Cameroun – Alerte : il n’existe aucun traitement pour la rage

La rage n’a pas de traitement, une fois que les signes de la maladie ont commencé chez le patient mordu par un animal domestique ou sauvage, c’est à dire en moyenne 30 à 45 jours, après la morsure ou la période d’incubation ( entre l’entrée du germe et l’apparition des premiers symptômes).

Seuls des soins palliatifs sont administrés.  En d’autres termes, tant que le virus n’a pas atteint le système nerveux, le patient peut être pris en charge et sauvé. Il demeure important de se faire vacciner immédiatement, après morsure par un animal.
Il existe 09 centres antirabiques en dehors de ceux de Kribi, de Limbe et du Centre pasteur du Cameroun (CPC). C’est la vaccination intramusculaire, qui y est faite.  Elle utilise 4 à 5 doses de 0,5 ml pendant 28 jours, pour environ 10 000 FCFA.
Il existe pourtant une autre méthode de vaccination, intradermique (dans la peau), plus économique en terme de doses, et moins coûteuse,  pour régler les soucis de rupture du vaccin. Validée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS),  cette technique administre plutôt 6 doses de 0,1 ml pendant une semaine. Elle coûte environ 3500 FCFA.
D’après nos sources, elle est déjà appliquée au CPC, car c’est un centre autonome  sur le plan technique.  Mais tarde à être implémentée par le ministère de la Santé publique. Pour cela , il faudrait d’abord un renforcement de capacités des personnels employés dans les centres de vaccination.
A noter que la rage est une maladie contagieuse et mortelle. Elle est causée par un virus qui s’attaque au système nerveux des mammifères, y compris à celui des humains. Il se transmet généralement par la salive d’un animal domestique ou sauvage infecté lors d’une morsure ou par une griffure.
Seuls les mammifères peuvent être infectés par le virus de la rage et transmettre cette maladie à l’humain. Les animaux qui transmettent la rage  sont les chauves-souris; les renards, les chiens, les chats, les bœufs, les porcs, les moutons, les chevaux.

Cameroun: une nouvelle campagne de vaccination de la population contre le covid-19

Elle est organisée par le ministère la Santé publique du 17 au 21 novembre 2021  dans les localités du pays.

La maladie du Coronavirus étant toujours présente, le gouvernement à travers le Ministère de la Santé  publique (Minsanté) invite toutes les personnes âgées de 18 ans et plus à se rendre dans un poste de vaccination de leur localité pour se faire vacciner. L’appel du Minsanté est contenu dans un message distribué par les opérateurs de téléphonie mobile  depuis dimanche 14 novembre 2021.

Selon le Minsanté, il est important de se faire vacciner pour  éviter la contamination  au  Coronavirus.

Cependant, plusieurs campagne intensives de vaccination contre cette pandémie ont  été organisées sans grand succès, notamment entre juillet et octobre 2021. La réticence au vaccin continue d’être la règle. Le site de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) affiche  seulement 169 000 personnes complètement vaccinées soit 0,6 % de la population.

Par ailleurs,  une autre  campagne de vaccination des agents de l’Etat s’effectue dans toutes les administrations centrales et structures sous tutelles depuis le 10 novembre et va s’achever le  10 décembre 2021. Objectif, vacciner au mains 500 000 fonctionnaires.

Cameroun – Covid-19 : début de la campagne de vaccination des agents de l’État

La campagne qui démarre ce  10 novembre 2021 concerne toutes administrations centrales et les structures sous tutelle.

La campagne s’étend du 10 novembre au 10 décembre 2021. Elle vise  à vacciner au moins 500 000 agents de l’État en fonction ou à la retraite. « Tous à la vaccination pour une immunité collective et pour un service public sans risque de Covid-19 », tel est le thème de la campagne.

Elle concerne toutes administrations centrales et les structures sous tutelle. Suivant un calendrier élaboré à cet effet. « Il n’a a jamais été question d’obliger les personnels de l’Etat à se faire vacciner »,  avait déclaré le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Le​, a​u cours d’un point de presse tenu en octobre dernier. Ceci en réponse à un front du refus de la vaccination obligatoire qui se constitue.

l’on peu par exemple citer le collectif des syndicats des enseignants du Cameroun qui a récemment adressé une correspondance au président Paul Biya, affirmant qu’il « n’exclut pas de lancer une grève nationale pour contester une éventuelle campagne de vaccination obligatoire » qui viserait les enseignants.

Cameroun-Covid-19 : 83 morts enregistrés entre le 15 et le 22 septembre 2021

Le chiffre est de l’Organisation mondiale de la santé. Elle indique par ailleurs que sur la même période, le pays de Paul Biya a connu 2974 nouveaux cas positifs.  Ce qui consacre une troisième vague de contaminations.

 

« Je suis catégorique, nous sommes dans la 3ème vague de Covid-19 », affirme Dr Phanuel Habimana, représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé au Cameroun. Les chiffres récents sur l’évolution de la maladie au cours de la dernière semaine présentent une courbe de contaminations et de décès ascendante.

Selon le rapport épidémiologique de l’OMS dont la substance est relayée sur le site l’urgentiste.com, en une semaine, la moyenne journalière de décès dus au Covid-19 a été multipliée par cinq et le rythme de contaminations a triplé. Précisément entre le 15 et le 22 septembre 2021, le Cameroun a enregistré près de 371 nouvelles contaminations et 10 décès par jour.

La journaliste Olive Atangana, spécialiste des questions de santé, comptabilise qu’entre le 15 et le 22 septembre, le pays est passé de 86 304 cas positifs et 1386 décès à 89 279 cas positifs et 1469 décès, soit une augmentation de 3864 nouveaux cas et 101 décès. Le taux de positivité pour sa part passe de moins de 2% en fin juillet à plus de 8% aujourd’hui.

Les causes de cette montée fulgurante des cas sont sans doute liées à la circulation au Cameroun des nouveaux versions de virus, dont le variant Delta plus contagieux et plus résistant, l’abandon des mesures barrières par la plupart des Camerounais et la réticence aux vaccins contre le coronavirus. Dans ce contexte, l’heure est à la prise de conscience en vue de renouer avec les mesures barrières et surtout de se faire vacciner.

Cameroun : lancement ce 7 juillet d’une campagne d’intensification de la vaccination contre le Covid-19

Trois mois après le début de la vaccination anti Covid-19, ce n’est pas le grand engouement au Cameroun. Moins de 200 000 personnes se sont fait inoculer, malgré l’invite du gouvernement. Le ministère de la Santé publique lance ce jour une campagne d’intensification de la vaccination.

L’un des objectifs de la campagne est de vacciner au moins 5000 personnes par jour du 07 au 11 juillet 2021. Elle  se déroule sur toute l’étendue du territoire national et concerne toute personne âgée de 18 ans et plus.

« La vaccination sera offerte dans les formations sanitaires ou par les équipes mobiles, dans les communautés y compris en porte à porte, les lieux de rassemblement comme les marchés, les lieux de culte, les entreprises et les administrations publiques », explique le ministre de la Santé publique dans un communiqué de presse publié le 16 juin. .

Manaouda Malachie ajoute que : «  l’administration du vaccin sera accompagnée d’une large action de sensibilisation et d’explication aux populations. Les populations sont encouragées à adhérer massivement à la vaccination contre le Covid-19 pour mettre fin à la pandémie ».

En rappel, pour en finir avec la pandémie, le gouvernement a acquis diverses variées de vaccins anti Covid-19. Pour cette année 2021, l’objectif est d’inoculer au moins 5 millions de personnes.

Cameroun : le gouvernement se vaccine contre le coronavirus

Le Premier ministre a donné le ton ce 21 avril en se faisant injecter une dose de vaccin, en présence de nombreux membres de son gouvernement.

Comme il l’avait promis le 11 avril dernier lors de la réception des premières doses de  vaccin, le Premier ministre Joseph Dion Ngute s’est fait piquer sa dose de vaccin ce 21 avril à la Primature. Plusieurs ministres et assimilés se sont pliés à l’exercice devant les caméras.

Une équipe du Programme élargi de vaccination, qui assure le déploiement de  cette campagne a fait le déplacement des Services du Premier ministre pour inoculer les premières doses de vaccin à ces hauts responsables. Sur la table, les trois types de vaccins que le Cameroun a déjà reçus : Sinopharm, AstraZeneca et Spoutnik.

Par ce coup de communication, le gouvernement entend lever le scepticisme de la population par rapport à ces vaccins. Une contre campagne est en effet menée depuis plusieurs semaines par les anti-vaccins. « Des gens qui nous sont chers sont en train de tomber à cause du Covid, a expliqué Joseph Dion Ngute, il est donc important de prendre des mesures pour arrêter tout cela. Et jusqu’à lors, la seule façon véritable c’est la vaccination. C’est pour cela que je me suis fait vacciner. Et comme vous voyez, je suis bien. J’encourage tous les Camerounais à se faire vacciner ».

Avant cela, dans une correspondance confidentielle qui a fuité, le Premier ministre a  informé tous ses ministres que le président Paul Biya a marqué son accord pour que tous les ministres volontaires viennent se faire vacciner ce 21 avril au cours de cette séance.

Dans le cadre de cette campagne de vaccination, le Cameroun a déjà reçu près de 600 000 doses de vaccin et attend à terme 5 millions de doses pour vacciner 20 % de sa population.

Cameroun. 80 000 enfants sans vaccins à cause de la pandémie du Covid-19

La crainte des hôpitaux, la restriction des déplacements font que des parents et des agents de vaccination ont laissé les enfants à la portée de la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B.

Le programme élargi de vaccination (PEV) sonne l’alerte. « La courbe évolutive des enfants vaccinés montre une baisse depuis février 2020, avec une diminution des enfants vaccinés. Soit 58 614 en mars, 56 530 en avril et 53 107 en mai », explique un responsable du PEV au site l’Urgentiste.com spécialisé dans les questions de la santé au Cameroun.

Ainsi, au mois de juin 2020, 47 153 enfants n’ont pas été vaccinés à la 3e dose du Pentavalent (Penta 3). Un vaccin qui protège contre cinq infections majeures dont la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et l’hépatite B. Depuis l’entrée du Covid-19 au Cameroun au mois de mars jusqu’en juin,le PEV estime à environ 80 616 le nombre d’enfants qui n’ont pas été vaccinés au Penta 3.

Les raisons évoquées sont : « la crainte des hôpitaux, la restriction des déplacements autant des parents que des agents de vaccination du fait du coronavirus (qui avait déjà fait 18 263 cas confirmés et 401 décès au 12 août). Ce qui fait que les services de vaccination sont peu fréquentés. De fait, ils s’exposent à 5 infections majeures dont la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et peuvent en mourir ».

L’Urgentiste.com relève que cette baisse de fréquentation des hôpitaux pour recevoir des vaccins, s’observe dans toutes les régions, spécifiquement dans celle du Centre et du Littoral. « 6603 et 3425 enfants y ont respectivement manqué le vaccin », apprend-t-on.

L’on se souvient que Manaouda Malachie,  le ministre de la Santé publique a récemment invité les parents à ne pas déserter les centres de vaccination. Mais, au regard des confidences du Programme élargi de vaccination, la réticence reste une réalité. La vie de nombreux enfants restent en danger.

Cameroun : pas de campagne de vaccination contre la fièvre Ebola

Un haut responsable de l’Union africaine dément les rumeurs diffusées sur la toile relatives à la tenue d’une campagne  de vaccination contre cette épidémie.

Le directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de l’Union africaine, John Nkengasong, met un terme aux spéculations agitant les réseaux sociaux relatives à l’administration d’un vaccin contre Ebola au Cameroun.

« Le Cameroun ne fait pas partie des pays à risque pour le moment. Il n’y a pas une nécessité de vacciner la population contre Ebola », a-t-il déclaré au cours d’un visite dans le pays lundi, 04 novembre.

De vives réactions ont fait suite à la diffusion, le 29 octobre dernier, d’une publication annonçant le lancement d’une campagne de vaccination contre cette fièvre hémorragique sur le territoire national. Selon ces rumeurs, de l’argent est offert aux populations à condition qu’elles se fassent administrer un vaccin pas encore éprouvé.

Vaccination contre la polio : la lettre d’un délégué régional fait polémique

Dans une correspondance adressée à toute les parties prenantes à l’éducation, Yvette Kombou Mpessa indique qu’il faut éviter de demander l’avis des parents pour vacciner leurs enfants. 

«Cette note est suspecte! Est-on déjà obligé de faire vacciner nos enfants?», «Qu’est-ce que cela cache?» ou encore «Il faut plutôt sensibiliser les parents». Ces réactions pullulent sur les réseaux sociaux depuis la publication d’une correspondance du délégué régional des enseignements secondaires pour la région du Littoral.

Dans une lettre du 20 mars adressée aux délégués départementaux, aux inspecteurs pédagogiques, aux directeurs d’établissements maternels et primaires, aux secrétaires à l’éducation des organisations de l’enseignement privé, Yvette Kombou Mpessa les informe de l’arrivée dans les écoles des équipes de vaccination contre la polio. Ceci dans le cadre des journées nationales de vaccination des enfants de 0 à 5 ans organisées du 29 au 31 mars prochain.

Rien de bien curieux jusqu’ici. Dans la mesure où les descentes des agents vaccinateurs se font depuis longtemps de manière périodique. Ce sont les mentions inscrites au bas de la lettre qui nourrissent le débat «Vous devrez éviter de requérir l’avis des parents pour ce faire», peut-on lire.

Dans le même temps, le délégué instruit aux secrétaires à l’éducation et aux inspecteurs d’arrondissement de l’éducation de base d’intervenir en temps réel en cas de refus de vacciner dans les écoles de leurs organisations respectives. Des instructions qui ne sont pas du goût de certains parents qui trouvent la mesure «louche».

Il faut rappeler que les pesanteurs à une couverture vaccinale efficiente au Cameroun sont généralement liées aux superstitions et  certaines coutumes. Certaines communautés redoutent la stérilité de leur progéniture si elles venaient à être vaccinées.

D’ailleurs en octobre 2017, plusieurs salles de classe du primaire et de la maternelle étaient restées vide à Kousseri (Extrême-Nord) à cause d’une rumeur sur un «vaccin meurtrier» administré aux élèves.

Selon les chiffres officiels, la couverture vaccinale, en hausse permanente de 2005 (79,72%) à 2008 (83,96%), connaît depuis 2009, une évolution en dent scie entre 80% et 85%.

Au Cameroun, un professionnel de santé sur douze atteint d’hépatite B

Tel est le constat auquel est parvenu l’Ong Medecins sans frontières, après une étude menée auprès de seize hôpitaux publics repartis dans les 10 régions du pays.

Au Cameroun, il devient urgent de faire dépister et vacciner les professionnels de la santé que sont les médecins, les infirmières, les laborantins, les brancardiers, entre autres, contre l’hépatite virale B. La sonnette d’alarme est tirée par l’Ong Médecins sans frontière (Msf), qui a collaboré avec le ministère de la Santé publique pour une enquête menée en 2016 auprès de 2000 employés de 16 hôpitaux régionaux du pays.

Il ressort de cette étude qu’un employé hospitalier sur douze est atteint d’hépatite B et que, parmi les membres de personnels trouvés sains, neuf sur dix ne sont pas vaccinés contre cette maladie. Ceux-ci, relève Msf, représentent pourtant « une population sensible ». Et pour cause, le personnel médical ciblé est souvent en contact direct avec le sang des malades ou tout autre liquide organique. Ce qui représente, après les rapports sexuels non protégés, l’une des principales voies de transmission de l’Hépatite B.

« On aurait pu penser que le personnel soignant, connaissant les risques professionnels liés au métier, serait mieux protégé que la population générale. Cependant nous observons que la prévalence de l’hépatite B est tout aussi comparable à celle de la population générale », a relevé Yap Boum, le représentant Afrique de Epicentre, l’organe de Msf en charge de la recherche épidémiologique.

Il y a donc risque. Celui pour les membres de ce corps professoral « d’être infecté dans leur travail. Ils peuvent aussi contaminer facilement les patients ».

« L’idéal voudrait que toute personne ayant une vocation à travailler dans le milieu hospitalier, bien avant son contact avec ce milieu, se fasse dépister et bénéficie de la vaccination contre l’HVB si cela est recommandé. Maintenant, on ne peut que rattraper cela car nombreux sont ceux chez qui cette précaution n’a pas été prise », déplore Yap Boum.

 

 

 

Cameroun: en prélude au «Hadj 2016», les candidats se font vacciner

A Maroua, dans l’enceinte de la délégation régionale de la Santé de l’Extrême-Nord, Ils sont une centaine qui ont déjà été vaccinés depuis le début de l’opération le 09 juin 2016

Dans la ville de Maroua, les candidats au pèlerinage à la Mecque pour le compte de l’année 2016 se préparent. Ils se font vacciner en respect aux mesures à prendre en prélude au Hadj.

Un cadre a été préparé pour les opérations de vaccination y afférentes à la délégation régionale de la Santé publique de l’Extrême-Nord. Et déjà une centaine de personnes ont soustrait à cette exigence depuis le 09 juin 2016.

Cette première phase de vaccination va s’étendre jusqu’au 30 juin 2016. Puis suivra autre campagne prévue du 11 au 30 juillet.


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Bertoua: lancement de la campagne de vaccination contre la polio

Les parents de la région de l’Est-Cameroun sont invités à contribuer à l’élimination de la poliomyélite en faisant vacciner leurs enfants

Éradiquer la poliomyélite au Cameroun : c’est l’objectif d’une campagne nationale de vaccination contre la polio lancée à Bertoua, par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie-Thérèse Abena Ondoua.

Le marché central, plus précisément l’esplanade de la sous-préfecture de Bertoua II, est le lieu qui a accueilli l’initiative médicale. Marie-Thérèse Abena Ondoua, par ailleurs professeur de formation en pédiatrie, le gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo, et des partenaires au développement, ont procédé à l’administration du vaccin polio oral à une cinquantaine d’enfants.

Après la cérémonie de lancement officiel, cette opération sera relayée par les équipes de vaccination qui vont sillonner pendant 03 jours, 10 villages de la région du soleil levant.


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Rougeole et rubéole: le Minsanté annonce une campagne de vaccination

L’opération se tiendra du 24 au 29 novembre prochain sur l’ensemble du territoire camerounais, a indiqué, au cours d’un symposium organisé jeudi à Yaoundé, André Mama Fouda

Le ministère de la Santé (Minsanté) organise une campagne de vaccination préventive avec le vaccin combiné rougeole et rubéole (RR) sur l’ensemble du territoire camerounais du 24 au 29 novembre 2015. Objectif, réduire la morbidité et la mortalité imputables à ces deux pathologies.

L’annonce a été faite jeudi, 19 novembre 2015, au cours d’un symposium y relatif présidé à Yaoundé par le Minsanté André Mama Fouda. Etaient également présents les ministres de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, de la Promotion de la femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa et le représentant de l’Unicef, le Dr Jean-Baptiste Roungou.

Au cours de la rencontre de jeudi, il s’est agi d’informer le personnel médical et les populations sur le déroulement de ladite campagne qui entend vacciner 834 271 enfants. Sont concernés les enfants âgés de 9 mois à 14 ans.

Selon le Minsanté, les épidémies de rougeole sont en recrudescence dans certains districts de santé depuis 2013. Conséquence, le Cameroun est passé de 49 décès en 2014 à 74 en 2015. Le nombre de cas de rubéole est aussi en constante augmentation avec un total de 659 cas notifiés entre 2008 et 2014.


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Déjà 15 mois sans polio au Cameroun

Une victoire qu’il faut célébrer certes, tout en restant vigilant au regard de nombreux défis qui interpellent le pays en matière de vaccination de routine des enfants de moins de 5 ans

09 juillet 2014-octobre 2015. Voilà 15 mois que les derniers cas de Polio Virus Sauvage (Pvs) ont été enregistrés au Cameroun. Le dernier cas a été découvert à Ketté, dans la région de l’Est après la résurgence de la maladie en octobre 2013, date de la découverte du premier cas de Pvs disparu depuis 2009 du territoire national.

Au total, ce sont 9 cas qui ont été enregistrés sur l’ensemble du territoire national. Soit entre autres, quatre cas de Pvs dont trois dans le district de santé de Malentouen et un à Foumbot dans la région de l’Ouest, ont été confirmés dans les échantillons de selles en 2013. La survenue de ces épidémies a été d’autant plus inquiétante que le Cameroun est le seul pays d’Afrique Centrale à avoir confirmé les cas de Pvs en 2013, mais aussi parce que ces cas sont survenus dans une région méridionale considérée jusqu’alors comme à risque faible. Afin de booter la poliomyélite hors du pays, plusieurs activités ont été menées avec l’aide des partenaires au développement.

En bonne place, les campagnes de vaccination de masse et les «Forum des gouverneurs» de l’Extrême-nord, du Centre, du Littoral et de l’Ouest dont le but était d’impliquer activement toutes les couches sociales dans la lutte contre la polio en vue d’améliorer la couverture vaccinale.

Ces efforts ont permis d’aboutir en mars 2015 au retrait du Cameroun de la liste rouge des pays exportateurs de Pvs et en avril 2015, à l’annonce de l’arrêt de la circulation du Pvs dans le pays, à la suite d’une évaluation externe indépendante. Depuis le 9 octobre 2014, plus aucun cas de polio n’a été signalé dans le pays. De quoi se réjouir surtout en cette veille de la Journée mondiale de lutte contre la poliomyélite, ce samedi 24 octobre 2015. Toutefois, la vigilance reste de mise à cause entre autres du caractère imprévisible de la maladie. De manière globale dans le monde, seuls deux pays ont signalé des cas de polio de souche sauvage cette année. Il s’agit de l’Afghanistan et du Pakistan où cependant moins de 10 cas ont été rapportés.

L’Afrique n’a plus signalé de cas depuis un an. Le Nigeria a connu son dernier cas de polio le 24 juillet 2014. L’Oms pourrait bientôt retirer ce pays de la liste des pays endémiques et, lorsque l’Afrique n’aura plus connu de cas de polio pendant trois ans, l’Oms pourra certifier le continent exempt de polio. En attendant, le travail n’est pas terminé pour venir à bout d’une maladie qui frappait autrefois 350 000 enfants par an. «En matière d’éradication de la polio, des progrès ont été réalisés certes; mais l’arrêt de la circulation du virus, ne veut pas dire la fin des campagnes», prévenait Félicité Tchibindat, représentante-résidente de l’Unicef au Cameroun lors du lancement officiel du partenariat Minproff-Unicef en faveur de la vaccination et de la santé de l’enfant, pour une approche de proximité, le 11 septembre 2015.

Risques résiduaires.
Et la diplomate d’ajouter: «Au contraire, les campagnes à venir vont renforcer davantage la protection de nos enfants. Nous devons tous être vigilants pour nous assurer que l’enfant du voisin, de la voisine est complètement vacciné et que les femmes enceintes se font vacciner car la première protection de l’enfant démarre durant la grossesse de la maman». En effet, insiste Peter Crowley, chef de l’Unité de la polio à l’Unicef à l’occasion de la journée mondiale contre la polio, «jusqu’à ce que tous les enfants du monde soient constamment et systématiquement vaccinés contre la polio, la menace demeure. Nous ne pouvons pas baisser la garde; nous devons continuer jusqu’à ce qu’il n’y ait pas un seul enfant dans le monde qui reste non vacciné».

Au Cameroun, cette nécessité de vigilance découle des indicateurs de la vaccination de routine qui sont très bas dans notre pays. Certes, l’arrêt de la circulation du virus responsable de la poliomyélite a été déclaré, mais il reste des risques résiduels auxquels le pays doit s’attaquer.

D’après Dr Marie Kobela, secrétaire permanent du Programme élargi de vaccination (Pev), entre 2000 et juillet 2015, on assiste dans l’ensemble, à une évolution en dent de scie du taux de couverture vaccinale qui stagne autour de 76% soit en dessous des 90% fixé comme objectif. Aussi, le défi ici est de: «Augmenter l’immunité collective pouratteindre une couverture vaccinale â ¥ 90 % au niveau national et d’au moins 80% dans chaque district de santé».

Par ailleurs, selon les résultats du monitorage indépendant à l’issue des campagnes contre la polio, on note des disparités entre les régions ainsi que les districts de santé en termes de pourcentage du niveau des parents informés (87%). Le pourcentage d’enfants manqués hors ménages (7%) diminue d’une campagne à l’autre mais reste au-dessus des 5% recommandé au plan mondial.

Les absences constituent la principale raison de non vaccination des enfants (en moyenne 50%). Cependant, on relève également des cas de refus dont le nombre va croissant entre janvier (93) et juillet 2015 (242). Les cas se concentrent dans la ceinture Centre, Littoral et Ouest. L’Est sans cas en janvier, en compte 4 en février et 11 en juillet. Les autres défis concernent les enfants des zones difficiles d’accès; les cas d’abandon pour ceux qui n’achèvent pas le calendrier vaccinal. Dr Kobela rappelle à ce sujet que de la naissance à neuf (9) mois, l’enfant a droit à au moins cinq (5) contacts avec le centre de santé pour les raisons de vaccination que les experts qualifient de «l’une des plus efficaces et des plus économiques» de toutes les interventions sanitaires jamais mises en uvre dans la prévention des maladies infectieuses.


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A Ebolowa, la chasse ouverte aux chiens errants est annoncée

La communauté urbaine de la ville indique que l’objectif de cette campagne est d’améliorer le taux de couverture vaccinale des animaux de compagnie, et assurer l’éradication de la rage

Il y a une semaine environ, un chien, errant dans les environs de l’hôpital régional d’Ebolowa, a mordu un patient, le renvoyant ainsi en soins dans les services de l’institution hospitalière. Très vite, l’on se rend compte que c’est la énième fois que le même chien mordait un passant. Sans autre forme de procès, l’animal est abattu, décapité et sa tête tout de suite expédiée au Centre Pasteur de Yaoundé. Le résultat du diagnostic, toujours attendu, viendra confirmer ou infirmer l’existence ou non de la maladie dans la ville d’Ebolowa et ses environs. Car d’autres cas de morsures canines sont signalés dans d’autres parties de la ville, principalement au quartier Angounou.

L’observation de tous ces cas de morsure de chien met la Communauté urbaine et les services vétérinaires dépendant du ministère de l’Elevage des pêches et des industries animales (Minepia) en état d’alerte maximale, le phénomène est pris très au sérieux. Et l’on pense que la rage, dans le chef-lieu de la région du Sud est un problème de santé publique. Conséquence, des mesures appropriées s’imposent. Une synergie d’action contre la maladie, qui fait partie des zoonoses, se transmettant à l’homme par morsure ou égratignure d’animaux est envisagée dans les prochaines semaines. D’après certaines sources, des services vétérinaires, le chien à lui tout seul est à l’origine d’environ 99% des cas mortels de rage humaine.

De fait, dans le cadre de la lutte contre la maladie, la Communauté urbaine d’Ebolowa annonce le lancement d’une campagne de vaccination antirabique dans toute la ville et ses environs, d’une part et, l’abattage systématique de tous les chiens errants, d’autre part. L’objectif étant d’améliorer le taux de couverture vaccinale des animaux de compagnie, tout en assurant l’éradication de la rage.

Selon certaines sources, à l’analyse de ces cas de morsures à répétition dans la ville et ses environs, les principales difficultés sont liées à l’élimination des chiens errants, l’ignorance et la faible coopération à la déclaration et à la vaccination des animaux de compagnie ainsi qu’à l’adoption des comportements à risque en manipulant les carcasses des chiens morts et, la fourniture aux personnes exposées d’une prise en charge à coût supportable.


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Epidémie de rougeole: 12 districts de santé dans l’Extrême-Nord, sous la menace

Dans le cadre de la riposte contre la maladie, une campagne de vaccination se tiendra du 14 au 18 octobre prochain, dans les districts les plus exposés de la région, avant la campagne nationale

La région de l’Extrême-Nord du Cameroun compte 30 districts de santé, dénombrés à ce jour. Parmi eux, 12 ont été déclarés sous la menace de l’épidémie de la rougeole en 2015.

Pour les responsables en charge de la santé, c’est une situation préoccupante. «On voudrait bien riposter dans les 12 districts de santé, mais compte tenu des moyens très limités, nous nous sommes contentés d’intervenir dans deux districts de santé parce que l’Unicef a quand même pensé à financer pour les deux districts de santé», a indiqué le responsable du Programme élargi de vaccination (PEV) à la délégation régionale de la Santé publique de l’Extrême-Nord, Flaubert Danbé, cité dans le quotidien national ce vendredi 09 octobre 2015.

Les deux districts de santé ciblés sont ceux de Mora dans le département du Mayo-Sava, et Bourha dans le département du Mayo-Tsanaga. La riposte contre la maladie y sera organisée du 14 au 18 octobre prochain, soit quelques jours avant la campagne nationale qui va s’étaler du 27 octobre au 1er novembre prochain.

Les plus exposés par l’épidémie de rougeole sont les populations en contact avec les réfugiés nigérians non-vaccinés. Selon les affirmations de Flaubert Danbé, dans le camp des réfugiés de Minawao, 30 cas de rougeole ont été détectés. Les chiffres ont été communiqués, vendredi dernier, en marge de la réunion d’évaluation de la campagne de vaccination contre la polio qui s’est étalée du 25 au 27 septembre 2015. A cette campagne, près de 1.400.000 enfants avait été ciblés. A l’Extrême-Nord, le responsable du Programme élargi de vaccination affirme que les résultats provisoires sont bien encourageants. Dans certains districts de santé, on a eu plus de 105% d’enfants vaccinés, a-t-il déclaré.


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Poliomyélite: le Cameroun veut faire vacciner 4 millions d’enfants

Cette ambition du gouvernement s’inscrit dans le cadre de la campagne de vaccination en cours sur l’étendue du territoire national, et qui s’achève le 04 octobre prochain sous la conduite du Minsanté

Le gouvernement camerounais envisage de vacciner près de 4 millions d’enfants âgés de zéro à cinq ans contre la poliomyélite, dans le cadre de la campagne de vaccination en cours sur l’ensemble du territoire national, a-t-on appris lundi auprès du ministère de la Santé publique.

Cette campagne de vaccination qui va du 27 septembre au 4 octobre concerne 133 districts de santé. Elle a pour objectif du lutter contre le regain de cette maladie observée notamment dans la partie septentrionale du pays.

A défaut de «réaliser un chiffre de 100 pour cent, nous devons au minimum nous assurer que 95 pour cent des enfants concernés ont été effectivement vaccinés», a indiqué le ministre de la Santé publique André Mama Fouda.

Outre des centres de santé publics et privés, des équipes chargées de la vaccination sillonnent des quartiers et des villages, pour vacciner gratuitement les enfants. Dans cette perspective, outre l’implication des autorités, le gouvernement s’est appuyé sur des leaders d’opinion en l’occurrence les autorités religieuses et traditionnelles, réputées influentes. Leur implication a pour but de contrecarrer «la divulgation des fausses informations selon lesquelles la vaccination rendrait les gens stériles», souligne-t-on au sein du Comité national élargi de vaccination (CNEV).

Selon le ministère de la Santé publique, grâce aux diverses campagnes de vaccination, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a levé en juin dernier la sanction qui pesait sur le Cameroun comme destination à risques.


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Poliovirus: Le Premier ministre donne le coup d’envoi du 5e tour des vaccinations

Philémon Yang a donné, ce 30 mai 2014 à Yaoundé, la cinquième phase des vaccins contre le Poliovirus sauvage. Objectif: atteindre 4,5 millions d’enfants âgés de 0 à 5 ans

Le Premier ministre camerounais, chef du gouvernement, Philémon Yang, est descendu sur le terrain ce jour, au marché du Mfoundi et au complexe scolaire de Mfandena, pour administrer les gouttes des premiers vaccins symbolisant le lancement du cinquième tour des vaccinations gratuites contre le Poliovirus sauvage. La seconde personnalité du pays espère ainsi montrer aux parents des enfants âgés de 0 à 5 ans l’intérêt accordé par le gouvernement à ces vaccinations gratuites.

Le ministère de la Santé publique espère atteindre 4,5 millions d’enfants avec ces opérations entamées depuis le début de l’année et qui se déroulent dans les 10 régions du Cameroun. Le vaccin est reçu dans les centres de santé et autres formations hospitalières, et lors des visites à domicile effectuées par de nombreux agents déployés sur le terrain. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en sa 67ème assemblée générale tenue du 19 au 24 mai 2014 à Genève, a demandé au Cameroun d’intensifier les actions préventives contre cette maladie.

La poliomyélite est une maladie infectieuse virale due au virus polio sauvage. Atteignant particulièrement les tout-petits, elle provoque une paralysie des muscles en atteignant les cordons de la moelle épinière. Cette maladie est en voie d’éradication aujourd’hui grâce aux larges campagnes de vaccinations menées dans le monde. Toutefois, au Cameroun, une dizaine de cas ont été recensés entre octobre 2013 et mars 2014.


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Cameroun: Large mobilisation contre la rougeole

Le gouvernement a profité de la semaine de la vaccination pour attirer l’attention des populations sur la nécessité d’administrer les vaccins à leurs enfants

Le ministre camerounais de la santé publique a fait savoir mercredi 02 mai 2012, que 44 districts de santé avaient été déclarés en situation d’épidémie de rougeole. Le ministre camerounais intervenait dans le cadre du lancement de la semaine de santé maternelle et infantile à Eseka, dans la région du centre. Il a reconnu que la situation était due à un échec dans la mise en uvre de la stratégie nationale de vaccination. « Le taux de couverture des vaccinations n’est pas optimale, on couvre à peine 60% alors que les efforts entrepris visent à porter ce taux à 90% », a fait savoir André Mama Fouda. Dans la région du sud-ouest, une des zones touchées par le mal, les autorités ont réactivé une vaste campagne de vaccination des petits enfants. Selon des sources médiatiques de la localité de Tiko située dans cette région, une équipe médicale de 242 membres a été déployée sur le terrain pour satisfaire aux objectifs d’une semaine de vaccination et de prévention de maladies infantiles. A Bafang dans la région de l’ouest, les actions sont coordonnées au niveau de la préfecture. Le préfet a invité les parents de sa circonscription, à adhérer massivement à la semaine de prévention contre cette maladie. Le gouvernement a aussi prévu de faire vacciner tous les enfants scolarisés. Six millions de tout-petits sont concernés par la mesure. A côté du vaccin proprement dit, le gouvernement a aussi choisi de rendre disponible des doses importantes de vitamines A. « l’objectif est de favoriser un renforcement du système immunitaire des enfants âgés de 0 à 5 ans, a confié un responsable au ministère e la santé publique.

La rougeole est une maladie infectieuse due à un virus, le paramixovirus qu’on appelle généralement le virus de la rougeole. La maladie se développe sur deux phases, la phase d’incubation et la phase d’état. Pendant la phase d’incubation, le malade présente une petite fièvre, son nez coule légèrement et il ressent un malaise général. Et c’est au cours de cette phase que la maladie est très contagieuse. Et la maladie se contamine par la simple présence dans un environnement aéré. Pendant la phase d’état ou éruptive, on a une éruption sur la peau de l’enfant, qui se présente comme de petites piqûres de moustiques surélevées avec un petit bouton. La maladie jusqu’à ce niveau d’évolution ne concerne que les enfants. La dernière épidémie de forte ampleur de la rougeole, s’est déclarée en 2009. Selon les experts du secteur de la santé, la pathologie n’est jamais complètement éradiquée, car il existe toujours des risques de survenance. Chaque année, de nombreux enfants contractent la maladie qui est très souvent vite maitrisée. C’est lorsque le seuil toléré est débordé que le système de santé lance l’alerte. Jusqu’ici, le meilleur moyen de combattre la maladie est le vaccin. Il n’existe pas de traitements à proprement dit de la rougeole. En raison de la fièvre, les médecins conseillent généralement que l’enfant soit régulièrement hydraté (faites le boire fréquemment). Pour ce qui est du traitement, lorsque l’enfant fait la maladie, seuls des médicaments contre la fièvre et la toux sont souvent administrés. Il est conseillé aux parents qui font face à un cas, de consulter rapidement un médecin.

Le gouvernement a profité de la semaine de la vaccination pour attirer l’attention des populations sur la nécessité d’administrer les vaccins à leurs enfants
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Cameroun: Début de la Sasnim à Douala

Plusieurs activités sont au menu de cette 2ème semaine d’action de santé et de nutrition infantile et maternelle

La deuxième semaine d’action de santé et de nutrition infantile et maternelle, Sasnim, démarre ce mercredi, 07 décembre 2011, à Douala. L’hôpital de district de New Bell dans l’arrondissement de Douala IIème a été retenu par les autorités sanitaires, pour la cérémonie de lancement de cette vaste campagne. Le gouverneur de la Région du Littoral, Faï Yengo Francis, présidera ladite cérémonie. Au cours de cette campagne qui se va se poursuivre jusqu’au 11 décembre prochain, les enfants et les femmes enceintes, vont recevoir des soins préventifs. La vitamine A sera notamment administrée aux enfants âgés de 06 mois à 05 ans. Il est aussi prévu le déparasitage des enfants âgés de 12 mois à 5 ans. Comme par le passé, cette campagne sera une fois de plus l’occasion pour les autorités sanitaires, de rattraper le retard accusé dans le cadre du programme élargi de vaccination, PEV.

Réduire le taux de mortalité infantile et maternelle
Quant à la femme enceinte, elle recevra en plus de la vitamine A, le vaccin antitétanique, ainsi que le traitement préventif contre le paludisme. Le but étant, de réduire le taux de mortalité et de morbidité chez l’enfant et la femme enceinte. En effet, le taux de mortalité maternelle et infantile reste élevé au Cameroun. L’on enregistre chez les femmes, 56,2 décès sur 1000 naissances normales, et 61 décès sur 1 000 naissances normales. Si rien n’est fait face à cette situation, le ministère de la Santé publique indique qu’il y’aurait plus de 40 000 décès de femmes d’ici 2015, et environ 250 000 décès des nouveaux nés. D’où la mobilisation de toutes les forces, pour continuer le combat contre ces fléaux, selon le délégué régional de la Santé publique du Littoral. André Mama Fouda rappelle à cet effet, qu’il est question d’atteindre un taux de couverture de 100%, avec la Sasnim. Plusieurs stratégies ont été alors adoptées pour plus d’efficacité sur le terrain. Les agents de santé feront par exemple, du porte à porte, pour vacciner les enfants et les femmes enceintes. Ils vont aussi de déporter dans les quartiers avec des unités mobiles, sans oublier que les personnes concernées par cette campagne, pourront se rendre directement dans les différents centres de santé, pour recevoir leurs soins.

Campagne de supplémentation en vitamine A et déparasitage au Mebendazol
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Cameroun: Objectif atteint à plus de 100% de la Sasnim dans le littoral

Le Dr Sume Gérard, chef du programme élargi de vaccination (PEV), fait le bilan de la campagne

Au lendemain de la fin de la première édition de la semaine d’actions de santé et de nutrition infantile et maternelle (SASNIM I – 2009), quel premier bilan faites-vous du déroulement des opérations dans la région du littoral?
Nous sommes satisfaits parce qu’on était parti pour avoir une couverture d’au moins 95% en rougeole, actuellement, nous sommes à 108%. De même qu’en ce qui concerne la couverture en mébedazole (contre les vers intestinaux) et l’administration de la vitamine A, on a déjà dépassé 100% de couverture. Ce qui piétine un peu, c’est la couverture en poliomyélite où on attend le 100%, mais les résultats partiels actuellement montrent une couverture de seulement 83%. On espère qu’avec les dernières données recueillies ce lundi, 06 juillet relatives au ratissage, les 17% de données qui sont encore dans les districts et les aires de santé, on pourra sûrement atteindre les 100%.

Nous avons tout de même constaté que la coordination de la campagne a changé de stratégie à un moment donné. Pourquoi ? Est- ce que ce changement a eu les résultats escomptés?
Quand on atteint nos objectifs à plus de 100%, ça veut dire que les populations ont répondu à nos attentes. C’est vrai qu’au début de la campagne, il y avait une timidité au niveau des postes fixes qu’on a crée dans les formations sanitaires. Avec l’équipe de la supervision, on a dû revoir la stratégie face à cette situation. Ceci d’autant plus que les habitants ont l’habitude de recevoir les équipes chargées de la vaccination à domicile, comme l’exige la stratégie de porte à porte par exemple. Donc, on a vite changé de stratégie, en créant des postes temporaires mobiles par ce qu’il faut dire que l’arsenal que constitue tout le matériel que les vaccinateurs doivent porter pour mener à bien les activités, était beaucoup trop lourd. Ce n’était donc pas évident de faire du porte à porte avec des boîtes de sécurité, des cartons de seringues, les différents médicaments, etc., c’est pour cela qu’on a commencé à réorienter la donne, et à procéder par des stratégies mobiles, et cela nous a permis de vacciner de nombreux enfants et d’atteindre ainsi nos objectifs.

Pour cette première édition de la SASNIM, vous avez également intégré un package d’activités. Quelle appréciation?
Satisfaction aussi sur ce plan étant donné que nous visions plusieurs objectifs afin d’être plus efficaces que lors des campagnes précédentes. Avec cette disposition, nous avions l’intention de réduire par exemple les coûts des opérations, de minimiser aussi les ressources ainsi que, la durée de la mise en uvre des activités développées de manière séparée. Cela a été une bonne expérience tout au long de la campagne dans les différents districts et aires de santé où nous opérions.

Maintenant que la campagne est terminée, quelles recommandations faites-vous aux populations du littoral en attendant la prochaine campagne?
Nous recommandons aux populations, notamment aux parents de continuer de vacciner leurs enfants de moins d’un an. Les parents peuvent se rendre sans problème dans les formations sanitaires selon leur calendrier vaccinal. De même, les femmes enceintes doivent continuer de se faire vacciner selon leur calendrier, sans oublier qu’elles doivent prendre le traitement préventif contre le paludisme. Les enfants en âge scolaire continueront aussi à recevoir les vermifuges dans les écoles. Autre recommandation importante, les populations doivent bien conserver leur carte de vaccination après la Sasnim.

Dr Sume Gérard, chef du programme élargi de vaccination dans le littoral
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Cameroun: les préparatifs de la 1ére édition de la SASNIM s’intensifient!

Le Dr Sume Gérard, chef de programme élargi de vaccination pour le littoral, parle des axes et du package de la campagne

Les détails de cette campagne ont été donnés ce mercredi, 24 juin 2009 au cours d’une conférence de presse tenue à la délégation régionale de la santé publique du littoral à Bonanjo. Le Dr Sume Gérard, chef de programme élargi de vaccination (PEV) pour le littoral, parle des axes et du package de 6 activités qui feront la particularité de cette campagne. Interview.

Pourquoi un package d’activités dans cette campagne?
Tout simplement, par ce qu’on a constaté que les activités de la santé prises de manière individuelle ou isolée, ne donnent pas souvent les résultats escomptés et en terme de coût, c’est souvent cher. Mais, quand on regroupe les activités dans un package comme la SASNIM que nous sommes entrain d’organiser, c’est plus efficace en terme de ressources humaines, financières, et matériels, puisque ce sont les mêmes gens, le même fond, les mêmes partenaires qui financent souvent ces activités. Ça donne souvent des résultats, un bon impact à court terme qu’on ressent de manière palpable.

Quels sont les objectifs de cette campagne?
L’objectif principal de cette campagne de façon générale, c’est de diminuer la mortalité infantile et maternelle. Maintenant, il y a des spécificités par rapport aux activités que nous sommes entrain de mener. Concernant la poliomyélite, nous voulons avoir 100% de couverture, dont, vacciner tous les enfants, presque 600 000 enfants âgés de 0 à 59 mois dans le Littoral, presque 400 000 enfants de 6 à 59 mois à qui on va administrer la vitamine A dans la région du Littoral toujours, on va aussi donner les vermifuges à tous les enfants âgés de 1 à 5 ans. En plus de ces activités, on va essayer de rattraper la vaccination des enfants de 0 à 11 mois qu’on n’a pas pu vacciner dans notre programme de vaccination de routine. Donc, il est question que les parents viennent aux postes de vaccination avec le carnet de vaccination des enfants. Nous espérons vraiment, que tous les parents vont se rendre aux postes de vaccination avec les enfants. On va aussi administrer le TPI (traitement préventif intermittent) aux femmes enceintes afin de prévenir le paludisme chez les celles-ci. Alors, tous ceux qui ont reçu les informations doivent passer le message aux autres, leurs voisins, à l’église, aux marchés.

Comment cette campagne va se décliner concrètement sur le terrain? Vous parlez de postes fixes, est-ce suffisant ? Si non, quelles sont les autres stratégies mises sur pied pour atteindre les populations cibles ?
Nous avons presque quatre stratégies à mener sur le terrain. Il y a des postes fixes, et ce seront soient des formations sanitaires, les eglises, ou les postes fixes temporaires. Les postes seront identifiés par les agents de la communauté. Il y a aussi la stratégie mobile, pour les zones reculées ou l’accès est très difficile. Les équipes vont partir et ne pourront pas rentrer le même jour. La stratégie du porte à porte, pour pouvoir rattraper la vaccination des enfants de moins de 9 mois que les parents n’ont pas amené dans des postes de vaccination fixes ou temporaires, pour bénéficier du vaccin contre la rougeole par exemple, au même moment que les autres activités de la campagne.

Parlant justement de rougeole Docteur, la dernière campagne de lutte contre la maladie remonte à 2006 au Cameroun. 3 ans après, que se passe-t-il et quel est l’état des lieux de cette maladie dans le Littoral ?
Effectivement, la dernière campagne menée contre la rougeole était en 2006. Il faut souligner que le pays a l’habitude d’organiser des campagnes contre la rougeole tous les 3 ou 4 ans, par ce qu’il y a une cohorte des enfants non protégés qui s’accumulent. Ce qui fait que après 3 ou 4 ans, il y a des épidémies qui s’annoncent ici et là. En ce qui concerne le littoral, pour l’année 2009, on recense déjà 9 cas confirmés de rougeole, dont 3 cas dans le seul district de nylon à Douala en un mois. Quand on a 3 cas positifs de rougeole dans un district dans un même mois, on parle déjà d’une épidémie. Pour les districts de Douala, il n’y a pas de barrière, la population est mobile et puisque la rougeole se transmet par voie aérienne, la contagion peut aller d’un district à un autre. On doit donc organiser une riposte, c’est-à-dire vacciner les enfants. On n’avait pas fait cela avant, par ce qu’il y avait cette campagne qu’on prévoit et qui sera gratuite comme d’habitude.

Dr Sume Gérard, chef de programme élargi de vaccination pour le littoral
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