Djiddi Bichara Hassane Ambassadeur du Tchad est allé voir Luc Magloire Atangana, ministre camerounais du Commerce le 04 novembre 2022 à cet effet.
Le Tchad demande le ciment au Cameroun. Une tête à tête a réuni le Ministre du Commerce et l’Ambassadeur du Tchad le 04 novembre année courante.
Idée. Plaidoyer du Tchad pour la reprise des approvisionnements en ciment. « Certains de nos compatriotes depuis quelques mois ont acheté 251 camions. Par la suite votre département ministériel a décidé de surseoir les exportations de ce produit sur le territoire camerounais. Nous souhaitons que cette mesure soit levée afin que nous puissions reprendre nos affaires à partir de Douala », déclaration de SE Djiddi Bichara Hassane Ambassadeur du Tchad.
Côté camerounais, il est dit que la mesure de fermeture des murs d’approvisionnements en ciment à ce pays voisin s’est faite avant la période du jeûne de Ramadan.
Pour cause, « il existe un manque de transparence entre les opérateurs économiques. On nous a parlés de quelques camions de ciment. On s’est retrouvé à la révision des prix…à la demande d’importation, d’où cette décision gouvernementale ».
Néanmoins le Mincommerce promet à l’émissaire tchadien d’échanger dans quelques jours avec un poids lourd du secteur au Cameroun afin d’avoir une vue objective de la situation et trouver une solution à sa demande.
Avec la guerre en Ukraine, les exportations de blé sont bloquées. Pour l’Institut de recherches agricoles pour le développement, une loi devrait être adoptée pour l’incorporation de substituants locaux dans la fabrication du pain.
La Russie est le premier exportateur de blé dans le monde. Avec l’Ukraine, ils représentent un quart du commerce mondial. En Ukraine, les bateaux sont à quai, chargés, mais ne peuvent pas circuler », explique Caroline Dufy, maître de conférences à Sciences Po Bordeaux. Jeudi 10 mars, la tonne de blé coûte plus de 400 euros (environ 262 000 F cfa), quand son prix était de 275 euros en janvier 2022.
Au Cameroun comme partout ailleurs sur le continent, on redoute des pénuries. Pour y faire face, l’Institut de recherches agricoles pour le développement (Irad) essaye d’apporter des solutions dans le but de réduire la dépendance aux importations. Le 6 avril dernier, l’Irad a publié une réflexion portant sur la mise en œuvre de la politique d’import-substitution en ce qui est de la panification.
A travers leurs propositions, l’Institut fait un plaidoyer en faveur d’une loi imposant l’incorporation de 10% des farines de manioc dans la fabrication du pain. «Décréter une telle décision impliquerait une production de 680 200 tonnes de tubercules, 34 000 ha de champs, 6000 emplois directs et plus de 11 milliards de Fcfa d’économies chaque année», suggère l’Irad.
Dans la perspective de l’implémentation de la politique d’import-substitution, poursuit l’Institut, le pays ayant opté d’asseoir sa souveraineté alimentaire au travers de sa stratégie nationale de développement à l’horizon 2030, «l’incorporation des farines locales dans les produits fabriqués par les meuniers, permettra de réduire les importations et de pleinement investir dans la transformation structurelle de l’économie camerounaise».
Des structures locales proposent du pain à base de farine de maïs, et de tubercules de manioc ou de patate, comme alternative en perspective à une éventuelle pénurie de farine de blé. Seulement ces denrées, bien que très prisées des consommateurs sont faiblement produites en raison d’une production très limitée de matières premières.
A cet effet, Utracom, entendez Unité de transformation et de commercialisation du manioc de Ngoulémakong est inaugurée dans la région du Sud en 2015. Dans les prévisions, il s’agissait d’une unité de transformation d’une capacité de 7 à 8 tonnes par jour.
Le gouvernement camerounais, à travers le Programme d’appui à la création et au développement des Pme de transformation agricole (Pacd/Pme), piloté par le ministère des Pme, a investi 36 millions dans la mise en place de cette unité industrielle, qui va s’avérer être un flop. Le Sud Cameroun n’étant pas un grand bassin de production du manioc.
La Vice-Présidente internationale de la Jeune Chambre (JCI) était en visite de travail chez le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, le 12 octobre 2021.
La marocaine qui séjourne au Cameroun dit être venue sollicitée le soutien de l’Etat du Cameroun. « J’ai la fierté d’avoir le Cameroun comme membre, je suis consciente de ses problèmes. Le Cameroun n’a jamais cessé de promouvoir sa culture ».
La JCI œuvre entre autre pour la reconversion des jeunes chômeurs via la promotion de la Pme, la santé mentale. »Nous sommes là pour encadrer nos petits au niveau national. Je voudrais solliciter votre soutien .Seuls ils ne peuvent rien. S’il vous plait faites-moi travailler ces jeunes afin de rendre la jeunesse plus résiliente » a déclaré Hanane Benyahia, vice présidente de la JCI.
La philosophie de la Jeune chambre internationale rentre dans le cadre de la promotion des produits locaux, fil d’Ariane de la politique camerounaise de l’import-substitution a indiqué le membre du gouvernement.
Pour le patron Commerce, « le covid-19 est une grande leçon pour tous. Depuis ces 20 dernières années, le système commercial mondial, il faut s’organiser en interne, se projeter. Il faut encadrer les jeunes. Avec la Jci il faut trouver une plateforme numérique pour travailler ».
Le séjour de la vice-présidente internationale de nationalité marocaine est marqué par des rencontres avec les autorités à Yaoundé et Douala.
Un document politique a été présenté au cours d’une conférence de presse organisée le 05 août à Yaoundé par l’ONG Green Development Advocates (GDA).
Ce sont quelques 37 Organisations de la société civile (OSC) du secteur forêt et environnement qui demandent au gouvernement d’adopter et de mettre en œuvre une stratégie nationale durable de production de l’huile de palme. Ces organisations ont produit un document politique présentant les conséquences liées à la non existence d’une telle stratégie au Cameroun.
Selon ces OSC, ladite stratégie permettrait de résoudre les problèmes tels que le non-respect des droits des communautés locales autochtones, le non-respect des droits fonciers coutumiers, la perte de la biodiversité, les perturbations de l’écosystème, la non prise en compte des questions climatiques, la faible prise en compte des questions de pollution de l’eau et de l’air.
« Nous planteurs, on attendait beaucoup de cette stratégie mais depuis 2014 rien n’a bougé. Cette conférence de presse est une opportunité pour nous paysans et petits planteurs. Nous sommes confrontés à beaucoup de problèmes à cause des installations des nouvelles plantations ou des extensions qui sont en train d’être opérées et c’est la stratégie nationale qui devait prendre en compte les problèmes des petits planteurs et des riverains que nous sommes. Jusqu’aujourd’hui les avancées sont toujours attendues. », relève Emmanuel Elong, président de l’Association des paysans riverains des plantations agro-industrie du Cameroun et petits planteurs.
Ce document d’une dizaine de pages, comporte aussi des recommandations que doit prendre en compte la stratégie nationale durable de production de l’huile de palme. Entre autres recommandations, la promotion de la conservation des hautes valeurs de conservation et les hauts stocks de carbone ; la promotion du respect des droits des riverains et des travailleurs des agro-industries ; la mise en place des mesures incitatives pour les petits opérateurs ; la création des partenariats volontaires et gagnant-gagnant entre les agro-industries et les petits producteurs ; la facilitation et l’accès au financement pour les petits producteurs ; la promotion de la génération des vieilles plantations en utilisant les technologies appropriées…
Rappelons que d’après le Fonds mondial pour la nature, la demande en huile de palme au Cameroun entre 2010 et 2014, se chiffrait à 450 mille tonnes. Or la production locale n’est que de 300 mille tonnes, soit un déficit estimé à 150 mille tonnes.
[b […] Vous violez nos enfants!] La fille de mon frère a été violée à Buea. Je jure devant le gouvernement de ce pays. Le président de ce pays sait-il que les gouverneurs, les préfets et tous les administrateurs que vous avez envoyés au Cameroun occidental sont sur le terrain en train d’afficher le comportement d’une armée d’occupation? Nos populations n’ont nulle part où aller. Nous avons fourni tous les efforts. Nos ancêtres vous ont fait confiance! C’est la raison pour laquelle ils ont accepté un gentlemen’s agreement qui débouchait sur la cohabitation de deux peuples qui se considéraient comme des frères. Si c’est ce que vous nous présentez après 55 ans, il est dont clair que, ceux qui affirment qu’il faut diviser le Cameroun ont raison! Ils ont raison !
Les originaires du Cameroun occidental ne peuvent pas être vos esclaves. Non, ils ne le sont pas! Vous n’avez pas conquis leur territoire à la suite d’une guerre. Si c’est ce que vous pensez et que nous devons l’accepter, je dis simplement NON ! Cela ne marchera pas.
Comment pouvez-vous avoir une armée qui est censée protéger les enfants, mais celle-ci arrive sur le terrain, les tabasse et violent certains. Dans aucun pays on ne l’a déjà vécu. Nous sommes au 21e siècle, et quiconque pose ces actes sera tenu pour responsable, pas son gouvernement. Vous nous faites croire que nous avons fait le mauvais choix. Qu’y a-t-il à dire! Nous avons fourni des efforts, je veux que le monde le sache et qu’il le retienne. Je me suis assis avec des ministres et je les ai écoutés parler. Le premier était ministre de la Justice en ce moment-là, Amadou Ali. Il y a dix ans, j’ai pris mon temps, j’ai roulé en voiture de Kumbo à Yaoundé pour lui dire : «Quelque chose se développe là-bas. Le fait que vous envoyez les gendarmes tabasser les individus et dire toutes ces choses provoque des douleurs dans le Cameroun occidental et en tant que ministre de la Justice, vous devez faire attention au sujet de ce qui se passe au Cameroun occidental». Il s’est retourné, il m’a regardé et m’a dit : «M. Wirba, c’est ton peuple qui a choisi venir ici». Il est vivant. Il me l’a dit.
La semaine dernière, je suis allé voir le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr. Fame Ndongo et je lui ai dit: «Le problème que nous avons au Cameroun Occidental est un problème qui déstabilisera le Cameroun. Si vous ne le gérez pas méticuleusement, vous ne reconnaîtrez plus le Cameroun dans quelques mois ou dans quelques années. Lorsque les individus ont refoulé la colère, les douleurs et l’humiliation pendant plus de 50 ans, le jour où tout éclate, vous ne serez pas à mesure de les contrôler.» Sa réplique était tout simplement «Qu’est-ce que vous allez faire?» Parce que vous avez votre armée d’occupation dans le Cameroun occidental. Lorsque les gens se soulèveront, même si vous prenez toute l’armée française associée à la vôtre, vous ne pourrez pas les vaincre.
[Mais nous n’avons pas besoin de ça. Nous n’avons pas besoin de ça au 21e siècle.]
Je faisais partie de ceux qui croyaient au Cameroun unifié, mais je veux faire savoir à cette assemblée que ce qui est arrivé aux enfants de l’Université de Buéa et à ceux de Bamenda m’a fait comprendre que les individus qui affirment que le Cameroun doit être divisé en deux parties ont raison. En outre, le nombre de ceux parmi nous qui ne cessent de croire que cette division constitue l’ultime fin s’accroît. Un soir, j’ai entendu parler d’une offre d’environ mille emplois et d’une autre offre de 2 milliards de francs CFA pour les écoles laïques, cela m’a fait rigoler. Mon peuple est-il esclave? Donc, vous les prenez maintenant comme vos chiens que vous pouvez battre, blesser, soigner, briser les os et ensuite jeter un morceau de viande pour qu’ils se battent. Cela doit prendre fin. Si nous, peuple du Cameroun occidental, devons continuer à faire ce que nous faisons, c’est parce que nous croyons que l’union a toujours fait la force. Plus vous êtes avec des individus, plus vous avez des chances de survivre.
Si le peuple du Cameroun oriental qui constitue la majorité a prouvé que notre sang ne représente rien, il est donc temps pour nous de dire que cela prendra bientôt fin. Je veux vous donner une citation que j’ai empruntée aux libérateurs américains : «Lorsque l’injustice devient la loi, la résistance devient un devoir». Le peuple du Cameroun occidental a le devoir de résister face à votre oppression. Je parle d’oppression à cause de ce que j’ai vu sur le terrain. Laissez-moi vous présenter deux autres cas. Un incident a eu lieu à Bangolan il y a trois semaines. Bangolan est un village voisin de Jakiri, d’où je viens. Au fait, je ne sais pas de quoi il s’agissait, mais un gendarme a été tué. Les forces de l’ordre, sous les instructions du préfet de Ngoketunjia, sont entrées à Jakiri et dans les villages voisins, et sont allées avec environ cent hommes.
Ils ont été tabassés, leurs os, broyés et ensuite abandonnés. Je suis allé au lieu où il avait amené ces gens et je lui ai dit : «M. le préfet, vous allez libérer mes compatriotes». Il a envoyé des militaires pour moi, l’un d’eux m’a adressé la parole, et j’ai répondu: «Je suis le représentant de ces gens parce que je suis député». Et le jeune gars s’est retourné vers moi et m’a dit : «Et puis quoi? On est pas ici à Yaoundé», ensuite, il a tracé une ligne sur le sol et m’a dit que si je traversais cette ligne, je verrais les conséquences.
Malheureusement pour lui, je suis descendant des guerriers de Nso, personne ne trace des lignes devant moi: j’ai traversé. Ensuite, je lui ai dit: «tire sur moi» J’ai dit au préfet «libérez mes compatriotes». En 12 heures, il les a libérés, mais certains sont toujours couchés à l’hôpital. Ils ont frappé et botté une femme enceinte et elle a fait une fausse couche. Personne ne remet cela en cause. C’est la raison pour laquelle dans ce plan ingénieux visant à mettre un terme à notre culture et à notre peuple, vous avez veillé à ce que tout administrateur et commandant de l’armée soit du Cameroun oriental. C’est la raison pour laquelle ils peuvent assassiner les gens sans remords.
Cela doit prendre fin. M. le Président, M. le Président de l’Assemblée nationale, je veux redire cette citation «Lorsque l’injustice devient la loi, la résistance devient un devoir». Nous, peuple du Cameroun occidental, résisterons. Si vous voulez prendre ce territoire par force, vous tuerez jusqu’au dernier homme avant de l’obtenir. Vous pouvez commencer par moi aujourd’hui. Vous pouvez commencer par moi. Cela doit prendre fin. Nous devons savoir qu’un peuple ne saurait être traité de la sorte.
Cinquante ans, c’est très long. Cinquante ans c’est une très très longue période.
Et nous venons ici nous assoir, juste pour parler du budget, vous normalisez le meurtre et le viol. M. le Président de l’Assemblée nationale, je suis désolé de vous dire que ceci fait partie de la résistance. Vous m’écouterez jusqu’à la fin «Lorsque l’injustice devient la loi, la résistance devient un devoir». Défendre mon peuple relève de mon devoir. Vous ne m’interromprez pas à cause du manque de temps, mais si vous le voulez, vous pouvez appeler vos gendarmes brutaux de venir m’assassiner ici. Je ne m’arrêterai pas. Je ne m’arrêterai pas. Je veux que vous écoutiez ceci M. le président de l’Assemblée nationale, mon peuple souffre et le morceau de sucre qui avait été évoqué dans cette Assemblée … M. le Président de l’Assemblée nationale, êtes-vous mécontent de voir que celui que vous considériez comme votre esclave s’est révolté dans la maison du maître et pose des questions?
M. le Président de l’Assemblée nationale, je vous le réitère, ceci fait partie de ma résistance et vous allez m’écouter jusqu’à la fin. Envoyez les militaires brutaux qui ont violé nos filles venir me faire sortir d’ici. Je le dirai jusqu’à la fin. Je le dirai jusqu’à la fin. Vous ne pouvez rien me faire. Je me demande si le Président de la République sait que les gouverneurs et les préfets, lorsqu’ils sont affectés au Cameroun occidental, se comportent exactement comme des colons. Lorsqu’ils manquent de respect aux individus et les insultent, lorsqu’ils font tout ce qu’ils ont fait, nous devons résister et nous devons vous dire que notre peuple ne sera pas réduit à néant parce que nous avons accepté cette union en tant que partenaires égaux. Oui monsieur! Oui j’ai fini Voilà j’ai fini. Nous résisterons.
Vous ne pouvez rien faire pour nous stopper, car la resistance fait partie de notre héritage culturel. Vous qui craignez tous les administrateurs et tous les dirigeants, nous défions nos dirigeants et nous les réprimandons, c’est la raison pour laquelle ils sont responsables.
L’organisation Protege QV a initié du 19 au 23 décembre des réflexions sur les solutions à apporter aux problèmes de connectivité sur l’étendue du territoire nationale
Quelles propositions pour améliorer l’accès internet au Cameroun. Le sujet est au centre d’un atelier de réflexion organisée à Yaoundé du 19 au 23 décembre 2016 par l’organisation Promotion des technologies garantes de l’environnement et de la qualité de vie (Protege QV).
Il est question durant ces assises, d’analyser un certain nombre de problèmes rencontrés dans le domaine de la fourniture de l’accès aux services Internet, leurs conséquences dans le développement des activités économiques, et de faire des propositions susceptibles de favoriser l’amélioration de ce secteur. Objectif : en faire un plaidoyer pour un Internet rapide au Cameroun.
«Nous le faisons parce que tous les espoirs qui étaient fondés sur Internet notamment, l’impact que ça peut avoir sur l’éducation la médecine, la gouvernance restent un peu mitigé parce que la qualité du service pose problème. Il y a un problème de stabilité du service, du coût du service, et même du débit. C’est dans ce sens que nous sommes en train de mettre sur pied un groupe de petits ambassadeurs qui vont mener le plaidoyer pour un Internet plus rapide dans leur sphère d’activités», a indiqué lundi la présidente du Protege QV, Sylvie Siyam.
L’atelier s’est ouvert lundi en présence d’une vingtaine de participants, notamment des étudiants en télécommunication, des hommes de médias, des acteurs du secteur et des membres de la société civile.
Ils ont bénéficié des éclairages de M. Fokam Clément, expert à l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic). Lesquels portaient principalement sur la couverture réseau sur l’étendue du territoire, du développement des contenus locaux, de la mise en place des points d’échanges Internet et des mécanismes de collecte des niveaux de satisfaction des utilisateurs.
Le quatrième dialogue sur la planification du développement urbain en Afrique s’est ouvert mardi à Yaoundé en présence de la commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique
La commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique plaide pour l’urbanisation en Afrique à l’occasion du quatrième dialogue sur la planification du développement urbain en Afrique ouvert mardi, 07 juin 2016, à Yaoundé, la capitale camerounaise.
Pendant trois jours, des spécialistes de 54 pays se concerteront sur l’intégration de l’urbanisation dans le processus de planification nationale du développement en Afrique.
Au cours de cette concertation, il a été révélé que le pourcentage d’Africains vivant dans les zones urbaines a augmenté à 40 avec un PIB de 55% et que le taux d’urbanisation du Cameroun est de 55%, y compris 312 villes. La plupart des citadins vivent encore dans une extrême pauvreté conduisant à une instabilité sociale. Ils rencontrent des difficultés économiques, sociales, culturelles et environnementales.
Cette rencontre s’est déroulée en présence des ministres camerounais de l’Habitat et du Développement Urbain Jean Claude Mbwentchou et de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire Louis Paul Motaze, sous la présidence du coordonnateur résident des Nations Unies, Moussa Abari.
Profitant de l’ouverture jeudi de la session budgétaire au Parlement, l’ONG Forêts et développement rural a présenté, le 11 novembre dernier à Yaoundé, un plaidoyer sur le sujet
Profitant de l’ouverture ce 12 novembre 2015 de la session budgétaire au Parlement, l’ONG Forêts et développement rural (Foder), entourée de chefs traditionnels des communautés riveraines des zones forestières du Cameroun et de représentants des comités locaux de gestion de la redevance forestière annuelle (RFA), ont réactivé, le 11 novembre dernier à Yaoundé, un plaidoyer lancé depuis quelques mois auprès des autorités publiques camerounaises, afin que soit restaurés les 10% de la RFA qui revient aux communautés.
Cette quote-part, ont-ils rappelé, a été supprimée dans la loi de finances de 2015, et une décision de la direction générale des impôts est venue réaffecter les 10% revenant habituellement aux communautés riveraines des forêts, entre les communes et les agents de recouvrement, à raison de 5% pour chacune des parties. Le plaidoyer des ONG, des parlementaires et des communautés suite à cette décision, apprend-on, a provoqué la suspension de la décision du directeur général des impôts par le Premier ministre.
A la veille de l’ouverture de la session parlementaire devant aboutir au vote du budget de l’Etat pour l’année 2016, les communautés souhaitent donc que leur quote-part sur la RFA soit restaurée, avant de passer à l’examen et la résolution des problèmes qui minent la gestion de cette redevance dans le pays. Laquelle manne est, selon eux, leur source de revenue la plus importante, dans ce sens qu’elle permet de réaliser des projets de développement local et motive les riverains à veiller à la protection des forêts.
En effet, a par exemple expliqué Luc Ndebe, président d’un comité de gestion de la RFA dans l’arrondissement de Ngwei, le projet d’électrification rurale entamée avec la part de la RFA versée aux communautés est aujourd’hui interrompu. De même, ce dernier craint que l’école de Lomié, dans la région de l’Est, soit de nouveau fermée cette année, après deux premières fermetures entre 2013 et 2014. Elle n’a été rouverte depuis la dernière rentrée scolaire qu’après que l’Etat ait versé aux communautés, leur quote-part sur la RFA de 2014. Laquelle quote-part permet de payer les enseignants recrutés par la communauté pour cette école.
Cependant, à l’observation, ces exemples de contribution de la RFA au développement des communautés riveraines des forêts ne constituent qu’une éclaircie sur le sombre tableau de la gestion de la manne forestière par les communes et les communautés au Cameroun. Les gestionnaires de ces fonds étant plus enclins à la satisfaction d’intérêts égoïstes qu’à la recherche du bien-être communautaire.
Pour preuve, la commune de Yokadouma, à l’Est du pays, qui, pendant des années, a obtenu annuellement entre 700 millions et 1,3 milliard de francs Cfa au titre de la RFA, demeure un grand village. Il n’y a pas de route, l’électricité est rationnée entre 5h du matin et 16h du soir, le chantier de la mairie est à l’abandon depuis des années et, cerise sur le gâteau, les agents communaux restent souvent des mois sans salaires. Un maire de cette commune est d’ailleurs actuellement incarcéré pour des raisons liées à la gestion de la RFA.
Par le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac)
Le réseau des Défenseurs des droits humains en Afrique centrale «Redhac» vient de commettre un livre qui illustre les exactions aux droits humains en Afrique centrale. Nous publions ici le propos liminaire de Me Alice Nkom, présidente du Conseil d’administration au cours de la conférence de presse de présentation de l’ouvrage.
Violations sur les sans voix
Permettez-moi de vous dire, que le plaisir reste toujours celui des Membres du Redhac chaque fois que l’occasion nous est donnée de nous réunir autour de la question «Droits Humains» et plus encore lorsqu’il s’agit des violations faites à l’endroit de ceux qu’on appelle communément «La voix des sans voix», et dont les journalistes forment un maillon essentiel. Comme ce fut le cas en 2014 pour la présentation du livre du Redhac intitulé: «Les droits humains et les états de l’Afrique centrale: situation des Défenseurs et Perspectives Démocratiques pour le XXIe Siècle». Le Redhac a encore travaillé sans relâche et tient à vous présenter aujourd’hui le Fascicule Intitulé: «Crimes graves et violations des droits humains en Afrique centrale».
Crimes dans les zones à conflits armés.
L’objectif de ce travail qui a duré 10 mois était de réaliser «documenter les crimes graves des Droits Humains commis dans les zones à conflits armés et dans les pays considérés à «hauts risques» en Afrique Centrale» ceci pour un plaidoyer auprès des Institutions nationales, régionales et internationales pour la lutte efficace contre l’impunité qui se traduit par la poursuite des bourreaux devant une justice équitable et impartiale, accompagnée d’une juste indemnisation et réparation des victimes. 6 pays sur 8 que couvre le Redhac appelés pays cibles ont fait l’objet de cette recherche. Il s’agit de: (la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, la République du Cameroun, la République du Congo, la République du Tchad et la République du Gabon).
Six pays concernés.
Ce fascicule rend compte, témoigne et dénonce les crimes graves des Droits Humains commis dans les 6 pays. Les cas ont été documentés par les points focaux du Redhac à travers les interviews des victimes et de certains bourreaux. Notamment en:
République du Congo Brazzaville: séquestration, torture, traitements inhumains et dégradants.
République Démocratique du Congo: viols, crimes rituels, mutilations, assassinats des bébés. Tout ceci a été commis d’une part: par les services de sécurité gouvernementale (FARDC, PNC, ANR, T2 région,) et d’autre part, par les groupes armés étrangers (FDLR, ADF/NALU) et nationaux (FPC, FDDH, APCLS, NDC, NYATURA), en toute impunité.
République du Gabon: Crimes rituels, vente des ossements humains et cannibalisme en vue de conserver le pouvoir ou son rang social.
République du Tchad: Traite des personnes (femmes et enfants) en particulier, viols des filles mineures en toute impunité avec la complicité de certains agents de sécurité.
[b République Centrafricaine: Exécutions sommaires accentuées depuis le coup d’Etat du 23 Mars 2013, Assassinats des adolescents, viols des femmes et enfants (filles et garçons).
République du Cameroun: Homophobie ambiante, actes de tortures commis en toute impunité par certains chefs traditionnels, bavures policières et abus de pouvoir, insécurité provoquée par la secte Boko Haram.
Contexte.
Pendant des décennies un arsenal répressif à caractère politique, juridique et judiciaire a été mis en place par de nombreux chefs d’Etat dont la longévité au pouvoir est inédite créant ainsi un déni de droit de la part de ceux-là même qui doivent en principe assurer la protection des populations. Cette situation se caractérise par:
Certains pays en Afrique Centrale (République Centrafricaine, République Démocratique du Congo) sont plongés dans de troubles ethnico-politiques. Dans ce contexte, les populations perdent leurs biens, les familles perdent les êtres chers, les femmes sont violées, les enfants sont enrôlés comme des soldats.
L’insécurité provoquée par la montée de la secte Boko Haram qui multiplie les attaques meurtrières au Cameroun et au Tchad a amené les gouvernements de ces pays à restreindre d’avantage les libertés. Il y a un risque réel de blocage de toute forme d’Alternance et de bonne gouvernance dans ces pays.
Par la prise pour cible des populations en utilisant les crimes rituels comme moyen de conservation du pouvoir et/ou de leur rang social(Gabon).
«Non-Etats» dans les «Etats de Droits»
Cette situation crée les «Non-Etats» dans les «Etats de Droits» car, ses crimes graves des droits humains sont davantage commis pendant ces moments difficiles. Ces crimes d’ailleurs restent très souvent impunis par les arrangements des politiques et rebelles au détriment des victimes en quête de réparation et vivant avec les traumatismes physiques, psychologiques et matériels.
Les défenseurs qui dans ces conditions essayent de rappeler à l’Etat le respect de ses engagements de protecteur des Droits Humains et des libertés individuelles, et de l’autre et aussi de dénoncer pour condamner avec sa leur dernière énergie les exactions commises par tous les groupes armés rebelles et/ou les terroristes sans foi ni loi qui sèment la terreur, sont très souvent pris à partie par chacun de ces groupes lorsque cela arrange ces derniers. Alors même que ces défenseurs ne font qu’être aux côtés des populations désemparées et peu éduquées pour tenter de les arracher à l’indifférence, à l’abandon et à l’oubli.
Recommandations.
Après avoir planté le décor ci-dessus, le Redhac a fait des recommandations aux institutions suivantes, (voir page 20 à 22): Chefs d’Etat de l’Afrique Centrale; Commissions Nationales des Droits de l’Homme et des Libertés; la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples; les mécanismes Onusiens des droits humains; la société civile et aux bailleurs de fonds.
Ce fascicule sera remis aux autorités de tous les pays de l’Afrique Centrale concernées par la recherche, il sera également présenté à la 57e Session de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples qui se tient en Novembre 2015, pour une prise de conscience et une action urgente et durable de la part de toutes les parties concernées, avec un leadership fort des Etats de l’Afrique Centrale pour la LUTTE EFFICACE CONTRE l’IMPUNITE et pour que cela ne se reproduise plus jamais en Afrique Centrale.
Ce fascicule ne représente qu’un échantillon de la recherche qui a été faite par les points focaux du Redhacrelatif à la documentation des crimes graves des droits humains en Afrique Centrale. Il doit servir d’exemple.
A vous Défenseurs des Droits Humains, Journalistes, Nos vaillants soldats, Héros sur le champ de bataille contre la secte Boko Haram qui sème la terreur, nous disons courage, vous n’êtes pas seuls!!!
A vous, Madame la Directrice Exécutive du Redhac au Cameroun: mention spéciale pour le courage et la détermination, ainsi que l’esprit de sacrifice dont vous faites preuve pendant cette période où vous totalisez pas moins de 5 agressions de votre domicile et de vos bureaux devenus la cible de violentes violations de la part d’individus de grande lâcheté, couverts d’une impunité qui insulte tout Etat de droit qui aspire à l’émergence.
Sachez que le monde entier observe et exhorte l’Etat du Cameroun à assurer votre protection et celle du statut de défenseur des Droits de l’homme consacré par la loi internationale onusienne.
non, 3 fois non à l’impunité, oui pour un Etat de droit.!
Le sujet est au centre d’un atelier de concertation des organisations de la société civile ouvert mercredi à Yaoundé
La vingtaine entamée, Fadimatou, originaire de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, à travers son témoignage, a ému de nombreux participants, mercredi, 08 juillet 2015, à Yaoundé. C’était au cours de l’atelier de concertation sur la mise en place d’une stratégie de plaidoyer et lobbying pour l’adoption des textes lois contre les violences sexistes et sexuelles. Fadimatou raconte qu’elle n’avait que 13 ans quand son père a décidé de la marier à un homme âgé de 35 ans.
Pendant deux ans, elle subissait des violences de tout genre. «Mon époux me battait régulièrement et me forçait à avoir des relations intimes avec lui lorsque je refusais. Au bout de deux années de souffrance avec un enfant à la clé, j’ai décidé de rentrer chez mes parents. Mon père a refusé de me recevoir et c’est le père d’une amie qui a accepté de m’héberger chez lui pendant un moment », a confié la jeune fille.
C’est pour que des histoires comme celles de Fadimatou ne soient pas répétées que «les organisations de la société civile issue de toutes les régions du pays sont en concertation en vue de trouver des stratégies relatives vers une coalition nationale. Ceci en vue d’impulser une loi contre les violences sexuelles», a expliqué la coordinatrice de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF) pour l’Extrême-Nord, Aïssa Doumara Ngatansou.
Selon l’ALVF, les violences faites aux filles et aux femmes affectent particulièrement la région de l’Extrême-Nord. Sur 300 cas, recensés chaque année, environ 90% concernent des survivants et victimes de mariages précoces et forcés. De plus, les filles de 13 à 15 ans constituent la tranche d’âge la plus exposée et la plus touchée. «Les pesanteurs socioculturelles sont encore ancrées dans les mentalités ainsi que l’ignorance des religions. Les mutilations génitales continuent de sévir. Il y a encore des résistances. Tout ceci est dû à un vide juridique. Si on met en place une loi qui puisse punir ces pratiques, les choses pourront changer parce que la situation reste critique», a affirmé le coordonnateur du Réseau des animateurs pour l’éducation des communautés, Boubakari Hamadou. L’atelier s’achève ce jeudi.
Par Paul Joël Kamtchang, secrétaire exécutif de l’Adisi-Cameroun
Le poids du maritime dans l’économie mondiale est si primordial que tous les pays qui se respectent ont élaboré de véritables stratégies de leur action publique en mer. Les justifications de cette politique maritime globale se basent sur une série d’enjeux qui tiennent à la dépendance économique, souvent très forte quand par exemple un pays comme le Cameroun dépend à 95% du transport maritime pour ses échanges extérieurs et à l’impact économique lié à l’emploi et la création de la valeur ajoutée. Dans un contexte de mutation des trafics, l’économie portuaire est placée sous une double contrainte: s’adapter au rythme rapide d’évolution de l’industrie maritime pour suivre les changements technologiques, d’organisation et de vie des entreprises et prendre en compte le tissu industriel et commercial en relation avec le port qui évolue au rythme de l’économie générale dans un cycle alterné de croissance et de crise.
Il est temps que les Camerounais intègrent que la mer occupe les 2/3 de la surface du globe. Ce qui fait d’elle un élément incontournable. D’ailleurs, l’on juge de l’importance d’une nation par sa présence sur la mer. Il faudrait donc que les Camerounais sachent que la mer n’est pas seulement le pétrole off-shore, la pêche ou la réparation navale! Il ya d’autres enjeux, dont le transport maritime.
C’est fort curieux de voir avec quelle aisance les Sénégalais, les Ivoiriens, les Ghanéens, les Togolais, les Béninois, les Nigérians, les Congolais et les Angolais parlent du transport maritime dont ils maitrisent les principaux enjeux, surtout celui du domaine portuaire ! La Côte d’Ivoire a organisé ses Etats généraux de la mer en septembre 2011 pour mettre en perspective les grandes lignes de son renouveau qui tient en trois options: faire d’Abidjan, le principal port du pays, le Rotterdam d’Afrique, adopter un nouveau Code de la marine marchande et investir une somme d’investissements comprise entre 2 000 à 3 000 milliards FCFA d’ici l’horizon 2040 pour atteindre un niveau optimal de développement. L’absence d’une telle boussole n’explique-t-elle pas pourquoi les Camerounais sont si hermétiques au métier maritime et portuaire ? Cette situation relèverait des vestiges de type colonial où les nationaux sont détournés des choses importantes pour se distraire de futilités !
Or, la manutention portuaire, qui nous préoccupe tant, tient la seconde place dans le maritime après le fret. Le port de Douala traite aujourd’hui 95% du commerce extérieur du Cameroun et au moins 75% de celui de la RCA et du Tchad. A lui tout seul, Douala International Terminal (DIT), le Terminal à Conteneurs de Douala contrôle 50% du marché. Il s’est arrogé la crème du trafic, cette partie qui est en constante augmentation. Ce qui représente un chiffre d’affaires d’environ 50 milliards de FCFA et une marge bénéficiaire nette avoisinant 20%. Qui plus est, les multinationales qui n’ont pris aucun risque financier en détiennent 97% du capital social. Pour le reste du marché de la manutention portuaire qui se localise principalement au port conventionnel de Douala, les mêmes multinationales contrôlent ici aussi 90% de l’activité. Pourtant, des compétences nationales établies sont là, au bout de quarante ans de formation. Mais elles sont bloquées entre autres par des situations de monopole comme celle du GPAC (Groupement Professionnel des Acconiers du Cameroun).
Pour ce qui est du Port de Kribi, il vous souvient qu’il y a 6 ans, lors des recherches de financement pour la construction de la phase actuelle, les mêmes multinationales nous avaient tourné le dos pendant qu’elles étaient en train d’investir dans les ports concurrents de la Côte-Ouest Africaine. Et ce faisant, le Cameroun grâce à un prêt chinois aura porté le risque financier tout seul !
S’agissant des concessions dans ce nouveau port, il faut relever que le Terminal à Conteneurs représente un enjeu dix fois supérieur à celui du Terminal Polyvalent. Son avenir est radieux. Mais il faut avouer que seules certaines multinationales disposent à date de l’expertise nécessaire pour gérer un tel Terminal à Conteneurs ! Mais il faut éviter de retomber dans les erreurs du passé en octroyant comme à DIT un chèque en blanc à ce nouveau concessionnaire étranger. Il faudra qu’il soit bien bordé. Par contre, il n’y a aujourd’hui aucune raison valable pour que le Terminal Polyvalent soit confié à des étrangers puisque les compétences nationales établies existent et demandent que le Gouvernement leur fasse confiance. Faute de le faire, cela reviendrait à continuer à abandonner 97 % d’un secteur hautement stratégique aux étrangers qui pour certains sont des adversaires (pour ne pas dire plus !)
Le Gouvernement dispose là d’une occasion en or pour réaliser un doublé :
– Assurer le transfert d’une partie importante du marché très fermé de la manutention portuaire à des nationaux ;
– Et intéresser enfin les Camerounais à la mer et au transport maritime.
Enfin, que l’on nous comprenne bien. Même en confiant le Terminal Polyvalent à un Camerounais, les intérêts étrangers resteront prépondérants dans la mesure où les deux Terminaux à Conteneurs de Douala et Kribi (50% du marché) restant entre leurs mains, il convient d’y ajouter les 90% du marché du Port Conventionnel de Douala qu’ils contrôlent. Donc au total, les intérêts étrangers ne régresseront que peu pour se situer à 75% du marché global de la manutention portuaire !
Paul Joël Kamtchang, secrétaire exécutif de l’AdisiPaul Joël Kamtchang)/n