Étiquette : Sécurité alimentaire
Notation financière : S&P Global Ratings a attribué AA à la BAD pour l’émission d’un capital hybride
L’émission proposée serait la première jamais réalisée par une banque multilatérale de développement.
La Banque africaine de développement obtient la meilleure note pour l’émission d’un capital hybride par une banque multilatérale de développement, une première mondiale.
S&P Global Ratings a attribué la note AA à la première transaction, la note la plus élevée pour un capital hybride. L’émission proposée serait la première jamais réalisée par une banque multilatérale de développement.
Le capital hybride aura un effet multiplicateur sur le financement de la Banque et permettra l’émission d’obligations vertes, sociales et durables supplémentaires pour financer des projets ciblant certains des défis de développement les plus critiques du continent, notamment la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau et aux services de santé, ainsi que les changements climatiques.
« La Banque africaine de développement est pionnière en matière d’innovations financières. Notre décision d’émettre du capital hybride nous permettra de mobiliser davantage de financements sur les marchés de capitaux afin de renforcer l’accélération de la croissance et du développement de l’Afrique », a déclaré Adesina.
Selon S&P, « la Banque africaine de développement serait, à notre connaissance, la première institution multilatérale de financement à incorporer du capital hybride dans sa structure de capital ». L’initiative de la Banque en matière de capital hybride a attiré l’attention du monde entier, notamment celle du groupe d’experts du G20 sur l’adéquation des fonds propres, qui a recommandé que d’autres banques multilatérales de développement explorent également les instruments de capital hybride.
Sécurité alimentaire, Biodiversité, NOSO : l’UE octroie 40 milliards de F au Cameroun
Les conventions concernant ces projets ont été signées le 18 juillet 2023 à Yaoundé.
Trois conventions de financement ont été signées à cet effet le mardi 18 juillet 2023 à Yaoundé, lors du Dialogue Economique et Politique sur le Partenariat Cameroun-UE, par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY, Coordonnateur du Partenariat Cameroun-UE et l’Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne au Cameroun, S.E. Philippe Van Damme.
Les trois projets concernent le Programme « Food production and resilience of food systems in African, Carribbean and Pacific countries », du Programme « Paysage vert Sud/Sud-Est Cameroun » et du Projet « Appui à la société civile au Cameroun et à sa contribution à l’égalité de genre, la paix et la cohésion sociale dans les régions en crise ».
De manière spécifique, comme l’a indiqué le Ministre de l’Economie, le Programme « Food production and resilience of food systems in African, Carribbean and Pacific countries », d’un montant de 13,12 milliards de FCFA dont 9,85 milliards sous forme d’appui budgétaire, a pour objectif de soutenir l’exécution des programmes de renforcement de la production alimentaire pour faire face à l’insécurité alimentaire mondiale née de la crise russo-ukrainienne, et qui touche près de 3 millions de personnes au Cameroun.
Son enveloppe globale qui s’élève à 336,5 millions d’euros, sous forme d’aides alimentaires à caractère humanitaire, cible 20 pays du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Pour sa part, le programme « Paysage vert Sud/Sud-Est Cameroun » est financé à 13,12 milliards de FCFA sur le Programme indicatif multi-annuel du Cameroun.
Il vise à améliorer la gouvernance des territoires et des ressources naturelles par les acteurs décentralisés et les mandataires territoriaux, notamment dans les régions du Sud et du Sud-Est autour des aires protégées du Dja et de la Lobeké.
Enfin, le projet « Appui à la société civile au Cameroun et à sa contribution à l’égalité de genre, la paix et la cohésion sociale dans les régions en crise », permettra de poursuivre trois programmes, à savoir le Programme d’appui à la structuration de la société civile au Cameroun, le Programme d’appui à la société civile et le Programme d’appui à la citoyenneté active, pour un montant cumulé de 11,15 milliards de FCFA. Ce Projet cible également les organisations de femmes, en soutien à la reconstruction de la paix, de la cohésion sociale et de la protection des groupes vulnérables dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Stratégie : Emmanuel Macron dévoile les nouvelles orientations de sa politique pour l’Afrique
Le président français va entamer le 1er mars une tournée en Afrique.
Mercredi le 1er mars 2023, Emmanuel Macron s’envolera pour une tournée dans quatre pays d’Afrique centrale. Précisement, au Gabon, en Angola, au Congo et en RDC, prévue du 1er au 5 mars.
Quatre thématiques vont être à l’ordre du jour de ces déplacements : la lutte contre le changement climatique et la protection des forêts à Libreville, la sécurité alimentaire à Luanda, les questions mémoriales à Brazzaville et enfin les échanges et les partenariats économiques, scientifiques et culturels à Kinshasa.
Au cours de son discours à l’Élysée consacré à la stratégie diplomatique et militaire de la France en Afrique, Emmanuel Macron a dit faire preuve « d’une profonde humilité face à ce qui se joue sur le continent africain« , une situation sans précédent dans l’histoire avec une somme de défis vertigineux, évoquant les défis sécuritaires, climatiques, et démographiques du continent.
Il y a détaillé sa vision du partenariat avec les pays africains et « le cap » qu’il entend se donner durant son second mandat. « La France veut bâtir une nouvelle relation équilibrée et réciproque avec les pays du continent africain« , a déclaré Emmanuel Macron, évoquant par exemple, un nouveau programme économique, porté par la France dénommé « Choose Africa 2« , pour « démultiplier les investissements français dans les startups de plusieurs pays africains« .
Il a aussi annoncé « une loi cadre » pour « procéder à de nouvelles restitutions » d’œuvres d’art « au profit des pays africains qui le demandent« . Elle « sera proposée dans les prochaines semaines par la ministre de la Culture à notre Parlement » et « permettra de fixer la méthodologie et les critères pour procéder » à ces restitutions, « reposant sur un partenariat culturel et scientifique pour accueillir et conserver ces œuvres ».
Cameroun : 41 milliards de F de la BAD attendus en faveur de l’agriculture
C’est en vue de la mise en place d’un Programme d’Appui au Renforcement de la Production Agricole au Cameroun (PARPAC).
Selon le ministre, ces fonds permettront de faire face à court et à moyen terme aux perturbations dans les approvisionnements en intrants agricoles sur le marché mondial, suite à la crise russo-ukrainienne qui a entraîné une flambée des prix et une diminution de la consommation des engrais au plan national.
Il est attendu de la Banque panafricaine un appui budgétaire sectoriel (ABS) de 41,408 milliards de FCFA. Les motifs ont été révélés ce 5 janvier 2023 par le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Gabriel Mbaïrobe.
Le Programme d’Appui au Renforcement de la Production Agricole au Cameroun (Parpac) a pour objectifs d’accroître la production alimentaire en facilitant l’accès aux intrants agricoles et apporter le soutien au système de vulgarisation agricole et l’Appui à la résilience alimentaire.
Cameroun-sécurité alimentaire : l’AFD débloque plus de 3 milliards de F
L’information a été donnée à l’occasion de la signature d’un mémorandum d’entente avec le Fonds international de développement agricole (FIDA).
Le mémorandum d’entente ainsi signé, vise « une déclinaison opérationnelle au Cameroun de l’accord-cadre signé entre les deux institutions en juillet 2021 ». Les axes de ce partenariat se déclinent en trois dimensions : un dialogue stratégique réaffirmé ; le développement de synergies opérationnelles et l’identification d’opportunités de financements coordonnés.
Cette signature a eu lieu à l’occasion de la visite au Cameroun du président Emmanuel Macron, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du pilier 3 de l’initiative FARM (Mission pour la résilience alimentaire et agricole).
Ce pilier porte sur le renforcement de la production agricole locale dans les pays vulnérables afin d’atténuer les pénuries alimentaires. Il s’agit donc d’accroître sur le moyen et long terme, la performance et la résilience des systèmes alimentaires, et notamment la capacité des petits producteurs agricoles, à résister à des chocs économiques et évènements exceptionnels, pour continuer à produire, à vendre et faire vivre leur famille.
Les deux structures (AFD et FIDA) s’engagent à maximiser les synergies entre les programmes qu’ils accompagnent, notamment par le renforcement du capital humain (de la formation professionnelle à l’insertion et l’incubation, du conseil agricole au renforcement de filières prioritaires), afin de proposer une gamme complémentaire de services aux producteurs.
Par ailleurs, le Groupe AFD et le FIDA confirment leurs stratégies d’intervention commune, en particulier le renforcement des capacités techniques et de gestion des producteurs agricoles, la productivité de l’agriculture familiale, la durabilité des pratiques agricoles, l’accès au financement des producteurs et l’investissement durable et responsable dans le secteur.
Cameroun : le Japon octroie 750 millions de F pour améliorer la sécurité alimentaire
C’est le troisième appui financier que cet Etat met à la disposition du Cameroun pour aider les communautés vulnérables.
La dotation vise à soutenir près de 750 000 personnes vulnérables dans les régions de l’Extrême-nord, du Nord, du Nord-ouest et du Sud-ouest du pays. Il s’agit principalement des enfants âgés de 6 à 59 mois, les enfants scolarisés, les femmes enceintes et allaitantes et les personnes vivant avec le VIH-Sida. Ceci pour les deux prochaines années.
“Cette nouvelle aide alimentaire est salutaire dans la mesure où elle constitue une bouffée d’oxygène pour les populations défavorisées et les déplacés internes dans ce contexte actuel de la flambée des prix des denrées alimentaires de premières nécessités causée entre autres par la crise russo-ukrainienne », a déclaré le Secrétaire Général du ministère des Relations extérieures, Chinmoun Oumarou.
Autre aide
« La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui(le lundi 2 mai 2022 ndlr) un crédit de 100 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) (dont 50 millions provenant du Mécanisme de réponse aux crises) afin d’aider le Cameroun à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à accroître la résilience aux chocs climatiques chez les ménages et les producteurs ciblés par le projet », peut-on lire dans le communiqué rendu public par cette institution de Bretton Woods.
Le projet bénéficiera à plus de 260 000 personnes en situation d’insécurité alimentaire et vulnérables et à 159 000 agriculteurs, éleveurs et pêcheurs des communautés touchées par la crise basées dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Adamaoua et de l’Est. En outre, le projet contribuera à accroître la productivité et l’accès aux marchés dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Il faut rappeler qu’en avril, la FAO classait le Cameroun parmi les 07 pays du Sahel et du Lac Tchad les plus touches.
En juin, notamùment le 27, le gouvernement a lancé un projet d’appui d’urgence enfaveur de la sécurité alimentaire. L’objectif est d’améliorer la sécurité alimentaire des ménages les plus vulnérables à Logone-Birni. Le but de cette initiative est de lutter contre l’insécurité alimentaire dans le septentrion. Le projet prévoit de relancer les activités agricoles et pastorales des populations vulnérables dans cette commune avec l’appui technique du Minader et du Minepia.
La FAO indique que, sept pays en particulier, à savoir: le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Nigéria sont les plus gravement touchés par cette crise. Pour la première fois, l’insécurité alimentaire aiguë dans cette région s’étend au-delà de la région du Liptako-Gourma et du lac Tchad pour atteindre des pays comme le Bénin et la Sierra Leone.
Cameroun-Extrême-Nord : un programme d’urgence pour améliorer la sécurité alimentaire
Le lancement a eu lieu le 27 juin 2022 par Gabriel Mbairobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader).
Projet d’appui d’urgence pour améliorer la sécurité alimentaire des ménages les plus vulnérables à Logone-Birni. Le but de cette initiative est de lutter contre l’insécurité alimentaire dans le septentrion. Le projet prévoit de relancer les activités agricoles et pastorales des populations vulnérables dans cette commune avec l’appui technique du Minader et du Minepia.
Ces populations avaient abandonné leurs activités à cause des violences intercommunautaires de décembre dernier. L’Organisation des Nations unies estime à plus de 18 000 personnes, le nombre de déplacés internes qui ont fui leur village pendant les affrontements entre Mousgoums et Arabes choas.
Gabriel Mbairobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) et Taïga, ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) ont pris part le 27 juin dernier au lancement de ce projet.
Ce programme fait partie des nouveaux programmes de coopération technique entre le Cameroun et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Pour mémoire, en avril année courante, la FAO avait classé le Cameroun parmi les 7 pays du Sahel et du Lac Tchad touchés le plus par l’insécurité alimentaire.
La FAO indique que, sept pays en particulier, savoir : le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Nigéria sont les plus gravement touchés par cette crise alimentaire.
Pour assiter les pays touchés, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indiquait en avril que, « le total des contributions annoncées s’élève à 1,79 milliards d’euros, en regard d’appel humanitaire de 3,8 milliards d’euros pour l’ensemble régional comprenant le Sahel et l’Afrique de l’Ouest ».
« À cette somme, s’ajoute une contribution de 67 millions d’euros d’assistance humanitaire annoncée par l’Union européenne. Cet apport porte à ce jour le total des contributions destinées aux pays touchés dans les régions du Sahel et du lac Tchad à 240 millions d’euros en 2022 ».
L’Union européenne a aussi mis de côté la somme de 654 millions d’euros pour la période 2021-2024, consacrée à l’apport d’une assistance de long terme au développement dans les sept pays les plus touchés par la crise alimentaire structurelle.
Plus de 2 millions de Camerounais “seront en situation de crise ou d’urgence” alimentaire entre juin et août 2020 (FAO)
Les zones concernées se trouvent principalement dans les deux régions anglophones du Cameroun, où la “crise sociopolitique” a poussé les populations à abandonner les zones de production agropastorales
La Représentation de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Cameroun a alerté, le 30 avril dernier, via son site web, sur les risques d’une crise alimentaire qui pourrait toucher deux millions de personnes dans les deux régions anglophones du Cameroun; en tenant compte des résultats d’une “Analyse cadre harmonisé” menée avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader).
«Les résultats de l’analyse Cadre Harmonisé montrent que la situation alimentaire est bonne dans 17 des 58 départements enquêtés et relativement acceptable dans 31 autres. Toutefois, l’on note une dégradation dans neuf départements en phase de crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, affectées par la crise sociopolitique qui a poussé à l’abandon de certaines zones de production agropastorales. Selon ces prévisions, de juin à août 2020, plus de deux millions de personnes soit 8,5% de la population totale, seront en situation de “Crise” ou “d’urgence”», relève la FAO.
L’Organisation souligne qu’elle se tient aux côtés du Cameroun pour aider le gouvernement dans le suivi de l’état de la sécurité alimentaire et dans la préservation de cette dernière.