Membres du corps diplomatique et corps constitués étaient présent à cette cérémonie.
Paul Biya présente le bilan Diplomatique du Cameroun
C’est à travers un discours de près de 20 minutes que le chef de l’Etat s’est adressé au corps diplomatique. Un discours à l’occasion duquel répondant au doyen du corps Diplomatique, le représentant du Vatican, il a dressé un bilan détaillé de la situation internationale du pays. Victime de la crise financière internationale, le Cameroun a vu ses exportations baisser pendant que le cours des matières premières chutait. Conséquence prévisible, une baisse de la croissance face à laquelle le président Biya demande plus que jamais le soutien de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux. Il est aussi revenu pour encourager, sur les nouvelles options de l’administration Obama, qui ont selon lui favorisé l’avancement sur un certain nombre de dossiers internationaux au rang desquelles les nucléaire iranien et nord-coréen, et surtout les changements climatique.
Exit les sujets qui fâchent
Dans une deuxième partie de son propos, Paul Biya rappelle les malheurs et les conflits de l’Afrique pour solliciter plus d’attention de la communauté internationale. Il est enfin revenu sur la situation de la sous régions. Se félicitant de la visite des présidents gabonais, tchadien et centrafricain, il a logiquement évité les sujets qui fâchent. Les batailles présumées de leadership et les scandales financiers qui ont secoué les milieux financiers de la sous-région Afrique centrale. Moments d’intenses émotions, la poignée de main avec le Nonce apostolique (Représentant du Vatican), Monseigneur Antonio Eliseo Ariotti, en fin de séjour au Cameroun et qui part dans quelques jours au Paraguay. Autre moment intense, la poignée de main à l’actuel président de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), lui par qui le scandale a éclaté, et dont le sort reste incertain.
Signal fort de certains membres de l’opposition
Il y a eu après la présentation des v ux des corps constitués et membres assimilés du Cameroun. D’abord les membres de la famille politique du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais), puis l’Assemblée nationale, la Cour suprême, le gouvernement, les opérateurs économiques, et autre personnalités rattachées à la présidence de la république. Emotion particulière lors du passage des partis représentés à l’assemblée nationale, seule Jean Jacques Ekindi le président du Mouvement Progressiste (MP) se présente, à l’exclusion du SDF (Social Democratic Front) de John Fru Ndi et de l’UDC (Union Démocratique du Cameroun) de Ndam Njoya. Pour combler le vide, Bello Bouba Maïgari ministre d’Etat en charge des transports et président de l’UNDP effectue un deuxième passage bien que n’étant pas représenté à l’assemblée nationale. Un temps plus long a été accordé à Jean Jacques Ekindi et à Ibrahim Mbombo Njoya.

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