Cameroun: le Fon d’Oku libéré

Sa Majesté Sentieh II Martin Yosimbom était retenu en otage par des inconnus depuis le 29 août dernier.

Le chef traditionnel d’Oku, localité située dans le département du Bui (région du Nord-Ouest du Cameroun) a été libéré vendredi dernier. Sa Majesté Sentieh II Martin Yosimbom était retenu captif par des individus non identifiés qui, le 29 août dernier, l’avait kidnappé et conduit vers une destination inconnue.

Ceux-ci avaient ensuite posé dix conditions pour sa libération, dont notamment la démilitarisation de la zone et la tenue d’une réunion de réconciliation. Ils exigeaient également des excuses du Fin enlevé pour ses propos tenus au début de la crise à l’encontre des sécessionnistes. Difficile de savoir si Philemon Yang, le Premier ministre camerounais, à qui ces doléances étaient adressées, à un rapport direct avec la libération de Sa Majesté Sentieh II Martin Yosimbom. A la publication de ces conditions, des proches du chef du gouvernement avaient laissé entendre qu’il prendrait ses distances de cette situation. Ce qui épaissit le mystère sur les circonstances de la libération du Fon d’Oku.

Crise anglophone : libération de cinq élèves quatre jours après leur enlèvement à Bafut

Les concernées avaient été enlevées après l’attaque du collège presbytérien pour filles de Bafut le 3 septembre dernier.

Cinq des six jeunes filles du Collège presbytérien de Bafut enlevées le jour de la rentrée scolaires ont retrouvé la liberté jeudi. Leur libération survient deux jours après la libération de leur proviseur et de leur camarade, capturés en même temps qu’elles.

L’administrateur dudit établissement présentait des marques de torture physique. Il a dû être interné dans une formation hospitalière pour recevoir des soins. Sa vie n’est plus en danger, a appris Journalducameroun.com mercredi.

L’on ne connait pas encore quels événements ont conduit à leur mise en liberté ni dans quels états elles se trouvent. Les familles concernées n’ont pas souhaité s’exprimer.

 

Crise anglophone : des conditions posées pour la libération du Fon d’Oku

Les ravisseurs ont formulé leurs attentes au Premier ministre du Cameroun en contrepartie de la libération de Sentieh Martin Yosimbom, enlevé le 29 août dernier.

Sentieh Martin Yosimbom, le Fon d’Oku (localité située dans la région du Nord-Ouest) a été pris en otage le 29 août dernier par des inconnus. A ce jour, la destination vers laquelle il a été conduit reste un mystère. En revanche, on en sait un peu plus sur les attentes des ravisseurs du chef traditionnel.

Ils auraient, en effet, adressé des conditions pour la libération de cette élite traditionnelle, à Philemon Yang, le Premier ministre, par ailleurs ressortissant d’Oku. Ces conditions, présentées sous la forme d’une note, seraient d’abord parvenues au secrétaire particulier du Premier ministre.

Les ravisseurs y ont consigné leurs attentes en dix points. Ils demandent notamment  la démilitarisation de la localité d’Oku, exigent des excuses de la part du Fon, actuellement en captivité, pour ses propos tenus à l’encontre des sécessionnistes et la tenue d’une réunion de réconciliation.

Cependant, le Premier ministre aurait pris ses distances par rapport aux négociations pour la libération de l’autorité traditionnelle, entre les mains d’inconnus depuis une semaine.

Cameroun : quatre hommes d’affaires enlevés à Bangem

Ils ont été pris en otage en plein jour, le 21 juin dernier, par des individus armés et non identifiés. Certains auraient payé une rançon pour retrouver la liberté.

Le 21 juin dernier, des individus armés ont fait irruption dans le centre-ville de Bangem, localité située dans le Kupe-Manengouba (région du Su-Ouest). Il faisait encore jour quand les assaillants, à bord de motocyclettes, ont attaqué la zone et enlevé quatre hommes d’affaires. Après cette prise d’otage, les inconnus, soupçonnés de faire partie des forces de défense d’Ambazonie (ADF), ont pris la clé des champs.

Informées de ces événements, les autorités de cet arrondissement ont aussitôt engagé des recherches. Policiers et gendarmes ont été mobilisés dans ce projet. Ceux-ci ont procédé à des fouilles minutieuses dans les habitations de différents quartiers. Les personnes qui n’étaient pas en possession d’une pièce d’identité ont été interpellées. Les déplacements hors de la zone étaient temporairement suspendus.

Journalducameroun.com a appris que des rançons ont été exigées pour la libération des hommes d’affaires enlevés le 21 juin. Certains auraient versé la somme d’un million de francs CFA aux ravisseurs pour retrouver leurs proches. De nombreux enlèvements ont été signalés à Bangem depuis le début de la crise anglophone. Le 19 mai 2018, avant la célébration de la 46ème la Fête nationale le 20 mai 2018, le maire de Bangem, Ekuh Simon Ojeh et son second adjoint, Enongene Epie, ont, par exemple, été enlevés. Les magistrats municipaux ont été pris en otage pour avoir mobilisé des jeunes dans la région afin qu’ils participent aux festivités de ladite fête, en dépit de l’appel au boycott des militants séparatistes.

Crise anglophone : le sous-préfet de Batibo pris en otage

Lucas Ayaba Cho, leader d’un groupe armé partisan de la partition du Cameroun, a fait un post suggestif pour revendiquer cet enlèvement.

Le sous-préfet de Batibo (région du Nord-Ouest) aurait été pris en otage ce dimanche 11 février 2018. Les circonstances de son enlèvement ne sont pas précises, mais l’autorité administrative aurait été attaquée par un groupe d’inconnus au cours des manifestations marquant la célébration de la Fête de la Jeunesse. Ceux-ci auraient incendié son véhicule avant de le conduire vers une destination inconnue.

L’information a commencé à circuler après un post suggestif de Lucas Ayaba Cho, qui se présente comme le leader des Forces de défense de l’Ambazonie (ADF). Le militant radical de la sécession a simplement écrit : « We got him ». En français, lire : « Nous l’avons eu ».

Les autorités administratives sont de plus en plus la cible de groupes armés favorables à la cause séparatiste. Mercredi dernier, c’est le préfet de la Mémé qui a failli faire les frais de sécessionnistes. Des individus ont tenté une attaque simultanée au domicile de Chamberlain Ntou’o Ndong et à la brigade de gendarmerie de la ville. Deux assaillants ont été tués au cours de cette incursion.

 

Une Camerounaise libérée de la captivité en RCA est décédée

Libérée le 8 juillet 2016 après 16 mois de captivité en République Centrafricaine, Jacqueline Néné est morte dans la nuit du 11 au 12 juillet des suites de maladie

Décès de l’un des 14 otages de nationalité camerounaise, libérés le 8 juillet 2016 en Centrafrique. Jacqueline Néné est décédée dans la nuit de lundi à mardi des suites de maladie.

Dame Néné a rendu l’âme en Centrafrique où elle était internée dans un hôpital pour recevoir des soins médicaux. La dépouille a été acheminée vers le Cameroun.

Elle était membre du Bureau national de l’Organisation des femmes du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (OFRDPC) et présidente départementale de ladite organisation.

Les ex-otages, tous ressortissants de la ville de Lagdo avaient été kidnappés en mars dernier aux environs de la ville camerounaise de Garoua-Boulai, frontalière de l’Ouest de la Centrafrique, alors qu’ils rentraient d’un déplacement en bus.

Après leur libération, Alahdji Souaibou, un des ex-otages également joint au téléphone, avait indiqué qu’ils se trouvaient sous la protection de la Mission onusienne en Centrafrique, la Minusca, en attendent leur rapatriement au Cameroun.

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Un responsable de la police soupçonné de collaborer avec Boko Haram

Le concerné, un commissaire spécial de Dabanga à l’Extrême-Nord du Cameroun, est entre les mains de l’armée à Yaoundé pour des interrogatoires

Le commissaire spécial de Dabanga (Extrême-Nord), Ismaïla Sago, annoncé dans un premier temps otage de la secte islamiste nigériane Boko Haram après une attaque présumée dont il avait été la cible le 4 janvier, est aux mains de l’armée camerounaise pour des interrogatoires à Yaoundé, a-t-on appris de sources militaires mardi.

« Il est soupçonné de collaboration avec l’ennemi. Il se trouve actuellement à Yaoundé où il subit des interrogatoires », a-t-on appris d’une source militaire.

De retour d’un déplacement à Kousseri, ville camerounaise limitrophe avec la capitale tchadienne N’Djamena, l’officier de police avait été attaqué le 4 janvier dans l’après-midi par un groupe armé soupçonné d’être affilié à Boko Haram avant d’atteindre son poste de travail de Dabanga, à la frontière avec le Nigeria, dans la région de l’Extrême-Nord.

Il se trouvait à bord de son véhicule de fonction qui transportait aussi trois autres personnes, dont un inspecteur de police à la retraite et deux civils, enlevés avec lui par le groupe d’assaillants non identifiés. Le véhicule avait été retrouvé calciné par la suite dans la zone de l’attaque présumée.

A la réalité, Ismaïla Sago avait été interpellé lors d’une opération spéciale du Bataillon d’intervention rapide (BIR), une force spéciale de l’armée camerounaise engagée avec d’autres unités des forces de défense et de sécurité dans la lutte contre Boko Haram, font savoir des sources militaires.

Ismaïla Sago n’est pas le premier fonctionnaire de la police visé par de telles accusations. D’autres noms avaient déjà été cités auparavant dans des procès non autorisés à la presse instruits par les tribunaux militaires du Cameroun.

Au même moment, un sous-préfet d’arrondissement de l’Extrême-Nord est lui aussi déclaré dans le viseur des services de la justice pour les mêmes motifs, dans un contexte d’intensification après des attaques armées massives, d’attentats kamikazes non revendiqués dans cette région, mais que les services de sécurité attribuent à Boko Haram.
Depuis 2013, près de 1.200 personnes dont 67 soldats ont été tuées dans quelque 315 incursions du groupe armé nigérian sur le territoire camerounais, d’après les estimations officielles.

Plusieurs fois, le président de l’Assemblée nationale(Chambre basse du Parlement), Djibril Cavaye Yéguié, est monté au créneau pour dénoncer, sans les nommer, les « complices » se trouvant à l’intérieur du pays de cette nébuleuse.


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Issa Tchiroma Bakari: «Les touristes n’ont rien à craindre au Cameroun».

Déclaration du ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, face à la presse au sujet de la libération des otages

Mesdames et messieurs, chers amis journalistes, le plaisir est immense de vous réunir cet après-midi pour que nous parlions du dénouement heureux de cette prise d’otages. Tout est bien, qui finit bien. Rappelez-vous que c’était le 19 février dernier qu’indépendamment de sa volonté, notre nation s’est retrouvée au-devant de la scène où les projecteurs de l’actualité présentait le Cameroun, pas sous les auspices favorables. Le Président de la République Son Excellence Monsieur Paul Biya, s’est senti tellement blessé qu’il s’est fait un point d’honneur, celui de ne ménager aucun effort pour ces otages soient retrouvés et libérés sains et saufs. Evidemment, il l’a fait grâce à sa sagacité, à la sagesse mais également au doigté que nous lui connaissons. Il l’a fait sans tambours ni trompettes. Il l’a fait sous le sceau du secret, de la confidentialité. En cela, comme il le dit lui-même dans ce communiqué, il a été assisté par les gouvernements pour lesquels il a exprimé gratitude et reconnaissance. Mais le Président Biya était seul aux commandes. Il a mené de bout en bout cette opération. Je pense que nous devons être fiers de l’avoir comme Chef de cette nation. Je ne voudrais pas évoquer les prises d’otages de par le monde où ils passent des années. Grâce à Dieu, grâce à la sagesse du Chef de l’Etat, les otages français ont été libérés. Vous savez le plus grand Général de tous les temps est celui qui gagne une bataille sans tirer de coup de feu. Dans le secret et la discrétion, c’est ce que le Président Biya vient de faire, ces otages ont été libérés. Je crois que la presse nationale dans son ensemble ne fera pas la fine bouche. Je suis persuadé que l’heure n’est pas aux interrogations, l’heure est à la fête. Le Cameroun vient de marquer un point important sur le plan international. La mystique de l’unité nationale nous prescrit plutôt de célébrer. C’est donc pour cette raison que j’invite les uns et les autres à célébrer.

Je voudrais que l’ensemble de la presse focalise l’attention sur l’essentiel et non l’accessoire. Les otages ont été libérés. Nous savons qu’ils ont été fait otages sur notre territoire, nous savons aujourd’hui grâce à l’engagement personnel du Président de la République et de tous ceux qui l’ont aidé. Ces personnes sont libres. Le Président Biya a exprimé sa gratitude aux gouvernements nigérian et français. En son nom, je réitère l’excellence des relations qui existent entre ces trois nations, en particulier entre le Cameroun et le Nigeria. Mais qu’est-ce qui s’est passé? Vous savez, c’est sans roulement de tambour que le Chef de l’Etat est arrivé à ce niveau, ce résultat. Toutes les nations ont mis leurs moyens pour obtenir cette libération. Aujourd’hui, les otages sont libérés. Avec le temps, lorsqu’il sera loisible au gouvernement de vous réunir, pour peut-être donner une information de quelque nature que ce soit. Rassurez-vous que je me ferai le plaisir de vous réunir pour en parler. Je profite de l’occasion pour dire à tous les touristes que le Cameroun est une terre où règne la paix, la concorde et qu’il ne leur arrivera rien. Le gouvernement a pris toutes les mesures pour qu’un tel incident ne se reproduise plus.

Tout s’est passé sous le sceau du secret et de la confidentialité pour ne pas mettre la vie des otages en danger. Les otages ont été libérés, c’est la chose fondamentale. Qu’est-ce qui s’est passé? Les Etats ont mutualisé leurs efforts. Les Camerounais ont apporté leur concours à leur Chef. Le Président Biya a exploité tout filon, toute source d’information à sa disposition et c’est la somme de tout ceci qui a abouti à ce résultat.

Issa Tchiroma, ministre de la communication du Cameroun
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Algérie: Les islamistes ont pris des otages en représailles à l’offensive française au Mali

Ils ont pris en otage plusieurs employés occidentaux dans un complexe gazier d’In Amenas situé à 1300 km d’Alger la capitale, alors qu’ils se rendaient au travail

La crise malienne a pris mercredi une nouvelle dimension internationale. Les islamistes ont procédé à une prise d’otages massive sur un site gazier en Algérie en représailles à l’intervention, dans les airs puis au sol, des soldats français contre les bastions islamistes au Mali. Les faits remontent à mercredi 16 janvier 2013 lorsqu’à l’aube les assaillants on lancé une attaque contre un bus transportant des employés du complexe gazier d’In Amenas, exploité par le groupe britannique BP, le norvégien Statoil et l’algérien Sonatrach, à environ 1.300 kilomètres d’Alger, près de la frontière libyenne. Après un affrontement avec l’armée et les forces de sécurité, ils se sont retranchés dans la base-vie dont ils ont pris d’assaut une partie. Les preneurs d’otages ont dit être venus du Mali mais le ministre algérien de l’Intérieur a démenti en affirmant qu’ils étaient venus de la région et sembleraient vouloir sortir du pays avec des otages, ce qui ne saurait être accepté par les autorités algériennes. Selon un communiqué publié par le site mauritanien privé Alakhbar, l’attaque a été revendiquée par un groupe islamiste armé, les Signataires par le sang, en réaction à la croisade menée par les forces françaises au Mali. Alakhbar, c’est le nom que l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, dit le borgne, un des chefs historiques d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), récemment destitué. Nous affirmons que les otages sont plus de 40 Croisés, dont 7 Américains et 2 Britanniques, parmi d’autres nationalités, poursuit l’organisation, dont la première condition est l’arrêt de cette agression contre les nôtres au Mali. Un employé du site a indiqué par téléphone à l’AFP que les ravisseurs réclament la libération de 100 terroristes détenus en Algérie. Selon les autorités algériennes, un Britannique et un Algérien ont été tués et six personnes ont été blessées, selon les autorités algériennes. Des otages algériens ont ensuite été libérés.

D’après le même communiqué, l’Algérie a été choisie comme cible car les djihadistes n’acceptent pas l’humiliation de l’honneur du peuple algérien, avec la décision du président Abdelaziz Bouteflika d’autoriser les avions français en route pour le Mali à traverser l’espace aérien algérien. Les ravisseurs réclament la libération de 100 terroristes détenus en Algérie pour relâcher leurs otages et exigent que ces islamistes soient conduits dans le nord du Mali, a indiqué par téléphone un employé du site, ayant requis l’anonymat, qui a pu écouter des échanges entre Algériens et ravisseurs. Mais le ministre algérien de l’Intérieur Dahou Ould Kablia a affirmé que les autorités ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation. Chaque pays ayant un ressortissant dans cette prise d’otage se mobilise. C’est ainsi que le secrétaire général du gouvernement Japonais, Yoshihide Suga a déclaré à Tokyo que pour nous la priorité absolue est la vie des otages et secourir le plus vite possible les ressortissants japonais en étroite collaboration avec les autorités des pays concernés. Quand au ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a confirmé jeudi la mort d’un Britannique. C’est un meurtre de sang-froid. Selon un otage français joint par la chaîne France 24, des Malaisiens et des Philippins figurent également parmi les otages. Des Américains, un Irlandais et un Norvégien sont également pris en otage, d’après le département d’Etat, Dublin et la presse norvégienne. Les forces de l’ordre ont encerclé le site du gazier ce jeudi.

Les islamistes ont pris en otage des ressortissants étrangers, en représailles à l’offensive française au Mali
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Cameroun: Deux otages décédés de leurs blessures à Bakassi

Le ministre de la communication a évoqué ces décès sans toutefois revenir sur les conditions exactes de la libération des otages

Ils auraient succombé à leurs blessures
Au cours d’un point de presse donné hier, jeudi 17 février à Yaoundé, le ministre Issa Tchiroma de la communication est revenu sur la libération des otages de Bakassi. Les otages ont été libérés par les forces de défense et de sécurité camerounaise. Le ministre n’indique cependant pas l’intervention était armée ou pas. Et n’évoque pas le versement éventuel d’une rançon. Il s’est attardé sur l’état de santé des victimes. 11 otages seulement ont été libérés sur les 13, 2 autres sont décédés. Pour les survivants, leur état n’est pas préoccupant. En attendant les visites médicales d’usage, toutes les personnes suscitées se portent relativement bien, à l’exception du gendarme Ngo’o Mebe, grièvement blessé, et de Madame Tubah Prescillia, infirmière victime d’une fracture et de troubles psychiques, mais dont les jours ne sont pas en danger, a expliqué le ministre de la Communication. Il a aussi ajouté : Le gouvernement de la République a en revanche la douleur d’annoncer le décès de l’adjudant chef major Mengue Jean Paul, commandant de la brigade maritime d’Akwa et du maréchal-des-logis Nguidjoé Emmanuel, en service au sein de ladite unité. Il s’agit, selon lui, de décès survenus au cours de la riposte menée au moment de la prise d’otages par les éléments de nos forces de défense et de sécurité accompagnant le sous-préfet. Cela porte à 4 le nombre de personnes décédées dans les attaques de Bakassi. Dans une déclaration précédente, le 9 février, le gouvernement avait annoncé la mort de deux personnes lors de l’attaque d’une gendarmerie, le commandant de brigade et un gendarme dans une autre attaque pirate dans la nuit du 06 au 07 février 2011 vers deux (02) heures du matin.

Des circonstances de libération non clairement présentées
Le ministre n’a pas confirmé l’information selon laquelle le gouvernement aurait plié aux exigences des assaillants. Le rapt de Bakassi avait été revendiqué par l’Africa Marine Commando. Dans une interview au magazine jeune Afrique, un des leaders déclarait que si leurs exigences n’étaient pas prises en compte, les exactions continueraient. Une déclaration suivie par l’annonce d’une nouvelle attaque. Des sources médiatiques parlent aujourd’hui du versement d’une rançon de près d’un milliard de francs CFA. Selon d’autres sources, le président Biya aurai aussi cédé à l’exigence de libération de certains prisonniers de l’organisation. Ces deux informations n’ont été confirmées par aucune source officielle. La péninsule de Balassi a été le théâtre de plusieurs attaques en moins d’une semaine. En plus des enlèvements du 6 février, un groupe armé avait pris pour cible une brigade de la gendarmerie à Mbonjo, tuant deux gendarmes, selon le gouvernement. Dans la nuit du 10 au 11 février, un militaire camerounais et un assaillant avaient été tués à Isangele (une localité de Bakassi), alors qu’une femme avait été blessée par une balle perdue, avait affirmé la source proche des services de sécurité sans que l’information soit confirmée officiellement. De même source, des négociations pour la libération des otages avaient été entamées après le retour le 8 février en urgence de Suisse du président camerounais Paul Biya.

Bakassi, au large du Cameroun et du Nigéria
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Les otages camerounais enlevés au large de Bakassi ont été libérés

Le ministre de la communication a prévu de donner les détails au cours d’une rencontre avec la presse ce jeudi

Les otages camerounais enlevés le 6 février dans la péninsule de Bakassi, dans le sud-ouest du Cameroun, ont été libérés mercredi, a affirmé à l’AFP le porte-parole du gouvernement Issa Tchiroma Bakary. Selon une source proche des services de sécurité, « les autorités ont envoyé de l’argent hier mardi aux ravisseurs ». Le 6 février, le sous-préfet d’Akwa, une localité de Bakassi, et 12 personnes qui l’accompagnaient avaient été kidnappés, d’après des déclarations le 9 février de M. Tchiroma qui avait jugé que le sous-préfet n’avait pas respecté les consignes de sécurité. Le rapt des 13 Camerounais avait été attribué par la source proche des services de sécurité à l’Africa Marine Commando (AMC), présenté comme le groupe rebelle le plus actif actuellement à Bakassi. Selon le quotidien privé Mutations, les ravisseurs ont exigé plus d’un milliard de FCFA (environ 1,5 million d’euros) pour la libération des otages.

La péninsule de Bakassi a été le théâtre de plusieurs attaques en moins d’une semaine
En plus du rapt du 6 février, dans la nuit du 6 au 7 février un groupe armé avait pris pour cible une brigade de la gendarmerie à Mbonjo, tuant deux gendarmes, selon le gouvernement. Dans la nuit du 10 au 11 février, un militaire camerounais et un assaillant avaient été tués à Isangele (une localité de Bakassi), alors qu’une femme avait été blessée par une balle perdue, avait affirmé la source proche des services de sécurité sans que l’information soit confirmée officiellement. De même source, des négociations pour la libération des otages avaient été entamées après le retour le 8 février en urgence de Suisse du président camerounais Paul Biya.

Selon un article paru dans le quotidien Mutations, ce sont cinquante personnes qui auraient été enlevées en trois ans. Le dernier cas de piraterie, avant le rapt du week-end dernier était le 22 septembre 2010, 3 français et trois autres expatriés avaient été enlevés. Le 12 septembre 2010 déjà, six marins étrangers avaient été enlevés dans un bateau belge au large de Douala. En mars 2009, les Africa Marine Commando avaient aussi revendiqué l’enlèvement de sept pêcheurs chinois travaillant pour une société de pêche basée à Limbe. Deux ressortissants russes et un lituanien avaient été capturés à bord d’un navire, au large des eaux territoriales camerounaises le 16 mai 2010 par des assaillants. Ils ont été libérés le 4 juillet 2010, après 49 jours de captivité, contre le paiement d’une rançon jamais connue publiquement. C’est la première fois que des responsables de l’administration camerounaise étaient directement otages des assaillants de la zone de Bakassi.

Bakassi, au large du Cameroun et du Nigéria, théâtre des attaques
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Attaque de Bakassi: Les assaillants font savoir leurs exigences

Dans une interview accordée à Jeune Afrique, un homme présenté comme le leader, a fait savoir qu’ils se battaient pour leurs droits

Le leader de l’AMC se dit prêt à mourir
Pour la première fois depuis les attaques dans la presqu’île camerounaise de Bakassi et aux larges des côtes de cette zone, on peut coller un visage aux auteurs de la mort de deux gendarmes et de l’enlèvement d’un sous-préfet et de plusieurs autres responsables de la localité. déjà mercredi dernier, on apprenait que les exigences des ravisseurs du sous préfet de Kombo Abedimo, M. Ayuk Edward Takor, du commissaire de sécurité publique de la même localité, du commissaire spécial, du 1er adjoint au maire, et des autres membres de leur équipée, dont des policiers et des gendarmes, était le paiement d’une rançon de 100 millions de francs Cfa par personne enlevée, soit 1,1 milliards de francs pour les 11 personnes, et la libération par les autorités camerounaises de deux des leurs détenus dans la ville de Buea. vendredi 11 février 2011, coup d’éclat, le site internet du magazine jeune Afrique publie une interview présentant le leader de l’Africa Marine Commando, qui explique les raisons de leurs actions dans la région de Bakassi. Il ressort de ses propos, que les assaillants reprochent au gouvernement camerounais ses manquements au respect des droits des populations de la région, conformément à ses engagements internationaux. «Le Nigeria et le Cameroun ont signé des accords incluant un certain nombre de droits pour les populations nigérianes de Bakassi, des pêcheurs pour la plupart. Loin de les respecter, l’armée camerounaise viole leurs domiciles et procède à des arrestations arbitraires de citoyens, soupçonnés d’être des pirates. Les vrais pirates, elle ne les interpelle pas. Nous avions promis de sévir. Et nous sommes prêts à mourir pour cette cause », a déclaré Perewei, alias Three Lion, alias Shut Aside, le leader présenté de l’AMC. Il a aussi reconnu l’ensemble des attaques qui ont jusqu’ici perpétrées dans la zones, indiquant que c’était des signaux envoyés aux autorités camerounaises.

Les succès sécuritaires du régime mis à l’épreuve
Les autorités camerounaises réagiront certainement à ces différentes informations. Pour le moment, la position officielle du gouvernement demeure que les récentes actions ont été menées par des groupes non encore identifiés. Selon un article paru dans le quotidien Mutations, ce sont cinquante personnes qui auraient été enlevées en trois ans. Le dernier cas de piraterie, avant le rapt du week-end dernier était le 22 septembre 2010, 3 français et trois autres expatriés avaient été enlevés. Le 12 septembre 2010 déjà, six marins étrangers avaient été enlevés dans un bateau belge au large de Douala. En mars 2009, les Africa Marine Commando avaient aussi revendiqué l’enlèvement de sept pêcheurs chinois travaillant pour une société de pêche basée à Limbe. Deux ressortissants russes et un lituanien avaient été capturés à bord d’un navire, au large des eaux territoriales camerounaises le 16 mai 2010 par des assaillants. Ils ont été libérés le 4 juillet 2010, après 49 jours de captivité, contre le paiement d’une rançon jamais connue publiquement. C’est la première fois que des responsables de l’administration camerounaise sont directement otages des assaillants de la zone de Bakassi. Dans sa déclaration à la presse sur la situation, le ministre Tchiroma de la communication, avait fait savoir qu’une des prescriptions du chef de l’Etat Paul Biya était que désormais le respect des consignes de sécurité soit la règle pour les responsables qui se rendraient dans la zone.

Bakassi, au large du Cameroun et du Nigéria, théâtre des attaques
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Attaque de Bakassi: Le sous-préfet aurait été imprudent

Le ministre Issa Tchiroma de la communication a donné un point de presse ce mercredi sur la situation

Le sous-préfet aurait été imprudent
Après trois jours de silence, le gouvernement camerounais, a officiellement admis mercredi en soirée, l’attaque de Bakassi et l’enlèvement d’une autorité administrative et de ses collaborateurs. Issa Tchiroma qui en est le porte-parole a fait savoir que les deux situations sont distinctes, c’est-à-dire qu’il y a eu deux attaques, l’une contre l’embarcation du sous préfet d’Akwa, et l’autre contre un poste de gendarmerie. « La première attaque s’est produite le 6 février aux environs de 15H30 locales (14H30GMT) lorsque le sous-préfet d’Akwa, une ville de Bakassi, et 12 personnes qui l’accompagnaient ont été interceptés et pris en otages par un groupe de pirates non encore identifiés », a déclaré à la presse le ministre. Toujours selon monsieur Tchiroma, la deuxième attaque a eu lieu « dans la nuit du 6 au 7 février vers 2H du matin ». Une bande armée à bord de deux embarcations a attaqué la brigade de gendarmerie maritime de Mbonjo dans la péninsule de Bakassi, le bilan de cette attaque fait état d’un blessé et de deux morts, dont le commandant de brigade et un gendarme », a-t-il poursuivi. Le ministre Tchiroma a aussi relevé que le sous-préfet qui s’était rendu pour une séance de travail avec la commission mixte Cameroun-Nigéria-ONU se serait lui-même placé en situation dangereuse. Lorsqu’il prend la décision de rentrer, les responsable du BIR (Bataillon d’intervention rapide) Delta, en charge de la sécurité des délégations, lui aurait interdit de faire le déplacement. « Ces responsables ont sans succès tenté de le (sous-préfet) dissuader de prendre la mer avec sa suite, sans escorte de sécurité appropriée », a-t-il affirmé. Sur son insistance, on lui aurait recommandé un itinéraire sécurisé qu’il n’aurait pas suivi, toujours selon le ministre. Jusque là, les circonstances de l’attaque restent inconnues et plus grave, si les assaillants sont non identifiés, cela voudrait dire que les autorités Camerounaises n’ont encore aucune piste sérieuse.

Une affaire qui préoccupe au plus haut niveau de l’Etat
A la suite de ces deux attaques, le président camerounais Paul Biya, qui semble prendre l’affaire très au sérieux, est de Suisse en urgence. Il a sur la situation prescrit la création d’une cellule de crise, ainsi que la mise en uvre de tous les moyens légaux pour la libération des otages dans les meilleurs délais, selon monsieur Tchiroma. Les instructions présidentielles demandent aujourd’hui à toutes les autorités en déplacement dans la zone de suivre à la lettre les consignes de sécurités qui leurs sont prescrites. Selon l’Agence France Presse (AFP) une source proche des services de sécurité aurait affirmé mercredi que les négociations pour la libération des otages avaient commencé avec l’Africa Marine Commando (AMC), le groupe rebelle le plus actif dans la zone, suspecté d’avoir orchestré l’enlèvement. Jusqu’ici, les attaques en mer et enlèvements – souvent attribués par les autorités camerounaises à des «pirates» – se sont multipliés au large de la péninsule de Bakassi. Selon certains témoignages, plusieurs attaques infructueuses se déroulent à chaque fois sur des côtes ou aux larges des côtes camerounaises. Pourtant cette nouvelle situation pousse à s’interroger sur le degré de pertinence de la stratégie de défense des côtes camerounaises. En 2008, des personnes qui n’ont jamais été clairement présentés au public, avaient pris d’assaut la ville côtière de Limbe. Ils avaient immobilisé tout le système sécuritaire, avant de s’enfuir avec un coffre fort dont le montant jusqu’ici reste inconnu. Bakassi est une région marécageuse de près 1.000 km2, difficile d’accès et potentiellement riche en pétrole et gaz. Visitant le Cameroun en juin 2010, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon avait promis l’appui des Nations unies pour sécuriser la zone. En mars 2010, l’armée avait inauguré après 17 ans d’efforts, une route reliant la ville de Mundemba, chef-lieu du département du Ndian (dont dépend Bakassi) et Akwa justement dont le sous-préfet est aujourd’hui porté disparu. La route était censée désenclaver la région mais aussi faciliter la sécurisation de la zone.

Issa Tchiroma Bakary, ministre de la communication

Attaque de Bakassi: La réaction du gouvernement camerounais attendue

Le nouveau coup de force aurait entrainé des prises d’otages dont celui du sous-préfet de Kombo A Bedimo

Un sous-préfet porté disparu
La réaction des autorités camerounaises est toujours attendue, face à une nouvelle attaque d’une des localités de Bakassi, dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 février 2011 dernier. Selon des sources médiatiques concordantes, deux gendarmes auraient été tués et plusieurs personnes dont un sous-préfet enlevées. Une attaque qui semble-t-il a été revendiquée par l’Africa Marine Commando. Si la nouvelle se confirmait, ce serait la première fois depuis qu’ils ont fait entendre parler d’eux, que ce groupe qualifié de pirate par le gouvernement camerounais et de rebelles par d’autres, s’en serait pris directement à une autorité administrative camerounaise. Jusqu’ici, le groupe s’est illustré dans l’attaque de bateaux ou de plateformes pétrolières appartenant à des étrangers. Le groupe n’a pas encore officiellement revendiqué l’attaque. Pour le gouvernement camerounais, la gestion de la crise pourrait s’avérer difficile. Au cours des attaques précédentes, de gros groupes pétroliers ou des pays puissants étaient concernés. Le 12 septembre 2010 dernier, ses hommes ont enlevé huit marins étrangers dans un bateau belge. Revendiquant l’attaque, ils avaient formulé le v u de discuter avec le président Paul Biya du Cameroun, en personne. Nous avons 10 combattants Ijaw actuellement détenus à la prison de Buéa au Cameroun. Nous exigeons leur libération inconditionnelle et immédiate, faute de quoi nous allons continuer à mettre la pression sur le Cameroun. Le meilleur moyen de pression pour nous ce sont les prises d’otages, et elles ne vont pas cesser, avait prévenu un membre du groupe.

Depuis trois ans, les attaques en mer et enlèvements – souvent attribués par les autorités camerounaises à des «pirates» – se sont multipliés au large de la péninsule de Bakassi, région marécageuse de 1.000 km2, difficile d’accès, potentiellement riche en pétrole et gaz. Selon certains témoignages, de nombreuses attaques infructueuses se déroulent à chaque fois sur des côtes ou aux larges des côtes camerounaises. Pourtant cette nouvelle situation pousse à s’interroger sur le degré de pertinence de la stratégie de défense des côtes camerounaises. En 2008, des personnes qui n’ont jamais été clairement présentés au public, avaient pris d’assaut la ville côtière de Limbe. Ils avaient immobilisé tout le système sécuritaire, avant de s’enfuir avec un coffre fort dont le montant jusqu’ici reste inconnu. D’un autre côté, on s’interroge aussi sur les véritables motivations de l’Africa Marine Commando, qui aurait revendiqué l’attaque. De sources sécuritaires, il existerait de liens étroits entre les Africa Marine Commando et les Bakassi Freedom Fighters, le principal mouvement qui a mené et revendiqué plusieurs attaques armées dans la péninsule de Bakassi. Visitant le Cameroun En juin 2010, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon avait promis l’appui des Nations unies pour sécuriser la zone. En mars 2010, l’armée avait inauguré après 17 ans d’efforts, une route reliant la ville de Mundemba, chef-lieu du département du Ndian (dont dépend Bakassi) et Akwa justement. La route était censée désenclaver la région mais aussi faciliter la sécurisation de la zone.

Bakassi, au large du Cameroun et du Nigéria, théâtre des attaques
journal du Cameroun)/n

Michel Germaneau exécuté, la France en colère

La présidence française sous réserve que l’information soit vérifiée, annonce la tenue d’un conseil restreint

Sarkozy promet des sanctions
Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) annonce avoir exécuté samedi, l’otage français Michel Germaneau, un ingénieur de 78 ans enlevé au Niger le 19 avril, en représailles à l’opération militaire de la Mauritanie soutenue par la France pour le récupérer. Le communiqué a été retransmis sur la chaîne Al-Jazeera. « Nous annonçons avoir exécuté l’otage français dénommé Michel Germaneau samedi 24 juillet pour venger nos six frères tués dans la lâche opération de la France » a déclaré Abou Moussab Abdel Wadoud, le chef de l’AQMI. C’est ce lundi matin que le Président français Nicolas Sarkozy a confirmé la mort de l’otage français détenu au Sahara, exécuté par l’organisation Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). « Aujourd’hui, comme cela avait été annoncé par l’ultimatum du 12 juillet, il est mort », a dit Sarkozy lors d’une déclaration solennelle au palais de l’Elysée. « La mort de Michel Germaneau ne restera pas impunie », a menacé lundi Nicolas Sarkozy qui a convoqué un conseil de sécurité et de défense sur ce dossier. « Plus que jamais, nous sommes décidés à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et à soutenir les pays qui ont le courage de combattre ce terrorisme barbare », a dit le président français. Nicolas Sarkozy a annoncé une visite de son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, ce lundi soir à Bamako, à Niamey, à Nouakchott, « afin d’examiner avec les autorités locales et nos ambassadeurs les mesures de sécurité à prendre pour nos ressortissants ». Sarkozy a demandé à ses compatriotes de renoncer absolument à voyager dans la zone sahélienne. Il a également demandé au Premier ministre, François Fillon, de recevoir ce lundi les présidents des commissions des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale et du Sénat français.

Désolation du président Malien
Le Président malien Amadou Toumani Touré s’est déclaré hier « triste et indigné » par la mort de l’otage français Michel Germaneau, exécuté samedi par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui le détenait en otage depuis avril. « C’est avec une grande tristesse et une profonde indignation que j’ai appris l’assassinat de votre compatriote, Michel Germaneau, par le groupe terroriste Aqmi qui le détenait en otage », écrit le président malien dans un message à son homologue français Nicolas Sarkozy. En France la polémique enfle. Certains s’interrogent sur la gestion par la France de cette prise d’otage. A la différence de Florence Aubenas ou d’Ingrid Betancourt, Michel Germaneau n’était pas connu et son cas n’a pas été très médiatisé. Le Comité de soutien aux journalistes de France 3 otages en Afghanistan, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, estime que la situation de Michel Germaneau était « restée longtemps inconnue du public ». Pour le comité, ça montre « que la médiatisation protège les otages en rendant leur vie plus précieuse aux yeux des ravisseurs ». « Tous les moyens ont été déployés pour tenter de le libérer », affirmait ce lundi Nicolas Sarkozy pour justifier l’opération militaire tentée la semaine dernière et qui s’est soldée par un échec. Pour Serge Daniel, journaliste et écrivain spécialiste de l’islamisme, « le raid français était une erreur ». « Depuis 2002 que je travaille sur ces bandes-là, l’une des choses que j’ai retenues, c’est que le premier ultimatum est toujours repoussé, notamment pour faire monter les enchères », a-t-il déclaré sur le site Europe1.fr.

Michel Germaneau, l’otage français d’Al Qaeda

Elans de protestations en France
A l’annonce de l’exécution de Michel Germaneau, le maire de Marcoussis, la commune dont il était originaire, a exprimé sa « colère ». Les critiques prennent exemple sur le cas Pierre Camatte. Enlevé par Al Qaïda au Maghreb islamique en 2009 au Mali, il avait été libéré sain et sauf. Seulement à l’époque, « en intervenant pour faire libérer des prisonniers détenus par le Mali en échange de Pierre Camatte, [la France] est apparue comme une nation prête à négocier avec des terroristes pour épargner l’un des siens. Le gouvernement ne pouvait donc pas s’engager sur cette nouvelle voie », explique Mathieu Guidère, spécialiste des mouvements islamistes à TF1 News. Autre cas de forte mobilisation de la France, la libération de Clotilde Reiss. La jeune universitaire française a été emprisonnée en Iran, puis assignée à résidence à l’ambassade de France. Elle aussi, était soupçonnée d’appartenir à la direction générale de la sécurité extérieure, ce qu’elle a démenti. Mais les conditions de sa libération sont également restées floues. On a parlé de contrepartie financière. Et on a évoqué un marchandage entre la France et l’Iran pour libérer Clotilde Reiss en échange de deux Iraniens emprisonnés en France. Ces deux informations ont été démenties à l’époque par Paris et par Clotilde Reiss elle-même. Ce lundi, le ministre de la Défense, Hervé Morin indiquait ne pas avoir eu « la moindre discussion » avec les ravisseurs de Michel Germaneau. « Nous n’avons jamais eu de revendications précises. Ils ont même refusé toute discussion pour permettre l’acheminement de médicaments dont Michel Germaneau avait besoin pour ses problèmes cardiaques », a affirmé le ministre, cité par Le Figaro.fr. dans les rangs de l’opposition, on souhaite faire la lumière sur cette affaire. La première secrétaire du Parti Socialiste, Martine Aubry, a demandé pour sa part, que les conditions effroyables de sa détention et de son exécution soient éclaircies.


AFP)/n

Nord Mali: Un raid pour libérer l’otage français Michel Germaneau échoue

Le ministère français de la Défense confirme avoir participé à l’opération sans préciser si c’était pour la libération de l’otage

Les forces spéciales mauritaniennes appuyées par l’armée française ont échoué dans leur tentative de libérer l’otage français d’Al-Qaeda Michel Germaneau dans le désert du nord du Mali.
Journal El Pais, Espagne

Le ministère de la Défense a confirmé ce 23 juillet, avoir participé à une opération militaire antiterroriste mauritanienne contre l’AQMI (Al-Qaeda au Maghreb islamique), le groupe qui détient l’homme de 78 ans, sans toutefois préciser si l’opération avait pour objectif sa libération, comme l’affirme le quotidien espagnol El Pais. Lors de l’opération militaire, six présumés « terroristes » auraient été tués, mais les forces armées n’auraient pas réussi à trouver Michel Germaneau. La base où l’otage était censé être détenu aurait été précédemment localisée grâce à l’aide des États-Unis. Âgé de 78 ans, l’ingénieur français à la retraite a été capturé le 22 avril par l’Aqmi (Al-Qaeda au Maghreb islamique) dans le nord du Niger près de la frontière avec le Mali et l’Algérie. La France avait plusieurs fois réitéré sa volonté de tout faire pour libérer l’otage français, détenu par Al Qaeda au Nord Mali, précisément à la frontière avec le Niger. Une promesse qui donne du fil à retordre au Quai d’Orsay. Après Pierre Camatte, c’est le français Germaneau qui se trouve au coeur de la nébuleuse Al Qaeda. Al Qaeda on le sait, veut faire libérer ses hommes et les otages sont une monnaie d’échange pour cela. « L’Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) a menacé le 12 juillet d’exécuter l’otage quinze jours plus tard si le gouvernement français ne se plie pas d’ici là à ses exigences. L’Aqmi réclame en échange de son otage la libération de prisonniers et affirme que sa vie relève désormais de la responsabilité du président Nicolas Sarkozy », indique le Nouvel Observateur.

Offensive militaire
Ici, ce sont des militaires mauritaniennes qui ont mené l’opération. Des tirs auraient eu lieu mercredi soir, puis Jeudi très tôt dans la matinée. Une source indique que les forces armées auraient tué 6 terroristes sans parvenir à trouver l’otage. Il y a eu des affrontements dans le secteur, des tirs ont été entendus. Nous ignorons s’il s’agissait de heurts entre soldats et preneurs d’otages, a déclaré un responsable de la région de Kidal, dans le nord du Mali, limitrophe avec le Niger et l’Algérie. Cette opération fait suite à l’ultimatum fixé par les islamistes, et quie xpire dans quelques jours. Michel Germaneau a lui été enlevé le 22 Avril dans le nord du Niger. Le ministère français de la Défense a confirmé vendredi que des moyens militaires français ont apporté un soutien technique et logistique à une opération mauritanienne destinée à prévenir une attaque d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) contre la Mauritanie. Selon un communiqué publié vendredi sur le site du ministère, ce soutien militaire français rentre dans le cadre de l’appui que la France apporte aux pays de la région engagés dans la lutte contre le terrorisme.

Michel Germaneau, ingénieur à la retraite qui a travaillé dans le secteur pétrolier en Algérie, a été capturé le 22 avril dans le nord du Niger, près de la frontière avec le Mali et l’Algérie. Dans un enregistrement diffusé en Mai, par le groupe islamiste et ici illustré, l’otage se déclarait en mauvaise santé. Il ne lui reste plus qu’à attendre une nouvelle offensive pour sa libération. Diplomatique cette fois?

Michel Germaneau, l’otage français d’Al Qaeda
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Cameroun: 1,5 million de dollars à verser pour libérer des marins en otage

La rançon concerne un capitaine ghanéen et un marin camerounais retenus dans la localité d’Abana, au Cameroun

Selon les informations de l’Agence France-Presse, des pirates non-identifiés réclament une rançon d’1,5 millions de FCFA pour deux marins ghanéens et camerounais capturés le week-end du 28 mars au large des côtes camerounaises. Le capitaine ghanéen et un marin camerounais attaqués ont du cédé leur bateau aux pirates. D’après le porte-parole de la marine nigériane, le contre-amiral David Nabaida, les ravisseurs ont réclamé une rançon d’1,5 million de dollars et le MV Seagull qui transportait les marins venait du Cameroun lorsqu’il a été attaqué très près de la péninsule de Bakassi dans les eaux camerounaises.

Malheureusement, les pirates qui n’ont trouvé à voler se sont donc emparés du capitaine et de l’ingénieur qui se trouvaient à bord du bateau. Le porte-parole a ajouté que les deux hommes étaient retenus dans la ville d’Abana, au Cameroun, tandis que leur bateau a été emmené vers l’Etat de Calabar (sud du Nigeria). Les autorités militaires et administratives camerounaises soupçonnent ce groupe d’être aussi responsable d’un raid, lundi matin, contre une caserne de gendarmerie, au cours duquel des armes et des munitions ont été volées.

Cette attaque intervient deux semaines après le détournement d’un bateau de pêche chinois par un groupe jusqu’ici inconnu, l' »Africa Marine Commando ». Ils avaient retenus pendant quelques jours et relâchés sains et saufs sept membres d’équipage du bateau de pêche. Ceci à l’issue de négociations des autorités chinoises et camerounaises avec les ravisseurs. L’on se rend ainsi compte que plusieurs groupes armés sont actifs dans la péninsule de Bakassi, qui est fréquemment le théâtre de prises d’otages.

La péninsule de Bakassi est une région marécageuse de 1.000 km2, potentiellement riche en pétrole, en gaz et en ressources halieutiques. Elle a fait l’objet d’un contentieux de quinze ans entre le Cameroun et le Nigeria, avant d’être placée sous la souveraineté de Yaoundé en 2008. Le Nigeria avait évacué une partie de la péninsule en 2006, après la signature d’un accord ayant mis fin à 15 ans de tensions, et Bakassi a été entièrement rendue au Cameroun en août 2008.

Une embarcation de pirates
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