Cameroun : la région de l’Ouest sur le front pour préserver la nature

Avec le gouverneur de la région en tête, c’est une centaine d’arbres qui ont été plantés à l’occasion de la Journée mondiale des forêts.

Le changement climatique n’est plus une nouveauté aujourd’hui. Et personne n’y échappe, pas même les pays qui polluent le moins l’atmosphère. Les organisations internationales en sont conscientes et invitent tous les acteurs à se mobiliser pour la préservation de la nature.

Un son qui s’est bien fait entendre dans la région de l’Ouest. De ce côté, le travail est déjà en cours. On a pu le constater le 23 mars dernier. Une délégation conduite par le gouverneur de la région, Awa Fonka Augustine, s’est rendue au quartier Ngouache de la ville de Bafoussam. Un quartier qui a connu un glissement de terrain il y a trois quatre ans, causant la mort de 43 personnes.

Cette visite faisait suite à la célébration de la Journée mondiale de la forêt, le 21 mars. Par coïncidence, la visite a eu lieu lors de la Journée internationale de la météorologie. Awa Fonka Augustine a saisi l’occasion, avec son équipe derrière lui, pour planter 300 arbres sur le site. Il a également profité pour sensibiliser la population sur dangers de la construction dans les zones à risque.

Cameroun-Ouest : le bureau régional du CNJC élu dans la controverse 

Par 17 voix contre 04, Hector Flandrin Fomba a été élu à la tête du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun, branche Ouest.

Le mercredi 7 décembre 2022 restera mémorable pour Hector Flandrin Fomba. L’humoriste et directeur de l’Alliance franco-camerounaise de Dschang a été porté à la tête du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (CNJC) pour la branche de la région de l’Ouest.

Une victoire assez prévisible pour le nouveau président compte tenu des irrégularités orchestrées du côté de ses adversaires. Eric Fokou représentant le département du Mifi et le président sortant du CNJC-Ouest, Lionel Samou ont vu leurs candidatures balayées pour des problèmes d’irrégularité. Cela fait suite à une instruction du gouverneur de la région, Awa Fonka Augustine, de disqualifier tous les candidats qui ne sont pas âgés de 15 à 32 ans et qui ne sont pas en règle.

Plus tard, c’est Mahaman Sany qui a jeté l’éponge en criant au scandale lors du scrutin. Une action qui n’a pas empêché le représentant du gouverneur de la région de l’Ouest à l’élection de poursuivre le vote. Au final, c’est un nouveau bureau qui s’installe dans la région avec 17 voix obtenues contre 04.

Cameroun: le laxisme des Collectivités territoriales décentralisées de la région de l’Ouest dénoncées

Le constat a été fait lors d’une réunion d’évaluation présidée par le Gouverneur de la région le 12 septembre dernier au sein de ses services.

 

Les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) de la région de l’Ouest semblent freiner le développement de la région. Ceci s’explique selon Gilbert Mvondo, délégué régional du ministère chargé de l’économie, par le fait que, « les CTD tardent à faire des propositions alors même que le financement décolle. »
A cause de ce retard, il a été durant la réunion de maturation et de programmation de la région de l’Ouest, établi que 1010 projets non programmés sont en cours de maturation, révèle le rapport du comité technique constitué des délégués régionaux et ingénieurs de l’Etat.
Les banques régionales quant à elles, renseignent que sur 2112 projets, seules 141 ont déjà reçu le financement tiré du Budget d’investissement public, alors que 1971 projets restent en attentes.
Concernant le point sur le BIP de la région de l’Ouest, son taux d’exécution est de 41%. Ceci concerne l’ensemble des services déconcentrés de l’Etat et celles des CTD. Cela représente une baisse d’environ 10% comparée aux trois précédentes années.
L’explication selon les parties prenantes est le manque de transparence dans les mouvements des projets vers les guichets de financement (Feicom, Pndp, Bip). A côté, il y a un manque de précision sur les plafonds de dotations. Et le troisième point est le manque de cohérence entre les projets et leurs instruments de planification tel la Stratégie nationale de développement (SND30).
Or, il y a à faire comme l’a indiqué le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, « il y a par exemple des écoles à construire dans certaines communes, comme à Foumbot où les établissements scolaires se trouvent en état de délabrement avancé. »

Cameroun-Ouest: le gouverneur attire l’attention sur la menace qui plane sur sa région

Awa Fonka Augustine tire la sonnette d’alarme sur les risques courus par la population avec l’annonce des fortes pluies et risques d’inondations dans plusieurs départements de la région.

Les jours s’annoncent mauvais dans la région de l’Ouest. Des départements comme ceux de la Menoua, Bamboutos ou encore celui de la Mifi sont sous le coup des menaces. L’alerte vient des prévisions météorologiques du mois d’août 2022. Selon cette dernière, des fortes pluies avec des cumuls supérieurs à 280 millimètres couplées à des risques d’inondations et des glissements de terrains au niveau des pentes instables vont marquer la région de l’Ouest.
C’est face à une telle situation que le gouverneur de la région, Awa Fonka Augustine a invité la population qu’il administre de faire preuve de prudence. Il prescrit également d’éviter les zones à risques. Ces zones sont les marécages, les flancs de collines, des zones montagneuses ou encore celles dont la texture du sol est dominée par le sable ou l’argile.
Awa Fonka Augustine, gouverneur de la région de l'Ouest
Awa Fonka Augustine, gouverneur de la région de l’Ouest
Ainsi, le gouverneur de la région de l’Ouest demande aux populations de prendre des mesures adéquates pour éviter toute conséquence désastreuse pouvant survenir du fait de ces longues pluies.
Le gouverneur a également invité les autorités compétentes de tous les domaines, à sensibiliser les populations et à prendre des mesures pour éviter tout désastre. D’autres régions comme le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, le Littoral ou encore l’Extrême-Nord ne sont pas écartées du danger.

Cameroun : Racing FC agonise, l’opération de sauvetage engagée

Le club mythique de Bafoussam traverse une mauvaise passe et pointe dernier au classement du championnat. Une réunion d’urgence vient d’être convoquée par le gouverneur de l’Ouest.

Il faut sauver le Tout Puissant de l’Ouest. C’est l’objet de la rencontre organisée le 11 mai dernier à Bafoussam. Convoquée par le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, il était question de remuer les méninges pour pallier les maux qui plombent le Racing Football club. 

Il y a par exemple des questions sportives où le club n’arrive pas à ramener des points et est menacé d’une relégation en deuxième division. Pour la phase allé de la saison, Racing a enregistré huit défaites et trois matchs nuls. Il existe également des problèmes extra sportifs tels les arriérés de salaire.

Il y a donc urgence selon Awa Fonka Augustine, de repartir sur de nouvelles bases pour que l’équipe retrouve de sa superbe. Raison pour laquelle, un comité transitoire de gestion a été mis sur pied.

Le comité devra travailler sous le regard du chef supérieur Bafoussam, Njitack Ngompe Pelé. Un grand ménage est annoncé au sein de la gestion du club. Ce sera l’objet de la prochaine réunion prévue pour le 15 mai 2022.

Cameroun : chefferies Bangagnté et Balengou, retour à la paix

C’est par l’intervention de l’élite Célestine Ketcha Courtes et du gouverneur de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, que la réconciliation a pris effet.

La crise n’aura pas duré longtemps. C’est une réunion à Bangangté dans le domicile de Célestine Ketcha Courtes, élite de la localité, qui fait revenir la paix. Plus de peur donc que de mal tant à Balengou qu’à Bangangté.

Le glas avait pourtant été sonné pour ce qui est des relations entre les deux villages. Entre menaces et interdictions, rien n’allait plus dans ces deux communautés sœurs. C’est dans ce contexte que le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji a alors prescrit la tenue d’une concertation pour un retour à la paix.

C’est fort de cela que le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine a décidé de réunir les leaders traditionnels des deux villages. Pour le patron de la région, il est question d’examiner et de trouver une voie de sortie face aux dissensions.

Après des heures de discussion, la pilule difficile à avaler du pacte ancestral non respecté par le feu chef Balengou Marcelin Hapi a pu être avalée par le chef Bangangté, Monluh Seidou Pokam. Mais elle n’est pas sans effet secondaire.

Ce dernier face à la presse explique « j’enlève tous les bannissements, sauf que désormais, ce n’est plus le chef Balengou qui va arrêter le chef Bangangté ».

Le chef Bangangté dans le même sillage précise que son indignation ne remet pas en cause la légitimité du successeur et nouveau chef Balengou qu’est Elvis Nguemegni Hapi. Il souligne que le problème est celui de la violation des us et coutumes qui pendant longtemps ont lié les deux villages.

Cette réconciliation peut ainsi augurer des lendemains meilleurs pour les deux villages. C’est en tout cas l’avis de Mbah Ta Me Zodelo, notable à la cour royale de Balengou. Il voit en cela un possible rétablissement des pactes entre le nouveau chef Balengou et le chef supérieur Bangangté.

Le nouveau chef Balengou achève ses rites d’initiation le 18 février prochain. Et il sera présenté aux autorités administratives par le chef Batcha.

Cameroun : le ministre de la Santé désavoue le gouverneur de la région de l’Ouest

Les nominations de Awa Fonka Augustine au Centre hospitalier régional de Bafoussam ont été annulées le 7 juillet 2021 par le ministre Manaouda Malachie.

Le ministre de la Santé publique désavoue le gouverneur de la région de l’Ouest. Le 22 juin 2021, le patron de cette unité administrative a décidé d’affecter  22 personnels de l’hôpital régional de Bafoussam (l’HRB) santé dont 8 médecins spécialistes,  au Centre hospitalier régional de Bafoussam (CHR).

Une décision  pas au goût du ministre de la Santé publique (Minsanté). Hier 7 juillet, Manaouda Malachie a abrogé l’acte d’affectation du gouverneur et procédé à de nouvelles nominations.  Ainsi, le ministre nomme au CHR  7 spécialistes (dont 3 issus de l’hôpital régional), 6 médecins généralistes, un pharmacien, 3 infirmiers spécialistes tous en provenance de l’HRB, 4 infirmiers (dont 3 de l’HRB), 2 techniciens médico-sanitaires (1 de l’HRB) et un personnel administratif.

Le blog d’informations  l’urgentiste.com indique que les nominations du gouverneur avaient créé un malaise au sein de l’hôpital. « Cette décision a privé l’hôpital régional de certains spécialistes indispensables à son bon fonctionnement. La mutation des uniques pédiatre, urologue, anesthésiste réanimateur, rhumatologue et endocrinologue dont disposait cette Formation sanitaire (Fosa), a par exemple handicapé la qualité des soins. Ce d’autant plus que les services de gynécologie, de chirurgie et de cardiologie qui avaient chacun deux médecins spécialistes ont vu cet effectif diminuer de moitié », écrit le journal.

Le blog de la journaliste Olive Atangana cite un administrateur de santé publique qui déclare que : « le gouverneur n’a pas qualité pour affecter du personnel dans un hôpital de 2e catégorie. C’est une compétence du ministre (…) En son temps, l’ancien ministre André Mama Fouda avait saisi le Minat pour que les gouverneurs et préfets cessent de muter le personnel du Minsanté ».

Bon à savoir,  le Centre hospitalier régional de Bafoussam (CHR), est une formation sanitaire de 2e catégorie nouvellement construite dans le chef-lieu de la région de l’Ouest. Elle est censée être réceptionnée provisoirement le 15 juillet 2021.

Chantiers de la Can : le gouverneur de l’Ouest tente de rassurer

Après une descente de deux jours effectuée sur les chantiers devant accueillir la Can 2019, Awa Fonka Augustine affirme que les recommandations de la première mission d’inspection de la Caf seront respectées.

Les 28 et 29 mai derniers, Awa Fonka Augustine, le gouverneur de la région de l’Ouest a effectué une visite des chantiers des infrastructures devant abriter la Coupe d’Afrique des nations 2019. Il s’est rendu à Bafoussam, Bana, Bangou, entre autres, pour se faire une idée de l’évolution des travaux de construction ou de réhabilitation des stades, hôtels,  formations hospitalières, etc.

A l’issue de cette mission, le gouverneur de la région de l’Ouest a témoigné un optimisme particulier sur l’offre hôtelière. « En ce qui concerne les hôtels, qui sont des initiatives privées, je suis rassuré. Les différents promoteurs sont à pied d’œuvre. Du côté de Bangou, comme à Bana, ce sont des bijoux. A Bafoussam, un grand projet qui fait la fierté de la ville est en train de sortir de terre. Nous sommes en train d’encourager ces entrepreneurs à continuer à soutenir l’Etat à travers ces projets pour qu’au moment où nous allons accueillir cette Can, que ces réalisations puissent être prêtes pour servir les différents acteurs », a déclaré Awa Fonka Augustine au quotidien Le Jour.

En revanche, l’autorité administrative s’est montrée moins enthousiaste sur l’évolution des chantiers des stades. « Au niveau des stades d’entraînement, le taux d’exécution des travaux varie entre 15 à 26% (…) Pour

le stade principal à Kouékong, à l’intérieur, il y a quelques équipements et aménagements qui doivent être faits », a expliqué le gouverneur de la région de l’Ouest.

D’un autre côté, Awa Fonka Augustin a admis que le chantier de l’hôpital de référence de Bafoussam n’est pas particulièrement avancé. L’entreprise chargée des travaux « a été sommée de faire tout ce qu’elle a à faire pour que ce travail soit livré à temps. De ce côté, il y a l’entreprise qui est prête à travailler. Il y a également Eneo qui est prêt à faire ce qui relève de sa compétence. Mais il faut une entente entre les deux afin que les uns et les autres puissent jouer chacun son rôle. Pour en arriver-là, il faut que l’entreprise en question paie ses factures à Eneo afin de lui permettre d’entrer dans le jeu. Je crois qu’il faut que chacun prenne ses responsabilités », a affirmé le gouverneur de l’Ouest.

Awa Fonka Augustine dresse ce bilan au moment où la deuxième mission d’inspection de la Caf est annoncée au Cameroun pour la première quinzaine du mois de juin 2018. Pour le gouverneur, il n’y a pas matière à inquiétude. « Je crois que d’ici deux semaines, quand les experts de la Caf vont arriver, ils seront satisfaits », a-t-il rassuré.

 

Cameroun : deux semaines après leur enlèvement, deux adolescentes toujours recherchées à Bafoussam

Elles ont été kidnappées au cours d’un braquage perpétré par des inconnus dans leur domicile familial.

La famille Kamdem est à la recherche de deux de ses filles âgées de 13 et 15 ans. Elles ont été enlevées il y a deux semaines à Bafoussam dans des circonstances encore troublantes.

« Quand je suis arrivé vers 22h, j’ai klaxonné pour que les enfants viennent ouvrir le portail. Dès que je suis entré avec la voiture, les enfants ont voulu bloquer le portail. C’est à ce moment qu’ils [les bandits, Ndlr] sont entrés, nous ont ligotés et ont emporté tout ce qu’on avait, y compris la voiture. Ils sont partis avec mes deux filles », raconte Jacques Kamdem, le père de famille.

Ce mardi 20 février 2018, le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, est allé apporter son réconfort à la famille Kamdem. Il en a profité pour appeler à la mobilisation des populations dans les recherches de des deux adolescentes kidnappées. L’autorité administrative a également adressé un message aux ravisseurs et en a appelé à leur humanité, surtout en cette période de Carême.

Les filles recherchées sont élèves au lycée bilingue de Bafoussam.