Rouen: un prêtre camerounais à l’église de Saint-Saëns

L’abbé Tchamabé-Tchameni, né à Bafang au Cameroun, a officiellement pris ses fonctions d’administrateur de ladite paroisse au cours d’une messe célébrée dimanche

L’abbé Pierre-Patrice Tchamabé-Tchameni a pris officiellement ses fonctions au cours de la messe célébrée dimanche 13 septembre 2015 à 15 h 30 en l’église de Saint-Saëns. Messe présidée par l’abbé Benoît Bréant, vicaire épiscopal.

Le nouvel abbé est né le 03 août 1966 à Bafang au Cameroun. Il a trois frères, dont un est décédé, et deux s urs. Après ses études, il entre au grand séminaire de la province ecclésiastique de Douala.

En octobre 1996, son évêque, Mgr Dieudonné Watio, évêque de Nkongsamba, l’envoie en France au séminaire Saint-Jean-Marie-Vianney d’Ars-sur-Formans dans l’Ain, où il sera ordonné diacre en 1998, à Saint-Didier dans le Vaucluse où il poursuivra sa formation jusqu’en 2000.

Entre-temps, il retourne au Cameroun pour être ordonné prêtre, à Nkongsamba le 2 janvier 1999. En 2000, il est nommé prêtre au service du séminaire Saint-Jean-Marie-Vianney d’Ars-sur-Formans dans l’Ain.

En 2006, L’abbé Pierre-Patrice Tchamabé-Tchameni devient prêtre auxiliaire de la paroisse de Bresles du diocèse de Beauvais, Noyon et Senlis, assurant également une présence sacerdotale au centre hospitalier de Beauvais, puis en 2009 curé de la paroisse de Picardie verte du diocèse de Beauvais, Noyon et Senlis (à Grandvilliers) jusqu’à sa nomination pour le diocèse de Rouen comme administrateur de la paroisse Saint-Saëns de Saint-Saëns-forêt d’Eawy, en juin 2015.

Il succède à l’abbé Jean Berhault décédé le 20 novembre 2014.

L’abbé Tchamabé-Tchameni a été ordonné prêtre en 1999.
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France: La plus jeune Bachelière 2010 est camerounaise

Déesse Dji’Ala, 14 ans fréquentait le lycée Camille Saint-Saëns à Rouen en France et était élève de terminale scientifique

14 ans et déjà le Bac en poche!
Peut-être à entendre les conversations de son papa, Déesse a intégré les informations scientifiques, comme une donnée naturelle. Elle était il y a un mois la plus jeune candidate au Baccalauréat 2010 en France. Elle n’a pas eu la mention mais c’est déjà un gros exploit. Aujourd’hui, Déesse Dji’Ala est la plus jeune bachelière du baccalauréat 2010 en France. Le sujet de philosophie était intitulé «Dépend-il de nous d’être heureux?» Un sujet qu’avait choisi la jeune camerounaise. J’ai dit que cela dépendait de notre volonté mais que cela n’était pas toujours possible en raison du hasard et de la nature. J’ai dit aussi qu’on avait besoin des autres pour être heureux, avait-elle expliqué. Ce succès lui donne raison. Elle a obtenu son diplôme avec une moyenne de 11,5/20. Pas mal pour une jeune fille qui devrait être en 4ème à son âge. La jeune fille a débuté sa scolarité au Cameroun à Yaoundé. Elle a fréquenté au lycée Leclerc. En 2005, son père qui est chercheur-enseignant en biophysique et chimie l’a fait venir en France en même temps que toute sa famille.

Délicat d’obtenir le Bac avec l’âge d’une fille de 4ème
Après son diplôme, la jeune fille aimerait suivre des études de médecine ou s’inscrire en IEP (institut d’études politiques). On réalise tout de suite la difficulté qu’il y a à choisir son chemin quand on n’a que 14 ans. Les trois quarts des élèves précoces s’inscrivent en classe préparatoire et font ensuite des grandes écoles. Les autres vont à l’université, où ils ne réussissent pas toujours, mais pas forcément moins bien qu’un bachelier d’un âge normal, précise un expert en orientation. Le papa de la jeune camerounaise qui est lui-même enseignant saura guider sa fille. La réussite Déesse dans l’environnement français rappelle qu’elle a débuté au Cameroun et que peut-être comme elle de nombreux jeunes camerounais dans les mêmes conditions seraient devenus de très jeunes bacheliers. Déesse n’est pas une première au Cameroun. Avec l’amélioration du système éducatif camerounais, les jeunes obtiennent le Bac précocement. Seul problème, le gouvernement ne suit pas toujours ces petits génies qui sortent de nos écoles.

Déesse dans les bras de son père
Boris Maslard)/n