Cameroun-frais de scolarité : Express Union victime d’usurpation

La direction générale de l’entreprise de finances informe le ministre des Enseignements secondaires dans une correspondance datant du mercredi 05 octobre qu’elle est victime d’une usurpation de son label.

La direction générale de Express Union informe Pauline Nalova Lyonga chef du département ministériel suscité des faits d’escroquerie dans certains établissements scolaires de la ville de Yaoundé, ayant conduit à l’arrestation de 07 individus qui utilisaient le nom de l’entreprise afin d’arnaquer certains parents d’élèves.

07 faux agents ont été interpellés dans les lycées d’Ekounou, Ngoa Ekellé, Nkoldom et au lycée technique Charles Atangana.

« … pour cette année et alors que nous croyions poursuivre sereinement comme les années antérieures, nous sommes victimes d’une usurpation de notre label par des individus mal intentionnés qui ont confectionné des chasubles semblables aux nôtres, qui rôdent autour des lycées et procèdent aux encaissements des contributions exigibles auprès des élèves et parents », dénonce la correspondance de la direction générale de Express Union.

A noter que, avec le processus de dématérialisation visant à réduire voire radier la corruption au Cameroun, le gouvernement à initié le paiement des frais de scolarité via les établissements financiers pour plus de traçabilité. Cette année, le ministère des Enseignements secondaires (MINESEC) a copté six partenaires à savoir : Orange Money, MTN Mobile money, Afriland First Bank, Ecobank Cameroun, Cameroon postal services (Campost) et Express union.

Mazars Cameroun se plaint d’une usurpation de dénomination sociale

La société, qui est associée au groupe français d’audit et d’expertise comptable, assure qu’un individu exécutant des marchés de travaux publics a créé une entreprise de même nom à Yaoundé

 

C’est une affaire de faux qui attire l’attention de Fidèle Bienvenu Nmandoa, associé-directeur général adjoint de Mazars Cameroun SA. Dans le cadre des documents soumis à un appel d’offres lancé en procédure d’urgence le 31 juillet 2019 pour les travaux de réhabilitation de cinq centres de santé à Elig-Mfomo (département de la Lékié, région du Centre), et une demande de cotation du 10 juillet 2019 pour des travaux routiers dans la même commune, la société apprend que Mazars Cameroun a soumis “de fausses attestations de présentation des originaux de diplômes”. 

Or, Mazars Cameroun – société associée au groupe français d’audit, commissariat aux comptes et d’expertise comptable Mazars – n’opère pas “dans le domaine des travaux publics”, dénonce M. Nmandoa. Le responsable souligne par ailleurs, dans un communiqué critiquant cette “usurpation de dénomination sociale”, que Mazars Cameroun est une société anonyme et non une “entreprise individuelle”. Autre différence avec la personne opérant dans les travaux publics avec le même nom, Mazars Cameroun SA n’est pas basée à Yaoundé mais plutôt à Douala.

La situation est susceptible de “porter atteinte à l’honorabilité de la marque internationale Mazars”, déplore Fidèle Bienvenu Nmandoa qui souligne qu’il se réserve le droit d’attaquer l’entreprise individuelle du nom de Mazars Cameroun devant les tribunaux.

Cameroun: l’UPC veut exclure le député Robert Bapooh Lipot

La décision a été prise par le bureau du Comité directeur tenu le 13 avril 2016. Toutefois, Robert Bapooh Lipot pourra se défendre devant au conseil de discipline qui l’entendra en mai

Le député Robert Bapooh Lipot, est invité à comparaitre, le 07 mai 2016, devant le comité de discipline de l’Union des populations du Cameroun (UPC) qui va statuer définitivement sur son appartenance ou non au parti politique cité. Il devra donc présenter avant le 30 avril au secrétariat général les noms des deux camarades qui vont assurer sa défense à ces assises. En attendant, il lui est interdit de parler au nom de l’UPC. C’est ce qu’a décidé le bureau du Comité directeur, le 13 avril, au cours d’une réunion extraordinaire entièrement dédié à l’examen de son cas. Et pour cause, il lui est reproché des actes d’indiscipline et d’usurpation de titre, d’incitation à la division, et le non-paiement des cotisations.

La décision du Comité directeur, présidé ce jour par Victor Onana est fondée sur le motif que Robert Bapooh Lipot aurait tenté de faire annuler puis refusé de participer à un congrès visant à doter l’UPC d’une direction unique au lendemain des élections législatives et municipales du 30 septembre 2016. Il aurait en plus essayé de se faire reconnaitre comme secrétaire général de l’UPC par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, indifféremment aux décisions du congrès du parti politique.

Autre fait reproché au politicien, son obstination à conserver le statut de secrétaire général et à organiser des évènements au nom du parti. Alors même que cette fonction incombe à Basile Louka qui avait été élu secrétaire général lors d’un congrès de l’UPC tenu le 06 et 07 juin 2014 à Yaoundé. Ces rencontres, boycottés par Robert Bapooh Lipot et Bernard Ouendié, avaient également conduit à l’élection de Victor Onana comme président du Comité directeur de L’UPC.

Lire l’intégralité du Communiqué de l’UPC sur la suspension de Robert Bapooh Lipot

Le député Robert Bapooh Lipot
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Communiqué de l’UPC sur la suspension du député Robert Bapooh Lipot

Par Charly Gabriel Mbock, secrétaire national à la Communication de l’UPC

Le bureau du Comité directeur
Vu les articles 15, 16, 17 et 22 des Statuts de l’UPC,

Vu les articles 5 et 6 du Règlement Intérieur de l’UPC,

Vu les résolutions du Congrès de l’UPC tenu les 6 et 7 juin 2014 à Yaoundé,

Considérant la répétition d’actes d’indiscipline caractérisée tels que l’usurpation de fonction, l’incitation à la division,

Considérant notamment que :
1. Désigné comme l’un des membres du Comité Provisoire dûment chargés en 2013 d’organiser un congrès pour doter l’UPC d’une direction unique au lendemain des élections législatives et municipales, M. Robert Bapooh Lipot, seul contre tous, s’est opposé à la tenue dudit congrès, a activement tenté d’en obtenir l’annulation auprès des Autorités compétentes, pour finalement n’y point participer,

2. S’opposant aux décisions souveraines du congrès, M. Robert Bapooh Lipot a tenté de se faire reconnaître comme Secrétaire Général de l’UPC par M. Le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation,

3. Malgré la fin de non-recevoir à lui opposée par le MINATD, M. Robert Bapooh Lipot s’est obstiné à usurper cette fonction auprès des autorités locales et des populations à travers des activités visant à saborder l’unité de l’UPC,

4. Il usurpe constamment cette fonction auprès des medias où il tient un discours propre à semer la haine et à cultiver la division au sein de l’UPC comme l’attestent ses multiples sorties médiatiques à l’occasion du 68eme anniversaire de la création du parti,

5. M. Robert Bapooh Lipot ne paie pas les cotisations qu’il doit au parti en sa qualité de député de l’UPC,

Vu l’urgence,

Vu la nécessité de préserver l’intégrité et la cohésion de l’UPC en cette période particulièrement sensible que vit notre pays,

Décide:
M. Robert Bapooh Lipot est suspendu de toute activité au sein de l’Union des Populations du Cameroun.

Il lui est désormais interdit de parler au nom du parti, jusqu’au réexamen de son appartenance à l’UPC par la prochaine session du Comité Directeur.

M. Robert Bapooh Lipot est convoqué à comparaître devant la Commission de Discipline du Comité Directeur le Samedi 7 mai 2016 à Yaoundé.
Conformément à l’article 6 du Règlement Intérieur de l’UPC, l’intéressé a jusqu’au 30 Avril 2016 pour indiquer au Secrétariat Général le nom de deux Camarades chargés d’assurer sa défense.

Fait à Yaoundé, le 13 Avril 2016
Le Bureau du Comité Directeur a renvoyé l’examen des autres cas à une session ultérieure.
Pour le Bureau du Comité Directeur et p.o
(é) Hon. Charly Gabriel MBOCK
Secrétaire National à la Communication

Le député Robert Bapooh Lipot
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