Cameroun : Fridolin Nke licencié de l’université de Yaoundé I

Le recteur de la mère des université camerounaises, le Pr. Maurice Aurélien Sosso a signé la décision ce vendredi 11 août 2023.

 

Le lien contractuel liant Fridolin Nke à l’université de Yaoundé 1 est désormais coupé. Celui qui était jusqu’ici chargé de cours au département de philosophie à la Faculté des arts, lettres et sciences humaines de cette institution universitaire sous le matricule 548 743-N est mis à la porte. L’acte du recteur précise qu’« est rompu à compter de la date de signature de la présence décision, le contrat de travail(…) du 04 mars 2015, liant l’université de Yaoundé 1 à monsieur Nke Fridolin, chargé de cours (…) ; ladite rupture entraine licenciement de l’intéressé ».

La sanction est tombée après que Fridolin Nke a été reconnu coupable de plusieurs faits qui lui étaient reprochés. Il est ainsi licencié « pour actes de diffamation ; pour injures ; pour langage ordurier ; pour actes de violence et d’intimidation (menaces de mort) ; pour faute lourde conformément aux articles 34 et 37 du code du travail ; pour faute professionnelle constituée par les manquements du mis en cause à ses devoirs et obligations d’agent de l’Etat conformément à l’article 92(2) du statut général de la fonction publique(…) », entre autres, peut-on lire dans le document qui fait le tour de la toile.

Ces motifs de licenciement ont été invoqués en mi-juillet dernier lorsque l’universitaire a été traduit au conseil de discipline de l’université. Dans une note du recteur, il a été précisé que l’enseignant encourait la rupture du contrat de travail. Dans une mise au point du chef service de l’information et des conférences de la même université, Dubois Onana, il était alors demandé au concerné de fournir la preuve de l’existence réelle de ses diplômes et de son parcours académique. Nous l’avions signalé, il était à un pas du licenciement qui est confirmé aujourd’hui.

Cameroun : après sa sortie du Senat, Albert Mbida est renvoyé de Vision 4

Cet ancien sénateur fait partir des 22 personnes licenciées par Amougou Belinga.

Saison noire pour Albert Mbida. Le nom de ce professeur d’université n’a pas été aperçu dans la liste des sénateurs après les recentes sénatoriales. Il n’a plus bénéficié du décret du Président Paul Biya, du vendredi 31 mars 2023. Nommé il y a 5ans au Sénat, pour le compte du département du Nyong et Mfoumou, Région du Centre, le désormais ex-employé du Groupe l’Anecdocte n’a pas vu son mandat renouvelé.

Quelques semaines seulement après il perd son poste de conseiller technique numéro 2 de Jean-Pierre Amougou Belinga, PDG du groupe l’Anecdote. Albert Mbida est victime de la restructuration de Vision 4 initié par l’homme d’affaire.

En effet, après la chaîne de télévision TELE SUD, c’est autour de la chaine de Vision 4 de subir une réduction des effectifs et coûts de fonctionnement. En effet, le promoteur, l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga détenu à la prison de Kondengui dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo a ordonné le licenciement de 22 personnes au sein de la chaîne de télévision Vision 4.

Parmi les personnes licenciées, certaines sont invitées à venir remettre les véhicules de fonction en leur possession. On y dénombre : Jean Pierre Ndzana ; Faustin Nicolas Fouda ; Parfait Zambo ; Godman Eyenga ; Jean Pierre Efouba Onana ; Jean Marie Mbala et Albert Mbida.

Ces licenciements sont intervenus aux lendemains de nouvelles nominations au sein de la télévision Vision 4. De ce côté, la restructuration serait liée à « la conjoncture actuelle ». Amougou Belinga ayant été placé en détention provisoire depuis le 4 mars 2023.

Cameroun : 915 nouveaux agents publics rayés des effectifs

La décision s’inscrit dans le cadre de la phase contentieuse de l’opération du comptage physique des personnels de l’Etat.

Ce sont au total 915 agents publics. Soit 56 fonctionnaires et 859 agents de l’Etat relevant du code du travail. Les premiers sont révoqués et les seconds licenciés. Désormais, ils ne font plus  partie des effectifs de la fonction publique de l’Etat. Cependant, ils ont la possibilité de saisir en dernier ressort le conseil supérieur de la fonction publique. Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a porté l’information à la connaissance du public par voie de communiqué le jeudi 13 octobre 2022.

Selon Joseph LE, « ces nouvelles sanctions qui portent à 1 408 le nombre d’agents publics déjà rayés des effectifs, dans le cadre de l’Opération COPPE, sont prises conformément aux dispositions du décret N°94/199 du 7 octobre 1994 modifié et complété par le décret N°2000/287 du 12 octobre 2000 et du décret N°78/484 du 9 novembre 1978 portant respectivement Statut général de la fonction publique et Code du travail », peut-on lire.

A en croire le communiqué du ministre, les sanctions ont été prononcées suite à une procédure disciplinaire. « Nonobstant de nombreux communiqués et mises en demeure du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative à l’adresse des mis  en cause, seuls 601 personnels sur  8 766 concernés ont daigné déférer aux convocations du conseil de discipline (…) Au terme de leur audition, 177 mis en cause ont été réhabilités au travers des reprises en solde  simples ou assorties d’avertissement, blâme, abaissement d’échelon, etc. », explique  le Minfopra.

Pour rappel, l’opération du comptage physique  du personnel de l’Etat a pour but de lutter contre « l’absentéisme chronique des agents publics ». en 2021, plus de 480 agents publics ont été revoqués ou licenciés. Avec la nouvelle vague, le nombre total d’agent rayés est de 1 408.

Cameroun : les employés de la Php en grève

Ils protestent contre leurs conditions de travail et le licenciement à venir des gardiens de la société. Déjà un mort enregistré dans des accrochages avec les forces de l’ordre.

Tout est parti d’un mouvement d’humeur du personnel gardien des Plantations du haut Penja (Php). Ceux-ci protestaient, depuis le 19 novembre, contre la décision de la direction de recruter une société de gardiennage. Ce qui qui signifie leur licenciement de fait.

Les manifestations qui s’en suivies dans la ville de Njombé-Penja, dans le département du Moungo (région du Littoral) ont connu la mort d’un homme. Un gardien de la Php selon des sources locales.

D’autres employés et des habitants de la petite ville ont joint le mouvement, déclenchant une réponse des forces de l’ordre. Celles-ci ont usé de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants ce 20 novembre.

La Php est la filiale camerounaise de la Compagnie fruitière, une entreprise française. Elle est spécialisée dans la culture et l’exportation de la banane.

France: mobilisation en soutien à un Camerounais menacé de licenciement

La CGT a manifesté lundi devant le siège de l’entreprise Privilège, dans la ville de Tours, pour protester contre le refus de ladite structure de payer la caution de 380 euros pour régler la situation administrative de son employé.

Un Camerounais installé en France depuis sept ans est menacé de licenciement et son séjour dans ce pays est remis en cause. L’infortuné aurait changé de statut matrimonial, selon le site Lanouvellerepublique.fr. Ce qui aurait entraîné la perte de son titre de séjour sur le sol français.

Seule option: acquérir un titre de travail. Mais pour le faire, il aurait fallu que son employeur, l’entreprise Privilège, spécialisée dans la gardiennage, paye la somme de 380 euros (249 823 francs CFA) auprès de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Oif). Ce à quoi elle se refuse.

Toutes choses qui ont conduit la Confédération générale du travail (CGT) – un syndicat français de salariés –  à se mobiliser, le lundi, 26 février, devant les bureaux de Privilège à Tours, à l’Ouest de la France en soutien à ce Camerounais.

 

Des licenciements «abusifs» créent la polémique à la Camair-Co

La Direction générale a remercié les employés âgés de plus de 60 ans, afin de réduire les charges de la compagnie. Cette mesure n’a pas plu au syndicat des travailleurs qui dénonce des abus

Le Syndicat des travailleurs de transport aérien du Cameroun s’insurge contre les procédés de mise en retraite de certains employés de la Camair-Co. Dans une interview publiée le 19 octobre dans le quotidien La Nouvelle expression, le président dudit Syndicat, Ayango Njong, annonce avoir contacté des avocats pour intenter des actions en justice contre le directeur adjoint de la Camair-Co, Moussa Bouba.

Le conseil d’administration de la Compagnie aérienne nationale avait récemment entrepris de mettre à la retraite les employés âgés de plus de 60 ans afin d’alleger les charges de l’entreprise. La direction générale a confié cette mission à M. Moussa Bouba qui est accusé de n’avoir respecté aucune des procédures en vigueur.

«D’abord d’un, M. Moussa Bouba fait une liste et c’est dans celle-ci qu’il informe les gens dont les noms y figurent qu’ils ne font plus partie de l’entreprise. Ce qui est une faute et un abus, parce que le contrat est individuel et le cadre individuel du contrat doit se suivre jusque dans la séparation. Chacun doit être notifié séparément selon les textes. Ensuite, M. Moussa Bouba commet un délit. Il s’adresse aux banques dans lesquelles les salaires de ces agents sont virés pour leur dire qu’ils ne font plus partie des effectifs de Camair-Co. C’est un délit. Je vais vous dire la conséquence : il y a un parmi ceux-là qui a failli s’évanouir, parce qu’en allant chercher de l’argent pour soigner son enfant, il n’a pas pu accéder à son compte. M. Moussa n’a pas à entrer dans la vie privée des gens; et nous apprenons d’ailleurs qu’ils ont écrit à certaines chancelleries», explique Ayango Njong.

Il reconnait toutefois que la démarche adoptée par l’administration de la Camair-Co pour tenter de relever la structure est «est bien justifiée, car la Camair-Co ne produit plus de recettes. Les subventions de l’Etat vont maintenant jusqu’aux salaires.»

La Camair-Co ploie sous une dette récemment estimée à 35 milliards de F CFA par le ministre des Transports Edgard Alain Mebe Ngo’o. Dans une interview publiée en juin 2016 dans la presse publique, il a indiqué que les charges de la compagnie sont supérieures aux recettes d’exploitations, avec un déficit budgétaire d’1,5 milliard de FCFA par mois.

«A cette situation peu reluisante, il faut ajouter une flotte de cinq avions notoirement insuffisante aux plans quantitatif et qualitatif composée : d’un Boeing 777 le Dja, propriété de Camair-Co ; de 2 Boeing 737-700, loués ; de 2 MA 60, propriété de Camair-Co» avait expliqué Edgard Alain Mebe Ngo’o.

Toutes choses qui avait conduit le chef de l’Etat, Paul Biya, à valider un plan de redressement proposé par le Boeing Consulting.

Boeing Consulting ou Boeing Company?
«Que l’on sorte de la tête des gens le mot Boeing Consulting. Demandez à ceux qui en parlent qu’ils vous montrent un document produit par une compagnie appelée Boeing Consulting. Pour la genèse, c’est en 2009 qu’on a saisi Boeing pour demander un business plan. Ce sont Mendouga Paul Jérôme, Bilaï Biloa Joseph, un pilote, qui saisissent Boeing. En 2009, Boeing Company répond qu’il ne fait pas de business plan, mais peut nous aider dans le cadre de notre start-up programme à faire ci ou ça gratuitement. En 2014, nous voyons un document produit par une autre structure qui s’appelle Boeing Professional services, qui dit qu’ils vont faire un business plan et qui va coûter 549 000 dollars. Puis en 2016 sort un business plan de Boeing Company. Voilà la genèse. Aucun constructeur ne fait du business plan. Maintenant si Boeing a changé et fait du business plan, ok d’accord. Mais, en tout cas, que l’on ne parle pas de Boeing Consulting», souligne Ayango Njong.


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Les syndicalistes dénoncent le licenciement abusif d’une employée à Air France

Ils annoncent des actions syndicales si la compagnie ne reconsidère pas sa position. Une conférence de presse a eu lieu mardi à Douala

Nous disons non à la re-colonisation, non au mépris du Nègre, non aux licenciements abusifs. . Ces termes émanent du syndicat national des personnels du transport aérien et activités connexes, SNPTA. Des déclarations contenues dans un document de deux pages rendus public ce mardi, 27 avril 2010, au cours d’une conférence de presse à Douala. La rencontre avait pour but de dénoncer certains agissements non professionnels de Frédéric Gangand, délégué local de la compagnie aérienne Air France à Douala. En effet, celui-ci a procédé au licenciement abusif d’une employée. Le président Bernard Ekedi, du syndicat national des personnels du transport aérien et activités connexes, estime que c’est «pour satisfaire son ego» que le délégué a pris la décision unilatérale de licencier sa collaboratrice. La dame est chef de service du personnel. Cette décision «foule du pied toutes les procédures en vigueur», telle la convention collective du transport aérien.

De même, il est reproché au délégué d’Air France à Douala de vouloir imposer un assureur précis au personnel de la compagnie par personne interposée, alors même qu’avec le choix des travailleurs, la compagnie réalisait une économie substantielle, martèle le syndicaliste. Celui-ci poursuit: il y a 50 ans, le Cameroun colonisé par la France accédait à l’indépendance et entend fêter le cinquantenaire de sa souveraineté dans la joie, le calme et la paix. M. Gangand Frédéric prenez le risque de réinventer au Cameroun et pour votre compte personnel la re-colonisation des Nègres dans une entreprise où vous êtes employé et non actionnaire, a-t-il conclut.

Annonce des actions syndicales
Le syndicat exige alors de Frédéric Gangand, l’annulation de ces décisions arbitraires de licenciements abusifs et de convoquer de toute urgence une réunion tripartite de crise regroupant l’employeur, l’inspection du travail du ressort et le syndicat SNPTA qui a été saisi par l’employée. Si ces deux conditions ne sont pas respectées, nous passerons aux actions syndicales, annonce Bernard Ekedi. Affaire à suivre!

Un avion air France remorqué
Journalducameroun.com)/n

Yaoundé: Des employés de Famille Boutique jetés dans la rue

Leur licenciement survient à la suite de l’incendie qui a ravagé leur magasin vendredi dernier.

Ambiance peu commune ce lundi 1er décembre 2008 lieu dit Etoa Meki. L’absence d’une partie des employés du supermarché /bar/ alimentation Famille Boutique située ce lieu s’en ressent. Selon une employée de la structure rencontrée à l’extérieur, l’heure est au licenciement des travailleurs: « tout le monde a reçu une lettre de rupture de contrat. Jeudi dernier, le patron a juste fait appel à certaines personnes pour qu’ils viennent ouvrir le magasin. Parce que depuis l’incendie de la semaine dernière, le magasin était resté fermé. Nous ne savons pas pour combien de temps nous allons encore travailler », révèle t- elle, avec une pointe de tristesse. Comme elle, quelques employés ont été rappelés pour s’occuper du service. « Le directeur général nous a fait savoir que nous allons nous réunir avec l’inspecteur du travail le 7 décembre pour régler les questions relatives au paiement de nos droits », ajoute un autre employé. Il ne comprend toujours pas pourquoi le patron prend une telle décision. Il a pourtant il a cru entendre que l’assurance se chargerait de tous les dégâts causés. « Le commissaire des avaries en s’assurant de la destruction de nos marchandises il y a quelques jours a affirmé que l’entreprise serait remboursée! » Tadie Etienne, le patron, est introuvable. « Il doit être au parquet », révèle quelqu’un. Sylvestre, un autre employé est plutôt confiant: « Je ne crois pas que notre patron puisse nous renvoyer de la sorte.. Il va sans doute organiser une réunion pour mettre les choses au point », confie t-il.

Tout est parti de l’incendie survenu dans la nuit du jeudi à vendredi 21 novembre dernier dans le magasin de l’entreprise sis à Etoa Meki. Commencé vers 3 h du matin, il a été rapidement maîtrisé par les sapeurs pompiers arrivés sur les lieux une heure environ après qu’il se soit déclaré. Le montant des pertes qui s’élèveraient à plus d’une centaine de millions de Fcfa n’a pas été révélé. Mais toujours est t-il que le contenu du magasin a été vidé par le commissariat aux avaries. La thèse d’un incendie criminel a été avancée. Les forces de l’ordre ont aussitôt ouvert une enquête.
La décision de la rupture massive de contrat ne concerne que les employés de l’agence de Yaoundé, a-t-on appris de source proche de l’administration de la structure. Comme quoi, les employés de la branche de cette structure localisée à Ebolowa sont épargnés; il ne reste plus qu’à attendre la rencontre de dimanche sur prochain qui permettra de faire la lumière sur le sort réservé à ces employés.