Cameroun : le nouvel Ambassadeur, Chef de Délégation de l’UE reçu par le ministre de l’Economie

Son Excellence Jean-Marc CHATAIGNIER, nouvel Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne auprès de la République du Cameroun et pour la Guinée Equatoriale, a été reçu en audience ce jeudi 02 novembre 2023, par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY.

Une audience de prise de contact entre Excellence Jean-Marc CHATAIGNIER et Alamine Ousmane MEY. Au menu des échanges, la mise en œuvre du Programme Indicatif Multi annuel (PIM) 2021-2027 dont le niveau d’engagement pour le compte du cycle 2021-2024 est jugé satisfaisant avec notamment l’affectation d’une enveloppe complémentaire de 88 milliards de FCFA pour la période 2025-2027 et l’inscription du digital comme 4ème domaine prioritaire du PIM.

Plusieurs autres points ont été abordés au cours de cette audience. Entre autres, la signature, dans quelques jours, du nouvel Accord de Partenariat post Cotonou, entre l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et l’Union Européenne, à SAMOA dans le Pacifique. Les sujets liés aux infrastructures de qualité que l’Union Européenne (UE) souhaite développer au Cameroun, la nouvelle approche Team Europe et l’approche Global Gateway pour la mobilisation des financements destinés à la construction des infrastructures (routes, énergie, transport…), étaient également au menu des échanges.

« Nous avons fait un point très large de ce partenariat qui est pour nous très positif, très constructif dans lequel nous avançons ensemble », a déclaré Jean-Marc CHATAIGNIER. Un partenariat dont l’engagement de la totalité de l’enveloppe du 11e FED allouée au Cameroun est bouclé, soit 282 millions d’euros, environ 185 milliards au 31 octobre 2023. En termes de décaissement au 31 décembre 2022, le 11ème FED se situe à 155 milliards de FCFA, soit une performance de 84%.

Selon le Minepat, le portefeuille de Coopération Cameroun-UE affiche également un niveau d’engagement satisfaisant du PIM au 31 octobre 2023, financé sur les ressources du Global Europe. Toutes les conventions de financement des programmes prévues dans les plans d’actions annuels 2021 et 2022 sont signées, pour un montant total de 56,04 milliards FCFA.

 

Fonds européen de développement  : le lien entre le Cameroun et l’Union Européenne se chiffre à 185 milliards FCFA

Alamine Ousmane Mey a reçu en audience, le 29 août 2023 l’’Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne (UE) auprès de la République du Cameroun et pour la Guinée Equatoriale, arrivé en fin de séjour.

S.E. Phillipe Van Damme, arrivé au terme de sa mission au Cameroun, est allé faire ses adieux au MINEPAT. Les deux personnalités ont à l’occasion revisité le portefeuille de coopération entre le Cameroun et l’Union Européenne qui totalise une enveloppe 282 millions d’euros, soit environ 185 milliards FCFA, dans le cadre du 11e FED. Les échanges ont également porté sur les perspectives de cette relation bilatérale à l’aune des nouvelles orientations politiques de l’Union européenne.

« Le Ministère de l’Economie, c’est notre partenaire privilégié en matière de coopération au développement, c’est notre partenaire naturel, et donc depuis le début, nous avons effectivement travaillé très étroitement ensemble, d’autant plus que comme disait le Ministre, nous sommes dans une phase de transition et d’innovation dans notre coopération avec les pays d’Afrique », a déclaré Phillipe Van Damme au sortir de cette audience. Le diplomate européen a indiqué que l’UE a un nouveau cadre de partenariat qui devrait être signé très prochainement, mais également de nouveaux instruments de cette coopération plus efficients, plus efficaces et plus diversifiés.

D’avoir le ministère de l’Economie, Phillipe Van Damme s’est réjoui d’avoir « réussi à donner un nouveau souffle à cette coopération dans la modernité ». Son successeur, Jean-Marc Chataigner, ancien Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union européenne en République Démocratique du Congo s’attèlera à poursuivre cette dynamique avec entre autre, la concrétisation de la stratégie Global Gateway ; le soutien à la mise en œuvre des réformes structurelles et à la soutenabilité budgétaire avec l’Appui budgétaire comme modalité privilégiée de mise en œuvre des programmes de partenariat et l’organisation du Business week Cameroun-Union européenne dans le but d’attirer et d’intéresser les investisseurs européens sur le marché camerounais.

Arrivé au Cameroun en avril 2021, le Chef de Délégation de l’Union Européenne (UE) auprès de la République du Cameroun et pour la Guinée Equatoriale, a passé un séjour qu’il a qualifié de « période absolument passionnante ». Le ministère de l’Economie souligne qu’il s’agit d’une période pendant laquelle il a eu à expérimenter le lancement du Programme Indicatif Multi annuel (PIM) 2021-2027, marquant l’opérationnalisation de l’Instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale (NDICI) au Cameroun, dans un contexte économique marqué par les chocs liés à la pandémie de la COVID-19, aux crises sécuritaires et à la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Dans ce sens, le soutien de l’UE s’est manifesté à travers un accompagnement dans la mise en œuvre des actions visant à renforcer la stabilité du cadre macroéconomique, améliorer la gestion des finances publiques et le climat des affaires pour attirer l’investissement privé. La conclusion du nouvel Accord de Partenariat OEACP-UE, la mise en place du Global Europe et la construction effective de la Team Europe au Cameroun, sont également les chantiers autour desquels s’est mobilisé l’Ambassadeur.

 

 

Sécurité alimentaire, Biodiversité, NOSO : l’UE octroie 40 milliards de F au Cameroun

Les conventions concernant ces projets ont été signées le 18 juillet 2023 à Yaoundé.

 

Trois conventions de financement ont été signées à cet effet le mardi 18 juillet 2023 à Yaoundé, lors du Dialogue Economique et Politique sur le Partenariat Cameroun-UE, par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY, Coordonnateur du Partenariat Cameroun-UE et l’Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne au Cameroun, S.E. Philippe Van Damme.

Les trois projets concernent le Programme « Food production and resilience of food systems in African, Carribbean and Pacific countries », du Programme « Paysage vert Sud/Sud-Est Cameroun » et du Projet « Appui à la société civile au Cameroun et à sa contribution à l’égalité de genre, la paix et la cohésion sociale dans les régions en crise ».

De manière spécifique, comme l’a indiqué le Ministre de l’Economie, le Programme « Food production and resilience of food systems in African, Carribbean and Pacific countries », d’un montant de 13,12 milliards de FCFA dont 9,85 milliards sous forme d’appui budgétaire, a pour objectif de soutenir l’exécution des programmes de renforcement de la production alimentaire pour faire face à l’insécurité alimentaire mondiale née de la crise russo-ukrainienne, et qui touche près de 3 millions de personnes au Cameroun.

Son enveloppe globale qui s’élève à 336,5 millions d’euros, sous forme d’aides alimentaires à caractère humanitaire, cible 20 pays du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Pour sa part, le programme « Paysage vert Sud/Sud-Est Cameroun » est financé à 13,12 milliards de FCFA sur le Programme indicatif multi-annuel du Cameroun.

Il vise à améliorer la gouvernance des territoires et des ressources naturelles par les acteurs décentralisés et les mandataires territoriaux, notamment dans les régions du Sud et du Sud-Est autour des aires protégées du Dja et de la Lobeké.

Enfin, le projet « Appui à la société civile au Cameroun et à sa contribution à l’égalité de genre, la paix et la cohésion sociale dans les régions en crise », permettra de poursuivre trois programmes, à savoir le Programme d’appui à la structuration de la société civile au Cameroun, le Programme d’appui à la société civile et le Programme d’appui à la citoyenneté active, pour un montant cumulé de 11,15 milliards de FCFA. Ce Projet cible également les organisations de femmes, en soutien à la reconstruction de la paix, de la cohésion sociale et de la protection des groupes vulnérables dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Cameroun-Union européenne : le bilan de l’APE est négatif

La réunion du Comité APE Cameroun-Union Européenne a eu lieu le 05 juillet 2023 à Yaoundé.

 

L’Accord de partenariat économique (APE) entre le Cameroun et l’Union européenne (UE) en vigueur depuis le 04 août 2016 est globalement négatif. Une assise a eu lieu à Yaoundé le 05 juillet année courante dans le but de renforcer la performance de l’APE.

En ouvrant ces assises en présence des membres du Comité APE et de la Cheffe de l’Unité des pays ACP à la Direction générale du Commerce de la Commission Européenne, le Ministre de l’Economie a révélé que le bilan douanier du démantèlement tarifaire induit par la mise en œuvre de l’APE par le Cameroun au 28 juin 2023, évalue la moins-value fiscale pour les principaux produits importés au Cameroun à un total de 61,2 milliards de FCFA depuis le début du démantèlement.

Cependant, a indiqué Alamine OUSMANE MEY, cette moins-value ne devrait pas occulter les avancées obtenues dans le volet commercial de cet Accord. « Ce dernier a permis à une cinquante d’entreprises camerounaises de bénéficier des préférences commerciales, notamment pour acquérir des équipements de production du marché européen, mais aussi pour vendre leurs produits sur ledit marché ». Ce, en franchise de droits de douane.

Le Coordonnateur National du Partenariat Cameroun-Union Européenne a également saisi cette occasion pour inviter la partie européenne à renforcer les mesures prescrites dans le volet développement de l’APE, en cohérence avec les orientations de la Stratégie Nationale de mise en œuvre de cet Accord, validée par les deux parties, et dont le besoin de financement est estimé à 850,97 millions d’euros, soit environ 558,4 milliards de FCFA pour la période 2020-2030.

En rappel, c’est depuis le 04 août 2016 que le démantèlement des barrières tarifaires liées à l’APE est effectif au Cameroun. Cet Accord de libre-échange entre le Cameroun et l’UE, s’inscrit dans le cadre global de l’Accord de Cotonou signé en juin 2000 par l’UE et le Groupe des Pays ACP.

Le Cameroun parmi les pays bénéficiaires des nouveaux investissements de l’UE

L’Union européenne à travers les initiatives Global Europe et Global Gateway aidera les États africains dans leurs projets de développement d’infrastructures et d’intégration régionale.

 

Le Cameroun pour la période 2021-2027 va bénéficier d’une enveloppe de 150 milliards d’euros. C’est par le biais de la stratégie d’investissement, Global Gateway soutenue par la Team Europe. Elle est composée de l’Union européenne et des institutions financières du vieux continent telles que la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).

Ce fonds d’investissement, comme l’expliquent nos confrères d’EcoMatin, s’articulera autour du programme indicatif multi-annuel. C’est donc près de 116,7 milliards de F qui seront versés à titre d’appui financier pour la période 2021-2024, dans le cadre de celle-ci. Et pour la période 2025-2027, l’allocation financière correspondante sera déterminée à la suite d’une revue de performance du portefeuille en 2024.

La stratégie européenne « Global Gateway » vise ainsi à développer des liaisons intelligentes, propres et sûres dans les domaines du numérique, de l’énergie et des transports et à renforcer les systèmes de santé, d’éducation et de recherche dans le monde.

 

Cameroun : l’Union européenne s’engage à allouer 11 milliards de F

La Commission de l’Union européenne (UE) a décidé d’allouer cet argent Cameroun pour venir en aide aux communautés vulnérables pour cette année 2023.

« Ce financement apportera un soutien aux plus nécessaires dans les communautés vulnérables touchées par les conflits, les déplacements et la hausse de l’insécurité alimentaire », a fait savoir Janez Lenarčič, commissaire à la gestion des crises de l’UE, pendant la conférence de haut niveau sur la région du Lac Tchad, qui se tenait ce début de semaine à Niamey au Niger.

Depuis 2022, Bruxelles estime que près de 3,9 millions de personnes sont en situation humanitaire difficile. À cause des affrontements entre les groupes sécessionnistes et l’armée camerounaise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui ont déjà obligé 598 000 personnes à fuir leurs villages, des exactions de la secte islamique Boko Haram, des conflits intercommunautaires dans la région de l’Extrême-Nord, de la persistance de la sécheresse qui a causé une crise alimentaire, etc.

Pour l’UE, il faut rapidement apporter une aide vitale à toutes ces personnes déplacées par les conflits, ainsi qu’aux communautés d’accueil. Il est aussi question de « répondre aux besoins alimentaires les plus pressants des ménages et des communautés touchés par le conflit et de traiter les enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition aiguë sévère », indique l’UE. Qui met aussi l’accent sur les secteurs de la santé et la mise en place d’un programme d’éducation destiné à ces populations déplacées.

En 2022, Bruxelles a alloué 27,5 millions d’euros, soit 18 milliards de FCFA, d’aide humanitaire au Cameroun. Une partie de cet argent provenait du Fonds européen de développement, le principal instrument de l’aide communautaire à la coopération et au développement que l’UE apporte aux pays du groupe Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP).

Commerce extérieur : les poissons camerounais interdits sur le marché Européen

La Commission européenne veut inscrire le pays d’Afrique centrale sur sa liste rouge pour son manque de coopération dans le contrôle de sa flotte.

Le commissaire européen à la Pêche, Virginijus Sinkervicius, reproche aux autorités de Yaoundé de n’avoir rien fait depuis un an pour freiner la pêche illicte. Le Cameroun, dit-il, a même « continué à enregistrer des navires de pêche opérant en dehors de ses eaux sans que leurs activités ne fassent l’objet d’un quelconque suivi ».

« Nous pratiquons une tolérance zéro à l’égard de la pêche INN [illicite, non déclarée et non réglementée], et la Commission a donc agi avec fermeté aujourd’hui en adressant un carton rouge au Cameroun », a déclaré le commissaire européen chargé de la pêche, Virginijus Sinkevicius.

Sur le plan pratique, cette interdiction des produits de la pêche ne change rien pour le Cameroun qui n’exporte pas vers l’Europe pour des raisons de non-respect des règles sanitaires. Reste que le signal envoyé est négatif. Depuis 2010, l’Union européenne pratique une tolérance zéro envers la pêche illicite non déclarée et non réglementée, et ce afin de contribuer à la préservation de la biodiversité marine. La pêche illicite, c’est notamment celle qui se pratique dans les aires de reproduction des poissons ou dans les zones protégées.

L’exécutif européen avait adressé un « carton jaune » au Cameroun en février 2021 et classé ce pays comme « non coopérant », pointant « l’incapacité » des autorités du pays à « assurer un contrôle adéquat de la flotte de pêche nationale ».

Cameroun-Nigéria : la Cross-River sera inaugurée le 3 novembre 2022

L’annonce a été faite le 19 octobre dernier par le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi.

Emmanuel Nganou Djoumessi, a présidé le 19 octobre à Yaoundé, une réunion préparatoire à l’inauguration de cet ouvrage d’art, en présence du gouverneur de la région du Sud-ouest, du préfet de la Manyu et d’autres représentants d’institutions ministérielles.

L’inauguration de ce pont intervient près d’un an après sa construction qui a duré quatre ans aura lieu le 03 novembre prochain.  Long de 408 m, il relie le Cameroun au Nigeria par le franchissement du fleuve Coss-River situé dans la commune d’Eyumodjok, département de la Manyu (Sud-ouest).

Financé à plus de 21 milliards de FCFA par le Cameroun, le Nigeria, avec le concours de la Banque africaine de développement et l’Union européenne, le pont sur la Cross River fait partie, selon le Mintp, du programme de facilitation des transports sur le corridor Bamenda-Mamfé-Abakaliki-Enugu qui intègre la transafricaine Lagos-Mombassa.

Ce pont va sans doute permettre de redorer les chiffres des échanges commerciaux entre les deux pays. Le ministère de l’Économie indique qu’entre 2015 et 2019, la valeur des échanges commerciaux entre les deux pays est passée de 15,6 milliards FCFA à 2,9 milliards FCFA, soit une chute de 81%.

 

Cameroun : l’Union Européenne met 29 milliards de FCFA pour soutenir le développement durable

Deux conventions de financement relatives aux actions « Cameroun : Villes vertes, inclusives et durables » et « Cameroun : Septentrion vert et résilient », ont été signées ce mardi 04 octobre 2022 à Yaoundé.

Alamine Ousmane Mey et S.E Philippe VAN DAMME respectivement ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne au Cameroun ont signé deux conventions de financement hier.

« Ces deux conventions sont alignées sur les objectifs de développement durable des Nations Unies et de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 du Cameroun », a fait savoir le Chef de Délégation de l’UE au Cameroun. Selon Philippe VAN DAMME, elles constituent un soutien concret à la réalisation de la « Contribution Déterminée au Niveau National du Cameroun » à la lutte contre le changement climatique.

 A travers ces accords, « l’UE propose une approche inclusive et intégrée combinant la conservation de la biodiversité et le développement socio-économique », a déclaré le diplomate européen.

Pour sa part, le Minepat a indiqué que les deux actions financées marquent l’entrée effective du Cameroun dans l’ère de l’Instrument de Voisinage de Développement et de Coopération Internationale (NDICI). Elles interviennent après le lancement du PIM en février 2022 à Garoua ; programme issu des consultations multipartites riches et denses ayant associé l’Exécutif, le Parlement, le secteur privé, la société civile et les partenaires européens.

L’action « Cameroun : Villes vertes, inclusives et durables » est fondée sur une approche intégrée du développement humain. Dotée d’une enveloppe de 15 742 000 000 de FCFA, cette action contribuera à l’atteinte du troisième domaine prioritaire du Programme Indicatif Multi-annuel 2021-2027(PIM), axé sur « Pacte vert : développement durable et action climatique ». Elle vient en appui à la gouvernance urbaine et à la mise en œuvre du processus de décentralisation au Cameroun.

Cette action cible trois villes camerounaises : Yaoundé, Douala et Maroua. Concrètement, l’UE va soutenir la mobilité de la ville de Yaoundé en accompagnant le développement du BRT (Bus Rapide de Transit) et en finançant les mesures d’accompagnement telles que la réforme du transport artisanal et l’amélioration de la mobilité au centre-ville.

A Maroua, en complément avec les actions de l’Agence Française de Développement et de la Banque mondiale, l’UE renforcera le développement participatif de la ville, en accompagnant la population et les Mairies dans leur volonté d’avoir plus d’espaces verts et publics, permettant une meilleure qualité de vie et une meilleure résilience au changement climatique. A Douala, l’UE va accompagner la Banque Européenne d’Investissement dans un projet de gestion des déchets.
En ce qui concerne l’action « Cameroun : Septentrion vert et résilient », celle-ci fait partie de la Team Europe Initiative « Pacte vert et résilience dans le septentrion au Cameroun. Avec une allocation financière de 13 119 000 000 FCFA, cette action propose une approche « paysage » dans l’optique de la protection de la nature dans les aires protégées prioritaires et l’économie verte pour les populations environnantes.

Ainsi, cette action permettra de relier les sites protégés par des zones de restauration forestière aux pratiques agricoles et pastorales adaptées et durables, qui tiennent également compte des risques de conflits dans les communautés. Elle repose sur trois composantes : la consolidation de la gouvernance décentralisée et la coordination des initiatives des partenaires européens ; la promotion de la gestion agro-sylvo-pastorale intelligente face au climat et à la raréfaction des terres exploitables par les activités pastorales ; l’appui des acteurs de la conservation dans la protection et la valorisation durables de leurs zones de chasse et parcs nationaux.

Il convient de noter que la cérémonie de signature des deux conventions était précédée de la réunion semestrielle de suivi du portefeuille de coopération Cameroun-UE pour le compte de l’année 2022. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont passé en revue l’ensemble du portefeuille et ont proposé des mesures visant à renforcer le partenariat entre le Cameroun et l’Union Européenne.

Afrique : l’UE interdit l’importation du caoutchouc issu de la déforestation

L’Union européenne (UE) a adopté une loi anti-déforestation qui interdit l’importation dans cette zone tous produits issus de la déforestation.

Le 13 septembre 2022 une loi interdisant l’importation au sein de l’Union européenne (UE) des produits issus de la déforestation a été adoptée. Le texte a été soutenu par une large majorité de députés européens, soit 453 voix pour, contre 57 voix et 123 abstentions.

Le projet de loi qui comprenait au départ l’huile de palme, le soja, le café, le bois, etc. a vu la liste se rallonger avec l’intégration du caoutchouc. Une bouffée d’oxygène pour certains peuples autochtones, dont l’habitat est défriché au profit de la culture de cette matière première agricole.

En clair, ce qui change avec l’adoption de cette nouvelle loi est que désormais, l’on ne pourra plus importer des produits au sein de l’union européenne si jamais ils sont issus de la déforestation. Le projet de loi qui comprenait au départ l’huile de palme, le soja, le café, le bois, le cacao, etc. a vu la liste se rallonger avec l’intégration du caoutchouc.

« Greenpeace Afrique espère que l’Union européenne va plus tard voter également une loi qui s’oppose aux facilités financières qui sont accordées à ces agro-industries par des banques européennes », affirme Ranece Jovial Ndjeudja, responsable de la campagne forêt chez Greenpeace Afrique.

Avec cette nouvelle loi, le Cameroun pourrait voir ses activités baisser sur ce marché. La production nationale de caoutchouc s’est chiffrée à 60 000 tonnes en 2020, contre 45 000 tonnes en 2019. Les acteurs impliqués sur ce segment d’activité sont la Cameroon development corporation (CDC), Hévéa du Cameroun (Hevecam) filiale du britannique Corrie MacColl, et Sudcam.

Parmi les principaux clients du Cameroun, se classent les pays de l’Union européenne. En effet, selon l’ONG Global fitness, l’UE importe à elle seule plus de 30% des exportations de caoutchouc des pays producteurs en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Cameroun-Ties champions : les six gagnants présentés à l’Union européenne

La cérémonie a eu lieu, mercredi 18 mai 2022, en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne et des acteurs de l’Ecosystème Tech Camerounais.

 

Les startups Telmi, Ekose, Miya Academy, Cameroon GCE guide App, Nkwa et Tensend, grands gagnants de la compétition « TIE Champions » ont été présentés à l’Union européenne. La cérémonie officielle de présentation de ces vainqueurs a eu lieu le 18 mai dans la ville de Douala.

Il s’est agi au cours de celle-ci de prendre connaissance de l’évolution de ces startups depuis leur incubation jusqu’à ce jour. Il était également question de mettre en exergue ces champions ainsi que leurs projets et incubateur associé.

En 05 minutes chaque startup a présenté et défendu son projet et son programme d’incubation. Des présentations qui ont émerveillé l’ambassadeur de l’Union européenne et les représentants des regroupements patronaux.

« Avec les projets présentés, on verra naître des milliardaires de demain. J’ai posé la question sur la viabilité de certains projets, ils m’ont convaincu », affirme Rebecca Enonchon, une entrepreneuse, qui relève que l’écosystème camerounais a énormément d’atouts.

Les projets retenus le 03 mars dernier au cours de la compétition « TIE Champions » portent sur les secteurs de la santé, l’éducation et le business. Cette initiative de association KmerTech a reçu un appui financier de l’Union européenne.

La « KmerTech TIE Champions » est une compétition nationale durant laquelle les entrepreneurs ont développé et proposé des solutions en réponse à l’impact de la COVID-19.

Tout en encourageant l’initiative de KmerTech, la déléguée régionale du ministère des Petites et moyennes entreprises Marie Berthe Balla Ngono, rassure les organisateurs et les jeunes du soutien prochain du gouvernement.

Commerce : le Cameroun interdit d’exporter certains produits vers l’Europe

Il s’agit des mangues, papayes, goyaves, poivrons, aubergines, tomates.

Le Cameroun fait partie d’une liste de pays interdits d’exporter certains produits agricoles vers l’Union européenne (UE), selon une note de la Commission européenne en charge de la législation phytosanitaire.

Dans une lettre datée du 18 avril 2022, adressée aux chefs des postes de police phytosanitaire des ports de Douala et Kribi, de l’aéroport international de Yaoundé et des Colis postaux, Gabriel Mbaïrobe, ministre camerounais en charge de l’Agriculture, informe néanmoins ces derniers que son administration « travaille sereinement pour élaborer les dossiers techniques conformes au nouveau règlement afin de faciliter les exportations ».

Le Cameroun n’est pas le seul pays dans cette situation. Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, République centrafricaine, Tchad, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Guinée équatoriale, Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie…sont entre autres les pays concernés.

Il est reproché à ces fruits d’avoir été exposés à « certaines espèces et certains genres de mouches ». L’UE indique que le seul moyen, pour l’heure, de remédier à la situation est d’appliquer une approche systémique ou un traitement post-récolte pour garantir que le produit exporté est exempt des organismes nuisibles.

 

Kribi-Cameroun : un navire italien débarque pour la sécurité du Golfe de Guinée

La frégate Luigi Rizzo de la Marine militaire italienne est arrivée au port en eau profonde de Kribi dans la région du Sud, annonce l’ambassadeur d’Italie à Yaoundé.

 

 

 

La frégate Luigi Rizzo  de la classe Carlo Bergamini vient  participer  pour  la troisième fois à l’opération de surveillance maritime dans le Golfe de Guinée. Dans un communiqué, l’ambassadeur d’Italie annonce que la visite du navire est prévue du 10 au 11 avril 2022. Selon le diplomate, le navire est développé à partir du programme de frégates polyvalentes Fremm.

La frégate Luigi Rizzo est un équipage de 190 marins dont  un groupe de fusiliers de la brigade de San Marco. Elle est dotée d’armements puissants et de deux hélicoptères NH-90 avec des armes anti-navales, déclare l’ambassadeur. Il rappelle que le navire  en question participe à l’opération « Gabinia », laquelle contribue à assurer la sûreté dans le Golfe de Guinée depuis février 2022.

Selon la même source, l’Italie est présente dans le Golfe de Guinée dans le cadre de la « Coordinated Maritime Présence » lancée par l’Union européenne en janvier 2022. Cette mission permet de maintenir la présence d’au moins un navire européen dans le Golfe de Guinée tout au long de l’année. Cette présence continue est l’une des mesures prises par l’Union européenne pour soutenir depuis 2013, la sûreté dans le Golfe de Guinée.

Le Golfe de Guinée est la partie de l’océan Atlantique qui s’enfonce vers le centre du continent africain. Il constitue un point sensible du commerce maritime et contient au moins 7% des resserves mondiales offshore d’hydrocarbures.

 La zone s’étend de la Côte d’Ivoire jusqu’en Angola en passant par le Cameroun, le Nigéria, le Togo… Elle est considérée en 2016 par le Centre français du Maritime information coopération & Awareness,  comme « la zone maritime la plus dangereuse au monde ». C’est en raison de la récurrence des actes de piraterie maritime, des actes de brigandage, la prise de navires, enlèvement d’équipages contre rançon, etc.

Le Camerounais Christophe Eken, à la tête des chambres consulaires d’Afrique francophone 

La Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima) du Cameroun accueille les 4 et 5 avril 2022, la 46ème Assemblée générale de la conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (Cpccaf).

Mounir Mouakhar, président sortant a passé le témoin à Christophe Eken. Cette élection a eu lieu en marge de la 46ème Assemblée générale de la Cpccaf, marquée par l’investiture du nouveau bureau, présidé par Christophe Eken, président de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun.

Le Cameroun via la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun (Ccima), a accueilli la 46e assemblée générale de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (Cpccaf). Les travaux ont été ouverts par le Premier ministre, chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute le 4 avril 2022.

Il était donc question « de faire le bilan de la mandature écoulée, mais aussi de se concerter sur les grandes orientations de la nouvelle mandature, en particulier les projets de coopération en faveur du développement économique fondé sur le secteur privé, dans un contexte africain affecté par la crise sanitaire et aussi particulièrement vulnérable à la flambée des coûts de l’énergie et des matières premières ».

Créée en 1973, la Cpccaf est une association à but non lucratif avec pour objectifs la promotion et la structuration du secteur privé africain et le développement des relations commerciales entre l’Union Européenne et l’Afrique. Elle compte 131 chambres membres, dont 26 pays africains impliqués.

La Cpccaf élabore et met en œuvre des programmes de coopération pour le renforcement des capacités et des compétences des structures africaines d’accompagnement des entreprises, comme les chambres, et mène des actions de coopération sur le terrain, en Afrique, dans des domaines tels que la formation et l’emploi, l’insertion des jeunes et des femmes, la transition écologique et la sécurité économique.

BTP : Lena-Tibati-Ngatt circule

Le ministère des Travaux publics (Mintp) a réceptionné cette section qui permet de relier les régions du Centre et de l’Adamaoua le 10 mars 2022.

Cette réception provisoire du tronçon Lena-Tibati-Ngatt, d’un coût de 73,4 milliards de FCFA, rejoint la réception du tronçon Batchenga-Ntui (21,3 km) en décembre 2020, réalisé à 34,52 milliards de FCFA et la section Yoko-Léna (45,241 km) en février de la même année, construit à 23,39 milliards de FCFA. Ce qui porte à 233,77 le nombre de kilomètres de route déjà bitumés sur le corridor Batchenga-Ngaoundéré.

La route rentre dans le cadre du projet d’appui au secteur des Transports et constitue la ligne directe entre les régions du Centre et de l’Adamaoua. Plusieurs tronçons d’un linéaire global de 178,8 km sont en cours de réalisation.

D’ailleurs, pour que le corridor Batchenga-Ngaoundéré soit complet, le ministère indique qu’il manque le bitumage de la section Ngatt-Ngaoundéré (185 km). Des négociations sont en cours et devraient permettre d’aboutir à la mobilisation d’un financement impliquant l’État du Cameroun ; la Banque islamique du développement et l’Union européenne.

L’objectif spécifique du projet est l’aménagement de la route Batchenga-Ntui-yoko-Lena et la contribution à l’amélioration des conditions de vie des populations de la zone d’influence du projet.

Cameroun : Kmertech dévoile les six champions du concours « TIE Champions »

Les startups Telmi, Ekose, Miya Academy, Cameroon GCE guide App, Nkwa et Tensend sont les grands gagnants de la compétition « TIE Champions ».

 

Elles sont connues, les six meilleures initiatives de riposte contre le coronavirus dans les domaines de la santé, de l’éducation et des affaires. Ces projets ont été proposés et valorisés par les startups Telmi, Ekose, Miya Academy, Cameroon GCE guide App, Nkwa et Tensend.

Initiée par l’association Kmertech, la compétition « TIE Champions » a reçu un appui financier de l’Union européenne. Le jury a dévoilé les champions au terme de la finale de la compétition « TIE Champions », jeudi 03 mars 2022, dans la ville de Douala.

Ils étaient 18 startups finalistes répartis en 6 secteurs dont la santé, l’éducation et les affaires. C’est devant un jury constitué d’experts pour chaque domaine, que ces jeunes camerounais ont défendu leurs initiatives. Il a fallu 3 min de pitch à chaque représentant de startup pour présenter son projet et 7 autres minutes pour le défendre en répondant aux questions des membres du jury et de l’assistance.

Les différents projets ont été évalués selon huit critères. Il s’agit de l’originalité, la pertinence, l’utilité publique, la fonctionnalité, l’accessibilité, la fiabilité, la qualité des réponses et le vote du public sur les réseaux sociaux. C’est au terme de cette appréciation que les meilleurs projets ont été retenus, soit deux par secteur. Dans le secteur de la santé, les startups Telmi et Ekose se sont démarqués et sont respectivement premier et deuxième. Les 06 lauréats recevront les prix Champion Kmertech TIE dont les enveloppes varient entre 5000 à 15000 euros.

Toute émue, Monica Mesame, fondatrice de la startup Ekose Health-Tech, est la seule femme à avoir défendue un projet. « Je suis autant surprise qu’émue vue que je ne m’attendais pas à occuper une telle position. Et ça me fait vraiment plaisir aujourd’hui de savoir que les choses vont prendre corps. J’exprime ainsi toute la reconnaissance à Kmertech qui a cru en moi », s’exclame-t-elle.

Sur les 6 projets en compétitions dans le domaine de l’éducation, Miya Academy et Cameroon GCE guide App ont fait la différence. Nkwa et Tensend sont les deux initiatives qui ont répondu aux critères de sélection dans le secteur des affaires. « Nous étions l’une des seules solutions électronique et informatique et ça nous a donné un bon coup de pousse. Après cette étape, nous allons acheter du matériel pour finaliser la solution, il nous faut recruter des personnes qualifiées et lancer notre projet en 2023 comme prévu », projette Fabrice Tueche, représentant de la startup MesinTech-Telmi.

Pour les candidats malheureux c’était une belle aventure au cours de laquelle ils ont été bien encadrés à travers des formations et des conseils. « C’est juste une épreuve, nous voulions challenger notre idée et le but a été atteint même si nous n’avons pas gagné, notre état d’esprit reste le même. Nous allons continuer de travailler, trouver des solutions pour entrer dans le marché », exprime avec regrets Cabrel Dji de la startup Freemo Pay

Les candidats avant leur passage devant le jury.

 

La « KmerTech TIE Champions » est une compétition nationale durant laquelle les entrepreneurs ont développé et proposé des solutions en réponse à l’impact de la COVID-19. Cette compétition récompense des projets qui répondent au triple objectif de participation au développement sociétal, de développement d’une offre innovante et d’intégration des technologies numériques dans la dynamique entrepreneuriale.

 

Coopération : les pays membres de l’Oeacp et l’Union européenne peaufinent leur nouveau partenariat

Le nouvel accord entre l’Organisation des Etats d’Afrique Caraïbes et pacifique (Oeacp) et l’Union Européenne connaît une nouvelle évolution. Le partenariat a été signé le 15 avril 2021 et s’est vu amendé au cours de la 113ème session du conseil des ministres de l’Oeacp qui s’est tenue en visioconférence du 30 novembre au 2 décembre dernier.

Selon le document final qui a été publié à cet effet, le conseil des ministres de l’Oeacp  s’est félicité de la prorogation des mesures transitoires permettant la prolongation de l’Accord de Cotonou du 30 novembre 2021  au 30 juin 2022. Le conseil a ainsi approuvé « les amendements qui prévoient  l’inclusion des Etats membres de l’union européenne dans la partie UE, et les corrections techniques, concernant la référence aux déclarations de l’article 6(1) ». Ainsi, douze décisions et trois résolutions ont été prises.

Parmi ces résolutions, on note entre autres les questions  liées aux produits de base et aux  chaines de valeur,  des questions  commerciales ainsi que la résolution sur la liste de l’Ue à propos  des juridictions fiscales non coopératives et  celles des pays tiers à haut risque dont,  les dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement de terrorisme présentent des carences.

Le conseil  a en outre donné mandat au comité des ambassadeurs pour,  « approuver les corrections techniques apportées aux dispositions du nouvel accord portant sur,  le règlement  intérieur des institutions conjointes dans les articles 88 (7), 89 (3) etc. ». Et finaliser avec,  les partenaires de l’Ue la planification de la signature du nouvel accord. Le projet du budget du secrétariat de l’Oeacp  pour l’exercice 2022 a également été approuvé.

 Le dit budget a été arrêté à 9 230 313 euros pour l’apport des membres ensuite  688 182 euros, au titre des recouvrements des arriérés des contributions et enfin  172908 euros en guise des impôts internes sur les émoluments des personnels. Il y’a aussi,  la contribution de l’UE qui s’élève à  4439691 euros.

Au cours de la même réunion, qu’a pris part le ministre camerounais de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat),  Alamine Ousmane Mey, par Visio conférence,  les participants se sont penchés sur un certain nombre de sujets d’intérêts communs. Notamment,  des sujets d’ordre politiques  et stratégiques,  institutionnels  et de développement.

C’est le cas entre autres du processus post-Cotonou, le plan stratégique de l’Oeacp 2022-2025,  la création d’une fondation culturelle de l’organisation et  la mise en œuvre du programme cadre pour les chaînes  de valeurs agricoles qui démarrera cette année.

Il faut rappeler que, C’est en avril 2020 que, le groupe des États ACP est devenu l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Oeacp), une organisation internationale qui compte 79 membres. Donc le Secrétaire général est  S.E  M. Tete Antonio, ministre des relations extérieures de la république d’Angola.

 

 

 

 

Cameroun : KMER TECH forme 100 startups et compte financer six meilleurs projets

C’est dans le cadre  du Programme national TIE (Tech-Innovation-Entrepreneurship) présenté  le 30 novembre 2021  à Yaoundé. Au cours d’une conférence nationale regroupant plus de 3000 participants en ligne.

Le  Programme national TIE vise à former pendant 15 mois, plus de 100 structures dans les secteurs innovants et de financer  les six meilleurs projets.  Une conférence de présentation a été organisée ce 30 novembre à Yaoundé en présence de 100 participants et 3000 autres en ligne.

Le projet TIE (Tech-Innovation-Entrepreneurship) prévoit quatre ateliers de renforcement des capacités, une conférence nationale, un concours visant à dénicher six meilleurs projets et la digitalisation des contenus. Les six vainqueurs de la compétition vont se repartir la cagnotte de 60 mille euros

A l’issue de  la formation, KMER TECH,  réseau d’entreprises technologiques va offrir du matériel informatique, des équipements du bureau ainsi qu’un appui financier aux entreprises. Le but est de leur apporter des éléments  nécessaires afin de valoriser leurs projets.

L’initiative est parrainée par le ministère des Petites et moyenne Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa). Elle bénéficie du financement de 150 mille euros de l’Union européenne à travers la Banque européenne d’investissement (BEI).

En plus du Programme Tech-Innovation-Entrepreneurship, KMER TECH veut apporter sa touche dans la lutte contre les impacts de la pandémie du Covid-19 sur la santé, l’éducation,  la finance ou le commerce. KMER TECH avec l’appui de l’UE s’engage à renforcer les capacités de 100 structures dans les villes de Douala, Yaoundé, Bagangté et  Buea. Il s’agit des managers de hubs, incubateurs, réseaux d’entrepreneurs entre autres. Le projet prévoit 04 ateliers de formation allant jusqu’à 02 mois.

Pour mémoire, KMER TECH est un réseau constitué de 30 structures.  Né en 2002, il se déploie dans huit régions. Ce réseau compte se structurer de manière à couvrir tout le territoire camerounais.

Cameroun – Covidgate : Comment Louis Paul Motaze a bravé la Cour suprême

Sous la pression des bailleurs des fonds internationaux, notamment le FMI et l’Union Européenne, le ministre des Finances a levé le blocus que Daniel Mekobe Sone et Luc Ndjodo avaient décrété sur le travail d’investigation de la chambre des comptes. Le ministre Laurent Esso mis à contribution. Une enquête du journal Kalara.

 

 

 

 

 

Alors que les regards des camerounais étaient rivés depuis mars 2021 sur la Chambre des comptes de la Cour suprême du Cameroun, où était attendu la publication du rapport d’audit de la gestion des fonds publics mobilisés en 2020 par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la maladie à Covid-19, c’est finalement le ministère des Finances qui a pris sur lui de rendre public le document tant attendu.

C’est en effet sur le site de ce ministère et sur le site de la direction générale du Budget qu’a été publié le document de 170 pages le 16 novembre 2021 en matinée. L’information n’a pas tardé à se propager aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, devenant  virale sur les réseaux sociaux.

Dès le lendemain 17 novembre 2021 à 22h12, M. Angham Al Shami, responsable de la communication du Fond monétaire international (FMI) saluait l’événement dans un mail adressé à la communauté des observateurs des activités de l’institution. « Nous tenions à vous signaler que le Cameroun a publié sur le site du ministère des Finances le rapport d’audit des dépenses Covid-19. La promotion de la bonne gouvernance reste une partie essentielle de l’engagement du FMI avec le Cameroun et ceci est conforme aux engagements pris dans le cadre du financement d’urgence du FMI », s’est-il félicité. On le voit : la publication du rapport était très attendue auprès des partenaires stratégiques du Cameroun…

Si bien que tardive, la publication du rapport d’audit de la Chambre des comptes a fait le buzz un peu partout, c’est moins par son contenu que du contexte de l’événement. En effet, depuis la troisième semaine de juin 2021, une synthèse du rapport avait fuité avec l’intégralité des recommandations faites par l’auditeur ainsi que les constatations des juges des comptes sur les « cas avérés de mauvaises pratiques et de détournements ».

Les partenaires stratégiques

Depuis lors, qu’est-ce qui peut justifier que le rapport d’audit ne soit rendu public que le 16 novembre par le Minfi en plus, et de façon, quasi confidentiel ? Selon les informations recueillies auprès de sources bien informées, c’est la pression exercée par «les partenaires stratégiques» du Cameroun ayant participé à la mobilisation des ressources financières  destinées à la lutte contre la Covid-19 qui sont à l’origine de cette situation pour le moins inédite.

Interface du gouvernement dans sa relation, notamment avec le FMI  et l’Union Européenne (UE), le ministère des Finances a dû se laisser aller à un dépassement de fonction pour obtenir et rendre public le rapport d’audit de la chambre des comptes.

Un haut responsable judiciaire sollicité par Kalara explique  que M. Louis Paul Motaze, le ministre des Finances, s’est adressé dans un premier temps à M. Yap Abdou, le président de la Chambre des comptes, dans le but d’obtenir le rapport et le rendre public. Devant la réticence du haut magistrat à donner suite aux attentes du Minfi, ce dernier s’est finalement adressé au ministre d’Etat, Laurent Esso.

Et c’est auprès du Garde des sceaux que le Minfi a obtenu le rapport d’audit rendu public. En fait, au lendemain de l’adoption du document, plusieurs exemplaires avaient été mis à la disposition de la Chancellerie. Le problème, c’est qu’au moment de la publication du rapport d’audit de la chambre des comptes sur divers sites internet du Minfi, du 16 novembre dernier, le document est frappé d’embargo.

Et pour cause, le premier président de la Cour  suprême et le procureur général près de cette haute juridiction, en avaient décidé depuis cinq mois ainsi alors qu’une «séance plénière spéciale» de l’Assemblée nationale était programmée le 25 juin 2021 en vue de la présentation, par la Chambre des comptes, de son rapport annuel et du fameux rapport d’audit de la gestion des fonds Covid au cours de l’exercice 2020.

Officiellement, les deux têtes couronnées de la Cour suprême ne souhaitent pas que les juges des comptes commentent de quelque façon que ce soit, y compris devant les députés, le rapport d’audit, qui est dans le cas d’espèce une décision judiciaire ayant fait l’objet d’une délibération en bonne et due forme.

Malversations financières

La semaine dernière, la Chambre des comptes a envisagé de relancer le processus de publication par ses propres soins de son rapport, bien que celui-ci soit déjà diffusé par le Minfi. En l’absence du premier président de la Cour suprême, M. Daniel Mekobe Sone, qui est éloigné du Palais de justice depuis de longues semaines pour cause de maladie, le procureur général près de la haute juridiction doit décider de la conduite à tenir.

Pour l’instant, c’est le statut quo. Mais les magistrats de la haute juridiction des comptes ne se tournent pas les pouces. Ces derniers travaillent à la production d’un nouveau rapport d’audit concernant toujours la gestion des fonds Covid-19 pour l’année 2021 et certains aspects de la gestion des fonds publics…

Rappelons que le rapport d’audit de la Chambre des comptes  sur la gestion des fonds en 2020 est au centre d’une polémique née en mars 2021, bien avant que le document définitif soit adopté. Sur la base d’un draft non signé de l’équipe des auditeurs parvenus de façon informelle à la présidence de la République. Ce dernier ayant ordonné aux gardes Sceaux, via le secrétaire général à la présidence de la République, l’ouverture d’une enquête judiciaire, d’autant que plusieurs membres du gouvernement étaient suspectés de s’être rendus coupables de malversations financières.

D’abord entourées de publicité, les convocations des suspects par le corps judiciaires du Tribunal criminel spécial (TCS) en vue de leurs auditions étaient devenues discrètes, puis s’étaient estompées. Depuis la transmission du rapport final au ministère de la Justice, nul ne sait le sort qui lui est réservé.

A titre d’information : la transmission au ministère de la Justice d’un rapport d’audit de la chambre des comptes mettant en exergue des faits criminels ou délictueux constitue une plainte pour le compte de l’organe audité. C’est le cas du rapport publié le 16 novembre par le Minfi.

Cameroun : des équipements d’une valeur de 179 millions pour renforcer la prise en charge des cas de Covid-19

Des équipements de protection du personnel de santé et de prise en charge des cas sévères ont été remis le 19 octobre 2021 au ministre de la Santé publique (Minsante) Malachie Manaouda,  par l’Union Européenne et la République Fédérale d’Allemagne.

924 000 masques chirurgicaux d’une valeur de plus de 165 millions FCFA pour République Fédérale d’Allemagne. 50 concentrateurs d’oxygène, 50 000 masques chirurgicaux, 03 ventilateurs avec accessoires, 03 moniteurs avec accessoires, 3 040 lunettes de protection, 3 120 visières pour l’Union Européenne. Ces matériels sont destinés aux régions du Centre, de l’Ouest et de l’Est.
Le Représentant-Résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Cameroun, dans son propos, va relever qu’à ces équipements, « il faut ajouter 40 laryngoscopes adultes, 45 laryngoscopes pédiatriques, 03 défibrillateurs semi-automatiques« . Le montant débloqué par l’Union Européenne pour cet appui de solidarité, souligne Phanuel HABIMANA, s’élève a un peu plus de 179 millions de FCFA.
 Le Représentant-Résident de l’OMS au Cameroun va profiter de la circonstance pour apprécier à sa juste valeur l’accompagnement de l’Union Européenne qui a auparavant permis la construction de zones de traitement de déchets au sein de 18 formations sanitaires dans cinq régions, en plus de la mise en service d’un forage d’une capacité de 40 000 litres à Limbé et l’octroi de 150 Smartphones pour la surveillance épidémiologique.
Solidarité mondiale
Dans sa prise de parole, l’Ambassadeur, Chef de la mission Européenne au Cameroun, Philippe VAN DAMME, va faire remarquer qu’: « aucun pays n’est cependant épargné » avant d’exhorter les uns et les autres à se protéger en recourant à la vaccination. Dans la même lancée, l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Cameroun, Corinne FRICKE,  affirme que ce geste est le signe de la solidarité mondiale contre la pandémie.
Reprenant à son compte les appels des populations à la vaccination pour une protection supplémentaire, Malachie Manaouda va renseigner qu’une 3eme campagne intensive de vaccination est en gestation.

Cameroun : l’UE offre près de 100 millions de FCFA à l’ONG Kmer Tech pour des solutions technologiques contre le Covid-19

Le financement doit concrétiser le projet Kmer-Tech T-I-E (Tech – innovation – Entrepreneurship), pour lequel le contrat de partenariat a été signé ce 10 septembre 2021.

Lutter contre la pandémie du Coronavirus à travers les nouvelles technologies. C’est ce que vise l’ONG Kmr Tech à travers son projet Tech – innovation – Entrepreneurship soutenu par l’Union européenne à hauteur de 150 000 euros. Le contrat de partenariat y afférent a été signé à ce vendredi à Yaoundé. En présence du ministre l’Economie sociale et de l’artisanat, Achille. Bassilekin III et de S.E. Philippe Van Damme, ambassadeur de l’UE au Cameroun.

La réalisation du projet Kmr Tech T-I-E va  consister notamment à former les entreprises et organisations opérant dans le développement des technologies innovantes. 100 managers de plusieurs villes prendront part aux ateliers organisés en vue de renforcer leurs capacités et acquérir des matériels informatiques et équipements de bureau.

Le projet ambitionne ensuite former les startups/entrepreneurs dans leurs domaines respectifs. Afin de les rendre apte à proposer notamment des solutions applicables dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus.

KMR Tech annonce pour le 10 novembre prochain, la tenue d’une conférence nationale Tech – innovation – Entrepreneurship. Vont y prendre part, 50 acteurs de T-I-E dans les secteurs de la santé, l’éducation, et finance/commerce, et plus de 3000 personnes en ligne. Il sera question pendant cette conférence de faire un état des attentes de la société vis-à-vis des startups. Après quoi, une compétition sera lancée à leur intention. Le concours « KmerTech T-I-E champion » va récompenser les six meilleures solutions qui appliquent la technologie et l’innovation dans les secteurs de la santé, l’éducation et  la finance/commerce.

A travers toutes ces activités, Kmer Tech devrait mieux affirmer sa mission. Celle  d’accompagnement et  promotion de l’entreprenariat technologique et innovant. En vue de booster l’économie numérique au Cameroun.  Créé en juin 2020, elle est un réseau d’incubateurs, d’accélérateurs, de Flabays ayant de l’expérience dans le suivi  des jeunes entrepreneurs à travers des programmes et des formations.

Cameroun : l’Union européenne et l’Onu veulent renforcer la stratégie dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages

Ces deux organisations ont réuni les acteurs de la chaine contre ce phénomène afin de faire un diagnostic de la lutte et adopter de nouvelles stratégies.

La criminalité liée aux espèces sauvages  et le trafic illicite des ressources naturelles n’est pas une priorité des gouvernements des pays de l’Afrique centrale. Pourtant, « le trafic des espèces sauvages est l’un des crimes organisés les plus rentables au monde. Son ampleur exacte est difficile à quantifier, mais différentes sources estiment que les profits tirés de ce trafic se situent entre 5000 et 13 000 milliards Fcfa par an dans le monde », relève le représentant de l’Union européenne à l’atelier de renforcement des capacités des Etats membres de la Ceeac  (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale) pour la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et le trafic illicite des ressources naturelles. Rencontre qui s’est tenue à Yaoundé du 30 mars au 2 avril 2021.

Comme l’a souligné Cheikh Ousmane Toure, le coordonnateur régional du Programme mondial de lutte contre la criminalité liée à la faune et à la flore en Afrique centrale de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc), cet atelier de quatre jours avait pour objectifs,  « Renforcer la capacité des acteurs de la chaine pénale (les forces d’application de la loi, la justice), renforcer la coopération internationale ; et lutter contre le blanchiment et la corruption qui va avec ce type de criminalité ».

Pour Arnaud Demoor, chef de coopération à l’Union européenne, « cet atelier vise à faire un diagnostic par rapport à la situation législative nationale, par rapport aux conventions internationales et de voir dans quelle mesure il y a des possibilités d’amélioration et notamment de tout ce qu’on appelle le Law Enforcement. C’est tout à fait capital. Parce que trafic transnational organisé est opportuniste ».

Ainsi, ont été appelés à la réflexion sur les stratégies permettant de lutter efficacement contre ces phénomènes, les responsables de la justice, de la police, de la gendarmerie, des Douanes, des forces armées, mais aussi, des ministères des Forêts et de de la Faune, des Mines, des Finances, de l’environnement ; ou encore des responsables de l’Agence nationale d’investigation financière. Toutes ces institutions vont être renforcées pour que la coopération entre les Etats de l’Afrique centrale soit effective dans la réduction de la criminalité sus-citée et le trafic illicite de ressources naturelles.

Cameroun/Crise anglophone: les Etats-Unis et l’UE demandent de respecter le droit des enfants d’aller à l’école

Sortie faite après l’attaque et l’assassinat de plusieurs élèves dans une école privée à Kumba (Sud-Ouest) le 24 octobre

 

L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique et la délégation de l’Union européenne au Cameroun ont condamné l’attaque perpétrée par une bande armée contre une école privée à Kumba (région anglophone du Sud-Ouest) samedi, résultant en l’assassinat de six élèves âgés de 09 à 12 ans et l’hospitalisation de 13 autres pour blessures graves. 

“Cet acte odieux et méprisable montre un dédain envers les vies innocentes qui représentent l’espoir d’un avenir positif. La violence doit cesser dorénavant et les enfants devraient pouvoir exercer leur droit d’aller à l’école sans craindre pour leur sécurité”, a réagi l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun dans un communiqué.

“Cette attaque constitue une violation du droit international sur les populations civiles. Les responsables devront répondre de leurs actes”, a souhaité de son côté la délégation de l’Union européenne.

Le gouvernement accuse les groupes armés partisans de la sécession du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d’être à l’origine de cette attaque, voulant saper la dynamique de la reprise des classes – depuis le 05 octobre – dans ces deux régions. 

Le coordonnateur résident du système des Nations unies au Cameroun, Matthias Z. Naab, a relevé dans un communiqué que la rentrée scolaire cette année avait vu une plus grande participation des élèves dans les deux régions anglophones contrairement aux années antérieures.

Covid-19: comment la fermeture des frontières entre le Cameroun et les pays de l’UE affecte la filière avicole

Les œufs utilisés pour la production de poussins proviennent principalement de certains pays de l’Union européenne

 

L’allègement progressif des mesures gouvernementales de lutte contre la pandémie du coronavirus réjouit les éleveurs de poulets de chair au Cameroun. Ces derniers, qui font face à une pénurie d’oeufs pour la production de poussins, espèrent pour bientôt une reprise normale du trafic aérien entre le Cameroun et les pays européens

“Ne pouvant plus recevoir des vols venant de nos principaux fournisseurs des intrants avicoles et œufs à couver, à savoir la Belgique, la Hollande, la France, etc. Il nous est difficile d’importer à la même fréquence qu’avant. En plus, le coût du fret a connu une augmentation importante qui se situe entre 30 et 35%. Ce qui suppose que le peu que nous parvenons à importer coûte très cher”, a relevé le président de l’interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), François Djounou, dans la presse publique ce vendredi.

“Nous pensons qu’avec la relative reprise des vols en provenance de l’Europe, la situation devrait s’améliorer positivement. On pourra donc avoir un peu plus d’œufs dans les jours à venir, bien que ce soit cher. Ceci nous permettra de produire assez de poussins pour les fêtes  de fin d’année. Nous comptons beaucoup sur cette reprise de vols”, a-t-il confié.

Inondations : l’Union européenne va débloquer plus d’un milliard pour des pays d’Afrique

Le Cameroun va bénéficier d’une enveloppe de 368 millions FCFA pour venir en aide à ses populations victimes des pluies torrentielles.

Cinq pays d’Afrique touchés par les inondations vont bénéficier d’une aide de l’Union européenne (UE) en faveur des populations victimes. L’information a été rendue publique ce 8 octobre 2020.

En effet, l’UE va débloquer 1,5 milliard FCFA en direction du Cameroun, du Tchad de la République centrafricaine, du Burkina Faso et du Niger.

Cette enveloppe sera ventilée ainsi qu’il suit : 328 millions FCFA pour le Cameroun, 164 millions Burkina Faso, 657 millions FCFA en direction du Niger, la République centrafricaine emporte 62 millions, contre 328 millions FCFA pour le Tchad.

D’après Janez Lenarčič, Commissaire européen à la Gestion des crises, les pays partenaires bénéficiaires de cette aide humanitaire « pourront ainsi distribuer de l’eau potable, de l’assistance alimentaire, des kits de premières nécessités, et fournir des abris et services sanitaires aux populations les plus durement touchées par les sinistres ».

Cette enveloppe est le deuxième volet d’une aide déjà allouée à d’autres pays d’Afrique via Fédération Internationale de la Croix Rouge. Il s’agit de la Guinée (164 millions FCFA), du Niger ( 52 millions FCFA), et le Sénégal ( 164 millions FCFA).

Au Cameroun, une pluviométrie particulièrement importante a provoqué d’importantes inondations qui ont touché plusieurs régions du pays. Des morts ont été enregistrés ainsi que plusieurs dégâts matériels.

Cameroun : l’UE condamne la tuerie de Nguetchewe à l’Extrême-nord

Dans une déclaration commune publiée le 10 août, de hauts responsables de l’Union européenne s’insurgent contre les récentes attaques meurtrières au Cameroun, au Burkina Faso et au Niger.

Des populations civiles, des travailleurs humanitaires ont péri dans plusieurs attaques terroristes au Niger, au Burkina Faso et au Cameroun. Au Cameroun, c’est le village Nguetchewe à l’Extrême-nord qui a subi la foudre des terroristes dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 août dernier. Le gouvernement parle 16 morts et de nombreux blessés.

Au Niger, des personnes participant à une excursion touristique dans une zone réputée pour abriter les derniers troupeaux de girafes d’Afrique de l’Ouest, ont été assassinés dans la zone de Kouré, au Sud-Ouest du pays.

Au Burkina Faso, des individus armés non identifiés ont fait irruption dans le marché de bétail de Namoungou, village de la commune de Fada N’Gourma le 8 août dernier, et se sont attaqués aux populations. Le gouverneur, le colonel Saidou Sanou, dans un communiqué indique que  « le bilan provisoire fait état d’une vingtaine de personnes tuées et de nombreux blessés ».

Des attaques que condamne l’Union européenne. Dans une déclaration commune publiée hier, Josep Borrell,  Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, des Commissaires pour la gestion de crises Lenarčič et les partenariats internationaux Urpilainen, dénoncent des attaques brutales qui rappellent que le terrorisme n’épargne personne.

« Rien ne nous fera baisser les bras dans notre volonté d’aider le Sahel à affronter les différents défis auxquels la région fait face. L’Union européenne reste déterminée à poursuivre ses efforts, aux côtés de ses partenaires sahéliens, en faveur du rétablissement de la sécurité et des services de l’Etat, de l’action humanitaire et de développement, notamment dans le cadre de la Coalition pour le Sahel »,  déclarent-t-ils.

Cameroun : le gouvernement demande à l’Union européenne de revoir sa décision sur la fermeture des frontières du Schengen

Le ministre des Transports vient d’annoncer que l’UE a été saisie afin d’inclure le Cameroun parmi les pays qui peuvent accéder dans l’espace Schengen.

Alors que le ciel camerounais a été rouvert à la compagnie Air France, les autorités camerounaises semblent étonnées de la non-réciprocité. Lors de la réunion du Comité de suivi des mesures de riposte contre le Covid-19 tenue ce jour, le ministre des Transports a indiqué que l’Union européenne a été saisie afin qu’elle reconsidère sa position.

L’on sait que ce 1er juillet  l’UE rouvre ses frontières extérieures à 14 pays dès ce 1er juillet 2020. Mais cette réouverture ne concernera tous les pays du monde. L’Algérie, le Maroc, le Rwanda et la Tunisie sont les “élus africains“.

Le Gabon par exemple  par mesure de réciprocité vient de demander aux Ambassadeurs et Consuls du Gabon de ne pas délivrer de visas tourisme aux ressortissants des Etats (27) de l’UE qui désirent se rendre au Gabon, jusqu’à nouvel ordre.

Cameroun : l’UE prolonge la durée de son appui à la filière banane du fait du Covid-19

La Délégation de l’Union européenne au Cameroun proroge de deux ans ses «Mesures d’Accompagnement Banane» pour soutenir les entreprises de la filière, fragilisées  notamment par les conséquences économiques du coronavirus.

« L’Union européenne a répondu favorablement à la demande du gouvernement camerounais de prolonger la durée de mise en œuvre de ses «Mesures d’Accompagnement Banane». », apprend-t-on du service presse de la délégation de l’UE au Cameroun.

Les entreprises opérant dans le secteur  ont deux années de plus pour achever les actions engagées pour améliorer la productivité des plantations et améliorer la compétitivité de la filière. L’Union européenne justifie sa décision par la volonté « d’appuyer les entreprises de la filière banane fragilisées par les conséquences économiques du coronavirus et par l’impact de la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

C’est depuis 2012 que le Cameroun bénéficie du programme « Mesures d’Accompagnement aux pays ACP fournisseurs de Bananes »-MAB. Un programme financé à hauteur de  31.6 milliards de FCFA (48 290 000 EUR).

Cameroun/Covid-19: appui budgétaire de 6 milliards de F CFA de l’Union européenne

Selon le chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun, Hans-Peter Schadek, l’appui vise à soutenir la réponse du gouvernement à la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus

 

L’Union européenne a décidé d’accorder un appui budgétaire de six milliards de F CFA au Cameroun, pour soutenir la réponse du gouvernement à la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, a expliqué le chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun, Hans-Peter Schadek, dans une interview accordée au quotidien gouvernemental le 29 avril.

“Nous allons aussi contribuer, pour 650 millions de FCFA environ, aux actions d’urgence menées par l’OMS, par  exemple avec l’acquisition de médicaments, de matériel de protection ou d’équipement médical. Et nous comptons également contribuer avec 450  millions de FCFA environ à l’action de la société civile dans la réponse à la crise, car elle joue un rôle important dans la sensibilisation des populations, dans l’éducation et dans la diffusion des messages. Enfin, nous réfléchissons aussi à un soutien au secteur privé et aux entreprises, ensemble avec la Banque européenne d’investissement”, a ajouté l’ambassadeur.

Selon les indications fournies par Hans-Peter Schadek, dans le cadre du soutien de l’UE au Cameroun contre le Covid-19, Echo, le Service d’aide humanitaire de la Commission européenne, contribue également au Plan stratégique de réponse de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avec un montant de 2,3 millions d’euro.

Cameroun : près de 5000 jeunes réinsérés dans l’Extrême-nord

Ils font partie de la deuxième phase du projet à Haute intensité de la main d’œuvre  (Himo II) financé par l’Union européenne. Le but étant de les sortir du désœuvrement et de la tentation de joindre les rangs de la secte Boko Haram.

« J’ai été retenue pour travailler pendant une période dans le chantier de construction des routes dans la commune de Guémé dans le cadre du projet Himo. Avec l’argent que j’ai gagné, j’ai créé un Gic (Groupement d’initiative commune, Ndlr) avec six autres ouvriers. Nous louons des parcelles de terre sur lesquelles nous cultivons. Aujourd’hui nous avons de grandes plantations ». Ce témoignage témoigne est de Philomène Tapita, habitante de la commune de Guémé, dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun.

La jeune femme est l’une des 5000 bénéficiaires de la deuxième phase du projet Haute intensité de la main d’œuvre (Himo II). Un programme de réinsertion sociale et professionnel exécuté dans 20 communes de la région de l’Extrême-Nord Cameroun.

Comme Philomène, Express Nemsi, se réjouit de l’homme nouveau qu’il est aujourd’hui. « Il y a encore moins d’un an, j’étais au chômage. Le maire de Guémé m’a convaincu d’intégrer le projet Himo. Au bout de six mois j’ai formé un groupe avec des amis et nous avons décidé de faire de l’élevage. Nous avons présenté notre projet aux promoteurs d’Himo et ils nous ont financé avec l’argent qu’ils débitaient de nos salaires pour épargner », raconte-t-il.

Quant à Simon Biena, jeune père de 04 enfants, il est aujourd’hui un chef d’entreprise à Guémé. Son financement lui vient de son épargne après avoir exercé comme ouvrier sur le chantier de construction des magasins de stockage. Il est content de son ascension sociale et c’est avec grande joie qu’il parle de son expérience.

« Je n’avais pas de travail avant Himo. Un jour le maire m’a parlé du projet et a voulu que je l’intègre. J’ai travaillé dans les chantiers de construction des routes. Je gagnais 15 500 Fcfa par semaine. Je recevais 10 000 Fcfa. Les promoteurs du projet épargnaient 5500 Fcfa pour moi. Quelque temps après j’ai acheté une machine à coudre. Aujourd’hui mon atelier de couture s’est agrandi et est devenu un centre de formation qui forme 40 personnes », se récré le jeune homme.

Ces trois bénéficiaires ont pris part à une rencontre de restitution finale des acquis dudit projet qui a été organisé le mardi 17 mars à Yaoundé.

D’un montant de plus de 6 milliards Fcfa, Himo II a été financé par l’Union européenne à travers le Fonds fiduciaire d’urgence, dont la gestion déléguée est assurée par l’Agence francaise de développement (Afd). Le projet est mis en œuvre depuis 2016 par le Programme national de développement participatif (Pndp) et vise non seulement à promouvoir l’expansion de l’économie locale des communes cibles, mais aussi à résoudre le problème de précarité  et de chômage de la population juvénile de cette partie du pays.

Le projet Himo II a aussi permis la construction et la réhabilitation des infrastructures routières hydrauliques, notamment les pistes  rurales, les mares artificielles, les magasins de stockage dans communes cibles de l’Extrême-Nord.

 « Le bilan est fort : 5000 jeunes se sont réinstallés dans les activités soit en groupe ou de manière individuelle au cours des deux phases du projet Himo. Et vous savez que dans notre contexte, ce sont dix personnes qui survivent derrière chaque revenu. Les activités que ces jeunes mènent apportent également des revenus à la commune en termes de fiscalité », a expliqué Marie Madeleine Nga, coordonnateur national du Pndp.

Alors que Himo II tire à sa fin, le Pndp a déjà bénéficié d’un nouvel appui des partenaires techniques et financiers pour la troisième phase. Celle-ci pourrait s’étendre dans d’autres régions en situation d’insécurité.