Le CS Ben Sekou Sylla de Guinée et Fountain Gate School de Tanzanie ont été couronnés respectivement champions chez les garçons et chez les filles.
Les lampions se sont éteintes samedi dernier sur la première édition du Championnat africain de football scolaire de la CAF qui s’est disputée à Durban, Afrique du Sud. Le CS Ben Sekou Sylla a battu Clapham High School. Les locaux étaient pourtant considérés comme les favoris de la compétition. C’est aux tirs au but que le titre s’est joué. Au bout du temps réglementaire, le score était de 1-1. Ce match a été intense du début à la fin et s’est joué devant une foule enthousiaste composée de plus de 6 000 personnes.
C’est le stade Sugar Ray Xulu qui accueillait l’événement. Fountain Gate n’a pas rencontré de difficulté pour battre les Marocaines de l’Ecole Omar IBN Khatab. Le match s’est soldé sur un 3-0 en faveur des Tanzaniennes.
Selon CAFOnline, les vainqueurs reçoivent chacun 300 000 USD. Une somme offerte par la Fondation Motsepe qui a fait un don total de 10 millions USD pour l’édition inaugurale de ce concours scolaire panafricain. Ces deux finales ont été le point culminant de quatre jours de compétitions exceptionnels au cours desquels les futures stars du continent africain ont pu montrer leur qualité tout cela à travers le beau jeu.
Le président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe, le ministre sud-africain des sports, des arts et de la culture, M. Zizi Kodwa, tous les vice-présidents de la CAF, le président de la SAFA, le Dr Danny Jordaan et le président de la COSAFA, Artur de Almeida e Silva, ainsi que des dirigeants du football venant de tout le continent africain étaient présents à Durban.
« Nous sommes si fiers de ce qu’ont montré les jeunes garçons et filles qui ont concouru ici. Vous êtes l’avenir », a déclaré le Dr Motsepe. « Les nations de football les plus performantes au monde investissent dans la jeunesse.
« Cela fait partie de notre engagement de développer le football dans chaque pays d’Afrique. Nous sommes si fiers de vous. Nous savons que l’investissement que nous faisons dans le football scolaire permettra au football africain de rivaliser avec les meilleurs dans le monde et d’être autonome. L’argent que les écoles ont gagné sera utilisé pour construire des infrastructures de football pour les garçons et les filles afin qu’ils puissent se développer davantage. Nous tenons à remercier la COSAFA de nous avoir accueillis ainsi que tous ceux qui ont rendu l’organisation de ce tournoi possible. »
Kodwa estime que le Championnat Africain de Football Scolaire de la CAF a déjà rehaussé le niveau du sport scolaire sur le continent. « Ce fut une excellente occasion pour l’Afrique du Sud d’accueillir ce tournoi. Il a énormément amélioré le sport scolaire », a-t-il déclaré. « Nous croyons fermement que toutes les écoles doivent faire du sport un élément clé de leur programme scolaire. Toutes les équipes qui étaient à Durban ont déjà gagné. Félicitations à elles. »
Le CS Ben Sekou Sylla a remporté une finale masculine âprement disputée. Cette école est passée devant grâce à une inspiration d’Amara Keita. Mais la formation sud-africaine a riposté et égalisé par l’entremise de Kagiso Maloka, ce qui a forcé les deux formations à avoir recours aux tirs au but. Dans cet exercice, c’est l’équipe guinéenne qui a gardé son sang-froid pour prendre le meilleur sur son adversaire pour soulever le trophée (5-4).
« L’Afrique du Sud n’a pas été un adversaire facile à battre », a déclaré l’entraîneur des Guinéens, Aly Badara Cissé. « Ils méritent d’être champions comme nous mais je suis heureux que le titre nous soit revenu. Le niveau de la compétition était vraiment élevé et cela montre que le football a le vent en poupe en Afrique. »
Le CS Ben Sekou Sylla remporte le premier prix tandis que Clapham High School est récompensé par 200 000 USD pour sa médaille d’argent. L’école secondaire Salima du Malawi a décroché le bronze et un chèque de 150 000 USD.
Les Malawites ont battu le CEG Sainte Rita du Bénin 3-1 au terme de la petite finale. Avec Clapham High School, la zone COSAFA peut donc se targuer de compter deux de ses représentants parmi les meilleurs en Afrique.
L’école Fountain Gate n’ont pas volé leur place en finale de la compétition féminine ni la médaille d’or d’ailleurs. Elles ont battu l’école Omar IBN Khatab du Maroc 3-0 en finale pour s’emparer du chèque de 300 000 USD.
Leur attaquante vedette, Winifrida Gerald, a claqué un doublé pour porter son total à 11 dans le tournoi. Elle a logiquement reçu le soulier d’Or. Irene Chitanda a marqué le troisième pour les représentantes de l’Afrique de l’Est. Elles ont confirmé leur statut de première équipe féminine de la compétition en déployant un jeu offensif percutant, ce qui a fait les affaires de Gerald.
L’Ecole Omar IBN Khatab s’est offerte un lot de consolation avec sa médaille d’argent et 200 000 USD en poche. « Je suis très heureuse d’avoir remporté ce titre pour mon pays », a déclaré l’entraîneur de Fountain Gate, Veronica Kiondo. « Nous avons fait de notre mieux au cours de notre préparation et cela s’est reflété dans les résultats. Merci à la CAF d’avoir investi dans le football scolaire et le football féminin ».
Scan Aid de Gambie termine sur la troisième marche du podium après sa victoire devant le CSG De Mfilou du Congo. Le score est de 4-3 après la séance des tirs au but. Au bout du temps réglementaire le score était de 0-0.
RESULTATS CHEZ LES GARÇONS
Demi-finale
CS Ben Sekou Sylla 2 (Kemoko Mara, Amara Keita) Salima Secondary School 0
Clapham High School 1 (Siyabonga Mabona) CEG Sainte Rita 0
L’équipe féminine du Lycée général Leclerc et les garçons du Lycée Bilingue de Garoua vont représenter le pays au tournoi qualificatif de la sous-région Afrique centrale.
Le Cameroun sera présent au tournoi sous régional de l’Afrique centrale (Uniffac), qualificatif pour la phase finale du Championnat scolaire africain. Le pays de Roger Milla sera représenté par deux équipes : les filles du Lycée Général Leclerc de Yaoundé et les garçons du Lycée bilingue de Garoua. En tant que champions nationaux, ces jeunes représenteront leurs établissements, leurs communautés et leur pays.
Les deux formations ont validé leurs tickets lundi, à l’issue des finales nationales qui ont lieu au stade militaire de Ngoa-Ekelle à Yaoundé. Dans la catégorie dame, le Lycée général Leclerc a vaincu le Lycée de Pitoa (1-0). Chez les hommes, le Lycée bilingue de Garoua est venu à bout du Lycée de Mamfé (1-0). Les deux établissements vainqueurs doivent à présents brillés au plan sous régional avant la phase finale du tournoi prévu en mars 2023.
Selon la Confédération africaine de football (CAF), ce tournoi réservé à la catégorie des moins de 15 ans : « se veut un catalyseur de valeurs positives et d’espoir pour la jeunesse et il y a lieu de lui accorder toute l’importance qu’il peut avoir en termes de progression personnelle et sociale ».
« Pour progresser en Afrique, nous devons créer des partenariats qui accéléreront la croissance et mettre en place des structures au niveau des jeunes, en nous concentrant notamment sur les écoles. Le football est le sport numéro un en Afrique. Il peut et doit créer des opportunités sur notre continent aux nombreux défis », faisait remarquer le président de la CAF Patrice Motsepe.
Le conseil d’agrément chargé du matériel didactique a publié récemment la liste des livres pour l’année scolaire 2022-2023. Outre les nouveaux ouvrages, il y a également une réduction des prix.
Les élèves du CM1 et CM2 ainsi que ceux de Class 5 et Class 6 auront de nouveaux livres à compter de la prochaine année scolaire (2022-2023). C’est ce qui ressort de la liste des manuels scolaires publiés par le Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques, CNAMSMD.
Face à ce changement constant et assez curieux des livres au programme, le CNAMSMD évoque une conformation au système en vigueur.
Selon le conseil c’est donc la résultante d’une volonté d’adapter les manuels scolaires à la nouvelle approche pédagogique (l’approche par les compétences, APC). Une approche en vigueur dans le système éducatif depuis 2018 au niveau de l’enseignement primaire. Et depuis 2014 pour ce qui est de l’enseignement général.
Cette opération de réforme a démarré il y a deux ans et va de la maternelle au primaire. L’année dernière, le changement des manuels s’est fait pour les classes de CE1/CE2 et Class 5/6.
La sélection de ces manuels pour les classes du CM1 et CM2 a été l’objet d’une assise organisée par le conseil du 31 janvier au 4 février dernier. Occasion aussi pour l’adoption par les membres du CNAMSMD d’évaluer les 223 manuels reçus de 29 éditeurs.
A l’issue de ses travaux, 28 manuels ont été retenus. Un chiffre qui correspond aux différentes disciplines enseignées dans les classes de CM1/CM2 et Class 5/6. La sélection faite, le document publié par le ministère de l’Education de base indique « seuls les manuels inscrits sur les listes officielles sont exigibles aux élèves dans tous les établissements du territoire national ».
Une autre nouveauté venant du conseil, c’est la revue à la baisse du prix des nouveaux manuels inscrits. On quitte pour la somme des ouvrages classiques de 14.600F (CM1) et 14.750F (CM2) à 12.150F pour les deux classes. Et du côté du sous-système anglophone, le prix des manuels de Class 5 passent de 18.150F à 12.100F. Ceux de Class 6 quittent de 18.050F à 12.150F.
Suite à la flopée de réactions observées sur les réseaux sociaux au sujet du manuel scolaire de sciences de la classe de 5ème, le candidat à la prochaine élection présidentielle dénigre le choix de ce manuel destiné à l’éducation des élèves camerounais.
Parent ou pas, Cabral Libii a pris sa plume pour donner son avis sur la question. Sur sa page Facebook ce vendredi 07 septembre 2018, il a posté un texte dans lequel il revient sur cet incident. « Sur la controverse autour d’un ouvrage de classe de 5ème, j’exprime ma gratitude aux lanceurs d’alerte dans les réseaux sociaux et dans la presse. L’éveil citoyen fait ses preuves. Au-delà du soupçon, l’évocation de certains sujets à titre éducatif peut présenter des risques de promotion indirecte. Il y’a lieu pour les ministères concernés de répondre urgemment aux craintes des camerounais », s’est-il exprimé. Candidat Cabral Libii rend ainsi hommage aux lanceurs d’alerte sur les réseaux sociaux et souhaite que les départements ministériels concernés réagissent à cette situation.
Par ailleurs, pour empêcher que cette situation n’envenime l’univers scolaire, plusieurs pétitions ont été rédigées par des internautes à travers les réseaux sociaux pour dénoncer farouchement la promotion des pratiques sexuelles en milieu scolaire. Aussi indirectes soient-elles.
Bien que certains élèves traînent encore le pas, divers établissements ont effectivement ouvert leurs portes lundi matin
Leurs nouveaux cartables au dos, nouvelles tenues et nouvelles chaussures, c’est le sourire aux lèvres qu’ils ont, pour la plupart de ces petits des écoles maternelles et primaires, repris le chemin des classes ce lundi 05 septembre 2011 à Douala. Pour les uns c’est la fierté de retrouver des anciens copains que l’on n’a pas vu depuis trois mois, pour d’autres, la fierté de voir a quoi ressemble sa nouvelle classe. Mais si la joie est si visible sur les visages des tous petits, il n’en n’est pas de même pour leurs ainés du secondaire. Ici, les choses semblent plus sérieuses qu’on ne l’aurait pensé. Au Lycée d’Akwa par exemple, le portail était déjà fermé à 7 heures 45 minutes, à la grande surprise de Steve Fosso, qui comme ses nombreux camarades, a du passer toute la matinée hors de l’établissement. « Je suis arrivé en retard en me disant que pour la première journée ça ne devait pas être très strict. Mais avec l’arrivée du nouveau proviseur je constate que les choses ont beaucoup changé et qu’il faut arriver à 7h30 pourtant avant nous pouvions arriver à 8h. Donc aujourd’hui je n’ai pas pu entrer à cause du retard et parce que je ne suis pas coiffé».
La discipline pour servir la pédagogie
Dans les salles de classe, les enseignants étaient tantôt à dérouler le programme du cours, tantôt à faire des révisions et autre civilité avant d’entamer le programme, comme le laisse entendre Guy Bertrand Ngappe, enseignant de mathématiques dans ledit lycée : « Aujourd’hui nous allons procéder à la présentation des professeurs et des élèves, la présentation des programmes, des types de cahiers à utiliser ainsi que la présentation du contrat « Elève-Enseignant », à savoir ce que l’enseignant attend de l’élève et vice versa ». Et le proviseur, madame Madeleine Akono de confirmer l’effectivité de la rentrée dans son établissement. « La rentrée est effective au lycée d’Akwa, nous avons commencé par la levée des couleurs, présentation de tout le personnel et puis ce que nous appelons le contrat de performance avec les élèves, leur dire que c’est la discipline qui passe pour servir la pédagogie et que chaque enfant fasse déjà son crédo qu’il va être discipliné. Le matériel didactique a déjà été distribué, il est dans les salles de classe, de même que les listes actualisées après le passage de la commission de recrutement ».
La réussite c’est maintenant
Même élan de démarrage effectif dans les établissements privés de la ville, notamment au collège Libermann, où les responsables assurent que le train a effectivement démarré. D’ailleurs ici, les élèves reçoivent déjà les premiers cours. « Dès 7h30 les élèves étaient en classe pour suivre les premières instructions et ils ont eu les premiers cours juste après. Tout se passe bien jusqu’ici, tout le corps enseignant est en place. Pour les élèves la réussite c’est maintenant et nous plaçons l’année sous le signe de l’excellence. Cette excellence qui n’est pas qu’académique, mais aussi comportementale. L’élève au sortir de cette année scolaire au collège Liberman doit avoir une formation intégrale » déclare le père Saturnin Tsayem Dongmo, principal dudit collège. Seules les écoles maternelles et primaires affichaient encore un visage timide ce lundi 5 septembre et les premiers pointés du doigt sont les parents, « qui bloquent encore les enfants à la maison en se disant que les cours ne peuvent pas démarrer le premier jour de la rentrée » laisse entendre un enseignant. Il faut donc se détromper, car comme on dit, la réussite en fin d’année, pour les grands comme pour les petits, se prépare dès le premier jour de la rentrée. A bon entendeur.
La rentrée des classes était effective dans de nombreux établissements de Douala le 5 septembreJournalducameroun.com)/n
Difficultés financières, élections en perspective, spectre des mauvais résultats, l’année scolaire 2011 débute sur de nombreux challenges
Ce lundi 5 septembre 2011 est jour de rentrée scolaire au Cameroun. Les autorités la veulent effective, mais sur le terrain de nombreux aléas subsistent. Au Lycée de Nkoleton un quartier de Yaoundé la capitale du pays, on vit ces difficultés dès le premier jour. Si de nombreux élèves étaient présents très tôt le matin, plusieurs autres ne pourront débuter ni aujourd’hui, ni avant la fin de la semaine. Problème, la liste des nouvelles recrues n’est pas encore disponible. Une conséquence de la décision prise un mois plus tôt par le ministère des enseignements secondaires de geler les opérations de recrutement dans les établissements publics. Il fallait d’une certaine façon éviter une situation où les lycées se retrouvent en sur effectivité, du fait d’une allocation anarchique des places, a justifié Evelyne Ngolle, inspecteur générale au ministère des enseignements secondaires, dans un entretien accordé à la télévision nationale. Cette représentante du ministère le reconnait néanmoins, face au vrai problème qui est celui de la vente des places, l’administration seule n’y peu grand-chose. Il y a des parents qui bien que leurs enfants ne répondent pas aux critères, tiennent à ce que ceux-ci soient retenus dans un lycée précis, à la fin les responsables d’établissement subissent une telle pression qu’ils cèdent, explique-t-elle. Mais elle reconnait aussi que la demande en structure d’éducation croit plus que ce que l’Etat ne peut offrir. Presqu’un aveu d’échec, alors que sur les dix dernières années, la part de dépenses publiques réservées au secteur éducatif a toujours été proche du cinquième du budget de l’Etat.
Autre préoccupation pour les parents, le coût de la rentrée. Pour les plus nantis et aussi les moins nombreux, l’incidence financière de la rentrée scolaire est presque supportable. Pour les familles à revenus moyens, cela reste un parcours du combattant. Toujours au lycée de Nkoleton ce matin, une dame est inquiète. Sa fille est admise à y effectuer la sixième, mais elle n’a pas encore payé les frais d’inscription. Cette fois un des surveillants de l’établissement est indulgent. Vous pourrez toujours le faire d’ici la fin de la semaine, mais il faudra le faire ! lui répond Monsieur Baba. Les frais exigibles en eux même ne sont pas importants. Le gouvernement a fixé la somme à 7500 francs CFA pour le premier cycle. Mais sur le terrain les parents se plaignent. Les frais d’association de parents d’élèves(APE) sont exorbitants. Jusqu’à 20 000 FCFA dans certains établissements. A cela il faut ajouter d’autres exigences non définies. L’achat du savon, du papier hygiénique, les frais de formation en informatique, l’achat de l’uniforme de sport et bien d’autres. Au final une inscription revient à près de 50 000 FCFA par enfant. Et il faut y ajouter le prix des manuels scolaires, non subventionnés et qui change au fil des ans. C’est vraiment très dur, ma cotisation me demande d’attendre, nous sommes nombreuses à avoir demandé le crédit j’attends de voir ce que cela donnera déclare la maman de la jeune fille, sur les raisons du retard d’inscription.
Au-delà des préoccupations liées aux tracasseries, la rentrée 2011 démarre avec les problèmes classiques de la communauté éducative. Des enseignants qui se plaignent des mauvaises conditions de travail, des établissements qui continuent de ne pas avoir tout le matériel requis pour dispenser les enseignements, la lutte contre des établissements clandestins. Cette année le spectre des mauvais résultats de l’année précédente domine. Selon une rumeur alimentée par des enseignants, on serait allé jusqu’à 06/20 de moyenne pour libérer le Baccalauréat. Faux ! Rétorque l’administration : Je suis en colère lorsque j’apprends de telles choses. On ne peut pas et on n’a jamais délibéré un examen à 06 de moyenne dans ce pays, en tout cas pas depuis que je travaille dans cette administration. Il y a un processus clair et défini pour les délibérations et cela n’implique pas de telles choses a fait savoir madame Ngolle, dans le même entretien accordé à la CRTV. Elle se refuse par contre à donner les règles qui entourent cette procédure, sous le socle de la confidentialité. Elle s’est aussi refusée à admettre une baisse de la qualité des enseignements, en raison du manque de motivation chez les enseignants, mais aussi de la perte de crédibilité de ceux-ci aux yeux des élèves. Mais relève la responsable du ministère, il y a aussi la démission des parents, qui ne jouent plus le rôle de relais à la maison. Une situation logique qui découle de l’environnement socio économique du pays. Face aux difficultés de la vie, les parents ont désormais peu de temps pour leurs enfants. Mais le ministère est confiant, la rentrée 2011 est basée sous le prisme de la performance. Un optimisme qui semble purement administratif. Avec deux élections en perspective, les perturbations risquent d’être encore plus fortes au cours de cette année scolaire.
Ce 5 septembre est jour de rentrée scolaire au CamerounJournalducameroun.com)/n
A Douala, élèves de la maternelle, du primaire et du secondaire ont effectivement pris le train déterminant ce lundi 11 avril
Pour certains, notamment les élèves de la maternelle et du primaire, c’était surtout un moment de retrouvailles. Tandis que pour d’autres, ceux des classes d’examens, cette rentrée du troisième trimestre est davantage un temps de prise de conscience effective. Après les deux semaines de congé dit de pâques, ils ont tous repris le chemin de l’école, pour le troisième et dernier virage de l’année scolaire. Les experts s’accordent à dire qu’il s’agit là du trimestre le plus court, marqué par de nombreux jours fériés. D’où l’appel lancé ce lundi matin par tous les responsables d’établissements à l’endroit des élèves. « Moi particulièrement je me suis attardé sur tout un cheminement, en expliquant aux élèves que le premier trimestre a été celui de l’observation, le deuxième celui de l’engagement et le troisième qui démarre ce jour doit être placé sous le signe de la détermination » explique l’une des responsables du collège Sacrée c ur de Bonadibong à Douala. La détermination même pour ceux qui ne font pas forcément un examen officiel, « puisqu’il faut passer en classe supérieure avec une bonne moyenne » rajoute-t-elle.
Du côté des élèves, du moins ceux des classes d’examens, la détermination est perceptible de part le calme et la concentration qui habitent les uns et les autres. « Moi mon objectif est de passer mon examen et pour cela je mets toutes les chances de mon côté » déclare Maxime qui présentera cette année son probatoire série C. Lui qui avoue n’avoir pas eu de véritables congés. « Je n’ai pas pu me dire que j’étais en congés, j’allais tous les jours étudier avec les camarades ». Pour Sandrine T, élève en classe de Terminale A4 au lycée bilingue de Déido, « c’est le trimestre de la dernière chance, je veux être étudiante l’année prochaine ». Chez les plus petits de la maternelle et du primaire, on est surtout content de retrouver les amis après deux semaines d’absence. On les voit monter et descendre tous ensemble, avec chacun dans son cartable le goûté minutieusement préparé par maman. D’un côté comme de l’autre, chacun a sa petite idée de ce qu’il fera de ce trimestre, même si certains ne comprennent toujours pas pourquoi les « congés de pâques » sont intervenus plus de deux semaines avant ladite fête de pâques. Chose qui s’explique tout simplement par le réaménagement qu’a subit le chronogramme scolaire mis sur pied par le ministère de tutelle.
Pour ce qui est des programmes, tous les dirigeants rencontrés ce lundi s’abstiennent d’avancer un chiffre quelconque en rapport avec le taux de couverture, mais rassurent qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Tout simplement le train a définitivement quitté la gare, les retardataires peuvent encore se rattraper.
C’est parti pour le 3e trimestreJournalducameroun.com)/n
Ce sont les défis urgents auxquels les pouvoirs publics doivent parer
Toutes les réunions sectorielles qui se sont tenues tant au ministère des Enseignements secondaires qu’à l’enseignement de base ont permis de rappeler à la conscience collective les défis à relever. Parmi ces grands défis, il y a d’abord celui de la lutte contre le choléra dans les établissements scolaire, surtout dans la partie septentrionale où cette grande tueuse a semé terreur et désolation au sein des populations de cette partie du pays. Ce n’est donc pas un hasard si cette rentrée scolaire est placée sous le signe «sans choléra dans mon école». Cette préoccupation est celle des pouvoirs publics qui mettent les bouchées doubles pour éviter aux enfants cette maladie très contagieuse. A cet effet, des instructions fermes ont été données aux chefs d’établissements afin que des mesures d’hygiène soient systématiquement observées dans les écoles. Des latrines devraient être aménagées, des seaux et du savon pour le lavage des mains prévus, des fosses à ordures également. S’agissant des vendeuses de denrées alimentaires, ces dernières devraient présenter au préalable un certificat médical avant d’accéder dans un établissement scolaire, avoir des tenues propres, ne pas exposer les aliments à même le sol, bien les couvrir, éviter surtout la vente des boissons comme les sucettes, l’eau glacée etc.
L’autre grand défi est celui de la sécurité routière, car comme on le sait, la période de rentrée scolaire a toujours été l’occasion de grands mouvements de personnes sur nos axes routiers à travers le pays. Cette année encore, le ministère des Transports n’a pas failli à la règle. La traditionnelle campagne de prévention routière vient d’être lancée sur l’ensemble du territoire national afin de sensibiliser les conducteurs et autres usagers de la route. Cette campagne de sécurité routière instituée du 1er au 20 septembre 2010, vise à éviter les accidents et rendre fluide la circulation sur nos axes routiers.
Une grande campagne dénommée campagne spéciale de prévention essentiellement axée sur le renforcement des mesures de sécurité sur les routes, dans les gares routières et autres agences de voyage et la sensibilisation à travers des contrôles systématiques dans les différents points d’embarquement. Sur le terrain, il sera question de procéder à un contrôle visuel des pneumatiques, de l’éclairage, du taux d’alcoolémie, des plaques d’immatriculation CEMAC, de la vitesse maximale autorisée, mais aussi et surtout de la surcharge des passagers dans les véhicules. Pour mener à bien cette mission, chaque équipe de prévention routière est appuyée des éléments de la force du maintien de l’ordre. Mais que n’a-t-on pas souvent vu? le laxisme, le favoritisme, la corruption, et bonjour les dégâts!
Des enfants dans une cour www.journalducameroun.com)/n
Proximité, coût, renommée, offre de formation, discipline. sont quelques critères qui dictent le choix
Le 6 septembre prochain, les carillons de la rentrée scolaire 2010-2011 retentiront sur tout le territoire national. Pour l’instant, élèves et parents d’élèves s’affairent encore à trouver le meilleur établissement à même de fournir des résultats conséquents en fin d’année. La multitude des écoles maternelles et primaires, des lycées et collèges ne facilite pas toujours la tâche aux différents protagonistes. Dans cette recherche acharnée de l’établissement idéal, les principaux concernés utilisent plusieurs critères pour faire leur choix. Un choix qui ne doit en aucun cas être fantaisiste ou hasardeux, mais plutôt le fruit d’une réflexion objective.
Pourtant, il est souvent fréquent que les enfants ne soient pas toujours d’accord du choix effectué par leurs parents. Au nombre des questions que doivent se poser ces derniers, il y a d’abord les offres de formation et la discipline. Et c’est ce qui explique sans doute la ruée souvent perceptible vers les établissements privés confessionnels où l’offre de formation est variée et la discipline de rigueur. Il y a aussi et surtout la renommée de l’établissement concerné, en référence aux résultats obtenus aux derniers examens officiels, à la régularité des enseignants, à leur qualification et à leur nombre. Si ces critères dictent effectivement le choix des parents, il y a parfois les frais de scolarité qui limitent leurs ambitions, chacun ne pouvant faire qu’en fonction de l’épaisseur de son porte-monnaie.
Pour les élèves dont l’avis devrait également être pris en compte, les critères de choix sont purement fantaisistes. On a par exemple la proximité de l’établissement du domicile familial, l’architecture et la qualité des infrastructures d’accueil comme les internats. qui dictent les choix. Il y a aussi et surtout la présence et l’influence des amis qui les pousse à choisir tel établissement scolaire au lieu de tel autre. Des caprices et des foucades auxquelles ne devraient pas céder les parents, car la réussite en fin d’année scolaire en dépend. Car comme le disait Cheik Amidou Kane, nos enfants sont comme nos graines les plus précieuses et nos champs les plus fertiles!
Par Joseph BOMDA, Conseiller d’orientation – Psychologue
À la faveur de la dernière journée internationale des Enseignants, beaucoup de camerounais et bien d’autres se sont rendus compte, par voie des médias interposés, de leur désarroi. À l’unanimité, tous semblent avoir déploré que dans un contexte où c’est la grosseur des poches, parce que remplies d’argent, qui définit l’élite, les enseignants soient socialement moins considérés du fait de leur pauvreté matérielle, expliquée par certains par l’inapplication, en totalité, du décret 2000/359 définissant le statut particulier du personnel éducatif et qui d’ailleurs ne leur garantirait aucun avantage pécuniaire ou matériel. À indice égale, ils seraient moins payés que d’autres fonctionnaires pour un travail pourtant fastidieux et capital dans le développement de toute société.
Sans me les mettre à dos, je dois constater, malheureusement, qu’il n’a pas été fait grand cas de ce qu’ils sont les mieux nantis au sein de la grande maison éducation. Ils sont avantageusement mieux traités que leurs partenaires, les Conseillers d’orientation scolaire, et pis encore que leurs collègues enseignants d’EPS. Pour parler des Conseillers d’orientation que je crois mieux connaitre, quand un enseignant BAC+3 (PCEG ou PCET) gagne par mois 196 780 F CFA et un enseignant Licence + 2 (PLEG ou PLET), 203 161 F CFA, ces derniers sont à 167 915 F CFA. Un calcul simple permet de constater qu’ils ont un déficit salarial mensuel, injustifié et démotivant, de l’ordre de 35 246 F CFA sur le PLEG ou le PLET pourtant intégré au même titre qu’eux en catégorie A2, indice 465 de la fonction publique. Leur cadet indiciaire, le PCEG ou le PCET, intégré aussi en catégorie A2 mais plutôt à l’indice 430 les dépasse avec 28 865 F CFA chaque mois. N’est-ce pas paradoxal ! Ne me demandez pas comment ceci peut s’expliquer. Dans les éditions N° 294 et 297 du Journal le Jour et même sur son site internet, je l’ai déjà amplement fait. Cependant, je peux toujours, en un paragraphe, vous en faire un résumé.
En fait, Conformément aux dispositions de la l’article 29 du décret N°2000/287 du 12 Octobre 2000 portant statut général de la fonction publique camerounaise, aucun fonctionnaire ne devrait subir des coupes dans son salaire s’il n’est sous le coup des délits suivants : absence de service (alinéa 1), abstention de réaliser tout ou partie de ses heures de service et refus bien qu’étant à son poste d’exécuter l’entièreté de ses obligations (alinéa 2). Sans considération des ces dispositions, le décret N°2002/040 du 04 Février 2002 portant montants et modalités de payement des primes allouées aux personnels de l’Éducation Nationale refuse aux conseillers d’orientation la prime d’encadrement psychopédagogique et d’évaluation (art 7), prévue à l’article 61 (b) du décret 2000/359 du 05 décembre 2000 ci-dessus référencé, alors que l’équivalent, la prime d’enseignement et d’évaluation, est payé à ses partenaires enseignants sur la base du même texte. En dépit de nombreuses requêtes, tant individuelles que collectives, et des lettres N°713/06/L/MINESEC/SG/DRH/SDS du 7 Août 2006 et N°443/07/L/MINESEC/SG/DRH/SDS/SSPEN du 14 septembre 2007 du Ministère des Enseignements Secondaires adressées, respectivement, à ses homologues de la Fonction Publique et des Finances pour qu’il leur soit payé au moins la technicité, 25 150 F, rien n’y est fait. Faute de code propre, après la création de leur corps à l’article 2 du décret 2000/359, même les deux réunions qu’on dit avoir eu lieu à la Présidence de la République en fin de l’année passée pour trouver des solutions au problème n’ont pas pu accorder aux Conseillers d’orientation scolaire, à ce jour, de percevoir ne serait-ce que la seule prime de technicité qui leur est reconnue. Leur droit à la rémunération, protégé par l’article 24 du statut général de la fonction publique, est ainsi impunément violé. Leur vécu psychologique et psychosociologique de cette situation, du fait de sa persistance, semble importer peu.
Au lieu que ce contraste, fasse tache d’huile au moment où l’on envisage investir dans tous les personnels éducatifs pour bâtir le monde de demain, il est curieux de constater que le même souci, égoïste et ladre, qui anima le collectif de certains des syndicats d’enseignants en 2001 et justifia le discriminatif décret 2002/042 du 04 février 2002 ne les a pas quitté. Le 28 août dernier, la Coordination Nationale de quelques uns de ces mêmes syndicats (FESER, FECASE, SNAES, SNIEB, ONEEPS, SNAEF, ONEC, ONEC, SYNTESPRIC) exigeait des pouvoirs publics le payement « immédiat de la prime de documentation et de recherche pour compter du 05 décembre 2000 et mensuellement aux enseignants ainsi que ceux d’EPS non pas 15 000 F pour la catégorie B et 25 000 pour la catégorie A, comme préconisés par l’administration mais plutôt 25 000 pour la catégorie B, 30 000 pour la catégorie C ; 35 000 F pour la catégorie B ; et 50 000 F CFA pour la catégorie A ». Plus d’avantages pour eux et dans une moindre mesure aux Enseignants d’EPS qui, pour les besoins de leur cause auraient été certainement sollicités pour leur prêter main forte !
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Vous me direz, et avec raison, où est aussi le syndicat des Conseillers d’orientation ? Un corps comme le leur, sans esprit de corps, n’en dispose guère sinon en chantier depuis des années. Qui sont-ils d’abord et pourquoi ont-ils embrassé ce métier ? Je vous laisse répondre en voyant vous-même les statistiques : sur près de 1400 formés entre 1984 et décembre 2007, 15% seulement des lycées et collèges camerounais en disposeraient et au total, seuls 500 seraient encore en service au Ministère des Enseignements Secondaires ; 57 au Ministère de l’Enseignement Supérieur, moins de 35 à l’Éducation de Base et idem à la Formation Professionnelle et Emploi, pourtant des structures étatiques en charge, prioritairement, de l’Éducation Nationale. On en est ainsi à près de 50% de déperditions dans les rangs des Conseillers d’orientation composés déjà dans l’ensemble de près de 55% de Juristes; 35% d’Économistes, 7% de Psychologues et Assimilés et 3% de titulaires d’autres titres universitaires.
Les enseignants partent aussi pour trouver mieux ailleurs, me direz-vous ! Peut-être parce qu’aussi, les autres administrations manquent de personnels. C’est peut être aussi bien vrai. Sur un tout autre plan, vous me direz, pour certains, chacun s’assoie et Dieu le pousse ! Encore, suis d’avis avec celui qui pensera ainsi. Mais où est-ce que l’enseignant et l’administration publique qui ont négocié de nouveaux montants pour les primes supplémentaires aux enseignants ont mis l’esprit d’empathie, l’esprit de construction global pour le bien de tous ? Diviser pour mieux régner ? Si les enseignants se donnent l’air si important dans le système éducatif, peut être avec raison, le phénomène de l’inadéquation formation emploi les interpelle et devrait les appeler plus que jamais à la modestie et à la reconnaissance de la pertinence du rôle de leurs partenaires. Il est donc de bon ton que dans leurs doléances, même s’ils ont, pour certains, quelque chose à reprocher à certains conseillers d’orientation, qu’ils ne perdent jamais de vue que leur esprit d’ouverture, admiré et admirable, doit les obliger à bâtir pour tous et non seulement pour eux. On peut, du fait de la distance, moins souffrir des discriminations constatées hors de sa maison ; mais quand c’est en son sein, le malaise est grand. Et dans ces conditions, un combat en rang dispersé ne peut solutionner le problème.
Aussi, si en réalité on pourrait croire que j’ai un grief contre les Enseignants, ce qui n’est pas le cas, ce que je fais c’est de dire qu’autant les enseignants ont été sous les feux de la rampe à la faveur de leur journée, les conseillers d’orientation scolaire et leurs conditions de travail avec, à l’occasion de la leur, devraient l’être aussi. Leurs problèmes devraient autant retenir l’attention et les solutions envisagées. On pourrait croire que l’arrêté N°3545/B1/1464/MINEDUC/SG/DPOS/SDOS du 27 Juin 2003, instituant une journée nationale d’orientation scolaire l’a été à cet effet. Mais, plutôt, elle est un « cadre d’information et de conseil aux élèves et à la communauté éducative, en rapport avec la formation et l’emploi ». Rien à voir avec une réflexion profonde et sérieuse sur le devenir opérationnel et profitable de l’orientation-conseil scolaire et professionnelle tant pour l’individu que pour la société. Si des thèmes sont arrêtés chaque année, il faut dire que c’est uniquement dans le sens de la démonstration de nombreuses casquettes d’un service qui manque de lisibilité et de visibilité institutionnelles et sociales. Aussi, si je dois me féliciter que depuis 07 ans on parle de Journée Nationale d’orientation scolaire, n’y a-t-il pas lieu de s’interroger désormais sur son efficacité quand on est informé des statistiques ci-dessus reprises ? Je veux dire, à la suite de la lettre circulaire N° 02/07/C/MINESEC/SG/DPCPOS/CELOS du 15 Janvier 2007 portant redynamisation de l’orientation-conseil dans les services déconcentrés du Ministère des Enseignements Secondaires et de la publication d’un Cahier de Charge du Conseiller d’orientation camerounais en 2008, n’est-il pas indiqué de s’arrêter un instant et de questionner l’incidence sur la fonctionnalité physique des services d’orientation-conseil scolaire, universitaire et professionnelle au Cameroun ?
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Il faut dire que tout est apparemment fait pour que le corps des conseillers d’orientation occupe sa place dans le système éducatif camerounais : un cadre législatif et réglementaire assez bien étoffé, sauf quelques cas rares de couacs, existe depuis 1945. Seulement, faute de rentabilité palpable, la légèreté de sa lisibilité et de sa visibilité donne plutôt à croire que nous sommes dans la logique d’une politique d’aussi, celle du mimétisme qui voudrait laisser croire qu’autant que les autres, nous sommes aussi à la page. Les problèmes de l’orientation-conseil scolaire font-ils autant objet de débat que ceux de ses partenaires ? Sans vous prêter des réponses, je voudrais faire constater que suivant certaines projections, il faut environ 16 500 conseillers dans tout le système éducatif camerounais : de la Base au Supérieur en passant par les Enseignements Secondaires et la Formation Professionnelle et l’Emploi. Pourquoi la même politique qui est mise sur pied pour tenter de résorber le déficit en personnel enseignant n’est pas ici utilisée ? En son absence, pourquoi ne pas donner raison à ceux qui pensent que le Conseiller d’orientation scolaire camerounais est un luxe sinon une sinécure ? J’imagine qu’on me dira que 600 conseillers d’orientation sont en formation à l’ENS de Maroua. Soit ! Mais pour quelle rentabilité professionnelle quand l’ENS de Yaoundé n’en a jamais formé autant en une promotion ?
Voyez-vous, depuis la décision du Conseil Européen, réuni à Lisbonne en 2000, de faire de l’Europe la société de connaissance la plus compétitive et la plus dynamique au monde d’ici 2010, l’orientation scolaire et professionnelle se trouve plus que jamais au premier plan des politiques éducatives des pays industrialisés et développés. Ceci pourquoi ? Tout simplement parce qu’au-delà des enseignements reçus des enseignants, il faut bien que le conseiller d’orientation, ce spécialiste de la connaissance de l’individu et des sociétés, des milieux scolaires, socioéconomiques et socioprofessionnels, aide l’élève à convertir ses acquis, compétences, vocations et aspirations en équipement de survie qui lui permette de s’épanouir et de participer au développement de sa société. Mais que voit-on au Cameroun ?
.un manque d’engagement politique établi en dépit de nombreux textes législatifs et réglementaires ;
.une insuffisance quantitative et qualitative des experts en orientation-conseil ;
.une gestion approximative du peu de ressources humaines disponibles en la matière ;
.une absence criarde des moyens techniques (tests psychotechniques, bureaux, documentation.) ;
.une rareté inquiétante des ressources financières allouées à l’orientation-conseil ;
.une pratique discriminatoire de l’orientation-conseil : seuls quelques enfants du publics en ont accès ; ceux du privé et les déperdus scolaires étant abandonnés à eux-mêmes ;
.une clochardisation à outrance des conseillers d’orientation intégrés comme tels à la fonction publique, donc depuis 2000. Avant, ils étaient confondus aux enseignants ;
.une prostitution de la filière de formation des experts en orientation-conseil ;
.un métier qui existerait pour résorber le taux de chômage dans les rangs des diplômés et déperdus du supérieur ;
.un métier-passerelle pour avoir un matricule à la fonction publique et vaquer à autre chose.
On peut donc constater que l’orientation-conseil scolaire et professionnelle au Cameroun est malade au moment où plus que jamais on en a besoin pour asseoir une éducation formelle au service du développement durable. En réalité, quand on parle d’orientation-conseil scolaire et professionnelle, on parle d’un processus éducatif de type continu porté vers la réalisation du bonheur auquel tous aspirent et qui ambitionnent d’aider chacun à se comprendre, à s’accepter et à exploiter, au mieux ses capacités, ses aptitudes, ses intérêts et ses modèles dans le choix, par lui-même, de la formation et de l’emploi qui lui sied et s’inscrivent dans le besoin national en ressources humaines et à s’y adapter en résolvant éventuellement, ses problèmes psychologiques et comportementaux, académiques, relationnels et sociaux. Elle veut donc permettre aux uns et autres de se réaliser et par leur réalisation d’assumer leur devoir et leur droit de participation active au développement social, économique et environnemental de leur pays.
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Ceci m’oblige à constater, pour le déplorer, que, même si l’orientation-conseil scolaire, universitaire et professionnelle peine à prendre son envol dans le système éducatif formel camerounais, c’est quand les enfants sont désemparés parce que déperdus ou diplômés scolaires sans formation qualifiante et professionnelle qui leur puisse leur donner droit au peu de travail existant que le PAJER-U, le PIFMAS, le PIAASI, le FNE, le PACD-PME. viennent jouer les sapeurs-pompiers. Aussi, n’est-on pas en droit de se demander :
.quelle efficience pour ces programmes dispersés sans réelle synergie alors qu’il aurait fallu tout simplement promouvoir une bonne orientation pendant le parcours scolaire de l’élève ?
.pourquoi ne pas créer une superstructure qui gèrerait ces programmes aux côtés d’une bonne pratique de l’orientation-conseil scolaire tout en accordant à chacun de garder sa spécificité dans une logique globale, suivie et évaluée ?
Il faut cependant dire que les camerounais doivent avoir conscience que l’information sur les filières d’études, leurs débouchés et les métiers, l’orientation-conseil scolaire, universitaire et professionnelle sont des droits pour les enfants et leurs familles. Les dispositions des articles 17 et 29 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, ratifiée par le Cameroun janvier 1993, le prescrivent et, la Constitution camerounaise, en son article 45, en disposant : « les traités ou accords internationaux régulièrement approuvés ou ratifiés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois… », en fait un élément de matérialisation du bien-être de l’enfant. Il est donc temps que les élus, les administrateurs de l’Éducation Nationale, à tous les échelons, se penchent résolument sur cette question. Certes, il y a un programme de l’orientation-conseil à l’Éducation de Base et une Politique Nationale d’Orientation Scolaire, Universitaire et Professionnelle en cours d’élaboration. Mais combien de belles études sont toujours en attente d’implémentation de leurs résultats ? Sans être exhaustif, le cadre n’y sied d’ailleurs pas, je veux parler de l’étude sur l’orientation de la formation professionnelle, réalisée par le Cabinet Tecsult en 2002 au profit du Ministère des Affaires Économiques, de la Programmation et de l’Aménagement du Territoire et qui comportait quatre volets : le diagnostic de la formation professionnelle et de la qualité des ressources humaines ; les potentialités du marché du travail et la définition des niches d’emplois porteurs; les contraintes institutionnelles et les stratégies de revitalisation de la formation professionnelle et enfin, les stratégies et le plan d’action pour la réorientation de la formation professionnelle au Cameroun.
Il est temps plus que jamais que l’orientation-conseil scolaire, universitaire et professionnelle au Cameroun cesse d’exister pour permettre à certains d’avoir un matricule à la fonction publique et de vaquer à autre chose ou de se sucrer dans un budget dont la gestion est toujours plus ou moins floue. Si les statistiques sur la disponibilité des conseillers d’orientation dans le système éducatif camerounais donnent raison à ceux qui pensent ainsi pour le premier cas de figure, il faut dire que la seconde récrimination pose le problème de la bonne gouvernance du peu de fonds alloués à l’orientation scolaire. Conformément à l’arrêté N°67/B1/1464/MINEDUC/CAB du 19 Février 2001 portant définition des missions, des ressources et de la gestion du Conseiller d’orientation au sein d’un établissement scolaire, en conformité avec les dispositions de la circulaire N°21/A/135/MINEDUC/CAB du 21 septembre 2001 portant modalité d’exécution du budget des établissements scolaires publics, 60% des 75 FCA retenus dans la scolarité de chaque élève du public, dans les établissements secondaire général, et des 100 F CFA, dans les établissements secondaires techniques, devraient rester dans l’établissement pour l’achat du matériel psychotechnique. Inutile de vous dire que ce forfait est minable au regard du prix faramineux de ces tests ; 20% aller à la délégation départementale ; 10% à la régionale et 10% aux services centraux pour les besoins de coordination et de suivi des activités des Conseillers d’orientation du terrain. Si l’on peut se féliciter des efforts faits ici et là pour répondre à cette recommandation, il n’en demeure pas moins vrai qu’ailleurs, certains chefs de structures se les approprient au détriment de ce qui en était prédestiné. Que dire des crédits délégués à l’orientation prévus ?
Sans ignorer les efforts qui sont faits : formation des conseillers d’orientation., nous pensons que trop de situations-problèmes militent en faveur d’une journée nationale d’orientation qui dépasse des thèmes qui s’oublient l’évènement fini pour une assise de réflexion réelle et dynamique sur le comment de la promotion des services d’orientation-conseil au profit de tous et à tous les niveaux de leur vie. Quatre sous-directions s’occupent de l’orientation-conseil scolaire, universitaire et professionnelle au Cameroun : MINEDUB, MINESEC, MINESUP et MINEFOP. En l’absence d’une synergie entre elles et surtout eu égard à leur limitation au secteur public, sans que tous en bénéficient, n’est-il pas temps d’envisager une structure autonome à l’image de l’OFFICE NATIONAL D’INFORMATION SUR LES MÉTIERS ET LES FILIÈRES D’ÉTUDES ou des CITÉS DE MÉTIERS ET DE FORMATIONS, décentralisés, comme ça se voit dans beaucoup de pays moins nantis que le Cameroun ? Avec une telle approche, je suis convaincu que la Journée nationale d’orientation scolaire portera de très bons fruits. Pour cela, une mobilisation collective doit être engagée pour une organisation des états généraux de l’orientation-conseil scolaire, universitaire et professionnelle au Cameroun.
Elaboré par les ministères de l’Education de Base et les enseignements secondaires
Les chefs des départements ministériels que sont l’Education de Base et les enseignements secondaires ont élaboré un calendrier pour une meilleure visibilité dans la suite des programmes scolaires et des examens scolaires. Un document qui concerne aussi bien les élèves que les enseignants. Arrêté n° 201/d/39/minedub/minesec du 23 juillet 2009, qui fixe le calendrier de l’année scolaire 2009/2010 en République du Cameroun.
Le Ministre de l’Education de Base, le Ministre des Enseignements Secondaires, arrêtent :
TITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 1.
Dans tous les établissements scolaires publics et privés de la République du Cameroun, l’année scolaire.
2009/2010 commence le lundi 07 septembre 2009 et s’achève le vendredi 30 juillet 2010.
TITRE II: DU DECOUPAGE DE L’ANNEE SCOLAIRE
Article 2.
(1) l’année scolaire sus évoquée est subdivisée en six 06 séquences.
(2) les séquences visés à l alinéa 1 du présent article sont entrecoupé de deux 2 périodes d’interruption de classes.
Article 3.
(1) les périodes d’interruption de classe sont définies de la manière suivante :
1ère interruption : du vendredi 18 décembre 2009 à 15h 30 au lundi 04 janvier 2010 à 7h 30.
2ème interruption : Du vendredi 26 mars 2010 à 15h30 au lundi 12 avril2010 à 7h30.
(2) Les congés des élèves internes se terminent la veille du jour de la rentrée avant 18h
Article 4.
La période réservée aux examen officiels est fixé ainsi que suit : du lundi 14 juin 2010 au vendredi 23juillet 2010 pour les enseignements maternels, primaires normale (ENIEG).
Du lundi 14 juin 2010 au vendredi 30 juillet2010 pour les enseignements secondaires et normales (ENIET).
Les dates de déroulements de ces examens seront communiquées par des textes de base du ministre de l’éducation de base et du ministre de l’enseignement secondaire.
TITRE III : DE L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
Article 5.
L’année scolaire s’organise en six 06 séquences pour un total minimum de trente six 36 semaines.
Article 6.
Les séquences visées à l’article 5 ci-dessus sont délimités comme suit :
1ère séquence : Lundi 07 septembre au vendredi 16 octobre2009
2ème séquence : Du lundi 19 octobre au vendredi 27 novembre 2009
3ème séquence : Du lundi 30 décembre au vendredi 18 decembre2009 et du lundi 04 au vendredi 22 janvier 2010.
4ème séquence : Du lundi 25 janvier au vendredi 05 mars 2010
5ème séquence : Du lundi 08 au vendredi 26 Mars 2010 et du lundi 1 Avril au vendredi 30 Avril 2010.
6ème séquence : Du lundi 03 mai au vendredi 11 juin 2010.
Article 7.
(1) chaque séquence donne lieu dans les établissements scolaire à des activités d’enseignements, de suivie, d’évaluation et de stages en ce qui concerne les enseignements primaires techniques, professionnels et normal. En tout état de cause le temps consacré à l’évaluation n’excèdera pas 1 semaine.
(2).pour chaque séquence, la direction de l’établissement veille au bon déroulement des enseignements au respect scrupuleux des progressions, à l’organisation des évaluations sous forme de devoir surveillés éventuellement harmonisé pou les classes de même niveau et à la convexion d’un relevé de notes.
(3). Les évaluations se déroulent impérativement pendant la séquence et ne devrai en aucun cas entraîner la mise en congé ponctuelle des élèves.
Article 8.
(1) La fin de chaque séquence sera marquée par les activités suivantes :
a) Le report des notes dans les carnets de correspondance par chaque enseignant.
b) Le calcul des moyennes, l’établissement des résultats et la remise des carnets de correspondances aux élèves par le professeur principal, le maître chargé de classe ou l’animateur de niveau.
c) Les réunions de concertation de la direction de l’établissement avec, d’une part, les professeures principaux, ou les maîtres chargés de classes, et d’autre part, les animateurs pédagogiques ou de niveau.
(2) Les relevés de notes établis sous forme de carnets de correspondance comportant les appréciations générales des professeurs principaux ou des maîtres chargés de classe et dûment visés par les chefs d’établissements ou les directeurs d’écoles sont remis au élèves au plus tard une semaine après la date de clôture de chaque séquence. Ils doivent être ramenés à l’établissement dûment signé par les parents ou tuteurs dans les plus brefs délais.
Article 9.
Au terme de deux 02 séquences consécutives, la direction de l’établissement scolaire organisera une période d’intenses activités de suivi pédagogique comprenant notamment :
(1) L’appréciation des résultats séquentiels par un conseil de classe présidé par le chef d’établissement ou tout autre collaborateur de haut rang dans l’établissement. Cette rencontre donnera lieu à des indicateurs ci-après :
– Le taux de couverture des heures d’enseignement de classe ;
– Le taux de couverture des programmes de chaque discipline
– Le taux assiduité des élèves ;
– Le taux de réussite par discipline ;
– La moyenne générale de la classe.
(2) L’organisation d’une journée de conseils d’enseignement ou de niveau en vue d’analyser les résultats par classe et par niveau, de définir les objectifs ainsi que les stratégies d’amélioration. Les rapports desdits conseils ainsi que les fiches de suivi séquentielles des enseignements seront acheminées :
– Pour les enseignements maternels et primaires à l’inspection d’arrondissement qui en fera une synthèse qu’elle devra acheminée sous huitaine à la délégation départementale du ministère de l’éducation de base dont elle relève avec copie à la délégation régionale territorialement compétente pour appréciation et transmission sous huitaine aux services centraux.
– Pour les enseignements secondaires et normaux, ces rapports seront acheminés directement à la délégation départementale dans les mêmes délais. les conseillers pédagogiques et les inspecteurs pédagogiques régionaux sont chargés de leur exploitation.
(3) A la fin de l’année scolaire, un rapport général sur l’ensemble des dispositions pédagogiques contenues dans le présent Arrêté est attendu dans les services centraux.
Article 10.
Les deux 02 derniers jours précédent le départ en congés seront, entre autres activités, consacrés au suivi pédagogique visé à l’article 9 ci-dessus.
Article 11.
(1) Sans préjudice des dispositions de l’article 7, alinéa (1) ci-dessus, la dernière séquence consiste en une période d’enseignement suivi de composition de fin d’année.
(2) Les compositions de fin d’année feront l’objet d’une organisation interne à l’établissement scolaire ou à l’inspection d’arrondissement. Pour les classes d’examen, les épreuves seront calquées sue le modèle des examens officiels dont les programmes seront rappelés aux élèves. S’agissant des classes intermédiaires, les compositions porteront sur le programme de l’année scolaire dûment communiqué aux élèves.
(3) La période réservé aux compositions sus- évoquées et à la correction des copies est fixée du lundi 31 mai au vendredi 04 juin 2010.du fait des dispositions prévues à l’alinéa 2 ci-dessus, il ne serait plus organisé de compositions trimestrielles.
Article 12.
(1) Une section du carnet de correspondance intervenant après deux 02 séquences consécutives récapituleront les résultats obtenus sous forme de bulletin.
(2) Le bulletin intervenant après la 6ème séquences donnera lieu à un récapitulatif des moyennes des autres séquences ainsi qu’à la décision du conseil de classe de fin d’année.
(3) Chaque page du carnet de correspondance portant les notes d’un élève devra obligatoirement faire ressortir le nom, la date de naissance, la classe de ce dernier et la mention «redoublant) »ou « non redoublant».
(4) Les notes figurant dans le carnet de correspondance devront, pour l’ensemble des élèves d’une classe, être portées par chaque enseignant sur un fiche récapitulative au fin de conservation dans les archives de l’établissement. Tout autre mode de conservation prendra invariablement appui sur cette base de données considérée comme la plus authentique.
Article 13.
Sous réserve des textes particuliers régissant l’évaluation continue dans les enseignements maternel, primaire et normal, la moyenne annuelle pour chaque élève s’obtiendra sur la base de la somme des moyennes des six .6 séquences divisée par 06 six.
TITRE IV : DES DISPOSITIONS DIVERSES
Article 14.
(1) L’assemblé Générale de l’établissement ou le Conseil d’Ecole devra se réunir au plus tard le dernier vendredi précédant la rentrée scolaire 2009/2010 et le premier vendredi après chaque période d’interruption visée à l’article 3.
(2) les conseils d’enseignement se tiendront au début et à la fin de chaque trimestre.
Article 15.
La journée nationale de promotion du matériel didactique fabriqués à partir des matériaux locaux et ou de récupération est fixé au jeudi 1er octobre 2009.
Article 16.
La journée internationale de l’enseignant sera célébrée le lundi 5 octobre 2009.
Article 17.
La journée nationale de l’orientation scolaire sera célébrée le jeudi 15 octobre 2009.
Article 18.
La journée internationale de philosophie se célébrera le jeudi 19 novembre 2009.
Article 19.
La semaine nationale du bilinguisme est fixée du lundi 1er au vendredi 5 février 2010. Les cours ne seront interrompues que le vendredi 5 février 2010.
Article 20.
Les activités de la semaine de la jeunesse auront lieu du vendredi 5 au jeudi 11 février 2010. A cet effet, les cours seront interrompues uniquement le mercredi 10 février 2010.
Article 21.
Les (journées portes ouvertes) auront lieu du jeudi 18 au vendredi 19 mars 2010.
Article 22.
La journée du Commonwealth sera célébrée le mardi 09 mars 2010.
Article 23.
La journée des arts à l’école sera célébrée le deuxième vendredi du mois de mars.
Article 24.
La journée Internationale de la langue maternelle sera célébrée le 19 février 2010.
Article 25.
La journée de la francophonie sera célébrée le vendredi 19 mars 2010.
Article 26.
L’épreuve zéro des sciences humaines se déroulera sur toute l’étendue du territoire national le jeudi 6 mai et le vendredi 7 mai 2010.
Article 27.
Les vacances de fin d’année commencent le vendredi 30 juillet 2010 à 12heures et s’achèvent :
Le lundi 30 août 2010 à 7H 30 pour les personnels administratifs ;
Le mercredi 1er septembre 2010 à 7H 30 pour les personnels enseignants ;
Le lundi 6 septembre 2010 à 7H 30 pour les élèves.
Article 28.
Par dérogation à l’article 23 ci-dessus, les élèves qui ne présentent pas d’examens officiels seront mis en congé le vendredi 11 juin 2010.
TITRE V : DES DISPOSITIONS FINALES
Article 29.
(1) en dehors des fêtes légales et celles fixées par décret du chef de l’Etat, toute autre interruption des classes doit au préalable être autorisé exclusivement par le Ministre de l’Education de Base ou Le Ministre des Enseignements Secondaires.
(2)En tout état de cause l’ensemble des cours dispensé a un élève au cours d’une année scolaire ne saurait se situé en deçà de 900 Heures, le temps consacré aux évaluations non compris.
Article 30.
(1)Les frais d’inscription aux examens officiels seront obligatoirement perçus par les chefs d’établissements de la manière suivante :
Dès la rentrée pour ce qui est des structures relevant du MINDUB ;
En même temps que les contributions exigibles pour les structures relevant du MINESEC.
Ces frais seront versés dans les comptes prévus à cet effet au plus tard le vendredi 6 novembre 2009.
(2)Les frais évoqués à l’alinéa (1) ci-dessus demeurent ceux pratiqués pour la session de l’année 2009 à l’exception de ceux relatifs au brevet de technicien en hôtellerie (BT hôtellerie), au Certificat d’aptitude pédagogique des instituteurs de l’enseignement technique (CAPIET), et au Certificat d’aptitude pédagogique des instituteurs de l’enseignement maternelle et primaire (CAPIEMP).
(3)Pour ces opérations, les droits de timbres non compris dans les frais sus évoqués seront recouvrés selon les modalités arrêtées par le Ministre des Finances.
Article 31.
Les Secrétaires Généraux, les Inspecteurs Généraux des services, les Inspecteurs Généraux des enseignements, Inspecteurs de pédagogie, les directeurs des services centraux, le Directeur de l’office du Baccalauréat du Cameroun, le Registrar du GCE Board, les secrétaires nationaux des organisations de l’enseignement privés, les délégués régionaux et départementaux, les secrétaires a l’éducation, les inspecteurs d’arrondissements et les chefs d’établissements, sont chargés, chacun en se qui le concerne, de la stricte application du présent arrêté qui sera enregistré et publié au journal officiel, en français et en anglais.
Le Ministre de l’Education de Base, Mme YOUSSOF née HADIDJA Alim
Le Ministre des Enseignements Secondaires, M Louis BAPES BAPES
Semaines séquences et congés
07 Septembre2009 11 Septembre2009 1ère SEQUENCE
14 Septembre2009 18 Septembre2009
21 Septembre2009 25 Septembre2009
28 Septembre2009 02 Octobre2009
05 Octobre2009 09 Octobre2009
12 Octobre2009 16 Octobre2009
19 Octobre2009 23 Octobre2009 2ème SEQUENCE
26 Octobre2009 30 Octobre2009
02 Novembre 2009 06 Novembre 2009
09 Novembre 2009 13 Novembre 2009
16 Novembre 2009 20 Novembre 2009
23 Novembre 2009 27 Novembre 2009
30 Novembre2009 04 Decembre2009 3ème SEQUENCE
07 Decembre2009 11 Decembre2009 1ère Partie
14 Decembre2009 18 Decembre2009
21 Decembre2009 25 Decembre2009 CONGES DE NOEL
28 Decembre2009 01 Janvier 2010
04 Janvier 2010 08 Janvier 2010 3ème SEQUENCE
11 Janvier 2010 15 Janvier 2010 2ème Partie
18 Janvier 2010 22 Janvier 2010
25 Janvier 2010 29 Janvier 2010 4ème SEQUENCE
01 Février 2010 05 Février 2010
08 Février 2010 12 Février 2010
15 Février 2010 19 Février 2010
22 Février 2010 26 Février 2010
01 Mars 2010 05 Mars 2010
08 Mars 2010 12 Mars 2010 5ème SEQUENCE
15 Mars 2010 19 Mars 2010 1ère Partie
22 Mars 2010 26 Mars 2010
29 Mars 2010 02 Avril 2010 CONGES DE PAQUES
05 Avril 2010 09 Avril 2010
12 Avril 2010 16 Avril 2010 5ème SEQUENCE
19 Avril 2010 23 Avril 2010 2ème Partie
26 Avril 2010 30 Avril 2010
03 Mai 2010 07 Mai 2010 6ème SEQUENCE
10 Mai 2010 14 Mai 2010
17 Mai 2010 21 Mai 2010
24 Mai 2010 28 Mai 2010
31 Mai 2010 04 Juin 2010
07 Juin 2010 11 Juin 2010
14 Juin 2010 18 Juin 2010
EXAMENS OFFICIELS
21 Juin 2010 25 Juin 2010
28 Juin 2010 02 Juillet 2010
05 Juillet 2010 09 Juillet 2010
12 Juillet 2010 16 Juillet 2010
19 Juillet 2010 23 Juillet 2010
26 Juillet 2010 30 Juillet 2010
Ensemble des résultats de l’examen national de Brevet de Technicien Supérieur
Communiqué n° 000080 /MINESUP/DDES/CNOEN du 05 septembre 2009
Portant publication des résultats de l’examen national de Brevet de Technicien Supérieur(BTS), session de juin-juillet 2009
Les candidats dont les noms suivent, sont déclarés définitivement admis, par spécialité et par ordre de mérite, à l’examen national du Brevet de Technicien Supérieur (BTS), session de juin-juillet 2009.
Le secteur ne connaît pas encore l’affluence des grandes rentrées, mais l’espoir de voir les clients cette dernière semaine demeure
Le compte à rebours est lancé, peut-on dire, pour ce qui est de la rentrée scolaire 2009 – 2010. Pendant que tout semble évoluer normalement dans les établissements scolaires, les familles sont loin de connaître les senteurs d’une bonne rentrée, encore moins les libraires et surtout les vendeurs à la sauvette. Ceux-ci sont pourtant déjà présents dans les différentes artères de la ville de Douala, avec sur leurs étalages des fournitures datant, disent-ils « de l’année dernière. On attend que les clients viennent pour pouvoir renouveler les stocks ».
L’année dernière
« A cette période les vacances passées, les choses étaient nettement mieux avancées. Cette année on ne sait pas si c’est parce que les parents n’ont pas encore touchés » affirme Nji Bernard, vendeur de fournitures au carrefour arno à Akwa-Douala. Comme lui, ses camarades ne savent plus ou mettre la tête puisque n’ayant pas encore de quoi inscrire leurs propres enfants. De toutes les façons, ici on se veut rassurant et affirme que les parents viendrons, même jusqu’au 6 septembre.
Et du coté des parents
Là aussi ce n’est pas pour tous la vie en rose. La raison évoquée est pratiquement la même, le manque de moyens. Surtout pour les parents à plusieurs enfants. « Tout est devenu chère et les nouveaux livres que l’on ne trouve pas encore au poteau ne sont pas aussi moins chère que ça. Encore faut-il avoir inscrit les enfants à l’école ».
Le constat est clair au vu des avis des parents, plus les années passent et plus la préparation de la rentrée scolaire est difficile ; et ces derniers se refusent de penser à l’adage selon lequel « l’éducation d’un enfant n’a pas de prix ». « Que si ! Puisque mes enfants ne sont pas encore inscrits et donc ne pourront pas fréquenter si ce n’est pas fait » lance le visage froissé monsieur Ebongue Martin, parent d’élèves.
A une semaine de la rentrée, les parents ne savent plus où donner de la tête
Comme chaque année, la rentrée scolaire 2009 représente une réelle préoccupation pour de nombreux parents. Outre les fournitures scolaires, ceux-ci doivent également penser à gérer les inscriptions dans des établissements scolaires. La situation de crise économique due à la crise financière internationale n’arrangeant pas les choses.
Nous avons rencontrés quelques parents qui se disent atteints par les difficultés financières.
Cette rentrée n’est pas différente des autres
Ce sont les mêmes difficultés que je rencontre car cette rentrée n’est pas différente des autres. Le principal problème est celui des moyens financiers car quand vous n’avez pas de moyens vous ne pouvez pas réaliser ce que vous voulez.
On s’arrange à faire de notre mieux
Les difficultés, toutes les années on les vit à cette période. On se pose des questions sur l’inscription et les frais concernant la scolarisation de l’enfant mais on s’arrange à faire de notre mieux pour ne pas laisser les enfants à la maison.
Esthe Wouafack, caissière dans une pharmacie.Journalducameroun.com)/n
J’attends mon salaire
Je n’ai pas encore pu commencer à préparer la rentrée de ma fille. J’attends mon salaire pour pouvoir le faire car je ne veux pas avoir à emprunter de l’argent dans une banque à cause des tracasseries, ni d’ailleurs chez les prêteurs sur gages. Je me dis que même deux semaines après la rentrée je pourrais régler ce problème.
Joseph Minka, Marketiste.Journalducameroun.com)/n
J’attends la liste de l’école
Je n’ai pas encore les moyens nécessaires pour assurer la rentrée. En ce qui concerne les fournitures j’attends la liste de l’école pour éviter d’acheter les fournitures en double. J’ai souvent été victime de cela. Donc là, j’ai commencé par les inscriptions.
Sur le plan financier je n’ai pas trop de problèmes
Moi j’ai commencé avec les inscriptions aujourd’hui. Je voulais commencer par ceux du lycée mais comme je trouve les bureaux fermés, je vais plutôt d’ abord aller à l’école primaire. Sur le plan financier je n’ai pas trop de problèmes parce que je viens de toucher mon salaire.