Cameroun-nécrologie : qui était Modeste M’Bami, décédé ce jour ?

Ce samedi 7 janvier 2023, Modeste M’bami, l’ancien milieu de terrain des Lions indomptables est mort à la suite d’un arrêt cardiaque (source familiale).

Le football camerounais est de nouveau en deuil. Modeste M’bami, champion olympique 2000, est mort ce samedi matin au Havre, en France, des suites d’un arrêt cardiaque, annoncent plusieurs sources. Le joueur formé à Jeunesse Star s’éteint à l’âge de 40 ans. Si l’on devait retenir une seule image de ce discret footballeur très talentueux, c’est son but (mort subite) inscrit en quart de finale des JO 2000, face au Brésil.

Modeste M’bami, c’est l’histoire d’un enfant issu d’un des quartiers les plus difficiles de Yaoundé : Elig-Edjoa. Passer de l’Olympique de Marseille au Paris-Saint-Germain ou inversement, peu de joueurs s’y sont aventurés dans leur carrière professionnelle. Dans ce cercle fermé, on retrouve l’ancien international camerounais, Modeste M’bami. L’ancien milieu relayeur fait partie d’une des générations les plus talentueuses du football camerounais. Avec plus de 200 matches disputés en Ligue 1, symbole d’une belle constance, le Lion Indomptable a raccroché les crampons en 2016, au Havre, où il résidait depuis  la fin de sa carrière.

Modeste-M’Bami, de regretté mémoire

Enfance difficile

Né d’une famille très modeste à Yaoundé, Modeste M’bami a grandi dans les rues de la capitale. C’est là qu’il fait la découverte du ballon rond avant d’intégrer tour à tour Jeunesse Star de Yaoundé, Kadji Sport académie et  Dynamo Douala. De ses débuts encourageants au pays, la « Penta » part jouer aux Emirat Arabes-Unis, avant de migrer à Sedan lors de la saison 2000/2001. Après son passage à Sedan, il débarque dans la capitale française.

Sous la tutelle de Vahid Halilohdzic, Modeste ne tarde pas à se faire une place dans l’entrejeu des Parisiens. S’en suit malheureusement une grave blessure qui l’a tenu éloigné des pelouses pendant l’essentiel de la saison 2003-2004. Au bout de six mois de galère, il revient peu à peu à la compétition lors de la saison 2005-2006. Cependant, M’bami peine à entrevoir le bout du tunnel malgré une place de titulaire retrouvée.

Non retenu par le PSG et après d’âpres négociations, le médaillé d’or olympique prend la direction du club rival en 2006. Ironie du sort, son premier match sous le maillot phocéen intervient contre son ancien club, le PSG dans le cadre du « Clasico » français. Sa première saison dans la Canebière est correcte mais il doit se contenter d’un rôle de doublure de luxe de Lorik Cana. Après une adaptation délicate, il arrive enfin à décoller sous la houlette du mythique Eric Gerets.

 Il devient un des hommes de base de l’équipe phocéenne. Néanmoins, son expérience marseillaise connaît des hauts et des bas au point de se terminer en 2008/2009. Le joueur n’entrant pas dans les plans de Didier Deschamps. Puis Modeste a bourlingué un peu partout. Après une expérience non concluante à Almeria, des piges dans des destinations exotiques et un retour en France, il met un terme à sa carrière au Havre FC en 2014.

Ici, en duel avec Ronaldinho

Refus du poste de Team Manager

Concernant sa carrière internationale, il a joué dans toutes catégories jeunes, disputant notamment deux Can junior (1999 et 2001). Avec les seniors, il a enregistré 38 sélections avec l’équipe fanion du Cameroun, pour trois buts à la clé. Le plus emblématique étant, celui face Brésil de Ronaldinho en quart de finale des JO 2000. M’bami est également finaliste de la Coupe des Confédérations 2003, perdue contre la France. En 2008, il passe tout près de décrocher le trophée continental mais plie avec sa sélection contre l’Égypte de Mohamed Aboutrika en finale de la CAN, au Ghana.

Rare dans le paysage médiatique depuis sa retraite sportive, Modeste M’ami a été sollicité pour le poste de Team Manager des Lions Indomptables. Une offre qu’il a déclinée non sans fustiger les conditions de travail au sein de la fédération. «Vu le fait que certains anciens footballeurs ont bien avant moi été nommés et ont toujours subi les humiliations dans l’exercice de leurs fonctions, ce qui a toujours conduit à leur limogeage sans façons. Au vu de tout ce qui précède, je tire aisément la conclusion que le changement d’homme à ces différents postes n’est pas la vraie solution au fléau qui mine notre football en général et nos équipes nationales en particulier. Je décline l’offre de ma nomination au poste de Team manager », avait-il lâché.

Le testament spirituel de Benoît XVI, décédé le 31 décembre 2022

Si, à cette heure tardive de ma vie, je jette un regard en arrière sur les décennies que j’ai traversées, je vois tout d’abord combien j’ai de raisons de remercier.

Je remercie avant tout Dieu lui-même, le dispensateur de tous les bons dons, qui m’a donné la vie et m’a guidé à travers de nombreuses tribulations, qui m’a toujours relevé lorsque je commençais à glisser, qui m’a toujours offert la lumière de son visage. En regardant en arrière, je vois et je comprends que même les parties sombres et pénibles de ce chemin ont été pour mon Salut et que c’est justement là qu’Il m’a bien guidé.

Je remercie mes parents qui m’ont donné la vie à une époque difficile et qui, au prix de grands renoncements, m’ont préparé par leur amour un merveilleux foyer qui comme une lumière claire illuminent tous mes jours jusqu’à aujourd’hui. La foi clairvoyante de mon père nous a appris à croire, à nous frères et sœurs, et elle a tenu bon comme guide au milieu de toutes mes connaissances scientifiques ; la piété chaleureuse et la grande bonté de ma mère restent un héritage pour lequel je ne pourrai jamais assez rendre grâce.

Ma sœur m’a servi de manière désintéressée et pleine de sollicitude pendant des décennies ; mon frère m’a toujours ouvert la voie par la clairvoyance de ses jugements, avec sa puissante détermination et avec la sérénité de son cœur ; sans cette présence continue qui me précède et m’accompagne, je n’aurais pas pu trouver le bon chemin.

Je remercie Dieu du fond du cœur pour les nombreux amis, hommes et femmes, qu’Il a toujours mis à mes côtés ; pour les collaborateurs à toutes les étapes de mon chemin ; pour les enseignants et les élèves qu’il m’a donnés. Je les confie tous avec reconnaissance à sa bonté. Et je voudrais remercier le Seigneur pour ma belle patrie des Préalpes bavaroises, dans laquelle j’ai toujours pu voir transparaître la splendeur du Créateur Lui-même.

Je remercie les habitants de ma patrie de m’avoir toujours permis de faire l’expérience de la beauté de la foi. Je prie pour cela, pour que notre pays reste une terre de foi et vous prie : chers compatriotes, ne vous laisser pas détourner de la foi. Enfin, je remercie Dieu pour toutes les belles choses que j’ai pu expérimenter aux différentes étapes de mon parcours, mais surtout à Rome et en Italie, qui est devenue ma deuxième patrie.

À tous ceux à qui j’ai fait du tort d’une manière ou d’une autre, je demande pardon du fond du cœur. Ce que j’ai dit tout à l’heure de mes compatriotes, je le dis maintenant à tous ceux qui ont été confiés à mon ministère dans l’Église : Tenez bon dans la foi ! Ne vous laissez pas troubler ! Il semble souvent que la science – d’une part les sciences naturelles, d’autre part la recherche historique (en particulier l’exégèse des Saintes Écritures) – ait des vues irréfutables qui s’opposent à la foi catholique.

J’ai assisté de loin aux transformations des sciences naturelles et j’ai pu voir comment des certitudes apparentes fondées contre la foi, ne se révélaient pas être des sciences, mais des interprétations philosophiques appartenant seulement en apparence à la science – tout comme la foi a appris, dans le dialogue avec les sciences naturelles, la limite de la portée de ses affirmations et ainsi à mieux comprendre ce qu’elle est.

Depuis soixante ans, j’accompagne le chemin de la théologie, en particulier celui des études bibliques, et j’ai vu s’effondrer, au fil des générations, des thèses qui semblaient inébranlables et qui se sont révélées n’être que de simples hypothèses : la génération libérale (Harnack, Jülicher, etc.), la génération existentialiste (Bultmann, etc.), la génération marxiste. J’ai vu et je vois comment, dans l’enchevêtrement des hypothèses, la raison de la foi a émergé et émerge à nouveau. Jésus-Christ est vraiment le chemin, la vérité et la vie – et l’Église, dans toutes ses imperfections, est vraiment Son corps.

Enfin, je demande humblement : priez pour moi, afin que le Seigneur me laisse entrer dans les demeures éternelles malgré tous mes péchés et mes insuffisances. À tous ceux qui me sont confiés, j’adresse jour après jour ma prière qui vient du cœur

 

 

 

Cameroun : qui était Félix Tonye Mbog, le «père» des Lions indomptables?

L’ancien ministre qui a eu l’ingénieuse idée de rebaptiser l’équipe nationale de football du Cameroun «Lions indomptables» est décédé à 87 ans ce samedi 2 juillet de suites de maladie.

C’est à travers une note signée de sa famille nucléaire que les Camerounais ont appris la triste nouvelle : «La grande communauté Bassaa Mbo’o Mbati a le regret d’annoncer le décès du doyen Félix Tonye Mbog, ex-ministre des Sports, du Travail, des Postes, des Relations extérieures, père fondateur des Lions indomptables, rédacteur du Manifeste de Adna Maten ma Mbog Liaa, élite militante du RDPC… »

En effet, le nom de baptême «Lions indomptables» fut adopté du temps où Félix Tonye Mbog était ministre de la Jeunesse et des Sports, alors que le Cameroun venait de se faire éliminer à « sa CAN» en 1972, organisée à domicile. Il occupera plusieurs autres fonctions ministérielles et une fois sorti du gouvernement, il a été Directeur général de la Sodecao (23 décembre 1987-25 janvier 1991).

Né le 14 mai 1934 à Solibanga dans le département du Nyong-et-Ekellé, il obtient le CEPE en 1951. De 1951 à 1959, il fait les études secondaires au Petit Séminaire d’Akono, où il obtient la première partie du Baccalauréat, et puis au Lycée Joss de Douala où il acquiert la deuxième partie du Baccalauréat. De 1962 à 1966, il fait ses études supérieures à la Faculté de droit et sciences économiques de l’université de Yaoundé où il obtient une licence en Droit. Parallèlement, il suit une formation à l’Enam, puis à l’IIAP de Paris.

En 1966, il est administrateur civil principal et sera Chargé de mission à la présidence de la République (1966-1972). Ensuite, il sera tour à tour ministre de la Jeunesse et de Sports (3 juillet 1972-8 novembre 1979), ministre de l’Agriculture (8 novembre 1979-6 novembre 1982) ministre de Travail et de la prévoyance sociale (6 novembre 1982- 7 juillet 1984), ministre des Postes et des Télécommunications (7 juillet 1984-23 août 1985)…

Ce grand haut commis de l’Etat mérite les hommages de la nation à la hauteur de ses compétences.

 

Cameroun-nécrologie : Nkembe Pesauk est décédé

L’artiste, façonneur de talents, et ingénieur de son camerounais est mort ce lundi 20 juin des suites d’une longue maladie, aux Etats-Unis.

Le cancer qui rongeait Roger Nkembe Pesauk depuis plus d’un an a fini par l’emporter. C’est par ces mots de sa fille que les Camerounais ont appris la triste nouvelle : « Au nom de la famille de Nkembe, avec le cœur lourd de vous annoncer le passage aujourd’hui dans la gloire de Dieu de notre adorable papa Roger Nkembe Pesauk ».

Il était un personnage pluriel : artiste, musicien, producteur, arrangeur etc. il accumule un nombre incalculable de casquettes. Il a été un membre influent du YUM (Yaoundé University Music) et s’est notamment illustré en composant les hymnes des Coupes d’Afrique 1984, 1986 et 1988.

Fondateur de la maison Soyoko (Sound of Yoko), il a révélé des jeunes valeurs montantes de la musique camerounaise comme Yolande Ambiana et ou encore Rachel Mimbo. Il est surtout fondateur du groupe Rhum tah, constitué de jeunes enfants de la génération 80 et rendu célèbre par la chanson à succès Bam Bam bé.

Installé aux Etats-Unis depuis plus d’une vingtaine d’années, Nkembe Pesauk qui était originaire du village Badenkop, dans la région de l’Ouest, avait consacré sa vie en Dieu, en devenant pasteur.

Cameroun-nécrologie : décès de Jacques Nguéa, champion d’Afrique 1984

L’ancien international camerounais qui a notamment participé à la Coupe du monde « Espagne 1982 » est décédé ce mardi 31 mai des suites de maladie.

La grande famille du football camerounais est en deuil. Jacques Nguéa est mort à 66 ans. Transporté chez lui il y a deux jours dans une ambulance affrétée par la Fédération camerounaise de football pour le Centre des urgences de l’Hôpital central, l’ex-ailier droit ou gauche de Canon de Yaoundé, de la belle époque, n’a pas pu être sauvé. Il y a quelques années, l’homme qui est né le 8 novembre 1955 à Loum avait été victime d’un accident vasculaire cérébral.

Déniché dans l’Ouragan de Loum, par Emmanuel Mvé, alors capitaine du Canon, l’ailier volant s’était dit prêt à rejoindre le club phare de la capitale, à condition qu’on lui trouve du travail. Le capitaine du Canon sportif de Yaoundé, alla poser le problème à Clément Ebouh Fegué, alors directeur général de la défunte Snec, par ailleurs membre très influent du Kpa Kum. Sa demande passa comme une lettre à la poste. Jacques Nguéa fut recruté en 1974 comme chauffeur à la Snec, où il passa l’essentiel de sa carrière professionnelle.

Parallèlement, de 1974 et 1988, il va contribuer à écrire les plus belles pages du Canon sportif de Yaoundé. Remportant notamment trois Coupes d’Afrique interclubs, huit titres de champion du Cameroun et est vainqueur de la Coupe du Cameroun à cinq reprises. Avec les Lions indomptables, il compte 53 sélections. Ailier volant, il avait une pointe de vitesse qui mettait en déroute tous ses vis-à-vis. Il pouvait évoluer sur le côté gauche ou droit avec un égal rendement.

Homme discret, affable et avenant, il s’exprimait presque exclusivement en pidgin.

 

Nécrologie: pluie d’hommages en mémoire de Me Bernard Muna

Les témoignages en faveur du défunt fusent tant au niveau de la corporation que des Camerounais de tout bord. Tous saluent, l’homme engagé dans la lutte pour les libertés.

Encore dans la mouvance de sa mise en liberté, le 05 octobre dernier, Me Michèle Ndoki n’a pas manqué de marquer un temps d’arrêt le lendemain  pour s’incliner devant la mémoire de Me Bernard Muna.

«Enfants de ma terre. C’est avec une profonde tristesse que j’apprends le décès de l’ancien bâtonnier Bernard Muna. J’adresse mes condoléances à toute la famille Muna et surtout à mon aîné l’ancien bâtonnier Akere Muna», écrit-elle dans un tweet.

Serge Espoir Matomba, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018, regrette également la perte d’un «illustre Homme politique, qui nous a précédé et inspiré». Un autre internaute remercie l’ancien bâtonnier, Me Bernard Muna, pour son «combat pour les droits humains.»

Ils sont nombreux à se rappeler de ses réactions au plus fort de la crise anglophone ou encore de l’homme de droit engagé qu’il a été «triste journée pour les combattants d’une république de l’égalité de chances, impartiale et juste. La grande famille de l’opposition camerounaise en deuil: Le bâtonnier Bernard Muna est décédé. Que son âme repose en paix. Good bye Paah Ben Tout le monde debout le combat continue», écrit un internaute.

L’ancien bâtonnier, s’en est allé le 06 octobre 2019 à l’âge de 79 ans. L’homme qui a été candidat à la présidentielle de 2011 s’est éteint à l’hôpital général de Yaoundé des suites d’un arrêt cardiaque. Ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, il a également officié en tant que procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda. Il était le fils de Solomon Tandeng Muna, acteur de la réunification du Cameroun.

Cameroun-Cour Suprême: André Belombe n’est plus

Le magistrat est décédé des suites d’une courte maladie hier 18 août au Centre d’urgence de Yaoundé.

 L’homme était bien connu dans la haute juridiction. Depuis 2014 après avoir fait ses classes pendant plusieurs années en tant que conseiller à la Cour suprême, André Belombe est nommé en tant que président de la chambre administrative de la Cour suprême.

De sa stature, il devait présider le contentieux électoral des législatives et des municipales à la Cour suprême. Mission qu’il ne pourra pas assurer après les prochaines élections locales prévues en 2020. Le magistrat est décédé dans la nuit du 13 août au Centre d’urgence de Yaoundé (Cury).

André Belombe a été procureur général de la Cour d’appel du Centre. Il s’est également illustré comme directeur de la justice militaire. Un poste qu’il a occupé pendant une dizaine d’années avant d’être fait conseiller, puis président de la chambre administrative de la Cour suprême.

Nécrologie : l’ambassadeur camerounais en Ethiopie n’est plus !

Alfred Ndoumbe Eboule est décédé dans la matinée de dimanche, des suites de maladie.

Le corps diplomatique est frappé d’un deuil. Jacques Alfred Ndoumbe Eboule, ambassadeur du Cameroun en Ethiopie est décédé. Le sexagénaire s’est éteint à Addis-Abeba dimanche, 12 août, des suites de maladie.

Le disparu occupait par ailleurs les fonctions de représentant permanent du Cameroun auprès de cl’Union africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).

Jacques Alfred Ndoumbe Eboule a, auparavant, assumé de nombreuses fonction officielles dans le pays avant sa nomination en 2008. Il a ainsi été ministre conseiller à l’ambassade du Cameroun auprès de la Belgique (avril-novembre 2016) et chargé des affaires par intérim auprès de la même représentation diplomatique.

En service à Addis Abeba depuis onze ans, Jacques Alfred Ndoumbe Eboule était le doyen du  corps diplomatique

Cameroun: le général Jacob Kodji n’est plus!

Le commandant de la 4e région militaire interarmées est décédé dimanche dans un accident d’hélicoptère survenu dans la région de l’Extrême

Le général Jacob Kodji, commandant de la 4e région militaire interarmées (4e RMIA), qui couvre la région de l’Extrême-Nord au Cameroun, a péri dans un accident d’hélicoptère survenu dans la soirée de dimanche, 22 janvier 2017.

L’appareil s’est écrasé vers 19h locale à Bogo, dans l’Extrême-Nord, alors qu’il regagnait Maroua, la principale ville de cette région et siège de la 4e région militaire, avec à son bord trois autres personnes, dont le pilote, après une mission de supervision sur la ligne de front, selon ces sources.

Aucun des quatre occupants de l’appareil – parmi lesquels le commandant de la 4e région de gendarmerie, le colonel Kameni – n’a survécu à cet accident qui plonge l’armée camerounaise dans l’émoi.

Jacob Kodji a été installé à la tête de la 4e RMIA le jeudi, 17 août 2015, à Maroua, suite à un décret signé, quatre jours plus tôt, par le chef de l’Etat Paul Biya. Lequel l’élevait au grade de général et le confirmait au commandement de la 4e RMIA.

Cette unité de commandement est née de l’éclatement, voulu par le président de la République, de la troisième région militaire interarmées qui couvrait les trois régions septentrionales du pays, à savoir: l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord. Elle a été mise sur pied pour apporter une riposte efficace à la lutte contre Boko Haram.

Jacob Kodji avait été nommé général en même temps que les colonels Frédéric Njonkep Meyomhy (3e RMIA), Bouba Dobekreo (coordonnateur des Bataillons d’interventions rapides), Ezo’o Mvondo Siméon (commandant de la 11ème Brigade d’infanterie motorisée) et Nka Valère (Attaché de défense au Haut-commissariat du Cameroun à Abuja, au Nigéria).

Le regretté Jacob Kodji
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Cameroun: Zacharie Noah sera inhumé le 18 janvier

L’ancien footballeur camerounais, décédé le 08 janvier, sera enterré dans le caveau familial à Yaoundé, a indiqué mercredi, la légende du tennis français Yannick Noah

Le regretté Zacharie Noah sera inhumé le mercredi 18 janvier 2017 à Yaoundé, selon une annonce faite mercredi par Yannick Noah, le fils du défunt.

«Papa est parti en paix. On a tous à un moment ou un autre perdu un être cher, mais ce qui est rare c’est de pouvoir l’accompagner pendant les dernières semaines de sa vie, et c’est cette chance qu’il nous donnée. On avait des alertes depuis quelques années, il était malade depuis quelques années. Mais il y a eu des signaux ces derniers jours et on est revenu ici avec mes deux s urs, mes filles, mon fils, et on a pu accompagner papa jusqu’à ses derniers moments», a-t-il déclaré dans une interview diffusée à la télévision publique mercredi dernier.

Zacharie Noah s’est éteint dimanche, 08 janvier 2017, dans sa ville natale de Yaoundé. Ancien footballeur, Il était le patriarche d’une famille de géants du sport, père du plus grand tennisman français de l’ère moderne, Yannick, et grand-père du basketteur international Joakim, joueur de NBA.

«Ce dimanche matin à Yaoundé, Zacharie Noah nous a quittés, paisiblement dans son sommeil. Il est parti entouré de toute sa famille», avait-on alors appris via le compte Twitter de Yannick Noah, actuellement à la tête des équipes de France masculine et féminine de tennis.

Le regretté Zacharie Noah
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Yaoundé: un élève poignardé à la sortie des épreuves sportives du probatoire

Bienvenu Messanga Mebara, élève au collège Kiatabala, a été poignardé par deux jeunes hommes en moto à l’entrée du lycée technique de Nkolbissong mardi

Bienvenu Messanga Mebara, âgé de 21 ans, a trouvé la mort le 19 avril 2016, à la sortie du lycée technique de Nkolbisson, dans l’arrondissement de Yaoundé VII, département du Mfoundi, où il venait d’achever le sport du Probatoire. La victime s’apprêtait à rejoindre son domicile accompagné de son frère cadet lorsqu’il a été stoppé dans sa marche par un adolescent qui l’accusait de l’avoir bastonné un an plus tôt. Le cadet reconnait les faits qui se seraient effectivement déroulés alors que Bienvenu Messanga essayait d’empêcher cet adolescent d’agresser un enfant.

Après avoir réussi à éviter deux fois une bagarre entre son cadet et l’adolescent cité, Bienvenu Messanga avait repris son chemin lorsque deux jeunes hommes arrivent en moto et lui assènent chacun un coup de poignard dans le dos. « Le poignard est resté planté la seconde fois. Il l’a retiré. Il s’est retrouvé à saigner abondamment et s’est rendu dans trois centres de santé avant son arrivée au Centre des urgences de Yaoundé », a indiqué la s ur ainée du défunt, Eleanor M.. Selon son témoignage la victime a été immédiatement conduite au bloc opératoire pour des soins nécessaires, avant de succomber à ses blessures quelques heures plus tard.


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Cameroun: l’ex ministre Louis Bapès Bapès n’est plus!

L’ancien ministre des Enseignements secondaires est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à Yaoundé, des suites de longue maladie

L’ex ministre des Enseignements secondaires (Minsec), Louis Bapès Bapès, est décédé à l’hôpital général de Yaoundé dans la nuit de jeudi 04 au vendredi 05 février 2016, à l’âge de 73 ans. Il laisse une veuve, trois enfants et plusieurs petits enfants.

Cause de sa mort, un long combat contre une anémie sévère et rebelle. Laquelle l’avait récemment empêché de se rendre au Tribunal Criminel Spécial (TCS), où il était attendu dans le cadre de son procès pour détournement de fonds publics.

C’est le 08 décembre 2004 que Louis Bapès Bapès est nommé par décret présidentiel au poste de ministre des Enseignements secondaires du Cameroun. Six ans plus tard, il est appelé à comparaître libre pour une affaire de détournement de la somme de 550 millions de FCFA, en rapport avec des primes et autres frais non payés aux responsables de l’organisation des examens et concours au titre des exercices 2005-2009.

Une affaire qui lui a valu d’être auditionné au TCS, juridiction d’exception connaissant des détournements de deniers publics supérieurs à 50 millions de FCFA, et d’être placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui.

Le développement de sa maladie est la cause de son remplacement le 02 octobre 2015 à la tête de son département ministériel. A la faveur d’un décret du président Paul Biya, portant réorganisation du gouvernement camerounais, Ngalle Bibehe Jean Ernest Massena jusqu’ici Directeur Général de la Société Camerounaise de Transport Urbain (Socatur) est nommé ministre des Enseignements secondaires. Quant à Louis Bapès Bapès, il quitte le gouvernement.

Avant sa mort vendredi à 02 heures du matin, l’ex ministre a consacré 10 ans de sa vie à organiser et assurer le fonctionnement de l’enseignement secondaire général et technique sur le territoire national ; concevoir des programmes d’études et de recherche des méthodes de l’enseignement secondaire général et technique entre autres.

Louis Bapès Bapès laisse également ses marques à la mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles du Cameroun (Magzi) où il a travaillé pendant 34 ans, avant sa nomination en 2002 à la tête de l’ancien ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.

L’ancien ministre Bapès Bapès présentant un discours
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Cameroun: Jean Pierre Nana n’est plus!

Le directeur de la Protection civile au Minatd est décédé à 57 ans, au Centre des urgences de Yaoundé, des suites d’un AVC

L’annonce a été rendue publique mardi, 19 janvier 2016. Le directeur de la Protection civile au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minadt), Jean Pierre Nana, est décédé des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC).

Jean pierre Nana a occupé plusieurs postes de responsabilité au Minatd. C’est en 2008 qu’il a été nommé au poste de directeur de la Protection civile dans le même ministère. Fonction qu’il a occupé jusqu’à son décès.

Selon le frère cadet du défunt, Terthurien Kandja, le malaise est survenu samedi, 16 janvier 2016, au cours d’une réunion chrétienne organisée à Kribi avec des amis. Parvenu au Centre des urgences de Yaoundé, il a reçu des soins, sans aucune amélioration.

[« C’est au sortir de la réunion qu’il s’est écroulé et a sollicité l’aide de son chauffeur. Il a été transporté dans une chambre attenante de l’hôtel où un spécialiste de la santé l’a examiné. Il a d’ailleurs répondu à toutes les questions avant de sombrer dans le coma »], a indiqué Terthurien Kandja cité dans le quotidien national édition du mercredi, 20 janvier 2016.

Jean Pierre Nana n’est plus !
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L’ancien footballeur camerounais Oscar Eyoum est décédé

L’information est relevée dans le quotidien national de jeudi, 17 décembre 2015

Oscar Eyoum, 70 ans, est décédé mercredi, 16 décembre 2015, des suites de maladie, annonce jeudi le quotidien national. L’ancien footballeur camerounais a mené l’essentiel de sa carrière au Canon sportif de Yaoundé. C’est avec ledit club qu’il remporte plusieurs fois le titre de champion du Cameroun.

En 1980, Oscar Eyoum remporte la coupe d’Afrique après une finale disputée à Kinshasa contre le Fc Bilima, un club de l’ex-Zaire. Dans les années 2000, après un passage dans l’équipe d’encadrement des Lions Indomptables, il tente de relancer un canon sportif en proie à des crises. C’est en 2013 qu’il rejoint les bancs sans obtenir les résultats qu’il souhaitait.


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L’ancien ministre Emmanuel Zoa Oloa est décédé

L’ex secrétaire général adjoint de la présidence de la République a rendu l’âme mardi, 28 juillet dernier à Yaoundé, au Centre hospitalier de la Cnps

Le village Nkogsa par Ebebda porte le deuil d’un de ses fils. Emmanuel Zoa Oloa, ancien ministre au Cameroun, domicilié au quartier Essos à Yaoundé, est décédé mardi soir dernier des suites de maladie.

L’ex secrétaire général adjoint de la présidence de la République, de 1988 à 1989, a rendu l’âme le 28 juillet 2015 à Yaoundé, au Centre hospitalier de la Cnps (Caisse nationale de prévoyance sociale).

Né en 1939, Emmanuel Zoa Oloa entre dans l’histoire du Cameroun dès 1969 avec sa nomination au poste de chargé de mission à la présidence de la République. Il sera, par la suite, secrétaire général des ministères des Finances, de l’Agriculture et du Plan.

En 1987, le chef de l’Etat Paul Biya le nomme ministre. C’est en 1990 que Emmanuel Zoa Oloa va quitter le gouvernement étant ministre chargé de mission à la présidence de la République.

Le programme des obsèques du ministre Zoa Oloa sera communiqué ultérieurement.

Emmanuel Zoa Oloa.
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L’ancien ministre des Finances Simon Bassilekin s’est éteint!

Agé de 82 ans, il est décédé des suites de maladie mardi, au Centre hospitalier universitaire (CHU) à Yaoundé

Interné il y a une semaine au Centre hospitalier universitaire, Simon Bassilekin est finalement décédé mardi, 14 juillet 2015, à 14h30, des suites de maladie. Agé de 82 ans, l’ancien ministre camerounais des Finances avait une santé fragile depuis un moment déjà, révèle des sources médicales.

Domicilié au quartier Essos (Lycée bilingue) de Yaoundé, cette élite du département du Mbam et Kim, dans la région du Centre, a d’abord occupé le poste de directeur national de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) où il était en détachement depuis 1962, ce jusqu’à sa nomination comme ministre des Finances. Un poste qu’il a occupé de décembre 1990 à avril 1991.

Simon Bassilekin est ensuite éjecté du gouvernement quatre mois seulement après avoir pris fonction. Un limogeage qui le fait entrer dans l’histoire des mutations gouvernementales au Cameroun comme le ministre le plus éphémère. Il a battu le record de Théodore Lando qui, en 1992, avait passé seulement sept mois comme patron du ministère de la Jeunesse et des Sports.

Né à Nyebasel dans le Mbam et Inoubou, c’est là-bas qu’il sera inhumé. Le programme des obsèques sera communiqué ultérieurement.

Simon Bassilekin, au centre, en famille
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Hommage à Monsieur le maire Essame François

Un illustre fils du Dja-et-Lobo s’est éteint mardi 07 Juin 2015. L’ancien député-maire de Sangmélima et opérateur économique national est décédé à l’hôpital de la Cnps à Yaoundé des suites de maladie

Poser sa pierre, c’est contribuer à bâtir le monde: hommage à Monsieur le maire Essame François

Un illustre fils du Dja-et-Lobo s’est éteint hier Mardi 07 Juin 2015. L’ancien député-maire de Sangmélima et accessoirement grand opérateur économique national s’en est allé, laissant une florissante entreprise de transport, Buca Voyages en l’occurrence, qui sillonne les quatre coins du triangle national. C’est ainsi l’occasion pour moi, observateur et témoin de cet envol, de rendre hommage à ce brave fils du Cameroun.

Il y a des destins qui survolent la vie. D’autres moins. Et survoler la vie peut aller de soi, parce que l’environnement s’y prête: on hérite par exemple d’une uvre familiale multi-décennale. Ou alors on est propulsé au-devant de la scène par une combinaison d’éléments favorables exogènes à l’être humain. Etrangers à nos efforts personnels. Mais quand domestiquer le destin, le réduire, se fait alors qu’on part d’une posture des plus improbables, l’on se rend compte que les trajectoires existentielles ne sauraient se valoir.

Dans le cas particulier de l’Honorable Essame François, la postérité retiendra la hargne, la détermination, la vélocité, l’engagement de cet homme au caractère trempé. L’on retiendra de lui l’édifice personnel qu’il aura bâti, partant de rien ou presque, pour en faire une fierté nationale. C’est avec admiration qu’on observe les bus, estampillés «Buca Voyages», serpenter les routes et pistes du Cameroun.

L’on retiendra l’éclat de génie qui a inspiré à l’auteur de cette grande réalisation, de célébrer, sur chacun de ses bus, les grandes figures nationales. L’on retiendra que le tout petit enfant anonyme du tréfonds de l’équateur, a su se défaire des handicaps inhérents à sa trajectoire initiale, pour se frayer, pas-à-pas, une esquisse de boulevard-et ce à la sueur de ses mains et de son front-pour finir par s’installer dans la posture de référence régionale et nationale.

Mais au-delà du génie ancré dans l’ADN du businessman qu’il était, c’est surtout pour autre chose qu’il survivra à la postérité dans la conscience collective de tous ceux qui l’ont vu à l’ uvre au c ur de l’Equateur, dans le pays natal, dans notre ville: Sangmélima. Il va conquérir la mairie de la ville en 1996 et va rapidement amorcer la transformation totale de «la belle du Dja-et-Lobo». Sangmélima va vivre ses heures de gloire en termes de gestion des détritus, de propreté, d’urbanisation, de civisme. Les «Djalobiens» allaient, grâce à l’action de celui qu’on appelait affectueusement Bernard Tapie, recouvrer une forme de fierté, celle d’appartenir à cette bourgade si agréable, si propre, si entrainante.

Et pour asseoir sa légitimité au-delà des confins du Dja-et-Lobo devenu trop minuscule pour sa hargne d’en découdre, de conquérir de nouveaux lauriers, Tapie va aussi se faire élire député de Sangmélima-et ce, non sans avoir dû batailler ferme pour faire prévaloir l’évidence naturelle-celle de son leadership incontestable, faisant de lui, l’une des voix incontournables du tréfonds de l’équateur.

L’homme qu’il a été a brillé par ses réalisations multiples. Mais dans chaque parcours de vie, dans chaque histoire personnelle, l’être humain évolue dans une logique de société, car c’est avec et par les autres qu’on parvient à singulariser son destin. Dans ces interactions, tout ne va pas toujours sans écarts, sans contrariétés éparpillés par-ci par-là, sans ranc urs qui s’expriment ou se ruminent, sans empoignes qui, au demeurant réaffirment le caractère simplement humain de tout un chacun. C’est l’occasion de dire que nul ne peut être exempt de reproches. Nul ne peut avoir vécu aussi longtemps sans être le temple de travers qui sont consubstantiels à l’être. Cela s’appelle simplement être « Homme » engagé dans le réel.
Ces généralités établies, je m’en vais maintenant vous adresser un message personnel Monsieur le Maire. J’aurais aimé vous connaître.

Apprendre à vos côtés. Bénéficier de votre vision, de votre intelligence brute, de votre capacité d’anticipation et de réaction. Vous aurez montré et démontré à satiété que les valeurs de la vie résident d’abord dans la volonté de s’accomplir. Une vie n’a de sens que, lorsque le soir du parcours vient sonner à notre porte, on se laisse aller vers le repos éternel sans regrets, avec le sentiment d’avoir contribué, comme le disait St Exupéry, «à bâtir le monde.»
J’aurais aimé vous connaitre personnellement pour écrire de mes mains, de ma plume, l’histoire qui fut vôtre et qui a vocation à inspirer des générations. Car voyez-vous Monsieur le Maire, c’est en s’abreuvant des contes de la nature du vôtre-conte parce que votre parcours semble si irréel-que des destins se forgent, que des vocations naissent, que des ambitions se nourrissent et que des grandeurs amorcent leur élan d’envol.

J’aurais aimé vous connaitre pour vous dire merci. Merci pour ce que vous avez fait de ma ville. Merci de la fierté que vous avez restaurée en moi en tant que «Djalobien».

Merci surtout d’avoir été un père qui laisse des êtres merveilleux. Des êtres d’avec lesquels j’ai eu la chance de connaitre une certaine communauté de destins à l’école d’abord, mais aussi au-delà. En eux, en ces descendants de votre sang, scintillera toujours votre éclat. Celui d’un grand homme, d’un baobab que, comme disait François Soudan, «les bucherons de la mort ont voulu abattre.»

Votre uvre restera le phare qui répandra l’éternité de votre mémoire. A conditions que ceux qui en auront la lourde charge puissent suivre vos pas en protégeant, en faisant grandir ce qui aura été votre raison d’être. Comme Guy Moquet, ce jeune communiste français assassiné par les Allemands en 1941, vous tirez votre révérence avec cet appel solennel, péremptoire: «vous tous qui restez, soyez dignes de moi.»

Reposez paisiblement dans la quiétude éternelle Monsieur le Maire.


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Jacques Roux, un lion qui s’éteint!

L’ancien footballeur camerounais est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Paris

Jacques Roux n’est plus. L’ancien footballeur du Cameroun s’est éteint dans la nuit de dimanche à lundi à Paris alors qu’il était dans la capitale française pour un bilan de santé depuis quelques jours.

Roux qui résidait depuis 4 ans au Bénin était un grand connaisseur du football africain et mondial.

Ancien Lion indomptable, Jacques Roux a également fait les beaux jours du Canon de Yaoundé.

Après sa carrière de footballeur, il se converti au journalisme. Il commentera notamment des rencontres de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) sur la chaine Afnex. Ancien collaborateur du magazine Afrique Football, Roux est passé par le Togo, la Côte d’Ivoire, la RD Congo, etc.

Les circonstances de sa mort n’ont pas encore été clairement établies.


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Nécrologie: le monde de la musique pleure Guy Lobe

L’artiste camerounais de Makossa est décédé lundi à l’Hôpital général de Yaoundé, après avoir succombé à un accident vasculaire cérébral (AVC).

L’auteur de «Dégager» a tiré sa révérence lundi 16 mars 2015 à l’Hôpital général de Yaoundé. Guy Lobe, chanteur de makossa des années 80, «souffrait depuis un temps déjà. Il y a presque cinq ans, notamment le 26 octobre 2010, l’artiste subissait déjà un AVC à Paris en France. C’est à un nouvel accident vasculaire cérébral qu’il aurait succombé lundi», rapportent des sources médiatiques.

Devenu célèbre dès sa première sortie avec l’album « Dégager » en 1984, Guy Lobe créateur de nombreux titres à succès, entre autres «Mon ami à moi» qui l’a propulsé dans tous les hits parades camerounais et internationaux, «Solitude», «Union libre», «Coucou», «Malinga», était auteur compositeur.

Il a écrit pour de nombreux musiciens camerounais et accompagné divers artistes comme Papillon dans leur carrière.

Guy Lobe fait partie des artistes qui ont fait avancer le makossa, avant d’embrasser dans les années 2000 la world music. Il s’éteint au moment où le premier anniversaire du décès de Lapiro de Mbanga est commémoré dans le monde de la musique.

Au repos.
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Ethiopie: Meles Zenawi est décédé

A 57 ans, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi est décédé ce mardi 21 août en Belgique des suites de longue maladie

C’est au mois de juin dernier qu’il faisait sa dernière apparition publique. À lui seul, Meles Zenawi incarnait le pouvoir dans son pays, qu’il dirigeait d’une poigne de fer depuis qu’il avait pris le pouvoir en 1991 à la tête d’une guérilla qui venait de faire tomber le régime du dictateur Mengistu Hailé Mariam. Au fil des années le Premier ministre Zenawi était devenu un allié clé des Etats-Unis dans la lutte contre l’extrémisme dans la Corne de l’Afrique. De ses mandats, l’on retiendra la guerre frontalière très meurtrière avec l’Erythrée voisine entre 1998 et 2000 et deux interventions militaires en Somalie ; l’une de fin 2006 à début 2009 et la seconde qui dure depuis fin 2011 contre les insurgés islamistes shebab. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement éthiopien se voulait rassurant sur son état de santé et l’annonce de son hospitalisation à Bruxelles par des sources diplomatiques indiquait l’incertitude qui régnait dans le deuxième plus peuplé des pays d’Afrique sub-saharienne. En annonçant son décès ce matin, le porte-parole du gouvernement éthiopien Bereket Simon s’est voulu rassurant en indiquant que tout est stable dans le pays et que le gouvernement faisait en sorte que le Parlement soit convoqué le plus vite possible. Conformément à la constitution du pays, le vice-Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, assurera l’intérim du pouvoir.

Vu comme un autocrate par ses adversaires, et comme un visionnaire par ses partisans, Meles Zenawi, avait été réélu après une victoire écrasante aux élections de 2010, en raflant 99% des voix. Si la date de ses funérailles n’a pas encore été fixée, le processus des funérailles se déroulera selon un plan préparé par un comité a indiqué M. Bereket Simon. Un décès aux conséquences sérieuses pour la Corne de l’Afrique, en ce sens que le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi était considéré comme un des poids lourd des dirigeants africains, réputé pour maîtriser ses dossiers ; Zenawi a aussi joué, à la fin de la dernière décennie, le rôle de négociateur en chef du continent sur le changement climatique. Avec lui, l’Ethiopie s’enorgueillit d’avoir une croissance à deux chiffres depuis la fin de la dernière décennie.

Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi est décédé ce mardi 21 août
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Cameroun: Décès de Ferdinand Léopold Oyono

L’homme de lettres et haut commis de l’Etat est décédé ce jeudi alors qu’il sortait du diner offert par le chef d’Etat à Ban Ki Moon

Circonstances non élucidées
C’est une grosse surprise, la visite du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies a été endeuillée par la mort de Ferdinand Léopold Oyono, ancien ministre, ancien ambassadeur et homme de lettres. Selon les premières informations, il a été pris d’un malaise à la sortie du déjeuner d’Etat offert par le président camerounais Paul Biya à Ban Ki Moon. Les circonstances exactes de sa mort restent non encore identifiées. Dans son discours face aux députés camerounais, le secrétaire général Ban a adressé ses condoléances à la nation camerounaise pour la perte d’un haut fonctionnaire, et d’un grand ambassadeur. Alors qu’il était ministre de la culture, de nombreuses rumeurs courraient sur son état de santé. Depuis sa sortie du gouvernement, il s’était fait discret de la scène politique et publique.

Auteur de plusieurs uvres littéraires
Les personnes de la génération des années 80 le connaissent plus à travers une de ses uvres qui a été longtemps inscrite dans les programmes scolaires au Cameroun, « Le vieux nègre et la médaille ». Publié en 1956, l’ouvrage se concentre sur la date symbolique du 14 juillet, fêtée dans un district éloigné. Ce jour-là, Meka, qui a donné du terrain aux missionnaires pour leur église et dont les deux fils sont morts à la guerre, est d’abord heureux d’être honoré par une médaille de reconnaissance de la France à laquelle tous ses proches applaudissent. En deux jours, après une cérémonie qui tourne au grand guignol et une nuit d’humiliation, le vieil homme prend conscience que ce 14 juillet n’est en fait qu’une mise en scène hypocrite des pouvoirs coloniaux qui parlent d’amitié en maintenant une stricte exclusion des colonisés. La solidarité africaine qui l’entoure à la fin du roman constitue un contrepoint politique et, avec la fierté retrouvée du peuple colonisé, une réponse à la colonisation des Blancs.

Le Cameroun perd un haut fonctionnaire
Il a aussi écrit deux autres livres, Une vie de boy publié en 1956 et Chemin d’Europe, publié en 1960. Ferdinand Léopold Oyono qui est décédé ce jour, est né le 14 septembre 1929 à Ebolowa dans l’actuelle région du Sud. Il poursuit au lycée de Provins, en France, des études commencées au lycée de Yaoundé. Il réussit ensuite des études supérieures de droit à la Sorbonne avant d’entrer à l’École nationale d’administration (ENA) de Paris en section diplomatique. Il débute en 1959 sa carrière de haut fonctionnaire avant de devenir ambassadeur du Cameroun dans divers postes (auprès des Nations unies à New York, en Algérie, en Libye, en Grande-Bretagne et en Scandinavie). À partir de 1987 il participe à de nombreux gouvernements de son pays et assure la charge de différents ministères comme les Affaires étrangères ou la Culture. Il restera à jamais connu à travers son uvre majeure,vieux nègre et la médaille. Les productions romanesques de Ferdinand Léopold Oyono ont été traduites dans une dizaine de langues: anglais, allemand ,irlandais, danois, espagnol, italien, russe, tchèque, suédois, yougoslave

Ferdinand Oyono, 15 mai 2004
Europa.eu)/n

Cameroun: Paul Tessa est décédé

L’ancien ministre, président de la Commission anti corruption est décédé cette nuit à l’hôpital de la Caisse à Yaoundé

Selon un responsable de la Conac, Paul Tessa est décédé à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale. Paul Tessa, ancien directeur général de la Sopecam, qui édite Cameroon Tribune, en était également devenu président du conseil d’administration. Né le 10 août 1938 à Fomopéa (Arrondissement de Fojoue), Département de la Menoua, Paul Tessa effectue ses études primaires à l’école de la mission catholique de Dschang, ses études secondaires au petit séminaire de Melong, puis au Lycée Général Leclerc, où il obtient son baccalauréat. Il ira poursuivre ses études en France. Il obtient une licence en droit public, un DESS en droit public, puis un DESS en sciences politiques. De retour au Cameroun en 1965, il assumera diverses fonctions. De 1965 à 1969, à l’Inspection Générale de l’Etat. De 1969 à 1972, à la Présidence de la République en tant qu’attaché de mission puis comme conseiller technique. De 1972 à 1975, Paul Tessa est ministre de l’équipement, de l’habitat et des domaines. En 1976, il devient conseiller technique au ministère de l’économie et du plan. Il sera par la suite chef de la division Juridique au Ministère du Commerce et de l’Industrie. En mars 1987, il est nommé Directeur Général de la SOPECAM; le 16 mai 1988, Secrétaire Général de la Présidence de la République ; le 13 avril 1989, il est nommé Ministre des Travaux Publics et des Transports. Il deviendra par la suite président du Conseil d’administration de la Sopécam et plus tard président de la Conac.

Commission nationale anti corruption, dernier combat
Créée le 11 mars 2006 par de décret présidentiel, la CONAC est un organisme public et indépendant, placé sous l’autorité directe du Chef de l’Etat. Elle remplace l’Observatoire national de lutte contre la corruption, dissout. Elle a pour mission de suivre et d’évaluer la mise en oeuvre effective du plan gouvernemental de lutte contre la corruption. La CONAC est tenue d’ouvrir une information sur tous les cas, faits ou actes de corruption avérés, portés à sa connaissance par quelque moyen que ce soit. La commission assure aussi le contrôle physique de l’exécution des projets et évalue les conditions de passation des marchés publics. Le décret du chef de l’Etat prescrit aux membres de la Commission, la protection de leurs sources d’information. Une source qui peut être dévoilée à la demande du tribunal s’il est avéré qu’il y avait volonté de nuire de la part du dénonciateur.

Paul Tessa est décédé ce 24 mars à Yaoundé
Journalducameroun.com)/n