Cameroun : deux morts sur un chantier inachevé de la Can 2022 à Garoua

Deux corps sans vie ont été découverts ce 6 mars 2023 dans un chantier de Prime Potomac à l’abandon dans la ville de Garoua.

Les faits. Il y a deux versions. Selon certaines sources, une dalle s’est effondrée, ce 6 mars, sur le chantier de construction d’un hôtel à Garoua. L’accident a causé la mort de deux personnes. Les éléments des sapeurs-pompiers de la ville ont mis plus de 3 heures pour extraire les deux corps coincés, d’après le réseau d’information Nord Actu.

L’autre version est soutenue par le président directeur général de l’entreprise Prime Potomac. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de journal du Cameroun, Ben Modo, le responsable de cette structure nie tout lien entre ces cadavres et son entreprise. Le PDG écrit : «L’entreprise Prime Potomac informe le Public que deux corps sans vie ont été retrouvés sous des prédalles en attente, sur l’un des sites de construction dont elle a la charge, dans la ville de Garoua.

Aussitôt informée, la Direction de Prime Potomac a saisi les autorités, et le Procureur de la République près les tribunaux de Garoua descendu sur le terrain, a ordonné l’évacuation des corps par les Sapeurs-Pompiers. Il convient de noter que ces corps retrouvés sur l’un de ses chantiers, n’ont pas été identifiés comme ayant un lien avec l’Entreprise Prime Potomac ».

« Prime Potomac déplore néanmoins ce triste évènement, et présente d’ores et déjà ses condoléances aux familles endeuillées, ce, en attendant l’identification desdits corps par les autorités. Prime Potomac collaborera avec les autorités compétentes, afin que toute la lumière soit faite à ce sujet.», précise le président directeur général de l’entreprise, Ben Modo.

Prime Potomac est le maître d’œuvre de ce chantier de construction d’un hôtel de 100 chambres dans le quartier Roumdé Adja. Cet hôtel est l’un de ceux qui devaient accueillir des délégations de la Coupe d’Afrique des nations (Can) qui s’est jouée au Cameroun entre janvier et février 2022. La ville de Garoua avait accueilli une poule de cette compétition.

Depuis que le ministre des Sports et de l’éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, a demandé, au mois de janvier dernier, à cette entreprise de reprendre les travaux, rien n’a bougé à ce jour. Prime Potomac réclamant toujours le paiement de ses décomptes avant toute reprise des travaux.

 

 

Cameroun : une infirmière française poignardée à mort à Yaoundé en rentrant à son hôtel

Le corps sans vie de Marie Florence Kwadith, une infirmière française d’origine camerounaise de 57 ans, a été retrouvé sur l´autoroute Yaoundé Nsimalen, le 20 février 2023. 

L’insécurité continue à gagner du terrain à Yaoundé. Une dame a été retrouvée morte, le corps poignardé. La victime était revenue au Cameroun depuis deux semaines pour prendre part aux obsèques de sa sœur. Selon les informations, elle a été agressée et poignardée à mort en rentrant à l´hôtel des Députés où elle logeait en plein cœur de la capitale. Tout porte à croire qu´elle a été agressée par les occupants du taxi qu´elle a emprunté pour rentrer à l´hôtel.

Marie Florence Kwadith était mère de quatre enfants et était sur le point de rentrer en France pour reprendre son poste de travail en tant qu´infirmière. L´enquête pour mort suspecte sera ouverte à la Division régionale de la police judiciaire du Centre. Cet événement tragique s´ajoute à une série de décès suspects dans la ville de Yaoundé au cours du mois écoulé, dont l´assassinat du journaliste Martinez Zogo et du prêtre orthodoxe Jean Ola Bébé.

La ville de Yaoundé est désormais en état d’alerte face à cette vague de violence. Cet incident est une triste illustration de l´insécurité grandissante à Yaoundé. Les autorités devraient prendre des mesures appropriées pour garantir la sécurité des citoyens et des visiteurs de la ville.

Cameroun : crime crapuleux dans une chambre d’hôtel à Yaoundé

La meurtrière a été rattrapée grâce à la vigilance des employés de l’hôtel où le forfait a été commis.

La vidéo macabre est devenue virale sur les réseaux sociaux. L’image d’un corps décapité dans une valise est insoutenable. Aussitôt informés, les habitants du quartier Biyem-Assi ont envahi le lieu du crime ce lundi 22 août.

En effet, selon le témoignage de la meurtrière, Désiré Beyanga, elle a pour une obscure raison ôté la vie de sa belle-sœur, Marie France Mbeya. Le crime a eu lieu au quartier Biyem-Assi, plus précisément à l’hôtel le Mendzang, situé à la descente du lycée de Biyem-Assi. À en croire les premiers témoignages, Désiré Beyanga, originaire d’Okola dans la région du centre, qui réside non loin de l’hôtel le Mendzang aurait fait venir sa belle-sœur à l’hôtel dimanche dernier.

Selon son récit, après l’arrivée de cette dernière dans la chambre d’hôtel, elle va lui frapper une bouteille sur la tête, puis à l’aide d’une machette bien limée lui trancher d’abord la gorge ,ensuite elle va décapiter le reste du corps en plusieurs morceaux.

Après avoir commis son forfait, elle va revenir dans cet hôtel dans la nuit du lundi 22 août aux environs de 22h avec une valise  dans laquelle elle va disposer les morceaux des restes de sa belle-sœur. Elle va par la suite tenter de sortir de l’hôtel pour aller à la rencontre de son client potentiel. C’est à ce moment précis qu’elle sera interpellée par le gérant de l’hôtel qui constate qu’elle a du mal à transporter sa valise.

Il se propose donc de l’aider à faire descendre la valise au rez-de-chaussée. Une proposition qu’elle va refuser. C’est à ce moment précis qu’il va suspecter quelque chose de louche et fera appel à d’autres employés de l’hôtel qui viendront contraindre Désiré Beyanga à dévoiler le contenu de sa valise.

Dans un premier temps, elle leur fait comprendre que ce sont des aliments mais ces derniers ne sont pas satisfaits par cette réponse, ils vont arracher la valise et découvrir le pot aux roses.  Une fois informées, les forces de maintien de l’ordre ainsi que le maire de Yaoundé 6, Jacques Yoki Onana vont arriver sur les lieux du spectacle macabre.

 D’après les premiers éléments de l’enquête, on apprendra que notre meurtrière qui est passée aux aveux avait une dette de 4 millions dans une réunion. Elle s’est donc abonnée à une page sur Facebook dénommée « Richesse », c’est de là qu’on lui a promis cinq cent millions de F CFA si elle déposait le corps de quelqu’un dans un cimetière bien précis.

Can 2019 : effondrement partiel d’un hôtel en chantier à Garoua

L’incident a eu lieu le vendredi 7 septembre dernier. Aucune victime n’a été déclarée.

C’est par une photo devenue virale que les Camerounais ont été informés d’un incident survenu sur le chantier de construction d’un hôtel de la Coupe d’Afrique des Nations –prévue au Cameroun en 2019- dans la ville de Garoua.

L’information a, par la suite, été confirmée lundi par un communiqué de Mota-Engil, le prestataire en charge de ce chantier. Lundi dernier, Jorge Rocha, le contract manager de l’entreprise portugaise, a précisé que « le coffrage prévu pour recevoir un segment de la dalle du premier du premier étage de l’hôtel en chantier s’est affaissé peu avant le coulage du béton. C’était pendant les tests de résistance de l’échafaudage, c’est-à-dire, avant le bétonnage ».

Cet incident n’a fait aucune victime humaine. Cependant, il « a retardé de quelques jours le coulage du béton sur cette surface d’environ 25m² située à l’aile gauche du bâtiment », affirme le communiqué de Mota-Engil, qui assure que le délai de livraison des chantiers sera respecté. L’entreprise portugaise a pris un engagement contractuel avec l’Etat du Cameroun le 11 août 2017 pour la réhabilitation du stade Roumdé Adja, la construction des stades annexes d’une capacité de 1000 places et la construction d’un hôtel quatre étoiles de 70 chambres. Elle disposait de 15 mois pour achever les travaux.

Cameroun: un hôtel cinq étoiles en vue à Douala

Ledit complexe hôtelier va être exploité sous la marque Hyatt Regency. Il sera doté de 200 chambres pour un montant de 45 milliards de FCFA

La ville de Douala devrait bientôt abriter un hôtel turc cinq étoiles qui sera exploité sous la marque Hyatt Regency. C’est ce qu’a indiqué le 16 décembre 2016, l’ambassadeur de Turquie au Cameroun, Murat Ülkü. C’était à l’occasion de la cimenterie Medcem.

Selon ce dernier, ledit hôtel sera doté de 200 chambres et sera construit au quartier Bonapriso par la société turque Yenigün – laquelle est déjà impliquée dans la réalisation de plusieurs chantiers au Cameroun, notamment le stade de Japoma. Les travaux seront lancés au cours de l’année 2017 pour un montant total de 70 millions de dollars, soit environ 45 milliards de FCFA.

Ce projet hôtelier est porté par la Société nouvelle de développement et d’investissement (SNDI),


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CAN féminine 2016: huit milliards de F pour la rénovation des hôtels

Cette somme est destinée à la réhabilitation du Mountain Hotel et du Parliamentarian Flats Hotel de Buéa dans le Sud-ouest, en prélude à la compétition qui se tiendra au Cameroun en 2016

Le gouvernement camerounais a annoncé récemment le déblocage de plus de 8 milliards de francs CFA pour la réhabilitation du Mountain Hotel et du Parliamentarian Flats Hotel de Buéa, (Sud-ouest) dans la perspective de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine en 2016.

Ces deux structures hôtelières serviront à l’hébergement des équipes devant prendre part à la CAN féminine de football qu’organise le Cameroun du 19 novembre au 03 décembre 2016.

Le plus grand bénéficiaire de ces contrats est la société camerounaise Gresceram International, qui s’adjuge deux contrats d’un montant global de 5,6 milliards de francs CFA, pour la réhabilitation du Mountain Hotel de Buea, en groupement avec deux autres entreprises locales.

Le groupe Somaf, lui, s’adjuge un contrat d’un montant de 2,5 milliards de francs CFA, pour la réhabilitation et l’extension du Parliamentarian Flats Hotel de Buéa.

Les travaux qui commencent en janvier prochain dureront huit mois.


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Mali: réouverture de l’hôtel Radisson après l’attaque du 20 novembre

Dans le bâtiment principal, les impacts de balles et les traces de sang ne sont plus visibles ce mardi

Au Mali, l’hôtel Radisson de Bamako va rouvrir ses portes ce mardi 15 décembre. Après l’attaque terroriste du 20 novembre dernier, revendiquée conjointement par al-Qaïda au Maghreb islamique et son allié Al-Mourabitoune, qui a fait 21 victimes, il a donc fallu s’activer pour effacer les traces de l’attaque et remettre l’hôtel à neuf, afin de pouvoir à nouveau accueillir les clients.

Dans le bâtiment principal, les impacts de balles et les traces de sang ont déjà disparu, mais pour accueillir à nouveau les clients, c’est un monumental chantier qui s’impose, comme ici dans la salle de restaurant de l’hôtel Radisson, l’un des lieux les plus touchés par l’attaque.

« Je m’appelle Fadwa. Je travaille à l’hôtel en tant que Spa manager mais vu la situation, on fait un peu de tout. Nous sommes en plein travaux. On essaye de remettre en état les murs parce qu’il y a eu un grand incendie qui s’est déclenché ici, dans ce coin. On essaye de changer aussi un peu les couleurs des murs et comme ça, quand le personnel reprendra le service, cela change un peu l’esprit. Cela réveille beaucoup moins les mauvais souvenirs. C’était dans un état catastrophique ; le matériel aussi était pas mal cassé », a témoigné Fadwa.

Et parmi les travaux engagés, il y a bien sûr le nouveau dispositif de sécurité.

« Nous avons installé des portails métalliques. Il y aura, avant d’entrer, un scan bagages ; contrôle de voitures ; bureau de sécurité ; vidéosurveillance ; portiques pour laisser passer les clients et tous les murs seront rehaussés pour ne pas que l’on puisse jeter quoi que ce soit. Nous allons monter des barrières fer forgé sur tous les murs extérieurs de l’hôtel sur une hauteur de deux mètres et il y aura également un deuxième portail métallique à la sortie gauche de l’hôtel », a précisé, à RFI, Gary Ellis, le directeur de l’hôtel Radisson, de Bamako.

Trois employés de l’hôtel figurent parmi les victimes de l’attaque. Certains salariés ont demandé encore un peu de temps avant de reprendre le travail.


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Cameroun: William Sohaing chute du 12e étage de l’hôtel Akwa Palace

Meurtre ou suicide? Aucune certitude pour le moment sur l’origine de la mort du jeune homme à Douala

C’est à un après midi bien mouvementé qu’ont eu droit les populations de Douala et particulièrement celles du quartier Akwa ce mardi 19 avril 2011. Aux environs de 15 heures et 30 minutes, chacun vaque tranquillement à ses occupations habituelles, lorsqu’un bruit assourdissant se fait entendre. C’est la grande embrouille. La foule coure dans tous les sens, cherchant l’origine de ce bruit. En quelques minutes, la circulation est bloquée. « Moi j’ai cru qu’il y avait un accident, tellement le bruit était fort » relate un témoin sur les lieux, tandis que d’autres avaient cru entendre un coup de fusil. « C’est alors qu’on voit s’élever une fumée de poussière devant l’entrée de l’hôtel Akwa Palace » poursuit un autre témoin qui dit avoir vécu la scène. Ici, un jeune homme, d’une trentaine d’années, est étalé sur la route. Il est tombé du dernier niveau, soit le 12ème étage de l’hôtel. « On n’aurait pas dit que c’était un corps qui tombait. Moi j’ai cru voir un habit, jusqu’à ce que j’entende le bruit que la chute a provoqué » raconte notre témoin. Le jeune homme en question n’est autre que William Sohaing, un des fils de l’homme d’affaire André Sohaing, par ailleurs le propriétaire de l’hôtel Akwa Palace. Une information qui suscite davantage la curiosité tant des passants que des employés des entreprises voisines à l’hôtel situé sur le boulevard de la liberté. Ici et là, les activités se sont soudainement arrêtées, chacun cherche à comprendre ce qui se passe. Le corps est étalé sur la voix, sous les regards stupéfaits des membres de la famille dont « le père André Sohaing » lui-même, mais aussi des employés de l’hôtel qui ne comprennent rien à l’acte de leur collègue, puisque la victime était selon l’un d’entre eux, chargé du recouvrement de l’établissement.

Meurtre ou suicide?
C’est la question qui alimente toutes les conversations depuis ce mardi après midi. A première vue pour certains, il s’agit d’un suicide puisque le corps est tombé d’une fenêtre de l’étage. Surtout que la victime n’était pas à sa première tentative. Selon des sources, il aurait déjà tenté par le passé de se suicider, « en tombant de leur immeuble à Paris » apprend-on. D’un autre côté, d’aucuns se refusent à penser à un suicide et avancent plutôt, à tord ou à raison, l’argument d’un meurtre. « Personnellement je pense qu’il était mort et que l’on a balancé son corps pour faire croire à un suicide » affirme un témoin. Une idée que soutien bon nombre de personnes ici, au regard de certaines circonstances. « Quelqu’un ne peut pas partir de cette hauteur et il n’y a pas une mare de sang sur le sol. Quand vous regardez bien vous voyez qu’il y a juste une petite quantité de sang qui coule par les oreilles. Or en principe à cette distance là, la tête devait même complètement exploser et il devait y avoir du sang partout » soutiennent ceux là qui pensent que le jeune homme était mort bien avant d’être jeté par la fenêtre.

Quoi qu’il en soit, les forces de l’ordre, sous la houlette du secrétaire général de la région du Littoral sont descendues sur le terrain et une enquête a été ouverte pour en savoir davantage sur ce cas qui n’est pas sans rappeler l’épisode de l’hôtel Hilton de Yaoundé il y a près de cinq années.


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