Étiquette : virus
Importance de la cybersécurité dans la protection des données clients
Les données, en particulier les données clients, sont devenues le nouvel argent noir des organismes. Parce que les progrès de la technologie et de l’informatique n’apportent pas que des solutions positives. Grâce à ces innovations, les cybercriminels continuent de trouver de nouvelles façons de voler des informations sensibles.
Cet article traite de la sécurité des informations confidentielles et de comment y parvenir.
La cybersécurité : Qu’est-ce que c’est ?
La cybersécurité fait référence à l’installation d’un ensemble de technologies et de moyens sécuritaires pour assurer la protection des données confidentielles, l’intégrité et la présence des données. La protection doit s’étendre sur l’ensemble de la durée de vie des informations, de la création et du traitement des données à la transmission, au stockage et à l’élimination. Les entreprises et les particuliers sont quotidiennement confrontés à de nombreux types d’attaques numériques. Ces attaques cybercriminels peuvent être des attaques informatiques ou de l’espionnage visant à voler des données personnelles, des attaques ciblées (via le vol de bases de données ou de rançongiciels) à des fins lucratives, la peur et la méfiance des grands groupes, ou encore le cyberterrorisme visant à créer les conditions.
Malware signifie logiciel malveillant. Les logiciels malveillants, l’une des menaces cybercriminels les plus fréquents, sont des logiciels conçus par des cybercriminels ou des pirates pour interférer avec/ou endommager votre ordinateur. Les logiciels malveillants, souvent distribués via des pièces jointes de courrier indésirable ou des téléchargements apparemment sûrs, peuvent être utilisés par les cybercriminels pour faire du rançonnage ou mener des cyberattaques politiques. Les logiciels malveillants se présentent sous plusieurs types différents, précisément :
Virus : étant un programme auto-réplicatif qui s’infiltre dans un système en se fixant sur des fichiers propres et en infectant des fichiers avec un code malveillant.
Spyware : programmes espions qui enregistrent secrètement le comportement des utilisateurs pour les cybercriminels. Comme exemple, les logiciels espions peuvent enregistrer des informations bancaires.
Cheval de Troie : type de logiciel malveillant qui se déguise en logiciel légitime. Les cybercriminels incitent les utilisateurs à télécharger des chevaux de Troie sur leurs ordinateurs pour détruire ou dérober des données.
Ransomware : un logiciel malveillant qui bloque les documents et les informations d’un utilisateur et menace de les supprimer à moins qu’une rançon ne soit payée.
Adware : Adware souvent utilisé pour diffuser des logiciels malveillants.
Botnet : Un réseau d’ordinateurs infectés grâce aux logiciels malveillants, dont les cybercriminels se servent pour exécuter des opérations en ligne sans votre permission.
Cybersécurité : Protéger les informations de l’entreprise.
- Installez un pare-feu pour bloquer les logiciels malveillants.
Veuillez installer un programme d’antivirus qui pourrait vous aider à empêcher certains virus et chevaux de Troie de se cacher dans des sites Web, des messages mails ou des documents téléchargeables. Il est donc crucial d’avoir un antivirus fiable comme Bitdefender. Nous vous recommandons également de rechercher régulièrement des logiciels espions et d’éviter l’ouverture des liens de messagerie suspects ou des sites Web suspects.
- Choisissez un mot de passe fiable.
De nombreux utilisateurs utilisent habituellement des mots de passe simple ou utilisent le même mot de passe pour plusieurs comptes afin d’accéder à leurs comptes en ligne. Selon la CNIL, un « bon » mot de passe est composé d’au moins 12 caractères, dont des lettres majuscules, des lettres minuscules, des caractères spéciaux et des chiffres. Aussi, ne donnez pas trop vos données confidentielles (date de naissance, etc.).
- Protection du réseau sans fil.
Nous vous recommandons de masquer votre réseau WiFi en configurant votre point d’accès ou votre routeur sans fil pour qu’il ne partage pas le SSID (Service Set Identifier) bien connu, qui est le nom du réseau. Cela masque votre réseau sans fil et le protège contre le piratage par des étrangers. C’est une bonne idée d’écrire le nom de votre réseau WiFi avant de désactiver le partage SSID. Il sera également invisible pour vos appareils domestiques.
- Chiffrez vos données.
Pour protéger davantage vos données, nous vous recommandons de crypter ou de masquer les informations sensibles afin qu’elles ne puissent pas être lues par des tiers. Cela signifie que vous devez connaître le mot de passe ou la clé de cryptage pour lire le document. Des logiciels gratuits recommandés par la CNIL comme AxCrypt et 7Zip facilitent le chiffrement de n’importent quelles données.
Circulation du Covid-19 au Cameroun : quatre variants identifiés
L’information a été dévoilée lors d’une communication du ministre de la Santé publique.
Depuis le déclenchement de la pandémie du Covid-19 au Cameroun, quatre variantes du virus ont affecté la population. Il s’agit des variantes Alpha, Beta, Delta et Omicron. Cette information découle de l’analyse des différentes souches réalisée par des experts de la plate-forme de surveillance génomique mise en place au Cameroun en avril 2021.
Au cours d’un point de presse donné le 7 juillet dernier à Yaoundé, le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, a donné le détail de cette progression. Depuis le début de la pandémie en mars 2020, le virus mère s’est répandu à travers le pays. Créée en avril 2021, la plateforme de surveillance est constituée de quatre laboratoires capables de réaliser le séquençage complet du génome Sars-CoV-2, à l’origine du Covid-19. Seize autres laboratoires sont impliqués dans le criblage et/ou le séquençage partiel dudit virus.
A en croire Cameroon tribune, à cette date, les équipes qui bénéficient de l’appui d’experts internationaux, qui ont déjà examiné 4582 échantillons prélevés à travers le pays. Selon le Minsanté, cette plateforme a permis de détecter la circulation de différentes variantes à travers le pays et de déterminer leur dynamique depuis le début de la pandémie au Cameroun.
Les résultats obtenus révèlent les mouvements de ces variantes au cours de ces deux années écoulées. Ainsi, il apparaît que le pays a connu quatre différentes vagues animées par une dynamique continue des variantes préoccupantes, avec les souches de la lignée d’origine à la première vague. «Il a aussi été observé l’émergence du variant Alpha durant la deuxième vague, la présence des variantes Alpha, Beta et Delta durant la troisième vague, avec une prédominance du variant Delta», a indiqué Malaouda Malachie.
La quatrième vague a été caractérisée quant à elle par une « co-circulation des variantes Delta et Omicron, avec une prédominance du variant Omicron, y compris pendant la Coupe d’Afrique des Nations 2021 au Cameroun », a ajouté le ministre. De toutes ces variantes, Delta a causé le plus de dégâts, avec une vague caractérisée par un taux de mortalité de 2,2%. Au 6 juillet 2022, le Cameroun enregistre 120 215 cas confirmés, 118 227 guérisons et 1931 décès.
Variole du singe : l’OMS annonce 1400 cas dans 7 pays d’Afrique parmi lesquels le Cameroun
L’OMS a déclaré, ce mardi, dans un communiqué que les sept pays concernés sont le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Libéria, le Nigeria, le Congo et la Sierra Leone.
Au total, il s’agit de 1392 cas suspectés et 44 confirmés. Ce décompte concerne les cas enregistrés du début de l’année jusqu’à mi-mai, et repose sur des rapports préliminaires. Les cas ont été signalés au Cameroun, en République centrafricaine (RCA), en République démocratique du Congo (RDC), au Libéria, au Nigéria, en République du Congo et en Sierra Leone. Le nombre de cas signalés en 2022 est légèrement inférieur à la moitié des cas enregistrés en 2021.
Les symptômes de la maladie apparaissent sous la forme de fièvre, d’enflement des ganglions lymphatiques et de douleurs musculaires, avec des signes de fatigue, des frissons et une éruption cutanée, semblable à celle de la varicelle, sur les mains et le visage, la plante des pieds, les organes génitaux et d’autres parties du corps.
La variole du singe est un virus rare similaire à la variole humaine, qui a été détectée pour la première fois en République démocratique du Congo dans les années 1970. Cependant, ce virus qui se transmet de l’animal à l’homme, a été découvert pour la première fois en 1958 au sein d’un groupe de macaques (singes) qui étaient étudiés dans un laboratoire à des fins de recherche, d’où son nom.
pour mémoire, depuis 2014, cette zoonose a fait son apparition au Cameroun. Le foyer de Mbinang (arrondissement de Minta dans la région du Centre, mais plus proche de Belabo dans la région de l’Est). La maladie a fait irruption notamment chez les chimpanzés du sanctuaire de Sanaga- Yong.
Généralement, les cas chez les animaux précèdent les cas humains. Minta a depuis lors un classement de « zone à risque », au même titre ainsi que les zones limitrophes de Belabo et Diang. La variole de singe sévit en Afrique tropicale (forêts d’Afrique centrale et occidentale).
Méningite : Symptômes, contagion, traitement
Chaque année, les cas de méningite foudroyante sont à l’origine de plusieurs décès. Cette maladie existe sous deux formes: bactérienne et virale
La méningite est, comme son nom l’indique, une inflammation des méninges. Ces membranes enveloppent le cerveau et la moelle épinière et forment un espace dans lequel circule le liquide céphalo-rachidien. Le rôle de ces membranes est de protéger le système nerveux central, toutefois, il arrive qu’elles soient victimes d’infection causée par différents pathogènes qui vont alors provoquer une inflammation.
Il existe ainsi plusieurs types de méningite, allant de la maladie bénigne à la maladie mortelle faute de traitement immédiat. La méningite est une maladie rare et grave qui peut survenir à tout âge. Elle touche particulièrement les enfants et les adolescents.
Causes de la méningite bactérienne et de la méningite virale
Dans la majorité des cas (plus de 70%), la méningite est causée par un virus. On parle alors de méningite virale. Mais elle peut aussi être causée par une bactérie, auquel cas, on parle de méningite bactérienne. Dans des cas plus rares, la maladie est la manifestation de certains types de cancer, une maladie inflammatoire comme le lupus, une infection provenant d’un champignon ou par une réaction allergique à un médicament. La méningite virale présente très souvent peu de risques. Elle touche communément les enfants et les jeunes adultes et conduit généralement à une guérison spontanée.
La méningite bactérienne, elle, est beaucoup plus grave et nécessite un traitement d’urgence. Contagieuse, la méningite bactérienne peut se transmettre via un contact étroit et prolongé avec une personne infectée. Cependant, toutes les personnes exposées à la bactérie ne développent pas nécessairement la maladie. La bactérie se transmet par la salive et les sécrétions nasales, par exemple, via un baiser sur la bouche, en buvant dans les mêmes verres, en utilisant les mêmes ustensiles, bouteilles, tout ce qui est en contact avec les muqueuses buccales.
La méningite bactérienne peut être causée par différents pathogènes parmi lesquels l’Haemophilus, le méningocoque, le pneumocoque ou encore le streptocoque. Mais, seule la méningite à méningocoques est responsable d’épidémies, elle peut aussi causer de sérieuses complications et séquelles. C’est pourquoi elle est considérée comme une urgence médicale. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), c’est dans la ceinture de la méningite, qui s’étend en Afrique sub-saharienne du Sénégal à l’Ouest jusqu’à l’Éthiopie à l’Est, que l’on enregistre les taux les plus élevés de prévalence de ce type de méningite.
Les symptômes de la méningite
La méningite se manifeste par l’apparition de plusieurs symptômes caractéristiques : fièvre élevée, raideur dans la nuque, céphalées intenses (maux de tête), vomissements en jet, troubles de la conscience, convulsions chez les plus jeunes et dans certains cas, photosensibilité (difficulté à se confronter à la lumière). Il est également possible de constater une éruption cutanée de plusieurs petits boutons violacés, signalant qu’il s’agit d’une méningococcémie. En cas de méningite grave, comme une méningite bactérienne le malade peut avoir des troubles de la conscience, des agitations, et éventuellement tomber dans le coma. Les premiers symptômes de la méningite apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent conduire à la mort en quelques jours voire quelques heures. Tout symptôme suspect doit donc inciter à consulter un médecin le plus rapidement possible qui réalisera des tests pour confirmer ou non la méningite.
Les traitements contre la méningite
Les traitements diffèrent selon l’origine bactérienne ou virale de la maladie. En cas de méningite d’origine virale, le traitement est léger, il comporte beaucoup de repos et une bonne alimentation. Le médecin peut également prescrire des médicaments pour soulager les symptômes tels que la fièvre et les maux de tête. Pour la méningite d’origine bactérienne, l’hospitalisation est indispensable et le traitement est avant tout composé d’antibiotiques. Il s’agit d’une urgence absolue, selon les spécialistes le traitement doit être instauré « au plus tard dans les trois heures, idéalement dans l’heure qui suit l’arrivée à l’hôpital ».
Selon une étude américaine, un traitement antibiotique approprié réduit à moins de 15% le risque de mourir d’une méningite, bien que le risque soit plus élevé chez les personnes âgées. Prise en charge à temps, la méningite peut être guérie. Cependant, elle est souvent fatale lorsqu’elle est détectée tardivement. Toutefois, il est possible de prévenir les méningites. Et cette prévention repose sur la vaccination (pour certaines formes de méningite) et sur le traitement préventif des personnes ayant été en contact avec des personnes malades. Il est important de se souvenir que les vaccins contre les oreillons, la rougeole ou la tuberculose (BCG) préviennent les méningites liées à ces maladies.
Polio: le Cameroun vaccine les enfants dans les zones transfrontalières
C’est l’une des mesures prises par le Nigéria, le Niger, la RCA, le Tchad et le Cameroun pour prévenir une exportation du virus
L’épidémie de polio au Nigéria est une conséquence directe de l’insécurité dans la région du Lac Tchad. Pour prévenir une exportation du virus dans les pays voisins, le Nigéria, le Niger, le Cameroun, la République Centrafricaine (RCA) et le Tchad organisent une réponse de manière synchronisée et coordonnée entre les cinq pays. La coopération inter-gouvernementale est essentielle, notamment pour vacciner les enfants dans les zones transfrontalières et difficiles à atteindre ainsi les enfants déplacés à cause de la crise.
« L’épidémie au Nigéria menace l’éradication totale de la poliomyélite en Afrique qui, pourtant, est à portée de main au cours des prochaines années. Nous appelons les gouvernements nationaux, les collectivités et les travailleurs en première ligne à coopérer pour arrêter d’urgence la transmission du virus en Afrique », a ajouté le Représentant de l’OMS au Tchad, Jean Marie Vianny Yameogo.
Le Tchad a été certifié comme pays libéré de la poliomyélite le 30 juin 2016, mais le risque de la propagation du virus reste important. Les autorités tchadiennes et les partenaires restent déterminés à poursuivre les efforts visant à renforcer le programme de vaccination et de surveillance épidémiologique en vue de maintenir le statut récemment obtenu au Tchad.
« Nous avons parcouru un long chemin depuis 2011, quand la polio était un vrai problème de santé publique. Depuis juin 2012, aucun cas de poliovirus sauvage n’a été déclaré au Tchad. Nous devons préserver par tous les moyens ces gains durement acquis. Aucun enfant ne devrait souffrir de cette maladie dévastatrice. Nous saluons les efforts de tous pour atteindre chaque enfant au Tchad, et en particulier, les intervenants de première ligne, les agents de santé, les vaccinateurs, les relais communautaires mais surtout toutes les familles qui participent à la vaccination de leurs enfants », a déclaré le Représentant de l’Unicef au Tchad, M. Philippe Barragne-Bigot.
L’Unicef et l’OMS accompagnent les gouvernements dans l’achat et le transport des vaccins, la mise en uvre et l’évaluation des activités sur le terrain, notamment la formation des agents de santé et la communication au niveau communautaire pour promouvoir la vaccination au sein des populations les plus vulnérables.

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Un autre foyer de grippe aviaire découvert dans l’Adamaoua
Le 12 juin 2016, plus de 154 poulets ont été abattus par une équipe technique dans la bourgade de Daber
Après Yaoundé, Bafoussam, Bayangam et Ebolowa, une nouvelle zone infectée par le virus de grippe aviaire au Cameroun : il s’agit de la bourgade de Daber située à 75 km de Tibati, dans le département du Djerem, région de l’Adamaoua. Un foyer du virus y a été confirmé le 10 juin dernier par les analyses du Centre Pasteur.
Selon le préfet du département du Djerem, Jean Djoboina, des indices ont été prélevés trois jours avant (le 07 juin) ; mais en l’absence d’une analyse approfondie, nul ne pouvait se prononcer sur le sujet. Peu de temps après, « des techniciens de la délégation départementale ont découvert dans huit ménages 68 sujets présentant des signes de fièvre. 48 étaient déjà morts au moment de la descente des équipes des vétérinaires », a indiqué Jean Djoboina, avant de poursuivre « aussitôt, ce même jour des prélèvements ont été effectués et envoyés à Yaoundé ».
Après confirmation de l’infection, le préfet a institué une mesure d’urgence : plus aucun véhicule n’entre, ni ne sort du département du Djerem sans avoir été minutieusement fouillé et désinfecté. Toutes les frontières font les frais de mesures strictes. La gare de chemin de fer de Ngaoundal, l’un des deux arrondissements avec Tibati que compose le département du Djerem sont investis par des équipes mixtes : vétérinaires, personnel de santé, forces de maintien de l’ordre. De même que les axes Tibati-Yoko, Tibati-Banyo et Tibati-Tignère ouverts à la circulation routière et au transport des biens et des marchandises.
Aussi, une cellule de crise – appuyé par une forte équipe de la délégation régionale de l’Adamaoua, les personnels sanitaires ainsi que les forces de maintien de l’ordre – a été mise sur pied. La désinfection des ménages avec l’appui du personnel du service de la santé a également eu lieu tandis qu’une équipe technique de crise venue de Yaoundé a procédé à l’abattage de 154 poulets et institué des barrages sanitaires. C’était dimanche, 12 juin 2016.
D’après le délégué régional de Minepia dans l’Adamaoua, Dr Moussa Yaya, l’aviculture qui se pratique jusqu’ici dans l’Adamaoua n’est pas encore « industrielle ». C’est dans les ménages où l’élevage traditionnel se pratique qu’a été découvert le premier foyer de grippe aviaire dans la région.

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Sept cas de polio déclarés au Cameroun depuis octobre 2013
Après quatre ans d’accalmie depuis 2009, les autorités sanitaires font état de la résurgence de la poliomyélite dans le pays
Après quatre ans d’accalmie depuis 2009, les autorités sanitaires du Cameroun font état de la résurgence de la poliomyélite dans le pays où sept nouveaux cas de malades ont été enregistrés depuis octobre, d’où l’organisation dès le week-end à venir d’une nouvelle campagne de vaccinations des enfants âgés de 0-5 ans en vue d’accélérer la riposte contre cette maladie.
« Jusqu’en octobre 2013, le dernier cas de polio virus sauvage au Cameroun avait été enregistré en 2009 et le Cameroun était en bonne voie pour atteindre l’objectif mondial d’éradiquer la poliomyélite. Mais entre octobre 2013 et mars 2014, sept cas de polio virus sauvage ont été enregistrés au Cameroun dans trois régions (Ouest, Centre et Sud) », annonce le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda. Parmi les malades déclarés, quatre ont été détectés dès le premier mois de la réapparition de la maladie, tous concentrés dans le district de santé de Kouoptamo dans la région de l’Ouest.
Les trois autres cas ont été enregistrés en mars, dont un dans le district de santé de Djoungolo à Yaoundé, la capitale du pays et principale ville de la région du Centre, a précisé le ministre lors d’une conférence de presse mercredi. Pour l’essentiel, ce sont des enfants en bas âge, entre 8 mois et 5 ans. Mais dans le lot figure un enfant de sept ans n’ayant jamais reçu le vaccin, pourtant administré gratuitement, contre le polio virus sauvage, regrette Mama Fouda annonçant l’organisation du 11 au 13 avril d’une nouvelle campagne de vaccination de masse, destinée entre 4,5 et 5 millions d’enfants de 0 à 5 ans dans tout le territoire national.
« La survenue de ces cas est assez surprenante, le Cameroun ayant été le seul pays en Afrique centrale à avoir notifié des cas de polio en 2013. Il y a donc lieu de penser que le virus circule dans touts les régions du pays et pourrait se propager dans les pays voisins »,fait-il savoir. La poliomyélite a été déclarée « urgence de santé » au niveau mondial en 2012 et tous les pays se sont engagés à arrêter la circulation du virus en 2015. La nouvelle campagne de vaccination de masse, faite du porte-à-porte, que le Cameroun à organiser dès ce week-end prévoit de s’étendre jusqu’en mai et juin.
Elle a été précédée par une autre, ponctuée de sept passages entre octobre 2013 et mars 2014 où en moyenne plus de 4,7 millions d’enfants âgés de 0-5 ans ont à chaque fois été vaccinés, selon les statistiques du ministère de la Santé publique. Des résistances de la part de certains parents à faire vacciner leurs enfants ont été constatées à cette occasion, ce qui amène le ministre Mama Fouda à s’inquiéter au sujet des efforts menés pour stopper la maladie.
« J’appelle toutes les familles vivant au Cameroun, ayant des enfants âgés de 0-5 ans, qu’ils soient vaccinés ou pas, à les faire vacciner à nouveau et à chaque passage au cours des trois prochains tours. Le fait de laisser des enfants non vaccinés, fragilise la protection collective et risque d’anéantir tous les efforts déjà consentis, car c’est à travers les enfants non vaccinés ou insuffisamment protégés que la poliomyélite passe », exhorte-t-il. Les réticences manifestées par certains parents sont dues à des séquelles portées par certaines familles suite à une expérience ancienne douloureuse où de nombreux enfants ont été victimes de paralysie de membres jamais réparée à cause de tests de vaccination contre ce même virus dans les années 1960 et 1970.

19ème conférence mondiale du Sida: Un espoir pour les malades
Jusqu’au 27 juillet, plus de 25 000 personnes se mobiliseront pour lutter contre ce virus qui a fait 30 millions de morts depuis les années 80
Le thème clé de ce colloque international de Washington est une nouvelle mobilisation pour mettre un terme à la pandémie, objectif jugé désormais possible avec les traitements existants. Le sida fait encore des ravages dans le monde. Selon un rapport publié par Onusida, 1,7 million de personnes seraient mortes des suites de l’infection durant l’année 2011. Cette même année, on comptait alors 34,2 millions de personnes infectées. Derrière ces chiffres, une répartition inégale de la maladie permet aux chercheurs et responsables mondiaux de définir des plans d’action ciblés. En 2011, 1,2 millions de personnes sont décédées des suites de la maladie en Afrique, soit une baisse de 22% par rapport à l’année 2005. En Asie, 330 000 personnes sont mortes au cours de l’année 2011. Une forte hausse du nombre de décès est à noter en Europe de l’est et en Asie centrale où 90 000 personnes, soit six fois plus qu’il y a 10 ans, sont mortes en 2011. Même constat pour le Proche Orient et l’Afrique du Nord qui dénombrent 78,5% de plus de décès qu’en 2001, soit 25 000 cas. L’Amérique Latine connaît une baisse de 9,5% de ses décès dus à l’infection depuis 2010. 57 000 personnes sont mortes en 2011. Finalement, 29 000 malades sont décédés en Europe occidentale, centrale et en Amérique du Nord au cours de l’année. Une autre baisse significative a été soulignée par le rapport de l’Onusida. En 2011, 2,5 millions de personnes ont été infectées par le virus, chiffre qui représente une baisse de 20% sur les 10 dernières années.
La stratégie de l’éradication suscite de l’espoir
Au cours de la Conférence de Washington, sept actions prioritaires ont été présentées par la Société internationale du Sida (IAS). Des actions qui, à terme, pourraient bien permettre à la science d’en finir avec la maladie. Si aujourd’hui, les personnes atteintes du virus et ayant accès aux traitements peuvent espérer mener une vie quasiment normale, les chercheurs n’ont toujours pas réussi à éliminer le virus. L’une des avancées dans le domaine est le Truvada, médicament bien connu des patients atteints du sida, qui est désormais autorisé, aux Etats-Unis, à titre préventif. Ce médicament permettrait de réduire de 75% les risques d’infection pour les populations considérées comme «à risque». En plus des effets secondaires et indésirables du traitement, un autre inconvénient réside dans le prix du traitement, évalué à 10 000 euros par an. Même si son utilisation préventive fait polémique, il ouvre la voie à une approche de plus en plus pointue, dans l’approche thérapeutique du Sida.

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Santé: Une camerounaise porteuse d’un nouveau virus du sida
La découverte vient d’être faite par un groupe de virologues français.
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Pr. Plantier Jean-Christophe, chef de l’équipe |
D’après les médias internationaux le dimanche, 02 août 2009, une équipe de virologues de nationalité française, vient de découvrir un nouveau variant du Vih-Sida. Ces virologues du centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen en France, affirment avoir identifié cette nouvelle variante chez une femme de 62 ans, originaire du Cameroun. Celle – ci s’attaque principalement au système immunitaire et est également proche d’un virus découvert chez les gorilles en 2006. Le Pr. Plantier Jean-Christophe, chef de l’équipe, déclare dans les colonnes de la revue Nature Médicine que le virus est « proche du virus d’immunodéficience simienne des gorilles et ne manifeste aucune preuve de recombinaison avec d’autres familles du VIH-1 ou avec le VIS des chimpanzés ». Face au cas jugé rare observé chez cette compatriote, les virologues disent avoir procéder à l’étude du génome complet. Examen qui a alors permis de découvrir l’existence de la nouvelle variante du virus du sida. Celle-ci est différente des trois autres groupes du Vih – 1 qui existent jusqu’ici. Il s’agit du groupe M, présenté comme le groupe à l’origine de la pandémie du sida dans le monde, du groupe O et du groupe N. Le nouveau groupe découvert chez la camerounaise, a été baptisé, « groupe P » par les virologues. Mais il a fallu du temps pour arriver à ce diagnostic. Arrivée à Paris en France en 2004, la dame dont l’identité n’a pas été révélée, ne présentait pas les symptômes du Vih. Elle a été contaminée par une autre personne, selon les scientifiques.
Renforcer la surveillance en Afrique
Cette découverte appelle à la vigilance des autorités sanitaires, car de nouveaux variants du virus peuvent encore apparaître notamment sur le continent africain. A cet effet, il faut nécessairement renforcer la surveillance dans les pays du centre de l’Afrique de l’ouest, compte tenu du fait que tous les groupes actuels du Vih – sida, ont pour origine, cette partie du vieux continent, rappellent les virologues. D’après eux, les animaux comme les chimpanzés et les gorilles sont probablement les porteurs du virus du sida. Or, la femme chez qui le nouveau variant a été découvert, contredit cette assertion, en déclarant qu’elle n’a jamais été en contact avec les animaux sus cités. Cependant, elle reconnaît avoir eu plusieurs partenaires suite au décès de son mari.
Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), rétrovirus qui infecte l’homme, est responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (Sida). Maladie qui affaibli le système immunitaire en le rendant vulnérable à plusieurs infections opportunistes. Depuis son apparition, le sida continue d’entraîner des ravages au sein de la population. 33 millions de personnes seraient porteuses de la maladie à travers le monde, 25 millions en seraient déjà mortes. Le continent africain, est le plus touché par la pandémie du sida.

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