ce domaine au Cameroun établit de nombreux manquements et avec un gros débat
Les débats sont aujourd’hui ouverts à la suite du rapport de l’équipe d’évaluateur conduite par le professeur Sosso aujourd’hui recteur de l’Université de Yaoundé 1 sur la qualité des enseignements médicaux fournis par l’établissement agrée. Le Docteur Effila est chirurgienne dentiste et appartient au corps qui a ouvert des médecins qui ont ouvert les débats sur le sujet. Ce qui fait problème, c’est la prolifération des Instituts Privées d’Enseignement Supérieur (IPES). Cette prolifération a entraîné une dégradation de la formation en elle-même, a-t-elle déclaré lors d’un débat télévisé sur le sujet, reprenant entièrement le discours qui est celui de l’Ordre National des Médecin du Cameroun. Comme solution, elle propose de la fermeture pure et simple de ces établissements qui ne respectent pas les standards édictés en matière de formation médicale. Une telle question est une remise en cause de la loi d’orientation de 2011 qui donnait la possibilité à des privés d’ouvrir des centres de formation pour médecin pour suppléer aux limites des capacités des structures d’Etat. Le professeur Sosso qui a présidé le comité de rédaction du rapport lui se veut moins tranché. Il n’est pas question de remettre en cause le rôle des structures d’encadrement privées. Notre rapport a relevé un certains nombres de manquement dans certains domaines qui peuvent être corrigé. L’appui du secteur privé dans le domaine reste de mon point de vue important maintenant c’est à ceux à qui appartiennent la décision de réagir, a-t-il déclaré.
A côté de cette bataille entre les pros et les antis IPES, d’autres observateurs se posent des questions sur la responsabilité de l’administration. L’ouverture et l’exploitation de tels établissements de mon point de vue devraient être encadré par un ensemble de cahiers de charges, et de mesure de contrôle. La situation ne peut pas être arrivée à ce stade sans qu’il n’y ait pas une responsabilité de la puissance publique, fait remarquer Badi Omer, journaliste spécialisé des questions économiques. Pour un autre journaliste, Xavier Messe dont le journal Mutations a traité de l’affaire, la vraie question est celle de savoir le niveau de tort provoqué par le secteur privé. C’est facile de parler des IPES et des effets de la qualité des enseignements sur l’efficacité des médecins, mais je ne pense pas que ces différents établissements aient déjà eu le temps de fournir des médecins aux hôpitaux camerounais. La plus part des médecins aujourd’hui sont sortis des centres de formation publiques, fait-il remarquer. La question est très délicate. De nombreux médecins appartenant à l’ordre des médecins au Cameroun ont été formés ou ont eu une première formation dans le cadre du Centre Universitaire des Sciences médicales de Yaoundé. Le rapport n’est pas encore à la disposition du grand public mais une chose reste certaine pour de nombreux malades, l’offre de santé est très faible en quantité et aussi en qualité. Au sein de l’administration les hauts fonctionnaires ont recours à des voyages à l’étranger lorsqu’ils sont malades, preuve qu’eux même ne font pas confiance aux médecins qu’ils forment. Aujourd’hui avec 6000 étudiants dans les établissements privés de médecine au Cameroun, il sera difficile de juste appliquer des interdictions d’exercer.
La semaine nationale de la qualité débute ce lundi 08 octobre sous le thème «Normes et qualité: Fondement de l’émergence du Cameroun»
Echanger avec toutes les parties prenantes de la normalisation au Cameroun notamment les consommateurs et le grand public ; tout le secteur privé qui englobe les industriels, les commerçants, les prestataires de service, les organisations professionnelles, les opérateurs du secteur primaire ; le gouvernement et les administrations publiques et parapubliques est certainement la plus grande opportunité qui s’offre à l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR) qui organise en partenariat avec L’ONUDI la toute première édition de la Semaine nationale de la qualité(SENAQ 1012) à Yaoundé. Placée sous le thème central: « Normes et qualité: fondement de l’émergence du Cameroun » cette semaine qui va du 08 au 12 octobre 2012, vise à mettre sur une même table toutes les parties prenantes de la normalisation pour discuter de la contribution de la normalisation au projet du Président Paul Biya sur l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 et de la lettre circulaire n°008 du 12 novembre 2010 du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, relative au processus d’élaboration des programmes nationaux de normalisation.
Selon les organisateurs, les objectifs de la SENAQ 1012 vont permettre à l’ANOR de présenter son plan d’action et de l’enrichir grâce aux contributions de toutes les parties prenantes. Elles pourront ainsi discuter de leur apport à la normalisation et du rôle qu’elles doivent jouer chacune dans l’édification du système national de normalisation et de la qualité ; à tous les acteurs, notamment les entreprises, les sociétés publiques et parapubliques de communiquer avec le grand public sur les efforts qu’elles déploient au quotidien pour améliorer la qualité de leurs produits et de leurs prestations. Durant toute la semaine d’activité, les débats seront orientés sur le rôle de la normalisation et de la qualité dans le processus d’émergence d’un pays, en s’appuyant sur les expériences des pays dits émergents. Il sera aussi question de démontrer que tous les pays qui ont réussi leur projet d’émergence se sont appuyés sur la normalisation et la qualité. Aussi cette semaine de réflexion servira à examiner les défis du Cameroun et de voir dans quelles mesures la normalisation et la qualité peuvent aider à relever ces défis. Créeé par décret le 11 septembre 2009, l’ANOR est un établissement public administratif dont l’une des missions principales est d’assurer au niveau national la promotion des normes et de la démarche qualité auprès des administrations publiques, parapubliques et des organisations du secteur privé. Les travaux s’achèvent le 12 octobre 2012.
La norme et la qualité au centre des réflexions à Yaoundé Journalducameroun.com)/n
La 29ème session du conseil d’administration de l’UPAP s’est ouverte ce lundi 2 août 2010 à Yaoundé
Améliorer la qualité du service
Après le Caire en Egypte en 2006, c’est au tour de la capitale camerounaise d’accueillir la 29ème session du conseil d’administration de l’Union panafricaine des postes (UPAP). Ouverte par le ministre camerounais des postes et télécommunications Jean-Pierre Biyiti bi Essam, la session a réuni une vingtaine des pays africains membres du conseil d’administration parmi les 43 que compte l’UPAP. Le directeur général du bureau international de l’Union postale universelle (UPU) Edouard Dayan, a axé le premier point de son propos sur la qualité du service. Les différents participants ont exploré les efforts fournis et fait le diagnostic des problèmes qui minent la poste en Afrique. Pour Edouard Dayan, La qualité de service constitue un enjeu majeur pour toutes les postes et en particulier les postes africaines. Seule une qualité de service constante permet d’acquérir et de conserver la confiance des clients, et donc de développer les marchés. Et le moins que l’on puisse dire est que la poste camerounaise depuis quelques années traverse une véritable crise de confiance.
Les nouveaux défis des services postaux publics
Cependant, le bilan dressé indique que vingt-huit pays contre vingt en 2006 participent aujourd’hui au contrôle continu de la qualité de service organisé par le bureau international. Par ailleurs, les postes souhaitent désormais identifier clairement les maillons faibles de la chaîne de transmission de leurs courriers. Ainsi, deux pays membres de l’UPAP participent déjà au projet Global monitoring system (GMS) lancé en 2009 par l’UPU. Une technologie qui n’était auparavant accessible qu’aux postes des pays industrialisés en raison de son prix. Neuf nouveaux pays seront connectés dans les prochaines semaines à ce nouveau système qui devrait être utilisé aussi bien pour le courrier international que national. En ce qui concerne les colis, le trafic domestique a augmenté de 16% entre 2007 et 2008. 91% des opérateurs désignés africains utilisent désormais les codes à barre pour assurer le suivi des colis sortants contre 35% en 2006. Sur la maîtrise du processus logistique, les projets de transport du courrier par voie terrestre mis en uvre en Afrique de l’Ouest et en Afrique Australe sont à féliciter. Des méthodes qui selon la secrétaire générale de l’UPAP,Rodah Masaviru, doivent être intensifiées et répliquées dans le reste du continent notamment en Afrique Centrale.
Les travaux ont permis à Hesham El Ghorab président délégué du conseil d’administration de souligner la vision de l’Upap, à savoir, former un réseau des postes en Afrique faisant partie du réseau mondial des postes, qui offre des services modernes et de qualité aux clients. Pour Edouard Dayan, la Cameroon postal services (Campost) à tout intérêt à travailler dans le cadre de l’UPAP puisqu’elle bénéficiera de l’expérience et des meilleures pratiques des meilleures postes du continent pour améliorer la qualité de son service. Cette session va aussi lancer de nouveaux programmes d’innovations technologiques et des formations par e-Learning sur tout le continent. Les travaux se sont achevés par des résolutions fermes. Résolutions que les participants camerounais devraient mettre en uvre pour redonner le goût des services postaux aux Camerounais.