Les joueurs de l’équipe nationale du Cameroun ont rendu visite, lundi, à Rigobert Song interné dans cet hôpital français depuis le 04 octobre après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral
Les Lions indomptables du Cameroun ont quitté l’Algérie où ils ont disputé dimanche, 09 octobre 2016, un match comptant pour la première journée des éliminatoires du mondial 2018 avec les Fennecs. Lequel s’est soldé par le score de 1 but à 1.
La délégation camerounaise, qui comptait en son sein le ministre des Sports et de l’Education physique, Pierre Ismaël Bidoung Mkpat, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Tombi A Roko Sidiki, et l’ambassadeur du Cameroun en France, Samuel Mvondo Ayolo, s’est rendue au chevet de Rigobert Song interné à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière depuis le 04 octobre 2016.
L’ancien capitaine des Lions indomptables (1999 – 2009) a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) le dimanche 02 octobre 2016 alors qu’il se trouvait à sa résidence à Yaoundé. inconscient, il a immédiatement été transféré au Centre des urgences de Yaoundé avant de rejoindre deux jours plus tard Paris où il a été opéré«avec succès» le 05 octobre 2016.
Rigobert Song Bahanag que les Camerounais appellent affectueusement «Magnan» (frère en langue Bassa) détient le record de participations à la Coupe d’Afrique des nations (8, 36 matches). Totalisant 137 sélections, il a également disputé quatre phases finales de Coupe du monde (1994, 1998, 2002, 2010).
Le «Capitaine courage» est l’actuel entraîneur de la sélection des Lions A’.
Sont mortes à la suite d’un AVC : Papa Wemba, David Mayebi, Stephen Keshi. Foudroyé par le même accident, Rigobert Song a finalement été sauvé par la médecine. On peut s’en réjouir.
Si on s’en tient à la littérature médicale, les personnes dont nous parlons ne devraient pas appartenir à la population à risque.
La quasi-totalité des articles médicaux que nous lisons recommandent la pratique du sport comme comportement préventif contre l’hypertension, le diabète, le l’hypercholestérolémie, le surpoids.En clair contre la majorité des causes éventuelles d’AVC. On rencontre même de nos jours des médecins qui refusent catégoriquement de prescrire des médicaments à un patient confronté aux problèmes d’hypertension ou de cholestérol au motif que la pratique du sport serait plus saine que la prise des médicaments. Tout médicament pouvant générer des effets secondaires pervers.
Rigobert Song, Mayebi, keshi, sont d’anciens sportifs. Bien que retraités tous continuaient à jouer au football.
Papa Wemba est un chanteur. Un chanteur danse en permanence. La danse génère un effort physique proche de la pratique sportive.
Que les AVC se multiplient chez des profils d’individus (Sportifs, chanteurs, Grands nomades) dont le style de vie est conforme à ce que préconise la médecine est un paradoxe sur lequel le discours médical devrait apporter des clarifications.
De l’avis de certains médecins avec lesquels nous avons discuté, la flambée des AVC en Afrique et au Cameroun en particulier est un phénomène récent. Certes les accidents vasculaires cérébraux ont toujours existé dans nos sociétés. Lorsqu’ils intervenaient en milieu paysan, la prime était donnée à l’origine magico-religieuse. Ce qui tétanise la société camerounaise d’aujourd’hui c’est l’ampleur que prend le phénomène depuis quelques années. Comment expliquer cette recrudescence ?
Il est de mode lorsqu’on étudie ce fléau à partir de l’Occident, de mettre en cause la gastronomie africaine. Les personnes qui participent à cette démarche intellectuelle lui reprochent à volonté d’utiliser beaucoup d’huile et de sel. L’huile de palme considérée par certains scientifiques comme nocive à la santé a souvent été l’objet d’attaques radicales.
L’Afrique a-t-elle besoin d’un programme d’ajustement gastronomique ? Certains commentateurs préconisent qu’on modifie nos modes alimentaires en intégrant beaucoup plus de végétaux. D’autres nous invitent à consommer moins de viandes et beaucoup plus de poissons. D’autres mènent la guerre contre le sucre.
La mise en cause de la cuisine africaine ne fait pas consensus. Les Africains ont les mêmes modes alimentaires depuis des siècles.
L’utilisation de l’huile de palme dans la cuisine africaine est trop vieille et trop répandue dans l’Afrique des campagnes. Or pour autant qu’on sache l’huile de palme ne faisait pas des ravages en Afrique. La flambée des AVC est un phénomène récent.
Une grille de lecture divergente semble s’imposer sur le continent. Ses tenants mettent en cause l’importation massive des produits alimentaires venus d’Occident. Ils nous rappellent à souhait que l’Afrique a toujours mangé.
La mise en cause de la gastronomie africaine procède du besoin forcené d’élargir le terrain de l’afro-pessimisme. La flambée des AVC est un phénomène mondial.
Les AVC constituent l’une des principales causes de mortalité en France, la première pour les femmes ; la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence. En France, chaque année, 155 000 nouvelles personnes sont touchées par un AVC, une toutes les 4 minutes, et 62 000 vont en décéder.
Cette pathologie est souvent ignorée ou négligée, alors que près de 800 000 Français sont touchés aujourd’hui et que plus de 500 000 en gardent des handicaps.
Si l’importation massive des produits alimentaires venus d’Occident était la principale explication du développement africain du fléau, il faudrait en déduire que phénomène pourrait s’aggraver dans les années qui viennent avec la mise sur pieds des APE.
L’ancien défenseur des Lions indomptables a publié sur Instagram un message dans lequel il exprime sa joie pour le soutien accordé à Rigobert Song en soins depuis dimanche suite à un AVC
Le footballeur camerounais Alexandre est sensible aux gestes de solidarité des Camerounais envers son oncle Rigobert Song, victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) déclenché dimanche, 02 octobre 2016, alors qu’il se trouvait à sa résidence à Yaoundé.
Sur Instagram, Alexandre Song a publié mardi, 04 octobre 2016, sur instagram un message dans lequel il exprime sa joie. «En ce moment ma famille et moi vivons des heures difficiles. Nous sommes émus par tout l’amour et le soutien du peuple camerounais et au-delà».
Rigobert Song, a été transféré, inconscient, au Centre d’urgences de Yaoundé dimanche. Du fait de sa situation préoccupante, une évacuation sanitaire vers l’hôpital de la Pitié-Salpetrière en France a été organisée par les autorités camerounaises.
Avant ladite évacuation, qui [A2 https://congobusinessworld.com/article.php?aid=26153 a eu lieu mardi], des photos du Capitaine courage couché inconscient sur lit d’hôpital ont circulées sur la toile. Toutes choses qui ont sans doute irrité son neveu Alexandre.
«Nous prions toutefois que, ceux qui bafouent l’image de Rigobert en publiant des rumeurs et photos indécentes, que ceux-là pensent à nous, qu’ils pensent à ses enfants qui pourraient lire ce genre de choses. Gardons notre humanité», a-t-il souligné.
Evacué à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière en France, mardi, suite à un accident vasculaire cérébral, l’ancien capitaine des Lions Indomptables a subi mercredi, une intervention chirurgicale
L’ancien défenseur et ex-capitaine de la sélection de football du Cameroun, Rigobert Song Bahanag, victime dimanche dernier d’un accident vasculaire cérébral, a été opéré «avec succès» mercredi matin, 05 octobre 2016, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière en France, a-t-on appris auprès de la famille.
Évacué la veille au soir par avion médicalisé, dans une ambiance de grande anxiété populaire, Rigobert Song est actuellement dans un état «stable», selon la même source.
D’abord pris en charge au Centre des urgences de Yaoundé, la capitale du pays, l’ancien joueur, aujourd’hui âgé de 40 ans, a vu sa situation déjà «maîtrisée» par les médecins de cette officine.
Ainsi, avant de s’envoler pour Paris, il pouvait respirer sans le recours d’un masque à oxygène et son saignement cérébral était endigué.
André Mama Fouda a fait une déclaration à la presse mardi soir à l’aéroport international de Nsimalen, dans la foulée de l’envol de l’avion médicalisé ayant à son bord l’ancien Lion indomptable
L’évacuation sanitaire effective de Rigobert Song mardi soir, aux alentours de 19h15, à destination de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris, n’est pas un aveu de déficit de compétences des médecins camerounais. Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a tenu à le souligner dans une déclaration faite à la presse ce 04 octobre à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen.
Tout en rappelant que l’ancien capitaine des Lions indomptables a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) dimanche, le Minsanté a affirmé que « les médecins du Centre des urgences ont fait ce qu’il fallait pour qu’il puisse continuer son traitement à Paris, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. »
L’hôpital de la Pitié-Salpetrière, où Rigobert Song a été évacué pour poursuivre des soins, fait partie de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), sorte de centre hospitalier régional dans la capitale française. Le 07 juillet 2015, la commission médicale d’établissement des hôpitaux de Paris (CME AP-HP) avait publié un rapport dans lequel elle indiquait que le Cameroun devait 1,36 milliard de F CFA (2 millions d’euros) – des frais médicax impayés – aux hôpitaux de Paris, classant le pays à la 12e place des plus mauvais payeurs au niveau international dans ses établissements hospitaliers.
La décision d’évacuer Rigobert Song est venue du sommet de l’Etat, d’après le Minsanté. « Le chef de l’Etat, a précisé André Mama Fouda, a donné instruction au gouvernement d’engager toutes les démarches nécessaires pour que la prise en charge de Rigobert Song soit non seulement efficace mais très rapide. Rigobert Song va donc à Paris étant conscient et non comme certains ont pu dire. Il n’est pas sorti du danger, il doit maintenant poursuivre son traitement. »
Tombé dans le coma dimanche, 02 octobre, Rigobert Song a été pris en charge au Centre national des urgences de Yaoundé (Cury), un établissement de référence inauguré en août 2015 pour prendre en charge les cas de «détresse vitale»; lorsque le patient est «à l’article de la mort», avait alors expliqué, on s’en souvient, le ministre de la Santé publique lors de l’inauguration de cet établissement construit essentiellement grâce aux financements de la Corée du Sud.
« Je voudrais maintenant apprécier le professionnalisme qu’il y a au niveau du Cury et dire que nos professionnels sont aptes effectivement à pouvoir réagir promptement. Je voudrais également souhaiter que ceux qui ont posté les images dans les réseaux sociaux les retirent parce qu’il faut respecter la dignité humaine. Souhaitons donc prompt rétablissement à Song Rigobert et qu’il puisse nous revenir tel que nous le connaissons », a déclaré André Mama Fouda mardi soir à Nsimalen.
Nous sommes tous les blessés de cet accident vasculaire cérébral qui fait vaciller tes précieux instants et inquiète tout ce monde qui t’apprécie et t’aime.
Tu as procuré tant de joies, de bonheur à un peuple, battu records et défis, donné de si belles leçons de courage, de don de soi, de grandeur, de fair-play et de patriotisme, glané lauriers et offert d’exaltants trophées et moments à ton pays et tes clubs.
Crois-moi, Rigo’, cette immense grappe de pensées positives, cet écho retentissant de prières, ce flot incessant de messages, sont les rocs, les forteresses et les promontoires sur lesquels se briseront cette vilaine attaque.
L’avion médicalisé devant servir pour son évacuation est déjà arrivé au Cameroun selon des sources médicales
Rigobert Song, 40 ans, victime dimanche, 02 octobre 2016, d’un accident vasculaire cérébral (AVC), est sorti lundi soir du coma, a annoncé les services médicaux du centre des Urgences de l’hôpital central de Yaoundé. Selon son directeur, le Docteur Louis Joss Bitang, l’ancien capitaine des Lions indomptables du Cameroun sera transféré vers La Pitié Salpétrière de Paris en France dans les prochaines heures.
Des informations indiquent que l’avion médicalisé, un aéronef, qui sera utilisé pour son évacuation est arrivé à Yaoundé ce mardi martin.
« C’est un avion médicalisé donc toutes les conditions sont réunies pour son voyage. Et, il devrait repartir demain avec le malade », a indiqué le Dr Louis Joss Bitang à la presse.
« Toute l’équipe de médecins en France est également mobilisée. Ils attendent le malade à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Je pense que si tout se passe bien ils vont arriver en France au petit matin de mercredi. Ils pourront entrer au bloc pour sa prise en charge », a-t-il ajouté.
Une prise en charge à La Pitié Salpétrière, un hôpital de Paris qui a accueilli, il y a quelque temps l’ancien président français, Jacques Chirac.
Des autorités à son chevet
La santé de l’emblématique capitaine préoccupe toute la nation. Quelques heures après cet accident, Samuel Eto’o a posté un message de soutien à l’endroit de son « grand-frère ».
« Je te souhaite beaucoup de courage et un prompt rétablissement grand-frère », avait réagi l’actuel joueur d’Antalyaspor.
Hier, lundi, 03 octobre, c’était au tour des autorités camerounaises de se rendre au chevet du malade. C’est le cas du Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, qui a fait le déplacement du Centre des Urgences.
Rigobert Song détient le record de participations à la Coupe d’Afrique des nations (8 participations pour 36 matches disputés). Totalisant 137 sélections avec quatre phases finales de Coupe du monde (1994, 1998, 2002, 2010) disputées.
Durant son parcours professionnel, « Magnan » a notamment a porté les couleurs du Metz et de Lens, Liverpool (en Angleterre) de Galatasaray et de Trabzonspor (deux club turcs).
L’ancien capitaine des Lions indomptables a été victime d’un accident vasculaire cérébral, dimanche, alors qu’il passait tranquillement sa journée de dimanche à son domicile au quartier Odza
La nouvelle a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et a ému l’ensemble de la planète foot. Le capitaine emblématique du Cameroun et ancien roc défensif de Lens et de Metz Rigobert Song a été victime dimanche, 02 octobre 2016, d’un accident vasculaire cérébral alors qu’il passait tranquillement sa journée de dimanche à son domicile au quartier Odza. Pris en charge à l’hôpital de Yaoundé, l’actuel sélectionneur de l’équipe du Cameroun A’ a été placé dans le coma.
Depuis quelques heures, un rapatriement sanitaire en France par avion est envisagé par certains membres du gouvernement à commencer par André Mama Fouda, le ministre camerounais de la Santé publique. Il faut dire que Rigobert Song (40 ans), qui a disputé notamment quatre Coupes du Monde (1994, 1998, 2002 et 2010) est un personnage emblématique et très apprécié au Cameroun. Suffisant pour que l’État prenne les choses en main.
Un rapatriement sanitaire de Song en France est envisagé
Mais le temps presse comme l’explique une source proche de l’hôpital à Camfoot, site camerounais consacré au football. «Le cas de Rigo s’avère un peu plus complexe que prévu. Les médecins ont diagnostiqué pas moins qu’une rupture d’anévrisme qui est, en médecine, un accident grave avec 50 % de victimes qui en décèdent et au moins 20 % qui en gardent des séquelles neurologiques… Le gouvernement a envisagé dimanche à la mi-journée l’hypothèse d’une évacuation en France par aéronef médicalisé, qui s’avère risquée. Aux dernières nouvelles, son état est stabilisé. La respiration artificielle a été débranchée. Mais Rigo demeure dans le coma. »
Les messages de soutien s’enchaînent depuis que la nouvelle est tombée. De Liverpool où le joueur a évolué entre 1999 et 2000, au Galatasaray en passant par Cologne, les anciens clubs du roc camerounais ont envoyé un message touchant à Song. Le Camerounais, qui a été habitué durant toute sa carrière à mener d’âpres batailles sur les pelouses du monde entier, est devant le plus important combat de sa vie.
«Je te souhaite beaucoup de courage et un prompt rétablissement grand-frère», a écrit son ancien co-équipier Samuel Eto’o sur les réseaux sociaux.
Suite à un accident vasculaire-cérébral survenu dimanche, l’ex capitaines des Lions indomptables a été interné au Centre des urgences de Yaoundé
L’ancien capitaine de la sélection de football du Cameroun, Rigobert Song Bahanag, a été victime d’un accident vasculaire-cérébral dimanche, 02 octobre 2016, à Yaoundé, la capitale du pays, et transporté au Centre des urgences de la ville, a-t-on appris auprès de la famille.
Aujourd’hui âgé de 40 ans, l’état de celui qui fut le capitaine des «Lions indomptables», récemment nommé entraîneur de la sélection A’, était jugé «préoccupant» par ses proches en fin de journée.
Quelques indiscrétions, glanées auprès des milieux politico-footballistiques locaux, n’écartaient pas l’éventualité d’une évacuation sanitaire.
Une foule en totale admiration, à chaque passage, à chaque concert. Un nombre incalculable de personnes subjuguées, impressionnées, en transe, en pleurs, souriant de joie, autant d’émotions signifiant une sorte de reconnaissance ou pour tout simplement dire : « Je t’aime » à l’immense cantatrice. Elle enchaine concert sur concert dans le monde, partage la scène avec les plus grands noms de la musique. Et puis un jour, le noir total, une sorte d’angoisse frénétique qui annonce la fin.
. Et là, le vent se lève, les prières du sud et les espoirs de l’artiste se propagent dans le monde. Miracle ? Qui y crut ? La cantatrice est bien de retour après une rude bataille contre les ténèbres. Ah ça, une vraie bataille contre la paralysie générale. Au sommet de son art en 2004, Kandia Kouyaté est victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Certaines personnes ont baissé les bras, certes, plus personne ne pensait qu’elle reviendrait, surtout sachant qu’elle avait des difficultés de prononciation. Rester en vie était certainement son seul objectif du moment ! Finalement, quelle belle leçon de vie !
Dans ce nouvel album appelé « Renascence », sa voix résonne dans les oreilles comme un champ d’espérance. Son art du chant poétique n’est pas perdu, même si elle ne pousse pas très haut, comme avant, elle y va quand même et son courage ne peut qu’être apprécié !
J’ai croisé la route de la voix de cette immense cantatrice, il y a quelques années, j’avais eu comme cadeau d’anniversaire une compilation de plusieurs musiques traditionnelles de peuples d’Afrique, d’Océanie et des Amériques. Je me souviens que j’avais beaucoup apprécié la chanson « Hommage », tellement son timbre de voix et ses envolées lyriques étaient somptueux.
PS : Je ne puis parler de cette grande dame sans une pieuse pensée à l’endroit de feu Ibrahim Sylla, qui par son label, Sylla Records, a permis aux différentes sonorités africaines et d’ailleurs d’être exportées dans le monde. On se souviendra de sa collaboration avec Salif Keita, du premier album d’Oumou Sangaré, de Baaba Maal, Pepe Kalle, Tshala Muana, etc. Je pense qu’il a en son temps et à son niveau révolutionné cette époque africaine, où les chants traditionnels n’étaient qu’oraux, en permettant qu’ils soient enregistrés, puis diffusés, ils ne pourront dorénavant plus disparaître…
Le directeur de la Protection civile au Minatd est décédé à 57 ans, au Centre des urgences de Yaoundé, des suites d’un AVC
L’annonce a été rendue publique mardi, 19 janvier 2016. Le directeur de la Protection civile au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minadt), Jean Pierre Nana, est décédé des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
Jean pierre Nana a occupé plusieurs postes de responsabilité au Minatd. C’est en 2008 qu’il a été nommé au poste de directeur de la Protection civile dans le même ministère. Fonction qu’il a occupé jusqu’à son décès.
Selon le frère cadet du défunt, Terthurien Kandja, le malaise est survenu samedi, 16 janvier 2016, au cours d’une réunion chrétienne organisée à Kribi avec des amis. Parvenu au Centre des urgences de Yaoundé, il a reçu des soins, sans aucune amélioration.
[« C’est au sortir de la réunion qu’il s’est écroulé et a sollicité l’aide de son chauffeur. Il a été transporté dans une chambre attenante de l’hôtel où un spécialiste de la santé l’a examiné. Il a d’ailleurs répondu à toutes les questions avant de sombrer dans le coma »], a indiqué Terthurien Kandja cité dans le quotidien national édition du mercredi, 20 janvier 2016.
Certaines habitudes alimentaires et modes de vie que l’on ne retrouvait qu’en Europe sont aujourd’hui à l’origine de la croissance des facteurs de risque cardio-vasculaire sur le continent africain
Si les maladies infectieuses et parasitaires étaient jusqu’à présent des pathologies dominantes en Afrique, certaines habitudes alimentaires et certains modes de vie que l’on ne retrouvait qu’en Europe se sont rapidement répandus dans l’ensemble du continent africain et sont, aujourd’hui de ce fait, à l’origine de la croissance des facteurs de risque cardio-vasculaire et la montée en puissance des maladies métaboliques sur le continent africain et notamment au Cameroun.
Aussi, les prévisions épidémiologiques très alarmistes indiquent qu’en Afrique, le fardeau des maladies vasculaires notamment cérébrales va augmenter et éventuellement apporter la contribution la plus importante à l’aggravation de la mortalité sur le continent africain.
Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), tous les ans, près de 15 millions de personnes dans le monde sont victimes d’un AVC et près de 5 millions en meurent avec un taux de mortalité de 25% à 1 mois et de 60% à 5 ans. Ainsi, 10% de la mortalité mondiale, toute cause confondue, est attribuée aux AVC.
Au Cameroun, les AVC sont devenus un véritable problème de Santé Publique car tuent plus que les Accidents de la circulation routière et représentent désormais la 2ème cause de mortalité après les pathologies infectieuses et la principale cause d’handicap neurologique à long terme.
Or, une prévention efficace basée sur la connaissance des facteurs de risque et un dépistage précoce associé à une rapidité de prise en charge basée sur la connaissance des signes annonciateurs devraient permettre de réduire de façon significative leur fréquence, leur gravité, leur mortalité élevée ainsi que la profondeur de leurs séquelles.
Qu’est-ce qu’un AVC ?
Selon le Dictionnaire de l’Encyclopédie Médicale, l’AVC encore appelé Accident Vasculaire Cérébral ou Attaque Cérébrale se définit comme une défaillance de la circulation sanguine au niveau d’une région plus ou moins importante du cerveau. Ce qui a pour conséquence la mort des cellules nerveuses qui sont de ce fait privées d’oxygène et d’autres éléments nutritifs essentiels à leur survie.
Mais le Dr Armand Nghemkap préfère le définir comme un orage qui éclate dans un ciel serein et qui constitue par sa gravité une Extrême Urgence Médicale Vitale car plus le délai de prise en charge est bref, moins les séquelles sont importantes du fait que chaque minute est précieuse pour éviter des séquelles.
Les différents types d’AVC
On distingue en général 2 grands types d’AVC: les AVC hémorragiques qui sont moins fréquentes (20% des AVC) mais les plus graves et les AVC ischémiques qui sont les plus fréquents (80% des AVC) et heureusement les moins graves. Les AVC hémorragiques sont en général liés à la rupture d’un vaisseau sanguin au niveau du cerveau alors que les AVC ischémiques sont provoqués par l’obstruction ou la thrombose d’une artère cérébrale.
Le cas des AIT
Il existe également un sous-type d’AVC ischémique appelé mini-AVC ou AIT qui résulte de la perte brutale d’une fonction cérébrale durant moins de 2 heures et qui est liée à une embolie ou à une thrombose vasculaire cérébrale transitoire.
Les Facteurs de risque
L’HTA est le facteur de risque dominant au Cameroun car est en cause dans plus de 80% des cas d’AVC diagnostiqués au Cameroun. Toutefois, l’ HTA est malheureusement très souvent méconnue et trop souvent découvert au décours de sa complication majeure et principale qui est l’AVC du fait d’une absence de dépistage précoce.
Les chiffres records de découverte d’une HTA sont enregistrés dans les populations camerounaises avec des TA systoliques retrouvées à près de 30. Or, le seul contrôle de l’HTA permet de réduire son risque d’AVC de plus de 50%. Le Diabète, l’Hypercholestérolémie, le Tabagisme, l’obésité, la Sédentarité, l’Alcoolisme chronique, le stress, les Troubles du rythme cardiaque de type ACFA, les malformations artérioveineuses de type ANEVRYSME CEREBRAL sont des facteurs de risque qu’il faut connaître et savoir dépister précocement.
Les Signes annonciateurs
Si l’AVC est très souvent brutal et soudain, il existe toutefois des signes annonciateurs qui permettent de prévenir les secours et d’éviter les conséquences parfois irréversibles de cette pathologie. La faiblesse ou la paralysie même modérée d’une partie du corps comme la paralysie du visage, l’inertie d’un membre ou même la paralysie partielle ou totale d’un hémicorps, les troubles de la parole, les troubles de la vision, les troubles de l’équilibre, des maux de tête d’apparition brutale et inhabituelle comme un « coup de tonnerre dans un ciel serein », sont des signes annonciateurs qui doivent immédiatement alerter la victime et l’ amener à prévenir les secours ou à se rendre rapidement dans un service des Urgences afin d’éliminer l’éventualité d’un AVC gravissime débutant.
Les Evacuations sanitaires
â^’En matière d’AVC, l’évacuation sanitaire n’est pas la solution de première intention car la prise en charge médicale d’un AVC doit être extrêmement urgente et doit se faire, pour garder toutes les chances de récupération complète ou du moins avec le minimum de séquelles possibles, dans les 3 heures après l’apparition des premiers signes d’alerte. Aucune Evacuation Sanitaire ne peut avoir lieu dans ce délai et très souvent les patients évacués arrivent ici en Europe où j’exerce avec de graves séquelles pour lesquelles la communauté médicale, quelles que soient ses compétences et son plateau technique, est totalement démuni.
C’est essentiellement pour ces raisons que je pense que pour une meilleure prise en charge des AVC au Cameroun, au lieu de recourir à des évacuations sanitaires qui ne peuvent être organisées dans les 3 heures requises pour une meilleure prise en charge médicale, des solutions plus économiques existent.
En dehors de la sensibilisation des masses populaires au dépistage précoce des facteurs de risque et la vulgarisation de la reconnaissance des signes d’alerte, les pouvoirs publics devraient adopter une politique de modernisation des infrastructures médicales et de développement des plateaux techniques de haut niveau en matière de diagnostic et de prise en charge thérapeutique des AVC au Cameroun.
Prévenir vaut mieux que guérir
En matière d’AVC, l’adage « Prévenir vaut mieux que guérir » trouve toute sa signification. Aussi, le commun des mortels doit surtout savoir que les personnes qui ont une saine hygiène de vie réduisent de plus de 80% leur risque d’être victime d’un AVC. C’est pour cette raison que dans le cadre de la lutte contre les AVC au Cameroun et afin de réduire drastiquement le risque de survenue d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) chez les Camerounais, il m’a semblé nécessaire d’édicter 10 commandements qui sont:
1-Avoir une bonne hygiène alimentaire avec une alimentation saine et équilibrée en glucides, protéines et lipides car l’alimentation a une influence sur plusieurs facteurs de risque d’AVC. Cette alimentation doit être surtout pauvre en sel, riche en potassium et en magnésium et doit également être riche en fruits et légumes. Ce qui permet de diminuer le risque de survenue d’une HTA, d’un Diabète, d’une Hypercholestérolémie, et d’une Obésité. Une tasse de café quotidienne est également conseillée car elle réduit de 20% le risque de survenue d’un AVC.
2-Avoir une activité physique régulière et quotidienne afin de lutter contre la sédentarité et ses conséquences qui sont la surcharge pondérale et l’obésité.
3-Surveiller régulièrement sa tension artérielle. Ce qui permet de dépister précocement une HTA silencieuse.
4-Contrôler régulièrement son taux de glycémie dans le but de dépister très rapidement un Diabète sous-jacent
5-Surveiller son taux de cholestérol afin de dépister précocement une Dyslipidémie sous-jacente.
6-Surveiller régulièrement son poids dans l’optique de détecter précocement une surcharge pondérale.
7-Eviter de fumer.
8-Eviter de consommer de l’alcool sans modération.
9-Eviter les situations de stress.
10-Consulter au moins une fois par an son Médecin, si on a des antécédents familiaux de maladie cardiaque, afin de dépister une maladie cardio-vasculaire sous-jacente et ignorée.
En Conclusion
Les AVC sont désormais un véritable problème de Santé Publique au Cameroun car les prévisions épidémiologiques très alarmistes indiquent qu’au Cameroun, le fardeau des AVC va augmenter et éventuellement apporter la contribution la plus importante à l’aggravation de la mortalité qui est déjà bien conséquente.
Toutefois, une prévention efficace par le dépistage précoce des facteurs de risque cardio-vasculaire, notamment de l’HTA, est nécessaire pour une prise en charge adéquate. Aussi, en l’absence d’une politique de Santé Publique adéquate, le Cameroun demeurera confronté à une épidémie de maladies cardio-vasculaires au premier rang desquels les AVC représentent une cause majeure de mortalité.
Quoiqu’il en soit, le Camerounais étant en toute logique désormais maître de son destin et de sa santé, nul n’est censé ignorer les facteurs de risque d’un AVC, leur prévention, leur dépistage précoce ainsi que l’importance d’une prise en charge urgente dès l’apparition des premiers signes annonciateurs d’AVC car, comme chacun a pu le constater à la lecture attentive de cet article.
Certains médias locaux annoncent que Moukoko Mbonjo est hospitalisé à Yaoundé depuis vendredi dernier à la suite d’un AVC; tandis que d’autres font plutôt état d’une «fatigue»
Il serait ainsi interné à l’hôpital général de Yaoundé.
Le quotidien privé Mutations, publié ce mercredi, 13 mai, prétend pour sa part qu’«il n’en est rien», même s’il affirme qu’il se trouve à l’hôpital.
« Investigation faite dans l’entourage immédiat du Minrex, il n’en est rien. L’ancien ministre de la Communication a été bel et bien interné dans une formation hospitalière de la capitale politique du Cameroun, mais uniquement pour des raisons de « fatigue », écrit le journal. Mutations, comme les autres médias qui ont évoqué cette actualité, du Minrex, citent des «proches» du Minrex.
Pierre Moukoko Mbonjo (60 ans) est à la tête du ministère des Relations extérieures du Cameroun depuis le 9 décembre 2011.
Le ministre camerounais des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjojournal.rdpcpdm.cm)/n
L’artiste camerounais de Makossa est décédé lundi à l’Hôpital général de Yaoundé, après avoir succombé à un accident vasculaire cérébral (AVC).
L’auteur de «Dégager» a tiré sa révérence lundi 16 mars 2015 à l’Hôpital général de Yaoundé. Guy Lobe, chanteur de makossa des années 80, «souffrait depuis un temps déjà. Il y a presque cinq ans, notamment le 26 octobre 2010, l’artiste subissait déjà un AVC à Paris en France. C’est à un nouvel accident vasculaire cérébral qu’il aurait succombé lundi», rapportent des sources médiatiques.
Devenu célèbre dès sa première sortie avec l’album « Dégager » en 1984, Guy Lobe créateur de nombreux titres à succès, entre autres «Mon ami à moi» qui l’a propulsé dans tous les hits parades camerounais et internationaux, «Solitude», «Union libre», «Coucou», «Malinga», était auteur compositeur.
Il a écrit pour de nombreux musiciens camerounais et accompagné divers artistes comme Papillon dans leur carrière.
Guy Lobe fait partie des artistes qui ont fait avancer le makossa, avant d’embrasser dans les années 2000 la world music. Il s’éteint au moment où le premier anniversaire du décès de Lapiro de Mbanga est commémoré dans le monde de la musique.