Cameroun : deux filles de terminale surprises en pleins ébats sexuels à Soa

Elles sont sorties de l’établissement situé au quartier Nkolfoulou pour aller se retrouver dans la chambre de l’une d’elle à Soa.

Selon les informations relayées par nos confrères de Camer.be ce vendredi 06 janvier 2023, ce sont deux filles, la littéraire de la classe de terminale A4 Espagnol et la scientifique de terminale D au collège polyvalent Wague. La littéraire, footballeuse, réside dans une mini-cité dans la ville estudiantine de Soa, située à 16km du centre de Yaoundé et à 7km de Nkolfoulou où se trouve leur collège. Dans la journée du mercredi 04 janvier 2023, la scientifique, aurait conduit sa partenaire dans sa chambre à Soa pour une partie de plaisir.

Une fois sur les lieux, tout se passe comme prévu au départ. C’est lorsqu’un garçon du même établissement scolaire privé arrive que la scène prend une autre tournure. Le garçon fait des avances à la scientifique depuis des mois, sans succès ; cette dernière étant plutôt attirée par le sexe féminin, « les autres filles comme elle », informe la même source.

Une fois la mini-cité alertée, tous les occupants présents se sont rués sur les deux filles, leur rouant de coups et les huant. Les responsables du collège ont été alertés selon la source. Cependant, joint au téléphone ce matin par JDC, le principal déclare qu’il ne peut pas se prononcer sur les faits qui se déroulent dans les quartiers. Il s’occupe de tout ce qui se passe au sein de son établissement.

Bandjoun : une fillette de 2 ans tuée et jetée dans un puits

La petite Belviane Mewabo âgée de 2 ans a été tuée par la coépouse de sa mère samedi dernier au quartier Tsela à Bandjoun dans le département de KOUNG KI et jetée dans un puits.

Belviane Mewabo, 2 ans ne vit plus. La fillette a été assassinée par la coépouse de sa mère. La présumée meurtrière est passée aux aveux après avoir été interpellée par la brigade.
La raison de cet assassinat était une réplique suite à la bastonnade que lui avait affligé le père de la petite Belviane quelques jours plutôt.
Après avoir constaté que la fillette était restée seule à la maison et dormait, l’infortunée va la réveiller avant de la jeter dans un puits de plus de 25 mètres de profondeur. Le père de la victime voit sa fillette arrachée à la vie alors qu’il était au chevet de son épouse qui venait de mettre au monde leur nouveau né.
La meurtrière, elle même mère d’un nourrisson de 18 mois,  sera présentée devant les juridictions ce mardi 05 avril 2022.
Ce cas rejoint un semblable qui s’est produit à Yaoundé il y a peu. Le 29 mars 2022, le petit Mouctar âgé également de 2 ans a été retrouvé mort dans un puits au quartier Bastos.
Alors qu’il repose désormais au cimetière de Soa les circonstances de sa mort reste trouble.

Cameroun : le prix du pain augmente de 25 francs

Sans communication officielle, la baguette de pain se vend à 150 francs au lieu de 125 francs CFa dans les quartiers de Yaoundé et environs. Cette augmentation résulte de la flambée du prix de la farine de blé et autres matières premières sur le marché.

Ce n’est plus un secret pour certains. La baguette de pain coûte 150 FCFA depuis quelques jours. Et avec le silence des autorités, la pratique tend à s’ériger en norme au Cameroun au grand dam des ménages.

En effet, sous la douceur des rayons de soleil de la matinée du dimanche 13 février 2022, le petit déjeuner est froid pour Fabien et Rose, deux frères habitant non loin de la brigade de gendarmerie de Soa. En l’absence des parents, le prix du pain a cassé l’ambiance habituelle qui règne à l’heure du petit déjeuner dans cette famille.

La querelle commence lorsque l’aîné âgé d’une quinzaine d’années, refuse de croire que sa sœur cadette a acheté une baguette de pain à 150 francs, au lieu de 100 francs comme ils le font chaque matin.

Dans la fureur, et malgré l’intervention des voisins, le garçon a renvoyé sa sœur chez le boutiquier du coin pour prendre la baguette correspondante. Arrivée à la boutique, la jeune fille se fait  plutôt rembourser. Le garçon qui ne comprend rien, décide d’aller raisonner le vendeur, lorsqu’il se heurte à la réalité. « Le prix du pain a augmenté partout. Le pain que je vendais à 100 francs, je le vends à 125. Ce que je vendais à 125 je le vends à 150 francs. Mes collègues y ajoutent 25 francs », explique le boutiquier.

Le garçon qui ne croit pas, se dirige vers un autre point de vente, avant de confirmer la nouvelle. Ne pouvant faire autrement, il achète deux baguettes de à 250 francs. Mais avant, le vendeur lui explique que « les livreurs ont changé les prix du pain. A la boulangerie, les prix ont aussi augmenté. C’est parce que le prix d’un sac de farine de 50 kg est vendu à 23 000 francs au lieu de 16 800 comme avant. Et personne ne veut plus tourner à la perte ».

A la boulangerie, en face du campus de Soa, les employés expliquent que la matière première connait une augmentation depuis des années malgré le maintien du prix de la baguette du pain à 125 francs. Ils ajoutent que les meuniers se plaignent aussi de la hausse du coût additionnel de la production du sac de farine de 50 Kg. Ce coût est passé de 4500 à 6500. Et déjà le secteur enregistre des pertes se chiffrant à environ cinq milliards de FCFA.

C’est donc toute la chaine, de la production jusqu’à la distribution, qui est confrontée au phénomène. La conjoncture internationale ne favorise pas non plus la résolution de la cette crise du fait des difficultés. Des quantités importées de la farine de blé baissent d’année en année, malgré l’augmentation observée des importations globales.  Entre 2018 et 2019, la hausse est de 97.000 tonnes, 2019-2020 (57.000 tonnes), 2020-2021(23.000 tonnes), révèle 237online.

Face à ces conditions, les acteurs du secteur demandent une augmentation de 50 à 75 francs sur la baguette de pain pour stabiliser les coûts. Au regard de ces contraintes, la Coalition camerounaise des consommateurs (Ccc) et le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) ont suggéré au gouvernement de prendre des mesures adéquates. Mais jusqu’à présent, la communication des ministres en charge du secteur reste attendue. Entre temps, la charge repose sur les ménages.

Cameroun: un accident fait trois morts dans la localité de Soa (Photos)

Le drame qui est survenu vers 7h du matin ce mardi est la résultante d’une collision entre un car de transport en commun et un véhicule personnel au lieu-dit Radio bonne nouvelle à Soa.

Les populations de Soa, une banlieue de la ville de Yaoundé ont commencé la journée sur une note triste ce 27 août. Aux premières heures du matin, une collision est survenue entre un car de transport en commun immatriculé MB100 et un véhicule personnel immatriculé CE875IF. L’accident a drainé une grande foule. Sur les lieux de l’accident, des véhicules froissés et plusieurs débris ainsi que le moteur de la petite voiture impliquée dans le drame tapissent le sol.

Le premier bilan fait état de trois morts, tous des passagers du véhicule personnel et plusieurs blessés.

Accident à Soa (c) Droits réservés

Selon des témoignages, le véhicule CE875IF ayant à bord trois personnes partant de Soa pour Yaoundé aurait perdu le contrôle de son véhicule il a alors traversé la route et s’est retrouvé sur l’autre voie en face du car. C’est alors que l’inévitable s’est produit. Le car a percuté de plein fouet le côté droit de la petite voiture. Les trois passagers de cette dernière voiture ont rendu l’âme sur place.

Les blessés ont été transportés à l’hôpital général de Yaoundé. Cette zone est régulièrement le théâtre d’accidents de circulation.

Accident à Soa (c) Droits réservés                           
Accident à Soa (c) Droits réservés
Accident à Soa (c) Droits réservés
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Cameroun : Une jeune femme retrouvée morte à Soa

Selon toute vraisemblance, la victime a succombé à une blessure à l’arme blanche.

En se réveillant ce mardi matin, les populations de Soa, non loin du lieu-dit Fokou, sont tombées sur le corps d’une jeune femme. Selon toute vraisemblance, elle a été agressée à l’arme blanche. Un témoin, sur les lieux ce matin, affirme que la trace d’un coup de couteau était visible au niveau de son cou. La victime, baignait dans une mare de sang, les yeux ouverts. La jeune femme, la trentaine environ, n’a pas été identifiée. Le voisinage ne l’a pas reconnue. Ce qui a fait conclure qu’elle n’était pas du quartier.

Le même témoin affirme que la victime était vêtue d’un haut en tissu pagne et d’un collant noir. Ses pieds nus étaient couverts de boue. Les mèches de ses extensions étaient tout ébouriffées. Les doigts crispés de la victime laissent penser que la victime s’est défendue.  La police est arrivée sur les lieux aux environs de 8h. Une enquête va être ouverte pour appréhender le coupable.

Jeux universitaires 2016: coup d’envoi samedi à Soa

La compétition, qui se déroule du 23 au 30 avril 2016, regroupera des athlètes venus d’un peu plus de dix établissements universitaires

La 19ème édition des Jeux universitaires du Cameroun sera lancée samedi à l’université de Yaoundé II – Soa sous le thème « Performance et solidarité ».

D’après les responsables de l’université, l’institut est prêt à accueillir la compétition qui se tiendra du 23 au 30 avril 2016. Au campus de l’université hôte, tout est « fin prêt ». Le recteur, Pr Ibrahim Adamou a procédé à la visite des différents sites de compétition rénovés ou nouvellement construits «sur le terrain de handball, nous sommes en train de refaire les couches de précision», a-t-il indiqué.

«Nous disposons de quatre stades de football, deux terrains de basket, deux terrains de handball, deux terrains de volley, trois cours de tennis, une piste d’athlétisme», a déclaré, chez nos confrères de la Crtv, le chef de la division des activités sportives et associatives à l’université de Yaoundé 2, Martin Mono Ze.

L’université de Yaoundé2, alignera 209 athlètes dans au moins dix disciplines. Durant 7 jours de compétition ils rivaliseront d’adresse avec des compétiteurs venus des autres universités publics et privés. Il sera question de récolter le plus grand nombre de médailles pour succéder à l’université de Yaoundé 1, vainqueur des jeux en 2015.


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Le corps d’une étudiante découvert à Soa, 14 jours après sa disparition

La nommée Laetitia Onana, avait disparu le 06 janvier 2015, jour de son 20e anniversaire. Son corps a été découvert ce 20 janvier

Emoi et consternation ce 20 janvier 2015 à Soa, petite ville universitaire dans le département de la Mefou et Afamba, région du Centre. Le corps d’une jeune fille de 20 ans, étudiante en troisième année à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG) de l’université présente dans cette localité, a été retrouvé dans une broussaille située derrière l’université de Yaoundé II, rapporte la radio publique nationale.

Laetitia Onana n’avait plus été aperçue depuis le 06 janvier dernier, jour de son anniversaire. Selon les témoignages recueillis par la CRTV, l’étudiante avait été aperçue pour la dernière fois par une de ses amies, le 06 janvier, indiquant se rendre à l’église, puis au marché. En rentrant, elle était passée récupérer la clé de sa chambre dans la mini-cité voisine et n’avait plus été aperçue depuis lors. C’est une de ses amies, ayant retrouvé le sac de marché plein de provisions devant la porte, fermée, de Laetitia Onana qui jugea utile d’alerter ses parents, vivant à Yaoundé, au quartier Nkoldongo.

Après de multiples recherches infructueuses, c’est finalement ce mardi que le corps de la jeune étudiante a été retrouvée, par une femme qui venait défricher son champ, en état de «putréfaction avancée» et à moitié «brûlée», selon la description qu’en donne la CRTV. Le corps a été transporté à la morgue de l’hôpital général de Yaoundé et une enquête a été ouverte à la délégation régionale de la police judiciaire pour le Centre.

L’entrée principale de l’université de Yaoundé II, à SOA
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Nouvelles Technologies: L’université de Soa a ses Community Manager

Ils ont reçu leurs documents de certification à la capacité à gérer les médias sociaux, mais le défi du Community Management devra être mieux abordé

Des responsables de l’université de Yaoundé II située dans la localité de Soa à 25 kilomètres de la capitale camerounaise se sont vus remettre des diplômes sanctionnant la fin de deux séries de formations visant à faire des managers de réseaux sociaux comme facebook, Twitter ou encore Youtube pour le compte de cette institution, a-t-on appris le 21 juin 2013 à l’occasion d’une cérémonie organisée à cet effet. La cérémonie officielle de remise de document clôturait deux moments de formation sur le sujet, avec une première phase qui s’est tenue en janvier 2013 et la deuxième qui s’est achevée le 13 juin et a concerné les enseignants. Dans l’esprit des initiateurs de ce projet, le but recherché est de démocratiser les relations au sein de l’université en permettant un meilleur accès des uns aux autres, mais aussi permettre à la communauté de cette université de vivre dans la transparence. Ce projet est destiné aux étudiants. Pour améliorer ses chances de succès, il nous a semblé important d’associer l’administration et les enseignant qui sont partie prenante dans la gestion des aspects pris en compte par le projet, c’est la raison pour laquelle la formation a concernée es deux catégories, a expliqué Guy Tsala Ndzomo un des vices recteurs de l’institution coordonnateur du projet. Le projet de Community management au sein de l’université de Soa qui s’appelle « For Students With Students » est né de la volonté par le besoin de concilier le nombre croissant des étudiants et le besoin corolaire de remplir le service d’information général sur les activités de l’université. Un des impacts attendus du projet est celui d’optimiser la relation entre les étudiants et l’administration universitaire.

Un tel projet n’est viable que s’il prend en compte l’ensemble des acteurs de l’université, que si l’on s’assure leur adhésion et leur participation. C’est dans cette optique que des enquêtes ont été lancées dans le but de déterminer d’une part le média social le plus utilisé par les étudiants et d’autre part pour améliorer le site internet de notre université a expliqué Oumarou Bouba, le recteur de cette université. Le projet débute tout doucement, la page Facebook de l’université ne possédant qu’un peu plus de 415 affiliés. Les gros défis restent à venir. Alimenter et organiser le Community Management, un métier qui se développe chaque jour et qui est opéré par de grands groupes spécialisés. Le projet a bénéficié de l’appui de la coopération allemande au développement, et l’appui technique d’une experte turque en gestion des réseaux sociaux. Pour les étudiants les avis sont mitigés. Je trouve que c’est une bonne idée c’est vraiment difficile de devoir parcourir les longues allées de l’université pour avoir parfois une petite information. Avec cette ouverture sur le Community management et un site web plus dynamique, je crois que ce sera plus facile pour nous, affirme Eric Serges S étudiant en économie à Soa. Pour d’autre il y a une petit réserve. Vous savez c’est bien tout ceci, mais déjà il faut que le Community manager soit vraiment efficace, parce qu’il y a des gens qui sortent des zones où il n’y a pas l’internet et plusieurs personnes même en ville ne connaissent pas ce qu’on appelle facebook donc je crois qu’il ya un défi à surmonter. A côté de cela l’internet reste cher et trop lent, donc inaccessible pour plusieurs personne, le projet devra en tenir compte aussi. Je pense qu’il faut aller plus loin en ouvrant une grande salle multimédia qui remplacera les départements des différentes filières et où il y aura u accompagnement des étudiants, explique pour sa part Mathurin Fotso, expert en projet TIC

Les Community Manager de l’UYII-Soa
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Gouvernance Universitaire: L’exigence du saut compétitif

La question a fait l’objet d’échanges lors des journées sur l’enseignement supérieur à l’université de Yaoundé II

Des experts et autres acteurs de l’enseignement supérieur au Cameroun réunis autour d’Horace Ngomo secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur sont convenus mardi 14 mai 2013, de l’importance qu’il y a à adopter une nouvelle forme de management au sein des universités camerounaises, dans le but de renforcer leurs compétitivités et leurs efficacités dans la quête du développement national et régional. Il existe des plan de développement des universités au Cameroun, mais jusqu’ici l’appréciation qui en est faite par les différentes institutions diverge. Dans certaines universités, on a souvent cru que le développement de l’institution consistait à de nouveaux bâtiments pour des nouvelles facultés, je crois personnellement pour ma part que cette manière de voir pose encore de nombreux défis, a expliqué monsieur Ngomo commentant une présentation sur les nouvelles tendances de la gouvernance universitaire. Une tendance évoquée par le professeur Pascal Doh de l’Université de Tamara en Finlande et qui a présenté un projet de Master Africain en gouvernance et gestion d’enseignement supérieur et son doctorat. L’environnement des universités a évolué et évolue encore. Si au sein des universités camerounaises la mutation ne s’opère pas maintenant, après cela va être plus difficile. Le projet nous le savons devra faire face à de nombreux défis, dont celui de l’environnement global au Cameroun qui ne semble pas pour le moment facile pour la mise en uvre des universités entièrement autonomes, du moins pour le moment. Le concept de gouvernance universitaire tel que présenté par le professeur Doh suppose que les universités au Cameroun puissent déjà contribuer de manière efficiente au développement des pays tout en se développant elles-mêmes.

C’est une option très défendue par la Banque Mondiale, qui pense qu’au-delà du besoin effectif de contribuer au développement des pays, autonomiser les université est une exigence de durabilité budgétaire, car les attentes à l’endroit des université croissent plus vite que les ressources qui leur sont affectées et il faut donc pouvoir trouver des mécanisme pour y faire face, a expliqué Arnaud Martin, le directeur exécutif de L’institut de la francophonie pour la gouvernance universitaire (IFGU) basé à Yaoundé. Le Master en gouvernance universitaire présenté comme première solution est fiable du point de vue de son promoteur. Il a aura pour fonction initiale le renforcement des capacités des acteurs existant. Le corps enseignant est déjà là, le projet bénéficie d’un partenariat technique de l’université de Tamara en Finlande, et en Afrique on retrouve d’autres compétences du domaine, d’où le partenariat avec l’Université Panafricaine, a expliqué le Docteur Doh. Le projet devra cependant faire face au défi de sa mise uvre et de la définition de son cadre d’évolution. Il risque aussi de diviser la communauté universitaire sur le type de gouvernance à enseigner, dans un pays qui possède un double héritage culturel et institutionnel (anglophone et francophone) qui présente des divergences de vue sur les approches de gouvernance universitaire. En France on envisage l’expansion des universités grâce à une plus grande contribution intellectuelle. Dans les pays anglo-saxons on est plus pragmatique et on voit l’Université comme un véritable acteur et un laboratoire d’idée et d’innovation pour son environnement. Les participants aux activités de cette première édition des journées de l’enseignement supérieur se sont engagés à la mise en place de ce nouveau master, mais ses contours définitifs devront encore faire l’objet de réflexions supplémentaires avec les équipes du ministère camerounais de l’enseignement supérieur.

La photo de famille des participants
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Cameroun: Trois ans de sursis pour les étudiants manifestants de Soa

Poursuivis pour manifestation illégale au sein de l’université de Yaoundé II, leur sentence a été prononcée ce mardi par un juge

Hervé Nzouabet, le président de l’Addec (association de défense des droits des étudiants camerounais), ainsi que trois de ses camarades, Denis Atangana, Souleymane Ndjonkouo et Barthelemy Tchaleu, ont été condamnés ce 31 Juillet 2012 par le tribunal de Mfou, juridiction de compétence de l’université de Yaoundé II, à un an d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans et dépends (frais de justice) de 26 000 FCFA. Il leur est reproché d’avoir organisé une manifestation non autorisée le 29 juin 2012, et ainsi d’avoir atteint à la sécurité de l’Etat. Les quatre étudiants avaient été arrêtés par les forces de l’ordre, emprisonnés à Mfou pendant deux jours, pour avoir organisé un Collectif « Sauvons l’université de Yaoundé II », à la suite de la condamnation par le conseil de discipline budgétaire du recteur Jean Tabi Manga de cette université. Les étudiants évitent la prison mais pendant trois ans, s’ils manifestent encore, ils seront arrêtés et simplement coffrés. Le sursis signifie aussi que les tribunaux les ont reconnus coupables contrairement à leur plaidoirie. Ces étudiants n’auront cependant pas eu la possibilité de pouvoir composer pour les examens de fin de deuxième semestre. Alors que leur procès était en cours, leurs avocats avaient demandé qu’on puisse les libérer afin qu’il puisse participer à ces examens. Une demande qui avait fait l’objet d’un refus de la juge.

M. Atangana avait été arrêté sur le campus de l’université de Yaoundé II tôt le 29 juin, jour où le collectif dont il est le président, était convenu d’organiser une marche pacifique contre la « mauvaise gestion » de cette institution. Les trois autres étudiants, venus de l’université de Ngoa Ekele au centre-ville de Yaoundé pour soutenir le collectif, avaient été arrêtés quelques heures après. La défense a toujours estimé qu’il n’y avait pas de preuves solides pour soutenir l’accusation. « Pour qu’une infraction soit complète, il faudrait qu’à l’élément intentionnel, s’ajoute l’élément matériel. Or de toute évidence, même s’il y avait volonté de manifester, celle-ci n’a pas eu lieu puisqu’ils ont été arrêtés avant d’y arriver », explique l’avocat des étudiants. Selon d’autres observateurs, il existe « une loi spéciale », selon laquelle tout projet de manifestation au sein du campus doit être porté à l’attention du recteur, ce qui avait été fait selon les étudiants. La tâche pour la juge en charge de l’affaire aura été complexe. Au centre des enjeux, coexistaient la volonté d’une part de ne pas provoquer un remous chez les étudiants, et d’autre part, donner l’impression aux étudiants qu’ils pouvaient manifester selon leur bon vouloir dans le but de faire entendre leurs prétentions.

Quelques manifestants de l’association de défense des droits des étudiants camerounais (Image d’illustration)
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Etudiants interpellés: Le verdict attendu le 17 juillet

Alors que le ministère public a exigé une condamnation pouvant aller jusqu’à six mois, les avocats de la défense se plaignent des violences qu’ils ont subi

Les quatre étudiants arrêtés il y a quelques jours alors qu’ils manifestaient pour la démission du recteur de l’Université de Yaoundé II, condamné pour des fautes de gestion budgétaire, attendent aujourd’hui le verdict de leur procès dans une ambiance complexe. L’affaire s’est trouvée mal embarquée lorsque la volonté de leur avocat d’obtenir une liberté provisoire en vue de laisser les étudiants passer leurs examens a été rejetée par le tribunal «La demande de mise en liberté que nous avons introduite tout à l’heure a été rejetée purement et simplement sans aucune raison. Ils sont complètement déprimés. Il y en a deux qui ont subi des violences physiques (.). Il y en a deux qui composent demain. Malgré notre insistance, le commissaire n’a pas voulu leur permettre de pouvoir composer (.). Ils vont rater leur examen » a fait savoir maitre Hyppolite Meli, intervenant sur les ondes de la Radio France International, le 02 juin dernier. L’accusation loin du débat politique, exige la condamnation des jeunes prévenus. « La manifestation est illégale, ils s’exposent à des peines selon la réglementation en vigueur allant de 15 jours à 6 mois d’emprisonnement et une amende de 5000 à 100 000Fcfa. Comme pièce à conviction, nous avons le procès-verbal d’enquête diligenté par le commissariat de sécurité publique de Soa et les scellés constitués de tracts distribués appelant à la manif. S’appuyant sur la loi de 90 fixant régime des réunions et manifestation publique en son article 6, le procureur prie le tribunal de déclarer les prévenus coupables », a fait savoir le procureur de l’affaire.

Les quatre étudiants, dont Hervé Nzouabet, président de l’Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec), et Denis Atangana, président d’un mouvement dénommé « Sauvons l’Université de Yaoundé II », ont tous plaidé pour la non culpabilité, refusant de faire toute autre déclaration pendant le procès. M. Atangana avait été arrêté sur le campus de l’université de Yaoundé II tôt le 29 juin, jour où le collectif dont il est le président, était convenu d’organiser une marche pacifique contre la « mauvaise gestion » de cette institution. Les trois autres étudiants, venus de l’université de Ngoa Ekele au centre-ville de Yaoundé pour soutenir le collectif, avaient été arrêtés quelques heures après. L’accusation semble avoir aujourd’hui requalifié les faits. Les étudiants avaient été inculpés pour incitation à la révolte (pour, dit-on, avoir participé à une manifestation non autorisée) et atteinte à la sûreté de l’Etat. Aujourd’hui, il ne leur serait reproché que l’organisation illégale de manifestation. Mais la défense estime qu’il n’y a pas de preuves pour soutenir l’accusation. « Pour qu’une infraction soit complète, il faudrait qu’à l’élément intentionnelle, que s’ajoute l’élément matériel, or de toute évidence, même s’il y avait volonté de manifester, celle-ci n’a pas eu lieu puisqu’ils ont été arrêtés avant d’y arriver », explique l’avocat des étudiants. Selon d’autres observateurs, il existe « une loi spéciale », selon laquelle tout projet de manifestation au sein du campus doit être porté à l’attention du recteur, ce qui avait été fait selon les étudiants aujourd’hui arrêtés. La tâche pour la juge en charge de l’affaire est désormais complexe. Au centre des enjeux, coexistent la volonté de ne pas provoquer un remous chez les étudiants, et de l’autre il y a aussi que le recteur à l’origine de l’affaire a été démis de ses fonctions, quelques semaines après avoir été condamné pour des fautes de gestion budgétaire.

Les quatre étudiants arrêtés il y a quelques jours à l’université de Soa attendent le verdict
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Cameroun: Deux hauts dirigeants condamnés pour «fautes de gestion»

Jean Jacques Ndoudoumou de l’Agence des marchés publics et Jean Tabi Manga de l’université de Yaoundé 2 sont sommés de rembourser un total de 94 millions de Fcfa

Le Conseil de discipline budgétaire et financier (CDBF) du ministère en charge du Contrôle supérieur de l’Etat (MINCONSUPE) du Cameroun, a condamné lundi 11 juin dernier à 63 et 30 millions FCFA respectivement, le directeur de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) et le recteur de l’université d’Etat de Yaoundé II, Jean-Jacques Ndoudoumou et Jean Tabi Manga. Le rapport fait état de « fautes de gestion » attribuées à ces ordonnateurs de la fortune publique. Il est ainsi mentionné que pour la période allant de 2007 à 2010, monsieur Ndoudoumou, a procédé au paiement de « primes spéciales » ou avantages indus, à lui-même, à certains personnels, et à des personnes « n’ayant aucun lien » avec la structure et la non-transmission au Ministère des Finances des résolutions du Conseil d’Administration instituant lesdites primes. On lui reproche aussi le fait d’avoir fait des recrutements et nominations en violation des procédures établies. Au Recteur de l’Université de Yaoundé2-Soa, Jean Tabi Manga, on reproche d’avoir durant la période 2007 à 2009, attribué des marchés en violation des procédures établies par la réglementation des marchés publics; pour non-reversement des impôts, ou encore pour octroi de classifications irrégulières à certains personnels, impliquant grève sur le budget. A la faute qui pèse sur le recteur de cette université, s’ajoute celle de deux autres doyens de facultés, que le conseil de discipline budgétaire a condamné à verser près de 100 millions de FCFA. C’est depuis le 02 mars 2012 dernier, que ces deux dossiers et de nombreux autres, sont en examen devant cette instance. Le ministre en charge du contrôle supérieur de l’Etat, président du conseil, avait alors annoncé à grand coup de médiatisation la reprise des contrôles de gestion de la fortune publique.

Des deux affaires, celle la plus attendue est certainement celle de Monsieur Ndoudoumou de l’ARMP. Plusieurs journaux, après la création d’un ministère des marchés publics dans le gouvernement de 2011, avaient annoncé la mise en parenthèse de cette agence, et surtout son dirigeant. Cette dernière hypothèse a été soutenue par un des éléments du communiqué qui annonçait leur traduction au conseil de discipline budgétaire. « S’agissant du dossier ARMP, les instances judiciaires compétentes ont également été saisies pour attribution et diligences appropriées au sujet de certains actes de gestion soumis à examen qui sont imputables au président du Conseil d’administration et susceptibles d’être qualifiés de délits ou de crimes. Il en est de même des comportements similaires et constatés à la charge d’autres membres du Conseil d’administration de L’ARMP ainsi que de certains responsables et personnels internes » pouvait-on lire dans le communiqué. Difficile de savoir donc si cette procédure tout comme toutes les autres actuellement en cours, pourra se poursuivre au pénal. Entre temps, l’acte de mise en fonctionnement du tribunal pénal spécial (TPS) en charge de lutte contre les infractions économiques a été signé. Or selon la loi qui crée ce tribunal, une personne convaincue de gestion indélicate et de détournement présumé comme cela semble être le cas aujourd’hui, peut transiger sur le séjour en prison, en remboursant les montants querellés. Le Conseil de Discipline Budgétaire et Financier est l’un des bras armés du gouvernement camerounais dans la lutte contre la mauvaise gestion des biens et fonds publics. Dépendant directement de la présidence de la République à laquelle elle adresse ses rapports, elle a, ces derniers mois, examiné et condamné à de lourdes sanctions pécuniaires plusieurs hauts responsables. Selon une liste publiée fin février 2012, 83 fonctionnaires et agents de l’Etat, venant des 10 régions du Cameroun sont invités à s’expliquer sur leur gestion entre 2002 et 2010.

Jean Tabi Manga et Jean Jacques Ndoudoumou épinglés pour « fautes de gestion »
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Yaoundé II Soa: Début des examens du deuxième semestre

Ces examens ont débuté pour certains étudiants, alors que le scandale des faux reçus n’a pas encore été totalement éclairci

Enfin les examens
Certains étudiants de l’université de Yaoundé II Soa ont débuté ce lundi 5 juillet 2010, les examens comptant pour le deuxième semestre de l’année académique en cours. Sont concernés les étudiants de l’Ecole Supérieur des Sciences et techniques de la Communication (ESSTIC). Ceux de la Faculté des sciences juridiques et politiques devraient suivre mercredi prochain. Ces examens interviennent alors que des informations supplémentaires n’ont pas été fournies sur le récent scandale des faux reçus dans cette université. Les responsables de l’université ont indiqué que la procédure de démantèlement du réseau des faussaires reste en cours. Nous avons tenu compte du fait que certains étudiants pourraient avoir obtenu les faux reçus de bonne foi, donc il ne fallait pas par souci de justice et d’équité, empêcher ceux-là de composer a déclaré un responsable de l’université de Soa. Les seuls cas qui feront l’objet d’une attention particulière seront ceux des étudiants qui n’ont pas de carte scolaire. Nous aménagerons des salles de réserves; chaque année nous rencontrons ce genre de difficultés, donc en attendant de tirer la situation au clair, nous faisons composer les étudiants dans la salle de réserve a affirmé le responsable en charge des affaires académiques de la faculté de droit de Soa.

La confusion demeure sur les fonds manquants
Le Recteur Jean Tabi Manga de l’université de Yaoundé II avait annoncé que, jusqu’à ce que le scandale des faux reçus soit tiré au clair, les examens seraient repoussés. Il avait indiqué, que lors de la vérification des comptes, l’on s’est rendu compte que le nombre d’étudiants recensés était plus important que les sommes perçues aux titres des droits universitaires (les frais payés pour bénéficier aux services estudiantins). Un trou financier qui s’élèverait à 100 millions de FCFA et pourrait concerner près de 5000 étudiants. Cela prendra le temps que ça prendra, même à décaler les examens, avait prévenu Jean Tabi Manga. Mais jusqu’ici, aucun cas de faux reçu n’a clairement été présenté au public. Pourtant, tant du côté de la banque partenaire que de l’administration de l’université, l’on affirme que les enquêtes se poursuivent. Pour de nombreux étudiants, c’est le soulagement. Plusieurs d’entre eux craignaient des reports indéfinis des examens. C’est la première fois qu’un tel scandale éclate au grand jour, autour du paiement des droits universitaires au Cameroun. Les observateurs font remarquer que compte tenu de la complexité de la fraude il ne serait pas étonnant que la fraude se soit réalisée à un très haut niveau.

Des étudiants en salle d’examen
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Jeux universitaires: Ngaoundéré se classe 5e au classement provisoire

Au 6e jour des jeux, l’institution continue de progresser dans le classement des médailles

C’est l’athlète Mohamed Adamou de l’université de Ngaoundéré qui a décroché l’or aux 5000m ce mercredi 21 avril 2010. Ce qui porte à deux le nombre de métaux dorés glanés par l’institution du recteur Paul Amvam Zollo aux 13èmes jeux universitaires. Le même athlète s’était déjà hissé au 2e rang aux 10 000 mètres à la 4e journée, synonyme de médaille d’argent. Des médailles qui permettent à l’université de Ngaoundéré d’occuper provisoirement la 5e place au classement général en cette 6ème journée des compétitions.

Pour ce qui est des autres résultats, l’équipe de basket-ball masculin de l’université de Ngaoundéré s’est imposée face à celle de l’université de Yaoundé I à l’étape des demi-finales. L’équipe de volley-ball messieurs quant à elle lâché prise devant la mère des universités. Ce qui propulse l’équipe adverse en finale. En ce qui concerne les sports collectifs, il ne reste que l’équipe de basket-ball messieurs encoure en compétition. Les joueurs affronteront l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) ce vendredi au complexe sportif numéro1 de cette Institution.

En sport individuel, l’athlétisme avec les finales en 4x 400 m messieurs et dames, d’où des chances de médailles pour l’université de Ngaoundéré qui a provisoirement quitté la 6e position pour le 5e rang au classement général avec 2 médailles en or, 5 en argent, 6 en bronze. L’institution hôte dicte toujours la loi du domicile en tenant la tête du classement avec dans sa gibecière 13 médailles d’or, 6 en argent et 4 en bronze. A la 2e place l’INJS avec un total de 27 médailles dont 9 en or, 10 en argent et 8 en bronze. L’université de Yaoundé I vient en 3e position avec un total de 6 métaux dorés, 3 en argent et 4 en bronze compte bien maximiser son capital de médailles. Elle dispute dans les tous prochains jours les quarts de finales dans plusieurs disciplines.


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