Cameroun : fin du système de mi-temps dans l’enseignement secondaire

Le gouvernement a décidé de revenir au régime de plein temps en vigueur dans les lycées et collèges du Cameroun avant la survenue de la Covid-19.

Dès la prochaine rentrée scolaire, tous les élèves des lycées et collèges du Cameroun vont reprendre les cours dans système normal. Dans une correspondance adressée le 13 juillet dernier aux responsables des établissements secondaires de la région de l’Adamaoua, le délégué régional des Enseignements secondaires leur demande de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour mettre fin au régime de mi-temps » dans leurs écoles, révèle Stopblablacam.

Cette décision, écrit Alim Garga, vise à « assurer au maximum le taux de couverture des enseignements et des heures et d’améliorer significativement les résultats aux examens officiels dès l’année scolaire 2023-2024 » qui démarre le 4 septembre prochain. Le gouvernement avait adopté le système de mi-temps à la rentrée scolaire 2020-2021 dans le cadre des mesures de riposte contre la Covid-19.

Ce système, expliquait la ministre Nalova Lyonga, s’appliquait aux établissements d’enseignement secondaire qui ne disposaient pas d’assez d’espace pour accueillir 50 élèves par classe, le maximum imposé par le gouvernement pour endiguer la propagation du virus. L’objectif, selon les autorités, était d’assurer le respect de la distanciation sociale entre les élèves et les protéger de la maladie.

Certains élèves suivaient ainsi des cours le matin, et d’autres le soir. Le système incluait également des cours à distance, mais il a montré ses limites dans la pratique. La levée de cette mesure intervient alors que la situation de la pandémie au Cameroun permet d’observer une tendance à la baisse des cas de contamination, et après que l’OMS a annoncé la levée de l’état d’urgence sanitaire mondiale de la Covid-19 en mai 2023.

La mesure limitant les effectifs à 50 élèves par classe reste cependant maintenue. Elle devra encore être en vigueur dès la prochaine rentrée scolaire. Les responsables des établissements secondaires sont invités à respecter cette instruction de la Minesec, alors que le Cameroun peine à juguler les effectifs pléthoriques dans les écoles qui ont un lourd impact sur l’encadrement des apprenants.

Cameroun : confusion au Padesce, le mutisme trouble de la Banque mondiale

Le recrutement non conforme d’une Coordinatrice générale du Padesce est de nature à bloquer le bon fonctionnement de cette institution.

Qui dirige le Projet d’appui au développement de l’enseignement secondaire et des compétences pour la croissance et l’emploi (Padesce) ? Difficile de répondre avec certitude à cette question, car depuis le 25 mai dernier, une lettre co-signée par Issa Tchiroma Bakary ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et  le Pr Nalova Lyonga ministre des enseignements secondaires, les maîtres d’ouvrage de ce projet financé à hauteur de 73 milliards, 734 millions de francs Cfa, affirment «rompre toute collaboration de leurs collaborateurs » avec la coordinatrice générale le Dr Marcelline Paulette Bayiha, pourtant recrutée après un appel à candidatures, sous  le silence assourdissant de la Banque Mondiale.

« Nous saisissons cette occasion pour vous rappeler que le Minesec et Minefop n’ont pas participé à votre recrutement, ni signé votre contrat de service et de ce fait ne peuvent pas vous évaluer. Au regard de ce qui précède, nous vous informons qu’à partir de la présente lettre, nos deux départements ministériels n’auront plus de relation de travail avec vous et aucun de nos personnels n’interagira plus avec vous sur le plan professionnel, dans le cadre du Padesce », a ainsi réagi les deux ministres.

C’est une lettre d’observation du Dr Paulette Bayiha adressée à l’un de ses collaborateurs, le Responsable Administratif et Financier qui semble avoir suscité l’ire des deux ministres qui l’accusent de «défiance».  Un coup de sang qui ne respecte aucune norme régissant ce projet, et qui manifestement est contraire au manuel de procédure de la Banque mondiale contenue dans la Norme Environnementale et Sociale (NES) 2, Environnemental Social Framework French.pdf (worldbank.org) du Cadre Environnemental et Social.

L’un des objectifs de cette norme est de « Promouvoir la sécurité et la santé au travail. • Encourager le traitement équitable, la non-discrimination et l’égalité des chances pour les travailleurs du projet. Protéger les travailleurs du projet, notamment ceux qui sont vulnérables tels que les femmes… » Cette norme s’applique à tous les projets financés par la Banque Mondiale dans le monde.

Cet acte constitue également une violation des dispositions relatives au recrutement et à la gestion du contrat du Coordonnateur Général proposées par les équipes de préparation du projet (Banque mondiale, Minefop, Mimesec, Minepat, et Precasem).

Ces dispositions sont contenues dans le « Project Appraisal Document » (Cf p104 du PAD), issu des accords institutionnels entre la Banque mondiale et le gouvernement de la République du Cameroun, représenté par le Minepat qui a été publié le 24 juin 2020, soit 1 an et 6 mois avant le recrutement du Coordonnateur Général.

Il indique entre autres les attributions du Coordonnateur Général.  Le contrat du Coordonnateur Général est également régi par les textes du Premier Ministre notamment, le Décret n° 2021/7341/PM du 13 octobre 2021 ainsi que l’Arrêté n° 094/CAB/PM du 12 octobre 2021 portant création, organisation et fonctionnement du Padesce.

Si l’on se réfère à l’Accord de Financement et le Manuel opérationnel préparé et signé par le Cameroun, « l’UCP est placée sous l’autorité d’un Coordonnateur Général recruté par appel à candidatures, dont le contrat est signé par le Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Section 2.5.2.)

Quelle est la position de la Banque Mondiale dans cet imbroglio ?  Pas de réaction officielle pour l’instant à ce qui ressemble fort à un coup de force des maîtres d’ouvrage qui semble avoir reçu l’accord tacite de l’institution financière, puisque l’on voit sur des photos prises a son siège de Yaoundé le 1 er juin 2023, Jorgen Billetoft Consultant de la Banque Mondiale en présence des équipes du Mécanisme Compétitif de Développement des Compétences (MCDC).

Il s’agirait d’une session de formation, mais à y regarder de près cette session s’apparente à un adoubement au forceps de celle qui se présente comme coordonnatrice générale par intérim du Padesce, Madame Mbenoun née Ngo Nguidjol Sophie Magloire, sans qu’aucun texte officiel ne vienne confirmer cet état de fait.

A noter que ce climat délétère, s’accompagne de violences et voies de fait, puisque que le cabinet de la coordinatrice générale du Padesce, le Dr Marcelline Paulette Bayiha a été viole, par l’un de ses collaborateurs formellement identifié et qui a affirmé agir sur instruction de Mme Mbenoun, avec l’aval du ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Issa Tchiroma Bakary, l’affaire fait l’objet d’une plainte à la Direction générale de la police judiciaire, qui a d’ailleurs placé des scellés sur la porte du cabinet.

Des collaborateurs considérés comme proches de Mme Paulette Bayiha sont aussi  interdits d’accès dans les locaux de Padesce et font l’objet de menace. A ce jour, la Coordonnatrice générale Dr Paulette Marceline Bayiha également est interdite d’accès à son cabinet.

Face à ce qui ressemble fort à un « Hold Up » savamment orchestré au moment où le projet atteint sa vitesse de croisière, l’arbitrage du premier ministre chef du gouvernement, et du Minepat tutelle technique de ce projet, de même que la Banque Mondiale dont la réputation et les pratiques se trouvent sérieusement questionnées est vivement attendue.

Quoiqu’il en soit c’est un projet voulu par le président Paul Biya et utile à la jeunesse camerounaise qui se trouve ainsi paralysé alors que sur le site Internet du Padesce, l’on peut voir qu’une dizaine d’appels d’offres dédiés aux bénéficiaires du Projet été publié et les établissements pouvant potentiellement bénéficier des appuis du Projet pour leur développement ont vu leurs Projets être affichés.

Le Padesce mis en place avec l’appui de la Banque Mondiale a pour objectif de développer et d’améliorer l’accès équitable à un enseignement secondaire de qualité et à une formation technique et professionnelle adaptée au marché, avec un accent sur les filles. Le Projet est mis en vigueur depuis le 21 décembre 2021, le Coordonnateur Général a été recruté après appel à candidatures, en décembre 2021.

Cameroun : pour une meilleure adéquation entre la formation et l’emploi

Les ministres Nalova Lyonga et Issa Tchiroma Bakary ont présidé ce 28 février la première session du Comité de pilotage du Padesce.

La première session du Comité de pilotage du projet d’appui au développement de l’Enseignement secondaire et des compétences pour la croissance et l’emploi (Padesce) s’est tenue ce mardi 28 février à l’hôtel Star Land à Yaoundé. Les travaux étaient coprésidés par les ministres  des Enseignement secondaires, le Pr Nalova Lyonga, et le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, M. Issa Tchiroma Bakary.

Deux articulations essentielles ont constitué les points d’ancrage de cette rencontre : l’examen puis l’adoption du rapport des activités de l’année 2022 et l’examen puis l’adoption du budget du Padesce, pour le compte de l’exercice 2023.

Prenant la parole le premier « pour éviter des répétitions et par solidarité gouvernemental », le ministre Tchiroma a tenu, d’emblée, a précisé que la Padesce est une initiative du gouvernement camerounais et de la Banque mondiale entré en vigueur le 21 décembre 2021. Pour la ministre Nalova Lyonga, ce projet vise la réforme du sous-système des Compétences techniques et professionnelles (DCTP).

L’objectif ainsi recherché est d’améliorer l’accès équitable à un Enseignement secondaire général de qualité avec un accent sur les filles. Il vise également la mise en adéquation de l’offre de formation technique et professionnelle aux besoins du marché du travail. Le projet est mis en œuvre par les ministères des Enseignements secondaires et de l’Emploi et de la formation professionnelle.

Pour accomplir efficacement sa mission, la Padesce compte quatre composantes à savoir : l’appui au sous-système de l’Enseignement secondaire général ; l’appui au développement du système des compétences ; la gestion du projet de l’assistance technique et la composante de contingence en cas d’urgence.

Cameroun : agression d’une surveillante au Lycée bilingue de Nkol Eton, la mise en garde du ministre Nalova Lyonga

Suite à la scène d’agression d’une surveillante par une élève au Lycée bilingue de Nkol Eton lundi 28 mars 2022, le ministre des Enseignements secondaires rappelle les élèves et les parents à l’ordre.

La vidéo a vite fait le tour de la toile lundi 28 mars 2022, devenant virale. Elle montre une fille grande de taille en tenue de classe, donnant des coups de poings, des gifles et tirant les cheveux d’une dame dans un couloir, à l’étage d’un bâtiment du lycée, devant des jeunes en tenue de classe. Tandis qu’une autre dame se démêle pour les séparer, d’autres jeunes en tenue accourent pour regarder le spectacle tel des spectateurs face à un ring de boxe. Au bout de la scène de violence, les responsables de l’établissement distribuent les points.

Ainsi, «suite à l’incident survenu le lundi 28 mars 2022 au Lycée bilingue de Nkol Eton au cours duquel une surveillante a été agressée par une élève de la classe de terminale a4 Allemand, le ministre des Enseignements secondaires a effectué une descente sur le terrain le mardi 29 mars 2022 », apprend-on dans un communiqué lu au Poste national de la Crtv.

«Une session extraordinaire du Conseil de discipline a été convoquée par le chef de l’établissement ce même lundi 28 mars 2022. Au terme dudit conseil, l’élève ayant agressé la surveillante a été définitivement exclue », informe le communiqué du Minesec au sortir d’une séance de travail avec le responsable du lycée mardi 29 mars 2022.

Dans le même communiqué, le ministre « rappelle aux parents que tout élève qui agresse un enseignant s’expose à une exclusion définitive de son établissement conformément à la réglementation en vigueur. Les élèves ne sont pas autorisés à apporter leur téléphone portable dans l’enceinte de l’établissement scolaire », précise Pauline Nalova Lyonga.

Cet incident survient dans un contexte où les scènes de violence et de déviance sont de plus en plus relatées au sein des établissements scolaires au Cameroun. Des agressions des enseignants et des camarades par des élèves souvent ayant consommé des stupéfiants sont légions. Cette autre scène arrive aussi au moment où les enseignants posent de nombreuses revendications en vue d’améliorer leurs conditions de travail.

Cameroun : les enseignants fuient les zones de conflits

 

Selon un communiqué du ministre des Enseignements secondaires, pour diverses raisons, 600 enseignants ont abandonné la craie sur l’ensemble du territoire national. La région du Nord-Ouest se taille la part du lion avec 264 déserteurs.

 

Le problème d’abandonner son poste de travail est devenu récurrent dans l’administration publique camerounaise. Au total, ce sont 600 enseignants qui sont priés de se présenter au ministère des Enseignements secondaires, direction des ressources humaines, porte 507 bis (bureau des bons de caisse), dans un délai de sept jours, mini de toutes les pièces justificatives de leur position administrative actuelle, faute de quoi des mesures disciplinaires seront  prises à leur encontre.

 

Le communiqué de la ministre des Enseignements secondaires Naloga Lyonga signé le 30 juin 2021 fait une répartition par région des enseignants absents à leur poste de travail. La région du  Nord-Ouest est la plus représentée avec 264 absentéistes, suivie dans l’ordre décroissant par le Centre- 107 ; le Sud-Ouest-58, le Littoral-43 ; l’Adamaoua-35 ; l’Ouest -29 ; l’Extrême Nord -21 ; le Sud -20, le Nord -16 et l’Est -7. 

 

D’après le statut général de la fonction publique, les sanctions peuvent aller de la suspension de solde à la traduction au conseil de discipline pouvant conduire à la radiation. Un des enseignants déserteurs, joint au téléphone, dit avoir quitté son poste par crainte pour sa vie. Sous couvert de l’anonymat, il indique que : « je suis parti du Sud-Ouest, en novembre 2020, après que des groupes armées ont enlevé 11 professeurs. De manière récurrente, les établissements scolaires sont la cible d’attaques des séparatistes couronnées par des enlèvements et des assassinats aussi bien des élèves que des enseignants ».

 

Il ajoute qu’il veut bien y retourner prendre la craie mais pose néanmoins quelques préalables : « La première condition est le retour de la sécurité dans les régions anglophones, notamment à Kumbo, où je vivais ». Autres conditions posées : « le paiement préalable des primes d’installation et de transport qui étaient autrefois payées aux enseignants débutants».

 

Cameroun-Coronavirus : les élèves sans masque ne seront plus admis dans les établissements scolaires [ministre]

Nalova Lyonga déplore le relâchement dans l’observance des mesures barrières dans les campus scolaires.

Dans un communiqué rendu public ce 17 novembre 2020, la ministre des Enseignements  secondaires, Nalova Lyonga constate un relâchement dans les établissements scolaires, en ce qui concerne le respect des mesures barrières contre le coronavirus. Aussi, annonce-t-elle une campagne de « dépistage généralisé dans les établissements scolaires ».

Des contrôles inopinés effectués pour « s’assurer que les élèves portent effectivement le masque au sein des campus scolaires, notamment dans les salles de classe » seront organisés, fait d’ores et déjà savoir la ministre Nalova Lyonga

De plus, la ministre prescrit que « seuls les élèves portant un masque auront accès aux enceintes des établissements scolaires ». Les mesures telles que le lavage des mains à l’eau et au savon et la distanciation sociale peuvent être renforcées dans les établissements scolaires suggère la ministre des Enseignements secondaires.

Ces mesures du gouvernement du Cameroun arrivent quelques jours qu’une quinzaine d’élèves et enseignants ont été testés positifs dans trois établissements scolaires de la ville de Douala.

Cameroun: les cours de vacances interdits pour les élèves des lycées et collèges

Décision du ministre des Enseignements secondaires qui tient compte de la situation sanitaire liée au coronavirus

 

Le ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, a formellement interdit, dans un communiqué signé en fin de semaine dernière, l’organisation des cours de vacances dans les établissements publics et privés sur toute l’étendue du territoire national.

“Toute institution scolaire, dont les infrastructures seront utilisées pour l’organisation desdits cours, sera sanctionnée conformément à la réglementation en vigueur”, a mis en garde la ministre; expliquant que la mesure tient compte des mesures édictées par le gouvernement pour la lutte contre la pandémie du Covid-19.

Des écoles et enseignants, à travers le territoire, ont souvent l’habitude d’organiser des cours dits de soutien – payants – aux élèves, pendant les vacances scolaires.

A cause de la pandémie de coronavirus, la rentrée scolaire, qui a généralement lieu au début du mois de septembre, a été programmée cette année au 05 octobre.

Cameroun/Enseignements secondaires: le nouveau calendrier des examens et concours 2020

BEPC, Capiemp, Baccalauréat de l’enseignement général et technique, GCE ordinary Level, GCE advanced level… les nouvelles dates de tous les concours relevant du Minesec en contexte de coronavirus

 

Le ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, a signé,le 08 juin 2020, le nouveau calendrier des examens et concours de la session 2020 relevant de l’Office du baccalauréat du Cameroun, du GCE Board et de la direction des Examens, des Concours et de la Certification du Minesec. 

Il s’agit d’un nouveau calendrier, établi après les mesures de restriction prises par le gouvernement pour limiter la propagation du nouveau coronavirus. Ces mesures avaient conduit le gouvernement à suspendre les enseignements entre le 18 mars et le 01er juin.

 

Cameroun : recadrage, voici les ministres à qui s’adresse Joseph Dion Ngute

Dans sa lettre du 9 avril 2020 dénonçant des comportements en déphasage avec la norme administrative, Dion Ngute s’adresse subtilement à certains membres de son gouvernement engagé dans la riposte contre le Covid-19.

Dans la gestion de la crise sanitaire actuelle,  la  conduite de plusieurs responsables de l’appareil étatique a laissé percevoir des écarts. Le Premier ministre (PM) observe une  « démultiplication des initiatives personnelles et solitaires de la part des membres du gouvernement dans la conduite des affaires publiques, au mépris des principes cardinaux  de collaboration, de solidarité et de respect des procédures qui régissent le travail gouvernemental ».

Même si la correspondance sa correspondance du 9 avril dernier ne cite nommément aucun de ses collaborateurs, la justesse des mots et la description des dérapages ne font aucun mystère sur les personnes visées. D’ailleurs,  le ministre de la Santé publique n’a pas eu de difficultés à s’identifier. Sur son compte Tweeter, Manaouda Malachie écrit : « très sensible à la nouvelle orientation que vous avez souhaité donner à notre communication, je vais donc m’employer désormais à ne publier simplement que des informations sur l’évolution de notre stratégie, les cas graves, les cas guéris, les décès et les mesures barrières ». Le patron de la Santé est dorénavant tenu d’associer le ministre de la Communication à ses interventions publiques.

Peu avant le recadrage du PM, le ministre de l’Education de base (Minedub) était annoncé comme invité du journal du soir de la CRTV. Le Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa ne s’y est plus rendu, et aucune excuse n’a été adressée aux téléspectateurs. Le moins qu’on puisse conclure est que ce membre du gouvernement n’avait pas reçu d‘autorisation de communiquer. Son enthousiasme aurait donc été gelé par le rappel à l’ordre du Premier ministre tombé au courant de la journée. Il en est concerné à plus d’un titre. Car, outre la  cacophonie dans la communication gouvernementale décriée, la  lettre de Dion Ngute déplore la violation des canons de  conception des projets de texte à caractère réglementaire.  Un aspect sur lequel allait justement porter l’interview  du Minedub au 20h30 de la CRTV.

L’on se souvient qu’a circulé sur les réseaux sociaux le 8 avril dernier, un « faux arrêté conjoint » portant les signatures de Laurent Serge Etoundi Ngoa et sa collègue Nalova Lyonga  des Enseignements secondaires (Minesec). Le document annonçait que la mesure de suspension des cours prise par le chef de l’Etat, devait être levée le 20 avril. Le même document proposait un nouveau calendrier scolaire.  Le Minsec et le Minedub parlent d’un faux document, or ce dernier a été publié sur le site internet du Minsec avant d’être retiré. Plusieurs sources au sein des deux départements confirment son authenticité. Tout compte fait,  le Premier ministre rappelle, s’agissant des projets de texte à caractère réglementaire, édictés par les chefs de départements ministériels dans leurs domaines de compétence, qu’ils doivent obligatoirement être soumis au visa administratif préalable avant leur signature par le(s) ministre(s) concerné(s).

Sur la stratégie de riposte contre le Covid-19, Dion Ngute se montre insatisfait par sa mise œuvre. Ces derniers jours, l’on aura noté une prise de décisions non cordonnées. Entre le ministre des Transports qui instaure le port du masque obligatoire dans les transports en commun, des gouverneurs de régions (Est, Littoral, Nord-ouest) et  préfets (Haut-Nkam) qui interdisent la consommation des boissons dans les débits, des maires qui instaurent des taxes, jours et heures  de fermeture des marchés entre autres. Le PM précise : « les administrations sectorielles impliquées doivent préalablement solliciter et obtenir formellement du chef du gouvernement les autorisations nécessaires, avant de prendre des mesures de portée générale, de manière à éviter la cacophonie observée dans la communication  sur cette crise sanitaire »

Cameroun – Covid-19 : la modification du calendrier scolaire est proposée

Lors de la vidéoconférence avec le Premier ministre le 2 avril dernier, le ministre des Enseignements secondaires a suggéré le report de l’année scolaire du 05 au 19 juin prochain.

Le ministre Nalova Lyonga rend compte de ses suggestions à Dion Ngute au cours d’une  vidéoconférence le 2 avril dernier. Considérant que la période des mesures de restriction instituées par le gouvernement s’étend sur quatre semaines, dont 2 correspondent à des semaines de cours, le ministre des Enseignements secondaires  suggère le  report de la fin de l’année scolaire du 05 au 19 juin. « Le report  permet de respecter le programme et les conditions d’évaluation », a-t-elle justifié.

Le ministre dit également étudier la possibilité d’un e-learning. « Il s’agirait de mettre en place plusieurs équipes de 3, composée d’un Inspecteur Pédagogique National, d’un Inspecteur Pédagogique Régional et d’un professeur qui superviseraient le travail d’harmonisation des programmes dans chaque région. Le résultat ainsi obtenu serait relayé vers les élèves via différents types de médias – télévision, radio, internet et presse écrite – afin de répondre à leur condition de vie (absence ou présence d’électricité, de réseau internet) ».

En addition à la dispensation des   enseignements en direct sur les antennes de la CRTV destinés aux élèves des classes d’examen des sous-systèmes anglophone et francophone,  Nalova Lyonga a fait des recommandations à la  communauté éducative.

Le Minsec a instruit de :

  • procéder à l’harmonisation des leçons par niveau et par classe et les soumettre à l’Inspection Générale des Enseignements pour partage éventuel sur 1’étendue du tàrritoire national;
  • distribuer des modèles de leçons et d’exercices imprimés ou photocopiés au sein des communautés des écoles des zones rurales;
  • négocier des espaces aux antennes des différents médias audio-visuels publics, privés et communautaires aux fins de diffusion desdites leçons;
  • travailler avec les parents d’élèves par le biais des téléphones portables et partager les informations pédagogiques sur les platefonnes Whatsapp et Zoom;
  • encourager les parents des élèves qui sont connectés à l’internet d’accéder aux leçons des mathématiques, des langues, sciences, nouvelles technologies et développement personnel dont les ressources sont disponibles en ligne aux adresses. http://unesco-yao.avcn.frl

Cameroun : Christian Bassogog marque son intérêt pour la jeunesse

L’attaquant des Lions indomptables n’hésite pas à apporter du sourire aux jeunes de son pays. Dernier acte fort, le don de 10 millions de FCFA à ses compatriotes de Chine sous la menace du Coronavirus.

Profitant  de la suspension du championnat chinois de football à cause du virus, l’international camerounais en séjour au pays a fait don de 10 millions de francs CFA (16 000 $ ou 13 000 £) aux étudiants camerounais vivant dans les régions de Chine frappées par l’épidémie de coronavirus.

L’enveloppe a été remise cette semaine lors d’une audience chez le ministre délégué aux Relations extérieures du Cameroun. « Cet argent est destiné à aider les ressortissants camerounais vivant en Chine, en particulier les étudiants (…) Il est important que nous nous réunissions dans de telles périodes et que nous montrions un tel soutien et un tel amour aux nécessiteux (…) Nous voulons que plus de Camerounais à travers le monde tendent la main et soutiennent non seulement leurs compatriotes mais aussi la Chine en tant que nation », a invité le meilleur joueur de la CAN Gabon 2017.

Ce n’est la première fois que le joueur de Henan Jianye s’illustre par un tel acte de générosité. En juin 2019 en effet, l’attaquant de 24 ans avait fait un don de 20 millions de FCFA pour équiper le lycée technique polyvalent et agricole de Yabassi (Voir photo ci-dessus). A travers ce don, Mougang Bassogog déclarait son vœu  de  promouvoir l’éducation en général et l’entrepreneuriat en particulier.

Une manière pour lui qui n’a pas pu poursuivre ses études, de donner cette chance à ses compatriotes. « Oui, c’est vrai que je n’ai pas eu la possibilité de faire de grandes études, mais je pense qu’il faut que je donne de l’opportunité aux jeunes camerounais de rêver. Par ailleurs,  j’aimerai que la langue chinoise soit enseignée dans nos écoles. C’est l’une des langues les plus importantes au monde. Pour moi qui vis en Chine, je pense que ce sera une bonne chose d’enseigner cette langue», avait-t-il exprimé au ministre de l’Éducation secondaire.

Cameroun – Jeux scolaires : haltérophilie et tennis font leur entrée

C’est l’une des innovations instituées par la Fédération nationale des jeux scolaires (Fénasco) pour l’édition 2020 prévue à Mvomeka, village du chef de l’Etat dans le sud Cameroun.

Les Jeux Fénasco Ligue A auront lieu du 25 mars au 3 avril 2020 à Mvomeka dans la région du sud. Samuel Rigobert Mandeng, le président du bureau exécutif national interviewé par la radio Magic FM le 19 février, affirme que l’organisation se peaufine.

L’on apprend que deux innovations entreront en jeu  lors de la 22e édition. « Sur plan sportif, nous avons ajouté deux disciplines sportives, contrairement aux années précédentes où nous n’ajoutions qu’une seule. Cette fois nous avons ajouté le tennis et l’haltérophilie », annonce Samuel Rigobert Mandeng.

Quelques changements sont aussi à noter au niveau du programme.  « Une journée sera dédiée à l’entrée de la flamme olympique dans le village Mvomeka. La journée d’après sera dédiée à un repas collectif.  Il a été institué pour favoriser  le brassage, l’amitié,  la sympathie  et pour renforcer le sentiment d’appartenance à une même nation. Ce sera un  repas qui fait la promotion de l’unité et la paix. Ensuite, la compétition démarrera le lendemain », explique-t-il.

Le président de la Fédération des jeux scolaires avance deux raisons pour justifier  le choix de Mvomeka comme site d’accueil de la compétition.  « C’est une innovation qui vise à intéresser la jeunesse rurale. Il faut que les jeunes de ces zones cessent d’être des laissés-pour-compte. La deuxième raison, est qu’il faut que les jeunes pratiquent du sport dans un environnement sain, avec de l’air pur.  Mvomeka est situé en pleine forêt équatoriale. Les trois piliers  de l’olympisme sont : le sport, la culture et l’environnement. Mvomeka donne aussi la possibilité de faire de l’écotourisme ».

La dernière édition des Jeux Fénasco ligue A  s’est déroulée l’an dernier à Yaoundé. 2220 athlètes y avaient pris part. Le jeu de bras de fer était venu s’ajouter aux disciplines sportives déjà pratiquées : le football, le handball, le basketball, volleyball, athlétisme, badminton, tennis de table, gymnastique et les sports de combat.

Violences en milieu scolaire : le ministre Nalova Lyonga demande des conseils

Dans une correspondance adressée aux chefs d’établissements le 21 janvier dernier, le ministre des Enseignements secondaires sollicite des propositions pour mettre fin à la délinquance et l’insécurité dans les écoles.

Le gouvernement se montre préoccupé par la cascade  de violences dans les lycées et collèges du Cameroun. Le 21 janvier dernier, le ministre des Enseignement secondaire, le professeur Nalova Lyonga a invité les chefs d’établissements publics et privés à lui faire parvenir des propositions urgentes.

« J’ai l’honneur de vous demander de me faire parvenir sous quinzaine, à la diligence des Délégués régionaux des Enseignements secondaires, des propositions concrètes en vue d’améliorer la discipline et la sécurité dans les établissements scolaires », a écrit le ministre.

Les propositions doivent prendre en compte les avis de plusieurs acteurs de la chaîne éducative. « Vos propositions devront intégrer les avis des syndicats des enseignants, des Associations des parents d’élèves de vos ressorts de compétence  et d’autres composantes de a communauté éducative », prescrit Nalova Lyonga.

La demande du ministre intervient une semaine après l’évènement du lycée classique de Nkolbisson qui a défrayé la chronique. Un élève a tué son professeur en plein cours de mathématique.

Cameroun : Nalova Lyonga poursuit sa réforme du paiement des frais de scolarité  

La ministre des Enseignements secondaires a signé, le week-end dernier, un accord de partenariat la Union bank of Africa (Uba) relatif à la numérisation des frais de scolarité dans le pays.

La Union bank of Africa (Uba) fait désormais partie des partenaires du ministère de l’Enseignement secondaire. L’objectif est de développer à travers les banques, les paiements numériques des frais de scolarité, engagés par le Minesec. Ce partenariat s’est concrétisé le weekend dernier à Douala, par la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux institutions.

L’enseignement secondaire est depuis plus d’un an, dans l’ère du numérique, un projet qui favorise, selon la ministre, l’alliance entre les services publics et privés, « Ce mémorandum d’entente vient enrichir le partenariat public-privé. Nous avons quatre partenaires et chacun apporte son savoir-faire. Il y a cependant des points communs, notamment sur la manière dont les données devraient être présentées », indique Nalova Lyonga citée dans la presse publique ce mercredi, 23 septembre.

 « Le Minesec nous donne là une très grande opportunité de pouvoir contribuer à la révolution qui a été engagée dans ce ministère. Nous ne pouvions pas rester indifférents face à l’objectif de transparence dans les paiements de frais de scolarité », indique la directrice de UBA, Marguerite Atangana, cité dans le Cameroun Tribune de mercredi.

Dans le cadre des réformes amorcées dans l’enseignement secondaire, courant 2017, la ministre Nalova Lyonga a contracté des parténariats avec plusieurs institutions financières à l’instar de Afriland First Bank, Mtn mobile money, Nexttel. Pour procéder aux virements des sommes, les élèves doivent préalablement retirer un quitus de paiement à l’école. Celui-ci précise le code de l’établissement et les autres informations à fournir au moment de la transaction.

Cameroun : Nalova Lyonga poursuit sa réforme du paiement des frais de scolarité  

La ministre des Enseignements secondaires a signé, le week-end dernier, un accord de partenariat la Union bank of Africa (Uba) relatif à la numérisation des frais de scolarité dans le pays.

La Union bank of Africa (Uba) fait désormais partie des partenaires du ministère de l’Enseignement secondaire. L’objectif est de développer à travers les banques, les paiements numériques des frais de scolarité, engagés par le Minesec. Ce partenariat s’est concrétisé le weekend dernier à Douala, par la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux institutions.

L’enseignement secondaire est depuis plus d’un an, dans l’ère du numérique, un projet qui favorise, selon la ministre, l’alliance entre les services publics et privés, « Ce mémorandum d’entente vient enrichir le partenariat public-privé. Nous avons quatre partenaires et chacun apporte son savoir-faire. Il y a cependant des points communs, notamment sur la manière dont les données devraient être présentées », indique Nalova Lyonga citée dans la presse publique ce mercredi, 23 septembre.

 « Le Minesec nous donne là une très grande opportunité de pouvoir contribuer à la révolution qui a été engagée dans ce ministère. Nous ne pouvions pas rester indifférents face à l’objectif de transparence dans les paiements de frais de scolarité », indique la directrice de UBA, Marguerite Atangana, cité dans le Cameroun Tribune de mercredi.

Dans le cadre des réformes amorcées dans l’enseignement secondaire, courant 2018, la ministre Nalova Lyonga a contracté des parténariats avec plusieurs institutions financières à l’instar de Afriland First Bank, Mtn mobile money, Nexttel. Pour procéder aux virements des sommes, les élèves doivent préalablement retirer un quitus de paiement à l’école. Celui-ci précise le code de l’établissement et les autres informations à fournir au moment de la transaction.