Centre des Jeunes aveugles de Dschang: l’année 2017 démarre en fête

Une cérémonie d’échanges de v ux a réuni autour du directeur, Paul Tezanou, l’ensemble du personnel de cette institution d’encadrement qui entame sa 42ème année d’existence.

«L’année 2017 sera un peu difficile sur le plan financier, mais nous parviendrons à la traverser grâce à Dieu». C’est la substance du discours tenu par le directeur du Centre des Jeunes aveugles de Dschang, le 18 janvier 2017, dans les locaux de la structure, au quartier Siteu, dans la périphérie nord-ouest de la ville de Dschang.

Le patron a pris la parole à l’occasion de la cérémonie d’échanges de v ux de nouvel an avec tout le personnel qui y travaille. Malgré le contexte qui s’annonce très difficile, l’orateur a appelé tous ses collaborateurs à tout faire pour que les enfants aveugles dont ils ont la charge demeurent «des gens sans problèmes, non pas parce qu’ils n’en ont pas, mais parce qu’on leur apprend à regarder la vie avec espoir». Il en a profité pour remercier toutes les organisations bienfaitrices basées en Suisse et en France qui appuient régulièrement le centre.

Avant la prise de parole de Paul Tezanou, la représentante du personnel du Cejad, Christiane Suele, a tenu un discours de remerciements à l’endroit du directeur pour toute l’attention apportée en 2016. Elle a émis quelques v ux au nom de l’ensemble de ses collègues. Il s’agit dans un premier volet d’une revalorisation salariale souhaitée par tous les travailleurs de cet espace. Le second volet porte sur la construction d’une porcherie moderne dans la mini-ferme du Cejad, en lieu et place de celle qui existe en ce moment.

Le Centre des Jeunes aveugles de Dschang accueille, pour le compte de l’année scolaire 2015-2016, 30 pensionnaires venant de plusieurs régions du Cameroun. 13 personnes les encadrent au quotidien. Parmi ces encadreurs, on trouve des personnes aveugles et d’autres qui ont la vue. La structure comporte un dortoir, une plantation, une petite ferme d’élevage et un atelier d’artisanat. Les aveugles apprennent le braille au centre. Ils sont ensuite inscrits dans les différentes écoles classiques de la ville de Dschang. C’est le Cejad qui s’occupe de l’endossement de leurs épreuves en braille, ainsi que de la transcription en écriture normale de leurs copies, afin d’en faciliter la correction. Ceux qui ne peuvent plus aller à l’école se mettent à l’artisanat. Une boutique réquisitionnée au marché A de Dschang permet d’écouler les produits de cette activité. Le week-end, les pensionnaires s’adonnent aux travaux champêtres et à l’élevage.

Le Cejad célèbre en 2017 sa 42ème année d’existence. Il a vu le jour en mai 1975. C’est Paul Tezanou qui en est le fondateur. Pour sa mise en place, il a bénéficié du soutien financier et logistique de la Croisade des Aveugles de France, une association qui a changé de nom pour devenir «Voir ensemble». Paul Tezanou a vu le jour le 30 mai 1953 à Bafou dans une famille de 07 enfants. Il est né aveugle. Il a une s ur et un frère qui partagent le même handicap. Dès 1985, il dirige l’Association nationale des aveugles du Cameroun. En 2000, il est élu président de l’Union africaine des aveugles.

Depuis 2013, il préside l’Union francophone des aveugles, une association reconnue par l’Organisation internationale de la Francophonie et dont le siège se trouve à Paris. Parallèlement à cette fonction, il est depuis 2015 membre de la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés du Cameroun. Il y officie comme chef d’antenne pour la région de l’Ouest. Il est par ailleurs le frère aîné d’Angelina Tezanou, artiste-musicienne, auteure de la chanson à succès «Baccalauréat reggae». Toutes les générations d’aveugles passés par le centre rêvent de réussir comme leur directeur.

photo du centre des jeunes aveugles de Dschang àà l’entame de la rentrée scolaire 2016-2017
Hindrich Assongo)/n

V ux de nouvel an 2017: une cérémonie à l’honneur de Chantal Biya

Près de 1500 personnalités féminines du Cameroun ont présenté leurs v ux à la Première dame samedi, durant une cérémonie tenue au Palais de l’Unité à Yaoundé

La traditionnelle cérémonie de présentation de v ux à la Première dame du Cameroun, Chantal Biya, s’est déroulée samedi, 07 janvier 2017, au palais présidentiel à Yaoundé. Pour la circonstance, près de 1500 convives, personnalités féminines et épouses de membres du gouvernement et du corps diplomatique se sont livrées de poignées de mains, d’accolades, ou de remise de bouquet de fleurs et à es séances photos avec l’épouse du chef de l’Etat.

Les épouses des membres du Corps diplomatique accrédité au Cameroun se sont en premier lieu prêtées à cet exercice. Un moment de communion singulière entre la Première dame et ses partenaires du volet diplomatique du Cercle des amis du Cameroun (Cerac). Chaleureuse et détendue, l’épouse du chef de l’Etat a partagé un verre d’amitié avec ces dames impliquées dans les uvres humanitaires.

Le deuxième tableau a invité sur la scène les délégations des épouses des membres des deux chambres du Parlement camerounais, celles des membres du gouvernement, de la Cour Suprême, ainsi que des responsables de l’administration centrale et des Etats-majors centraux du ministère de la Défense. Les épouses des responsables de la présidence de la République, des autorités administratives et des responsables des entreprises publiques et parapubliques leur ont emboitées le pas.

Dans ce ballet, on pouvait aussi reconnaitre, les femmes maires, les membres du bureau national de l’Organisation des Femmes du RDPC, ainsi que les membres des ONG. Enfin, les femmes d’affaires et les invités spéciaux ont aussi conduit des délégations auprès de Chantal Biya. De tous ses invités, dans la bonne humeur habituelle, la Première dame, infatigable, a serré la main.

Le côté festif de la cérémonie s’est déroulé autour d’un déjeuner, sous un air de variétés musicales. Au fil des heures, la cérémonie a pris la dimension d’une fête populaire avec l’entrée en scène d’une belle brochette d’artistes interprétant en live des titres à succès.


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Le chef de l’Etat camerounais reçoit les v ux de nouvel an

La cérémonie y relative se déroule vendredi au Palais de l’Unité de Yaoundé. Y prennent par des membres du gouvernement et autres corps constitués

Le palais présidentiel du Cameroun sis à Yaoundé abrite ce vendredi, 06 janvier 2017, la traditionnelle cérémonie de présentation des v ux de nouvel an au chef de l’Etat Paul Biya.

Sur ordre protocolaire, les membres du corps diplomatique ont ouvert le bal des échanges des poignées de mains avec le président. Ils sont suivis par les corps constitués nationaux et de la Cour suprême ainsi que des autorités militaires et religieuses du pays.

Les corps constitués nationaux retenues sont composées de 16 délégations à savoir le bureau du Sénat, les membres de la Commission nationale anti-corruption (Conac), des services de la présidence, de la délégation à la sureté nationale.

Les ambassadeurs et les membres du gouvernement camerounais ont également participé aux activités tenues au Palais de l’Unité. C’est le cas notamment du Premier ministre, Philémon Yang, du ministre des Finances, Alamine Ousmane May, de celui des Sports et de l’Education physique? Bidoung Mkpatt, et du ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o.

Comme à l’accoutumée, les personnalités retenues pour la circonstance arborent des costumes sombres et des tenues traditionnelles d’apparat pour les hommes, ainsi que des tailleurs et des robes pour les femmes.


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Afrique: les v ux de nouvel an de l’ASBL

Par le Cercle Belgo-Africain pour la Promotion Humaine (Cebaph)

Chers citoyens et citoyennes du monde, compagnons de la justice, l’égalité et la paix. C’est un honneur pour nous en tant qu’organisation de défense et de promotion humaine de nous adresser à vous en tant que militants, amis, sympathisants, partenaires de la société civile et partis politiques amis de notre association pour souhaiter à toutes et à tous une bonne et heureuse année 2017!

Que l’année nouvelle soit meilleure que la précédente en matière de promotion des droits humains, de respect et de partage dans le monde entier. Qu’elle soit une belle occasion de paix des c urs et de concorde.

Le Cercle Belgo-Africain pour la Promotion Humaine, votre allié inconditionnel dans tous les combats multiformes pour la dignité et l’amour, demeure à vos côtés à tous, en tout, partout, et ce, en partenariat solidaire avec toutes les forces démocratiques et de progrès dans le monde, notamment nos organisations partenaires et nos amis…

Le Cercle Belgo-Africain pour la Promotion Humaine, fidèle à ses convictions, salue, félicite, remercie et encourage les défenseurs des droits humains et les partisans à demeurer au front des combats pour la liberté, la Paix et le développement durable.

Au cours de cette année 2016, les violations des droits de l’Homme, l’impunité ainsi que des situations dans lesquelles l’instrumentalisation de la justice à des fins politiciennes est flagrante, se sont amplifiées au Cameroun, Tchad, Togo, Congo RDC, Lybie, Guinée, Mali, Centrafrique, Nigéria, Guinée Equatoriale, etc.
Il est temps que les communautés nationales rendent justice dans leur différent pays respectif en soutenant résolument leur peuple respectif dans leur quête légitime d’adoption et de mise en uvre consensuelles des réformes politiques.

A l’aube de l’année 2017, nous demeurons convaincus que les populations diverses qui, dans leur ensemble, comprennent et appuient nos actions, n’entendent plus se laisser entraîner dans des querelles partisanes et inutiles sur Internet et plus précisément dans les fora, qui n’avancent pas nos causes respectives.

Nous saisissons cette occasion pour renouveler à vous tous, nos sincères remerciements et nos compliments pour votre disponibilité et votre engagement citoyen pour les recherches des solutions idoines au triomphe de la liberté et de la vérité.

En saluant le sens de l’honneur et de la dignité de chacun et de chacune de vous, nous vous réitérons de rester vigilants, mobilisés et résolus à empêcher toute forme d’entrave à la démocratie et aux droits humains partout où vous vous trouverez.

Bonne fête et bonne année à tous.
Bonne et heureuse année 2017


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Cameroun, Narcisse Mouelle Kombi: show gars.

Par Abdelaziz Mounde

Il sait plaire au président. En…v ux-tu, en voilà ! Dans le Nkam, Messanga Nyamding attendra encore… Narcisse Mouelle Koumbi a des idées à la gloire du créateur. Il n’a plus rien de servant de messe, chargé de mission au Comité central du Rdpc, il est désormais un cardinal, théologien du culte et de la liturgie présidentielles en plus.

Mutations en a d’ailleurs fait l’un des ministres de la …rupture. Autrement dit, ces membres du Gouvernement, qui en apparence, depuis 100 jours, changeraient l’air ambiant, par leur style. Passer une nuit de réveillon avec les soldats pour Beti Assomo, des choses peut-être à relever chez nous – voire à encourager – d’une banalité inouïe par ailleurs, publication de la liste des élèves fraudeurs par Ngalle Bibehe des Enseignements secondaires, tournée de remontrances et de fermeté de Minette Libom à Camtel et à l’Art, paix des braves au Conseil national de la jeunesse à l’initiative de Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse, publication du journal des projets, une exigence de base, par le ministre Motaze de l’Economie et tournée des chantiers…par le ministre des Travaux publics, autre exploit au pays de Samuel Eto’o.

Pour mieux conforter sa place dans ce palmarès des as des 100 premiers jours de l’équipe Yang III, Narcisse Mouelle Koumbi, a une autre trouvaille de génie. Organiser dans un concert géant les v ux de nouvel an du  » peuple camerounais  » au président Paul Biya. Avec un plateau relevé, plus de 30 artistes dit-on et la participation, entre autres, des bendskin et callboxeurs, chouchous des discours au million d’emplois du président.

Pour ce ministre qui n’a pas connu le faste des Congrès de l’Unc ou la liturgie géante à Mobutu, c’est un énième fait d’armes. Il n’a rien à envier à Sakombi Inongo, aux commissares du peuple des années 70 à Kinshasa ou à Kame Samuel. En plus, c’est un brillant sujet du monde du droit. L’histoire des faits politiques et sociaux au Cameroun nous rappelle qu’il fut le sémillant initiateur et porte-parole de l’Appel de l’Intelligentsia camerounaise en faveur de la candidature du président Paul Biya à l’élection présidentielle de 2004.

Une autre élection est à l’horizon. On anticipe…

Narcisse Mouelle Kombi, ministre camerounais des Arts et de la Culture.
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Terrorisme: Paul Biya appelle de nouveau à une action solidaire

Recevant les v ux du corps diplomatique, le chef de l’Etat camerounais a convié la communauté internationale à trouver de bonnes réponses aux injustices et à la pauvreté

Le chef de l’Etat camerounais a de nouveau invité mardi, 05 janvier 2016, la communauté internationale à une action solidaire et déterminée pour venir à bout du terrorisme.

Recevant les v ux du corps diplomatique accrédité dans son pays, Paul Biya a convié les Nations Unies et la communauté internationale à «trouver de bonnes réponses aux injustices et à la pauvreté qui font le lit du terrorisme».

A l’occasion de la cérémonie de présentation des v ux de nouvel an 2016 qui se tenait au palais de l’Unité, le président de la République du Cameroun a appelé à mutualiser les moyens de renseignement et les efforts de combat. Il a plaidé pour une riposte globale à ce phénomène.

Pour Paul Biya, si la sécurité reste à juste titre un préalable existentiel pour tous les peuples, il importe néanmoins de garder présent à l’esprit que seul le développement, nouveau nom de la paix par excellence, peut garantir la survie des nations.

Le monde d’aujourd’hui peine à réunir les conditions d’un tel développement solidaire, a déclaré Paul Biya, et seule une authentique solidarité économique internationale donnera quelques chances à toute politique de diversification des économies.

Regrettant par ailleurs que la conjoncture économique internationale soit aujourd’hui marquée par un ralentissement notable de la croissance mondiale, il a noté un recul de la performance économique des pays émergents ainsi qu’un brutal coup d’arrêt à une décennie de bons résultats dans les pays en développement.

Evoquant les assauts de la secte islamiste Boko Haram contre le Cameroun, Paul Biya a affirmé que le pays a su résister avec fermeté à cette tentative de déstabilisation et de violation de son intégrité territoriale, remerciant solennellement les « pays amis » qui, par leur soutien, manifestent leur solidarité dans cette lutte.

[i « Mis à mal au front, le groupe terroriste Boko Haram semble s’être résigné pour le moment à la tactique abjecte des attentats-suicides », a-t-il constaté, se réjouissant par ailleurs de l’entrée en opération de la Force multinationale mixte du Bassin du Lac Tchad.

Parlant de la «grande confusion» créée par les exactions de l’Etat Islamique en Syrie et en Irak qui compliquent tout règlement du différend israélo-palestinien, le chef de l’Etat a précisé que le Cameroun soutenait « toute initiative de solution durable à cette situation, tout compromis, pour être viable, devant intégrer les intérêts politiques et économiques légitimes des parties en présence ».

Sur la situation en Libye où le retour à la normale et à la paix se fait attendre, Paul Biya a souhaité l’avènement d’un gouvernement d’union nationale.

S’agissant des vagues migratoires vers l’Europe, il a appelé les pays d’accueil à se conformer à la morale et aux valeurs d’humanité dans une exigence de solidarité.

Devant un tel afflux de populations désemparées, que ce soit en Europe ou ailleurs, « il n’y a qu’un élan de solidarité humaine à offrir. L’on partage le peu dont on dispose, et l’on appelle à l’aide. L’essentiel c’est d’assumer son devoir d’humanité », a-t-il résumé.

Paul Biya.
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Fin d’année 2015: Paul Biya s’adresse à la nation camerounaise à 20heures

Les Camerounais suivront ce jeudi soir, 31 décembre, le traditionnel message radiotélévisé du président de la République

Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, délivre son traditionnel discours de présentation des v ux de nouvel an à la nation camerounaise ce jeudi, 31 décembre 2015, dès 20 heures.

Comme il est de tradition, il sera question pour Paul Biya de présenter à la nation des projets formulés dans son discours du 31 décembre 2014. Pour y arriver il fera une appréciation des évènements majeurs survenus sur l’étendue du territoire national au cours de l’année 2015.

Le 31 décembre 2014, Paul Biya a réitéré sa détermination à combattre et anéantir la secte islamiste Boko Haram. Quelques motivations, l’enlèvement des Chinois à Waza, le raid sur la localité de Kolofata au cours duquel l’épouse du Vice-Premier ministre Amadou Ali avait été enlevée, etc.

[i «Nous avons mis en place un dispositif de riposte et de prévention qui a rapidement fait ses preuves. À chacune de ses tentatives, Boko Haram essuie désormais de lourdes pertes en vies humaines et en matériels».

Un autre point évoqué dans le discours de 2014, la Loi N° 2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme voté par le parlement camerounais, qui, selon Paul Biya, ne signifie pas « restreindre les libertés publiques comme l’ont prétendu certains esprits malintentionnés».

La loi antiterroriste promulguée par le président de la République prévoit la peine de mort pour des auteurs d’actes terroristes, lesquels pourraient éventuellement être assimilés à des manifestants. Ledit texte condamne par ailleurs «l’apologie» des actes de terrorisme, même par voie de média.

Evoquant les attaques de bandes armées que subit le Cameroun à l’Est, à la frontière avec la République centrafricaine, le président avait salué l’action des institutions humanitaires et celles du système des Nations-Unies qui apportent un coup de main dans la prise en charge


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Message de fin d’année du Dr. Corantin Talla aux Camerounais

Par Corantin Talla

Camerounais, Camerounaises, en cette fin d’année 2015, et à l’aube de l’an 2016, je vous adresse au nom de Conscience du Cameroun (CDC) et du Front Uni de la Diaspora pour l’Alternance (FUDA), nos salutations et meilleurs v ux pour la nouvelle année qui s’annonce.

Chers Compatriotes,
Permettez-moi de vous faire le bilan de nos activités pour l’année qui s’achève et de vous annoncer nos perspectives pour l’année 2016.
Comme à l’accoutumée, en 2015 le peuple Camerounais a souffert de la mauvaise gouvernance du régime trentenaire au pouvoir. Cette mauvaise gouvernance s’est traduite par des indicateurs socio-économiques et politiques peu reluisantes pour notre pays.

Sur le plan économique par exemple:
1. Le Cameroun est classe 172e sur 189 selon le rapport ‘Doing Business’ de la Banque Mondiale qui classe les pays par rapport à leur facilite d’attirer les investisseurs. D’après ce classement, il n’ya que 17 pays au Monde qui sont moins attractifs pour faire le business que le Cameroun.

2. Selon Transparency International Cameroon, le Cameroun est le 2e pays le plus corrompu d’Afrique au Sud du Sahara en 2015. IL n’ya que le Liberia qui est plus corrompu que le Cameroun dans cette région.

3. L’estimation du taux de croissance économique en 2015 est de 5.4% mais elle demeure inférieure à l’objectif de 6 % en moyenne fixé dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE 2010-20) dont l’objectif est d’inscrire le Cameroun dans le groupe des pays émergents à l’horizon 2035.

4. Plusieurs autres indicateurs montrent qu’au-delà de la baisse des cours du pétrole et des dépenses sécuritaires, la corruption endémique a plus d’impact négatif sur notre économie.

Sur le plan social par exemple:
1. Les terroristes de Boko Haram et les bandes armées venant de la République Centrafricaine ont semé la mort et la désolation au sein de nos populations, spécialement celles de l’extrême-nord du Cameroun. Plusieurs ne nos vaillants soldats ont fait le sacrifice ultime pour sauver la nation en péril. Curieusement le chef de la nation et commandant en chef des forces armées n’a daigne en aucune occasion rendre une visite de réconfort aux soldats blesses ou aller motiver les troupes au front.

2. 48 % de Camerounais continuent de vivre en dessous du seuil de pauvreté. Les hôpitaux et les routes sont de véritables mouroirs ou les maladies facilement guérissables et les accidents déciment la population. Les plus nantis, spécialement les élites économiques, politiques, administratives et militaires vont se faire soigner à l’étranger.

3. Les crimes rituels ciblant les jeunes filles et enfants ont connu une croissance exponentielle dans notre pays. Les vrais commanditaires de ces crimes qui sont probablement des hautes personnalités de la république sont restés impunis.

4. Des Camerounais en dehors des sportifs jouant dans les équipes nationales du Cameroun éprouvent les difficultés d’aller librement et d’investir dans leur pays sous prétexte qu’ils ont acquis une autre nationalité alors que certaines autorités accordent des nationalités de manière frauduleuse aux étrangers qui ne peuvent même pas pointer du doigt un village ou ils seraient originaires au Cameroun.

Sur le plan politique par exemple:
1. Le gouvernement Camerounais continue d’interdire les manifestations légitimes des partis politiques et associations de la société civile proches de l’opposition. Les leaders et sympathisants de ces entités politiques et associatives sont régulièrement arrêtés, emprisonnés et torturés par les forces de sécurité. Par contre, les manifestations des partis et associations proches du parti au pouvoir ont libre cours.

2. Le gouvernent rejette catégoriquement un dialogue national au sujet des reformes électorales et institutionnelles qui pourront conduire aux élections libres et transparentes à l’ avenir, et éviter les risques de violences post-électorales.

Chers compatriotes,
C’est à cause de ces maux sus-évoqués qui gangrènent notre pays, les conditions de vies déplorables de nos populations de l’intérieur ainsi que la marginalisation tous azimuts des Camerounais de la diaspora, que votre serviteur que je suis, et qui se bat depuis près d’un quart de siècle pour l’instauration d’une démocratie véritable au Cameroun, a affecté une tournée de sensibilisation dans 6 pays Européens en 2015.

Au cours de cette tournée, j’ai au nom de CDC et du FUDA réitéré la nécessité pour la Diaspora Patriotique Camerounaise de participer activement à la transformation socio-économique et politique de la mère patrie dans un élan de solidarité agissante. Par ailleurs, j’ai insisté sur le fait que la Diaspora combattante puisse travailler main dans la main avec toutes les forces progressistes de l’intérieur pour exiger des reformes électorales avant toute future élection au Cameroun.

Aujourd’hui, c’est l’occasion de féliciter les partis politiques et associations de la société civile qui ont mené des actions concrètes sur le terrain pour exiger ces reformes garantes de paix et de stabilité dans notre pays. Toutefois, il est nécessaire dans le contexte politique Camerounais, d’éviter de croire qu’un seul homme ou parti politique évoluant en solo peut venir à bout de ce régime trentenaire dont le parti politique continue d’utiliser les moyens de l’état pour s’implanter davantage et bâillonner les forces d’opposition.

C’est dans cette optique que je propose comme par le passe:
1. Une unité de réflexion et d’actions de toutes les forces politiques de l’intérieur et de la Diaspora afin de mettre la pression sur le régime pour qu’il accède a la création d’un cadre consensuel de mise en place des reformes électorales.

2. La mise sur pied d’une plateforme commune de gouvernance.

3. La mise sur pied des modalités et un calendrier d’organisation des élections primaires au sein de la coalition des forces progressistes pour désigner un candidat unique pour la future élection présidentielle, à défaut d’obtenir la tenue des élections présidentielles à 2 tours.

Au stade actuel, aucun individu ou entité politique ne doit se prévaloir du titre du messie qui viendra seul libérer le Cameroun des griffes du régime RDPC. C’est presqu’une mission impossible avec le code électoral actuel qui consacre:
1. Les élections présidentielles à 1 seul tour.

2. Une absence de bulletin unique qui facilite l’achat de conscience le jour des élections.

3. Une structure d’organisation des élections coiffée par des cadres ou ex-cadres du parti au pouvoir.

4. La distribution discriminatoire des cartes électorales.

5. L’exclusion du vote des jeunes de 18 ans qui constituent la majorité de la population Camerounaise dont ma moyenne d’âge est 18.5 ans.

6. Etc.

Chers compatriotes,
Je ne saurai terminer ce message à la nation sans remercier:
1. Nos vaillants soldats qui se battent quotidiennement pour protéger nos populations et l’intégrité de notre pays; même comme il ya des brebis galeuses qui pillent et tuent les citoyens.

2. Les Comités de vigilance qui aident nos soldats à combattre les terroristes de Boko Haram.

3. Les ex-étudiants parlementaires de l’intérieur et de la diaspora qui ont su se battre en leurs temps et avec conviction pour qu’advienne une démocratie véritable au Cameroun. Beaucoup d’entre eux ont préféré souffrir le martyr d’un exil politique prolonge loin de toute compromission ou opportunisme politique qui a consacré l’entrée a la mangeoire de certains opposants d’hier. Ces ‘ex- parlementaires’ des années de braise continuent à se battre comme par le passe et à semer la panique au sein de l’élite gouvernante du Cameroun.

4. Tous les jeunes Camerounais de l’intérieur qui ont emboite le pas aux ‘étudiants parlementaires’ en se battant au quotidien pour le respect des droits de l’homme et la mise sur pied des règles démocratiques justes au Cameroun.

Pour finir, je puis vous assurer que je mettrai bientôt fin à mes 23 ans d’exil aux USA afin de retourner au pays contribuer à l’émergence des nouvelles forces politiques intègres et patriotiques au service du peuple Camerounais.
Vive le Cameroun


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Message de la cameroon diaspora network germany aux Camerounais

Par Christian Kouam, président de la Cameroon diaspora network Germany (CDN)

Cher(e)s ami(e)s, Chers CDN Gistes, Membres de la diaspora camerounaise en Allemagne.Chers compatriotes de partout dans le monde et de l’intérieur du pays. Je finissais mon message de l’année dernière en souhaitant tout de bon pour l’année 2015. Aujourd’hui 12 mois plus tard, force est de constater que la CDN.G a continué à mettre en uvre ses différents projets.

Le projet mécatronique automobile est devenu une réalité parce que les autorités camerounaises et le ministre de l’Enseignement supérieur: le Professeur Jacques Fame Ndongo en particulier a signé la création officielle de cette nouvelle filière marquant ainsi une nouvelle ère dans l’enseignement supérieur de notre pays. L’impact de cette nouvelle filière est multiforme. Nous pouvons citer ici l’introduction de la technicité allemande et des curricula allemands au Cameroun. De même, l’introduction de la culture universitaire allemande devrait apporter une autre perspective dans l’environnement universitaire de notre pays.

La rentrée universitaire à l’IUT Fotso Victor de Bandjoun a effectivement eu lieu pour les multiples jeunes camerounais qui ont passé avec bravoure le concours d’entrée dans cette filière. Je les remercie pour ce choix et je leur souhaite en plus de bonnes études, beaucoup de chance pour la suite de leurs études.

La première conférence scientifique de la diaspora s’est effectivement tenue en Septembre 2015 à Wolfsburg (ville siège de Volkswagen) avec le soutien constant de la Mairie de Wolfsburg, de Volkswagen, de Brussels SN et de la coopération allemande par son agence GIZ/CIM. Lors de cette conférence, nous avons mis en exergue le génie des camerounais de la diaspora qui ont présenté des sujets très variés autour des 04 thèmes suivants :

1. Le rôle de la simulation pour rattraper le retard technologique de notre pays; ce thème était coordonné par le Dr Keghie

2. La présentation d’un filtre à eau innovant du Professeur Chigoua, chimiste de l’Université de Göttingen.

3. Les problèmes énergétiques et leurs solutions présentés par le Professeur Moukengue; Doyen de la Faculté des Sciences de l’Université de Douala qui nous a aidé à comprendre les réalités du pays dans ce domaine énergétique, l’importance de l’énergie pour l’émergence du Cameroun en 2035 a d’ailleurs conduit à la mise en place d’un groupe de réflexion de la diaspora.

4. Une voiturette innovatrice permettant d’implanter facilement et à moindre coût la formation en mécatronique automobile présentée par moi-même.

Pour cette 1ère édition, nous avons ainsi réuni les chercheurs et spécialistes autour de ces thèmes. Pour l’année 2016, nous allons continuer et allons organiser la 2ème conférence de la diaspora à Douala suivant ainsi l’invitation de l’Université de Douala. De même le «lehr export» en allemand; qui veut dire l’importation de connaissances par les experts camerounais de la diaspora, va se poursuivre dans des Universités du pays.

Je tiens à remercier nos équipes qui dans le bénévolat ont soutenues sans conditions notre feuille de route. Mes remerciements spéciaux vont à tous nos partenaires pour leur engagement et leur détermination.
Je ne saurai terminer ce message sans vous souhaiter à tous et toutes une très belle et heureuse année qui commence.

Tout de bon en 2016.

Vive la diaspora camerounaise d’Allemagne.

Vive la CDN-G.


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V ux de nouvel an du président de Conscience du Cameroun, Corantin Talla

Par Corantin Talla président de l’ONG Conscience du Cameroun

Chers concitoyens de l’intérieur et de la diaspora,chers jeunes camerounais des deux sexes, L’ONG Conscience du Cameroun, par la voix de son promoteur, basé aux États-Unis, vous adresse à toutes et à tous ses v ux les meilleurs pour l’année 2013. Conscience du Cameroun est une organisation non gouvernementale (ONG) engagée dans la sensibilisation des jeunes à la prise de conscience de leur part de responsabilité dans l’édification d’un Cameroun et d’une Afrique meilleurs. Or cela passe par l’évaluation objective de nos problèmes actuels, de leurs causes et des conséquences qui en découlent, afin de rechercher ensemble les voies et moyens de solutionnement de la crise multidimensionnelle qui mine notre pays et dont les aspects les plus saillants sont le sous développement, le chômage, la fuite des cerveaux, le manque de patriotisme, le tribalisme, l’abandon du terrain politique aux personnes du troisième âge, l’éruption d’une société de classes antagonistes, les inégalités criardes, etc.

L’ONG Conscience du Cameroun nous exhorte, jeunes camerounais de l’intérieur et de la diaspora à prendre Conscience du potentiel que nous représentons, de la force qui sommeille en nous. Nous avons l’obligation d’impulser une nouvelle donne sur les plans politique, économique, social, et culturel en nous engageant résolument à opérer les transformations dont notre pays a besoin pour s’affirmer dans le concert des nations et restaurer sa dignité. Il est grand temps pour nous, jeunesse camerounaise, de donner un contenu palpable, valable et futuriste à l’expression « fer de lance de la nation » très souvent utilisée comme assaisonnement des discours du politique. Pour cela, nous devons nous émanciper du stade des revendications passives d’un avenir meilleur, du pouvoir pour nous élever rationnellement, mais résolument vers la réalisation effective de nos rêves les plus osés, vers la conquête effective de ce pouvoir dans notre pays et partout où nous nous trouvons dans le monde.

Oui cela est possible si et seulement si nous rompons définitivement d’avec la dépravation des m urs qui gangrène tout le corps social camerounais et dont les corollaires sont la corruption, les détournements de deniers publics, le trafic d’influence, les fraudes électorales, l’homosexualité, le grand banditisme, la prostitution, etc. Oui, l’avenir peut être radieux, à condition que nous décidions de dompter et de néantiser l’inertie, à condition que nous refusions de mimer ces « élites » qui ont, des décennies durant, prêché la médiocrité et l’incompétence, qui ont fait de la tricherie leur mode opératoire de prédilection. Jeune fille, jeune femme, jeune homme de nationalité camerounaise de la diaspora et de l’intérieur, tu es personnellement responsable du devenir du Cameroun et de l’Afrique, tu es le principal garant de la paix au Cameroun et en Afrique. Evalue ce que le pays de tes ancêtres, les héros et martyrs de notre indépendance ont fait pour toi. Alors tu comprendras que tu dois beaucoup à ton pays. Que chaque jeune camerounais, du nord au sud, de l’est à l’ouest, émancipé des chaines du tribalisme et du clientélisme politicien, se lève et participe activement à la transformation de notre pays.

Commençons par nous inscrire massivement sur les listes électorales, faisons de la détention de notre carte électorale une question d’honneur et donnons l’orientation que nous voulons aux futures échéances électorales auxquelles nous ne devons participer que si les conditions de transparence électorale sont réunies. Faisons voir, faisons peser et faisons valoir ce que vaut la masse électorale jeune, afin que nul n’en n’ignore. C’est la condition sine qua non pour pacifiquement mettre hors d’état de nuire les politiques ripoux du pouvoir central et de l’opposition. L’heure de l’Afrique est arrivée. Oui l’heure du Cameroun est arrivée. Ne restons pas à la marge des grands bouleversements internationaux. Pas à pas, et de manière constante, assainissons la devanture de nos quartiers et villages respectifs et tout le pays s’en trouvera propre. Mettons notre substance grise, notre force physique à contribution pour construire l’avenir, c’est notre devoir le plus élémentaire. Mettons sur pied des stratégies efficaces pour prendre part au pouvoir et diriger autrement, c’est notre droit le plus légitime. Pour en jouir, nous devons le mériter. Pour le mériter, nous devons y travailler jour après jour. Pour y travailler nous devons nous organiser dans et à travers Conscience du Cameroun basée au Cameroun, aux USA et en Europe.
Dieu bénisse le Cameroun et ses enfants.
Bonne année 2013
Le Président

Corantin Talla président de l’ONG Conscience du Cameroun
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Crise économique mondiale: Le Cameroun fait part de sa stratégie

Son président a présenté quelques éléments, lors d’un discours prononcé à l’occasion de la cérémonie des v ux aux membres du corps diplomatique présents dans son pays

Prononçant un discours devant les représentants du corps diplomatique accrédité à Yaoundé la capitale du pays, le président de la république du Cameroun a fait savoir qu’après son élection au mois d’octobre 2011 dernier, il envisageait de s’engager résolument vers «la relance de la croissance qui devrait nous permettre de faire reculer la pauvreté et d’assurer de meilleures conditions de vie» aux populations de son pays. Nous savons que cela ne sera pas facile. En particulier parce que l’environnement international est loin d’être favorable. Si l’on excepte les pays dits «émergents», les perspectives de l’économie mondiale sont incertaines. Plusieurs grands pays occidentaux sont menacés de stagnation voire de récession. De plus, dans une économie mondialisée, le risque de contagion ne peut être totalement écarté a fait savoir Paul Biya.

Le président camerounais s’est refusé à faire un procès de la mondialisation dans sa forme actuelle. Mais il en relève quand même quelques dysfonctionnements qui justifient sa stratégie. Au cours des dernières années la spéculation a désorganisé le système financier mondial et la libération précipitée des échanges a perturbé le commerce international. Il est aussi permis d’espérer que les grandes puissances, qui dominent l’économie mondiale, reprennent sérieusement leurs concertations pour mettre en place une régulation qui prenne en compte les intérêts des différentes catégories de pays: industrialisés, émergents et en développement. Or, l’on voit que pour le moment, l’heure est plutôt à la recherche de solutions pour les problèmes du monde occidental, c’est-à-dire les déficits budgétaires et les dettes souveraines a constaté Paul Biya.

Face à cette situation le Chef d l’Etat propose un ensemble de solutions au premier rang desquelles figure la stratégie sous-régionale. Dans cette période incertaine, le Cameroun n’a d’autre choix que de se lancer dans la bataille de la relance avec les atouts qui sont les siens. Dans cette perspective, l’intégration régionale nous offre des possibilités qui ont été jusqu’à présent peu exploitées. Autant les progrès sont sensibles sur le plan institutionnel, autant les retombées se font attendre sur le plan économique. Le programme économique régional peine à se mettre en route a-t-il fait observer. Dans l’esprit du président Camerounais, il s’agit d’inverser la tendance dans les échanges sous-régionaux, tout en tirant profit de la complémentarité des différentes économies dans la zone CEMAC. A titre d’exemple, il est regrettable que nos échanges commerciaux au sein de la zone CEMAC ne représentent qu’un pourcentage négligeable par rapport à l’ensemble de notre commerce extérieur. Sans doute faudra-t-il un sursaut de volonté politique pour accélérer le processus d’intégration régionale a indiqué Biya pour clôturer sur ce sujet.

Des ambassadeurs accrédités remettent leur lettre de créance au président Paul Biya
prc-cm)/n

CNPS: La cérémonie des v ux au Directeur Général a eu lieu à Ngaoundéré

Le but était de rassurer le personnel des services extérieurs du rôle joué dans le fonctionnement de cette institution

C’est une esplanade de l’agence régionale de CNPS pour l’Adamaoua, parée de ses plus beaux atours et empreinte d’une ambiance inhabituelle, qui a accueilli le directeur général de la CNPS et sa suite à l’occasion de la cérémonie délocalisée de présentation des v ux. Pour un évènement spécial, c’en était un, puisque c’était pour la toute première fois que la direction générale de cette institution procédait ainsi à la décentralisation de cette cérémonie devenue rituelle. Pour cette première expérience, le choix a été porté sur le Grand-Nord en général et la ville de Ngaoundéré en particulier.

Il s’agit, selon le directeur général, Noël Alain Olivier Mekoulou Mvondo Akame, de rassurer son personnel des services extérieurs, du rôle qu’ils jouent pour le bien être de la CNPS et des pensionnés et prestataires. Toutes choses qui ont conduit le directeur régional de la CNPS pour l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord à signifier toute sa gratitude à sa hiérarchie. Monsieur Souaïbou Bakoura, en remerciant le directeur général pour le choix porté sur le grand Nord et les nombreuses actions entreprises par la direction général, a aussi tenu à relever quelques doléances. Celles-ci se résument globalement en la mise en place des mesures visant à créer une synergie constante entre le personnel pour contrecarrer l’absence d’esprit d’équipe et de collaboration entre les services centraux et les services extérieurs.

S’exprimant au nom du personnel de la CNPS, le directeur des ressources humaines, Jean Pierre Ongolo, a relevé les réalisations de la CNPS au courant de l’année 2010 avec en bonne place, l’immatriculation de nouveaux employés, le paiement systématique des rappels aux bénéficiaires, l’amélioration des conditions de paiement, la poursuite du dialogue social avec les représentants du personnel, l’appui à l’organisation des obsèques du personnel décédé. S’adressant au personnel venu nombreux lui présenter ses meilleurs v ux, le directeur général de la CNPS, Noël Alain Olivier Mekoulou Mvondo Akame, est revenu sur les grandes réalisations de l’année 2010, l’année débutante étant à son sens, celle de l’achèvement de toutes les réformes audacieuses engagées. C’est la raison pour laquelle il a appelé le personnel à uvrer pour remporter la bataille de modernisation et de l’efficacité dans la gestion, si tant est que la mission principale de la CNPS sur le plan social est de servir les diverses prestations par le bon accueil, la juste prestation et la satisfaction. « Nous entendons consolider la gestion par objectifs pour permettre à chacun de se sentir impliqué dans la gestion de la CNPS. Les objectifs se déclinent du sommet à la base. Soyez rassurés, le Directeur Général lui-même a des objectifs. Chacun de nous doit faire le maximum pour y parvenir», a déclaré le patron de la CNPS. La cérémonie a été animée par la chorale « Voix de la prévoyance » venue de Yaoundé, pour donner de la voix et des couleurs à cette cérémonie. Jeudi Matin, le directeur général a eu une réunion d’évaluation avec les chefs de centre CNPS avec les chefs d’agence des trois régions septentrionales. Par la suite, il a effectué une visite de courtoisie au gouverneur de la région et au lamido de Ngaoundéré avant son retour sur Yaoundé via Garoua.

Noel Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, directeur de la CNPS
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Présentation des V ux à Paul Biya: L’ambassadeur de Côte d’ivoire absent

Cette absence aura été autant remarquée que la présence de John Fru Ndi du Sdf, leader de l’opposition camerounaise depuis plus de 20 ans

La Côte d’ivoire non présente, le SDF de John Fru Ndi aux premières lignes
Le Président Paul Biya de la République du Cameroun, a reçu les v ux de Nouvel An des membres du Corps Diplomatique et ceux des membres des Corps Constitués Nationaux le mercredi, 5 janvier 2011 au Palais de l’Unité. Une cérémonie marquée par la présence du Chairman (Président) du Social Democratic Front(SDF), Ni John Fru Ndi venu également présenter ses v ux au Chef de l’Etat. Une première. Le tout premier contact officiel et public entre Paul Biya et Fru Ndi a eu lieu à Bamenda, à l’occasion de la fête des armées. Le chef de l’Etat avait reçu son rival politique pendant plus d’un quart d’heure. Cette fois ci, en dehors des poignées de mains officielles, rien n’indique que les deux hommes aient eu un entretien particulier. La présence de l’homme fort du SDF a suffi aux médias officiels de parler de cérémonie inédite. Remarquée aussi au cours de cette cérémonie, l’absence de l’ambassadeur de Côte d’ivoire. Le diplomate ivoirien, a-t-on appris par le quotidien Le Jour, n’a pas reçu son carton d’invitation à cette cérémonie ainsi que le veulent les usages. A l’ambassade, personne n’est disposé à donner plus d’explications à cette situation, pas plus qu’au cabinet civil de la présidence de la république du Cameroun, qui ne peut prétendre à un oubli. Il faut rappeler que l’ambassadeur Alou Wanyou Eugène fait partie des vingt cinq diplomates rappelés par Alassane Ouattara, le candidat désigné vainqueur par la commission électorale indépendante et soutenu par de nombreux dirigeants étrangers. Le Cameroun depuis le début de la crise officiel en côte d’ivoire, n’a pas clairement pris position.

La souveraineté alimentaire et énergétique pour renforcer sa position dans le monde
L’occasion des v ux a permis au président Biya de revenir sur la diplomatie camerounaise et ses nouvelles orientations. Paul Biya a fait le constat du repli de l’intérêt des pays riches pour les pays africains dont le Cameroun. La solution qu’il propose est aussi simple que compliquée, la conquête de la souveraineté alimentaire et énergétique. En premier lieu, nous devons, je crois, nous affranchir d’une dépendance qui s’est constituée au fil des années dans divers domaines de notre économie nationale. Par exemple, nous importons de grandes quantités de produits alimentaires, ce qui a pour effet de compromettre l’équilibre de notre balance commerciale. J’en ai parlé à mes compatriotes pour les convaincre de s’investir davantage dans les différents secteurs de notre agriculture. Nous pourrions ainsi non seulement assurer notre sécurité alimentaire mais aussi exporter encore plus chez nos voisins indique Paul Biya, qui ajoute, concernant la dépendance énergétique, que son intention est, désormais, d’encourager l’exploitation des «sites hydro-électriques». Ce combat pour l’énergie sera bénéficiaire à terme à nos entreprises et à nos populations qui souffrent de la pénurie d’électricité affirme Paul Biya. Cependant ajoute-t-il ce soulèvement du Cameroun ne peut se faire sans le soutien de ses partenaires bi et multilatéraux. Le président est revenu sur la nécessité de renforcer la coopération en matière d’aide international. Et au passage il a remercié les nombreux partenaires privés issus des pays amis du Cameroun.

Présentation des voeux au président camerounais le 5 janvier 2010
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Cameroun: Paul Biya fait peu d’annonces !

Confiance à Elecam, gratuité des soins contre le paludisme, mais surtout satisfaction pour la célébration du cinquantenaire. Et de nombreux silences

Les réactions sont nombreuses après l’allocution de fin d’année du chef de l’Etat camerounais. Et sans surprise, tous ne voient pas du même il les v ux de Paul Biya pour 2011. Le président de la république s’est félicité du succès de la célébration du cinquantenaire de l’accession du cameroun à l’indépendance. Elle nous a surtout fait prendre plus nettement conscience que nous étions incontestablement devenus une Nation et constater qu’au fil des années, nous avions réussi à mettre sur pied des institutions comportant les principales caractéristiques d’un Etat démocratique a déclaré Paul Biya. Il est revenu aussi sur la situation économique pour se féliciter de sa stabilité, malgré une conjoncture internationale difficile. C’est donc un constat nuancé qu’il convient de faire sur l’évolution de notre économie, encore affectée par la crise, au cours des douze derniers mois. Les fondamentaux restent bons et les mesures que nous avons prises pour passer ce cap difficile ont été approuvées pour l’essentiel par les institutions financières internationales a fait savoir le chef de l’Etat. Dans la rubrique politique, le président Biya a déclaré accorder sa confiance à Elections Cameroun (ELECAM), l’organe qui est chargé d’organiser les élections au Cameroun. Je compte beaucoup sur ELECAM qui bénéficiera de l’appui nécessaire de l’administration et des partis politiques lors des opérations électorales. J’ai toutes les raisons de croire que les prochains mois suffiront à ELECAM pour mettre la dernière main à son dispositif sur le terrain. Nous aurons bien entendu l’occasion de reparler de tout cela affirme Paul Biya, invitant tout le monde à s’inscrire sur les listes électorales. Le président a aussi fait l’annonce de grands projets agricoles, énergétiques, et sécuritaires. Le président a enfin l’annonce de la gratuité du traitement du paludisme pour les enfants de moins de 5 ans.

Alors que les militant de son parti saluent sans surprise un « grand discours », des analyses plus froides font remarquer que le présidant a abordé la question du document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), comme un cadre de référence pour l’évolution du Cameroun, mais sans clairement préciser chiffres à l’appui comment ce document allait opérer des changements. Le Cameroun en 2010 a connu sa deuxième année consécutive de déficit budgétaire. Ces déficits pourtant prévisibles ont été justifiés par le besoin de lancer les grand projets structurants. Or à ce jour aucun d’eux n’a encore démarré, et certains comme l’exploitation du gaz de Kribi, le fer de Mbalam et la construction du port en eau profonde de Kribi connaitront des retards dans l’exécution. Un programme d’urgence d’électrification au moyen de centrale thermique a été mis sur pied, mais il suffira juste à combler le déficit de fourniture d’énergie distribué aux ménages. Pareillement le président a parlé d’une « nouvelle ère » où il faudrait « produire ce qu’on consomme, et consommer ce qu’on produit ». Un discours politique, font savoir certaines analyses. Les structures de l’économie camerounaise, avancent de nombreux experts, ne permettent pas d’envisager une telle hypothèse dans l’immédiat. L’encadrement agricole est moyennement structuré, les financements et l’expertise manquent aux agriculteurs et la concurrence étrangère reste forte. Aucune solution concrète à moyen terme n’a été proposée par le présidant de la république sur cette question. Pour ce qui est du secteur secondaire de l’économie, il souffre encore du manque d’équipement.

Dans son discours, le président Paul Biya, font remarquer des observateurs, a passé sous silence de nombreuses préoccupations. Au premier rang le sport. Toujours utilisé par le président comme modèle, le chef de l’Etat n’a plus abordé la double contre performance des lions indomptables doublé d’un scandale au sein de l’équipe. Paul Biya ne s’est pas aussi attardé sur le comice agro pastorale, alors que le dernier report continue de courir et que la véritable date de sa tenue n’est pas encore connue. De même plusieurs grands travaux dont les débuts étaient annoncés pour 2010 sont encore en attente. Aucune explication n’est donnée. Le chef de l’Etat n’est revenu sur les pénuries que de façon indirecte, pour dire qu’il menait un combat acharné contre la spéculation relative aux produits de première nécessité. Mais le problème est profond et ne touche pas que le secteur des vivres. Il concerne le gaz, le sucre, les vivres, l’eau dont de nombreuses grandes villes sont privées et bien d’autres produits. Aucune solution n’a été présentée pour ces différentes situations. Il en a parlé de façon globale, mais sans perspectives indicatives. Quant aux conditions de vie de notre population, elles restent au premier plan de nos préoccupations. Pour l’accès à l’eau, je pense que la situation devrait s’améliorer avec la mise en service des infrastructures en construction, notamment dans les centres urbains. Pour l’électricité, dont la pénurie pénalise non seulement les entreprises mais aussi chacun d’entre vous, je vous ai dit ma détermination à faire bouger les choses. Le manque de logements sociaux est aussi l’une des plaies de notre société. Je compte bien rouvrir ce dossier qui a fait l’objet de dérives inacceptables. Nous allons devoir rattraper notre retard affirme Paul Biya sans donner concrètement quelques mesures envisagées. Autre silence enfin, la grave épidémie de choléra qui a tué près de 600 personnes dans le nord du pays, selon des chiffres officiels. Enfin un point important de l’actualité en 2010 a aussi été mis sous silence, le décès en prison du journaliste Biby Ngota.

Discours de Paul Biya à la nation
PRC)/n

Paul Biya : Le Cameroun est armé pour faire face à la crise

L’intégralité de son discours aux membres du corps diplomatique qui lui présentaient les v ux mardi

Monsieur le Doyen du Corps Diplomatique,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Hauts-Commissaires,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,

Il y a un an, il n’était pas déraisonnable de penser que la situation internationale évoluait dans le sens d’un apaisement des tensions, que le rôle des Nations Unies était mieux reconnu, que la solidarité entre le Nord et le Sud tendait vers le consensus, que la lutte contre le réchauffement climatique gagnait du terrain et enfin que le respect des droits de l’homme était en progrès.

Qui aurait cru que quelques mois plus tard les grandes banques des pays du Nord entreraient dans la tourmente, que les marchés financiers s’effondreraient comme châteaux de cartes, que de prestigieuses entreprises seraient au bord de la faillite ou réduiraient leurs activités ? Qui aurait pensé que le spectre de la grande crise des années 30 resurgirait du passé pour remettre en cause nos certitudes d’un progrès continu de l’économie mondialisée au bénéfice d’une humanité de plus en plus nombreuse.

Sans doute l’optimisme général a-t-il trompé notre vigilance. Car les avertissements n’ont pas manqué : mouvements désordonnés des cours du pétrole, crise alimentaire, affaire des « subprime » aux Etats-Unis, baisse des prix des matières premières, etc. C’étaient là des signes précurseurs de graves dysfonctionnements du système financier mondial et des mécanismes de l’économie globale, dysfonctionnements qui ont finalement provoqué une crise économique générale.

Il serait vain, je crois, d’entrer, comme certains l’ont fait, dans une discussion théorique sur la responsabilité du capitalisme ou du libéralisme dans le déclenchement de la crise. Dans la mesure où, dans l’état actuel des choses, il n’existe pas d’alternative crédible à ces systèmes, il me paraît plus opportun de s’interroger sur les causes des dysfonctionnements en question.

L’explication est peut-être plus simple qu’il n’y paraît à première vue. Au cours des dernières années, l’économie mondialisée s’est développée à grande vitesse, sans freins et sans contrôles, au détriment parfois des intérêts nationaux et des structures sociales. Que l’on me comprenne bien. Je ne méconnais pas les effets positifs qu’a pu avoir la globalisation des échanges mais il est clair qu’elle aurait dû faire l’objet d’une plus stricte régulation. Je me suis d’ailleurs publiquement exprimé à plusieurs reprises à ce sujet.

Ce n’est pas le libéralisme qui est ici en cause. Mais, comme l’excès de liberté peut nuire à la liberté, le libéralisme sans frein peut se retourner contre lui-même. C’est, me semble-t-il, ce qui s’est passé et je constate que les leçons tirées de la crise par les principaux acteurs de l’économie mondiale paraissent aller dans ce sens.

Nous ne pouvons donc que nous réjouir qu’ils se prononcent en faveur d’une régulation des marchés financiers pour brider la spéculation. Qu’ils prévoient de mettre en place une gouvernance mondiale de l’économie où le FMI et la Banque Mondiale auraient leur mot à dire. Qu’ils envisagent des mesures de soutien à certains secteurs d’activité afin de relancer leurs économies. Et enfin, qu’ils refusent l’idée d’un retour au protectionnisme.

Ce « vaste programme » ne peut en principe que recueillir l’adhésion. A ceci près qu’il serait bon d’avoir l’assurance que les intérêts des pays en développement, notamment en Afrique, soient effectivement pris en compte. M’exprimant en septembre dernier devant l’Assemblée Générale des Nations Unies, j’avais déploré que notre continent puisse subir le contrecoup de la crise internationale dans laquelle il n’avait aucune responsabilité. Et j’ajoutais -permettez-moi de me citer- que « ce rôle de spectateur impuissant ne pouvait que provoquer une immense frustration et jeter le doute sur les chances de réaliser dans les délais les objectifs du Millénaire ».

De fait, pour nous, le vrai problème est là. Car la crise est à nos portes. Et même si le Cameroun est mieux armé que d’autres pour y faire face, il devra compter avec le renchérissement des produits alimentaires, l’érosion probable de l’aide au développement, la baisse des cours du pétrole et des matières premières, le fléchissement de certaines exportations, avec les conséquences que cela implique pour les recettes de l’Etat.

Bien entendu, nous ferons front, ainsi que je l’ai dit il y a quelques jours à mes compatriotes. Plutôt que de subir, nous allons accélérer l’exécution de nos grands projets de développement afin de monter dans le train de la relance économique quand la crise s’atténuera.

L’attention que nous avons portée à la crise ne nous a pas détournés de nos responsabilités sur la scène internationale.

Comme chaque année, j’ai participé à la session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Je me suis exprimé sur la crise alimentaire mondiale dont les pays pauvres sont les premières victimes. Je me suis prononcé en faveur de l’augmentation de l’aide alimentaire, d’une réduction des subventions agricoles qui faussent la concurrence et d’une restriction des exportations alimentaires des pays en développement.

J’ai également déploré le retard pris dans la réalisation des objectifs du Millénaire et manifesté mon inquiétude à propos des effets probables de la crise mondiale sur la lutte contre la pauvreté. Dans le même ordre d’idées, j’ai plaidé pour plus de solidarité envers les pays d’origine des migrants, question dont je m’étais entretenu auparavant avec le Ministre français de l’Immigration.

Quelques semaines plus tard, j’ai pris part au Sommet de la Francophonie à Québec au cours duquel les grands problèmes de l’heure ont été examinés. J’y ai suivi les travaux de la Table Ronde sur l’environnement, sujet que j’avais évoqué précédemment à New York à propos du changement climatique, en soulignant l’urgence des solutions pour le continent africain.

S’agissant de la coopération sous-régionale, Yaoundé, comme vous le savez, a abrité en juin dernier le 9ème Sommet de la CEMAC dont le Cameroun assurait la présidence. Des avancées notables ont été obtenues lors de ce sommet. Nous avons progressé sur le plan des réformes institutionnelles et sur l’élaboration d’un programme économique régional. Nous avons également pris conscience de façon plus précise de notre solidarité en matière de sécurité dans notre zone et d’intérêts communs en ce qui concerne l’exploitation de nos ressources naturelles.

Quelques invités
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Nous avons aussi poursuivi le dialogue avec nos grands partenaires multilatéraux et bilatéraux : avec l’Union Européenne, notre premier interlocuteur en matière d’aide au développement, nous avons repris la négociation sur les accords de partenariat, après nous être concertés au Sommet d’Accra avec les pays ACP ; avec le FMI et la Banque Mondiale qui nous apportent conseil et assistance dans l’exécution et la préparation de nos programmes économiques et financiers triennaux ; avec le Commonwealth et l’Organisation Internationale de la Francophonie dont la coopération dans divers domaines nous est précieuse ; avec les agences des Nations Unies, dont la présence sur le terrain est irremplaçable. Enfin, à titre bilatéral, avec les pays membres de l’Union Européenne, la Chine, le Japon et d’autres partenaires qui nous font bénéficier de leur soutien. Ce réseau, très dense, de solidarité et de confiance, est pour nous source de satisfaction et d’encouragement.

Dans l’observation de la situation internationale, nous avons trouvé à la fois des motifs d’espoir et d’inquiétude. En Afrique, alors que la tension paraît s’être quelque peu apaisée aux frontières du Tchad et de la RCA et qu’en Côte d’Ivoire un consensus a pu se réaliser à propos de l’identification des électeurs, les hostilités ont repris dans l’Est de la RDC ; l’équilibre peine à se rétablir en Somalie ; le processus démocratique reste bloqué en Mauritanie et incertain en Guinée Conakry. Dans d’autres régions du Monde, on ne peut que déplorer l’aggravation de la situation au Proche Orient et l’ouverture d’un nouveau foyer de tension dans le Caucase. Ceci doit nous amener à réfléchir sur la fragilité des solutions et des compromis, de même que sur la nécessité de rester vigilants quant au maintien de la paix.

Je voudrais, pour finir, souligner la portée des documents signés en août dernier à CALABAR qui scellent la rétrocession de la péninsule de Bakassi au Cameroun. Au-delà de la valeur d’exemple du mode de règlement employé, je veux en retenir les perspectives qu’il offre pour les relations entre le Nigeria et le Cameroun. Nos deux pays ont toutes les raisons de développer leur coopération dans de nombreux domaines : politique, économique, culturel, sécuritaire. J’ai la conviction que cela répond, non seulement aux intérêts de nos deux peuples mais aussi à leurs aspirations les plus profondes. Pour sa part, le Cameroun y est très favorablement disposé et ne ménagera aucun effort pour avancer dans cette voie.
Monsieur le Doyen, Mesdames et Messieurs les membres du Corps Diplomatique.

Le moment est maintenant venu pour moi de remercier votre Doyen pour les v ux chaleureux qu’il m’a adressés en votre nom.

A mon tour, je vous serais obligé de transmettre les miens aux Hautes Autorités que vous représentez.

Pour vous-mêmes, vos familles et vos proches, je forme les souhaits les plus sincères de bonheur et de santé.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Paul Biya
PRC)/n