Cameroun : la CCA Bank mobilise 10 milliards de FCFA pour soutenir les PME

Le Crédit communautaire d’Afrique-Bank SA (CCA-Bank) a décroché un prêt de 10 milliards auprès de la Société financière internationale (IFC), démembrement de la banque mondiale.

La CCA-Bank, ex-microfinance a obtenu un emprunt de 10 milliards auprès de la Société financière internationale (IFC), une filiale de la Banque mondiale.

Les fonds mis à la disposition de CCA-Bank lui permettront d’augmenter son volume de prêts à destination des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) camerounaises et prioritairement celles détenues par les femmes. La banque s’appuiera sur son réseau de 45 agences disséminées à travers le pays pour toucher cette catégorie de clients très souvent marginalisés par le système bancaire. Par ailleurs, ce financement va lui permettre de s’affirmer davantage sur le marché du crédit au Cameroun.

Le prêt accordé par IFC devrait également être assorti de services de conseils visant à aider la CCA-Bank à améliorer sa gouvernance. Il s’agit notamment du « partage des connaissances d’IFC par le biais d’un programme intégré de services de conseil comprenant un diagnostic visant à renforcer les capacités des principaux cadres de la banque et de l’établissement de normes de gestion des risques environnementaux et sociaux », souligne l’institution financière internationale.

 Selon les données recueillies par le groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), 72% des PME sont négativement impactées et cumulent des pertes financières d’environ 80%. Ce qui, de l’avis de l’organisme, doit être soutenu question d’éviter un crash de grande envergure dans l’économie de manière générale.

Cameroun: Orange devient un établissement financier

Orange Money Cameroun est désormais habilité à fournir des services de paiement tels que les dépôts, transferts, paiement de factures, des salaires, des impôts.

Venue au préalable pour la téléphonie mobile, Orange élargit de plus en plus son assiette. Après, le segment de l’émission et de la gestion de la monnaie électronique, Orange fait face aux établissements financiers locaux.

Les établissements de crédit et des EMF ont un nouveau concurrent. Orange Money Cameroun SA. En effet, Orange Cameroun a annoncé avoir été notifié le 5 juillet 2022 par le ministère des Finances, de l’obtention de l’agrément permettant le lancement d’Orange Money Cameroun SA, sa filiale dédiée aux transactions financières via le mobile. Cependant, ils ne sont pas autorisés à collecter des dépôts ni octroyer des crédits.

« Orange Money Cameroun S.A est désormais habilitée fournir, de façon autonome, des services de paiement tels que les dépôts, transferts et retraits d’argent, les achats de crédit et forfaits téléphoniques, les paiements de factures, de salaires, d’impôts et taxes, les collectes et remontées de fonds et la réception de transferts d’argent internationaux » a précisé l’entreprise.

« Orange Money Cameroun SA devient (ainsi) le tout premier établissement de paiement au Cameroun », précise l’opérateur. Orange Money Cameroun SA permet au groupe Orange de mieux se positionner pour capter les nouvelles opportunités dans le domaine des paiements mobiles, tels que la généralisation récente du paiement des impôts et taxes via le mobile, décidée par l’État du Cameroun.

Doté d’un capital social de 1,2 milliard de FCFA, Orange Money Cameroun devient ainsi le premier établissement de Paiement dans le pays. « L’obtention de cet agrément marque un nouveau jalon dans le développement d’Orange Money en tant qu’acteur majeur de l’inclusion financière depuis plus d’une décennie », a souligné l’entreprise.

Disponible dans 17 pays en Afrique et au Moyen-Orient, Orange Money compte plus de 40 Millions de clients aujourd’hui. Au Cameroun le service a été lancé en septembre 2011, en partenariat avec la BICEC qui en assure le contrôle réglementaire. L’entreprise qui revendique le leadership du paiement mobile au Cameroun compte à ce jour près de 10 millions de comptes ouverts, plus de 100 000 partenaires commerciaux, environ 200 000 emplois directs et indirects créés.

Cameroun: “dégradation” du portefeuille de crédits du secteur bancaire vers “des proportions incommensurables” en 2020

Les créances en souffrance courant 2019, établies à 579 milliards de F CFA, soit 13,8% du total des crédits, devraient connaître une hausse à cause de l’impact économique du Covid-19. L’alerte d’un partenaire du gouvernement

 

En 2019, le secteur bancaire camerounais accusait une “dégradation importante de son portefeuille de crédit” avec environ 579 milliards de F CFA de créances en souffrance (l’équivalent de 13,8% du total des crédits l’année dernière), selon les données consultées par JournalduCameroun.com dans un document de la Banque africaine de développement (BAD).

A cause de la crise sanitaire du Covid-19 et de l’impact économique de cette pandémie au Cameroun, la BAD craint que cette “situation déjà préoccupante” – de crédits détenus en majorité par les grandes et moyennes entreprises – ne s’aggrave “dans des proportions incommensurables”

L’opinion de la Banque figure dans le rapport d’évaluation du Programme d’appui budgétaire en réponse à la crise du Covid-19 au Cameroun (PABRC), soumis par le gouvernement à l’institution financière multilatérale pour financement.

L’année dernière, les établissements de crédit, les établissements financiers et les établissements de microfinance ont accordé 4 175 milliards de F CFA en guise de crédit à l’économie nationale, selon les données présentées par la BAD.

Sur ce montant, les établissements de crédit ont fourni 3525 milliards de F, les établissements financiers 150 milliards de F, les établissements de microfinance 500 milliards de F CFA.

Les grandes entreprises (GE) et les moyennes entreprises (ME) ont absorbé 62,5% des parts de crédit, soit 2301 milliards de F CFA; tandis que les petites entreprises (PE) et les très petites entreprises (TPE) ont reçu seulement 5,3% du total, soit 187 milliards de F CFA.

La BC-PME octroie 2,5 milliards de F aux Petites et moyennes entreprises

Objectif, accompagner les PME dans leur croissance en mettant à leur disposition des financements appropriés

La Banque camerounaise des Petites et moyennes entreprises (BC-PME) a déjà octroyé des crédits estimés à plus de 2,5 milliards de FCFA au terme de sa première année de fonctionnement, apprend-t-on auprès de cette institution bancaire publique.

A en croire le directeur général Agnès Ndoumbe Mandeng, cette institution bancaire – à 100 pour cent à capitaux publics dont le fonctionnement remonte au mois de septembre 2015 – assume pleinement les missions qui lui sont dévolues. Elles consistent à accompagner les PME dans leur croissance en mettant à leur disposition des financements appropriés.

La banque présente un bilan « satisfaisant », selon ses responsables qui soulignent qu’en une année d’activités, elle compte officiellement près de 2 000 clients dans ses deux agences de Yaoundé et Douala, les deux principales villes du pays.

Dotée d’un capital de 10 milliards de FCFA, la BC-PME a été créée par le gouvernement camerounais dans l’optique de réduire les difficultés d’accès aux financements bancaires pour les PME qui représentent près de 95 pour cent du tissu industriel national.


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Cameroun: la BM trouve «trop faible» le taux de décaissement de ses crédits

Selon l’institution, le taux de décaissement à 42% pour les chantiers régionaux, et à 37% les projets nationaux. La directrice des opérations de la BM au Cameroun appelle au respect des délais

Le taux de décaissement des crédits faveur du Cameroun est «beaucoup trop faible au vu de l’âge du portefeuille», selon la Banque mondiale (BM).

Dans une note publiée au lendemain d’une revue conjointe des projets par elle financés, et au moment où elle discute avec le gouvernement du Cadre de partenariat pays pour le soutien au Cameroun sur la période 2017-2020, l’institution de Bretton Woods estime en effet le taux de décaissement à 42% pour les chantiers régionaux, et à 37% les projets nationaux.

«Dans la perspective d’un accroissement du soutien de la Banque mondiale, il est crucial que la mise en uvre des projets se fasse dans les délais convenus, de manière satisfaisante, et que les objectifs de développement soient atteints», une mise en uvre lente des projets signifiant «un ralentissement de la croissance et de la lutte contre la pauvreté», analyse la directrice des opérations de la BM, Elisabeth Huybens.

Jugé «d’une importance indéniable» dans la perspective de l’atteinte de l’objectif global du Document stratégique de la croissance et de l’emploi du Cameroun, le portefeuille actif de l’institution est constitué de 14 projets nationaux et 6 projets régionaux pour un montant total d’environ 1,3 milliard de dollars et une moyenne d’âge tournant autour de 4,5 ans.

Selon la Banque, un certain nombre de projets au sein dudit portefeuille connaissent néanmoins de réel succès, leur mise en uvre a été effective et satisfaisante et, pour certains, les résultats se font déjà ressentir.

Il s’agit, entres autres, du projet d’hydroélectricité de Lom Pangar (Est), du projet national de développement participatif mais également des aspects liés à la santé ou encore à la lutte contre les inondations.

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Un programme de professionnalisation de la filière cacao au Cameroun

Dans le cadre des activités de l’Académie des coopératives lancées mardi, près de 50 000 producteurs de cacao seront formés afin d’améliorer leurs pratiques agricoles

Le ministre camerounais de l’Agriculture et du Développement rural, Henri Eyebe Ayissi, a procédé mardi, 29 mars 2016, au lancement de l’Académie des coopératives initiée par l’entreprise Cargill via son négociant Telcar Cocoa. Grâce à ce programme qui s’étendra sur trois ans, les deux entreprises entendent participer à la formation de près de 50 000 producteurs de cacao réunis au sein des coopératives.

Ladite académie devra mettre à la disposition de 908 délégués et 227 coopératives, des modules de formation managériale propres à rendre « viables » ces entreprises opérant dans le secteur cacao. Objectif : favoriser l’accès aux crédits dans les banques et autres établissements financiers. Pour parvenir aux résultats souhaités, elle devra mettre sur pied des systèmes d’assistance sur le terrain.

Budget à mobiliser pour le programme : 825 millions de FCFA pour son implémentation sur l’étendue du territoire national. Pour obtenir ce financement, la convention déjà signée stipule que la société Cargill fournira 70% du montant souhaité par les deux et la Société financière internationale (IFC) subventionnera les 30% restants.


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Cameroun: la Société générale a octroyé le plus de crédit en 2015

La filiale camerounaise de ladite banque a octroyé plus de 500 milliards de FCFA de crédit au 31 décembre 2015. Ce qui la classe en tête des banques qui ont soutenu les entreprises nationales

La filiale camerounaise de la multinationale française la Société générale (SG) occupe le premier rang parmi les banques ayant octroyés plus de crédits au 31 décembre 2015, soit 599,3 milliards de francs CFA a-t-on appris mercredi auprès de cette institution bancaire.

D’après les responsables de cette institution financière, ce chiffre devrait croître au cours des prochaines années avec l’implication de la SG dans la réalisation de certains travaux structurants et dans le cadre de l’implémentation de du programme d’urgence triennale lancé l’année dernière où cette banque est particulièrement engagée.

Malgré la dynamique observée sur le marché du crédit bancaire depuis quelque temps, les coffres des banques demeurent bien garnis comme en témoignent les chiffres de SG Cameroun qui a réalisé un résultat net de 4,8 milliards de francs CFA en 2014 dont le ratio crédits-dépôts se situe à 97 pourcent à fin 2015.

A cette date, l’encours des dépôts a atteint la barre de 617,6 milliards de FCFA pour un produit net bancaire (PNB) de 53 milliards de francs CFA.

De manière générale, les banques installées au Cameroun accordent de plus en plus les crédits aux entreprises et aux particuliers.

Ainsi, le Comité monétaire et financier du Cameroun a révélé une augmentation du «crédit intérieur de 15,1 pour cent, passant de 2 017,1 milliards de francs CFA en 2014, à 2 322,1 milliards de francs CFA en 2015, en raison de la hausse des crédits à l’économie».

Pour la banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), l’augmentation de contribution des banques au financement de l’économie découle également du taux directeur de la banque centrale qui est passé de 2010, 5 pour cent à 2,45 pour cent au sein des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).


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Des crédits de 50 milliards pour les PME et PMI

La structure financière marocaine Attijariwafa Bank, à travers sa filiale SCB Cameroun, annonce que 100 millions de dollars de liquidités sont disponibles dans ses guichets.

Dans un communiqué qui vient d’être rendu public, le groupe marocain Attijariwafa Bank annonce avoir signé, en 2013 à Washington, avec Overseas private investment corporation (Opic) et Citibank, un mémorandum d’entente pour l’ouverture d’une ligne de crédit de 100 millions de dollars (un peu plus de 50 milliards de Fcfa) dans ses guichets. Ces fonds pourront être prêtés à toute Petite et moyenne entreprise (PME) et/ou toute Petite et moyenne industrie (PMI) installée dans l’un des 14 pays africains où travaille Attijariwafa Bank. Les opérateurs camerounais pourront en bénéficier à travers la filiale du groupe, SCB Cameroun.

Cette disponibilité des crédits bancaires pour les transactions et investissements des PME/PMI africaines et camerounaises s’ajoute, selon le groupe, aux possibilités développées par Attijariwafa Bank pour « faciliter les transactions commerciales » entre les opérateurs économiques africains et les milieux d’affaires des Etats-Unis.

les fonds pourront être prêtés à toute PME ou PMI présent dans les pays où se trouve le groupe
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