Canada : Pascal Siakam, le basketteur camerounais au grand cœur

Le célèbre basketteur des Raptors Toronto à un programme de bourse d’études pour les jeunes camerounais à  l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB).

Pascal Siakam s’occupe de l’éducation des jeunes Camerounais. Avec sa fondation PS43, ils s’associent à l’Institut McKenna de l’UNB et à la Fondation River Philip. Ensemble, ils investissent 200 000 dollars (un peu plus de 100 millions de Fcfa) dans une nouvelle bourse axée sur la technologie pour les étudiants camerounais.

« Mon père m’a dit qu’en tant que joueur, une blessure peut mettre fin à ta carrière avant même qu’elle ne commence, mais la seule chose que personne ne peut te prendre, c’est ton éducation. C’est pourquoi notre fondation se concentre sur le soutien des rêves et des aspirations des étudiants », a déclaré Siakam, qui a dédié la bourse à la mémoire de son père. Le Dr Paul Mazerolle, président et vice-chancelier de l’UNB, affirme que les étudiants seront bien préparés pour l’avenir grâce à une formation axée sur la technologie.

« À mesure que les avancées technologiques changent notre façon de vivre et de travailler, nous voulons nous assurer que nos étudiants sont prêts non seulement à faire face aux changements, mais aussi à les diriger », a déclaré le Dr Paul Mazerolle, président et vice-chancelier de l’UNB. « Nous sommes ravis de travailler avec Pascal et la fondation PS43 pour fournir aux étudiants camerounais de l’UNB les ressources dont ils ont besoin pour devenir des leaders dans le domaine de la technologie. »

La bourse pourrait changer la donne pour des étudiants comme Cedrick Tahmo, un étudiant en informatique de deuxième année qui a commencé à l’UNB après avoir passé trois ans à l’Université de Bamenda au Cameroun. Il a dû interrompre ses études lorsque des conflits armés ont éclaté en 2019 entre anglophones et francophones au Cameroun. « L’université au Canada est chère, mais l’éducation est importante dans ma famille, et je savais que cet investissement serait bénéfique pour mon avenir », a déclaré Tahmo.

Tahmo travaille dans un magasin d’électronique d’occasion local, Beats and Bytes, pour joindre les deux bouts. Mais concilier une charge de cours à temps plein avec un emploi à temps partiel n’est pas facile. « En tant qu’étudiant à plein temps dévoué, il est difficile pour moi de suivre le rythme des frais de scolarité et des frais de subsistance », a-t-il déclaré.

« Je pense que la bourse Pascal Siakam aidera les étudiants camerounais comme moi à se concentrer moins sur le travail et davantage sur nos études. » Frank McKenna, bienfaiteur de l’Institut McKenna, affirme que l’UNB est bien placée pour former les futurs leaders de la nation africaine.

« Je pense qu’il est tout à fait approprié qu’une université qui se trouve aux portes de notre pays soit celle qui accueille les futurs dirigeants du Cameroun et les aide à rêver grand », a déclaré McKenna. Siakam est honoré d’aider les étudiants de son Cameroun natal.

« En tant que joueur de l’équipe de la NBA du Canada, c’est un véritable privilège de faire ma part en m’associant à l’UNB pour accueillir des étudiants du pays où je suis né, dans le pays que j’appelle chez moi », a ajouté le champion NBA, en 2020 La bourse Pascal Siakam est également soutenue par la Fondation River Philip. La bourse accordera 8 000 dollars aux étudiants originaires du Cameroun inscrits dans des programmes liés à la technologie à l’UNB.

 

 

 

 

Cameroun : Ludovic Tangpi remporte la bourse de l’American Mathematical Society

Cette bourse d’un an a été créée pour favoriser l’excellence dans la recherche en mathématiques et pour aider à générer une participation plus large et soutenue des mathématiciens noirs.

Ludovic Tangpi a reçu la troisième bourse annuelle AMS Claytor-Gilmer. Selon princeton.edu, Tangpi, professeur adjoint au Département de recherche opérationnelle et d’ingénierie financière de l’Université de Princeton, a obtenu son premier diplôme en mathématiques à l’Université de Yaoundé 1. Puis il a obtenu son M.S. à l’Université de Stellenbosch en Afrique du Sud (en collaboration avec l’Institut Africain des Sciences Mathématiques), après il a fait son doctorat.

Il travaille conjointement à l’Université Humboldt de Berlin et à l’Université de Constance, et a été stagiaire postdoctoral en mathématiques à l’Université de Vienne. Les intérêts de recherche de Tangpi couvrent la probabilité appliquée, le contrôle stochastique et leurs applications en finance quantitative (y compris la gestion des risques, la super couverture et les grands jeux de population).

Ses prix précédents incluent une bourse CAREER de la National Science Foundation 2021, le prix le plus prestigieux de la NSF pour «les professeurs en début de carrière qui ont le potentiel de servir de modèles universitaires dans la recherche et l’éducation et de faire progresser la mission de leur département ou organisation », et le prix 2021 E. Lawrence Keyes, Jr./Emerson Electric Co. Faculty Advancement SEAS Junior Faculty Award, qui a été créé pour récompenser les membres juniors les plus talentueux du corps professoral de l’École d’ingénierie et de sciences appliquées.

Ludovic Tangpi est également membre du Conseil panafricain de la recherche. La bourse AMS Claytor-Gilmer est dotée d’un prix de 50 000 $ et est généralement décernée à une seule personne par an. Les boursiers peuvent utiliser la bourse de la manière la plus efficace pour leur recherche – par exemple, pour le temps de libération, la participation à des programmes de recherche, l’aide au voyage, la garde d’enfants, etc.

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Comment investir en bourse en tant que débutant ?

Depuis de décennies, la bourse constitue une porte d’entrée et de sortie pour des millions d’actifs financiers.

Chaque année, de nouvelles entreprises entre en bourse, ouvrant leurs capitaux aux investisseurs de tous les coins du monde. Avec internet et les centaines de plateformes de trading qu’il compte, n’importe qui désirant investir en bourse peut le faire depuis son ordinateur, sa tablette ou son smartphone. Dans le présent article, vous découvrirez les étapes à suivre pour investir en bourse si vous êtes un débutant.

La bourse : qu’est-ce que c’est ?

Dans le domaine des finances, la bourse désigne une place de marché sur lequel ont cotées les actions de nombreuses entreprises ayant un capital social important. Ces actions sont ouvertes aux investisseurs sous forme d’actifs financiers qu’ils peuvent acheter ou vendre s’ils en possèdent déjà. Aujourd’hui, grâce aux plateformes de trading en ligne, la bourse a été dématérialisée et décentralisée. En ligne depuis un appareil, les investisseurs peuvent désormais accéder au marché boursier de leurs choix pour y investir. Par exemple, si vous souhaitiez investir sur des cryptoactifs, vous pouvez opter pour la plateforme de trading immediate connect.

Quelles sont les étapes à suivre pour investir en bourse en tant que débutant ?

Si vous êtes débutant et souhaitiez investir en bourse, vous devriez :

Réunir votre budget

Pour investir, il faut détenir impérativement un budget. Ainsi, en tant que débutant, la première étape pour investir en bourse reste lamobilisation du budget. Il peut s’agir d’un prêt bancaire, de vos propres économies ou même d’un don. Il peut également s’agir de cryptomonnaies que vous avez obtenues suite au minage d’un bloc de la chaîne de blockchain d’une devise cryptographique. Car, investir en bourse ne revient pas seulement à acheter des actifs financiers. En tant que débutant, vous pouvez bien détenir des actifs que vous mettrez en vente sur le marché boursier.

Choisir une plateforme de trading en ligne

Pour investir sur le marché boursier, les investisseurs doivent impérativement passer par un courtier, un broker pour leur servir d’intermédiaire sur les marchés boursiers. Ainsi, dès que vous mobilisez le budget à investir en bourse, vous devriez choisir la plateforme de trading qui vous servira d’intermédiaire pour accéder aux marchés boursiers. Pour un débutant, vous devriez tenir compte qui critères suivant pour choisir votre plateforme de trading en ligne :

  • la fiabilité de la plateforme de trading en ligne ;
  • l’e-réputation de la plateforme de trading en ligne ;
  • les marchés boursiers auxquels la plateforme de trading donne accès ;
  • la commission que perçoit la plateforme de trading en ligne sur chaque transaction.

Grâce à ces différents critères, vous pourrez facilement démarquer la meilleure plateforme de trading en ligne dans tout le lot des plateformes de trading qui vous sont présentées sur internet.

Créer votre compte de trading

Pour investir en bourse via une plateforme de trading en ligne, vous devriez impérativement créer un compte d’utilisateur. Une fois votre plateforme de trading choisie, vous pouvez y créer votre compte d’utilisateur. Il vous faudra renseigner vos informations personnelles telles que votre nom, votre date et lieu de naissance. Pour confirmer vos informations, il peut vous êtes demandé sur cette plateforme un copie de votre pièce d’identité.

Choisir le type de marcher sur lequel vous allez investir

En bourse, les investisseurs ont une multitude d’options d’investissement. En tant que débutant, vous devriez choisir le type de marché sur lequel vous allez investir. Vous avez la possibilité notamment d’opter pour :

  • le marché des devises (le Forex) ;
  • le marché des matières premières et des produits dérivés ;
  • le marché des monnaies virtuelles cryptées et produits dérivés ;
  • lemarché des actions ;
  • le marché des

Il est recommandé d’opter en tant que débutant pour un marché dont vous maîtrisez les rouages. Par exemple, si vous êtes passionné par les cryptoactifs, vous vous retrouverez plus facilement en investissant sur le marché des cryptomonnaies.

Cameroun : le Qatar nous parle

Un État indépendant en 1971, les mêmes revenus pétroliers que le Gabon en 1980, une île dans le désert, l’émir du Qatar aurait déclaré « Je transformerai le sable en or ».

Nous sommes en 2022, le Qatar est un miracle. Un miracle ? Pas vraiment. Qu’ont-ils fait que nous, Africains, n’avons pas fait ? On dit qu’ils ont fait venir des Palestiniens qui savent très bien investir en bourse pour les aider à faire fructifier leur argent. Alors que nous pleurons le départ du professeur Omotunde, j’ai le sentiment qu’avec l’Egypte,  nous, Africains, sommes prisonniers d’un passé glorieux. Nous donnons l’impression que nous sommes dans l’incapacité de nous produire ou reproduire un futur comme l’ont fait les Qataris,  qui sont aujourd’hui le rêve du monde entier, y compris des Occidentaux.

Si l’on s’en tient au modèle économique, qui peut nous dire pourquoi les Camerounais vont tous faire du shopping à Dubaï, alors que ce pays ne produit pas grand-chose ? Les Qataris se sont positionnés pour être le premier port où tous ceux qui produisent en Chine vont décharger leurs marchandises avant de les expédier aux différents détaillants du monde. Quel est l’intérêt pour Adidas de ramener tout son stock de chaussures fabriquées en Chine en Allemagne ? Puisque les détaillants sont partout dans le monde, le stock est distribué depuis Dubaï dans différents pays.

*Si l’on s’en tient à ce positionnement dans l’économie mondiale, quel est le positionnement des pays africains, hormis le rôle de fournisseurs de matières premières qui leur est dévolu depuis l’époque coloniale et dont les prix sont fixés à Londres ? Aux Africains qui se joignent à l’Occident pour critiquer les conditions de travail des étrangers, quel pays offre aujourd’hui du travail aux africains ? Le spectacle des Africains abandonnés à la mort en mer ne nous paraît pas assez horrible. La loi islamique.

Tous ces Africains qui rêvent de l’Egypte mais qui sont incapables de créer une seule ville, je veux dire un seul village où les gens vivent à la manière Egyptienne… Malgré leur richesse, les Qataris ne sont pas dans le bling bling des Africains, leur modestie et leur humilité n’ont d’égal que leur ambition de créer une nation où leur peuple a une vie décente. La monarchie qatarie, un fils a déposé le père… Malgré les miracles que ce dernier avait déjà fait, et le fils continue les miracles ils organisent la coupe du monde en « climatisant les stades » !

Ici chez nous, ils rêvent de succession d’une misère à une autre… pour mieux montrer au peuple qu’ils sont grands, ils doivent s’assurer que le peuple est encore plus pauvre. Comment faisons-nous pour vivre dans un futur impossible ? Nous pleurons le professeur Omotunde sans même imaginer un acte aussi simple que de mettre ses enseignements dans les programmes scolaires!

Le futur est ce qui nous dépasse le plus, même l’imaginer nous en sommes incapables… pourtant rêver est gratuit. Nous, quand on rêve, c’est pour aller au Qatar, pour dépenser de l’argent et pour prendre des photos (le bluff!).  C’est ce qui nous rend grand, être en mesure de s’échapper de chez soi, de son Afrique.  A quel moment allons-nous rêver d’être le Qatar… voire plus? C’est ce qu’on appelle l’Afrofuturisme. Foumban is Wakanda!

Cameroun : Hilton Hôtel, ADC, Sodecoton, Port de Douala vont entrer en bourse

Dans une correspondance adressée le 08 septembre dernier au DG de l’entreprise du marché, le ministre camerounais des finances transmet la liste de 4 entreprises publiques, choisies par le président de la République pour l’introduction à la Bvmac.

La Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) va accueillir entreprises. « j’ai l’honneur de vous faire savoir que par lettre (…) datée du 29 août 2022, le ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République, me notifie le très haut accord du président de la République du Cameroun, pour la cotation des entreprises Aéroports du Cameroun (ADC), Cameroon Hotels Corporation (CHC), Port autonome de Douala (PAD), et Société de développement du coton (Sodecoton) à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) », lit-on dans la lettre adressée au directeur général de la Bvmac, Louis Banga Ntolo.

Au concret, l’introduction en bourse permet avant tout à une entreprise de lever des fonds pour financer son développement, de gagner en visibilité, d’accélérer sa croissance, de diversifier son actionnariat et de valoriser son profil à l’échelle internationale.

C’est donc une opportunité pour ces entreprises qui présentent toutes une bonne santé financière et qui ne devraient pas avoir de mal à capter des financements dans la région. Première puissance économique de la Cemac et pays siège de la Bvmac, le Cameroun montre ainsi l’exemple et rejoint la Guinée Équatoriale, le Gabon et le Congo qui avaient déjà franchi le cap et dont les processus d’introductions sont mieux avancés. 

Par cet acte, le Cameroun s’arrimer à l’article 8 de l’Acte additionnel du 19 février 2018 portant unification du marché financier de la Cemac qui oblige les États de la région à « procéder à la cession partielle ou totale en bourse de leurs participations dans le capital d’entreprises publiques, parapubliques, ou issues de partenariat public-privé, notamment dans le cadre de programme de privatisation ».

 

Amnesty International lance la bourse Gaëtan Mootoo 2022

Cette bourse rend hommage à Gaëtan Mootoo, chercheur respecté de l’organisation, passionnément engagé dans le travail avec les défenseurs des droits humains de toute l’Afrique de l’Ouest et du Centre francophone, décédé en 2018 après plus de trente ans passés au sein d’Amnesty International.

La bourse Gaëtan Mootoo pour les défenseurs des droits humains est décernée chaque année par Amnesty International pour apporter un soutien à la formation de jeunes défenseurs des droits humains originaires d’Afrique de l’Ouest et du Centre francophones.

Les candidats doivent être âgés de moins de trente-cinq ans et impliqués dans des activités consacrées à la défense des droits humains dans leur communauté.

Ils devront être citoyens d’un des pays suivants : au Benin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Gabon, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, République Centrafricaine, Sénégal, Tchad ou Togo.

Une préférence sera accordée aux personnes qui n’ont jamais eu l’occasion de voyager en dehors de l’Afrique de l’Ouest et du Centre dans le cadre de leur travail dans le domaine des droits humains et qui n’ont pas bénéficié de formations similaires par le passé.

La bourse financera un programme d’études de quatre semaines et/ou des opportunités d’apprentissage pour un·e défenseur·e des droits humains francophone ouest-africain, axé sur l’inscription aux sessions d’été en droit international des droits de l’homme et droit international pénal et humanitaire de l’Institut René Cassin à Strasbourg (France).

D’autres opportunités peuvent inclure des visites dans des institutions basées en Afrique ou en Europe telles que la Cour pénale internationale, la Cour Africaine des droits de l’homme, les bureaux d’Amnesty International et d’autres instances et organisations multilatérales de défense des droits de l’homme.

Les candidatures devront être envoyées en ligne au plus tard le 27 mars 2022 à l’adresse suivante : isadmindakar@amnesty.org.

 

Commercial Bank Cameroun : l’Etat veut finaliser la cession de 81% du capital

L’Etat camerounais cherche un conseil pour l’accompagner et envisage une introduction sur la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC).

Le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze a lancé un avis à manifestation d’intérêt, pour recruter un conseil qui va assister l’État dans le processus de finalisation de la restructuration de la Commercial Bank-Cameroun (CBC), détenu à 98% par l’État du Cameroun.

 La CBC, est désormais proposée aux investisseurs privés, à tout le moins, à tout partenaire stratégique pour reprendre l’expression consacrée par le ministère des Finances du Cameroun. En effet, lorsque la banque a connu des difficultés en fin 2012, l’Etat y a injecté 12 milliards de FCFA.

7 années plus tard, le produit net enregistré était de 24,22 milliards de FCFA. La banque présente aujourd’hui un bilan assaini. Au regard de ces résultats, et en droite ligne du plan de restructuration bancaire initial, l’Etat entreprend désormais de se désengager du capital social de cette institution financière. 

Le conseil recherché doit apporter l’assistance sur le processus de mise en œuvre de la clause de désengagement contenue dans le plan de restructuration de la CBC. Le consultant devra pour ce faire élaborer le calendrier global de l’opération ; vérifier le respect des procédures et des prérequis légaux nécessaires à la régularité juridique ; accompagner l’État dans la sélection de l’ensemble des parties prenantes nécessaires ; juristes d’affaires, expert-comptable, analyste financier, expert bancaire, expert en ressources humaines, expert en organisation bancaire, entre autres.

Ce dernier doit par ailleurs, accompagner l’État dans la conduite de l’opération en bourse et préparer un avis de sollicitation à manifestation d’intérêt (Asmi) pour la sélection d’un actionnaire de référence pour la CBC.

Les dossiers doivent parvenir au ministère des Finances au plus tard le 5 avril 2022. Le conseil pourrait être une banque d’affaires, un cabinet ou groupement de cabinets juridico-financier.

L’État contrôle 98% du capital de la CBC à la suite de la recapitalisation de cette banque à hauteur de 12 milliards de FCFA en 2013. Au terme de l’assainissement du bilan, la CBC présente au 31 décembre 2020 un produit net bancaire de 24,22 milliards de FCFA contre 12,33 milliards de FCFA trois ans plus tôt.

Les provisions à la même date avoisinent 6,62 milliards de FCFA et le bénéfice s’établit à 3,60 milliards, soit une hausse de 44%, comparé aux 2,5 milliards de FCFA réalisés en 2019.

 

Cameroun: Charles Donatien Abossolo Oba lauréat de la 7e édition de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon

Le jury de l’édition 2020 de cette Bourse initiée par RFI a plébiscité le journaliste de la CRTV. Un burkinabé également primé, selon les résultats présentés ce 02 novembre

 

Charles Donatien Abossolo Oba (29 ans), employé dans le groupe d’audiovisuel public camerounais CRTV, est le lauréat 2020 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon, ont informé RFI et France 24 ce lundi, 02 novembre. 

Exerçant à la station régionale CRTV-Sud, Charles Donatien Abossolo Oba est lauréat dans la section “Journaliste” de la Bourse. 

Dans la deuxième catégorie qui était ouverte, celle de “technicien”, le jury a porté son dévolu sur le burkinabé Romain Boud – technicien à la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB) – pour la qualité sonore d’un travail réalisé sur l’ambiance d’un atelier de réparation de motos de rue à Ouagadougou.

Diplômé de l’Ecole supérieure supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) de l’université de Yaoundé-II, Charles Donatien Abossolo Oba s’est quant à lui fait distinguer par “la clarté de son travail, son professionnalisme, la multiplicité et la qualité des témoignages recueillis dans le reportage qu’il a choisi de réaliser sur la question de la polygamie à Ebolowa (sud du Cameroun)”

Les lauréats bénéficient d’une formation d’un mois à Paris. 

La Bourse, qui récompense chaque année un jeune journaliste et un technicien africains, a été créée en hommage aux deux reporters de RFI assassinés le 2 novembre 2013 à Kidal, dans le nord du Mali.

En 2019, ce sont deux professionnels de la République démocratique du Congo – la journaliste Myriam Iragi Maroy et le technicien Vital Mugisho – qui avaient été récompensés.

Vers la mise en place d’une bourse de café Cameroun-Russie

La mise sur pied de cette bourse de café répond au besoin de promotion de ce produit de rente a indiqué jeudi le ministre du Commerce

Le Cameroun et la Russie envisagent de mettre sur pied une bourse de café dans l’optique de promouvoir ce produit de rente a indiqué jeudi le ministère du Commerce (Mincommerce) qui assure la coordination dudit projet.

D’après des sources officielles, les opérateurs économiques camerounais et russes sous la houlette de la Chambre de commerce de Moscou nourrissent l’ambition de mettre en place une bourse du café.

Le projet, que le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana liste parmi les activités à soutenir par ce département ministériel cette année a été retenu lors des Journées économiques camerounaises à Moscou en octobre 2016.

Sur la base des statistiques de l’Office national du cacao et du café (ONCC) la Russie est, avec l’Allemagne et la Belgique, les trois plus grandes destinations des cafés de type arabica et robusta avec 81,36 pour cent des volumes exportés en 2015.

Le Cameroun dont la production caféière tourne autour de 45 000 tonnes s’attend à une hausse de la production cette année avec l’entrée en production des nouveaux vergers et de l’amélioration des techniques culturales.

Cameroun: entrée en bourse des organismes de placement collectif

Cette situation est rendue possible par le décret du président de la République du Cameroun régissant les organismes de placement collectif en valeur mobilière au Cameroun, signé le 12 juillet

L’arrivée des organismes de placement collectif en valeurs mobilières officialisée est désormais officielle. Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a promulgué le 12 juillet 2016, la loi régissant les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (Opcvm).

Un acte présidentiel qui ouvre officiellement la voie à l’arrivée de ces intermédiaires de bourse à la Douala Stock Exchange (DSX), le marché financier local.

Adoptée par le parlement camerounais au cours de sa session ordinaire du mois de juin 2016, cette loi reconnaît comme Opcvm les sociétés d’investissements à capital variable (Sicav), dont «le capital minimum sera déterminé par un arrêté du ministre en charge des Finances» ; et les Fonds communs de placement (Fcp), dont le règlement de gestion doit préalablement être validé par la Commission des marchés financiers (Cmf), le gendarme du marché financier camerounais. Cette réglementation est par ailleurs destinée à booster les activités sur la place boursière de Douala, où seulement trois entreprises sont actuellement cotées.


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Décentralisation: l’Etat retient les cordons de la bourse

A ce jour, seulement 4% du budget global est géré au niveau communal

L’étude sur l’impact de la décentralisation sur les populations est disponible. Sa présentation figure parmi les points à l’ordre du jour de la première session annuelle du Conseil national de la décentralisation (CND) qui se tient ce 28 juin 2016 dans les services du Premier ministre, à côté du compte rendu des activités du CND et l’évaluation de la mise en uvre des directives prescrites au cours de la session du 29 décembre 2015. Les principales conclusions de cette étude, conduite par Viviane Onoua Biwolé, expert en évaluation des politiques publiques, sont contenues dans une note de synthèse remise aux participants à cette réunion présidée par le Premier ministre, Philémon Yang.

On apprend notamment de ce document que [i« les ressources financières allouées aux communes (dotation étatique et fiscalité locale) représentent en moyenne 4% du budget de l’Etat »]. Ce qui signifie que sur les plus 4200 milliards de francs CFA de recettes budgétaires attendues cette années, seuls 168 milliards environ vont être affectés aux 360 communes du Cameroun. Et les ressources de l’Etat ne représentent que 30% de l’enveloppe. Donc à ce jour, avec 70% environ, « la fiscalité locale s’avère être le moteur du financement de la décentralisation au Cameroun ». Ces financements sont principalement orientés vers la réalisation des projets des secteurs sociaux. Le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) commande pourtant d’accorder la priorité aux secteurs économiques. Cette situation est principalement due, analyse le rapport, « à l’absence d’une stratégie de partagée de mise en uvre de la décentralisation adossée notamment au DSCE et aux PDC (Plans de développement communaux) ».

Recommandations
Alors que l’Etat retient les cordons de la bourse, il se débarrasse cependant plus vite des responsabilités. Au 21 décembre 2015, le taux de transferts effectif des compétences était de 92%. Le gap à combler est lié « au différé sollicité par certaines administrations, notamment le ministère de l’Eau et de l’Energie, afin de mieux préparer les compétences jugées complexes ». Et selon l’étude, les communes exercent mieux ces compétences que l’Etat. Entre 2010 et 2015, 8000 projets ont été initiés par les municipalités pour un taux de réalisation de 65%. Un taux, « relativement supérieur à celui de l’exécution du Bip (budget d’investissements public) par l’Etat durant ces dernières années » fait-elle remarquer. Mais n’allez surtout pas croire que les maires sont de bons gestionnaires: « Toutefois, le consultant a constaté que la majorité de ces projets sont financés par les dotations budgétaires de l’Etat. Ce qui amène à s’interroger sur la pertinence des postes de dépenses des fonds propres (fiscalité locale, et recette d’exploitation du domaine et des services publiques) des communes qui sont pourtant prédominantes », lit-on dans la note de synthèse.

D’une manière générale, indique-t-on encore dans la note, « la décentralisation de 2010 à 2015 a eu un impact mitigé sur la gouvernance et le développement au niveau locale en termes de transferts effectifs des compétences définis par la loi, d’autonomisation financière des communes et d’exercice optimal des compétences transférées ». Pour ce qui est de l’impact sur les populations, on apprend que « les réalisations municipales ont été globalement utiles dans les cas étudiés tandis que la durabilité des dites réalisations est moyennement appréciée ». Pour donc améliorer tout ça, l’étude recommande d’accélérer le processus de décentralisation par la mise en place effective des conseils régionaux et le transfert effectif des compétences et ressources à ces derniers. Il est aussi important d’optimiser les interventions publiques locales par l’élaboration et la mise en uvre d’une stratégie opérationnelles à court et moyen termes de la décentralisation adossée au DSCE, aux PCD ainsi qu’aux exigences du budget-programme et des régimes financiers de l’Etat et des collectivités territoriales décentralisées de même que de développer un système de suivi de la décentralisation partagé et automatisé depuis la base. Il est par ailleurs nécessaire de développer les capacités des services publiques locaux et de relever substantiellement la fraction des recettes de l’Etat affectées à la dotation générale de la décentralisation pour atteindre un taux proportionnel aux pays de développement comparable au Cameroun. Alors qu’au Cameroun cette dotation représente 0,28% du budget de l’Etat, elle est de 2% en Côte d’Ivoire, de 7% au Ghana et de 10% au Rwanda.


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Cameroun: 13 entreprises publiques bientôt cotées à la Douala stock exchange

Cette entrée en bourse est le résultat d’une campagne de sensibilisation lancée en juillet 2015 par la DSX, en faveur des PME

La Bourse des valeurs mobilières (DSX) de Douala va s’agrandir avec l’arrivée de treize entreprises publiques et parapubliques camerounaises, a-t-on appris vendredi de source officielle.

L’annonce a été faite à l’issue d’un séminaire gouvernemental destiné à «sensibiliser les parties prenantes au lien étroit réunissant la gouvernance et la performance économique, comme pré-requis de l’accès aux financements non souverains».

Ces assises de deux jours qui se sont achevées jeudi à Yaoundé, étaient organisées avec le concours du cabinet en conseil d’avocats français UP2US Consulting.

Entres autres objectifs, elles avaient pour objectifs d’aider les sociétés ciblées à se fixer des objectifs, des plans d’action ainsi que des indicateurs de performance.

Elles sont aussi encadrées en vue d’assurer la viabilisation financière à travers l’adoption de business-plans et la prévision d’éventuels risque.

Il s’agit ainsi de permettre auxdites entreprises de lever des fonds sur le marché financier, et donc de disposer de moyens de financements alternatifs et de diversifier les sources de mobilisation des fonds, sans forcément recourir à la garantie l’Etat.

Au nombre des entreprises visées l’on dénombre notamment le Port autonome de Douala (PAD), la Mission d’aménagement des terrains urbains et ruraux (Maetur), la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam), les Aéroports du Cameroun (ADC), la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), la Cameroon Telecommunications (Camtel), la Cameroon Water Utilities Supplies (Camwater), le Crédit foncier du Cameroun (CFC), le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom), la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), la Société immobilière du Cameroun (SIC) et la Société nationale de raffinage (Sonara).

De même la DSX) a lancé, en juillet 2015, une campagne de
sensibilisation visant à promouvoir l’entrée en bourse des petites et moyennes entreprises (PME).

Inaugurée en avril 2003 pour concurrencer la Bourse régionale des valeurs mobilières de Libreville, la DSX n’enregistre que trois entreprises cotées depuis 2006, pour une capitalisation d’un peu plus de 500 milliards FCFA.


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Une caravane pour inculquer la culture boursière aux Pme

Lancée depuis le 27 juillet dernier par le ministère des Finances (Minfi), une campagne de sensibilisation et de promotion de la bourse se tient dans les Petites et moyennes entreprises au Cameroun

Dynamiser le marché financier camerounais. Tel est l’objectif visé par la campagne de sensibilisation et de promotion de la culture boursière initiée par le ministère des Finances (Minfi) sur l’ensemble du territoire national. Dénommée «La caravane culturelle de la bourse», cette initiative entamée le 27 juillet dernier ira jusqu’au 25 août 2015. Ici, il s’agit pour les équipes du Minfi d’aller à la rencontre des chefs d’entreprises pour déclencher en eux des réflexes favorables à l’introduction boursière, démystifier le concept de la bourse et cibler les entreprises ayant un potentiel certain, pour leur présenter ce mode de financement alternatif à la banque.

Dans la pratique, une brochure produite pour la campagne est distribuée aux chefs d’entreprises, en majorité des PME (95% du tissu entrepreneurial camerounais).

Le document de douze pages débute par une définition de la bourse: «un marché réunissant des agents qui ont des besoins de financement (entreprises et Etats) et des investisseurs qui peuvent être des épargnants individuels, des banques, des compagnies d’assurance ou des sociétés d’investissement». Viennent ensuite les «critères d’éligibilité à la Douala Stock Exchange (DSX)», les «étapes à franchir par les entreprises avant d’être cotées en bourse» et les «coûts liés à l’introduction en bourse».

Au centre de la brochure, sont énumérés les «avantages de l’introduction en bourse». Entre autres: la diversification des sources de financement; l’obtention d’un label de leadership et le renforcement de la notoriété; la valorisation des ressources humaines, la satisfaction des actionnaires; la pérennisation et la sauvegarde du contrôle des entreprises et le bénéfice de plusieurs avantages fiscaux.

Sur la «mise en place d’une fiscalité attractive», divers avantages sont accordés aux souscripteurs. Par exemple, «en application de l’article 108 du Code général des Impôts, les sociétés qui procèdent à l’introduction de leurs actions ordinaires à la cote de la bourse du Cameroun bénéficient de l’application des taux réduits d’impôts sur les sociétés». Ça va de moins 20 à moins 28% pendant trois ans.

Au sortir de cette campagne actuellement en cours, un compartiment PME pourrait voir le jour à la DSX.

La bourse recrute chez les Pme.
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Un délai de 12 mois pour la mise en place de la bourse des matières premières

Actuellement au stade des études de faisabilité, la Cameroon Commodity Exchange devrait voir le jour dans un an

Le cabinet Eleni LLC a présenté mercredi dernier au ministre du Commerce, Luc Magloire Atangana, la première phase de l’étude de faisabilité de la bourse de matières premières du Cameroun. Selon les déclarations publiques de sa Présidente-directrice générale (Pdg), Eleni Gabre-Madhin, « créer un système de commercialisation des matières premières organisé ne peut que donner des avantages aux producteurs et aux acheteurs. La bourse est l’intermédiaire qui assure les deux côtés [.] Nous sommes très confiants et comptons mettre en place cette bourse d’ici 12 mois. »

Une fois mise en place, la bourse des matières premières (Cameroon Commodity exchange), fournira des informations aux producteurs et aux clients de ces derniers sur des éléments tels que le coût, la quantité, la valeur des stocks disponibles concernant des produits tels que le maïs, l’huile de palme, le café, le cacao, le manioc entre autres. Les producteurs mettront leurs marchandises à la disposition de la bourse contre un reçu spécifiant la qualité et la quantité des biens, reçu représentant le paiement de la marchandise. La bourse des matières premières devrait permettre de tirer le meilleur profit de la production nationale agricole dont une bonne partie se retrouve généralement dans d’autres pays de la sous-région.

La bourse, une fois mise en place, devrait faire cesser la spéculation autour du prix de certaines matières premières

Compagnonnage industriel: La Bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun primée

Cette structure qu’abrite la Ccima a reçu le prix spécial du jury dans la catégorie «Action internationale», au cours du salon de la sous-traitance Midest, qui s’est tenu à Paris

Mise à niveau
Un an seulement après la création de la Bstp (Bourse de sous-traitance et de partenariat), c’est un véritable sacre. La Bstp qui bénéficie respectivement de l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi), de l’Union européenne (Ue) avec la contribution du gouvernement camerounais, vient ainsi d’être couverte de lauriers au premier salon mondial de la sous-traitance industrielle (Salon Midest). A en croire le jury, c’est le vaste programme de compagnonnage industriel réalisé par la Bstp pendant un peu plus d’un an qui a milité en faveur de cette structure. Ce programme, qui avait pour but la mise à niveau des entreprises (Pme, Pmi), s’est achevé en octobre 2012, avec la fin du Programme pilote d’appui à la mise à niveau, la normalisation et la qualité (Ppamnq), mis en place dans le cadre des Accords de partenariat économique (Ape). Outre la réalisation de près de dix missions de compagnonnage industriel, environ 31 benchmarking de Pme dans les villes de Douala et Edéa ont été faits. Au total, 155 entreprises ont été profilées dans les mêmes localités. Les autres atouts ayant attiré l’attention du jury sont la capacité de la Bstp à avoir réussi à enrôler dans son giron des donneurs d’ordres, incontournables dans le secteur industriel, telles que la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp) et la Société Aluminium du Cameroun (Alucam), filiale de la multinationale canadienne Rio Tinto Alcan ; Et aussi les programmes constants de renforcement des capacités des Pme sur des thèmes aussi variés que « La mise en place d’un système de management de la qualité et les techniques, méthodes de travail avec les multinationales et/ou grands donneurs d’ordres locaux, pour une amélioration de la compétitivité », ou « La gestion stratégique dans les Pme ».

L’organisation des rencontres de sensibilisation des Pme du secteur du génie électrique et mécanique, la réalisation des supports de promotion de la Bstp-Cameroun et la formation de son personnel, la vulgarisation des techniques d’analyse des opportunités d’achats des prestations relevant de la sous-traitance auprès des donneurs d’ordres, sont autant d’éléments qui ont séduit le jury du Midest. « Pour cette 7è édition du salon Midest, le choix des lauréats n’a pas du tout été aisé. Le jury, constitué de journalistes de la presse professionnelle et membres des centres techniques et de partenariat ont préalablement et minutieusement statué sur les 80 candidatures enregistrées. Une vingtaine de nominés ont été sélectionnés par la suite avant le choix de deux lauréats par catégorie. C’est dans ce cadre que le prix spécial à l’international a été attribué conjointement à la Bstp et à l’Onudi », narre Evariste Yameni, le directeur de la Bstp. Ce salon avait pour objectif de valoriser la sous-traitance industrielle et permettre aux donneurs d’ordre, de découvrir des exposants aux performances et atouts indéniables. Sur tout un autre plan, il s’agit non seulement d’une rencontre d’affaires, mais aussi d’une vitrine de solution, un relais et une source d’informations sur les technologies porteuses de développement industriel et économique. D’où l’intérêt suscité par cette rencontre auprès des opérateurs économiques qui espèrent souvent y trouver une réponse à leurs préoccupations en matière de développement de leurs structures. L’Onudi également a reçu un prix dans la même catégorie, « Action internationale » notamment. Le salon Midest, qui trône au premier rang mondial dans l’organisation des salons dans le domaine de la sous-traitance industrielle, a reçu la visite d’environ 43 000 professionnels, avec 1724 exposants.

La Bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun et l’Onudi ont reçu les trophées Midest 2012
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Cameroun/Pétrole: Nouveau souffle en provenance des Emirats?

Dragon Oil une compagnie basée à Dubaï a fait part de sa volonté de racheter Bowleven, une entreprise écossaise explorant le pétrole au Cameroun

Les dirigeants de Dragon Oil ont fait bouger la place financière de Londres en Angleterre, en annonçant leur volonté de racheter Bowleven, un opérateur écossais qui opère l’exploration de pétrole et est présent aujourd’hui au Cameroun. Dragon Oil suit l’évolution de Bowleven et a débuté en première réflexion pour s’assurer de racheter les parts actuelles et futures de cette entreprise a indiqué un communiqué de cette entreprise selon le journal Gulf news. Aucun des dirigeants ni de Dragon Oil, ni de Bowleven n’a commenté l’information. Mais l’annonce a fait grimper les actions des deux entreprises. Des experts des marchés financiers trouvent l’annonce cohérente. Dragon Oil possède aujourd’hui près d’un milliard et demi de Dollars de potentiel ferme d’investissement appartenant au groupe ENOC, l’entreprise d’Etat émirati en charge du pétrole et majoritaire au sein de Dragon Oil. Ce n’est pourtant pas demain qu’on verra les arabes débarquer sur les berges du Wouri. Cette volonté d’extension de l’entreprise rentre dans un cadre plus global d’intention qui va de la corne de l’Afrique au Centre de l’Asie. Nous ne jetons pas l’argent de nos investisseurs comme cela, nous allons mener la réflexion jusqu’au bout et après on va décider, a fait savoir Emad Buhulaigah, le responsable du développement pétrolier de cette entreprise.

Mais des observateurs avertis pensent que la piste de l’Afrique Centrale est plus intéressante. La zone est paisible au contraire de la corne de l’Afrique, les investisseurs ne s’y bousculent pas autant qu’en Asie centrale, et surtout, Bowleven semble finalement tenir le bon bout. Même si l’entreprise n’a plus toute la capacité de poursuivre ses travaux sur sa zone d’exploration aux larges des côtes camerounaises, elle a fait des découvertes intéressantes en fin d’année 2011. Il lui faudrait cependant l’équivalent de 400 millions de Dollars américains pour pouvoir exploiter le pétrole d’ici à 2015. Une somme que l’entreprise écossaise selon son staff dirigeant ne possède pas. En principe le croisement entre cette opportunité en Afrique centrale et la baisse du prix de l’action de Bowleven sur le marché de Londres rend possible son achat par l’entreprise émiratie, a fait remarquer Laura Loppacher, une analyste des finances en rapport avec le pétrole et citée par des médias britanniques. La même experte pense que si ce n’est Dragon, cela pourrait être l’américain Kosmos ou encore le groupe Perenco, qui eux sont déjà opérationnels au Cameroun. Dragon Oil a fixé au 16 mars sa déclaration finale sur le sujet. Si la compagnie se lance l’entreprise verra les premiers arabes arriver dans le secteur du pétrole au Cameroun.

« Dragon Oil » se prépare pour OPA « BowLeven »
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Enseignement supérieur: Satisfaction des boursiers camerounais de Chine

Les étudiants bénéficiant d’une bourse d’étude dans ce pays, se disent satisfaits de la régularisation de leur situation

Crise définitivement passée.
Le problème des arriérés de bourses des étudiants camerounais en chine est désormais résolu. L’annonce a été faite dans un communiqué de l’association des étudiants camerounais de chine. Nous voulons par la présente lettre, faire savoir que nos compléments de bourses, 24 mois réclamés au départ ont été entièrement épongés. En effet, suivant une série de décisions du MINESUP (ministère de l’enseignement supérieur) parvenues à l’ambassade du Cameroun à Pékin en mi-juin et début Juillet 2011 à l’intention de la communauté boursière, le payement effectif de tous les arriérés est désormais chose faite, peut on lire dans le communiqué. L’association se dit convaincue de ce que le chef de l’Etat aurait joué un rôle essentiel dans la résolution de leur problème, sans le citer nommément. L’association a aussi adressé ses remerciements aux médias locaux camerounais, dont elle pense que la force de communication a permis d’attirer l’attention. Nous tenons à exprimer notre reconnaissance et notre gratitude à l’endroit de tous les medias qui nous ont soutenus dans ce combat en faisant écho de la revendication de nos droits. Même si nous avons des raisons de penser que le payement inédit de ces arriérés a été ordonné par la voix la plus autorisée au Cameroun, votre contribution pour la résolution de ce problème qui perdure depuis des années a été pour nous d’un apport capital, et nous vous en sommes très reconnaissants poursuit le même communiqué.

. Mais des petits soucis subsistent
On semble être à la fin d’un long bras de fer qui a débuté depuis la fin de l’année 2010. Près de 150 étudiants tous originaires du Cameroun apprenait-on, avaient manifesté leurs frustrations suite au non-paiement par le gouvernement camerounais de leurs allocations. Le retard s’est accumulé pour atteindre 24 mois vers le mois d’avril 2011. Des rumeurs faisaient état de ce que les sommes avaient été détournées. Les médias ont été saisis et le scandale des bourses des étudiants camerounais en Chine a éclaté. Nous avons été consternés de réaliser qu’un an et demi après, nous n’avions toujours pas perçu la part camerounaise de nos bourses affirme une étudiante. Heureusement que les chinois respectent leur part d’engagement, nous n’aurions pas survécu affirmait alors Louis Marie Ebanga le président de cette association. La crise est passée, mais des légers soucis demeurent. La question liée au payement des indemnités de transport (MCO) pour les étudiants finissants chaque année reste encore non élucidée. Quant à la régularité du payement des compléments de bourse à l’avenir, nous sommes en droit de penser et au bénéfice du doute, que le Ministère de l’enseignement supérieur a pris des mesures nécessaires pour résoudre définitivement le problème indique enfin le communiqué. Dans le même temps, l’argent remis par le chef de l’Etat lors de son passage récent en Chine n’aurait pas encore été distribué. Depuis le 21 juillet l’ambassadeur n’a pas encore fait signe et nous attendons sa réaction qui tarde à venir a déclaré un des étudiants, joint par mail.

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Serges Noah: «Mettre en relation directe demandeurs d’emploi et recruteurs»

Responsable pour le marketing du site de la bourse de l’emploi, il présente le concept sous le prisme de ses avantages et son innovation

Présentez nous la bourse de l’emploi et son instrument le site internet www.camerounemploi.cm
La bourse de l’emploi est en réalité le site (www.camerounemploi.cm) internet lui-même. Il vise à rapprocher la demande et l’offre d’emploi, et ceci de façon virtuelle. Ce projet n’exclut pas les autres qui ont déjà été développés avec d’autres partenaires du Ministère de l’Emploi notamment le fonds national de l’emploi(FNE). Mais ce projet a une spécificité, c’est sa capacité à mettre directement en relation l’offre et la demande d’emploi. Les candidats à l’emploi peuvent déposer leur CV sur la plateforme, et dans le même temps, les recruteurs peuvent consulter directement sur le même site les différents profils et en sélectionner ceux qui semblent les plus pertinents, sans avoir besoin de passer par un intermédiaire. Nous avons voulu apporter notre contribution au problème du chômage au Cameroun. Il existe des structures, c’est vrai. Mais aucune n’est une interface directe. Généralement il y a toujours des intermédiaires, et ce n’est pas toujours évident du point de vue objectivité ou encore transparence.

Comment est ce que cela fonctionne pour les autres utilisateurs ?
La configuration du site internet présente deux grandes rubriques, pour ce qui est de l’emploi. Il y a une rubrique « espace recruteurs » et une autre pour les chercheurs d’emploi. Pour un recruteur par exemple, il existe une possibilité de consulter les CV des candidats par rubrique. Cela peut être la région, l’âge, le niveau de formation ou la branche d’activité. Je relève ici que cette possibilité permet aux recruteurs d’avoir une plus grande marge de man uvre dans leur processus de recrutement. Pour les candidats à l’emploi, ils ont eux aussi la possibilité de chercher l’emploi en fonction des mêmes critères. Donc pour me résumer, chaque visiteur du site pourra aller dans l’espace qui répond le plus à ses attentes et il y trouvera l’ensemble des fonctionnalités que je viens de décrire.

Le site semble jouer sur l’interactivité, mais en réalité c’est un concept qui nécessite la participation de tout le monde. Quelle est la stratégie qui consistera à intéresser les entreprises?
Il y a justement une stratégie de marketing et de communication qui est élaborée et qui devrait s’améliorer tout le temps. Pour ce qui est du moment, il s’agissait au carrefour de métiers, de faire connaitre le site aux chercheurs d’emploi. Par la suite nous essayerons de présenter mieux le concept aux entreprises. Nous avons déjà fait une expérience à Douala la capitale économique, notamment au groupement patronal (GICAM). Le but de cette stratégie sera effectivement de les emmener à jouer le jeu, à se rendre compte qu’elles peuvent désormais compter sur un nouvel utilitaire, dans leur recherche de compétences.

Avant de lancer un concept comme celui-ci, il y a des études préalables où des entreprises sont consultées pour donner leur avis, comment est-ce qu’elles ont accueilli le projet ?
Elles ont accueilli le projet de manière favorable. Je précise que la plateforme est l’ uvre de la coopération entre le GIPEC (Groupe international de promotion économique et commerciale) et le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle. Donc sous le couvert du ministère nous avons rencontré un certains nombre d’entreprises qui sont prêtes à accepter le jeu de la transparence dans le recrutement. Nous voulons leur permettre d’avoir un support fiable qui leur permettra de jouer pleinement et efficacement ce jeu de la transparence, certaines entreprises l’ont compris, pour le reste nous y travaillerons. Maintenant vous parliez des études, déjà pour les chercheurs d’emploi je dis que pas besoin d’études, ils sont trop nombreux. Maintenant pour les entreprises c’est vrai que la proportion est plus réduite. Mais nous élargissons leurs capacités à toucher des potentiels pas seulement là où elles sont installées, mais dans un espace encore plus grand.

Quelles sont les entreprises qui ont déjà accepté de jouer le jeu de la bourse de l’emploi?
Concernant les entreprises qui ont déjà accepté de jouer le jeu, nous avons, par exemple les brasseries du Cameroun, le groupe AES Sonel et certaines autres. La liste n’est bien sûr pas exhaustive. Nous sommes encore en pourparlers avec plusieurs autres entreprises de secteurs différents.

Les grosses entreprises généralement choisissent de gérer les questions de recrutement avec des cabinets. Que comptez-vous faire, travailler avec ces cabinets, ou alors avec les entreprises directement ?
L’objectif ici est en réalité de limiter l’intermédiation en mettant le chercheur d’emploi directement avec l’entreprise. Bien sûr on peut y voir une concurrence avec les cabinets de recrutement, mais il n’en est rien. Nous sommes une bourse et tous les acteurs sont invités. Pour ce qui des accords qui se scellent par la suite, nous n’avons le contrôle sur rien, ce sont les acteurs qui décident. Sauf que nous leur avons ouvert un espace encore plus grand d’accès aux cibles des uns et des autres.

Alors dans ce cas là lorsqu’une entreprise trouve un profil qui l’intéresse comment cela se passe, elle vous appelle vous les gestionnaires du projet?
Absolument pas, les données des candidats seront présentes sur le site. Donc l’entreprise qui veut recruter aura directement la possibilité d’appeler ou de faire appeler le candidat pour un éventuel entretien.

Votre plateforme arrive dans un univers où plusieurs sites d’offre d’emplois existent déjà, qu’elle est la valeur ajoutée que vous apportez?
La différence entre nos approches est fondamentale. Sur les autres sites, on a remarqué qu’elles sont souvent les vitrines des cabinets de recrutement. Donc du coup, il y a un tri qui se passe en back office. Chez nous, nous laissons la sagacité des uns et des autres. Cela donne plus de chances aux chercheurs d’emploi. Et pour les recruteurs ils auront la possibilité de redéfinir leur manière de rechercher des profils. Maintenant les cabinets peuvent évaluer par la suite, mais le recruteur aura lui-même choisi ses cibles et ceci est très important dans le management moderne. Et pour tout dire, nous ne sommes pas un cabinet de ressources humaines, donc de toutes les façons nous n’avons pas la compétence pour procéder à des sélections.

Serges Noah
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Boursier camerounais en Chine: «Nous maintenons nos revendications»

Ils ont réagi au communiqué du ministre de l’enseignement supérieur paru sur Cameroon-tribune portant sur le paiement des compléments de leurs bourses

Tout d’abord, nous prenons acte de ce qu’enfin le silence ait été brisé sur la question du payement de nos compléments de bourse par les autorités. Nous comprenons ainsi que le langage que nous aurions du utiliser dès le début est celui des médias. Nous regrettons que malgré les assurances qui nous sont données lorsque nous quittons le Cameroun, des correspondances aux autorités ne soient pas suffisantes pour un rappel et soient toutes restées lettres mortes. Notre problème fondamental reste entier cependant et nous sommes résolus à en finir.

Propos de Mr le Ministre
Le ministre dans un communiqué lu sur les colonnes du quotidien national Cameroun Tribune datant du 5 Mai 2011 et intitulé «Boursiers Camerounais en Chine / Les paiements bientôt effectifs», soutient que … les compléments de bourses ont été régulièrement mandatés et/ou payés aux étudiants boursiers camerounais inscrits dans les universités des pays sus cités…., parlant notamment de la Chine.

Notre surprise
Pour nous une telle affirmation est un déni inacceptable de la réalité et ne nous inspire pas confiance quant à la volonté du ministre d’examiner le fond de nos revendications avec un record ahurissant de 24 mois d’arriérés de bourses ! Si l’argent a été «mandaté et/ou payé», alors nous aimerions que le ministre nous fournisse les décisions de paiement y correspondantes car nous n’avons rien reçu et nous nous demandons dans ce cas de figure quelle destination cet argent aurait pris. Autrement, le ministre s’est-il fait induire en erreur par ses collaborateurs de la direction de l’Assistance et des uvres universitaires? Autrement, nous constatons que le ministère de l’Enseignement Supérieur auquel nous sommes à la charge, au lieu de résoudre le fond du problème, choisit une fois de plus la méthode du saupoudrage. De fait, compte tenu du nombre d’étudiants bénéficiaires, les 122 88 000 FCFA dont parle le ministre ne représentent que 9 des 24 mois d’arriérés de bourses que nous réclamons. Est-ce donc le «bis repetitas» du scenario de l’année 2010 ? Nous ne l’accepterons pas. Nous ne nions pas avoir reçu des paiements du MINESUP l’année dernière en effet. Ce que nous disons et répétons c’est que nous totalisons 24 mois d’arriérés de bourses. Le communiqué du ministre ne précise pas, parlant des paiements de 2010 en question, que nous étions déjà à 18 mois d’arriérés et que dans les sommes débloquées (comptant pour 9 mois au total), seuls 3 mois relevaient en réalité des paiements de bourses de l’année 2010 et les autres 6 mois, une partie des arriérés antérieurs qui remontent toujours de 2007 aujourd’hui.


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Nous avons en outre rendu public le tableau de payement des boursiers camerounais de Chine ci-dessus. Une comparaison des arriérés contre les trimestres payés montre qu’il s’agit vraisemblablement d’un système de régularisation par la brouille sur les mois et les années effectives et que seule direction de l’Assistance et des uvres universitaires semble connaitre la stratégie. Est-ce juste pour faire taire la grogne des étudiants et donner l’impression aux medias que la question a été réglée ? Pour nous ici en Chine, ce n’est pas le cas. Nous ne sommes pas allés jusqu’à mêler les medias à ce problème juste pour que le ministère «donne quelque chose». Nous sommes dans un Etat de droit et notre position est simple. Nous dénonçons et nous refusons la logique des arriérés inexplicables de nos compléments de bourse qui affecte sérieusement le bon déroulement de nos études. Il faut qu’on en finisse avec cette histoire.

La Réalité des Faits
Les compléments de bourses octroyés par l’Etat font partie du budget. Et relèvent de l’engagement d’une ligne budgétaire réapprovisionnée chaque année. On ne comprend pas comment on atteint des records de 2 ans d’arriérés et tout cela dans un silence de marbre. Les bourses d’études participent à la politique d’éducation et de formation des citoyens dont le gouvernement a la responsabilité. Ces dispositions bénéficient des finances publiques dont le contribuable camerounais porte lourdement la charge. Nous sommes conscients de nos contraintes morales et académiques. Mais pour la bonne marche de ses études, pourquoi donner l’impression qu’il faut toujours forcer la main aux autorités pour qu’elles honorent finalement leurs engagements ? Nous tenons à souligner d’ailleurs que c’est après que nous aillions envoyé un préavis de grève au MINESUP l’année dernière que les neufs mois de bourses sus cites nous avaient été payés. Nos autorités savent qu’au delà des difficultés classiques de tous les étudiants vivant à l’étranger, en Chine nous vivons la particularité que les petits emplois sont proscrits aux étudiants étrangers à cause de la grande population chinoise. Nous nous rendons compte en outre que le ministre dans son communiqué a complètement ignoré la question des indemnités de transport aux étudiants finissants; un autre cauchemar que beaucoup de nos camarades ont vécu en abandonnant une partie de leurs documents et autres effets personnels en Chine.

Nos dispositions
Nous sommes restés patients pendant des années et entre temps avons adressé des nombreux mémos sur cette situation au Minesup en vain. Aussi nous sommes désormais inébranlables quant à notre position sur ce problème. Nous maintenons nos revendications jusqu’à ce que nos 24 mois d’arriérés des compléments de bourses soient entièrement épongés. Il en va de même pour le paiement des indemnités de transport aux étudiants finissant cet été 2011. Nous aurions préféré un dialogue social et franc pour la résolution de ce problème de gèle inexplicable de nos droits. Mais s’il n y a que le langage des medias pour faire entendre notre voix, alors nous passerons par les medias nationaux ou internationaux pour dénoncer ce problème rampant d’arriérés accumulés impayés des bourses qui ne devrait pas se poser. Au cas où nous restons toujours mal compris, alors nous seront obligés de manifester notre ras-le bol avec une grève de la faim à l’ambassade du Cameroun à Beijing.


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Cotation: La BDEAC émet un emprunt obligataire de 30 milliards de Fcfa

La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) va financer des projets déjà identifiés en zone CEMAC

Indubitablement la Douala stock exchange (Dsx) a véritablement le vent en poupe cette année 2010, après sa première cotation enregistrée dans le compartiment obligations grâce à la Société Financière Internationale (SFI) – l’opération porte sur l’entrée en bourse de l’emprunt obligataire SFI dénommé Moabi IFC 4,25% 2009-2014, coté le 07 avril 2010 à 100% pour un montant de 20 milliards de Fcfa – suivi de l’annonce par le ministre des finances (Minfi) du Cameroun d’un deuxième emprunt obligataire qui sera lancé le 06 décembre 2010 et clôt le 15 décembre de la même année baptisé ECMR 5,60% net 2010-2015, c’est au tour de la BDEAC d’enregistrer ses opérations sur ce même marché. L’opération qui se fait ce 30 novembre 2010 par la banque sous régionale, a été autorisée par les instances de décision de la banque notamment le conseil d’administration en ses séances du 25 juin 2010 et du 24 septembre 2010, cette structure a autorisé le président à préparer un programme d’émissions obligataires par appel public à l’épargne d’un montant maximum de 100 milliards de Fcfa d’une part et à mettre en uvre la mobilisation de la première tranche dudit programme pour un montant de 30 milliards de Fcfa au cours du dernier trimestre de l’exercice actuel d’autre part. L’assemblée générale de la BDEAC en sa séance du 04 octobre 2010 a confirmé l’autorisation donnée au président en vue de poursuivre cette initiative.

Onze projets sont recensés dans des secteurs divers
L’opération que va lancer la BDEAC est intitulée BDEAC 5,5% net 2010- 2017, elle se fera au compartiment Obligations de la cote de la Dsx, sa valeur nominale est de 10 000 Fcfa et le prix de souscription au pair, trois millions d’obligations sont émises pour une maturité de 7 ans à 5,5% de taux d’intérêt net annuel. Sept jours ouvrés après la clôture de l’opération interviendra la date de jouissance, le remboursement du principal est semestriel, la première tranche se fera à la fin du 5e semestre à compter de la date de jouissance quant au paiement des intérêts il prend effet à compter de la fin du premier semestre suivant la date de jouissance. Les emprunts de la BDEAC sont garantis par le capital sujet à appel institué expressément pour suppléer à toute défaillance de la banque dans le cadre de ses engagements financiers. Cette fraction qui représente 75% du capital est portée par l’ensemble des actionnaires, les états membres, la BDEAC qui est depuis le 06 avril 2009 l’actionnaire de référence de la BDEAC, la Banque africaine de développement (BAD), la République française, la Lybie et le Koweït. Les obligations émises par la BDEAC ainsi que les intérêts sont dispensés de tout impôt et taxe. Les 30 milliards de Fcfa qui seront collectés vont aider la BDEAC à financer onze projets approuvés dans les secteurs suivants: L’agro-industrie (8,6 milliards), l’enseignement (1,850 milliards), les finances (3,125 milliards), l’immobilier (1 milliard), les infrastructures (6,843 milliards), les télécommunications (5,050 milliards) et le tourisme (4,619 milliards). Le degré de maturité de cet emprunt devrait permettre un emploi quasi-immédiat des fonds levés. C’est le premier emprunt obligataire lancé par le BDEAC sur le marché sous régional.


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Prime de l’excellence Universitaire: Les premières revendications se font entendre

A l’université de Yaoundé I on a déjà enregistré de nombreuses requêtes, à Douala plusieurs étudiants ont exprimé leur mécontentement.

Des requêtes au campus de Ngoa Ekele
Depuis jeudi 08 juillet 2010 dernier, 60.000 étudiants camerounais bénéficiaires de la prime à l’excellence universitaire, peuvent passer dans les points aménagés à cet effet dans leurs établissements, pour percevoir 50 000 francs CFA. Une prime qui selon les responsables du ministère de l’Enseignement supérieur (MINESUP) qui ont coordonné l’opération, récompense les meilleurs étudiants de l’année académique 2008/2009. A l’université de Yaoundé I dans la capitale camerounaise, l’administration a déjà reçu plusieurs requêtes. 11.825 étudiants sont concernés par cette prime. Pour faciliter les opérations de paiement, le recteur a publié deux jours plus tôt un communiqué indiquant que sept bimoteurs ont été désignés pour assurer le paiement. Et les bénéficiaires y ont été affectés, suivant l’ordre alphabétique.

Mini scandale à L’université de Douala
L’opération a été rendue plus difficile à l’université de Douala, la capitale économique du Cameroun. Plusieurs étudiants de la faculté des sciences juridiques politiques de cette institution ont envahi les locaux de l’administration. Leurs noms ne figurent pas sur les listes affichées à l’agence comptable. Une situation d’erreur reconnue par le responsable de cette université.Nous avons été informés de cette situation, mais je peux confirmer que cette erreur sera corrigée, a déclaré Bruno Bekolo Ebe le Recteur. Une promesse qu’il reconnait ne pas pouvoir tenir dans l’absolue. Je ne peux que vous donner ma parole d’honneur. Je ne peux vous donner l’engagement pris par le ministre, que l’erreur sera corrigée. Il n’y a pas de raison objective que tout un établissement soit exclu du bénéfice d’une prime qui est généralisée à l’ensemble des établissements et des institutions universitaires, a ajouté Monsieur Ebe, qui s’est promis de s’investir personnellement dans ce dossier. Une décision signée le 18 juin 2010 par le ministre Jacques Famé Ndongo de l’Enseignement supérieur avait pourtant indiqué que la prime d’excellence académique est prioritairement réservée aux étudiants de master, de Dea, de maîtrise, de 4ème ou 5ème année d’une grande école, régulièrement inscrits pour le compte de l’année académique 2009/2010. Les listes ayant été établies au ministère, il est incompréhensible qu’une telle situation soit survenue.

Lors de son discours à la nation du 31 décembre dernier, le chef de l’Etat Paul Biya avait annoncé le paiement des primes d’excellence aux meilleurs étudiants des universités camerounaises. Au mois d’avril 2010, dans un document intitulée la déclaration des étudiants de l’université de Douala, plusieurs étudiants de cette université sans avoir déjà perçu l’argent avaient écrit une motion de soutien à l’endroit du président Biya, et s’engageaient à encourager les initiatives du Chef de l’Etat à l’endroit de la jeunesse camerounaise en général, et des étudiants en particulier. Aujourd’hui cette prime fait débat en raison de la connotation politique que les autorités veulent lui donner. L’aberration c’est qu’on réussit à prendre des étudiants pour des insensés. Comment peut-on demander à quelqu’un de payer d’abord 50 000 FCFA de pension universitaire, avant de venir toucher une somme équivalente au titre de la prime à l’excellence, alors qu’il suffisait d’équilibrer les comptes!, fait remarquer un étudiant qui rappelle qu’en 2000, le parlement camerounais avait refusé de valider une fois de plus la dotation budgétaire qui accordait des récompenses aux étudiants méritants et ou indigents. Une bourse négociée à l’époque par Jean Marie Mebara Atangana, alors ministre de l’enseignement supérieur. On n’enregistrait pas les plaintes, il n’y avait pas de marche de soutien et on touchait pour certains étudiants jusqu’à 100 000 francs CFA, fait remarquer un ancien étudiant aujourd’hui fonctionnaire. Les conditions de vies des étudiants demeurent très difficiles au Cameroun. Les études sont supportées encore par les familles et les cadres d’études pour ce qui est des universités des grandes villes douala et Yaoundé reste très critiquable. Pour de nombreux étudiants, la suppression des droits universitaires serait une meilleure manière d’encourager l’excellence universitaire.

Marche de remerciement pour la prime
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Cameroun: Le gouvernement se dit prêt pour l’emprunt obligataire, pourtant des doutes subsistent

Le ministre camerounais des Finances en a fait mention lors de la tenue de l’assemblée générale de la Bourse de Douala

Le gouvernement fin prêt
Lazare Essimi Menye a fait une déclaration dans ce sens à sa sortie de l’assemblée générale de la Douala Stock Exchange le 16 juin dernier. J’enjoins la Douala Stock Exchange (DSX) de se mobiliser pour accompagner le gouvernement dans le processus de collecte de la toute première épargne publique qui sera lancée dans les tout prochains jours a déclaré le ministre camerounais des Finances. Une opération annoncée et prévue par la loi des finances 2010. En début d’année, le gouvernement avait justifié l’importance et la nécessité d’effectuer cet emprunt. Les fonds issus de cette opération devraient aller au financement de grands projets que le gouvernement camerounais a qualifié de structurants, tels que le port en eaux profondes de Kribi (sud), et les barrages hydroélectriques de Lom Pangar et Memve’ele (Région de l’est). Selon des experts financiers, le Cameroun sur le plan de son économie globale peut se permettre aujourd’hui une telle opération. L’endettement de l’Etat se situe autour de 12% du Produit Intérieur Brut. Ce qui est un niveau extrêmement bas. La position de l’Etat est donc attractive. Un galop d’essai de cette opération a été effectué le 07 avril 2010 dernier. La DSX a inauguré sa première cotation d’emprunt obligataire. Une opération rendue possible par la Société Financière Internationale, une filiale de la Banque Mondiale en charge du financement du secteur privé. Sur un plan purement structurel, la Bourse de Douala a présenté un bilan positif et fait état de perspectives attractives.

La Douala Stock Exchange à la hauteur?
La structure a connu une capitalisation boursière du marché à 82,7 milliards en 2009 contre 22,1 milliards à fin 2008. D’un autre coté, il y a eu l’admission de trois nouveaux Prestataires de Services d’Investissement (CENINVEST, CITI BANK, BMCE-Capital), qui ont la capacité de proceder à l’achat ou à l’émission des obligations. En l’enjoignant au processus de collecte de sa toute première épargne publique, le gouvernement camerounais a tranché sur la question de la fusion de la Douala Stock Exchange et celle de Libreville. L’institution a un défi majeur à relever. Selon certains observateurs, de nombreux points sur l’opération d’émission des titres d’obligation par le Cameroun manque de clarté. A l’analyse, le délai de «quelques jours» annoncé par le ministre Essimi Menye des Finances pour le début des opérations ne peut être respecté. Il faudrait que l’opinion publique soit informée d’un ensemble de données relatives au taux d’interêt, la duré de l’emprunt, l’agenda de paiement des taux d’interêts, le chronogramme de remboursement des capitaux initiaux et surtout, les garanties que l’Etat camerounais associera à cet emprunt. En l’Etat actuel des choses, seuls les prestataires des services d’investissement sont habilités à effectuer des opérations d’achat ou d’émission de titres à la bourse de Douala. Si cette logique est préservée cela signifie que les personnes physiques (les individus) devraient obligatoirement passer par un de ces prestataires de services d’investissement. Ce qui invite à refléchir sur le montant des commissions et sur la taxation de ces commissions.

De nombreuses zones d’ombres à éclairer
De l’avis de nombreux observateurs, si l’opération d’emprunt obligataire est logique en ce sens qu’il est un mode d’autofinancement pratique pour un Etat, les conditions d’une telle opération ne semblent pas encore totalement réunies dans les conditions actuelles pour le Cameroun. Avec les garanties que présente la Société Financière Internationale, son emprunt obligataire s’est effectué à un taux de 4,5%. On peut croire que dans le cas du Cameroun qui ne possède pas les mêmes garanties et la même confiance de signature, ce taux pourrait être plus élevé. Certains experts pensent à un taux de 6% et voire même un peu plus. Trop élevé pour le contribuable camerounais qui sera au final celui qui remboursera.

La bourse des valeurs
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D’un autre côté sauf dans l’hypothèse marginale où certaines personnes soutiendraient l’opération dans le but d’un enrichissement personnel, le risque pays que présente le Cameroun reste important. Certes la croissance va connaitre une augmentation en 2010 (2,7% en 2010 contre 1,6 en 2009), mais la notation du Cameroun selon certains cabinets internationaux fait état d’un niveau de risque économique très élevé, et d’un risque politique moyen, en raison des élections présidentielles prévues en 2011(Coface ou Fitch). Le gouvernement devra dans un souci de transparence apporter des éclaircissements sur ces points et définir les conditions de réalisation de cette opération dans le cadre d’une loi parlementaire. Or près de deux semaines après le début de la session parlementaire, aucune proposition de loi dans ce sens n’a encore été officiellement déposée a-t-on appris du côté du parlement.

Doutes sur l’opportunité réelle de l’opération
Selon une autre analyse, l’Etat camerounais ne devrait à proprement parler pas s’engager dans la voie d’un endettement massif, fusse-t-il au moyen d’un emprunt obligataire. Fin novembre 2009, les chiffres de l’économie camerounaise permettaient d’établir que le Cameroun avait des réserves de l’ordre de 526 milliards de francs CFA à la banque centrale (BEAC). Au niveau international, il possède des dépôts importants qui s’élevaient à 1700 milliards en décembre 2009. En 2009 le gouvernement a admis que les recettes de l’Etat ont atteint 2014 milliards. Près de 90% de ces recettes représentaient les ressources propres (Impôts, Douanes, et taxes diverses). Une autre des raisons qu’on peut dégager d’une analyse approfondie est que cet emprunt, parce qu’il n’est pas orienté dans de véritables secteurs de développement du Cameroun comme l’agriculture par exemple, ne peut pas être pleinement efficace. Les secteurs d’affectation de l’épargne qui sera collectée contribueront certes à l’augmentation des offres d’opportunités dans la structure de l’économie camerounaise. Cependant l’opération pourrait ne pas profiter directement aux populations camerounaises vivant en majorité de l’agriculture ou du petit commerce, mais à quelques personnes, renforçant le fossé entre pauvres et riches.


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Marchés Financiers: Le rapprochement envisagé en Afrique centrale

Un atelier sur le sujet est amorcé à Douala depuis le début de la semaine, les positions restent assez tranchées

L’admission nouvelle du rapprochement
De récentes et nombreuses études tendent à ressortir, que pour survivre, les places financières d’Afrique doivent fusionner afin d’occuper des espaces plus grands et de financer des portefeuilles plus nombreux. En Afrique centrale l’idée d’une fusion ne semble pas à l’ordre du jour. Il y a quelques mois, le ministre camerounais des finances Lazare Essimi Menye, affirmait qu’il ne comprenait pas que certains puissent penser que la sous région Afrique centrale ne pouvait pas héberger deux places financières. Aujourd’hui, l’idée semble avoir connu une légère évolution. Même le président Paul Biya est désormais favorable à l’initiative d’un rapprochement.

Dans le cadre communautaire, de nombreux domaines sont susceptibles d’actions conjuguées : la production et la distribution d’énergie ; la construction d’axes routiers et d’infrastructures à vocation sous-régionale ; l’exploitation en commun ou coordonnée de nos ressources du sous-sol ; la mise en uvre de projets agricoles d’envergure pour approvisionner l’ensemble de nos pays ; le rapprochement de nos marchés financiers.
Paul Biya, lors du dîner en l’honneur d’Idriss Déby

L’atelier organisé par la Commission des Marchés financiers de la zone CEMAC (COSUMAF) répond à la nécessité de mener une réelle réflexion sur l’avenir des marchés financiers en Afrique Centrale. Depuis leurs créations, les objectifs atteints restent en deçà des prévisions qui avaient motivé les initiatives. Pour le directeur de la COSUMAF, « La problématique du développement de ce marché, recommande d’en faire un bilan afin d’apprécier les résultats obtenus ». Au cours de cette rencontre, une feuille de route contenant des mesures à prendre pour la redynamisation du marché financier devrait être retenue, afin d’en faire une véritable place financière intégrée. La feuille de route issue de cet atelier fera l’objet de son exécution par la COSUMAF avec l’appui de tous les autres acteurs. De l’avis de nombreux experts, c’est l’intervention des bailleurs de fonds, banque mondiale en tête, qui aurait favorisé l’idée d’un rapprochement.

S’intégrer pour plus d’efficacité
L’intégration du marché financier de l’Afrique Centrale devrait conduire à une mobilisation plus importante des ressources disponibles sur la zone CEMAC et une allocation optimale. Ses promoteurs affirment aussi que de nombreux avantages pourraient découler d’une intégration réussie. On peut relever entre autre l’élargissement de la base des émetteurs et des investisseurs, la réalisation des économies d’échelle, qui permettra de diminuer les coûts de transaction et du capital, la contribution à l’offre d’une gamme importante d’instruments financiers à la disposition des investisseurs et la disponibilité d’un grand nombre d’instruments de politique monétaire et budgétaire entre les mains des autorités monétaires de la zone.

Des positions toujours tranchées
Essimi Menye, le ministre camerounais des finances a tenu à préciser, le rapprochement dont il est question dans ce contexte de réflexion concerne des aspects bien précis des marchés financiers de la sous région. L’harmonisation des cadres règlementaires et l’établissement des passerelles pour permettre une facilitation des transactions entre les différents espaces économiques. Une position qui semble arranger la COSUMAF. Le schéma de rapprochement que nous proposons n’induit pas la disparition d’une bourse au profit de l’autre, ni n’appelle pas une fusion obligatoire de ces deux bourses. Ces solutions possibles ne sont pas de notre ressort, même si elles ont l’avantage de la clarté et d’une mise en uvre rapide. Le pragmatisme de notre offre de rapprochement se fonde sur une démarche de consolidation des bourses de valeurs mobilières qui a fait ses preuves dans les expériences d’intégration des marchés financiers en Afrique, en Europe et en Amérique a affirmé Alexandre Gandou, le président de la COSUMAF lors d’un point de presse en prélude à la rencontre.
Pour les experts le problème reste entier. Le rapprochement plutôt que la fusion est une fuite en avant. Si les intérêts gabonais et camerounais cessaient de prévaloir, cela ouvrirait les voies pour un espace financier plus dynamique, et favoriserait une intégration plus rapide des économies de la sous régions.

Bourse de valeurs, Douala
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Cameroun: La Douala Stock Exchange à la croisée des chemins

Les attentes qui avaient justifié sa création n’ont pas été atteintes, pourtant la structure se refuse à toute fusion avec la BVMA

Le 30 juin 2006 sonnait le premier gond marquant le début effectif des opérations de cotation à la Bourse nationale des valeurs mobilières du Cameroun, Douala Stock Exchange (DSX). Une étape décisive dans son fonctionnement qui n’intervenait que sept ans après sa création. Trois ans après, seulement quelques entreprises y sont cotées. Ces résultats plutôt mitigés ne semblent pas entamer la détermination des responsables de la structure. De sources proches des milieux de la finance au Cameroun, d’autres entreprises devraient y faire leurs apparitions avant la fin de l’année. Pour le directeur de la DSX Pierre Ekoule Mouangue, la conjoncture actuelle justifie l’urgente nécessité de laisser poursuivre les activités de la bourse de douala. Les actes combinés de la banque centrale (BEAC) et de la législation fiscale du Cameroun ont été orientés ces derniers temps vers un encouragement des entreprises à se rapprocher du marché financier. Des mesures qui semblent inopérantes pour l’heure.

Un marché financier en proie à de nombreuses difficultés
Les handicaps de la DSX sont juridiques, politiques, purement boursiers et surtout, économiques. Sur le plan juridique, les règles sont appliquées de façon laxiste et répondent à des considérations nationales, éloignées des normes qui prévalent sur les grandes places. De ce fait, les informations publiées par les sociétés sont rarement exhaustives et fiables. De même, la fragilité du système institutionnel n’est pas de nature à rassurer les investisseurs. Ceux qui sont engagés dans des participations stratégiques dans les entreprises locales comme les télécommunications par exemple hésitent à introduire leurs titres sur le marché.

Le handicap purement boursier ne peut être négligé. La bourse de Douala n’est ouverte que quelques heures par jour et surtout quelques jours par mois. Les plates-formes électroniques ne sont pas harmonisées, les systèmes de règlement-livraison et de compensation manquent de fiabilité, les commissions de Bourse restent trop onéreuses. Et surtout les opérations ne sont pas à l’abri d’un délestage d’énergie. Enfin, l’économie camerounaise malgré les améliorations indiquées souffre encore d’un climat des affaires qui n’inspire pas totalement confiance et d’un faible taux d’épargne. D’un autre coté, les sociétés présentes au Cameroun ont gardé l’habitude de se financer en priorité en faisant appel aux banques. Ensuite, même si la situation évolue depuis quelques années, la rentabilité de ces sociétés reste moindre. Enfin, le programme de privatisations a pris du retard par rapport aux annonces.
La solution de la fusion fortement discutée.

Il s’agit d’élargir la gamme de placements offerts aux épargnants et aux investisseurs institutionnels et d’assurer la transparence des informations économiques et financières.
Pierre Ekoule Mouangue, directeur de la DSX

Face à un tel retard dans sa rentabilité, de nombreux experts proposent la solution de la fusion à la Bourse des Valeurs Mobilières d’Afrique Centrale(BVMAC). Cette option aiderait à réduire les coûts de financement des entreprises et les frais de courtage. Une idée soutenue par Willy Ontsia, Directeur Général de la BVMAC. « Nous soutenons les efforts de la DSX. Il est donc urgent d’unir nos forces pour une efficacité accrue ». Les experts affirment que ces regroupements devraient permettre le lancement d’emprunts dont le pays à tant besoin. Ils pourront aussi aider à la constitution et au financement de grandes entreprises privées, permettant ainsi une réduction effective des déficits publics. L’idée n’enchante pas les autorités camerounaises. Le ministre Essimi Menye est lui plus tranchant. Dans une récente intervention, il rejette cette vision du marché, qui voudrait que la CEMAC ne puisse pas réunir des potentialités économiques pour abriter deux bourses. Une position du ministre camerounais des finance, jugée irréaliste par des ingénieurs financiers, mais que les faits semblent conforter. Depuis sa création en 2003, la BVMAC n’a enregistré sa première cotation que récemment.


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Cameroun: la Socapalm fait son entrée à la bourse de Douala

Voici les avis de quelques personnalités!

La première cotation de la Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) à la Douala stock Exchange a eu lieu ce mardi, 07 avril au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la salle de cotation de la bourse, à Akwa. Le titre Action Socapalm a été coté à 45 000F CFA, 410 actions ont été échangées pour une valeur totale de 18 450 000F CFA. 7 prestataires de services d’investissement (PSI), ont également pris part à la négociation. L’entrée en bourse de la Socapalm lui permettra de bénéficier des avantages fiscaux.

L’opération s’est bien déroulée
J’ai eu l’insigne honneur de représenter le ministère des finances empêché. Un géant d’agro-industrie, la Socapalm vient d’entrer en bourse, et qu’est ce que ça veut dire ? Ça veut tout simplement dire qu’on a élargi le capital à d’autres opérateurs, notamment à d’autres camerounais. Pour moi, c’est un grand succès et je pense, que les autres entreprises para publiques et privées devraient suivre cet exemple. Les pouvoirs publics vont continuer de soutenir de telle initiative, car d’importantes reformes économiques ont été entreprises au cours de ces deux dernières décennies à savoir, le restructuration des équilibres macroéconomiques, les privatisations et concessions, le développement du secteur marchand, la mutation et la modernisation du système judiciaire, ainsi que la bonne gouvernance. Donc, les entreprises cotées à la bourse, auront des avantages que les autres ne pourront pas avoir, comme les allègements fiscaux. Des allègements qui concernent les émetteurs et les investisseurs. C’est dans ce cadre que s’inscrit d’ailleurs, la création de la bourse des valeurs mobilières du Cameroun, initiative du chef de l’Etat. A en croire la géographie du capital de la Socapalm qui ressort de la clôture de son introduction sur le marché financier, l’ensemble de la communauté économique et financière nationale et internationale y a adhéré. La Bourse est devenue une réalité. C’est une institution qui permettra à l’Etat, aux collectivités locales et aux entreprises, de recueillir des financements de long terme susceptibles de contribuer à l’atteinte de leurs objectifs stratégiques.

Faï Yengo Francis, Gouverneur de la région du Littoral
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C’est un succès total pour nous
C’est une augmentation du capital en vue de réaliser des projets à moyen et à long terme, extension des plantations, renouvellement des usines, création de nouvelles usines. Satisfaction complète donc, pour l’entreprise. Vous savez, dans le contexte économique dans lequel on évolue actuellement, levé 12 milliards de F CFA, c’était quasiment inespéré, pour nous, c’est un succès total.

Jean pierre Charbon, nouveau Directeur Général de Socapalm
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C’est la 3e opération que la bourse de Douala mène avec succès, mais il y a d’autres opérations dans les canaux.
Nous sommes fiers de l’opération de la Socapalm, parce que les structures sont solides, n’oubliez pas que c’est dans un cadre de marché financier avec un régulateur, un dépositaire central qui est la caisse autonome, avec une banque de règlement qui est l’un des établissements les plus solides en ce moment au Cameroun : la Société Générale de Banque. Tous ces instruments concourent à ce que la place financière de Douala soit solide. Par ailleurs, comme je vous l’avais dis au mois de juin 2008, la bourse du Cameroun qui a été bien constituée, a énormément des opérations à venir. D’ici fin 2009, nous espérons avoir au moins trois autres opérations. Je vous en dirais plus le moment venu.

M. Belibi, Direction Générale de la Douala Stock Exchange
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La socapalm a bénéficié de la confiance des investisseurs
Dans le cas de l’opération de Socapalm de ce mardi, 07 avril, déjà, ce sont des capitaux propres, ça veut dire que l’entreprise ne s’endette pas. On lui donne des fonds, parce qu’on lui fait confiance, ce n’est pas de la dette, c’est de la confiance. Aujourd’hui, Socapalm a levé 12 milliards de F CFA que des investisseurs ont bien voulu lui confier. Deuxième chose pour la société, c’est un avantage fiscal parce que l’entreprise va bénéficier pendant 3 ans, d’un taux d’impôt réduit, cela constitue un stimulateur pour pouvoir permettre à une entreprise effectivement de faire le choix, de faire un appel public à l’épargne. En ce qui concerne la société générale que je représente ici, nous avons beaucoup de demandes. Ça veut dire qu’il y a plutôt une file d’attente derrière nous. C’est peut-être l’occasion de poser la question, pourquoi c’est seulement les 8 ou 9 PSI, qui ont déjà été agrées par la commission du marché, pourquoi les autres PSI ne prennent pas le relais ? Pourquoi faut-il que ce soit toujours les mêmes? Il y a peut-être là une piste à creuser, un problème peut-être d’engagement au niveau de certaines banques. Il va falloir peut-être voir si c’est un problème de remise à niveau de formation de certains collaborateurs qui se trouvent dans ces banques, pour qu’ils puissent enfin, affronter ces épreuves là, c’est-à-dire, franchir la porte d’un Directeur Général et lui proposer une solution d’épargne publique.

Banda Ntolo, représentant de la société générale
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