Cameroun : les opérateurs économiques Tchadiens menacent de quitter le port de Douala

Dans un point de presse fait ce lundi 19 septembre, le comité national des importateurs, investisseurs, industriels Tchadiens et exportateurs (CONITE) dénonce l’augmentation abusive des frais de transit des cargaisons au niveau du port de Douala.

Après le siège de la Bdeac, le Tchad et le Cameroun se retrouvent confrontés à un autre problème. Les importateurs, investisseurs et industriels Tchadiens ne digèrent pas l’augmentation des frais de transit des cargaisons au niveau de Douala.

Le comité national des importateurs, investisseurs, industriels Tchadiens et exportateurs (CONITE) a organisé un point de presse hier 2022 pour porter hauts les tracasseries rencontrées au Port de Douala.

Selon Mahamat Nour Abakar sécretaire général du Conite, des organisations aux activités « occultes et illégales », aidées par une grappe d’individus extrêmement « cupides, dangereux et mal intentionnés », se sont concertées au Cameroun, très précisément au niveau du Port de Douala, principal point d’accès des importations et exportations des vivres et non-vivres à destination ou en provenance du Tchad, pour décider de l’asphyxie économique et commerciale du Tchad.

« Leurs intentions étant inavouées, on ne peut pax savoir le pourquoi ! Pour ne pas se faire identifier, ces individus ont réussi à embarquer la Direction Générale des Douanes du Cameroun dans leur consortium du mal ».

« Et, pour être complet, ils ont aussi ajouté au consortium des syndicats prédateurs aux moralités douteuses, dits commissionnaires agrées en douanes du Cameroun et une grappe de personnes physiques non identifiables à ce stade ; afin de mieux réussir leur opération de sabotage de l’économie et le commerce du Tchad en cette période de transition déjà difficile », explique-t-il.

Ce comité dénonce, des surtaxes bizarres et inexpliquées sur toutes les importations et exportations des vivres et non-vivres en provenance et à destination du Tchad. Et cela à l’insu du Gouvernement du Cameroun et du Tchad. « Tous les Textes CEMAC à ce sujet en faveur du Tchad pays enclavé sont ainsi foulés aux pieds par la même occasion ».

Il cite en exemple les frais de transit qualifiés déjà d’illégaux qu’ils payaient à 35.000 FCFA contre leur gré par conteneur qui sont rendus aujourd’hui dans ledit « projet du complot économique contre le Tchad » à plus de 500.000 FCFA par Cargaison, soit plus de 11 fois, du jour au lendemain sans la moindre raison.

« Quant à nous opérateurs économiques profondément patriotes, au niveau du CONITE, avons déjà commencé à étudier et réfléchir sur les possibilités de l’abandon pur et simple du Port problématique de Douala au profit des Ports du Soudan et du Benin », menace-t-il.