Cameroun : les multiples visages de l’insécurité à l’approche des fêtes

La période des fêtes de fin d’année au pays de Paul Biya connaît un regain d’insécurité dans les villes. Des délinquants multiplient les actes délictueux pour satisfaire les besoins qu’exigent les festivités de Noël et de Nouvel an.

La rubrique des Faits divers a pris une place prépondérante dans les journaux télévisés au Cameroun. Agression, vols, cambriolage, arnaque et autres accidents liés à l’insécurité  routière sont fréquemment relayés à l’approche des fêtes. A Yaoundé, les agressions dans les véhicules de transport et dans les rues sont légion.

Dans les taxis, les malfaiteurs utilisent plusieurs techniques. A défaut d’agresser les passagers en présentant des armes, le conducteur et ses complices arborent des masques. Policiers et gendarmes expliquent chaque fois le mode opératoire. Ils font inhaler des drogues et autres somnifères à leurs victimes transportées.

Sale travail des mototaxis 

Certains mototaxis vont plus loin. Ils roulent à toute vitesse dans les arrêts taxis et les rues où la circulation est moins dense. Ils arrachent des téléphones portables, sacs à main et autres gadgets des personnes moins lucides. Certains font semblant de transporter leurs victimes vers leurs destinations. Ils les emmènent par la suite à un autre lieu sombre et moins sécurisé avant de les dépouiller.

Série noire dans les quartiers 

Dans certains quartiers de Yaoundé, les agressions à main libre ou à main armée pullulent. Selon les forces de maintien de l’ordre, Mvan, Mvog-Mbi, Elig-Edzoa, Mokolo, Rue-Manguiers, Ngousso, Poste-Centrale sont quelques repères où il faut redoubler de vigilance à partir de 18h. Dans les marchés d’Elig Edzoa et Mokolo, les cambrioleurs vident des commerces dans la nuit. Le 15 décembre dernier, ils cassent la boutique de la nommée Gaël N. au marché Elig-Edzoa. Ils emportent des vêtements, ustensiles de cuisine, appareils électroménagers, etc.

A Bafoussam, des commerçants sont victimes de cambriolage à répétition, informe Cameroon Magazine. C’est le cas de Justine dont l’atelier de couture et le salon de coiffure ont été dévalisés le 09 décembre dernier au lieu-dit Banengo. Des quartiers tels Banengo, Gabon-Bar, Kilombo, Alpha enregistrent de pareils actes au quotidien depuis le mois de novembre. Les attaques de personnes la nuit sont aussi récurrentes.

L’arnaque sur les ondes

Les cybercriminels utilisent les réseaux sociaux et le téléphone pour arnaquer. Ils réussissent parfois à extorquer de l’argent dans les comptes mobiles des victimes. Le mode récent est le piratage du compte Facebook d’un abonné. Puis, ils demandent de l’aide à ses contacts. Certaines personnes déboursent des sommes d’argent pour acheter des articles inexistants, et/ou de mauvaise qualité en ligne. Certains acheteurs ne sont ni livrés ni remboursés.

Criminalités

 Le 22 novembre 2019, l’étudiante de 2è année à l’université de Yaoundé 2 Soa est agressée et tuée au lieu-dit fin-cimetière Ngousso. Quelque temps avant, proche de là, derrière la station Pétrolex un jeune a été égorgé. Dans la même période, les sapeurs-pompiers retrouvent le corps sans vie de Cédric Momo dans les eaux du Mfoundi au quartier Ahala à Yaoundé. Le 02 décembre de la même année, une employé d’un supermarché et une fille de 09 ans sont tués par des malfrats à Douala.

Camair-Co: désormais trois vols par semaine à destination de Bafoussam

Le planning de ces vols relève que les voyages seront effectués les mercredis, vendredis et dimanches à partir du 14 octobre prochain

A partir du 14 octobre 2016, Camair-Co desservira la ville de Bafoussam, dans la région de l’Ouest du Cameroun, trois fois par semaine selon un communiqué de presse publié récemment.

Le planning des vols qui accompagne ce communiqué relève que ces voyages seront effectués les mercredis, les vendredis et les dimanches. Deux vols à destination de Bafoussam sont attendus pendant ces trois jours choisis par la direction de la compagnie aérienne.

Les potentiels voyageurs de la compagnie aérienne nationale, la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) n’auront qu’à débourser 30 000 F cfa à partir de Douala ou de Yaoundé.

Grâce à cette extension de son réseau aérien intérieur, Camair-Co pourra désormais rallier les trois principales villes commerciales du Cameroun à savoir Bafoussam, Douala et Yaoundé. Les populations de l’Ouest et du Nord-ouest n’ont pas manqué d’exprimer leur joie.

A cela, s’ajoute le nouveau visage qu’affiche l’aéroport de Bafoussam après son réaménagement sur le plan de la qualité de ses infrastructures. Du nettoyage des abords de la piste d’atterrissage à la rénovation de l’aérogare et des bureaux, tout a été relooké.

« Nous disposons d’un personnel qualifié, que ce soit les agents du sealing, les agents de bureau de piste et de la tour de contrôle, chargés d’assurer de manière quotidienne les communications avec les aéronefs », précisera Emile Léopold Kenmogne, commandant de l’aéroport.


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Camair-Co: la Ccaa lève la mesure de suspension des vols vers l’Europe

La décision a été communiquée lundi, au terme d’une concertation tripartite entre le ministère des Transports, la compagnie aérienne nationale et la Cameroon civil aviation authority

La Cameroon Civil Aviation Authority (Ccaa) a levé les mesures de restriction des vols Camair-Co vers l’Europe selon un communiqué publié lundi 01 août 2016 par le ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o.

La compagnie aérienne nationale du Cameroun reprendra bientôt ses vols vers l’Europe. C’est à l’issue d’une concertation tripartite entre le ministère des Transports, la Camair-co et la Cameroon civil aviation authority que la décision a été prise.

Cette levée de suspension fait suite à la validation du plan de redressement de Camair-Co par le président de la République, Paul Biya. Ce plan de redressement de Camair-Co proposé par Boeing Consulting prévoit 27 destinations dont cinq intercontinentales (Paris, Bruxelles, Washington, Wangzhou), 13 régionales et neuf domestiques; l’acquisition de neuf nouveaux avions.

En rappel, cette suspension pesait sur la compagnie depuis juin 2016. La Ccaa avait décidé de suspendre les vols de la compagnie aérienne surendettée Camair-Co vers l’Europe. Pour expliquer sa décision de restreindre son certificat de transporteur aérien « en excluant la zone Europe », Paule Assoumou Koki, directrice de la Ccaa évoquait un « état d’impréparation » à un audit majeur de l’AESA qui compromet ses perspectives d’exploitation eu Europe « mais également entamait la crédibilité de l’ensemble de l’aviation camerounaise ».


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Cameroun: les MA60 reprendront service le 21 mars (officiel)

Selon le DG de la Camair-Co, Jean Paul Nana Sandjo, la suspension des vols des avions acquis auprès de la société chinoise Avic International est due à la fermeture de l’aéroport de Douala

L’on reparle encore des avions de type MA60 acquis par la compagnie aérienne Camair-Co. Après avoir desservi la ligne Douala-Yaoundé à la suite de leur inauguration le 23 janvier 2016, les vols des deux avions ont été suspendus. Selon le directeur général de la Camair-Co, Jean Paul Nana Sandjo, cette suspension « provisoire » est due à la fermeture de l’aéroport de Douala pour cause de travaux de réhabilitation des chaussées aéronautiques.

A leur inauguration, les MA60 devaient également desservir Bafoussam, avant de s’étendre dans les autres chefs-lieux des régions du pays. Un programme avorté que Jean Paul Nana Sandjo explique par l’insuffisance d’un équipage qualifié pour conduire ces appareils. « Je vous signale que nous avons dû pour les besoins des vols inauguraux, solliciter le concours de Air Zimbabwe qui nous a prêté un équipage afin que nous puissions effectuer tous ces vols ».

La compagnie de transport aérien zimbabwéenne fait partie des 21 compagnies qui exploitent les avions de type MA60. Ce pays est le premier du continent noir avoir commencé en 2004 à utiliser ces appareils.

Pour ce qui est de leur remise en service sur le réseau domestique camerounais, Jean Paul Nana Sandjo indique que : « nous attendons que les quatre équipages soient prêts (lesquels ont reçu une formation en Chine pour la man uvre des avions de type MA60). Que Douala rouvre ».

Le Directeur de la Camair-Co annonce également pour fin mars 2016, la liaison Douala-Bafoussam, Yaoundé-Bafoussam à condition que l’aéroport soit opérationnel. « Il y a encore des équipements que l’autorité aéronautique doit y installer pour que nous puissions faire des vols de jour et de nuit ».


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Après la controverse, Camair-Co met en service les deux avions MA60

La Cameroon Airlines Corporation a procédé samedi, 23 janvier 2016, aux vols inauguraux de ses deux aéronefs entre Douala et Yaoundé

La Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) a procédé samedi, 23 janvier 2016, aux vols inauguraux de ses deux aéronefs de fabrication chinoise de marque Modern Ark 60 («MA60») entre Douala et Yaoundé, les métropoles économique et politique du pays, objets d’une vive controverse de certification au sein des institutions publiques ces derniers mois.

Avec à leur bord le ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o, l’ambassadeur de Chine au Cameroun, Wei Wenhua, le vice-président d’Avic International, le fabricant de ces aéronefs, Xu Bo, et une importante délégation de personnalités politiques et économiques, ces vols ont servi à mettre un terme à un long blocage suivi d’une polémique au sujet de cette opération.

C’est la fiabilité remise en cause par cette polémique menée sur fond de batailles rangées au sein de l’establishment camerounais pour le contrôle de Camair-Co et avec le concours de la presse locale qui a été démontrée lors de cet événement, comme en témoignent les propres déclarations du ministre camerounais des Transports.

« Je suis une preuve vivante de la fiabilité de ces avions », a-t-il dit dans son allocution lors de la cérémonie organisée à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, à l’issue des vols inauguraux des deux aéronefs en attente d’exploitation depuis leur réception en mars 2014, contrairement à un autre reçu sous forme de don en novembre 2012 et opéré sans heurts par l’armée de l’air.

« Le MA60, a-t-il assuré, a effectué avec succès et sans le moindre couac de multiples missions au profit des forces de défense et pour le compte du gouvernement ».

Au total, c’est plus de 1.500 heures de vols en toute sécurité déclarées pour cet appareil, avec en prime de nombreux vols VIP pour les hauts fonctionnaires du gouvernement camerounais.

C’est le cas des 31 missions pour un total de 160 heures à bord comptabilisées par Edgard Alain Mebe Ngo’o, en qualité de ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, poste occupé avant sa nomination aux Transports en octobre 2015.

Cet avion est fabriqué par le holding à capitaux publics chinois Avic International, connu comme étant un fournisseur important des grands avionneurs mondiaux tels que Boeing et Airbus, après une trentaine d’années de développement au cours desquelles il a exporté 1.600 aéronefs dans plus de 50 pays, a révélé son vice-président Xu Bo.

« Depuis la mise en exploitation commerciale en 2005, a-t-il mentionné en outre, le groupe d’opérateurs et l’échelle de flotte de MA60 s’étendent au fur et à mesure. Jusqu’à présent, il y a 6 opérateurs domestiques qui exploitent 44 avions MA60. Il y a encore 21 opérateurs étrangers qui exploitent 57 appareils et l’heure de vol totale en sécurité atteint 345.589 heures ».

Parmi ces clients étrangers, figure Air Zimbabwe, premier utilisateur de ces appareils en Afrique depuis 2004, selon son directeur général, Edmund Makoma, président de l’Association des compagnies aériennes d’Afrique (AFRA), invité des autorités camerounaises pour les cérémonies de mise en service des deux avions fournis à Camair-Co.

A ce jour, Air Zimbabwe totalise trois MA60 dans sa flotte et de l’avis de son dirigeant, ces appareils offrent au transport aérien africain des opportunités commerciales plus porteuses et d’un meilleur rapprochement des peuples du continent.

Car, les MA60 sont des bi-turbopropulseurs, sur la base de moteurs fabriqués par l’entreprise canadienne Pratt and Whitney et qui permettent aux avions commerciaux qui en sont équipés de consommer 25 à 40% moins de carburant et de produire jusqu’à 50% de CO2 que les jets régionaux de taille similaire.

Par ailleurs, l’entreprise américaine Rockwell Collins, spécialisée dans la fabrication des équipements de communication et des systèmes électroniques en aviation et qui équipe d’autres appareils comme les Boeing 757 et 767 ainsi que plusieurs outils de guerre de l’armée américaine, a été désignée par Avic pour réaliser l’avionique des MA60.

« L’avion MA60, a résumé Xu Bo, se caractérise par la modernisation des systèmes de moteur et d’avionique, l’adaptabilité opérationnelle de son habitacle, son caractère spacieux et la bonne performance du système d’air conditionné de la cabine des passagers. Il peut mieux répondre au besoin réel du transport aérien en Afrique ».

« Cet avion, a-t-il ajouté, n’a pas d’exigence élevée aux conditions de l’aéroport. Il peut atterrir pratiquement sur les pistes des aéroports secondaires dans des capitales régionales camerounaises, à l’instar de Maroua (Extrême-Nord), Bertoua (Est), Bafoussam (Ouest), Bamenda (Nord-Ouest), etc. C’est pour cela qu’il peut servir idéalement les lignes domestiques au Cameroun ».

Près de quatre ans après son lancement en 2011 sur les cendres de son ancêtre Cameroon Airlines (Camair), Camair-Co connaît toujours un développement pénible, marqué par de multiples changements de dirigeants et une flotte réduite à trois appareils, dont deux Boeing moyen-courrier 737 exploités en leasing et un Boeing long-courrier 767 comme unique propriété.

Avec ses deux MA60, la compagnie se dit rassurée de « relever à très brève échéance le défi de l’équilibre de son exploitation », a annoncé son actuel directeur général, Jean Paul Nana Sandjo.

Le plan de déploiement prévoit la desserte des lignes domestiques comme Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua, Bafoussam à l’Ouest, au départ de Yaoundé et de Douala, et régionales telles que Libreville (Gabon), Malabo (Guinée équatoriale), Bangui (Centrafrique) et N’Djamena (Tchad).

Pour l’ambassadeur de Chine au Cameroun, cette coopération avec le pouvoir de Yaoundé est une illustration de la volonté de son pays de soutenir la construction du réseau de l’aviation régionale entre les pays africains, par la fourniture d’avions, la formation de personnels, le transfert de technologies et l’amélioration des infrastructures.

C’est l’une des principales mesures avec en bonne place la création d’un institut sino-africain d’aviation civile en Afrique énoncées par le président Xi Jinping lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum de coopération sino-africaine (FOCAC) tenu en décembre à Johannesburg, en Afrique du Sud.

« La Chine est disposée à accompagner le Cameroun dans son développement avec ses financements et ses technologies », a déclaré Wei Wenhua.


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Mecque: les premiers pèlerins camerounais en route pour l’Arabie Saoudite

Le départ du premier vol a lieu jeudi à partir de Garoua dans le Nord, puis Douala prendra le relais pour une série de vols spéciaux à destination des lieux de l’islam

Le premier contingent de pèlerins camerounais sur les plus de 3000 devant se rendre cette année à la Mecque, s’envole jeudi, 03 septembre 2015, pour le royaume d’Arabie Saoudite, selon le Comité national du hadj (CNH).

Le départ pour le premier vol est prévu à Garoua dans le Nord du Cameroun, puis Douala prendra le relais pour une série de vols spéciaux à destination des lieux de l’islam.

Le chronogramme du voyage rendu public par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), René Emmanuel Sadi, par ailleurs, président de la CNH, précise que les départs des pèlerins s’effectueront uniquement à partir des aéroports internationaux de Garoua (Nord) et de Douala (Littoral).

Depuis quelques semaines, les autorités ont organisé une campagne de sensibilisation et d’information destinée aux pèlerins à qui on rappelle notamment les mesures de sécurité à observer, en vue d’éviter certains désagréments.

Pour le voyage à la Mecque, chaque pèlerin devra débourser près de 2 millions de francs CFA représentant les frais de transport et la prise en charge durant le séjour en Arabie Saoudite.


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