La Banque mondiale promet 18 milliards de F pour l’assainissement de Douala

Cette annonce survient, mardi, au terme de la restitution d’une étude portant sur la gestion des déchets et les problèmes des inondations

La Banque mondiale a accepté de débloquer une enveloppe 18 milliards de francs CFA, destinée aux travaux d’assainissement de la ville de Douala, a indiqué mardi, 06 septembre 2056, la Communauté urbaine de Douala (CUD).

Cette annonce intervient au terme de la restitution d’une étude menée par le cabinet EDE, portant sur la gestion des déchets, les problèmes des inondations et des écoulements des eaux, ainsi que les autres problèmes liés à l’assainissement de la voirie urbaine.

A en croire le délégué du gouvernement auprès de la CUD, Fritz Ntonè Ntonè, les études menées par les experts vont permettre de «jeter les bases d’un modèle économique de gestion fiable, social et inclusif».

En d’autres termes, ce qui est également important de voir dans cette politique qui est en train de se définir, «c’est qu’on veut rendre l’assainissement productif où il y aura de la rentabilité grâce aux nouvelles technologies qui seront employées, lesquelles pourraient permettre de produire du biogaz, de l’électricité et des bio-fertilisants», a-t-il souligné.

D’après des témoignages, les habitants de certains quartiers précaires de la ville de Douala ont l’habitude d’orienter le tuyau de leur fosse septique dans les drains pour vidange.

Tandis que les entreprises de vidange locales déversent le contenu de leurs citernes certes à travers un lit filtrant, sans toujours respecter le processus de traitement prévu.

Il en découle un danger pour les populations, exposées à des maladies hydriques ainsi qu’à un impact environnemental conséquent.

Ce phénomène prend des proportions inquiétantes, avec une démographie galopante et le développement de l’habitat spontané où des gens investissent des marécages, des bas-fonds et autres flans de montagnes pour y ériger des habitations précaires, avec le risque de catastrophes naturelles que cela suppose.


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Douala: le plan d’occupation des sols appliqué

L’entrée en vigueur du Pos s’est faite le 12 février 2016 lors d’une descente sur le terrain du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala.

Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (Cud), s’est donné pour mission de suivre de près le réajustement de l’aspect de la capitale économique du Cameroun.

Les constructions dans la ville de Douala seront désormais suivies de très près par les équipes du Plan d’occupation des sols (Pos) et le plan directeur d’organisme (Pdo). Les constructions en cours seront sommées d’un mandat d’arrêt si elles ne sont pas en règle. Un délai est prévu pour s’y conformer ; dans le cas contraire des démolitions sont autorisées.

Des mesures adoptées le 12 février 2016 lors d’une descente sur le terrain de Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala (Cud). Afin de passer de la parole à l’acte, un immeuble R+2 érigé sans autorisation préalable a été démoli au quartier PK8. Le bâtiment a été jugé « Non conforme » et dangereux par les experts du domaine.

La descente de Fritz Ntonè Ntonè s’est poursuivie au quartier Malenguè où une barrière a également été démolie. Le propriétaire de cette clôture n’avait pas obtenu d’agrément pour cette construction qui par ailleurs, entamait l’emprise du grand boulevard prévu pour ceinturer la ville de Douala.

Au-delà des sanctions, une campagne de sensibilisation couplée à l’opération de contrôle des constructions a débuté lundi, 15 février, dans la capitale économique à Douala 4e et s’achèvera le 19 mars 2016, dans le premier arrondissement. Soit, plus d’un mois consacré à l’amélioration de la circulation sur certaines routes, ainsi qu’à la révision du système d’éclairage public par les équipes de la Cud.

Fritz Ntonè Ntonè.
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1500 milliards de FCFA pour l’aménagement de Douala à l’horizon 2025

C’est le constat d’une étude menée par la Communauté urbaine de la métropole économique du Cameroun

L’aménagement de la ville de Douala nécessite la mobilisation de 1500 milliards de FCFA pour les dix prochaines années, selon une étude de la Communauté urbaine de Douala (CUD).

Le nouveau plan directeur de la cité portuaire qui fera l’objet d’un débat et d’une adoption lors d’un conseil de communauté, intègre, entre autres, la création des nouveaux quartiers, l’aménagement de la voirie urbaine, la modernisation des infrastructures de transports, l’adduction d’eau, l’éclairage public.

Il est question de « moderniser notre métropole économique, principale porte d’entrée et de sortie et principal poumon économique du Cameroun avec plus de 75 pour cent du tissu industriel du pays », a déclaré Fritz Ntoné Ntoné, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala.

La mobilisation de ces ressources requiert l’appui de l’Etat et l’accompagnement des partenaires au développement, même si d’après la CUD, il reviendra d’abord à la municipalité de trouver les poches de recettes afin de répondre à cette préoccupation « qui devient une nécessité », a-t-il dit.

Avec des recettes estimées environ à 40 milliards de francs CFA, il apparaît clairement que la municipalité, seule, ne pourra pas répondre à ce défi de développement, raison pour laquelle l’implication de l’Etat et des acteurs au développement apparaît inévitable.

Avec plus de trois millions d’habitants, Douala fait face à des problèmes dus à la croissance de la cité, dont la démographie galopante constitue « une bombe à retardement », selon certains observateurs.


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