Le chiffre a été communiqué mardi, 25 août, par le ministre de l’Enseignement supérieur. De nouvelles offres académiques annoncées
Le Cameroun connait chaque année une «croissance exponentielle du nombre d’étudiants», a expliqué mardi, 25 août 2015, dans un communiqué, le ministre de l’Enseignement supérieur. Le Pr. Jacques Fame Ndongo a souligné, pour illustration, dans ce document lu sur la radio publique nationale, que les universités publiques et les Instituts privés d’enseignement supérieurs (IPES) accueilleront «environ 450 000 étudiants» pour la rentrée académique 2015-2016.
Le Minesup a ainsi indiqué que, outre les formations déjà dispensées dans les huit universités d’Etat et les nombreux IPES recensés sur l’étendue du territoire, les étudiants camerounais auront droit à de nouvelles offres académiques dès la rentrée prochaine.
Il a ainsi été annoncé que l’université panafricaine, dont le siège continental a été attribué à Yaoundé en février 2015 par les pays membres de l’Union Africaine, sera installée «avant la fin de l’année 2015». La construction de son siège définitif, sur l’axe Yaoundé-Nsimalen, devrait débuter en 2016. «Les cours concernant le pôle « gouvernance, humanités et sciences sociales » se déroulent normalement à l’université de Yaoundé I et à l’université de Yaoundé II depuis octobre 2012», a précisé le ministre.
Autres nouvelles offres
L’Université inter-Etats Cameroun-Congo, qui sera installée à Sangmélima accueillera «dès novembre 2015» des étudiants des deux pays, «voire d’Afrique centrale» dans la filière «TIC, Ingénierie numérique scientifique», «et plus tard humanité numérique». Le concours sera lancé le 28 septembre 2015, a annoncé le Minesup. La première phase de construction des locaux définitifs de cette université a débuté le 28 août 2015, a-t-il rappelé. Le deuxième site sera quant à lui aménagé en 2016. Un siège et des locaux provisoires ont été «identifiés» à Sangmélima. «Les modalités pratiques d’inscription seront bientôt annoncés», a-t-on appris ce mardi.
A l’université de Bamenda, les facultés des lettres et sciences humaines, des sciences juridiques et politiques et des sciences économiques et de gestion, créées en décembre 2010 «seront effectivement ouvertes à la rentrée»; «Tous les autres établissements étant déjà fonctionnels depuis 2011», relève le communiqué.
La faculté des sciences juridiques et politiques de L’université de Maroua, créée le 18 septembre 2013, sera quant à elle «ouverte en octobre 2015.»
Les étudiants de la région de l’Adamaoua n’ont pas été oubliés dans cette nouvelle configuration. L’Ecole de génie chimique et des industries minérales de l’université de Ngaoundéré, créée le 19 janvier 1993, «sera fonctionnelle dès la rentrée 2015.» Par ailleurs, «en vue d’une déconcentration optimale des effectifs de la faculté des sciences juridiques et politiques, l’annexe dudit établissement ouvrira ses portes dès octobre 2015 à Garoua, chef-lieu de la région du Nord. Les pré-inscriptions commenceront le 07 septembre 2015».
Le ministre de l’Enseignement supérieur a enfin informé que le Centre d’excellence en technologies de l’information et de la communication de l’université de Yaoundé I, financé à hauteur de 4 milliards de F CFA par la Banque mondiale, «démarrera bientôt ses activités» à l’Ecole nationale supérieure polytechnique. L’établissement abrite depuis quatre ans l’Université virtuelle nationale, financée par le gouvernement indien sous l’égide de L’Union Africaine. Le Pr. Jacques Fame Ndongo mentionne, dans cette perspective, que l’université virtuelle sous-régionale est domiciliée «à côté de la Faculté des sciences».
Le ministre a également rappelé que la Faculté des sciences de l’Education figure «parmi les derniers établissements qui fonctionnent à l’université de Yaoundé I».

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