Plus de 500 personnes bientôt dépossédées de leurs titres fonciers dans ce quartier du 5ème arrondissement de Douala.
A Makepé la colère monte. Cris de colère par ci, pleurs par-là, l’angoisse se lit sur les visages de certains habitants du quartier Makepe-St Tropez dans le 5ème arrondissement de la ville de Douala. L’affaire du déguerpissement remonte à 2022, quand les habitants du quartier Makepe St Tropez sont fortuitement informés de l’existence d’un arrêt rendu par la chambre administrative de la Cour Suprême qui, confirmait une décision du Tribunal administratif de Douala portant annulation de 21 titres fonciers, mettant ainsi en péril plus de 500 autres titre fonciers eu égard à la multiplicité des morcellements en découlant.
En date du 06 Juin 1995, l’Etat du Cameroun suivant lettre n°726/MINUH/A de monsieur le Vice-premier Ministre de l’Urbanisme et de l’habitat, attribuait à titre de rétrocession avec obligation d’arrangement avec la Maetur à la collectivité Logmaleb représentée par monsieur Mayiba Joseph, son chef, une parcelle de terrain urbain non bâti, d’une superficie de 22ha 49a 47ca situé à Makepe II, arrondissement de Douala 5ème, prélevée sur le domaine privé de l’Etat, objet du titre foncier numéro 16274 du département du Wouri, pour former le nouveau titre foncier 23969 du département du Wouri.
Le 18 Août 1995, après que la collectivité Logmaleb et la Maetur soient parvenues à un accord en vue de la délimitation de la parcelle rétrocédée, la cause d’indisponibilité fut radiée et, par lettre n°858/CF/MINUH.D210 du 18 septembre 1995, monsieur le Vice-premier ministre de l’Urbanisme et de l’habitat autorisait la collectivité Logmaleb à procéder au démembrement ou au morcellement de la parcelle objet du TF 23969/W sur laquelle, elle avait désormais pleinement droit de disposition.
Sur le fondement de cette lettre produisant encore des effets juridiques car, jamais attaquée, la collectivité Logmaleb représentée par monsieur Mayiba Joseph son chef, a procédé à divers morcellements lesquels, ont donné également lieu à des centaines de démembrements au profit des occupants actuels de Makepe St Tropez qui, sont au demeurant installés de bonne foi et paisiblement sur leurs parcelles depuis une vingtaine d’années.
Ceux-ci y ont érigé des constructions et fondé des familles tant et surtout, que leur occupation n’avait jamais été troublée, ni même remise en cause, les immatriculations sur le fondement desquelles ils étaient devenus propriétaires ayant été instruites et diligentées par l’administration dans le strict respect des dispositions règlementaires en vigueur.
Cette quiétude est à ce jour, malheureusement troublée par les nommés Jabea Jean, Mpoudi Daniel et Mayiba Dora Parfaite qui, se prévalant de la qualité d’ayants-droits du représentant de la collectivité Logmaleb en l’occurrence Mayiba Joseph, allèguent :
-Que les titres fonciers issus du morcellement du titre foncier N° 23969/W auraient été établis à la suite des fraudes orchestrées par les bénéficiaires et la faute de l’administration, parce que leur père n’avait pas autorisé les morcellements ce qui paraît incongru.
Opposé ce dimanche 9 janvier au Cameroun pour l’ouverture de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations, le Burkina Faso a haussé le ton au sujet du protocole lié aux tests Covid-19. Le président de la Fédération, puis le capitaine de la sélection, Bertrand Traoré, ont même dénoncé ce samedi « un scandale ».
Ce n’est pas dans la plus grande sérénité que les Etalons du Burkina-Faso préparent son entrée en scène face aux Lions indomptables du Cameroun. La Fédération burkinabè de football (FBF), par la voix de son président Lazare Banssé, a envoyé ce samedi 8 janvier 2022, une lettre de protestation à la Confédération africaine de football (CAF), au sujet d’un «soupçon de manipulation de tests Covid-19 des Étalons» à l’issue desquels cinq joueurs ainsi que le sélectionneur Kamou Malo et un membre de son équipe ont été déclarés positifs à la Covid-19.
En effet, selon l’entraîneur adjoint de l’équipe du Burkina Faso, la série de tests qui a été organisée a été faite sur la base de tests antigéniques et non de tests PCR comme le prévoit le règlement. Les résultats de ces tests se sont avérés positifs pour cinq joueurs (Edmond Tapsoba, Dango Ouattara, Oula Abass Traoré, Saidou Simporé, et Soumaïla Ouattara) et deux cadres de la délégation du Burkina Faso. Ces tests antigéniques ont été fait vendredi tard dans la nuit entre 22 heures et 23 heures après le passage d’une première équipe médicale qui n’était pas reconnue par la CAF plus tôt le vendredi matin.
Lazare Banssé
Une accumulation d’incongruités et qui ne tient pas du hasard à en croire le ton employé par Bertrand Traoré, en conférence de presse cet après-midi : « C’est un scandale ! On ne peut pas apprendre à 24h du match que quatre de nos joueurs cadres sont testés positifs. » Le capitaine des Etalons de renchérir : « Il faut que la confédération africaine de football prenne cela en main et que ces tests soient faits selon le règlement parce que ce qui s’est passé hier (vendredi)… C’est compliqué! »
Plus diplomate, l’entraîneur adjoint de la sélection n’en est pas moins resté ferme sur le sujet : « C’est très difficile de préparer un match comme ça, on ne comprend pas trop et nous n’avons pas la sensation que le protocole a été respecté. »
Pour le président de la Fédération, cette situation est de nature à compromettre l’équité sportive et la cérémonie d’ouverture de la CAN Cameroun 2021. « Nous avons des raisons légitimes de douter de la fiabilité des résultats des tests qui ciblent manifestement des joueurs majeurs. Par conséquent, nous contestons les résultats transmis par le laboratoire. Nous exigeons la reprise des tests dans un laboratoire indépendant sous la supervision de la CAF et en présence de nos médecins ».
Elle croyait avoir obtenu son visa pour la France en épousant un franco-camerounais, qui l’a abandonnée au pays il y a 10 ans.
Jeannette est une femme solitaire. Bien qu’étant mariée à Pascal, elle est considérée par son entourage comme étant célibataire. Fatiguée d’attendre son époux qui l’a quitté depuis 10 ans, la dame s’est tournée vers la justice pour solliciter le divorce. Elle est prête à en découdre avec l’homme qui lui aurait promis monts et merveilles lors de leur premier rendez-vous. Depuis la France où vit actuellement Pascal, ce dernier ne s’oppose pas au divorce.
Ces faits sont rapportés par le journal Kalara, spécialisé dans l’information du monde juridico-judiciaire. Agée de 40 ans environ, Jeannette a déclaré au tribunal qu’elle a fait la connaissance de Pascal sur internet. Ils se sont liés d’amitié parce qu ‘originaires du même village. Le franco-camerounais lui a fait sa demande en mariage sur Messenger, elle n’a pas hésité à accepter. «Tout s’est passé sur le net. Je suis tombée sous son charme au premier contact. Il me disait que j’étais belle, et qu’on allait former un beau couple », a-t-elle relaté.
La chute des affaires
C’est en 2011 que Pascal a fait le déplacement de la France pour le Cameroun avec pour seul objectif d’épouser Jeannette. Un mariage pompeux a été organisé en leur honneur sous le régime de la monogamie. Deux semaines après la cérémonie, Pascal est reparti et a promis de faire voyager sa femme le mois suivant. Mais, jusqu’à ce jour, Jeannette n’a pas rejoint son homme. Au début, relate la dame, le couple a continué à s’envoyer des messages et des vidéos. Plus le temps passait, plus Pascal devenait distant. La distance a fini par tuer leur amour et jusqu’à ce jour, les époux, qui n’ont pas pu avoir d’enfant, communiquent rarement. « Si je ne suis pas connectée, il ne m’écrit pas. Des fois, lorsque je lui envoie un message, il répond après une ou deux semaines. Au début, il me disait que ses affaires avaient chuté. Mais à présent je ne suis au courant de rien. »
A la question du tribunal de savoir quelle est sa relation avec sa belle-famille, Jeannette dit qu’elle n’avait jamais fait connaissance des proches parents de Pascal. Elle soutient qu’elle les a vus pour la première fois lors de leur cérémonie de mariage. Depuis lors, elle n’a plus aucune nouvelle d’eux. « Il m’avait mis en contact avec une de ses cousines, qui avait l’habitude de venir chez moi. Mais il y a un an déjà que je ne la vois pas. Son numéro de téléphone ne passe plus », a-t- elle conclu.
En prenant connaissance du dossier de procédure, le tribunal a constaté que Pascal a donné procuration à son frère pour qu’il le représente en justice. Ce dernier a d’ailleurs comparu à la dernière audience à laquelle Jeannette était absente. Pour équilibrer les arguments des deux parties, le tribunal a ajourné l’audience à un mois pour sa présence.
Plusieurs fidèles d’une église de réveil dénommée « Mission de la Paix » sont en débandade. Ils poursuivaient leur ancien leader pour escroquerie et diffamation. Ils reprochent à ce dernier d’avoir divisé les familles en traitant les parents de sorciers et auteurs des malheurs de leurs enfants.
L’enquête est menée par le journal Kalara. De nombreux parents anciens membres de l’église dénommée « Mission de la Paix » basée au quartier Ekié à Yaoundé non loin du Collège Le Bon Berger, ne savent plus à quel saint se vouer. Le 21 mai 2021, ils disent avoir été convaincus par d’autres prélats de déposer une lettre de désistement dans l’affaire qui les oppose à Théodore Etoundi Manda Atangana, le leader de leur église devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif.
Ils expliquent que ce désistement a pour objectif principal d’assurer la protection de leurs enfants qui sont sous l’emprise spirituelle de Théodore Etoundi Manda Atangana. En décidant de mettre un terme à cette procédure judiciaire, les plaignants, qui sont pour la plupart des dames, disent avoir remis ce dossier à l’éternel, le juste juge.
En effet, il est reproché à Mr Etoundi Banda Atangana d’avoir porté atteinte à la fortune de Vincent de Paul Owona en déterminant ce dernier à lui remettre la somme de 600 000 Fcfa dans le but de le sauver de la mort. Le pasteur prétextait que son ouaille était la seconde victime, après le grand-frère décédé plus tôt. Etoundi Banda Atangana était également poursuivi pour diffamation.
Cassure totale
Mme veuve Bessomo Xaverie, la plaignante principale ainsi que d’autres fidèles de l’église, estimait dans sa plainte que le pasteur Etoundi Manda a porté atteinte à son honneur en lui imputant les faits dont il ne peut pas apporter les preuves, notamment en la traitant de sorcière. Elle estimait que ce sont les prophéties de pasteur qui ont provoqué un désordre, une cassure totale entre ses filles et elle. Elle soutient que ses avaient été envoutés par les évangiles de la haine et de division prêchés par Mr Etoundi Banda au point de perdre la raison et de tourner le dos aux parents, en débit de leur niveaux intellectuels.
Certaines anciennes fidèles de la « Mission de la Paix », également plaignantes mais dont les noms avaient disparu dans le dossier du procureur de la République, ont témoigné que la doctrine de leur ex-leader spirituel consiste à formater les cerveaux des enfants qui deviennent finalement des girouettes. Elles affirment que ce dernier profite de cette situation pour séquestrer en exploiter ses victimes qu’il emploie dans ses plantations situées dans une localité près d’Ebolowa, dans la région du Sud.
C’est la raison pour laquelle, les plaignantes qui disent avoir perdu tout lien et contrôle sur leurs enfants, avaient saisi la justice en juin 2020. Une plainte déposée à la Division régionale de la police judiciaire du Centre (DRPJ) avait abouti à l’arrestation de Mr Etoundi Banda Atangana qui avait été remis en liberté avant d’être renvoyé en jugement pour escroquerie et diffamation devant le Tribunal de première instance de Yaoundé, centre administratif.
Diffamation et escroquerie
Le 21 mai 2021, le mis en cause a nié les faits qui lui sont reprochés et s’est réjoui du désistement de Mme veuve Bessomo Xaverie qui a renoncé au procès. Dans ses réquisitions, le représentant du parquet a estimé que les éléments de preuves contre Etoundi Banda Atangana sont insuffisants. Pour ce qui est de l’escroquerie, le ministère public a indiqué que Jean de Paul Owona qui poursuivait le pasteur pour escroquerie ne comparaît pas d’une part, et aucun document ne justifie les circonstances et la remise de fonds querellés.
S’agissant de diffamation, le magistrat du parquet explique que cette infraction ne peut prospérer étant donné que les déclarations de Mme veuve Bessomo Xaverie à l’enquête policière portaient sur les ouïes dires qui représentent un témoignage indirect. Il a demandé au tribunal d’ordonner la relaxe pure et simple du mis en cause.
Au terme de ce procès dont les faits décriés ont souvent observés dans d’autres assemblées chrétiennes, l’on peut de poser la question de savoir si les nombreuses églises de réveil qui naissent comme des champions dans notre pays parfois sans autorisation des autorités compétentes, jouent véritablement leur rôle de conduire les âmes au salut mais également d’enseigner la paix et l’amour fraternels ? Difficile de donner une réponse à cette pertinente question si l’on s’en tient aux multiples récriminations faites contre certaines églises dites de réveil. Pour sa part, le tribunal compte rendre son verdict, le 18 juin 2021.
Des yaourts, des bonbons et des chocolats contenant du porc, du bœuf et des insectes, les rayons de supermarchés sont remplis de tels produits.
De la viande animale cachée dans certains chocolats, bonbons, yaourts et desserts, l’information a été portée à l’attention de l’opinion publique en France en fin de semaine dernière grâce à l’Ong Foodwatch. Un scandale qui touche une dizaine de marques françaises dont certaines se retrouvent dans les grandes surfaces au Cameroun.
Il s’agit notamment des yaourts panier de Yoplait, des viennois chocolat de Nestlé, de la Glace façon glacier fraise et meringues de Carte d’or, de l’Orangina rouge, des Chamallows de Haribo,
Dans le détail, il est reproché à leurs fabricants de tenter de cacher la présence de résidus issus d’animaux dans leurs produits, au mépris même des habitudes alimentaires et de la santé des consommateurs. Obligés de présenter la liste des composants, ceux-ci utilisent des noms scientifiques que le consommateur ignore. Carmin (pigment rouge extrait d’un insecte, la cochenille), shellac (texture issue de la sécrétion d’un insecte), gélatine (pour ce cas, elle est obtenue à base de porc ou de boeuf), en sont quelques-uns.
Journalducameroun.com a aussi dénombré diverses variétés de marchandises contenant entre autres de la gélatine de porc, avec une mention sur l’étiquette : la meglissime et des Doodingues (bonbons) de Casino, le dentifrice Haleine pure de Signal et les Soin blancheur, fraîcheur et Soin global + blancheur de Sanogyl…
La vérification sur des produits locaux s’est toutefois avérée difficile dans la mesure où la liste des composants n’est pas toujours indiquée. Cela, au mépris de la législation en vigueur au Cameroun.
Les journaux camerounais parus mercredi se sont appesantis sur des sujets liés à la mauvaise gouvernance, avec un accent particulier sur des scandales touchant des dignitaires du régimeLes journaux ca
«Gouvernement : ils ont survécu aux scandales» est le titre qui barre la couverture du quotidien à capitaux privés Mutations, s’agissant de ces ministres qui, en dépit de l’indignation suscitée par leurs actes ou leur inertie alléguée, conservent leurs postes.
Une situation qui, selon la publication, revue des détails à l’appui, «est en contradiction avec le discours officiel du président de la République qui prône la performance et l’efficacité».
Les mêmes dignitaires, signale l’hebdomadaire Repère, sont accusés de transmissions volontaires de maladies contagieuses en général, et du VIH-SIDA en particulier à des jeunes sans moyen et en quête de bien-être.
En contrepartie de leur silence, on promet monts et merveilles aux victimes : réussite à un concours, recrutement à un poste de travail, nonobstant de l’argent offert pour des besoins de subsistance et des soins médicaux.
Le même journal, se penchant sur les décès subits des footballeurs Patrick Ekeng puis de Jeanine Christelle Djomnang, en 48 heures d’intervalle le week-end dernier, remet au goût du jour la question de la médecine du sport au Cameroun et le suivi des sportifs de haut niveau en particulier
Et de constater que dans le pays, passée l’émotion très forte suscitée par ces départs brusques, «ce n’est pas pour demain le véritable changement en ce qui concerne l’amélioration de l’encadrement médical des sportifs».
Sur un autre plan, Le Quotidien de l’Economie révèle que les employés de la compagnie nationale aérienne Camair-Co sont sans salaire depuis deux mois, et, citant le directeur général Jean Paul Nana Sandjo, indique que la bouffée d’oxygène, synonyme d’extinction d’une crise sociale latente, ne peut aujourd’hui venir que du gouvernement à travers le ministère des Finances.
Le décollage de cette entreprise est fortement compromis si l’Etat ne met pas la main à la poche, renchérit L’ il du Sahel : une dette fournisseur qui culmine à 34 milliards FCFA, un compte d’exploitation mensuellement déficitaire de l’ordre de 1,5 milliard FCFA, et des subventions publiques qui tombent au compte-gouttes.
Autre structure publique ayant maille à partir avec ses employés, c’est le nouvel hôpital de référence de Sangmélima (Sud) où, selon le bihebdomadaire Le Soir, le personnel n’a pas vu la couleur de l’argent depuis 6 mois.
Dans une grande enquête, et sur un sujet différent, La Nouvelle Expression constate que plusieurs receveurs municipaux, nommés voici quelques jours seulement, ont bénéficié de «complicités au plus haut niveau» de la chaîne de décisions.
Quasiment à la retraite, ils viennent occuper des places qu’ils devront bientôt libérer au détriment de cadres plus jeunes.
Des dizaines de documents secrets du Vatican sur la place publique, le banquier du pape limogé, le plus petit État du monde est confronté à une crise sans précédent
Le Vatican confronté à une crise sans précédent…
L’affaire des fuites de documents a, depuis janvier dernier, empoisonné le quotidien du Vatican. Ce climat de suspicion s’est soldé depuis samedi dernier par la publication en Italie d’un livre intitulé « Sua Santita » (« Sa Sainteté »). Ce livre reproduit des dizaines de fax et de lettres ultra-secrètes dont le pape est destinataire ou a eu connaissance et que des « gorges profondes » ont ensuite livré à l’auteur, le journaliste Gianluigi Nuzzi. Ces documents illustrent de nombreux débats internes, par exemple sur les relations avec les autorités italiennes (pressions vaticanes sur les sujets de société, questions fiscales, finances des instituts catholiques), les scandales sexuels chez les Légionnaires du Christ ou encore les négociations avec les intégristes. Ce n’est certes pas le premier scandale qui ébranle l’institution, mais cette fois, « il y a quelque chose d’encore plus profond », car émerge le sentiment d’un « désordre systémique » au sein de l’Eglise catholique, comme l’a déclaré Alberto Melloni. Pour cet historien spécialisé « jamais l’Eglise catholique n’a donné un tel sentiment de désorientation ». Alors qu’une commission d’enquête dirigée par trois cardinaux est au travail au Vatican sur d’autres fuites intervenues en janvier dernier, ce livre a donné lieu à une réaction furibonde du Saint Siège qui a menacé de poursuites en Italie. Une réaction qui peut surprendre car les documents publiés ne sont souvent pas des surprises, et n’ont en général rien de scandaleux, même s’ils révèlent des tensions entre cardinaux.
Le majordome du pape serait l’auteur des indiscrétions
Quatre jours après l’arrestation d’une personne « en possession illégale de documents confidentiels », le Saint-Siège a annoncé que le responsable présumé des indiscrétions, en garde à vue depuis quelques jours, n’est autre que Paolo Gabriele, l’ancien majordome des appartements pontificaux de Benoît XVI. Accusé d’avoir divulgué des secrets papaux, il risque trente ans de prison. La justice du Vatican aurait donc débusqué la taupe… « Je confirme que la personne, arrêtée mercredi pour possession illégale de documents confidentiels retrouvés à son domicile situé sur le territoire du Vatican, est M. Paolo Gabriele, qui reste incarcéré », a indiqué dans un communiqué le père Federico Lombardi, responsable de la salle de presse du Saint-Siège. Techniquement, le petit Etat ne disposant pas de prison, la supposée taupe est actuellement détenue dans une « salle sécurisée » par la gendarmerie vaticane. Si d’aventure Paolo Gabriele était reconnu coupable, ce proche d’entre les proches du souverain pontife, qui jusqu’à son arrestation mercredi dernier lui servait ses repas, l’aidait à se vêtir et avait libre-accès aux pièces les plus protégées du Vatican, pourrait passer les trente prochaines années en prison. Au terme d’un mois d’enquête d’une commission spéciale constituée de trois cardinaux, il lui est reproché d’avoir transmis des documents on ne peut plus confidentiels et embarrassants pour l’Eglise catholique à des médias qui ne se sont pas privés de les rendre publics. Ces pièces, tirées notamment de la correspondance privée de Benoît XVI, sont révélatrices entre autres débats internes et sujets sensibles, des négociations entre Rome et « ses » intégristes, des scandales sexuels chez les Légionnaires du Christ, et surtout, sur le terrain financier, de la situation fiscale du Vatican, de la gestion des instituts catholiques et autres affaires de contrats truqués. Pour avoir illégalement détenu des documents appartenant à un chef d’Etat, Paolo Gabriele risque beaucoup plus gros, a fortiori s’il a agi seul, ce dont doutent certains connaisseurs des arcanes du Vatican, qui avancent dans la presse italienne qu’il n’a probablement été que le pion d’une lutte intestine. Au Saint-Siège, beaucoup ne croient tout simplement pas en sa culpabilité, ou du moins sont apparus stupéfaits. M. Gabriele « aime tellement le pape qu’il ne le trahirait jamais », a ainsi affirmé à La Stampa, sous couvert d’anonymat, un prélat qui dans le passé a confessé le majordome déchu. D’après son entourage, le pape Benoît XVI, qui ne s’attendait certainement pas à aborder de cette façon la fête de la Pentecôte se serait simplement dit « affligé » et « choqué » du fait que son majordome ait pu le trahir. « L’accusé a nommé deux avocats de son choix (…) et il a eu l’occasion de les rencontrer » et le pourra encore dans « les prochaines phases de la procédure », poursuit le communiqué, qui assure que M. Gabriele, 46 ans, qui vient officiellement d’être inculpé, bénéficie de « toutes les garanties juridiques prévues par le Code pénal et de procédure, en vigueur dans l’Etat de la Cité du Vatican ». « La phase d’instruction se poursuivra tant que la situation au c ur de l’enquête ne sera pas claire, après quoi le juge d’instruction décidera de l’acquittement ou du renvoi en justice », avait précédemment indiqué le père Lombardi à la presse.
Le Président de la banque du Vatican limogé
Première victime du scandale, Ettore Gotti Tedeschi, le président de l’Institut des uvres religieuses (IOR), autrement dit la banque du Vatican, accusé de « mauvaise gouvernance » a été limogé jeudi. Comment expliquer le spectaculaire vote de défiance jeudi du Conseil d’administration de l’IOR à l’encontre d’Ettore Gotti Tedeschi, expert de « l’éthique de la finance », dont la nomination en 2009 à la tête de l’IOR avait laissé espérer l’assainissement des finances du Vatican ? Officiellement, il lui est reproché de « n’avoir pas su remplir certaines fonctions de première importance », en dépit d’avertissements répétés, alors que la situation « se détériorait ». Selon des sources non confirmées, il aurait pu faire connaître lui-même certains documents de travail à l’extérieur du Vatican, par un souci de transparence. Selon les documents reproduits dans Sua Santita, Gotti Tedeschi demande notamment comment anticiper les probables répercussions de la crise financière sur les finances de l’Église. La chute de cet homme respecté survient à un moment crucial. Au début du mois de juillet prochain, un groupe d’experts européens doit décider si le Vatican peut rejoindre la liste des États transparents dans la lutte anti-blanchiment, la « White list ». D’où la question de savoir si ce n’est pas un complot systématique pour discréditer le Vatican ? Impliqué dans les années 1980 dans des scandales sulfureux mêlant mafia, loge maçonnique et services secrets, l’IOR a repoli lentement son image sous le pontificat de Benoît XVI, en s’efforçant de remplir les critères contre le recyclage de l’argent sale. De nouvelles lois vaticanes ont été adoptées, même si elles sont critiquées car jugées insuffisantes. Le pape allemand, qui a fait de la rigueur une priorité, a créé en 2010 une Autorité d’information financière (AIF), même si beaucoup reste à faire.
Le Vatican secoué par une crise interne surlering.com)/n
Le camerounais qui préside la confédération africaine de football est soupçonné d’avoir touché des pots de vin
A 3 jours de la désignation des pays organisateurs des Coupes du Monde 2018 et 2022, la polémique lancée par le magazine britannique, le Sunday Times, continue de faire des ravages. Le quotidien britannique avait révélé il y a plusieurs semaines l’existence de corruptions au sein même de la FIFA. Dimanche dernier, c’est le journal suisse SonntagsZeitung qui a fait rebondir l’affaire en évoquant l’existence d’une liste sur laquelle figureraient les noms de membres de la Fédération internationale de football. Ces derniers, disait le journal, auraient bénéficié de « versements de plusieurs millions ». Dans la nuit du lundi 29 novembre, de nouvelles révélations sont venues de la chaine britannique BBC. Le journaliste Andrew Jennings qui intervenait dans le cadre de l’émission « Panorama », a fait savoir que des documents dont l’authenticité ne faisait pour lui aucun doute, confirmaient que trois membres de la FIFA auraient il y’a quelques années, reçu des pots de vins de ISL/ISMM, une agence de communication spécialisée dans le marketing sportif. Il s’agit de Ricardo Teixeira, Président de la fédération de football du Brésil (CBF) et membre du comité d’organisation de la coupe du monde 2014 au Brésil, du paraguayen Nicolas Léoz, qui est aussi président de la fédération sud américaine de football (CONMEBOL), et Issa Hayatou du Cameroun, Président de la confédération africaine de football (CAF). Pour les deux premiers noms, de forts soupçons pesaient déjà sur eux. L’apparition du nom du camerounais Issa Hayatou est très récente. Ces révélations sont d’autant plus graves que ces trois personnalités font partie de ceux qui voteront pour l’attribution des coupes du monde 2018 et 2022. En 2008 déjà, un juge suisse, qui tranchant d’une affaire de corruption impliquant ISL/ISMM, avait mentionné clairement l’existence de faits de corruption par le groupe, en faveur d’officiels de la FIFA. Mais l’affaire avait été classée.
Des révélations sur fond de votes à la FIFA
Il apparait selon les investigations des médias britanniques, qu’Issa Hayatou aurait touché en 1995, la somme de 20 000 dollars américains (environ 10 millions de FCFA). C’est la première fois que le Camerounais Issa Hayatou est mêlé à une affaire de corruption au sein des organisations internationales de football. Il est aujourd’hui difficile de comprendre pourquoi c’est seulement maintenant que l’affaire éclate alors que visiblement les faits remontent à plus de 10 ans. Des observateurs pensent déjà à une instrumentalisation par la presse britannique, du vote à l’occasion du choix des organisateurs des coupes du monde 2018 et 2022. La Grande Bretagne est candidate. Selon certaines sources, les trois personnalités citées ne soutiendraient pas la candidature anglaise. Le président de la FIFA Sepp Blater a tenu pour sa part à rappeler que lors de la procédure ISL devant les autorités suisses en 2008, aucun fonctionnaire de la FIFA n’a été accusé ou inculpé. Malgré ce nouvel épisode, la FIFA se refuse à repousser les désignations des pays hôtes des Coupes du monde 2018 et 2022. Les candidats pour 2018 sont l’Angleterre, la Russie et les duos Espagne/Portugal et Pays-Bas/Belgique. Pour 2022, le Qatar, l’Australie, les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud sont en course. Cette affaire jette encore un peu plus le discrédit sur la FIFA, qui a déjà été contrainte le 18 novembre de suspendre deux membres de son comité exécutif, Amos Adamu (Nigéria) et Reynald Temarii (Tahiti). Ces derniers avaient été confondus par des médias anglais dans une affaire d’achat de voix en vue du vote de jeudi.
Issa Hayatou suspecté dans des affaires de corruption www.africaguinee.com)/n
Ces examens ont débuté pour certains étudiants, alors que le scandale des faux reçus n’a pas encore été totalement éclairci
Enfin les examens
Certains étudiants de l’université de Yaoundé II Soa ont débuté ce lundi 5 juillet 2010, les examens comptant pour le deuxième semestre de l’année académique en cours. Sont concernés les étudiants de l’Ecole Supérieur des Sciences et techniques de la Communication (ESSTIC). Ceux de la Faculté des sciences juridiques et politiques devraient suivre mercredi prochain. Ces examens interviennent alors que des informations supplémentaires n’ont pas été fournies sur le récent scandale des faux reçus dans cette université. Les responsables de l’université ont indiqué que la procédure de démantèlement du réseau des faussaires reste en cours. Nous avons tenu compte du fait que certains étudiants pourraient avoir obtenu les faux reçus de bonne foi, donc il ne fallait pas par souci de justice et d’équité, empêcher ceux-là de composer a déclaré un responsable de l’université de Soa. Les seuls cas qui feront l’objet d’une attention particulière seront ceux des étudiants qui n’ont pas de carte scolaire. Nous aménagerons des salles de réserves; chaque année nous rencontrons ce genre de difficultés, donc en attendant de tirer la situation au clair, nous faisons composer les étudiants dans la salle de réserve a affirmé le responsable en charge des affaires académiques de la faculté de droit de Soa.
La confusion demeure sur les fonds manquants
Le Recteur Jean Tabi Manga de l’université de Yaoundé II avait annoncé que, jusqu’à ce que le scandale des faux reçus soit tiré au clair, les examens seraient repoussés. Il avait indiqué, que lors de la vérification des comptes, l’on s’est rendu compte que le nombre d’étudiants recensés était plus important que les sommes perçues aux titres des droits universitaires (les frais payés pour bénéficier aux services estudiantins). Un trou financier qui s’élèverait à 100 millions de FCFA et pourrait concerner près de 5000 étudiants. Cela prendra le temps que ça prendra, même à décaler les examens, avait prévenu Jean Tabi Manga. Mais jusqu’ici, aucun cas de faux reçu n’a clairement été présenté au public. Pourtant, tant du côté de la banque partenaire que de l’administration de l’université, l’on affirme que les enquêtes se poursuivent. Pour de nombreux étudiants, c’est le soulagement. Plusieurs d’entre eux craignaient des reports indéfinis des examens. C’est la première fois qu’un tel scandale éclate au grand jour, autour du paiement des droits universitaires au Cameroun. Les observateurs font remarquer que compte tenu de la complexité de la fraude il ne serait pas étonnant que la fraude se soit réalisée à un très haut niveau.
Des étudiants en salle d’examenJournalducameroun.com)/n
« Je vais à la Coupe du Monde parce que j’aime le Cameroun par-dessus tout, parce que je sais que tu comptes sur moi »
Cher frère,
Je me permets de t’écrire ces quelques mots parce que tu as dû te poser des questions en regardant la télévision ces trois derniers jours. Tu as dû exprimer des sentiments légitimement confus et inquiets en écoutant les commentaires des divers média, tu as peut-être été choqué ou déçu, tu es dans l’expectative. Je me devais, afin que seul ce que je vais te dire soit ce que j’aurai dit, de t’apporter des éclaircissements sur ma position.
Dans mon enfance, ma chambre était ornée de posters de footballeurs à qui je voulais ressembler. Le plus grand poster qui trônait au dessus de mon lit était celui de Roger Milla. Je me disais, dans mes rêves de l’époque, » si je dois ressembler à un footballeur, je ressemblerais au grand Roger « . Il m’est même arrivé d’écrire » Milla » au feutre au dos de mes tee-shirts, comme beaucoup d’autres enfants au début des années 90.
Les années qui passent m’ont permis de me rapprocher de mon idole d’enfance. Mais ces années ont aussi malheureusement contribué à jaunir, à faner et même à écorner l’image que me projetait le poster géant collé au-dessus de mon lit. J’ai peu à peu découvert avec mes yeux d’adulte une personne très différente et mes rêves d’enfance se sont peu à peu transformés en déceptions et en désillusions au vu de certains faits sur lesquels je ne souhaite pas revenir.
Je voudrais seulement qu’il soit clair pour tous ceux qui aiment notre cher pays, que nous ses enfants, avons le devoir de le bâtir et de le laisser aux générations futures dans un état meilleur que celui auquel nous l’avons trouvé. Dans notre domaine précis qu’est le football, nous sommes en train de construire l’édifice qui, un jour ou l’autre, amènera notre pays sur la plus haute marche du podium mondial. Cela se fera au fil des générations. Georges Goethe qui a apporté le tout premier ballon de football au Cameroun a, pour ainsi dire, acquis le terrain. Ntoné Rudolph, Omgba Zing Martin, Mimboé Tobie l’ont défriché, Mbappé Lépé, Mbetté Isaac, Fobeté Raymond, Oyono Cogefar ont posé les fondations, Roger Milla, Mbida Arantes, Nkono Thomas, Michel Kaham, Bell Joseph Antoine, Abega Théophile, Omam Biyik ont construit le rez-de-chaussée, Patrick Mboma, Gérémi Njitap, Rigobert Song, Pierre Womé, Achille Emana, Samuel Eto’o et bien d’autres sont en train d’achever le premier étage, et les générations futures vont continuer l’ uvre.
Le football est un jeu collectif. Chacun dans une équipe apporte presqu’autant que les autres. Pour marquer des buts, je dépends essentiellement de mes coéquipiers qui vont me servir le ballon dans les conditions idéales. Après cela, le but appartient à l’équipe, et parce que l’équipe représente le pays, le but appartient au pays. C’est pour cela que le score des matches est donné sous la forme » le Cameroun a battu le Togo par 3 buts à 0″ et non sous la forme » Eto’o et Makoun ont battu Agassa et Adebayor « .
Ceux d’entre vous qui ont regardé la fin de la saison en France ont sûrement été frappés par un fait : Le jour où l’Olympique de Marseille présente son trophée de champion de France au public, le drapeau le plus visible est celui du Cameroun, brandi par Stéphane Mbia. J’en ai ressenti une grande fierté. Ce geste de mon jeune coéquipier montre à lui seul que nous portons notre pays à c ur et que toutes nos victoires en club ou en équipe nationale sont autant de victoires pour le Cameroun. C’est parce que nous nous savons porteurs d’une partie de ta fierté que Benoît Assou-Ekotto, Achille Emana, Jean II Makoun, Alex Song et bien d’autres ont toujours à leur poignet les couleurs du Cameroun quand ils jouent en club. C’est pour la même raison que Samuel Eto’o se drape des couleurs de notre pays pour célébrer ses victoires en Champions League européenne devant les cameras du monde entier. Que ce soit en club ou en équipe nationale, nous portons notre pays dans nos c urs, car être Camerounais est un privilège.
Cher frère, je voudrais terminer cette petite lettre en te disant ceci : A l’écoute des propos qui ont été tenus à mon encontre, propos disant explicitement que je n’avais jamais rien apporté à mon pays, ni une médaille d’or Olympique, ni deux Coupes d’Afrique des Nations, ni un record de buts en phase finale de la CAN, ni le record du nombre de buts marqués en équipe nationale, ni une Fondation destinée à encadrer les jeunes, ni quelques ballons d’or Africains, ni rien d’autre, j’ai franchement été gagné par le dégoût et j’ai un temps pensé rester en marge de toutes les compétitions futures. Mais beaucoup de compatriotes comme toi m’ont appelé, m’ont rappelé que je représentais quelque chose de grand pour eux, m’ont dit que le soir de la dernière finale de la Champions League, les rues de nos villes étaient aussi vides que quand l’Equipe Nationale joue. J’ai ensuite revu cette photo de moi portant le drapeau du Cameroun sur mes épaules le 22 mai dernier à Madrid après la victoire en coupe d’Europe, et je me suis rendu compte que la défense des trois couleurs de ce drapeau là était une chose exaltante et impérative. Je vais à la Coupe du Monde parce que j’aime le Cameroun par-dessus tout, parce que je sais que tu comptes sur moi et parce que j’ai le devoir patriotique d’assumer ma fonction de Capitaine, même au milieu de la tempête.
Quelqu’un m’a dit l’autre jour qu’en arrivant dans certains pays, il est plus facile d’expliquer son origine en disant » je suis du pays de Roger Milla » ou » je suis du pays de Samuel Eto’o « . Nous sommes, malgré nous, des ambassadeurs du Cameroun. Respectons ce statut en gardant en toutes circonstances l’élégance et la dignité reconnus au corps diplomatique.
Merci de m’avoir accordé ton attention.
Un mannequin sénégalais affirme avoir été menacée de mort par le Camerounais: Vérité ou mensonge?
Eto’o accusé de menaces de mort
L’information a été rendue publique par le journal italien Il Giornale, reprise presque par tous les sites internet sénégalais. Selon cette information, Un ex-mannequin sénégalais a porté plainte à Milan (Italie) contre l’international camerounais Samuel Eto’o. Elle accuse le footballeur de l’avoir menacé de mort après qu’elle ait refusé de suivre ses recommandations suite à une grossesse non-désirée. Ce samedi 15 mai 2010 aux environs de 16 heures, le mannequin a accordé une interview exclusive au site d’information sénégalais www.politicosn.com . De son interview, on apprend que l’attaquant vedette des Lions Indomptables et la sénégalaise se sont rencontrés pour la première fois entre octobre et novembre autour d’un verre dans l’agglomération milanaise avec quelques amis, dont Patrick Vieira. Samuel était assis à une table voisine et à la fin de la soirée on me l’a présenté. Nous avons parlé seulement cinq minutes et quand je m’apprêtais à partir, il m’a demandé mon numéro de téléphone. Donc nous avons commencé à passer du bon temps régulièrement. Nous nous voyions au moins trois fois par semaine. Il venait chez moi après les entraînements en début d’après-midi ou après les matches le mercredi et le dimanche affirme le mannequin sénégalais.
Un scénario hollywoodien
Le reste de l’histoire est aussi complexe qu’un scénario des films de Hollywood. La dame savait qu’il était footballeur international et qu’il jouait dans le club milanais de l’Inter, mais ignorait qu’il était marié. Je lui ai demandé s’il était libre, il m’a dit que oui. Je l’ai cru, le reste était de l’amour. Les premiers mois ont été magnifiques et je pensais qu’il allait m’épouser. J’ai appris la vérité seulement après quand j’ai été enceinte affirme-t-elle. Ayant réalisé qu’elle est enceinte, elle aurait tenu informé le Camerounais qui aurait réagi brutalement et avec des mots durs. Il lui aurait demandé avec un ton violent de se faire avorter. Refus du mannequin et menace du Camerounais. Je lui ai expliqué qu’en tant que musulmane, ma religion ne me permettait pas de faire pareille chose. Il m’a répondu qu’il avait déjà trois enfants.J’étais abasourdie. J’ai su que le pire était encore à venir déclare le mannequin. La fin de l’histoire présente le mannequin sans moyens et orpheline de père, avec une maman au Sénégal et pour seule famille des cousins qui vivent en Italie et qui comme elle, n’ont rien. Aux dernières nouvelles elle a souvent eu l’impression d’être suivie.
Qui en veut à la star camerounaise
Si l’affaire se révélait vraie, le Camerounais Samuel Eto’o serait à nouveau placé au c ur d’un scandale. La loi italienne autorise l’avortement, mais seulement avec l’accord de la femme porteuse du bébé. L’histoire de sa «victime» comporte cependant plusieurs incohérences. D’un autre coté, elle invoque la religion musulmane qui interdit l’avortement, mais en réalité sa bonne foi semble fictive. La religion musulmane interdit les rapports sexuels hors mariage tout court. De même, il n’est pas du tout vrai que les femmes qui refusent de se faire avorter au Cameroun, on leur coupe la tête. En tout cas, il sera difficile pour elle de le prouver. Tout de suite la question se pose, qui en veut à ce point à l’international camerounais? Samuel Eto’o fils est en voie de devenir le premier joueur de l’histoire du football à enchainer deux fois dans deux championnat différents, le triplé Coupe-Championnat-Champions league. Il est parmi les footballeurs les mieux payés depuis son départ du Barca et enfin, il est le joueur africain le plus titré de l’histoire du football. Le footballeur camerounais a toujours été très discret sur sa vie privée.
L’ex mannequin Aminata Sokhna Lô, la victime?en-afrique.info)/n
L’installation de l’Equato-Guinéen nommé mi-janvier gouverneur de la BEAC, a eu lieu ce Vendredi après-midi à Yaoundé
C’est ce vendredi 5 février après-midi que Lucas Abaga Nchama, l’équato-guinéen récemment désigné gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC), a officiellement pris ses fonctions. Il y a quelques semaines, il avait choisi le Gabon pour sa première visite officielle. Tout un symbole. Avec Ali Ben Bongo le président gabonais, les deux hommes se sont dits disposés à uvrer dans le sens de redorer la crédibilité de la Banque, affectée récemment par la révélation de scandales financiers. Lucas Abaga Nchama a été nommé gouverneur de la BEAC lors du sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) tenu les 16 et 17 janvier à Bangui. Il remplace à ce poste le Gabonais Philibert Andzembe, limogé après la révélation, en septembre, du détournement entre 2004 et 2009 de près de 16 milliards de Francs CFA par des employés de la représentation de la Banque à Paris. Sa nomination intervient avec la fin du privilège du consensus de Fort Lamy (actuel Ndjamena) qui depuis 1973 accordait au Gabon le poste de gouverneur. Les chefs d’état au sommet de Bangui ont décidé de le rendre désormais rotatif.
De nombreux défis attendent le nouveau gouverneur. Il devra assainir l’environnement de la Banque centrale, sans imposer la volonté de l’Etat Equato guinéen. Si la Guinée équatoriale se lance dans une chasse aux sorcières, elle ne tiendra pas deux ans à la tête de la BEAC, affirme un observateur averti. D’autres postes liés à l’institution devraient être redistribués au mois d’avril lors d’un sommet extraordinaire des chefs d’État. Selon des sources concordantes, un Gabonais pourrait succéder au Congolais Rigobert Roger Andely, limogé à Bangui, au poste de vice-gouverneur de la BEAC. Le Tchadien Abbas Mahamat Tolli devrait, lui, céder sa place de secrétaire général de la Banque centrale à un Camerounais. Un Centrafricain devrait prendre la vice-présidence de la BDEAC. Un autre Camerounais prendra la suite d’Idriss Ahmed Idriss à la présidence de la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) à la fin de son mandat. Lucas Abaga Nchama s’est engagé à travailler dans la discipline, la transparence et la bonne gestion.
Les révélations, publiées par Jeune Afrique, permettent d’ interpréter le récent dynamisme diplomatique dans la sous région
Un conseil extraordinaire du Conseil d’administration de la BEAC Hold-up à la BEAC c’est par ce titre que l’hebdomadaire panafricain a désigné le désormais scandale qui secoue la sous région Afrique Centrale. 19 milliards de FCFA auraient été détournés entre 2004 et 2009. Le 28 Août dernier le gouverneur de la Banque centrale signe un communiqué après la tenue d’une réunion extraordinaire de son conseil d’administration. On peut y lire clairement que le Conseil avait pris connaissance des rapports provisoires sur l’audit général de la BEAC et l’audit spécifique sur la gestion des réserves de change commis par la conférence des chefs d’Etats de la CEMAC. Plus loin on peut aussi y lire il (le conseil) a été informé des mesures déjà prises ainsi que des actions prévues par la BEAC pour corriger les insuffisances relevées.
Les rencontres d’Ali Bongo
Le deuxième indice a été le déplacement du président nouvellement élu du Gabon, Ali Bongo Ondimba en terre camerounaise. Officiellement il est venu en visite d’amitié, et de ses propres termes il a dit être venu rencontrer un sage, en la personne du président camerounais Paul Biya. Sa visite sera marquée par une heure de tête à tête au palais d’Etoudi, un moment durant lequel aucune information n’a filtré. Répondant à l’interview de la CRTV, le président élu du Gabon affirmera aussi que les discussions avec Paul Biya ont porté entre autre sur la question des orientations du développement futur de la sous région. Selon des sources proches des milieux de décision, il ne serait pas exclu que le scandale ait fait l’objet de discussion entre les deux hommes d’Etat. Après le président Biya, Ali Bongo aurait eu des discussions avec Idriss Deby Itno du Tchad et Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville.
Un vrai vol organisé
Les révélations de jeune Afrique apportent les dernières pièces du puzzle de l’évènement qui aujourd’hui occupe les débats dans les grandes villes de la sous région Afrique Centrale. Principalement indexés, de nombreux hauts cadre d’origine gabonaise, dont l’ancien gouverneur Félix Mamalepot et l’actuel Philibert Andzembe. L’article sur la base du rapport d’audit et des documents internes qui on le sait aujourd’hui existent, leur attribue respectivement des trous de 17 milliards et de 2 milliards FCFA. En janvier 2009, Philibert Andzembe aurait échappé à la destitution lors du sommet extraordinaire de la CEMAC qui s’est tenu à Libreville, grâce au soutient du défunt président Omar Bongo.
les affinités nationales gabonaises ont joué un rôle clé dans les dérives coupables du bureau extérieur de Paris (BEP).
Jeune Afrique
Au total, ce serait 2400 chèques frauduleux ou suspects qui ont été émis entre 2004 et 2008, ainsi que 38 virements suspects, 1298 retraits en liquides non reversés et non enregistrés dans le livre de caisse, précise l’hebdomadaire. Le journal dresse également la liste des personnes concernées par l’affaire, les présumés responsables et bénéficiaires. Il y est rapporté que les affinités nationales gabonaises ont joué un rôle clé dans les dérives coupables du bureau extérieur de Paris (BEP) « . Des révélations qui amènent à comprendre comment, depuis 2004, des fonds injectés depuis le siège de Yaoundé, au Cameroun, sur les comptes parisiens du bureau extérieur ont été détournés. Suite à ces révélations, quelques réactions ont été enregistrées. Le ministère français de l’Economie, a déclaré que toutes les responsabilités, y compris en haut lieu doivent être établies estimant sa propre garantie engagée par le scandale. Le trésor public français participe à la gestion et au contrôle de la BEAC. Dans la sous région c’est un gros silence. Essimi Menye, ministre camerounais des finances et président en exercice du comité ministériel de l’Union Monétaire d’Afrique Centrale (UMAC), a affirmé pour sa part à la chaine de Télévision STV, Je ne suis encore officiellement au courant de rien, je viens de rentrer des congés.
Benoit XVI a-t-il volontairement provoqué ce tollé ou alors est-il simplement mal compris?
Je dirais que l’on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs. Au contraire, cela risque d’augmenter le problème.
Benoit XVI, Pape
Pas encore définitivement sorti de la polémique sur les propos de l’évêque négationniste Richard Williamson, le Pape Benoît XVI a déclenché une nouvelle controverse pour sa première visite sur le continent africain. Dans l’avion qui le menait au Cameroun, le souverain pontife a réaffirmé la position de l’Église catholique sur le préservatif. Benoit XVI a estimé que la distribution de préservatif ne peut pas régler le problème du sida. Au contraire son utilisation aggrave le problème, a ajouté le Pape. Pour Benoit XVI, la solution passe par un réveil spirituel et humain ainsi que par l’amitié pour les souffrants. Le Pape a tenu à rappeler par ces paroles l’attachement de l’Eglise catholique à l’abstinence comme unique forme de contraception. Mais ces propos, tenus avant son arrivée dans un continent ravagé par le fléau, ont évidemment provoqué une consternation générale. En France le gouvernement, par la voix du Ministère des Affaires étrangères, est sorti de sa réserve habituelle pour faire part de sa très vive inquiétude devant les conséquences du discours du Pape pour la lutte contre le sida.
S’il ne nous appartient pas de porter un jugement sur la doctrine de l’Église, nous estimons que de tels propos mettent en danger les politiques de santé publique et les impératifs de protection de la vie humaine.
Eric Chevallier, porte-parole du ministère français des affaires étrangères.
Michel Kazatchkine, le directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a estimé inacceptables les propos du Pape. Pour lui c »est une négation de l’épidémie. Et, tenir ces propos dans un continent qui est malheureusement le continent où 70% des personnes infectées par le sida demeurent, c’est absolument incroyable. Même réaction chez la ministre belge de la Santé, qui a rapidement réagi aux propos du Pape. Laurette Onkelinx, qui a fait part de sa consternation, a estimé que ces paroles étaient le reflet d’une vision doctrinaire dangereuse. Le débat n’a pas vraiment eu lieu au sein de la communauté catholique camerounaise. Ses membres étaient trop heureux de recevoir le Pape qui faisait régner une ambiance de fête dans la capitale. Mais si les médias au Cameroun n’en ont pas fait cas c’est tout simplement parce que l’information est donnée dans l’avion qui conduit le Pape au Cameroun. Les médias ont donc du prendre les informations des chaines étrangères en relais. Ne pouvant cependant se faire une idée claire et personnelle du Pape, ils ont traité l’information telle qu’ils l’ont reçue, c’est-à-dire qu’ils ont versé dans la critique du Souverain Pontife. L’opinion publique camerounaise a elle aussi naturellement reprit à son compte ces critiques. Le Pape vit-il au XXIe siècle?, se demandait tout simplement Alain Fogué, du Mouvement camerounais pour le plaidoyer à l’accès aux traitements, une ONG camerounaise. Il vit au ciel et nous sur terre, a-t-il ajouté, estimant que les gens ne suivront pas ce que le Pape dit. Mais après coup il ‘a lieu de d’interroger. Les propos du Pape sont-ils si dangereux que ça? Sa position devrait – elle ouvrir lieu à des contestations proches des insultes ?
La vérité est que le Pape est la cible d’un salve médiatique depuis un certain temps.
On ne peut pas dire qu’il ait commis un faute de communication. Les medias internationaux ont simplement choisi de mal relayer son message. Dans son propos il a été clair. Il a semblé très bien informé sur les questions concernant la transmission du virus HIV et des problèmes posés par les campagnes de prévention notamment au Cameroun. Il interroge ainsi les fidèles en remettant en question une vision de la prévention limitée au seul préservatif. Il adopte un point d